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 what we have is you (abel)

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Leah Chatterton
‹ the light of a real enemy ›
Leah Chatterton
messages : 129
rps : 30
name : dday, audrey.
faceclaim : vanessa kirby | bambie eyes (avatar) ; jeschastain (gif)
multinicks : victoria esteves (k. tonteri-young), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : burn out, dépression, anxiété.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : what we have is you (abel) P9qdyTc
âge : (trente-trois ans) la trentaine bien entamée et qui s'apparente maintenant à un compte à rebours inquiétant.
statut civil : (célibataire) toujours à la recherche du grand amour, de la personne parfaite avec qui fonder une famille.
occupation : (photographe) pour le times-picayunes, un métier qui te plait à défaut de te passionner.
habitation : (13, vieux carré) un petit appartement plutôt cosy que tu partages avec ton chien.
disponibilité : en principe non dispo, mais demandez quand même.
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[ what we have is you ]
leah chatterton & @Abel Cafferty
Comme à chaque avant-midi, t’es bien concentrée sur les photos que tu cherches à éditer avant de les envoyer au journal pour qu’elles soient intégrées à la prochaine édition. Parfois c’est l’histoire d’un ajustement, parfois c’est un peu plus long selon les décharges que vous parvenez à obtenir pour les questions de vies privées. Ça ne te dérange pas, ça fait partie du travail et t’as réalisé depuis le temps que ça te détend de regarder tes photos. T’aimes avoir la possibilité de les retravailler, de les améliorer avec un second regard. Ça te permet aussi de mettre un peu de musique et de laisser le temps passer sans que tu n’y prêtes trop attention. C’est presque miraculeux te connaissant alors autant en profiter.
Ce que tu supportes tout de suite moins bien en revanche, c’est une surprise. T’aimes pouvoir te complaire dans ta routine, dans un enchainement de tâches que tu peux prévoir sans te poser plus de questions. Ton téléphone fixe - une ligne posée dans ton appartement comme si t’étais dans les années cinquante - qui sonne sans prévenir… eh bien disons que ce n’est pas habituel. C’est le numéro que tu donnes au boulot pour les urgences, qui est utilisé pour deux trois autres choses en plus, toujours des choses importantes. C’est pour ça que l’entendre sonner ne te fait pas plaisir, ça vient perturber ta routine habituelle, ça te force à t’extirper de ton travail pour répondre.

Tout ça pour partir en un instant de ton appartement après avoir attraper tes clés et enfile ton manteau. C’est la garderie qui t’a appelé à propos de Mathilda, parce que son père n’était pas joignable qu’ils t’expliquent. Elle s’est blessée en courant dans la cour et même si ça ne semble pas être grave, ils préféreraient qu’une figure parentale vienne la récupérer pour s’en assurer - et surement pour éviter les problèmes éventuels. Et faute de pouvoir joindre Abel, c’est ton numéro qu’ils ont appelés. Ce n’était pas prévu, mais ça prime sur tout le reste. T’envoies un message rapide à ton ami pour lui assurer que tu vas récupérer Mathilda, qu’il n’a pas à s’inquiéter à ce niveau.

C’est toutefois plus dire à dire qu’à faire. Les responsables de la crèche sont sympathiques et s’assurent seulement de ton identité avant de pousser la petite puce dans ta direction. Le problème n’est pas là, non, c’est plutôt le fait qu’elle te regarde avec de grands yeux sans savoir si elle devrait venir avec toi. Elle a eu l’occasion de te croiser depuis qu’elle a été déposée sans plus de cérémonies sur le pas de la porte d’Abel. Elle sait qui tu es, ton nom, à défaut de savoir qui tu devrais représenter dans sa vie, mais il est cruellement évident qu’elle n’est pas à l’aise avec toi, qu’elle ne sait pas comment te considérer.
Heureusement, t’as une arme ultime, un as que t’es prête à dégainer même au premier instant. « Qu’est-ce que tu dirais d’aller se chercher un chocolat chaud en attendant ton papa ? » Ça te fait bizarre de qualifier Abel de père comme ça, mais tu t’efforces de ne pas le montrer. Tu t’efforces d’être une source de bienveillance pour Mathilda, de lui montrer que tout ira bien. Ça semble fonctionner, elle accepte d’attraper ta main et de se laisser mener jusqu’à ta voiture où tu l’installes en faisant bien attention à ce qu’elle soit en sécurité. Puis tu l’emmènes avec toi, d’abord vous chercher des chocolats chauds - t’en prends un pour Abel par la même occasion - puis pour l’amener au parc. Celui où t’es allée bien trop souvent avec lui. C’est l’endroit naturel où l’amené, c’est familier à défaut que la situation dans laquelle tu te retrouves le soit. Tu ne penses même plus à ta routine, t’es trop occupée à regarder la gamine qui profite du chocolat chaud à côté de toi sur le banc. Il ne manque plus qu’Abel pour compléter le portrait, une drôle de réflexion à avoir en vérité.

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(#) what we have is you (abel)    Mer 14 Déc - 4:14
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Abel Cafferty
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Abel Cafferty
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faceclaim : jack mullarkey @ kerberos
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : ocd, anxiété chronique, uc.
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âge : 31 ans, l'impression d'en avoir dix de plus, et un petit être de 4 ans pour lui rappeler qu'il n'est finalement pas si adulte que ça.
statut civil : éternellement et indifféremment célibataire, pas grand intérêt pour autrui qui ne soit pas un bonhomme sans bras embroché sur une barre de fer. mathilda devient sa nouvelle priorité, et wikipedia son meilleur pote pour toute question sur la nourriture à donner aux gamins.
occupation : champion du monde de babyfoot 2017, détenteur du premier pass navigo, cousin du meilleur kebabier de saint étienne - il en faut des histoires pour divertir les gosses, et c'est vachement plus reluisant qu'éboueur.
habitation : un taudis mal isolé à new orleans east.
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[ what we have is you ]
leah chatterton & @Abel Cafferty
C’avait été la grande aventure, et le ciel sait combien il y avait de rayons, de marques et de possibilités dans le coin enfants des supermarchés. Déjà mal à l’aise dans les grandes surfaces, Abel était arrivé au deuxième magasin les mains quasiment vides et déjà l’envie de s’arracher tous les cheveux par boucles, harassé par tous les bruits de jouets déclenchés par des gamins zélés et prêts à tout pour que le Père Noël leur ramène le dernier chien robot ou les kits de maquillage sur têtes d’Elsa, Anna et autres Flynn Rider. Si ce n’était que ça : au moins, dans la première grande surface, les affaires pour enfants étaient rangées par âge ; ici, l’on voguait entre zéro et dix-huit ans sans trop savoir ce qui appartenait à quoi. Un oeil un peu plus avisé et de meilleure fois que le sien aurait reconnu que les t-shirts Roblox et journaux intimes ne s’appliquaient pas encore à une gamine de quatre ans ; ce qui n’empêche pas le fier et buté Abel de se saisir des deux, rien qu’au cas où.

En le quittant, Marianne lui avait tout laissé : les meubles, quelques fringues, une enveloppe de fric contenant tout ce qu’ils avaient mis de côté pour acheter un jour, tout ce qu’elle avait gracieusement voulu lui laisser malgré son insistance. Tout, sauf le secret caché de sa grossesse, dissimulé pour la protéger elle, peut-être pour ne pas le blâmer lui qui en avait déjà trop sur le dos. En comparaison, Abel avait eu le sentiment qu’elle lui avait tout pris : l’essentiel avait été gardé, loin de ses yeux, lui interdisant fermement toute intervention ou tout mot à dire. Qu’importe les fringues, les meubles, le fric ; elle aurait tout aussi bien pu tout prendre et ça n’aurait rien changé. Elle lui avait enlevé son enfant avant qu’il ne puisse le connaître et il s’était immédiatement su incapable de la pardonner, pour quoi que ce soit.
La deuxième fois qu’elle était partie, son ex-compagne avait rattrapé le premier coup. Le message était passé : elle n’avait rien laissé, sinon Mathilda, un petit sac à dos à roulettes Franklin et un bonnet avec des pompons enfoncé sur le crâne. Pas d’explications, ni d’excuses ; juste la certitude que la gamine serait mieux avec lui qu’avec sa mère.

Bien sûr, il n’y avait pas de mode d’emploi dans le petit sac à dos Franklin. Ainsi Abel était ressorti avec toutes ses maigres économies claquées dans des pulls trop larges et un peu ridicules (elle grandirait dedans), des cahiers d’école et un shampooing pour bébé, prêt pour la troisième supérette du coin quand il avait ressorti son téléphone de sa voiture : huit appels manqués, plusieurs messages de Leah, une réponse trop vague qu’il analyse à peine avant de sauter dans la voiture en direction du parc. Pas besoin de directions ou de précisions : le chemin est enregistré dans sa mémoire, un souvenir un peu kinesthésique d’une époque un peu moins cruelle. « Désolé », s’écrie Géant Blond en arrivant au banc ; Plus Petite Blonde et Mini Brune dévisagent son air ahuri avec une expression un peu compatissante, et totalement circonspecte. « J’ai eu un problème. » Presque en automate, il ausculte sa fille perchée sur un banc, chocolat chaud engoncé entre ses moufles ; elle a ce regard impassif et vaguement détruit du premier jour, le regard d’une gamine qu’on a brinquebalée sans lui demander son avis ou se soucier de son confort. Il se sent con, et incroyablement coupable. « Ca va ? Vous voulez aller au parc à jeux ? » Le regard de sa gamine s'éclaire comme par magie. Tant pis pour le flot de questions qu'il sent poindre ; ce sera pour plus tard, après la crise. Ils ont le temps, tout une vie même.

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(#) Re: what we have is you (abel)    Jeu 15 Déc - 14:58
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leah chatterton & @Abel Cafferty
Sans surprise, même si le chocolat facile l’entente avec la gamine avec laquelle tu viens surement de marquer de précieux point, ça ne fait pas de miracle. Tu vois bien qu’elle n’est pas si à l’aise en sa présence, qu’elle se demande pourquoi c’est toi qu’elle connait à peine qui est venue la chercher. Tu voudrais lui expliquer que t’es une bonne amie de son père, que t’es là pour dépanner, mais tu te doutes que ça ne ferait rien pour la situation. Il faut juste que tu vous laisses le temps d’apprendre à vous connaitre, qu’elle puisse comprendre que même si tu n’es pas de sa famille, tu serais présente dans sa vie, parce que tu l’es dans celle de son père. Et pour l’instant ça implique de commencer avec un chocolat chaud et de la surveiller en attendant qu’Abel se ramène. Tu t’essaies quand même à la conversation. « Do you like it ? » Tu t’essaies pitoyablement à la conversation, voilà ce qui aurait du être dit. La gamine hoche la tête, visiblement peu intéressée à te répondre de vive voix. Tu ne lui en veux pas, tu te reproches plutôt à toi-même de ne pas savoir mieux faire. Mais en même temps, qu’est-ce qu’on dit à une gamine de quatre ans qui a été laissée à son père sans prévenir, qui n’a aucun lien avec toi ? Rien, voilà la vraie réponse,

Heureusement, vous n’avez pas à attendre bien longtemps avant que le protagoniste de l’histoire se ramène, le prince charmant en chair et en os. Tu relèves la tête lorsque tu entends sa voix et c’est tout naturellement qu’un sourire vient se pointer sur le bout de tes lèvres. C’est toujours comme ça quand il est dans les parages. Tu le laisses se concentrer sur sa fille sans rien dire. Et visiblement, il a le tour avec Mathilda parce que tu vois bien l’enthousiasme de la gamine lorsqu’il parle du parc à jeux. « I’ll hold your things, don’t worry. » Que tu souffles à la petite puce tout en étant parfaitement consciente qu’elle ne devait même pas y penser. Tu récupères le petit sac à dos, le chocolat chaud supplémentaire et tu te tournes vers Abel. « I got you a hot cocoa too, for the nerves. » Tu lui désignes le gobelet qui est resté sur le banc, celui que t’as plus assez de mains pour tenir. Tu penses pas que ça l’aidera vraiment, mais ça semblait être la moindre des choses sur le moment.

La direction vers le parc de jeux est aussitôt prise et tu t’effaces un peu pour laisser gérer la situation comme il l’entend. T’étais là pour dépanner après tout, tu pourrais très bien repartir chez toi si tu le voulais maintenant qu’il est là. Tu ne le fais pas, tu n’y penses pas vraiment en fait, mais ça reste la vérité. Quand la gamine s’éloigne pour aller vers les jeux, tu te permets de reprendre la parole. « As far as I can see she’s fine Abel. She’s got a little bump on the head but she didn’t complain at all. » Tu le connais assez pour savoir que ça ne suffirait pas à le rassurer, mais tu ressens le besoin de le dire à nouveau, de vive voix cette fois. « I don’t think she quite gets who I am yet, but I think I scored a couple points with the hot cocoa. » Et le fait que t’es venue la chercher tu supposes même si elle aurait certainement préféré la tête qui lui était un peu plus familière. De toute façon tu ne t’étends pas sur ce point, tu sais qu’il s’en veut de pas avoir été là directement. T’as pas besoin de lui faire remarquer que c’est venu perturber ta journée de travail en plus.

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(#) Re: what we have is you (abel)    Ven 16 Déc - 3:02
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Abel Cafferty
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@leah chatterton & Abel Cafferty
Après la panique vient la culpabilité, rongeante et impossible à repousser, parce qu’Abel n’a pas considéré une seule seconde que sa fille ne serait pas en sécurité à l’école, paradoxalement l’endroit qui devrait être plus sécurisé que chez lui. La vision des trois messages vocaux laissés et des cinq appels manqués suffit à l’envoyer dans sa spirale de panique habituelle : et s’ils l’avaient perdue ? Si elle s’était ouvert le front en tombant ? Si les autres gamins s’en prenaient à elle, arrivée en cours d’année ? L’horreur d’une situation aggravée à l’extrême le prend aux tripes et le force à accélérer jusqu’au parc, le palpitant battant à tout rompre, à deux doigts d’une crise d’angoisse mal contrôlée ; les scénarios s’accélèrent et s’amplifient alors qu’il s’approche de l’entrée et cherche sa gamine à grandes enjambées dramatiques alors même que Leah lui a dit que tout allait bien. Il ne la croira que lorsqu’il la verra, pense-t-il, bien à tort, parce qu’en voyant Mathilda boire son chocolat chaud sagement et lever vers lui des grands yeux interrogateurs mais rassurés, il se dit qu’il ne dormira pas jusqu’à ce qu’elle ait reçu trois CT-scans et une sédation douce à l’oxygène pour vérifier l’état de son cerveau.

Mais l’heure est à la réassurance, avant tout ; Leah fait le maximum en le saluant d’un sourire doux qui le décontracte à peine, et il se force à se montrer tout aussi confiant face à sa fille, lui proposant d’aller au parc à jeux pour faire passer les nerfs et oh, bon Dieu - l’image de toutes ces barres de métal et ces balançoires détachables lui fait remonter la bile jusqu’au palais.
Mathilda ne s’embarrasse pas de ces chichis, elle. Elle court jusqu’aux jeux avec un entrain phénoménal et s’approprie directement le toboggan, trop heureuse de jeter ses bras en l’air et d’atterrir dans le gravier sale avec son pantalon tout neuf. « Thank you », s’entend-il souffler à Leah en saisissant maladroitement le chocolat chaud, regard toujours tourné vers la gamine qui va sûrement se casser en deux à force de bouger et de respirer. Les deux adultes, ou plutôt le grand ahuri et la seule adulte de la situation, se rapprochent du parc à jeux pour investir un banc à côté d’autres parents. La sensation est bizarre, presque grinçante, pour Abel. « Should I bring her to the hospital? Just in case? » Le jeune homme entend à peine les réassurances de son amie, tout absorbé qu’il est par sa propre panique, ne s’apaisant qu’à peine en voyant Mathilda si peu gênée d’un bobo. Après tout, la gamine a jusque-là fait preuve d’une résilience qui le surprend, lui qui se brise comme une brindille sous un vent glacial à chaque difficulté ; elle en a même accepté Leah, sans trop la connaître, prompte à laisser un peu de sa confiance à une inconnue qui a fait irruption dans sa vie aussi brutalement que son père : « Yeah, I’m bracing myself for a few embarrassing questions that I’ll wish I could escape from. » L’idée le fait rire, à défaut de le rassurer ; elle a commencé à parler, Mathilda, la si taciturne et mystérieuse petite fille qui ose encore à peine le regarder dans les yeux. Et quand elle parle, c’est surtout pour poser des questions auxquelles Abel est infoutu de répondre. « She likes food, eh? Just like her dad. » Il y a une espèce de fierté déplacée dans ses mots, comme si le seul point commun qu’il se trouve avec sa gamine lui était entièrement dû, et que le lien ténu qui commence à les unir n’est pas la conséquence directe de son acceptation à lui acheter des trucs gras qu’il ne peut du coup plus bouffer lui-même. « Thanks, Leah », ajoute-t-il dans un souffle un peu tremblant, à peine rassuré alors qu’il voit sa fille les oublier et s’amuser avec d’autres gosses. Il ne se rappelle pas l’avoir vue sourire, jusque-là, en-dehors des photos. « I say it a lot but I truly don’t know what I’d do without you around. You’re a far better parent that I could ever dream to be, I don’t know shit about kids. » Il l’admire, Leah, avec sa résilience et sa patience qui s’étend jusqu’à autrui, à tel point qu’elle passe toujours deuxième dans sa propre vie. C’est presque triste, au fond ; ça le serait, s’il ne tâchait pas d’en faire autant pour elle, d’être l’ange gardien là où elle s’oublie un peu. « You should stay for dinner tonight. As a thank you. We’re getting pizza at Pepe’s. » Le géant blond remonte un genou sur le banc et pose son menton dessus en position de confort un peu tordue, mais rassurante. « I don’t know what I’m gonna do about her », marmonne-t-il d’une voix plus faible, un peu défaite, le regard rivé sur sa fille. Marianne avait tort, du moment où elle est partie jusqu’au jour où elle a décidé de déposer leur fille sur son perron : Mathilda ne serait pas mieux ici avec son père qu’avec n’importe qui d’autre un tant soit plus habile que lui.

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(#) Re: what we have is you (abel)    Mar 20 Déc - 14:35
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leah chatterton & @Abel Cafferty
Vous migrez d’un banc vers un autre, suivant la petite Mathilda qui se précipite avec trop d’enthousiasme vers les jeux. La voir s’approprier le toboggan te fait sourire et vient chasser toute inquiétude qui pourrait te rester. Les enfants sont plus solides qu’il n’y parait, c’est quelque chose que tes mères ont toujours dit. Abel, lui, n’est pas rassuré, ni par l’entrain de sa fille, ni par tes paroles qui se veulent rassurantes. Il parle d’hôpital et tu secoues la tête. T’es pas médecin, loin de là, mais la réponse s’impose quand même à tes yeux. Tu poses ta main sur son épaule, un geste naturel qui se veut rassurant comme si ça pouvait briser la prise de l’angoisse sur ton ami. « I don’t think so. No one likes to go to the hospital. » Tu le dis comme ça en supposant que le soucis de bien faire vis-à-vis de Mathilda l’emporterait sur ses craintes. L’amener à l’hôpital la stresserait sans doute plus qu’autre chose, t’es donc d’avis d’éviter la chose. « And she clearly prefers the slide. » Une vague tentative de légèreté en désignant la petite qui s’amuse avec les autres gamins, qui glisse à nouveau avec le même enthousiasme que la première fois. Pas que ça t’empêcherait de suivre s’il décidait de l’emmener se faire ausculter par des médecins - ou peut-être que tu proposerais qu’il aille rende visite à tes mères qui sans exercer encore restent compétente en la matière.

Mais pour l’instant, vous pouvez discuter en semi-tranquillité. « I don’t think you’ll ever escape those. » Celles te concernant, comme les autres d’ailleurs. Tu te demandes comment Abel décrirait votre relation, quels mots seraient posés sur votre longue amitié, sur ce lien si fort. Tu te le demandes, mais tu ne poses pas la question - la peur d’être déçue se faisant sentir pendant un bref instant. Tu préfères passer à autre chose, à la fierté que t’entends dans les mots qu’il souffle au sujet d’un point commun évident entre la gamine et son père. « Just like you yes. » Tu confirmes, n’ayant aucun mal à voir d’autres parallèles entre la petite et celui que tu connais depuis presque toujours. C’est tenu, c’est petit, mais tu les vois quand même. C’est peut-être pour ça que tu n’as aucune difficulté à apprécier Mathilda, à te sentir protectrice à son égard. T’as toujours été douce avec les enfants, mais c’est différent avec elle.

Et ce n’est certainement pas étranger à l’affection que tu as envers son père, celui qui te remercie d’une voix tremblante. « Don’t mention it. » Tu pourrais lui dire que l’appel est venu perturber ta sacro-sainte routine, que ça te mettra surement en retard dans ton travail, mais ça n’importe même pas dans le moment. Les mots qui suivent te réchauffent le coeur, bien plus que tu pourrais l’admettre. Ça s’entend dans la douceur de ta voix, ça se voit dans la tendresse du sourire que tu lui adresse. « Nonsense, you’re a great dad. » Et il le sera encore plus quand la nouveauté de la chose passera, quand il sera habitué à la présence de Mathilda. « And you know I’m here, whatever you need. » Même si ça implique d’arrêter de travailler en plein milieu de ta journée pour récupérer la petite ou toute autre chose qui pourrait être nécessaire dans cette situation particulière.
Si, en plus, ça peut te donner une invitation à manger de la pizza, comment pourrais-tu lui refuser quoi que ce soi ? « I don’t want to impose. » La précision est nécessaire même s’il te connait assez pour la deviner. « But I can’t resist Pepe’s pizza, thanks for the invite. » À moins que ce soit la compagnie de la petite famille à laquelle tu ne peux pas résister. Cette petite unité fragilisée par les circonstances, par les doutes qui assaillent Abel. « Did you talk to Marianne ? » Tu ne sais pas si une discussion avec son ex viendrait vraiment aider la situation, mais ça te semble un premier pas, une première étape. « You just have to do your best Abel, she’ll love you in no time if she doesn’t already. » Tu penses que Mathilda l’aime déjà, t’as vu comment elle était rassurée en le voyant arriver. Le reste viendrait avec le temps, tu n’en doutes pas un instant.

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(#) Re: what we have is you (abel)    Ven 23 Déc - 14:33
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@leah chatterton & Abel Cafferty
La gamine tout sauf traumatisée partie courir dans les jeux, le grand gaillard qui lui sert de père croise les bras sur sa poitrine et y coince son chocolat chaud, l'air circonspect et profondément paumé. Il est là, ce petit être qui vient de lui mais qui ne lui a jamais été donné de connaître avant et, contre toute attente, il a besoin de lui. Lui, qui ne connaît rien à ce rôle qu'il n'a jamais vu en action, une grand-mère pour seule figure parentale, et qui se voit obligé d'en référer à sa meilleure amie pour ne pas trop toucher le fond ou taper où ça fait mal. Il est si loin de toute zone de confort possible, Abel, et il a pourtant si l'habitude d'être mal à l'aise que ça lui crée une affreuse sensation de whiplash dont il ne sait pas comment se débarrasser. « Someone needs to », marmonne-t-il alors que Leah refuse son remerciement, le balaie comme une banalité alors qu'elle lui donne tant d'elle-même qu'il a peur que ça la laisse un jour à sec. Elle ne dit jamais, Leah, quand ça l'emmerde, la retarde, ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait compromettre son quotidien ; elle le fait toujours passer avant, lui comme tous les autres, et il l'admire sans savoir comment lui exprimer. Parce qu'il n'est pas un bon père, il est un ami passable et un fils exécrable, le genre qui aurait donné envie à tout le monde d'applaudir Abraham s'il avait été son rejeton.

Alors il ne sait quoi faire pour la remercier à part l'inviter à dîner avec eux ; ce qu'il ne fait pas souvent, parce que l'idée d'un tête à tête lui semble curieusement trop intime pour leur dynamique, et le rend promptement mal à l'aise. Mathilda, en revanche, est l'excuse parfaite, l'écran idéal pour couper la gêne, d'autant qu'elle voudra sûrement que Leah se joigne à eux – elle a encore du mal à rester seule avec son père, et celui-ci ne démentirait pas qu'il n'est pas tellement plus à l'aise. « Yesss. Thank you. » Le blond retrouve un large sourire et agite légèrement son poing en guise de victoire, manquant de renverser du chocolat chaud sur son haut. Il en boit une grande gorgée pour maintenir l'illusion qu'il maîtrise parfaitement la chose ; y retourne une seconde fois quand le sujet Marianne revient sur le tapis. « No, she's changed numbers », avoue-t-il après une pause un peu âpre et chargée. Bien sûr, qu'il a essayé. Il n'a fait que ça, depuis qu'elle a laissé leur fille sur son palier. « I wouldn't even know where to begin. » Il la connaît suffisamment pour savoir que si elle a disparu sans laisser de traces, c'est pour une bonne raison. Et une part de lui, infiniment stupide et toujours un peu attachée, refuse de la sortir de ces limites qu'elle lui a imposé. « I don't get why she left. I wish she just told me. » Il gratte sa tempe, visiblement confus et pas moins attristé. Une raison, c'est tout ce qu'il aurait demandé. Il aurait su gérer le reste, si elle lui avait au moins dit pourquoi.

Mais il est là, comme deux ronds de flan, avec trois biberons planqués chez lui parce que Mathilda lui a fait une gueule de dix pieds de long quand il les a sortis, des vêtements trop grands pour elle et des jouets qu'elle n'aimera sûrement pas, parce qu'il connaît rien aux gosses et que son seul point de comparaison c'est son père. Le tableau serait risible, s'il n'était pas aussi infiniment désespérant. « I– yeah. I just don't know where to begin with her, you know? » Et si le mieux qu'il puisse faire était largement insuffisant ? « The examples of parenting I had around weren't exactly the best. And I'm not blaming them. My grandma did a stellar job. It's just that I don't want Mathilda to grow up like I did. » Avec un daron duquel s'occuper plutôt que l'inverse, qu'il pense sans le dire. « And she's already down one parent. The other one is a moron who empties trash for a living and doesn't pick up his phone when she gets hurt. » Il se mord l'intérieur de la joue, fort. L'envie de demander une énième réassurance le prend comme une démangeaison à laquelle il se force à résister. « It's not that I'm giving up, you know. I just don't feel like I'm fit for the part, and I'll have to be, I'll have to learn somehow. She'll just have to put up with my fuck ups in the meantime. » Et si elle l'en aimait moins par la suite ? Si elle n'arrivait jamais à complètement l'aimer, qu'elle gardait cette rancœur qu'il éprouve lui-même pour ses parents ? Ça le terrifie. « But, y'know, part of me is enraged, wondering what the fuck she was thinking leaving her with me. » Il l'aime autant qu'il lui en veut, et ça résume si bien toutes ses relations qu'il en est fatigué, à la longue. Il n'aime que ceux qui l'abandonnent, l'amour qu'on lui réserve est toujours conditionnel et le sien teinté de l'éternelle peur de ne pas suffire. « What's your game plan for when you'll have kids? How far ahead do you plan? You think you'd be able to raise one on your own? » Et comme toujours, c'est vers Leah qu'il se tourne, animal blessé et assoiffé face à la seule personne qui l'ait jamais aimé sans lui demander de contrepartie. C'est triste à en rire.

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(#) Re: what we have is you (abel)    Sam 31 Déc - 14:15
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Leah Chatterton
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intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : burn out, dépression, anxiété.
trigger : suicide, idées suicidaires.
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âge : (trente-trois ans) la trentaine bien entamée et qui s'apparente maintenant à un compte à rebours inquiétant.
statut civil : (célibataire) toujours à la recherche du grand amour, de la personne parfaite avec qui fonder une famille.
occupation : (photographe) pour le times-picayunes, un métier qui te plait à défaut de te passionner.
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[ what we have is you ]
leah chatterton & @Abel Cafferty
Évidemment qu’elle a changé de numéro. Tu peux pas t’empêcher de mordre l’intérieur de ta joue d’un agacement presque évident. Ce n’est pas une émotion qui t’habite souvent quand Abel est dans les parages. Non, quand ça le concerne, c’est plutôt une douceur évidente, quelque chose qu’il t’a toujours rendu à sa manière. Quand ça le concerne lui, c’est toujours l’affection qui prime et c’est peut-être ce qui te rend un peu plus mauvaise dans le moment présent. « I would never pretend to know what she’s thinking... » T’as aucunement envie de te mettre dans ses baskets, le mal qu’elle a causé à ton ami suffit à te limiter dans la compassion que tu pourrais lui offrir. « But I’m not sure she could give you a good enough reason for what she did this time especially if she changed numbers. » T’es même complètement certaine de ce que tu avances. Elle ne pouvait pas avoir de raisons satisfaisantes pour avoir abandonné Mathilda sur le pas de la porte de son père sans explication. Ça aurait été mieux si elle avait prévenu, si elle avait au moins offert une explication, si elle n’avait pas fait ça en premier lieu. Tu ne peux qu’imaginer ce que Mathilda a ressenti dans le moment, mais t’as vu à quel point ça a déstabilisé Abel et c’est suffisant pour toi. T’aimerais pouvoir dire à ton ami qu’il est mieux sans la présence de Marianne dans sa vie, mais tu doutes qu’il soit prêt à entendre. Alors tu ne le dis pas, tu te contentes de déposer une main sur son épaule et la serrer doucement. Un geste qui se veut réconfortant, à défaut de mieux.

Tu sais que ça n’aide en rien dans le moment, que ça ne peut pas être suffisant pour chasser tous les doutes qui l’accablent. Mais tu les écoutes tous avec une attention évidente. Tu pourrais sans doute les deviner à vrai dire, tellement tu le connais, mais tu lui laisses le plein espace sans l’interrompre. C’est du moins l’intention jusqu’à ce qu’il soit un peu trop horrible envers lui-même. « You’re not… » Bien sur que tu veux le rassurer, que tu veux lui rappeler qu’il n’est ni un idiot, ni un incompétent, ni toute autre chose qu’il pourrait penser au sujet de sa propre personne. Mais tu te retiens, te mords l’intérieur de la joue pour le laisser continuer plutôt que l’interrompre plus longtemps avec un commentaire qui risquait fort bien de n’avoir aucun effet. Au moins il n’abandonne pas et l’affirmation suffit à ce qu’un sourire revienne sur tes lèvres. T’as encore envie de lui rappeler qu’il n’a rien de l’échec qu’il croit être, mais t’en ressens un peu moins le besoin.
Tu prends donc une autre voie, celle qui t’éloigne du cas Marianne de peur de dire quelque chose que tu regretterais. « So what if you have to learn ? It doesn’t mean that you won’t be a great dad. » Tu le penses sincèrement. « You just need to let yourself grow with her and be there when she needs you like I know you can. » Tant pis s’il n’était pas là pour décrocher ce matin, tu sais que l’erreur ne serait pas commise à nouveau. Mais au fond, ce n’est pas exactement ce que t’as envie de lui dire, le plus important. « And you’re not alone Abel, even if Marianne is not in the picture. » Tu lui offres un petit sourire, il y a un sous-entendu évident dans tout ça, un sous-entendu que t’as déjà dit de vive voix un peu plus tôt. Tu le penses après tout. Tu serais toujours là quoi qu’il ait besoin, même s’il faut que tu le répètes.

En revanche, t’as un peu plus de mal avec la question qui suit. La vérité c’est que tu ne te sens absolument pas prête d’élever un enfant seule, mais t’as l’impression que le dire serait mettre un bâton dans les roues d’Abel qui cherche assurément du réconfort. « I have a solid game plan I think, mostly because I’m over preparing. » Ce que tu fais un peu trop souvent à vrai dire. « I have a binder about some stuff. » La meilleure poussette, le meilleur parc pour bébé, des trucs qui n’aident pas tellement à l’âge de Mathilda, mais qui sait il y aura peut-être des informations intéressantes. « But I’m not sure I would raise a child on my own. I don’t feel like I would be up to the task… » Pile ce que tu voulais éviter de dire donc. Tu te reprends rapidement. « But the truth is that I like the idea of doing that with a partner. » Ce qui ne t’empêche pas de considérer le temps qui passe, l’impératif biologique et te dire que peut-être qu’il vaut mieux que tu songes à avoir un enfant seule, si tu ne veux pas manquer ta fenêtre ou peu importe comment il faut appeler la chose.

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(#) Re: what we have is you (abel)    Sam 14 Jan - 0:38
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Abel Cafferty
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intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : ocd, anxiété chronique, uc.
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âge : 31 ans, l'impression d'en avoir dix de plus, et un petit être de 4 ans pour lui rappeler qu'il n'est finalement pas si adulte que ça.
statut civil : éternellement et indifféremment célibataire, pas grand intérêt pour autrui qui ne soit pas un bonhomme sans bras embroché sur une barre de fer. mathilda devient sa nouvelle priorité, et wikipedia son meilleur pote pour toute question sur la nourriture à donner aux gamins.
occupation : champion du monde de babyfoot 2017, détenteur du premier pass navigo, cousin du meilleur kebabier de saint étienne - il en faut des histoires pour divertir les gosses, et c'est vachement plus reluisant qu'éboueur.
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@leah chatterton & Abel Cafferty
Il  a toujours été comme ça, Abel, du genre à se concentrer foncièrement sur le positif chez les autres quitte à tout leur pardonner – souvent trop. Pourtant Marianne n'est pas une mauvaise personne ; elle ne lui a rien promis, rien offert qu'elle ne saurait tenir sur la longueur, elle a toujours ménagé ses émotions à lui tout en restant honnête et c'est peut-être au fond ce qui rend la tâche de lui en vouloir si difficile : il éprouve à son encontre, et pour sa vulnérabilité toujours honnête, une tendresse et une loyauté sans faille. Et néanmoins, c'est peut-être bien la première fois qu'il parvient à lui en vouloir : le silence de son ex est incompréhensible, l'abandon de Mathilda est impensable, son départ soudain impardonnable. Il sait que Leah a raison : quelle que soit la raison du départ sans contact de Marianne, elle ne sera jamais suffisante. Et pourtant elle est si inimaginable qu'Abel a du mal à s'y résoudre. « You're right. I know. » C'est tout ce qu'il marmonne, sa main libre passant dans ses cheveux alors que l'autre exerce une légère pression sur celle de sa comparse. Il se demande comment ce serait, si ç'avait pu être Leah, la mère de sa fille – l'idée est aussi saugrenue que surprenante, et pourtant, Leah voulait être mère. Leah serait restée, elle aurait tout donné pour ses gamins, elle ne les aurait traités ni comme des fardeaux ni comme des ralentisseurs. Mathilda aurait une stabilité que son père ne saurait jamais lui apporter de lui-même.

L'idée le pousse à se pencher sur une autre perspective, plus éloignée de lui-même – rien ne sert de se lamenter, il n'a pas le temps ni l'énergie de penser à autre chose qu'à sa fille. Les et si qui incluent toujours Marianne, il ne s'autorise à y penser que la nuit, là où les tocs reviennent en force sans lui laisser de répit jusqu'à ce qu'il tombe de fatigue. Maintenant, il s'évertue à penser à autre chose. À la possible vie de famille de Leah, par exemple, à la façon dont elle se serait organisée à sa place – ne serait-ce que pour en tirer des enseignements, quitte à ce qu'il soit infoutu de les appliquer. « You're like these crazy survivalists, except for kids, strollers and diapers », qu'il remarque avec un sourire narquois qui lui ferme presque les yeux, eux stoïquement fixés sur le parc où sa gamine pousse un autre gosse sur la balançoire. « I mean, you have time, right? » demande-t-il distraitement à sa voisine lorsque celle-ci évoque le besoin d'un.e partenaire ; lui était si loin de ça, il y a encore quelques semaines, à des années lumières de se poser ce genre de questions, persuadé que ce type de famille et d'amour ne seraient jamais pour lui. Leah avait toujours réfléchi et planifié davantage que lui, dans tous les domaines. « I’m not sure about all that biological clock shit but you have a few years ahead of you, right? And I was pretty sure you'd have kids with Noor, but then it's better you didn't, I guess. » Sa main gratte sa nuque, il n'a aucune idée de quoi il parle, de si c'est quelque chose qui la stresse, ou si c'est davantage la même peur que celle qui le secoue lui : la peur de finir seule. « You’ll find someone. Like, that’s not the kind of stuff you rush. » Il ne sait plus trop s'il se parle à lui-même ou si c'est à elle, qu'il s'adresse. Tout l'effraie, et pour la première fois depuis qu'il la connaît, pourtant, il lui semble reconnaître sa peur dans la sienne. « I fail to see who wouldn’t want to start a family with you. » Et cette fois, ça sort comme un souffle, un aveu discret, et il n'est pas sûr de s'il veut la rassurer ou s'il s'agit davantage d'un vœu pieu inavoué.

Il ne s'attarde pas davantage sur les implications qu'il entend un boum sourd dans le sable et qu'il voit sa fille ramassée sur ses fesses, des larmes plein les yeux. Géant Blond quitte le banc d'un bond pour lui venir en aide, un peu trop paniqué alors qu'il la ramasse dans ses bras, la traitant comme un bébé six ans trop tard alors qu'une trace rouge barre le front de Mathilda, qui s'est pris une balançoire vide en plein visage. C'est évident : elle fait tout pour ravaler ses larmes et garder un semblant de dignité face à ces deux inconnus devant lesquels elle hésite encore à se montrer vulnérable, qu'importe si le grand dadais qui lui sert de paternel tente de la porter comme un sac à patates pour lui fournir du réconfort. « Okay. I think Pepe's off the table and someone needs a nap. » Ou pas du tout, en fait. Faisait-il la sieste à six ans ? Il s'efforce de ne pas interroger Leah du regard, voulant prendre les choses en main. « But you should come home. We'll stay in and order, and we can play board games. I bought a ton. » Et surtout, il a besoin d'elle, de cette parenthèse de répit à ses côtés, et de la présence de celle qu'il a toujours préféré à lui-même.  

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(#) Re: what we have is you (abel)    Sam 25 Mar - 16:02
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leah chatterton & @Abel Cafferty
Tu dois admettre qu’il est - malgré tout - plus simple d’essayer de réconforter Abel que de te lancer dans des réflexions sur ta propre personne et la possibilité que tu aies des enfants. Ce n’est pas que tu n’y as pas pensé, tout l’inverse même. Ton ami résume bien la chose : t’es digne d’une survivaliste mais pour les enfants au lieu d’être pour l’apocalypse. Tu voudrais être insultée, mais il faut admettre qu’il a raison. « Something like that it seems. » Au moins si ça peut lui être utile, ce sera toujours ça de fait avec tes connaissances conséquences. « At least you’ll be able to take advantage of it. » Parce que toi t’aurais peut-être pas cette occasion, parce que toi t’as pas une gamine de quatre ans sur les bras, surtout parce que malgré la question optimiste de ton compagnon, ton temps est compté.
C’est pour ça qu’une grimace vient tordre tes traits lorsque tu l’entends. Tu pourrais lui faire un cours de biologie, lui souligner que plus tu vieilles, moins tes chances d’amener une grossesse à terme sont bonnes. Tu pourrais dire tout ça, mais ça sonne bien déprimant, trop pour que t’aies envie de lancer ça dans la conversation. Alors t’optes pour un peu de douceur, de flou plutôt que rebondir sur l’horloge biologique. « Not as much as I would want. » Ou pas du tout, tu sais qu’il faudra éventuellement que tu affrontes la réalité et que t’ailles faire les tests pour voir le temps qu’il te reste. Pas tout de suite, tu préfères déjà parler de Noot. Vous n’êtes plus ensemble, mais vous vous entendez toujours bien. « I would have like that, but she didn’t want more kids. It wouldn’t have work out. » Comme il l’a dit, c’est peut-être mieux ainsi, parce que sinon ça aurait été problématique pour le suite. Et comme tu l’as dit indirectement, t’as pas envie de faire ça seule.
Ce que tu prévoyais pas dans la discussion, c’est ce qu’Abel cherche à t’encourager sur tes possibilités de relation. Ça te fait sourire, t’y peux rien. Tu voudrais en rire et faire remarquer qu’il devrait au moins se répéter la même chose. « I guess, you’re right. Thanks. » T’es sincère, même si t’es pas certaine de la véracité de ses dires. Ça ne sert à rien d’en débattre, encore moins quand il te prend de court à nouveau avec un souffle un peu trop sincère. Tes yeux s’écarquillent malgré toi et tu l’observes longuement dans l’espoir de comprendre ce qu’il veut dire par-là. Et si ton coeur s’emballe dans ta poitrine ce n’est qu’un simple hasard, une pure coïncidence.

T’as certainement pas le temps de t’y attarder alors qu’un boum sourd se fait entendre. Tu relèves la tête d’un coup sec et tu vois la même chose que ton ami : Mathilda au sol avec des larmes plein les yeux. Tu vas à la suite d’Abel, le garde attraper la gamine en poche de patate. T’hoches la tête lorsqu’il parle de sieste, même si t’es pas certaine que c’est ce qui lui faut. T’es pas non plus une experte et la gamine ne semble pas s’en plaindre. Toi tu te prépares donc à donner ta révérence jusqu’à ce qu’il t’interrompe avec une proposition. « You’re sure ? » Pas que t’as besoin qu’il insiste à vrai dire. Passer du temps avec lui est toujours un bonheur, ça n’a pas changé parce qu’il est accompagné d’une petite fille aux yeux larmoyants. « I’d love to. » Tu regarde ton ami, puis sa fille avant d’ajouter : « Don’t worry sweetheart, you’ll feel better in no time. » Tu lui caresses doucement le haut de la tête, faisant bien attention de ne pas frôler la barre rouge. Tu ne sais pas comment elle verra le geste considérant qu’elle ne te connait pas vraiment, mais t’as pas pu t’empêcher. C’est ton côté maternelle qui prend le dessus, forcément. Tu lui adresses un fin sourire avant de ramener ton regard vers Abel. « See, you’re doing great already. » Parce que lui aussi il a besoin d’être rassuré, de ça t’es certaine.
Le chemin vers son appartement se fait bien, la gamine ne chouine pas plus que ça, somnolant dans la voiture pendant le trajet. Tu le laisses t’en charger, ne voulant pas t’imposer plus que nécessaire dans la relation entre le père et sa fille. Ton rôle est déjà particulier, un peu trop indéfini, pour que tu te permettes trop d’effusions maternelles. « How many games did you buy ? » Parce que tu vois bien des choses dans l’appartement, des choses qui n’étaient pas là avant. Au moins on ne peut pas lui reprocher de ne pas être à fond dans son rôle, même si c’est par peur plus qu’autre chose.  

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(#) Re: what we have is you (abel)    Sam 8 Avr - 3:42
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Abel Cafferty
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@leah chatterton & Abel Cafferty
« Ah, right, she had kids already. » Ils mentionnent Noor comme ils l’ont déjà fait un paquet de fois et ça laisse à Abel l’occasion de se demander d’où vient le pincement au coeur que ça provoque chez lui : il se sentirait presque soulagé, s’il n’y avait pas cette drôle de possessivité protectrice qui s’empare de lui un bref instant avant de relâcher l’étreinte sur lui, et la sensation part aussi prestement qu’elle est arrivée : sans laisser de traces pour l’analyse, ni de ressenti sur lequel s’attarder. Il embraye alors sur un autre sujet, mais l’évocation du précédent laisse un goût râpeux et amer sur sa langue dont il n’arrive à se débarrasser avec la même rapidité, et ses nouvelles confessions se font à demi-mots, font grimper le pourpre à ses joues sans qu’il ne s’en rende compte. Il ne reviendra pas dessus, pour l’instant ; il se prête entièrement aux émotions de sa fille, à la maladresse chronique dont il fait preuve avec lui, et il s’attelle à sa tâche avec une dévotion sans faille qui éclipse toute autre pensée. La gamine, toujours tolérante et dotée d’une bonté trop large pour son jeune âge, se laisse porter comme à dos de mule sans trop rien dire, puis s’installe dans la voiture sans faire d’histoires. Abel ne saurait dire si c’est pour montrer son meilleur jour à Leah, ou si Mathilda a décidé d’être particulièrement coopérative dans sa fatigue, mais il en profite tant que ça dure, grimpant rapidement dans le véhicule à son tour, passant une main fatiguée sur ses yeux avant de démarrer.

« All I’m doing is stuff that I’m copying from you. » Il enclenche le contact et attache sa ceinture, partageant un regard complice avec son amie alors qu’il sort de sa place de parking. Le silence retombe dans l’habitacle durant tout le trajet, un silence confortable qui berce la gamine sur la banquette arrière jusqu’à ce que son père voit sa tête commencer à tomber dans une somnolence légère. Ils n’échangent pas un mot de plus jusqu’à atteindre l’appartement d’Abel - lequel avait périclité sous un bordel monstre d’affaires qui ne lui appartenaient pas et qui n’avaient pas assez de meubles dans lesquels se ranger. Les jeux, notamment, prenaient de l’espace - surtout quand père et fille s’endormaient avant d’avoir eu le temps de les ranger, un rituel qu’il essayait de mettre en place sans vraiment savoir s’y tenir. « I got- Rhino Hero, Castle Panic, Connect 4 and uh…A treasure hunt game, and The Floor Is Lava. Hence the absolute mayhem that is my place. » Leurs après-midi jeux se terminaient souvent avec des tiroirs retournés pour trouver des indices, ou des coussins jetés par terre pour circuler en toute sécurité au-dessus de la lave. « I mostly had strategy board games and I figured she was a tad too young for them, so…yeah. » Une main passe sur sa nuque alors qu’il baisse le regard sur le sac de courses dans sa main : encore du bordel à ranger. « And I got some other game that we’ve never played before. Operation. If you’re in. » Il a du mal à se sentir aussi timide, Abel, devant cette femme qu’il a toujours connue et à laquelle il n’a rien à prouver - pourtant, il est soucieux d’être le père modèle, un mec bien et droit dans ses pompes, un exemple dans le domaine. De son côté, Mathilda, à des lieues de s’occuper de leurs tracas d’adultes, a rejoint sa chambre - anciennement celle d’Abel pour sortir des poupées du panier d’osier qu’Abel a mis à disposition pour tous les jouets. Elle les oublie aussi rapidement qu’elle oublie les soucis de la journée, et Abel prend l’opportunité pour leur sortir une bière chacun, posant ses fesses tout au bord du canapé dans son éternel souci de ne pas prendre trop de place. « It’s been a while since it was just us, huh? » remarque-t-il à voix basse, un sourire qui se perd à sa droite avant de retomber promptement sur sa table basse. «  I still feel bad for dumping all this on you. » Ca, tout ça - Mathilda, ses incompétences à lui en tant que père, son traumatisme en tant qu’homme abandonné. « I miss when it was just the two of us, sometimes. Getting drinks and just being…you know. Us. » Il offre à son amie un sourire fatigué, posant sa main sur la sienne en ce geste rassurant qu’il a pris l’habitude de lui offrir de temps en temps. « Not that I regret. I just miss you. »

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(#) Re: what we have is you (abel)    Sam 13 Mai - 23:42
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