what lies ahead.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 

 let's hurt tonight (elena)

Aller en bas 
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
Samedi, le retour à la Nouvelle-Orléans après deux semaines d’absence. Ça a paru plus long, interminable même alors que la vie a décidé que des vacances pour faire le deuil de ton frère c’était un moment un peu trop doux pour toi. T’aurais cru avoir le pire karma de l’univers si ce n’était du fait que tu te tenais pleinement responsable de ta situation actuelle. Le chaos avec Elena est une réalité constante dans laquelle tu fonces sans jamais réfléchir et la perte d’Alisha… eh bien autant dire que t’es la seule responsable de cette tragédie. T’as bien compris que t’as pas été une amie à la hauteur, qu’encore une fois le problème se situe entièrement dans ta personne. Et ça fait mal d’y penser, d’avoir cette vérité qui s’inscrit un peu plus dans le coeur. Ça suffirait à te monter les larmes aux yeux si ce n’était de la présence d’une personne sur le siège passager de ta voiture.
Cette pauvre fille que doit trouver que ton humeur morose des derniers jours s’empirent drôlement au fur et à mesure que la distance qui vous sépare de la Nouvelle-Orléans se fait plus courte. T’as envie de rentrer, tu crèves d’envie de retrouver Elena pour enfin parler de vous, mais en même temps, la peur qui te lacère le ventre te crie autre chose.
Tu devrais te pousser. Partir sans regarder en arrière et jamais plus revenir. Ça te ferait du bien non ? Ça te ferait du bien de mettre tout ça derrière toi et de plus y penser.
Ouais surement, si t’en étais seulement capable.
Mais tu ne l’es pas, tu ne le seras sans doute jamais tant que ton ex ferait partie de l’équation (encore plus considérant qu’elle garde Captain Ronron). C’est pathétique, c’est consternant à un niveau digne des olympiques de la stupidité. Mais c’est tout à fait toi, c’est surtout toi dès que ça concerne Elena.
Alisha a bien raison, t’es épuisante Victoria.

Tu t’efforces de tout renfermer au plus profond de ta personne alors que t’entres dans la ville. « T’as besoin que je te dépose quelque part en particulier ? » C’est peut-être la première chose que tu dis depuis que t’as pris le volant. Tu serais désolée de ton comportement si t’avais pas l’esprit trop plein de sombres pensées. T’enregistres à peine sa réponse, celle qui te dit qu’elle veut pas déranger davantage et qu’elle se contentera de débarquer où tu vas. T’hoches la tête, puis tu prends la direction de ton appartement. Ça t’arrange, t’as déjà envoyé un message à Elena pour lui dire à quelle heure t’allait rentrer. Parce que t’as besoin de la voir, au plus vite. T’as déjà eu envie de rentrer en avance trop de fois pour que ça puisse être compter.
On pourrait d’ailleurs se demander où ça t’a mené dans ton deuil, la raison derrière tes vacances à la base, si seulement t’as réussi à travailler là-dessus. Et la réponse est un ‘vaguement’ presque respectable. T’as surtout regretter l’absence de ton frère, celui vers qui tu aurais pu te tourner pour des conseils dans la situation. Pas que tu puisses y faire grand chose, t’as juste des souvenirs de ce qu’il a pu te dire par le passé, de vagues encouragements prononcé par quelqu’un à qui t’as caché les pires côtés de votre histoire. Il t’aurait dit d’être honnête vis-à-vis de ce que tu ressens. De l’aimer si c’est tout ce que tu peux faire, mais de savoir quand te protéger. T’as jamais compris comment tu pouvais faire ça, mais tu te dis qu’il le faudrait cette fois.
Vous alliez parler, pour vrai et il faudrait que tu saches te préserver dans tous ça.
Une résolution fort peu crédible alors qu’il suffise que ton regard se pose sur Elena pour que ton visage s’illumine. Tu prends à peine le temps de (mal) te garer et de saluer rapidement ta passagère pour qui tu n‘as plus le moindre intérêt. Tout ça pour aller te planter devant la Brésilienne avec des yeux brillants et trop plein d’un amour que tu peines à contrôler. « Hey. Tu viens ? » Il est difficile de retenir l’envie de la prendre dans tes bras, de l’embrasser là tout de suite. Alors t’as juste l’air, un peu conne - pas que ça change de la normale quand elle est là - à l’inviter à monter. Mais il faut être sérieuse, il faut discuter pour vrai cette fois.

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) let's hurt tonight (elena)    Ven 9 Déc - 19:36
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
Elena a attendu le rendez-vous avec une impatience mêlée à une appréhension diffuse, le tout couronné d'une culpabilité qu'elle ne mesurait même plus. À l'approche de leurs retrouvailles, trois choses semblaient claires : d'une, ni l'une, ni l'autre n'avait réellement su se tenir au no contact policy tacitement pré-établi (bien qu'Elena n'ait pas envoyé de nudes, ce qui relevait d'un petit miracle en soi) ; de deux, être éloignée de Victoria n'avait en rien permis à la jeune femme de poser ses pensées et de déterminer ce qu'elle attendait de leur relation – elle avait fini plusieurs fois dans les bras d'Ida, à la place, persuadée que la fin du monde se trouvait là où Victoria résidait présentement et qu'elle ferait mieux de ne pas y réfléchir pour l'instant. De trois, enfin, elle n'avait pas été foutue de lâcher une seconde la semelle de son ex et elle lui avait nécessairement pourri son séjour avec ses questions incessantes, ses approches invasives, sa jalousie déplacée et son aveu vis-à-vis d'une Ida qui avait pris une place dans sa vie qu'elle refusait encore d'admettre, et ce jusqu'à ce qu'elle se déclare à une Victoria bourrée sur les coups des six heures du matin, larmes aux yeux et prête à lui passer la bague au doigt. Avant, après, les deux semaines avaient eu un seul dénominateur : Victoria dans toutes ses pensées, Victoria l'objet de tous ses désirs, Victoria partout, Victoria tout le temps. Bref : l'expérience, quoi qu'elle fût moins étendue et moins triste pour Elena, pouvait se résumer facilement en quatre mots : Un Putain D'Échec. Elle n'avait rien appris, rien compris, rien tenté de comprendre non plus. De son voyage initiatique, Elena était presque revenue plus bête.

N'y avait plus qu'à espérer que l'autre moitié de leur duo bancal ait davantage tiré fruit de ses deux semaines dans la nature, parce qu'Elena contient à peine son excitation en voyant la voiture arriver au bout de la rue, trépignant comme une gamine, un sachet de morue spécifiquement préparé pour la blague dans le sac sur son dos. Mais toute excitation s'évapore lorsqu'elle voit son ex accompagnée, le cerveau retourne de lui-même à la soirée où Victoria lui a avoué avoir vu quelqu'un d'autre ; il extrapole jusqu'au jour où elle l'a vu, lui, revenir avec elle, le visage suppliant de Victoria baissé vers le sol.
Elle sent son cœur en chute libre vers le sol ; du moins, la partie qui en reste. L'autre reste bloquée dans la gorge, pile là où ça fait mal, où ça empêche de respirer – elle voudrait être adulte, arriver à se rassurer avec les faits tangibles qui s'étalent sous ses yeux, mais le ressenti est trop fort, trop prégnant, le traumatisme ravivé avant qu'elle ne sache le basculer sous contrôle. « Yo », lâche-t-elle alors pour toute réponse dans une voix blanche que son petit corps toujours si tonique n'est pas habitué à pondre. Son regard qui aurait normalement été entièrement focalisé sur l'objet de toutes ses affections est maintenant attiré sur l'inconnue, un regard froid qui coulisse partout sur son corps jusqu'à ce qu'elle daigne se barrer : « Ouais, enfin, si t'as quelqu'un à raccompagner, ça peut attendre. » Qu'elle se déteste quand elle est comme ça ; mesquine, mauvaise, possessive, absolue. Elle se reprend sans savoir masquer l'amertume dans sa voix : « Ouais. Ouais, on y va. » Lui vient à l'esprit qu'elle aurait surtout dû proposer qu'elles se retrouvent dans un lieu public, pour éviter tout dérapage, pour se protéger même rien qu'un peu de discussions trop intimes et trop à vif ; Dieu sait qu'elles en ont besoin. « Ça a été, le retour ? » demande-t-elle plutôt en prenant la direction des escaliers. Tant pis pour l'escalade de mauvaises décisions qu'elles s'apprêtent invariablement à emprunter. « On commence par quoi ? J'ai la conne impression d'être chez le notaire et de devoir procéder par chapitre, ce qui est complètement stupide. »

/ awards session

Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Sam 10 Déc - 1:14
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
T’aurais du le savoir qu’être accompagnée, même par une pauvre fille qui a surtout du supporter ton humeur particulière pendant le trajet, allait fragiliser une situation déjà explosive. Dans ton empressement à revoir Elena, t’as pas pensé à ce détail-là et tu le regretterais tôt ou tard. Ça commence déjà à se faire quand t’entend le ton de ton ex, que tu reconnais des signaux que tu as su craindre par le passé. Difficile de ne pas savoir à quoi tu fais face. Sa possessivité, comme la tienne, sont des figurantes constantes de votre relation. Le problème, c’est que tu n’en comprends pas la cause, pas même lorsqu’elle évoque la personne que t’aurais à reconduire. Tu fronces les sourcils, essaie d’ignorer la sensation de douche froide que tu te prends du même coup. « Adele ? I was doing her a favor she needed to come back to town before her friends so I gave her a lift. » L’excuse est sincère, mais t’entends comment elle pourrait sonner faux. T’essaies donc de ponctuer ta phrase avec un vague au revoir en direction de celle que t’as ramené avec toi, mais tu remarques qu’elle est déjà partie. On peut la comprendre considérant que tu lui as à peine accordé un regard lorsque t’as vu Elena.
Même si elle avait été plus importante qu’une note de bas de page perdue dans l’histoire de ta vie, elle aurait été vite éclipsée par l’amertume dans la voix de ton ex et le besoin évident de parler avec la Brésilienne. Au-delà du besoin adulte d’avoir une franche discussion, il y aussi les envies, la nécessité de retrouver celle que tu aimes. C’est bancal, c’est toujours aussi pathétique, mais c’est indéniable.
Et tant pis si ça te pousse à un lot considérable de mauvaises décisions, comme le fait de monter dans ton appartement plutôt que dans un lieu public où vous auriez été forcées d’être un peu plus adultes. Pas que t’aurais fait le choix de t’afficher en public de cette façon. Le confort de ton appartement - du moment qu’il n’y a pas tes colocs - est une béquille pour toi, même si ça comporte son lot de risques. « Hm. It was fine, probably the longest three hours of my life. » Parce que t’avais hâte de la revoir, c’est aussi simple que ça. Il faut à nouveau accorder une pensée à la pauvre Adele qui a du supporter ça. Enfin, toi tu ne le fais pas, mais c’est qu’il est déjà trop tard pour toi.

Parce que maintenant, viens le temps de la discussion difficile, du risque de dérapages que vous redouter sans doute toutes les deux. Du moins, que tu redouterais si t’avais le courage de te projeter aussi loin. La vérité, c’est que t’as peur de ce qu’Elena pourrait te dire et c’est ce qui rend si difficile de trouver une réponse intelligible à sa question. Il y a le classique ‘je ne sais pas’ qui te brûle les lèvres, mais t’es consciente que ça ne vous aide pas. « Maybe that’s what we need, a mediator to help us. » Tu plaisantes, un peu gauchement, mais l’idée n’est pas non plus conne. Dommage qu’il n’y ait pas de dénominateur commun entre vous deux qui n’aient pas été taché de votre relation. Tu ne peux demander ni à Alisha - le seul fait de penser à elle te brise un peu plus le coeur, ni à Ida - que tu ne connais que trop peu de toute façon et qui pour une raison évidente ne serait pas très impartiale, ni à Lawrence qui… eh bien qui est mort. Donc non, c’est que vous deux, dans tout votre amour bancal et destructeur.

Alors tu soupires en ouvrant la porte de ton appartement, c’est un peu de soulagement de voir que tes colocs ne sont pas là, mais c’est aussi une façon de te forcer à rassembler un courage qui te manque. « Did you have time to think about us ? » Comme si le temps était la réelle problématique, comme si le problème c’était pas la troisième personne (inconnue) de l’équation. T’évites pourtant soigneusement le sujet, pas encore prête à te briser le coeur encore plus. T’es déjà assez secouée par l’accueil semi-glacial d’Elena. Tu poursuis, comme pour justifier ta question pourtant légitime. « I did but I’d rather hear what you think... since you seemed to have more on your mind. » Si une oreille inconnue pourrait entendre un peu de rancune dans ta voix, quelqu’un de plus avisé reconnaitrait ta vilaine propension à écraser ce que tu ressens. Bien sur que tu veux savoir ce qu’elle, elle pense. Peut-être que ça te protégerait oui, de te faire blesser avant de lui offrir ton coeur complètement. Sauf que c’est bien plus une tentative de faciliter les choses pour Elena : au moins si elle ne veut plus de toi, elle n’aura pas à entendre à quel point tu l’aimes avant de le faire.

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Sam 10 Déc - 2:38
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
Lift Adele repart sans demander son reste, ostensiblement un peu vexée d'être abandonnée sans un regard en sa direction sur le bord du trottoir, et Elena se sent se détendre malgré elle – l'impression tenace de déjà vu reste toujours malgré tout, avec le goût amer qui envahit jusqu'à sa gorge et qui ruine toutes les autres sensations. Elle n'a plus envie ni de la serrer dans ses bras, ni de la prendre par la main pour l'emmener de façon précipitée jusqu'au lit, encore moins de sortir la morue du sac pour lui montrer qu'elle a pris la blague au sérieux. Elle reste de marbre, mâchoire contractée, se met à marcher en enchaînant les questions à la con sans savoir comment y répondre, évitant soigneusement le regard de son amante tout en sentant que celle-ci ne cherchait qu'un contact pour se rassurer. « We can always hire my mom, but she's not your biggest fan. » L'esquisse d'une plaisanterie, d'un bâton dans la glace pour commencer à la briser. De loin, on aurait presque dit deux étrangères ; d'un peu plus près, elles ressembleraient davantage à un couple en instance de divorce.

« So it's just the two of us again, huh », qu'elle lâche en pénétrant dans l'appartement désespérément vide, un sourire goguenard en coin pour cacher l'anxiété qui grimpe. « Bet that's gonna go well. » Référence tout sauf subtile à la première fois qu'elles s'étaient retrouvées seules chez Victoria depuis la rupture – la soirée, finalement, qui avait amené tout le reste en cascade. D'aucuns diraient que ce n'était qu'une question de temps avant que la Brésilienne retombe dans les bras de son ancienne amante ; elle préférait croire que c'était l'alcool et la tristesse qui les avaient poussées l'une vers l'autre et qu'elles auraient su se retenir en d'autres circonstances.  « Any idea when your roomies might come back? » hasarde-t-elle, se promenant dans l'espace les mains derrière le dos, comme découvrant la déco pour la première fois ; c'est incroyablement dur, de se distraire alors que Captain Ronron n'est toujours pas là, resté chez elle pour le protéger de leurs cris potentiels. La question va dans le même sens : Elena se prépare mentalement à la dose de pleurs qu'elle pourra s'accorder avant qu'elles ne risquent d'être surprises comme la dernière fois. Aucune envie que les nouveaux potes de Mathilda pensent qu'elle chiale à chaque fois qu'elle vient.

C'est Victoria qui lâche la première question fâcheuse, sans ambages ni envie de se perdre dans les banalités et Elena ne peut que suivre, les épaules s'affaissant en signe de défaite, acceptant de déposer un peu l'armure pour se montrer à nu – pour de vrai, cette fois. « Kinda », arrive-t-elle à bégayer sans aucun enthousiasme. Non, pas vraiment, voilà ce que ça veut dire ; elle a été trop occupée à penser à tout, sauf ça, parce que tout est trop près du cœur pour qu'elle n'arrive à être sérieuse et posée sur le sujet. Elle comprime les maxillaires à l'entente du ton accusateur de Victoria – non, elle ne lui fera pas ce plaisir, elle n'évoquera pas l'éléphant dans la pièce, parce qu'il n'est pas là, le problème, il est même partout sauf dans leurs rencontres annexes respectives. « No, I– I have », se défend-elle de façon bien pathétique, trop fausse, parce qu'elle ne sait quoi dire de plus à sa décharge. Il y a eu leurs péripéties, leurs embrouilles, surtout il y a eu Ida, ses lèvres invitantes, ses manières gauches et sa douceur, du genre qu'Elena n'avait pas ressenti depuis des années. La complicité qu'elles avaient créé sans s'en rendre compte était paisible, douce, à des années des conflits constants, de la peur perpétuelle de se perdre en en disant trop ; elles s'étaient promis de ne rien se promettre et Elena l'avait prise au mot jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elles étaient allées bien au-delà. Il y avait eu le je t'aime d'Ida, puis il y avait eu une nuit, puis il y avait eu le retour de Victoria et de la possibilité d'un elles dans sa vie et alors la brune avait fait ce qu'elle savait faire de mieux : tout ruiner sans savoir comment se retourner, faire ses amendes ou demander pardon. À force, c'était à se demander si elle méritait vraiment mieux que de détruire tout ce qu'elle touchait. « I meant what I told you last time », la voix grave est basse, plus heurtée que d'habitude ; nul doute qu'elle y a pensé, sûrement trop, et qu'elle a préféré s'en éloigner avant de se faire trop de mal avec l'évidence. « I want to be with you. I want this to work. But I can't do what we did these past five years. It's gonna kill me somehow and we can't ruin ourselves like this again. » Elle s'humecte les lèvres puis, parfaite petite habitante qui paie son loyer, elle sort deux bières du frigo et les ouvre contre un coin de table. Trois gorgées, puis huit, les pires idées s'enchaînent et elle leur laisse libre cours, trop inquiète à l'idée de l'issue de la soirée pour vouloir les juguler. « Did you mean what you said about the ring? » demande-t-elle, timide. Parce qu'au delà de leur relation, c'est sur ça que ses pensées se sont attardées depuis l'autre jour. Et c'est ça qui la paralyse, bien plus que tout le reste.

/ awards session

Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Sam 10 Déc - 18:19
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
C’est un appartement vide qui vous accueille. Pas de colocataires, pas de médiateur miracle - hors de question de faire appel à la mère d’Elena qui doit te détester avec raison - il n’y a que vous deux pour faire face à vos erreurs. Tu ne peux même pas contredire ton ex alors qu’elle fait une référence directe à sa première visite en solo et qu’elle prédit du même coup ce qui serait probablement le dénouement de la soirée. « Maybe we’ll cry a bit less. » Que tu aventures sans aucune conviction. L’accueil froid auquel t’as eu droit te donne déjà envie de t’écrouler, tu doutes que la suite ira bien mieux. Mais qu’importe, il faut avancer, mettre les cartes à plats et espérer que le mieux se produira. C’est con que tu sois à ce stade, mais au fond, ta vie n’est-elle pas qu’une liste d’espoirs détruits et d’envies écrasées ? « None. I thought they’d be here actually. » On pourrait souligner que si c’était ce que tu croyais, ça aurait peut-être été mieux d’avoir cette conversation ailleurs, mais en soit, leur présence n’est qu’un détail dans l’histoire. Iels auraient sans doute pris la sage décision de se barrer ou de s’enfermer dans leur chambre en voyant ce qui se tramait entre Elena et toi - ce que n’importe qui devrait faire en réalité.

Faute d’avoir d’autres distractions pour retarder le moment, tu ne peux rien faire d’autres que te lancer. Tu commences les hostilités avec une question directe, bien que tu ne peux qu’en redouter la réponse. Tu réalises du même coup que l’absence de Captain Ronron rend le tout plus difficile. T’as rien pour te réconforter, rien pour t’aider à te préparer mentalement à la réponse. Tu ne sais pas ce que t’attends exactement, si ce n’est le moment inévitable où ton coeur se ferait briser - encore. C’est toujours comme ça que ça se termine entre vous. Pas que ça t’ait déjà aidé à mieux encaisser la chose. Ça ne le fait certainement pas dans le moment présent alors que les réponses vulnérables puis fausses d’Elena ne font que t’inquiéter plus que de raison. Elle n’aborde pas l’éléphant dans la pièce, ne mentionne pas la tierce personne qui s’est rajoutée à l’équation d’une manière plus significative que toutes les personnes que tu as pu côtoyer. Ça te terrifie plus que si elle l’avait fait, ça laisse court à ton esprit de t’imaginer le pire.
Ça te prend à la gorge d’une manière si brutale que la voix grave de ton ex peine à t’éloigner de cette peur, de l’idée qu’elle ait réussi à tourner la page avec quelqu’un d’autre. C’est idiot, surtout considérant ce qu’elle te dit, mais t’y peux rien. C’est pour ça que tu prends un moment avant de réagir, avant de vraiment entendre ce qu’elle te dit. Elle parle de vous, qu’elle veut que ça fonctionne entre vous. Et la pression redescend un peu, tu te permets alors de respirer, comme si tu avais oublié de le faire dans l’attente du verdict. « Okay. Yeah… » T’encaisses la réponse, t’essaies de tempérer les battements erratiques de ton coeur qui s’emballe à l’idée qu’Elena envisage vraiment un vous. Puis d’une petite voix, t’ajoutes : « I want that too. » Tu veux que ça fonctionne entre vous, pour vrai, sans que ça vous détruise complètement. Il faudrait peut-être que tu soulignes que t’as déjà beaucoup perdu pour vous, que t’as perdu quelqu’un récemment dans ton entêtement à l’aimer elle.

Mais non, t’es trop occupée à observer celle que tu aimes alors qu’elle va chercher des bières dans le frigo - un autre truc que tu devrais rembourser à tes colocs. Et puis surtout, il y a la question posée, celle qui ramène une vieille décision en premier plan. Tu ne touches même pas à ta bouteille, relèves à peine le regard pour croiser celui d’Elena. « I did. » Tu ne dis rien de plus, contente de lui faire signe d’attendre alors que tu disparais dans ta chambre. Tu ne pars pas longtemps, juste assez pour récupérer une petite boite, celle que tu ramènes et tend à la Brésilienne sans plus de cérémonie. Tu fais surtout l’effort de ne pas poser un genou à terre pour lui donner, ce serait bien le comble. « I’m not sure you’ll like it, I had a hard time choosing but I couldn’t ask you since… you know it was a surprise… I’m pretty sure I got your ring size right though… » Tu manques de te perdre un peu plus dans ton élan, de déblayer en longueur sur ce qui t’a fait choisir cette bague là plutôt qu’une autre, ce qui a joué sur chaque élément de l’objet enfermé dans la petite boite, mais tu t’arrêtes à temps. Ce n’est pas l’objet qui compte, c’est l’intention derrière, celle-là même qui t’habite aujourd’hui envers et contre tous. Tu prends une grande inspiration. « I meant what I said about the ring and everything else. I want to be with you Elena, I love you, so much. » Et voilà, t’auras tenu bien longtemps avant de lui donner ton coeur tout entier (non). Tu le fais à chaque fois, comme tu le faisais avec Samuel par le passé, mais d’une façon encore plus destructrice. Peut-être que t’as manqué d’amour inconditionnel dans la vie, alors tu le donnes à autrui, quitte à tout perdre de ta personne.  

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Sam 10 Déc - 20:42
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
Qu'est-ce qu'elle vient foutre ici, au fond ? Les deux semaines d'absence de Victoria étaient censées lui amener une certaine clarté, lui permettre au moins de réfléchir plus posément sans sa présence pour griller tous ses neurones ; elle n'en ressort qu'avec un flou complet sur tous les plans. La conclusion est pourtant toujours la même, tenace et omniprésente : quoi qu'elle fasse, elle le fera mieux avec Victoria à ses côtés. Cette conclusion, elle était autrefois si entêtante qu'elle n'y voyait pas d'alternative ; aujourd'hui, elle arrive à distinguer le besoin du choix. Si elle doit choisir Victoria, ce sera parce qu'elles arrivent à être heureuses ensemble. Elle ne mettra plus son bonheur sur la ligne, si tant est qu'elle l'ait déjà retrouvé. « Yeah? » demande-t-elle timidement, guettant les réactions de son amante sans oser s'aventurer plus loin dans la conversation. Elle est infoutue de savoir si elles sont capables de se tenir à cette rigueur, s'il est même possible qu'elles se rendent heureuses – mentionner le côté pratique de la chose ne leur rendrait pas service, à ce stade.

Au lieu de ça, elle se jette sur une question beaucoup plus pragmatique ; celle qui la taraude depuis un moment, depuis qu'elles ont évoqué le sujet avant de le laisser disparaître et flotter entre elles. Sa vis-à-vis disparaît dans sa chambre et Elena a grand peine à ne pas la suivre, ou à s'empêcher de trop gesticuler, obnubilée par la perspective de ce qu'elle va découvrir. La simple idée que Victoria ait acheté une bague de fiançailles pour elle suffit à lui coller des papillons au ventre et jusqu'au dernier de ses neurones : si elle n'y prend pas garde, elle risque d'annihiler tous les mauvais côtés de leur relation pour s'y relancer tête baissée. Elle tente de garder les pensées claires et la tête froide en saisissant la petite boîte tendue, relevant le couvercle pour y admirer l'objet : un anneau simple, aux fins entrelacs de matière, serti d'une minuscule pierre noire vive. Du discret, du minimaliste, du grand Victoria, le genre qui dit tout avec le moins possible, qui insuffle la valeur dans le moindre détail. « I love it. » Elle doit ravaler ses larmes en se demandant combien elle l'aurait aimée davantage encore si elle l'avait vue à l'époque, avant de tout faire foirer. « Hell, I would've loved it if it was a plastic ring. How could I say no to that? » La brune reste un moment proscrite devant la bague, qu'elle n'ose ni toucher ni sortir de son étui ; la passer à son doigt lui semble la pire des choses à faire et la frôler ressemble trop à une promesse.

Quand elle referme l'étui et repose la boîte, c'est avec une infinie précaution, comme si le moindre geste brusque allait faire voler le rêve en éclat. Elle ne pleure pas, cette fois, se rend-elle compte avec une certaine satisfaction. Elle ne sait pas quoi ressentir, d'ailleurs, parce que les battements de son cœur cachent tout le reste. « I have a hard time refraining myself from saying yes, or from proposing, or whatever is it you do in these situations– » Pas sûr qu'il y ait un guide pour savoir comment réagir quand son ex, séparée il y a plus d'un an, revenait à vous pour vous présenter une bague après des mois de flou, et ce sans indication aucune qu'elle désirait s'en servir là maintenant pour mettre un genou à terre. Pourtant, le cœur d'Elena s'affole, secoue sa poitrine jusqu'à chambouler tout ce qu'il y a autour, y compris les fondations bancales sur lesquelles elle cherche à se reconstruire. C'est là, devant ses yeux, tout ce qu'elle a toujours voulu. « Shit, I bought codfish just in case you were serious about the ring. » Elle s'autorise à rire, enfin, et ça sort à moitié en un sanglot pathétique qu'elle a envie d'arracher avec une bonne gifle. Une main passe sur un œil pour l'essuyer et s'empêcher de pleurer davantage, ce qui a pour effet de la faire pleurer encore plus. « I really want that too », qu'elle murmure, et ça lui prend tout ce qu'elle a pour réussir à ne pas se rapprocher de Victoria pour caresser sa joue du bout du pouce, écarter ses mèches et coller son front au sien juste pour avoir un peu de sa chaleur, lui offrir en retour tout son réconfort. « But I gotta ask if you really think it's a good idea. » Et à ça, elle n'ose pas relever les yeux, reste bêtement jambes écartées sur la chaise face au canapé, regard fixé sur la bière alors que la pulpe de son index dessine des bonhommes dans la buée de la bouteille. « Because I can't hurt you again. Or myself. I don't want that for us. » Elle s'humecte les lèvres et reste fixée sur le plancher, sur ses doigts frêles qui tapotent le verre, partout sauf sur Victoria. « Because I'm good, Vic », reprend-elle. « I'm actually doing well, or better at least, and it's been so long that I barely remember the last time I didn't feel like absolute shit. » Parce qu'elles se sont rendues si malheureuses, à l'époque, qu'elles ont perdu toute notion de bonheur à deux – ne leur reste que le manque, ce besoin viscéral d'être près l'une de l'autre et d'arriver à être heureuses ensemble, pour une fois. Est-ce que c'est même possible ?

/ awards session

Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Dim 11 Déc - 1:28
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty

tw: self-hatred

[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
Tu te surprends à nouveau à arrêter de respirer dans l’attente du verdict, dans la crainte de la réaction d’Elena. C’est idiot en soit, cette bague ne devrait plus avoir l’importance que tu lui as prêté quand tu l’as acheté avec l’intention de demander la Brésilienne en mariage. Et pourtant, te voilà à guetter avidement tout indice qui te permettrait de savoir ce qu’elle en pensait au fond, comme si un tressaillement de sourcil t’indiquerait vraiment si t’avais fait le bon choix. Mais c’est plus que la bague au fond, t’as l’impression que c’est toi qui se trouve sous l’oeil avisé de ton ex, que c’est toi qu’elle refuserait si jamais l’alliance ne lui plaisait pas. C’est une peur idiote, mais c’est l’un des nombreux éléments qui ont joué dans ta décision de ne pas lui offrir à l’époque.
Autant dire que le soulagement qui t’envahit lorsque le jugement tombe est indescriptible. À la vague qui t’envahit, on pourrait penser que t’as échappé une mort certaines - c’était peut-être le cas. Elle aime la bague. Tu n’oses pas poussé la réflexion plus loin, prendre le penchant positif de la terreur qui t’envahissait quand t’imaginais le pire. « I’m glad you do. » Est tout ce que tu trouves à dire sur le coup. Au moins t’auras ça de bon dans ton palmarès : t’as choisi une bonne bague. T’étais peut-être une petite amie de merde, mais t’as du goût dans les bijoux - ou du moins, ton ex a d’assez bas standards pour que ça passe. Reste à voir ce que ça implique pour le reste, pour vous, maintenant. « I don’t think there’s an instruction manual for this kind of situations. » Pas pour une relation complexe comme la votre, pas considérant votre passif. Ton seul élément de réconfort, c’est le fait que tu n’es pas la seule qui a envie de faire la grande demande, aussi con que cela puisse paraitre à un observateur extérieur. La mention de la morue a tôt fait de t’achever et le rire qui quitte ta gorge est teinté de sanglots, des larmes qui s’échappent à un contrôle qui te manque. « You did ? » Ça ne te rend que plus amoureuse, c’est bien là le problème.

Parce qu’il reste toujours la question de la suite, de ce que tout ça implique vraiment. Il y a toujours l’éléphant dans la pièce, celui que vous continuez d’éviter consciemment ou non. Pour toi la réponse est évidente, un peu trop même. Tu veux être avec elle, tu l’aimes encore… T’as surement jamais arrêté de l’aimer. Ça revient toujours à ça, à cette même évidence peu importe à quel point elle peut te faire du mal, comme un disque coincé sur le même refrain depuis plus de cinq ans. Le dire n’aide pas, ça ne résout rien et ça n’empêche certainement pas l’espoir de s’inviter en toi quand Elena acquiesce, confirme que c’est ce qu’elle veut aussi. Tout ça alors que tu attends le retour du balancier, le mais qui plane sur ses mots. La douleur que tu as pris l’habitude de deviner, malgré toi. Est-ce que c’est une bonne idée ? Les gens sensés diraient non. Ton coeur te crie que oui. Il est aisé de savoir lequel des deux l’emporte pour toi, c’est le disque rayé encore.

Sauf que cette fois Elena retire le disque, vient ajouter des nouveautés à une discussion remixée à souhait entre vous. Tu relèves à peine le regard lorsqu’elle le fait, par peur de ce que tu pourrais y lire. Est-ce que t’es égoïste au point de redouter d’y voir un peu de bonheur ? Tu crains de répondre à ça, même en ton fort intérieur. Alors tu ne dis rien, pendant un long moment, tu fixes le sol avec une telle intensité qu’on pourrait croire que tu cherches à y faire un trou par la force de ton esprit. C’est ton seul échappatoire, la seule façon de digérer l’information. Tes mains se serrent contre le bas de ton haut, deviennent presque blanches par la pression que tu y mets. Tu ne saurais dire combien de temps s’écoule avant que tu te racles la gorge, que t’essaies finalement de parler.
Est-ce que c’est une bonne idée, Vic ?
Est-ce que tu peux vraiment répondre ? Elle est heureuse ou, du moins, elle est mieux que lorsque vous étiez ensemble. Qu’est-ce que t’es supposée faire avec cette information ? Il y a la bile qui te monte à la gorge, comme si tes pires craintes se réalisaient. Elle va mieux parce que t’as pas été dans le portrait - pas complètement - parce qu’il y avait eu quelqu’un d’autre pour l’aider. La question te brûle les lèvres, ce besoin malsain qu’elle te confirme que son meilleur état découle de cette autre file. T’oses pas poser la question, terrifiée par la réponse. Alors tu prends le chemin de la lâcheté et demandes autre chose. « You’re happier now ? » C’est ce qu’elle a dit après tout. « I don’t want to bring you down if you’re better off without me. » Avec elle surtout. Ta voix se fait toute petite, toute cassante alors tu cherches où aller avec ce que tu dis. Il y a ce que tu veux oui. Elena, être avec elle à jamais, l’épouser, les enfants, la vie à deux.
Mais il y a ce qu’elle veut, ce qu’elle mérite, ce que tu veux pour elle. Est-ce que tu peux vraiment être égoïste au point de lui demander de rester avec toi alors qu’il devient apparent qu’elle a une chance de s’en sortir ? T’en as envie, terriblement envie. Mais tu réalises que là où tu croyais avoir avancé, avoir atteint une conclusion respectable, tu t’es surtout trompée sur toute la ligne. T’es toujours au même endroit, incapable de la libérer d’un cycle vicieux, n’ayant aucune envie de toi t’en départir. Parce qu’être avec Elena, quitte à être malheureuse, a toujours été mieux qu’être sans elle. Sauf que si tu l’aimes, vraiment, ne devrais-tu pas chercher à la rendre heureuse elle ? La réalisation te fait plus mal que tu ne l’aurais cru « I’m scared that I’m the problem, that I can’t be good for you no matter how much I want to be. » Tu regardes l’écrin de la bague. Peut-être que t’aurais jamais du en parler, que t’aurais du la laisser dans le tiroir sans jamais y penser. Ça aurait été mieux ainsi.
T’as du mal avec les émotions qui t’envahissent, qui te secouent. Tu peines à retenir tes larmes, peine à regarder autre chose que le point que tu fixes encore au sol. T’as envie de disparaitre, de fuir. L’envie de partir te prend à la gorge, menace de tout balayer.
Parce que confrontée à la réalité qu’Elena puisse être mieux sans toi, la lâcheté semble être la seule option à tes yeux.

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Dim 11 Déc - 4:09
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
Il suffit de quelques secondes, quelques mots pour qu’elles aient l’impression de se retrouver à l’époque, au meilleur de leur relation entre deux chutes d’obus, là où elles imaginaient un futur commun parce que rien ne leur paraissait insurmontable ou trop compliqué. En rétrospective, impossible de savoir si c’était de la naïveté pure ou si elles ont simplement abandonné en chemin, trop fatiguées par la route déjà engloutie, trop adverses pour arriver à s’entendre sur comment continuer. La bague suffit à le leur rappeler ; c’est l’idée d’une suite qui a vite fait de venir les cliver à nouveau, écarter cette vision d’un futur possible où elles s’imaginent à deux puis trois puis cinq. Les regards se baissent et se referment, les mains se perdent en mouvements nerveux et Elena regrette d’emblée sa question ; à moins qu’elle ne regrette plutôt l’ajout qu’elle y a fait, parce que c’est sur lui que Victoria rebondit et qu’elle aurait dû le prévoir. « I didn't say that », proteste la Brésilienne, sourcils froncés et regard à nouveau fixé sur sa vis-à-vis ; elle n'entend dans les mots de Victoria qu'un abandon précoce et sans consultation et son cœur se met à pulser un peu plus vite, sous la colère cette fois. Ça la force cependant à examiner la question de plus près que ce qu'elle n'a fait jusque là. Est-elle plus heureuse sans Victoria, ou sans les pensées noires qui l’assaillaient continuellement à l’époque ? Peut-elle en toute bonne foi dissocier les deux, surtout ? La question la gêne. « So, what, are you giving up? » Elle se rabat alors sur la colère, sur l’attaque frontale, parce qu’elle ne sait faire que ça quand la remise en question devient trop intense. Le regard jusqu’alors dardé sur le front baissé de la jeune femme descend jusqu’aux mains qui tremblent et à la larme qui s’écrase contre le haut froissé. « Sorry, I didn't mean– forget that. » A-t-elle changé, surtout, vraiment changé, ou est-ce que les démons qui ressortaient quand elle était blessée n’avaient simplement plus autant l’occasion de s’exprimer depuis leur rupture ? Mise au pied du mur, Elena se rend compte qu’elle est toujours fidèle à elle-même : égoïste, mauvaise, prête à viser les points les plus douloureux chez son adversaire pour s’en sortir avec moins de balafres.

Elle entend d’une oreille distraite Victoria vider sa haine d’elle-même et elle se rend compte qu’elle est infoutue de quantifier la part qui lui est directement due, le nombre de fois où elle a visé dans ses faiblesses, à elle, pour s’en tirer sans trop de remise en question. Elle se demande à quel point elle est responsable de ce mal-être ; à quel point, surtout, Victoria se pense responsable de tout sans se rendre compte de ce que la petite brune lui a infligé en retour. Elle est prise d’un violent haut-le-coeur. Elle le refoule d’une main fraîche et moite sur son front, sourcils plissés, yeux fermés trop fort, rien que le temps de se stabiliser. Il s’écoule quelques minutes, peut-être même des heures avant qu’elle ne brise le silence, et c’est davantage pour empêcher Victoria de s’éloigner davantage que réellement parce qu’elle s’en sent prête. « Are you asking me if I'm happier now that I was a year ago when we were both ripping each other apart? Does it really surprise you that I am? » La voix est toujours empreinte de colère, mais dirigée contre elle-même, cette fois, à moins que ce ne soit contre elles deux, contre ce monstre qu’elles ont généré l’une chez l’autre et qu’elles ne savent plus contrôler. « And you should be, too. That’s the real problem, isn’t it? » Ca avait bien commencé, pourtant. Elles avaient repris lentement, l’air de rien, s’étaient relancées dans une relation qui taisait son statut pour voir ce qu’il en était et ces dernières semaines, elles avaient réussi à oublier le plus noir de leur histoire, à tel point qu’Elena retombe de haut maintenant qu’elle y est confrontées. Elles sont tellement habituées à se rendre malheureuses que la simple idée d’aller mieux relève du blasphème, de la trahison, de quelque chose qu’elles ne peuvent se promettre ni s’offrir, parce qu’elles s’en pensent incapables. Parce que Victoria se pense fondamentalement pourrie, cassée de parts en parts, et qu’Elena ne sait plus comment la détromper. « Still, I'd much rather be happy with you than on my own. Is that possible? »

La Brésilienne ne sait plus quoi dire sans s’aventurer trop loin et risquer de rouvrir d’autres plaies encore ; c’est le désespoir, qui la fait parler, la peur de la perdre et la frustration que Victoria ne puisse le concevoir tout à la fois. « I fucking hate- », commence-t-elle sans savoir où elle va, sans savoir comment finir, se frottant le nez pour ravaler la frustration. « Shit, Vic, I want a life with you but I don’t know if you even think it’s possible. » Elle dit toutes les mauvaises choses Elena, elle qui devrait la rassurer, lui demander pardon mais qui n’a jamais su le faire.

/ awards session

Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Lun 12 Déc - 10:58
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty

tw: self-hatred, idées noires

[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
C’est impressionnant à quel point vous parvenez à passer d’un extrême à l’autre. Comment un moment, vous êtes à votre meilleur, vous pensez à la vie dont vous avez rêvée, dont vous rêvez sans doute encore, pour ensuite tomber dans les pires abysses. Il est aisé de se laisser porter par la bague, par la promesse qu’elle représente, par l’écho que la peau de morue y fait. C’est facile parce que c’est tout ce dont tu as pu rêver, mais c’est peut-être que ça, qu’un rêve aujourd’hui inaccessible.
La suite en donne certainement l’impression alors que tout s’écroule autour de toi. Impossible d’arrêter la spirale qui te prend lorsque Elena avoue qu’elle va bien en ce moment ou du moins qu’elle est mieux. Tu y lis tes pires craintes et elles te happent à la manière d’un ouragan. Tu pourrais essayer d’y résister, mais est-ce que t’en es seulement capable ? On pourrait en douter vu la lâcheté dont tu fais preuves alors que tu évites le sujet le plus fâcheux, que tu demandes qu’une confirmation partielle de ce qui te terrifie. Les protestations de la Brésilienne ne suffisent pas à endiguer le mal et tu ne les écoutes que d’une oreille distraite. Le doute est là, prenant en otage ton coeur et n’ayant aucune intention de le libérer sans souffrance. La colère d’Elena, en revanche, vient un peu plus te secouer. « No that’s not… » Mais c’est un peu ça en fait non ? T’as beau la contredire, tu ne peux pas non plus affirmer qu’elle ait complètement tord, même lorsqu’elle recule, s’excuse pour les mots courroucés. Tu secoues la tête, sans relever le regard. T’oses pas la regarder, honteuse des larmes qui t’échappent pour s’écraser sur tes poings blancs de pression.

Tu ne saurais dire combien de temps s’écoule avant que ta vis-à-vis reprenne la parole après ta tirade. Tu ne cherches pas à le quantifier, trop perdue dans la spirale qui menace de t’avaler toute entière. Tu ne sais pas s’il y a une solution à la situation, au problème que toi tu représente. La seule issue qui t’apparait possible est celle de la fuite. Tu la considères sans oser sérieusement agir sur l’envie. À la place, t’écoutes Elena, tu t’efforces de lui donner ta pleine attention sans parvenir à relever le regard. Il reste toujours fixer sur ce même point, sur ce noeud de bois que tu commences à connaitre par coeur. « No… » Ça ne t’étonne pas qu’elle soit plus heureuse que quand vous vous détruisiez ensemble, ce n’est pas ça qui te terrifie. T’as peur qu’elle soit plus heureuse maintenant qu’elle l’était dans vos meilleurs moments. Tu n’oses pas le demander, n’en as pas le temps de toute façon. « You’re not being fair. » De te demander d’être heureuse quand la vie continue de te jeter les pires merdes. C’est toutefois un argument vain, parce que tu ne saurais dire si tu aurais pu être plus heureuse maintenant si Lawrence n’était pas mort. C’est facile de te réfugier derrière la tragédie pour éviter de te poser les vraies questions, de te demander si t’as assez cheminer dans la dernière année pour t’imaginer être heureuse.
C’est aussi plus facile de retenir des mots d’Elena qu’une conclusion trafiquée : que t’es le problème. La spirale continue de faire le travail, continue de t’écraser un peu plus, de te ramener à l’idée que ton ex serait mieux sans toi. Tes parents auraient sans aucun doute été plus heureux si t’étais morte à la place de Lawrence, alors pourquoi est-ce que celle que tu aimes penserait autrement ?

Heureusement, pendant un bref instant, il y a une pointe d’espoir qui s’invite en toi. L’affirmation que, malgré tout, elle préfèrerait être avec toi si vous pouviez être heureuse. Cette fois ça parvient à te faire décrocher du sol, à relever tes yeux mouillés dans sa direction. Ça n’arrête pas les larmes ou la tempête d’émotions, mais ça y mets une brève pause. Très, trop temporaire alors qu’Elena reprend. Tu te demandes pendant un instant si elle est consciente du poignard qu’elle t’enfonce dans le coeur, d’un coup sec, par sa question. L’espoir est chassé du même coup et ton regard retourne au noeud dans le bois comme unique réconfort. « Well I’m sorry. » Difficile de savoir quelle émotion vient teinter tes mots, tes excuses, si c’est un semblant de colère ou un désespoir flagrant. Peut-être les deux, surement. Parce que la question te fait mal, parce que ça remet à nouveau la faute sur toi, quelque chose que tu fais déjà très bien toute seule. Et pourtant la vérité, c’est que oui tu peux imaginer une vie avec Elena, c’est bien tout ce que tu veux. Mais - parce qu’il y a toujours un mais - tu te demandes si c’est ce qu’elle mérite, si c’est ce qui la rendrait la plus heureuse. Et c’est injuste de ta part de décider pour elle, tu le sais ça aussi. « I want to be with you, more than anything. » C’est un aveu tremblant, comme si c’était un secret honteux que tu ne devrais pas révéler. « But I want you to be happy and I’m scared that I only bring you pain. I mean I fucked up so many times when we were together and even now… » Tu t’interromps, secouée par des sanglots qui prennent le dessus. Tu serres les mains un peu plus, ignorant la douleur que ça te cause. Tu regrettes un peu plus l’absence de Captain Ronron, t’as cruellement besoin de réconfort sans savoir sur quoi te rattacher. Elena est naturellement celle vers qui tu gravites dans ces moments de détresses, mais t’es toujours prise de cours lorsqu’elle devient inaccessible, lorsque c’est votre relation qui remet tout en question.
T’es perdue, un peu plus encore, un peu trop surtout.  

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Lun 12 Déc - 15:00
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
Un étau étreint son coeur alors que Victoria remet tout en question, pour la énième fois dans leur couple mais la dernière fois remonte à si longtemps qu’elle avait oublié combien ça pouvait faire mal. Elle accuse le coup, rétorque avec ses propres attaques, saute sur les conclusions les plus injustes et mauvaises parce qu’elle est trop fatiguée pour se raisonner, encore plus pour les raisonner toutes les deux. Elena se sent seule, de son côté de la pièce, à vouloir se battre en vain et à ne trouver aucun écho à ses croyances. Si elle examinait deux secondes la situation, elle comprendrait d’où viennent les doutes, mais elle est trop absorbée pour prendre un pas de recul. Les derniers mots de Victoria la frappent en plein visage, la forcent à prendre ce recul - c’est vrai, qu’elle est injuste ; autant lui demander l’impossible en lui demandant pourquoi elle n’est pas plus heureuse. Le deuil de la jeune femme lui saute au visage comme un point qu’elle avait déjà exclu de l’équation tant elle est absorbée par sa propre douleur et par la complexité de leur situation. Elle se mord la lèvre et pince l’intérieur de sa joue pour se taire, mais aucune excuse ne sort, cette fois.

Ca non plus, elle ne sait plus faire ; elle se demande si elle a su le faire un jour, ou si elle a simplement débité ce qu’on attendait d’elle pour qu’on lui foute la paix, sans se préoccuper de sincérité outre mesure. Alors c’est Victoria, qui s’excuse, tandis qu’elle se contente de regarder le sol, mâchoire serrée, expression neutre, trop vidée d’énergie pour trouver quoi faire d’autre. Même s’énerver, elle n’en est plus capable. L’amour tout renouvelé qu’elle espérait retrouver n’est pas là, la rage contenue contre le reste du monde et contre elle-même est infoutue de s’exprimer - elle est vide, comme un canevas blanc sous la main d’un peintre en bout de course, coeur dans la gorge qui refuse de sortir ou de se calmer. Elle laisse son ancienne compagne reprendre la main sur la conversation, la laisse revenir sur l’évidence qu’elle veut imposer comme telle et la suivre avec un mais, parce qu’il y en a toujours un, parce que ça ne peut jamais être simple, même sans Samuel, même avec l’envie de se redonner une chance. L’univers leur fout toujours un mais en travers de toutes leurs entreprises quelles qu’elles soient - à moins que ce ne soit elles, à chaque fois, avec une persistance à l’auto-destruction nauséabonde.

Elle prend son visage entre ses mains et pleure silencieusement dedans, incapable de trouver quoi dire de plus, trop fatiguée pour le faire. Elle croyait presque venir ici pour une étreinte sans complications, pour des excuses et une envie partagée de repartir de zéro pour se rapiécer, se redonner une chance. Un sanglot trop fort lui échappe, au bout d’une bonne minute ; ça la force à se reprendre en main, à relever le nez et à baisser ses mains pour s’essuyer les yeux négligemment. Elle qui s’était faite belle, rien que pour Victoria, rien que pour ce soir… « You're not the problem. You're someone who got hurt too much to let your guard down. » Elle ne sait pas si elle le dit à la jeune femme, ou si elle se le dit à elle. Elle n’est pas sûre de le mériter, quand la douleur qu’elle a causé n’était qu’un retour de feu pour se protéger de la plus égocentrée des manières. « And a lot of that is on me. Don’t tell me otherwise, because I know it is. » Les sourcils restent effrontément plissés, le regard refuse de retrouver le sien. Sa manche passe sur ses yeux, à nouveau, rougit un peu plus ses yeux irrités de trop pleurer. « But it's not about being fundamentally good or better than we were, it's about wanting to try at least, Vic. I need you to see that. » Et là, elle a l’impression que c’est un combat perdu d’avance pour lequel elle est la seule à se battre, que la jeune femme a déjà abandonné et qu’elle la prie de prendre la décision de les achever pour elles deux, parce qu’elle-même en est incapable. Ses doigts reviennent trouver ses yeux, les frottent dans un geste aussi réflexif que fatigué. « I think I should go », finit-elle par lâcher en retenant un nouveau sanglot de sa voix étouffée. Elle n’a plus envie de se battre, elle non plus, pour ce soir.

/ awards session

Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Lun 12 Déc - 17:23
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty

tw: self-hatred, idées noires, mention de violences conjugales

[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
Dans le moment présent, alors que vous êtes toutes les deux à pleurer, séparées par une distance plus psychologique que physique, on pourrait se demander si votre relation n’est pas simplement irrécupérable. Si ce n’est pas juste une cause perdue d’avance, s’il ne serait pas mieux d’abandonner. Toi t’as certainement l’air de le faire en te laissant aller à une dose supplémentaire de haine contre ta propre personne. C’est peut-être toutes les conversations avec Alisha qui te rattrapent enfin et te donnent une once de bon sens qui vous épargnerait plus de mal. Ce serait admirable si c’était le cas, mais non, t’en es loin. Ce n’est pas pour les bonnes raisons que t’essaies de libérer Elena, surtout pas alors que tu continues à lui faire plus de mal qu’autre chose.
Dans une tentative de te rattraper sur quelque chose, d’arrêter la dérive dans laquelle t’es emportée, tu te surprends à te dire que ce n’était pas si complexe avec Samuel. Lui il se contentait de prendre, toujours plus prendre sans même te laisser une chance de souffler. C’était pas sain, c’était pas bien, mais c’était simple. T’étais pas heureuse avec lui, pas comme t’as pu l’être avec Elena, mais t’étais pas non plus aussi triste que tu peux l’être quand il est question d’elle. Il t’as toujours fait du mal, il venait jouer sur toutes tes cordes sensibles, confirmant des vérités que tu croyais connaitre au plus profond de ta personne, mais il ne détenait pas ton coeur de la même manière. T’étais avec lui à l’époque parce que tu ne méritais pas mieux, voilà ce que tu t’es toujours dit, voilà ce que tu te surprends encore à penser aujourd’hui. Tu n’oses pourtant pas le dire de vive voix, pas même lorsque tu t’identifies comme le problème dans ta relation avec Elena. C’est une chose de penser que votre relation à vous a été gâchée par ta faute, c’en est une autre d’admettre que tout ce que tu crois mériter, c’est un type violent qui t’a jamais rendue heureuse.

Mais ça te force à secouer la tête en opposition à l’affirmation de la Brésilienne, celle qui t’excuse indirectement - à moins qu’elle se parle à elle-même. Tu voudrais la croire, ne demande que ça au fond, mais t’y arrives pas. Tu te tiens trop responsable pour ça. En revanche, quand il est question de la défendre elle, tu te montres présentes. « That’s not true. » Bien sur que c’est vrai, bien sur qu’Elena t’a blessée au fil des années, mais là où t’es toujours partante pour te blâmer, t’as toujours été incapable de lui faire des reproches. Il n’y a que lors de rares moments de colères que t’as su le faire, lorsque les mots dépassent ta pensée ou dévoilent ce que tu devrais croire, et aujourd’hui n’est pas un moment comme ça. T’es triste, t’as mal, t’as envie de disparaitre, mais t’es pas en colère. C’est le désespoir qui prime, le désespoir qui te noie toujours un peu plus. Ça éteint même les lueurs d’espoirs que tu devrais entendre dans tout ce qu’Elena a pu te dire. Essayer, t’es capable de ça, t’es capable d’essayer pour elle, mais t’es trop terrifiée pour ça.

Heureusement - ou pas - elle arrive à briser au travers de ça, peut-être sans le vouloir. Tu l’entends parler de partir et ça te sert d’électrochoc. Tu sais que tu devais la laisser partir, que tu devrais enfin la libérer, mais sans surprise, t’en es complètement incapable. « Don’t go. » Ta voix est toute cassée encore, rauque en raison des sanglots qui continuent de te secouer presque silencieusement. C’est une tentative pitoyable de la retenir, t’en es bien consciente. Mais pour une fois, tu fais plus que ça. Tu te relèves de ton siège pour attraper sa main. « Please. » Toujours aussi pathétique, mais au moins cette fois, le désespoir qui teinte ta voix sert à quelque chose. Il montre que malgré toute la haine que tu portes envers toi-même, malgré toute la certitude que t’as qu’elle mérite mieux que toi…
T’es pas prête à la laisser partir.
Un observateur impartial dirait que c’est peut-être pour les mauvaises raisons, que c’est peut-être la peur d’être seule qui te motive. Ce n’est pas le cas. C’est sans doute une part de la réaction, peut-être l’élément déclencheur, mais ce n’est pas tout. « Please, just give me moment. » Que tu plaides, toujours de cette petite voix brisée. T’as besoin de temps pour te reprendre pour essayer de passer outre les sanglots qui te dominent toujours autant. Tu prends finalement une première gorgée de bière, une expérience déplaisante alors qu’elle commence déjà à tiédir, mais ça te recentre, ça te permet au moins de souffler. Est-ce que ce serait suffisant ? Probablement pas, mais pour ce qui est peut-être la première fois de cette conversation, tu t’efforces d’essayer pour elle, pour vous.
Tu te pardonnerais jamais de la laisser partir sans ça, de tout gâcher encore une fois.
Alors tu te reprends, difficilement. « You know when I bought the ring, I was scared that you wouldn’t say yes or that you would realize that you deserve someone better than me. » Peut-être pas le meilleur départ alors que le spectre de l’autoflagellation montre le bout de son nez, encore, mais tu poursuis, sans t’arrêter. « But I still bought it, if only to show you how much I love you. » Et c’est une réalité qui perdure encore aujourd’hui, c’est peut-être ça le problème. T’attrapes la boite d’un geste distrait, la ramène entre vous deux alors que tu t’accroupis près d’Elena - pas un genou à terre mais qu’importe. « I still love you. » Tu te demandes si ça vaut quelque chose à présent, si Elena acceptera de passer outre le malêtre que tu lui as un peu trop montré. « But I’m a mess right now and I’m scared Elena, for a million reasons. » Tu lui as déjà dit, mais t’estimes qu’il est important de détailler la chose, de réellement exposer ce qui te terrifie, ne serait-ce que pour qu’elle le sache. « I’m terrified of not being enough for you. » C’est finalement une explication sommaire que tu lâches, parce que ça résume assez bien les choses. Ça revient à tes parents qui t’ont toujours fait comprendre que tu ne serais jamais rien en comparaison de ton frère. Ça adresse indirectement l’éléphant dans la salle, le fait qu’Elena pourrait très bien trouver - ou a peut-être trouvé - son bonheur ailleurs. « I’m trying to do better, to be better even if I’m really bad at showing it. I can promise you that I’ll keep trying but I need you to tell me that I can be enough for you if I do even if I’m not perfect. » T’as pas l’habitude de faire des demandes, encore moins de marchander de cette façon. T’es prête à beaucoup pour elle, surtout face à l’éventualité de la perdre pour de bon, mais le fait est que t’as besoin d’être rassurée, par elle plutôt qu’elle appuie encore où ça fait mal.
T’essaies vraiment de te rattraper, de faire les efforts qu’elle mérite, mais ça vient avec un inconvénient évident : tu tiens la boite comme une promesse qu’elle peut accepter ou non. Mais surtout, tu te forces à passer outre tes craintes pour lui offrir ton coeur à nouveau. T’es pas certaine que tu seras capable de te relever si elle devait le briser cette fois.

/ awards session
(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Lun 12 Déc - 19:32
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
C'est la première fois, songe-t-elle, qu'elle considère le fait d'abandonner ; qu'elle le pense même vraiment, poussée à bout par la fatigue et sa propre impuissance. Elle n'a pas une fibre bienveillante en elle, qu'elle se fustige – sinon, peut-être aurait-elle essayé de lui remonter le moral, de l'écouter, de la rassurer. Mais elle s'en sent foutrement incapable, elle qui a épuisé toute son énergie à y croire et à s'ouvrir à elle sans savoir si elle en ressortirait vivante ; elle l'a attendue deux semaines avec des étoiles dans les yeux pour trop déchanter et elle n'a plus le courage de rien. Elle se déteste de la laisser ainsi, mais elle se lève. Elle ignore si c'est sincère ou si elle veut simplement la faire réagir, mais Victoria se lève, attrape sa main et lui demande une minute de clémence. Même sur ça, Elena n'est pas foutue de dire oui, ou non, ou de statuer d'une quelconque manière. Elle est vide de toute humeur, prête à tourner les talons, infoutue de savoir si elle reste parce que ses pieds ne lui répondent plus ou si c'est par un infime espoir en lequel elle ne croit plus trop. Elle finit par hocher la tête, consentant à rester, à attendre, quoi qui se cache derrière ; elle non plus, n'est pas prête à tourner le dos, elle craint trop de ce qui se cache derrière un tel départ, qui ressemblerait trop à un adieu définitif. Alors elle reprend sa bière par mimétisme et la vide en deux traites, comme pour remplir le silence. Et elle attend.

Victoria mentionne à nouveau la bague et c'est un flashback d'une multitude de sensations qui s'invite en elle, la tempête après le calme, sans qu'elle n'en comprenne la nature ou si elle sera destructrice pour elle ou non. Elena lui laisse complètement la main, consent à se taire et à la laisser parler plutôt que de la presser pour des réponses dans lesquelles elle-même se hâte ; le cœur se serre à l'aveu mais elle empêche les sanglots de reprendre, les larmes se remettant à couler contre son gré quand Victoria s'agenouille avec la boîte entre elles. Elle est toujours pas fichue de la regarder, a trop peur d'éclater en mille morceaux qu'elle ne sait jamais comment remettre droits. Mais Victoria a peur : ça, elle peut le comprendre, elle peut l'entendre sans craindre de s'épancher jusqu'à sa propre perte, elle peut la regarder dans les yeux avec la certitude qu'elle lui suffit et lui renvoyer la question en retour, parce que sous la fausse confiance qu'elle renvoie, Elena n'est jamais sûre de rien. Elle peut acquiescer à sa demande avant même d'en connaître tous les tenants, parce qu'elle n'en a pas besoin, au fond : il a toujours été question de la même chose, des mêmes tares, des mêmes défauts qui les affligent. « Are you asking me to marry you? Because I will say yes. » C'est la première chose qu'elle trouve à répondre, les yeux rougis par les larmes, soulignés de petites veines rouges d'avoir trop frotté. Elle se sent conne, là, debout, alors elle se laisse tomber sur les fesses, réprime une grimace de douleur et replie ses jambes pour être face à son ex, la regarder vraiment, peut-être pour la première fois ce soir. À elle de prendre sa main libre et de la caresser, longuement, seul geste intime qu'elle s'autorise à son égard, sans quoi elle sait qu'elle sera trop prompte à basculer. Il lui faut du temps, pour retrouver les mots, tellement que la bière oubliée doit être dépourvue de toutes bulles. « You're enough », qu'elle souffle avec un air légèrement contrit, trop appuyé, comme déçue d'elle-même d'avoir laissé entendre l'inverse. « You've always been, Vic. And I'm sorry if I didn't show you enough that you're still doubting it. » Elle a été une piètre petite amie, Elena, toujours plus focalisée sur elle que sur l'autre, sur sa douleur que sur la sienne, qu'importe combien elles se ressemblent au fond, combien elles sont jumelles. « Even at our worst, there's not one time I thought you weren't enough. » Parce que, au fond, Victoria a toujours été une évidence qu'elle n'a jamais remis en question avant la rupture ; pas plus qu'elle ne s'est demandée si elle-même était suffisante. Elle n'avait jamais pris le temps de mettre les mots sur le mal-être.

Elle ne dit rien de plus, se contente de caresser sa main et d'observer la bague d'un œil curieux, encore incapable de dire si elle vient d'être demandée en mariage ou si le geste maladroit n'était qu'une tentative de créer un pont là où elles ont brûlé tous les précédents. « Okay, maybe it's a bit too soon to get married », finit-elle par lâcher, une question dans la voix – nul doute qu'elle dirait absolument oui, le cas inverse – « But maybe we could start with a date like we talked about. Relearn all about each other. Do things right this time. Start a proper relationship that we don't have to hide. » C'est en essence ce qu'elle voulait lui proposer au début de la soirée, ce qu'elle avait déjà évoqué par messages ; ce qu'il lui a manque le courage de réaffirmer plus tôt. Elle se penche un peu, à peine, laisse la possibilité à Victoria de venir coller son front au sien si l'envie lui prend. « Or we can take things slow, until you get better. And I promise I'm not going anywhere in the meantime. It's up to you. » Parce que peut-être que la jeune femme a besoin de se focaliser sur elle avant de se focaliser sur un couple, sans avoir peur qu'Elena ne parte. Là dessus, aucun risque. « One step at a time, the thing we've always been so good at. »

/ awards session
(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Lun 12 Déc - 20:46
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
Sur le coup, tu ne réalises même pas comment ton geste pourrait être interprété alors que tu te ramènes avec la bague. T’es trop mue par l’urgence du moment, par le besoin de tout dire à Elena de peur de la perdre. C’est quelque chose que t’aurais du faire avant, sans qu’elle ait besoin de te mettre au pied du mur. Ce serait quelque chose à travailler dans le futur, mais sur le coup, il y a plus important. Il y a la vérité, ce que tu ressens, même les peurs que t’as tendance à écraser, à cacher comme si les avouer ne les rendrait que trop réelle. T’as toujours été plus vulnérable face à Elena, plus honnête vis-à-vis de ce que tu ressens, mais même avec elle, t’as toujours eu du mal à l’être pleinement. Il y a toujours des choses que tu n’as pas su lui dire, ce que tu te forces à faire aujourd’hui. Ce n’est pas tout, mais c’est un début. C’est certainement un pas dans la bonne direction, un des rares que tu as pu faire quand ça la concerne.
Et finalement, Elena répond et tu peux souffler. Elle ne te rejette pas, ne vient pas refuser tes piètres tentatives de réparer ce que tu pourrais avoir casser. Elle veut de toi, encore, mieux, elle accepterait de t’épouser si c’est ce que tu lui demandais.

Tu comprends aussi la méprise après coup. Ton regard passe vers la boite que tu tiens toujours, celle que tu n’oses plus ranger à présent. Tu souris doucement malgré les larmes qui continuent de s’écouler. « I mean, I would prefer to do a real proposal for that. » Mais ce n’est pas un non, ce n’est pas un retrait de la demande tacite que t’as fait sans vraiment le réaliser. Parce qu’en dépit des circonstances un peu pourries, il n’y a pas de doute quant au fait que tu voudrais l’épouser, n’importe quand. Tu voudrais juste faire les choses autrement, réellement faire la demande avec toute l’attention qu’elle mérite, pas alors que vous avez toutes les yeux rougies par des larmes qui auraient peut-être pu (ou du) être évitées. Tu voudrais regretter la situation, mais alors que la Brésilienne se met à ta hauteur et que sa main trouve la tienne, tu ne trouves pas la foi de le faire. C’était peut-être bancal, horrible comme façon de procéder, mais vous semblez arriver à un accord, à la bonne conclusion.
Surtout, Elena parvient à chasser complètement tes doutes. Elle dit les bons mots, vient mettre du même coup un baume sur ton coeur meurtri. Peut-être que les choses auraient été plus simples si tu avais sur lui demander ce réconfort avant, mais qu’importe. Il se glisse dans le moment sans prévenir. C’est suffisant pour que tu ne cherches pas à t’attarder à ses excuses, qu’il n’y a qu’une vague pointe de doute qui reste. « Really ? » T’as du mal à y croire, mais pour une fois tu taies la voix traitre qui te taraude l’esprit. Tu relèves les yeux pour croiser son regard et tu souris à nouveau. C’est tout fragile, comme si l’équilibre menaçait toujours de se briser, mais pour une fois, tu décides de lui faire confiance, réellement confiance. Tu chasses les doutes, chasses la traitre pensée qui se dirige vers la tierce personne - celle que tu ne peux pas oublier. « Okay. Yeah. I’m enough. » Tu te le répètes comme pour que ça rentre, pour que tu finisses d’accepter l’affirmation d’Elena. Ça te prendrait du temps, mais t’essaies.

Le silence s’invite à nouveau entre vous, mais il ne te parait pas si lourd. Tu prends le temps de te calmer, de respirer un bon coup. Ce n’est pas simple, mais sa main qui caresse la tienne aide en ce sens. Ça te permet aussi d’être un peu plus sereine - de façon très vague - lorsque la jeune femme reprend la parole. Trop tôt pour se marier ? Sans doute, mais l’idée te reste pourtant en tête. C’est, après tout, ce que t’as toujours voulu, dès l’instant où t’as rencontrée Elena. T’écoutes tout de même la suite, le plein de bon sens dont elle fait preuve, avec une attention évidente. Une attention qui ne cesse pas lorsque tu viens coller ton front contre le sien, avide de tout contact. T’as besoin du réconfort, surtout lorsqu’elle te laisse le choix de la suite, un choix que tu ne te crois pas apte à faire. C’est plus simple de te permettre une vague plaisanterie. « It’s our greatest strength after all. » Ça te donne un moment de pose, un moment pour réfléchir.
Tu serres sa main doucement, sans bouger autrement, avant de reprendre la parole « I’d like that, take you on dates and everything. » Peut-être que t’aurais besoin de te concentrer sur toi avant, plutôt que sur vous. Dieu sait que t’as du travail à faire en ce sens, mais il y a une difficulté de taille à l’idée de te focaliser sur toi. « I know I need to work on myself, but I’d rather do that with you next to me. » T’aurais assurément besoin de réconfort, d’un phare vers qui te tourner. Pendant longtemps ça a été Lawrence, malgré les distances, maintenant que ce n’est plus une option… eh bien tu serais perdue sans Elena. C’est une triste réalité que tu n’as aucune envie de changer. Tu te redresses un peu après ça et sors la bague de l’écrin pour la tendre vers la Brésilienne. « I still want to to have the ring. It was always yours anyways. » Même cachée dans le tréfonds d’un tiroir. « Not as proposal, but as a promise to keep trying. We’ll have the codfish when I propose for real. » Ou plus réalistiquement, tu te casserais la tête à nouveau pour trouver une meilleure bague. La promesses actuelle importe plus à tes yeux pour le moment. Un engagement de faire mieux à deux, pour toi comme pour elle. C’est une promesse que tu compte tenir, une véritable marque de confiance que t’essaies de rebâtir entre vous.

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Mar 13 Déc - 3:55
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
Elle se brise le coeur à elle-même en entendant Victoria, en se rappelant de toutes les fois où elle aurait pu lui dire ou lui prouver de n’importe quelle manière qu’elle était suffisante, qu’elle était même au-delà de toutes ses espérances ou envies, quelles qu’elles soient, et qu’elle ne l’a pas fait. Par lâcheté, par mesquinerie pure, par égoïsme ou par oubli ; Elena prend conscience, devant cette femme qui pleure, de tous ses manquements, de tout ce qu’elle avait promis de faire sans jamais s’y engager durablement, de combien elle a dû frapper sa confiance en elle en plein coeur sans le vouloir, mais sans jamais s’en excuser non plus. C’est cette même femme qui, au lieu de la foutre dehors, l’a acceptée dans son lit le premier soir de son retour, celle qui avait acheté une bague pour elle, la même qui la supplie de rester le temps qu’elle arrive à mettre en ordre ses pensées alors qu’Elena vient de menacer de partir. Elle la regarde, cette femme assise par terre, écrin de bague entre ses mains aux jointures blanchies, et elle est prise d’une bouffée d’amour tout aussi puissante que l’élan de culpabilité qui la suit. Elles se sont détruites, encore et encore, et Victoria la supplie malgré tout de rester à ses côtés.

Que peut-elle faire, sinon lui dire tout ce qu’elle a manqué de lui rappeler pendant leur relation ? Prendre sa main pour l’apaiser, ne serait-ce qu’un peu, tout en songeant combien c’était injuste de sa part, de la forcer à choisir alors que Victoria aurait certainement dû être celle qui foutait l’autre à la porte ? « I swear on all gods », qu’elle répond alors que la jeune femme face à elle répète l’affirmation sans trop y croire encore, lui offre un sourire timide et craintif qui lui rappelle que Victoria n’a jamais été aussi forte, aussi stable qu’elle ; qu’elles n’étaient jamais parties d’un pied d’égalité, que l’une avait toujours été plus aimée, plus soutenue, plus libre d’être égoïste que l’autre. Elena a du mal à la regarder dans les yeux, mais elle se force à lui rendre son sourire ; le moment n’est pas à la culpabilité ou à la détestation. Victoria a besoin d’elle et de ses réassurances bancales, et si elle n’a pas pu les lui donner à l’époque, c’est maintenant qu’il faut se rattraper. Sa main continue de caresser la sienne comme pour donner davantage de poids à ses propos, enchaîne sur l’idée d’une relation à réinventer, et Elena n’a aucune foutue idée de si ça tient debout, mais qu’importe : elle veut essayer. Et si elles sont toutes les deux encore là, c’est parce qu’elles ont au moins l’infime espoir de faire en sorte que ça fonctionne.

« We’ll work on all of that together, then. » Comme elles l’ont toujours fait, songe-t-elle sans oser le dire. « We’re a unit no matter what. » Même si ça ne marche pas, qu’elles n’arrivent pas à donner sens à cet embryon d’amour dans lequel elles se lancent à pas hésitants. Elles ont trop marqué la vie de l’autre pour imaginer même en partir, quoi qu’il en ressorte. « Dates and everything sound good », se moque-t-elle, à peine, de sa voix la plus douce, sourire en coin. Leurs front se quittent et elle récupère un peu machinalement la bague qui lui est tendue, éprouvant la matière et la forme du bout des doigts, distraitement. « Tell you what », finit-elle par répondre, passant la bague sur l’annulaire opposé, « I’ll wear it on my right hand and you’ll switch it to the left whenever you’re ready. » Elena a la décence de ne pas dire when we’re ready, parce qu’elle serait totalement foutue de dire oui et de conduire jusqu’au premier office de mairie pour y attendre jusqu’au matin. « And uh, take the actual codfish that I’ve already bought as a promise from me as well. » Elle ne décolle pas le regard de la bague à sa main droite, pourtant, bizarrement peu habituée à avoir un quelconque bijou sur les mains ou les avant-bras ; encore moins un d’une telle taille et signifiance. « I’ll take care of you this time », souffle-t-elle enfin, regard toujours rivé sur son doigt, puis sur leurs mains entrelacées.

Elle n’a pas le temps de dire plus, parce que les colocataires de Victoria ont la fâcheuse habitude de rentrer au pire des moments ; la flopée de jeunes adultes a tôt fait d’envahir la pièce principale, l’une des colocs réprimant un petit cri en les trouvant assises par terre. Victoria et Mathilda, soudain rayonnante, sautant sur ses pieds pour aider son amante à en faire autant. « Dang, good to see you pals! » Elle se demande encore comment les colocataires croient dur comme fer à son accent, qui ressemble davantage à tante Barb la lesbienne refoulée qu’à une jeune alabamienne. « We were just talkin’ bout Vic’s trip to what’s-the-place. I’m lettin’ y’all settle down and stuff, can’t stay tonight, catchin’ a plane in the mornin’. » L’un d’eux chope une bière délaissée d’un air suspicieux, imaginant bien que la vraie Mathilda n’aurait pas peur de se lever à 3h du matin si ça voulait dire quelques heures dans le lit de leur colocataire ; la concernée ne se laisse pas démonter, pourtant, attrape son sac sans lâcher la main de Victoria et en extirpe le sachet de poisson : « I brought y’all codfish. Good for ye health, y’all are too skinny round this place! » Elle se déteste. « Ooookay, gotta jump. » Et elle de se soulever sur la pointe des pieds pour embrasser la joue de Victoria, chastement, de façon à peine appuyée, « you free on uh, Thursday? For a date? » Ca se veut murmure entre elles deux, avec une caresse supplémentaire sur sa paume. Elle lui glisse un I love you du bout des lèvres, moins que parfaite dans son rôle, plus déconcentrée que jamais ; davantage encore avec leurs yeux rougis et la configuration de leur installation au sol qui n’a plus de sens. Qu’importe, du moment que Victoria l’entend. Le reste est annexe, elles le règleront plus tard.

/ awards session

Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Mar 13 Déc - 17:46
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
Elena confirme à nouveau les paroles rassurantes et tout va tout de suite mieux. Ce n’est pas parfait, ça ne chasse pas magiquement tous tes tracas ou la haine viscérale que t’as contre ta propre personne, mais ça te soulage quand même. Le baume sur ton coeur devient plus imperméable et tu te dis que ce serait bon pour ce soir, que c’est suffisant pour le moment. T’aurais surement besoin d’être rassurée encore davantage lorsque tes démons reprendraient le dessus, mais l’idée d’être assez pour celle que tu aimes chasse ceux qui t’assaillaient quelques instants plus tôt. Tant pis pour les regrets, pour le besoin presque viscéral de lui faire comprendre qu’elle mérite plus que toi, le venin n’a plus sa place dans le moment entre vous deux. Parce que vous décidez d’être ensemble, de commencer doucement en parallèle du travail que tu aurais à faire sur toi-même. Elena promet que vous travaillerez ensemble là-dessus, que vous êtes ensemble peu importe ce qui se passe et ça suffit à taire le reste. « Okay. Thank you. » On pourrait se demander pourquoi tu la remercies de cette façon après le moment éprouvant, mais c’est plus fort que toi. T’as eu si peur qu’elle se détourne, terrorisée à l’idée qu’elle réalise les cruelles vérités que tu as bâties au fil des années. Maintenant ça retombe et t’arrives même à rire doucement devant la petite moquerie d’Elena. Tu ne sais pas ce que ça impliquera pour vous cette notion de rencard, mais t’as étrangement hâte de le découvrir.

Et peut-être que c’est trop tout de suite de vous faire des promesses, de lui laisser la bague, mais tu réalises que t’as aucune envie de la laisser repartir sans le bijou. T’aurais du lui donner dès que tu l’as acheté, sans te poser mille et une questions, sans craindre le résultat. Au moins elle aurait su dès ce moment là à quel point tu l’aimais, à quel point tu voulais d’une vie avec elle sans qu’aucun doute ne puisse être permis. T’espères qu’elle le sait à présent alors que tu lui fais la promesse de continuer d’essayer, qu’elle accepte cette même promesse. « Don’t say that, I already want to switch it. » Tu dis la chose légèrement, comme si prendre un ton moins sérieux supprimerait la vérité dans tes propos. « But I’ll do that then. It’s perfect. » Le poisson aussi rentre dans la perfection. Il n’importe pas autant que les mots d’Elena de toute façon, que l’idée que, cette fois peut-être, vous avez une réelle chance d’être heureuses ensemble. Tu ferais tout pour ça en tout cas. « I’ll do… » Tu t’apprêtes à lui dire que tu prendrais soin d’elle aussi. Ce n’est pas étonnant de ta part, mais tu tiens à lui dire quand même.

Sauf que tu te fais interrompre par la porte qui s’ouvre et la soudaine arrivée de tes colocataires. Tu ne réalises pas ce qui se passe sur le coup, un peu trop choquée par l’interruption pour réagir. C’est finalement Elena qui te tire de ton hésitation en t’aidant à te relever. Tu ne bouges pas davantage, gardes ta main dans la sienne et la laisse reprendre son numéro de jeune alabamienne qui ne devrait tromper personne. Tes colocs n’y voient pourtant que du feu et tu te demandes pourquoi sans oser le faire à voix haute de peur de rompre la magie de Mathilda. Tu laisses la Brésilienne jouer le jeu en forçant un sourire sur ton visage et en hochant distraitement la tête. « Bâton-Rouge. » Comme si Elena n’était pas celle qui t’avait conseillé le coin, comme si elle ne le savait pas parfaitement bien. Tu vois que tes colocs ne sont pas convaincus par les raisons évoquées pour justifier un départ si précipité, mais t’espères qu’ils n’insisteront pas. Une forte possibilité surtout lorsqu’elle sort le poisson en prétextant que ce serait bon pour votre santé. Cette fois, c’est trop et tu ne peux que pouffer de rire.
C’est mieux de te concentrer sur la stupidité de la chose alors que t’attrapes le sachet de poisson plutôt que te laisser prendre par l’envie de l’embrasser. Ses lèvres sur ta joue doivent suffire, vous avez dit doucement. « Yes I’m free, I’ll text you. » Comme si tu n’aurais pas tout bousculer ton horaire pour pouvoir la voir, certaines choses ne changent pas. Tu lui adresses un fin sourire, doublé d’un I love you silencieux qui ne se veut que pour elle même si tes colocs ne semblent pas impressionnés par la manoeuvre. « You can’t leave like that, we just got here ! » T’arques un sourcil, surprise de voir qu’ils veulent retenir Mathilda. « Yeah, you’ll miss movie night ! » Tu comprends encore moins, manque de leur demander de quoi ils peuvent bien parler avant que celui qui a récupéré la bière te lance un regard noir. « We’ll even let you choose. » Et là tu comprends : ils essaient de faire les wingmans. Mal, mais tu supposes que c’est bien l’intention derrière la soudaine insistance. Et tu comprends qu’ils attendent aussi que tu mettes du tien dans l’histoire. « You don’t have to stay if you want to be well rested for your plane. » Ou juste si elle veut prendre un peu de temps pour elle après une soirée émotive. Mais encore une fois on t’adresse un regard noir. « But I have to say that they never let me choose the movie. » Ce qui ne surprend absolument personne. T’as jamais été du genre à imposer tes goûts de toute façon. Tu ne le fais même pas maintenant alors que tu te retiens de lui demander de rester cette fois, de vraiment le demander.
Vous avez dit doucement, vous avez dit une chose à la fois. C’est peut-être assez pour ce soir.

/ awards session
(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Mar 13 Déc - 23:13
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
let's hurt tonight (elena) D1ead730aa33b528a1a6426484f0e6272b9e02b8 let's hurt tonight (elena) 23a3cd7a894b45c2955c3fc7f4ad7370d866518c
so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : let's hurt tonight (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
elena esteves et @victoria pearson
« Hey, ya know what, I'll sleep when I'm dead, is what my granny used to say, God rest her soul. » Elle en fait un peu trop dans le personnage, mais personne ne semble relever – sauf Victoria qui la juge d'un œil amusé et qui n'a absolument pas idée de venir à sa rescousse, enfonçant même le clou. « Alright, then, but I'm going after the movie », abandonne-t-elle en sachant très bien qu'elle ne partirait pas après le film.

La morue reste inconsidérée dans un coin du frigo alors que les packs de bières descendent à une vitesse effrénée ; le film se déroule avec le désintérêt flagrant de l'invitée qui feint à peine l'inverse, occupée à se blottir dans les bras de son hôte sous les regards occasionnels complices des wingmen du soir. Elle ne fait rien de plus ; se contente de rester là, dans ses bras, au plus près de son odeur et de sa chaleur, bercée comme elle ne s'est pas autorisée à vraiment l'être depuis leur rupture. Il y avait eu un relent de culpabilité, d'illicite dans chacune de leurs étreintes post rupture. Ce soir, pourtant, Elena est complètement à sa place, joue posée contre l'épaule qui l'accueille, blottie au plus près d'elle comme un chat en quête d'affection et de chaleur. Ça lui suffit, pour ce soir ; le simple réconfort de sa proximité, sans complications, sans conscience aiguë qu'elles le regretteront le lendemain. Et quand le film s'éteint, elle n'a plus le cœur de s'en aller, si toutefois elle l'a déjà eu avant. Elle se contente d'un salut timide en direction des colocataires de Victoria alors qu'elle suit celle-ci jusqu'à sa chambre, doigts entremêlés, joues empourprées d'un joli rouge tout sauf discret. La porte se referme sur elles et elle passe tout aussi timidement ses bras autour de son cou, crochette sa nuque pour la garder près d'elle alors que leurs nez se frôlent, ne résiste pas plus longtemps à l'embrasser, rien que pour redécouvrir la sensation de ses lèvres, de son souffle qui se mélange au sien, de son corps qui se tend légèrement quand sa langue passe sur sa lèvre inférieure.

« Okay, I'll sneak out when everyone's asleep », murmure-t-elle contre ses lèvres, mains sur le col de son haut, se forçant à les garder à plat, à ne pas les passer à nouveau autour de son cou pour approfondir le baiser et resserrer l'étreinte. Elles se sont données une direction, se sermonne-t-elle, ce n'est pas pour briser leurs résolutions deux heures après. Pourtant, impossible de le nier : elle est affamée de son contact, de sa proximité, de la chaleur de son souffle contre son cou, ses lèvres, son front. C'est impossible, ce qu'elle lui a manqué. « I'd pretend I don't want to stay », lâche-t-elle, toujours près de son visage, mais à peine reculée cette fois, ses doigts caressant pensivement le col qu'elle tient toujours. « But I'm awful at lying and I don't think insulting your intelligence is the proper way to start a relationship. » À moins qu'elle ne fasse que se dédouaner, parce que Victoria n'a peut-être pas envie qu'elle reste, tenant à sa promesse d'y aller doucement ; parce qu'elle peut rester méfiante à son égard et avoir besoin de temps pour elle. « I'll go if you ask me to. » La porte de sortie est là ; infime, peu sincère, mais pas moins proposée comme alternative. « But I really want to stay. Just to sleep in your arms, nothing more. » C'est peut-être la partie la plus crédible, et même ça, elle n'en est pas certaine elle-même. « Or the couch. Or my own bed. You pick. »

/ awards session
(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Jeu 15 Déc - 13:18
Revenir en haut Aller en bas
Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's hurt tonight (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


let's hurt tonight (elena) Empty


[ let's hurt tonight ]
@elena esteves et victoria pearson
Une part de toi est parfaitement consciente que t’aurais du laisser Elena (Mathilda) repartir sans plus d’histoire. T’aurais du intervenir et dire à tes colocs que c’était mieux ainsi, mais forcément, t’as préféré laisser la balle dans son camp, la laisser choisir ce qu’elle préférait à défaut d’oser lui demander de rester de façon plus directe. Ça n’empêche certainement un doux sourire de venir illuminer ton visage lorsqu’elle abdique et affirme qu’elle partira après le film. Est-ce que tu penses qu’elle le ferait ? Non, pas vraiment, mais ça n’importe déjà plus à tes yeux. T’es juste contente de pouvoir profiter de sa présence encore un peu.
Et la douce sensation n’est plus flagrante lorsque vous pouvez enfin vous blottir l’une contre l’autre sans apparat et sans excuses. Tu peux juste passer ton bras autour d’elle et profiter de la proximité. Le film t’importe peu au fond, ça aurait pu être le pire truc de l’humanité et t’aurais même pas fait attention. T’es trop concentrée sur le doux bonheur que tu ressens, la sensation d’être enfin à ta place. Tu réalises un peu que t’as rien besoin de plus, sauf peut-être la présence de Captain Ronron dans le mix. T’ignores même les regards entendus de tes colocs qui ne sont pas peu fiers de leurs coups. Tu te fiches de ce que ça entrainera au lendemain, des petits commentaires auxquels tu aurais très certainement droit. Ça t’importe peu parce qu’Elena est contre toi et que tu te sens bien. T’en oublies le malêtre qui t’accablait plus tôt, la haine viscérale que tu ressens pour ta propre personne. Tout ça c’est remplacé comme par magie, au moins pour ce soir. Ça te suffit. Les malheurs reviendront plus tard, mais pour une rare fois tu te sens prête à les affronter.

Tu serais même restée contre celle que tu aimes plus longtemps si tu pouvais. T’es presque tentée de proposer un autre film, juste pour ça, mais tu vois bien que tes colocs sont prêts à aller s’étaler dans leur lit, peut-être pour vous laisser un semblant d’intimité. C’est bien ça le problème au fond, t’es pas certaine de ce qui pourrait arriver si on vous laissait le champ libre. Pas que ça t’empêche d’attraper la main d’Elena pour l’entrainer vers ta chambre après un vague bonne nuit souhaité aux autres personnes présentes.
Est-il seulement étonnant que vous vous retrouvez l’une contre l’autre une fois la porte refermée ? Non, ça a beau être la Brésilienne qui s’accroche à toi, tu ne te fais certainement pas prier pour l’attirer un peu plus vers toi, pour profiter du moment. Ça t’a manqué, beaucoup trop pour que ce soit seulement normal. Il n’est pas plus étonnant que tu secoues la tête lorsqu’elle parle de s’éclipser pendant que tout le monde dort. Ce n’est pas ce que tu veux. Tout ce que dit Elena par la suite est presque accessoire, t’en comprends juste qu’elle est du même avis que toi, qu’elle veut rester. « I don’t want you to go. » Que tu dis finalement, sans aucun doute dans la voix. Peut-être qu’il serait plus sage de lui demander de partir, de vous en tenir à la lenteur que vous aviez choisie. « I’ll sleep better if you’re with me anyways. » Une vague excuse que tu ne penses qu’à moitié. C’est la vérité en soit, mais c’est pas vraiment la raison qui te pousse à vouloir qu’elle reste. T’as juste envie qu’elle soit là de toute façon. « Please stay, only to sleep. » Tu sais qu’il serait difficile de ne pas te laisser tenter par autre chose, mais tu ne t’en préoccupes pas plus que ça. T’as juste envie d’être dans ses bras encore et tu ne peux pas faire ça si elle s’installe sur ton canapé ou si elle repart chez elle. Tu laisses ta main venir caresser son visage. « I love you. » Pas besoin de le cacher cette fois, pas besoin de le dire avec des sanglots dans la gorge. C’est doux, c’est sincère. C’est beau.
Reste à voir pour combien de temps.

/ awards session
(#) Re: let's hurt tonight (elena)    Jeu 15 Déc - 21:19
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
‹ ›


let's hurt tonight (elena) Empty

/ awards session
(#) Re: let's hurt tonight (elena)   
Revenir en haut Aller en bas
 
let's hurt tonight (elena)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what lies ahead. :: archives rps.-