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 my whole world is the girl over there (elena)

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Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : my whole world is the girl over there (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


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[ my whole world is the girl over there ]
@elena esteves et victoria pearson
Est-ce que c’est une mauvaise idée ? Selon tous les standards possibles et imaginables, oui. C’est évident et t’en es consciente, mais t’as pris ta décision et tu ne te vois pas revenir en arrière. T’as failli, lorsque les messages d’Elena se sont fait un peu trop brutaux pour toi. T’as failli tout abandonner et de te résigner à passer le pire Noël de ta vie, mais t’as pas eu le courage. Ça aurait été aussi terriblement injuste pour la Brésilienne qui a accepté ta présence dans un voyage où tu n’as définitivement pas ta place, plus ta place. Alors tant pis si c’est une mauvaise idée, t’écrases les doutes en même temps que tes vêtements dans la valise que tu prépares à la dernière minute. T’as repoussé le moment, comme si une intervention divine aller changer la donne entre temps et maintenant t’as plus le choix de te dépêcher alors que le temps presse et que tu devrais appeler ton taxi sous peu. Certaines choses étaient prêtes depuis longtemps : le cadeau pour Elena, soigneusement emballé avec toute l’attention du monde, une robe que t’avais spécialement acheté pour l’occasion - qui te semble un peu déplacée à présent - un maillot de bain au cas où la plage vous appellerait. Le reste est lancé sans grande réflexion, dans un élan de panique plus qu’autre chose.
T’arrives tout de même à boucler le tout à temps, sans faire attendre ton transport jusqu’à l’aéroport. T’as laissé Captain Ronon à tes colocs avec la promesse qu’ils t’enverraient un nombre important de photos, la seule promesse d’un réconfort dans une expédition trop incertaine. L’angoisse te taille l’estomac au fur et à mesure que le taxi fait son chemin vers l’aéroport. Peut-être que t’aurais du affronter ta peur de passer Noël seule, peut-être que t’aurais du te tourner vers tes parents au lieu d’embêter ton ex que t’as déjà trop blessée. Ta préférence est évidente, elle est avec Elena et sa famille, mais est-ce juste de ta part ? Est-ce seulement correct ? Poser la question revient à y répondre, mais t’essaies de te conforter en te disant qu’il est trop tard de toute façon.

C’est un piètre réconfort quand ton regard se pose sur la Brésilienne et que t’es à nouveau prise par une forte envie de t’enfuir. Peut-être qu’elle comprendrait si tu lui donnes une excuse en béton, genre t’as la gastro ou quelque chose comme ça.
Trop tard, tes pieds te mènent déjà vers elle, sans aucune hésitation. « Hey. » Ça sonne toujours trop creux, trop dénué de douceur, mais t’as pas mieux à lui offrir. « Thanks again for letting me come with you. » Ça tu ne le dirais jamais assez, même si tu devais lui répéter à chaque jour de ce voyage rescapé. Tu réalises du même coup que la meilleure façon de la remercier aurait peut-être été de demander à ce qu’on change ton siège pour ne pas lui imposer ta présence pendant les heures de vol. Mais pour ça aussi il est trop tard à moins que t’essaies de soudoyer quelqu’un au passage - des plans pour que les marshalls de l’air te prennent pour un danger.
Sans surprise, c’est donc à côté d’elle que t’es installée dans le vol. « Do you want the window seat ? » Une vague tentative d’être sympa, de te montrer attentive à ce qu’elle préfère comme si ça venait calmer le malaise du moment, celui qui vous envahirait pendant l’entièreté du vol - du voyage peut-être. Il ne part certainement pas quand tu t’installes à ta place, toute gênée que tu es dans cette étrange situation. Est-ce que tu saurais combler le silence qui s’imposerait pendant le vol ? Est-ce que tu devrais plutôt te concentrer sur tous les films possibles et imaginables qui vous sont offerts ? Difficile d’ignorer Elena quand elle est si près de toi, quand ton bras frôle le sien à tout moment. Alors tu n’essaies même pas, tu te contentes de soupirer et d’avouer - un peu malgré toi. « I still hate flying, so much. » Elle le sait, elle t’a vu la dernière fois quand vous êtes allées à Sao Paulo. Ça se devine aisément à tes mains qui s’emmêlent l’une dans l’autre dans une tentative de te rassurer. C’est juste déplaisant, ça aurait du être une raison de plus pour rester à la Nouvelle-Orléans tiens.
Comme si passer Noël avec Elena n’aurait pas remporté la donne à tous les coups.

/ awards session

Elena Esteves aime ce message

(#) my whole world is the girl over there (elena)    Mar 20 Déc - 15:03
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Elena Esteves
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Elena Esteves
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so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
gif : my whole world is the girl over there (elena) 0ce3bc206cd7ffb34448ffe6505d933a254c1d91
âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


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[ my whole world is the girl over there ]
elena esteves et @victoria pearson
Elle n’aurait pas dû être surprise, s’était-elle morigénée dès le premier message jusqu’au Uber qui l’amenait à l’aéroport, pas plus qu’elle ne devrait le prendre tant à cœur. Après tout, Victoria était sa famille – elles se l'étaient suffisamment assurées pour que ça ne tombe pas en lambeaux même lors d'une rupture. Elles avaient passé six ans de leur vie ensemble, assez pour se voir grandir, évoluer, traverser les pires passages de leur vie et s'y soutenir, malgré tout. Aux yeux des Esteves, Victoria n'était ni plus ni moins qu'une seconde fille qui rendait la première heureuse : ils n'avaient jamais posé davantage de questions et l'avaient acceptée sous leur toit avec l'enthousiasme sans borne de nouveaux parents et l'auraient profondément mal pris si la jeune femme n'était pas venue. Face à la famille trop fermée de Victoria, jamais suffisamment appréciative de leur fille cadette et lui ayant complètement tourné le dos après la mort du fils prodigue, il n’y avait rien d’étonnant à ce que Victoria ait besoin de se réfugier auprès de sa seule vraie famille. Elena s’en voulait de ne pas y avoir pensé d’elle-même et d’être partie simplement du principe que le voyage ne tenait plus ; pire encore, elle s’en voulait de lui en vouloir.
Elle n’aurait pas dû lui en vouloir. Elle l’avait dit : elle était l’entière raison pour laquelle elles étaient dans cette situation indésirable et triste à s’en crever le coeur, Victoria n’avait pas à payer ; Elena s’en mordait suffisamment les doigts et elle avait tout ce qu’elle méritait. Mais sa pénitence était dure, prompte aux remises en questions, et surtout, la jeune femme aurait aimé la faire seule. Sans avoir le rappel de celle qu’elle voulait oublier pour un moment juste sous ses yeux, à échanger des blagues avec sa famille et à être vue comme leur enfant perdue. Elena s’était imaginée se ressourcer auprès des siens et faire sa remise en question sans l’objet de sa culpabilité juste sous le nez - et elle lui en voulait terriblement de s’approprier sa douleur pour l’empêcher d’en faire son deuil, qu’importe si ce n’était pas l’intention.

« Hi. » Le ton glacial qu’elle offre directement à son ex est directement ramassé par la culpabilité, mais il ne recède pas pour autant quand la jeune femme la remercie, lui rappelant exactement la situation dans laquelle elles seront coincées pendant dix jours : avec une très faible chance d’en tirer quoi que ce soit de bon alors que les plaies étaient encore à vif, et que le ton accusateur et détruit de Victoria résonnait encore trop proche. « Sure », répond-elle, à peine plus détendue ; elle se rend malgré elle compte que c’est moins la colère que le stress, qui la domine, et elle n’en profite pas pour respirer, non plus, préférant plutôt s’éloigner. C’est peut-être de la colère saine, pour une fois : celle d’une personne blessée, en proie à une culpabilité trop grande et qui a montré une vulnérabilité trop inhabituelle pour savoir comment s’en défendre aussi tôt après leur dernière discussion. Elena n’ajoute donc rien, contrite, avec sa grosse valise et son minuscule sac à dos.

Devrait-elle proposer à quelqu’un d’autre de changer de place ? Elena regarde les deux billets pris en première classe, avec coussin de dos, sièges inclinables et cocktails offerts, et elle se dit qu’elle en a sûrement fait un peu trop pour l’occasion. « Take it, I don’t mind. » Ses réponses sont toujours courtes, mais cette fois davantage modulées par une gêne qui grimpe le long de sa nuque et ne lui fout pas la paix. Elle se vautre sur son siège de couloir avec une nonchalance forcée, commençant à sortir son casque avant que Victoria ne l’interrompe en lui rappelant sa peur de l’avion.
Ce n’est rien, songe-t-elle. Sûrement rien dont elle doive se préoccuper, en tout cas ; le pire, ce sont le décollage et l’atterrissage et ça ne durait que quelques minutes. Pas son problème, pas ses affaires. Elle envisagerait même de remettre son casque malgré tout, dans une autre situation.
Mais la seule situation qu’elle a, c’est celle où son ex qui vient de perdre son frère et sa copine dans le même mois s’arrache de sa ville pour venir au bout du monde avec l’ex en question pour ne pas finir par déprimer dans son appartement. Et Elena n’a pas le coeur de la laisser traverser les airs en plus avec une souffrance aussi minime et évitable. « You’ll be fine, this dude always flies from Sao Paulo to New Orleans and I’m not dead yet. Plus the cocktails are free so you can drink yourself to a coma until we land. » Elle agrémente la phrase d’un petit sourire rassurant et joueur, un peu moins fermé que précédemment. Puis une autre, sans qu’elle y pense : « I brought card games. » Elle pouvait prétendre que c’était pour son arrière-grand-mère fan de poker, mais ça sonnerait faux, son historique internet la balancerait en révélant le nombre d’heures qu’elle a passées à chercher comment apaiser une personne qui a peur des avions, et ce n’est pas des choses qu’Elena oublie, même si elle s’y efforce. « Or we can binge watch Parks and Recreation », offre-t-elle finalement, désignant l’écran sur le siège du menton. Son bras est détendu, lui aussi, comme prêt à se faire broyer pendant le décollage et offert à son bourreau, si besoin. Victoria pouvait bien faire ce qu’elle voulait d’elle, ça ne surprendrait personne.

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Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Mar 20 Déc - 16:28
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Victoria Esteves
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@elena esteves et victoria pearson
Le ton glacial d’Elena a tôt fait de te donner envie de rebrousser chemin. Tu comprends le message, au moins celui qui est sous-entendu : elle a pas envie que tu sois là, pas complètement en tout cas. Tu ressens le besoin de d’excuser, ça te brûle les lèvres, mais tu te ravises au dernier moment. Ce serait presque le risque de rendre la situation encore plus difficile qu’elle ne l’est déjà, ce serait admettre de vive voix que tu devrais pas être là. C’est la vérité bien sur, mais elle a été éclipsée par le besoin de ne pas être seule pour les vacances, de trouver du réconfort dans la seule réelle famille que t’as. C’est cruel qu’il s’agisse d’Elena et des Esteves, mais c’est l’énième preuve de l’importance qu’elle a pour toi - comme s’il en fallait encore.
Alors tu ne dis rien, tu ravales les excuses vaines derrière un sourire contrit et tu lui emboites le pas. Il ne reste plus qu’à espérer que le vol ne soit pas trop pénible. Le confort allait être de la partie, c’est ce que tu comprends en réalisant que vos places sont en première place, que c’est la Brésilienne qui a fait ce choix pour vos vacances ensemble. À nouveau la culpabilité vient t’enserrer le coeur, la réalisation de ce que t’as décidé de rejeter la dernière fois, une nouvelle indication que tu ne devrais pas être là. Et t’es triste qu’elle te laisse le siège près du hublot. Ce n’est pas comme si tu tenais au siège du milieu ou quoi que ce soit, c’est simplement que ta tentative de rendre les choses plus plaisantes pour elle tombe à l’eau. C’était la seule monnaie que t’avais à lui offrir et tu te retrouves à la garder pour toi alors que tu te glisses sur ton siège. « Okay. » Presque penaude, te promettant mentalement de faire un virement pour ton billet. Tu sais qu’Elena n’en voudrait rien, mais au moins ça amoindrirait la sensation désagréable que tu profites un peu trop de ton ex - ce que tu fais.

Surtout, ce que tu fais encore en lui avouant - encore - ta peur de l’avion. La Brésilienne ne manque pas l’appel à l’aide qui se trouve dans ta voix. Elle vient te rassurer avec des paroles qui te passent un peu au-dessus de la tête. Ce n’est pas ce qui importe pour toi, non c’est d’entendre sa voix, c’est de savoir qu’elle t’abandonne pas avec tes peurs alors qu’elle aurait très certainement le droit. T’écoutes les propositions, sans trop savoir ce que tu préfères. « Maybe I’ll drink my weight in booze, that’ll help. » En vérité c’est presque tentant, ça t’aiderait peut-être à faire fi du malaise de la situation, mais ça reste une plaisanterie à laquelle tu t’essaies. T’es pas sérieuse bien que tentée. « But I’d play cards, if it doesn’t bother you. » Tu te souviens que ça avait aider la dernière fois. Surtout, c’est la proposition qui te touche le plus, parce que ça montre qu’Elena a pensé à toi - peut-être. Et c’est assez pour que ce soit ton choix, même si ça frise un abus de sa gentillesses.
L’abus il est là de toute façon, flagrant lorsque tu te saisis de son bras quand le moteur de l’engin s’allume. C’est naturel, même dans cette situation particulière. Tes doigts viennent s’entremêler aux siens à la recherche d’une dose de réconfort. « Thanks. » C’est une petite voix qui se fait entendre, toute frêle et toute vulnérable alors que l’avion se met en marche. Il y a des excuses qui te montent aux lèvres à nouveau, mais tu les ravales encore une fois. T’as peur qu’elles soient déplacées ou pire mal prises par ta vis-à-vis. Alors tu te fais violence, tu te retiens également de caresser sa main avec ton pouce, un geste tendre détonnerait trop dans le moment. « You know that’s why I never travel… » Enfin, jamais sans Elena. Ce pourquoi t’as jamais visité l’Europe ou pourquoi t’as jamais cherché à visiter des contrées qui pourraient être tiennes par le sang. « I thought about going to Asia to visit and I don’t know… find myself or whatever but then I saw that it was half a day in the air and I couldn’t. And I never tried to think about it again. » Tu parles sans t’arrêter, comme si ça te ferait oublier le mouvement de l’avion, le décollage à venir. C’est facile de se concentrer sur Elena, même après tout ce qui s’est passé, c’est certainement plus agréable que d’affronter ta peur. Mais cette fois, les excuses viennent alors que tu serres sa main quand la montée s’amorce « Sorry I’m rambling. » Et c’est peut-être pas correct. Si ça se trouve, malgré toutes ces propositions pour te distraire, elle préférerait que tu la laisses tranquille pour le vol. Déjà que vous êtes coincées ensemble, que tu t’imposes.

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Elena Esteves aime ce message

(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Mar 20 Déc - 19:09
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Elena Esteves
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elena esteves et @victoria pearson
Plus que la rancoeur, c’est l’appréhension, qui prend toute la place dans l’esprit d’Elena : celle de devoir finalement faire face à sa famille et leur dire la vérité, ou alors tirer un jeu d’acteur exceptionnel auquel Victoria devra nécessairement se prêter pour prétendre que tout va bien ; celle de l’associer un peu plus avec cette ville dans laquelle elle a grandi, fait une partie de ses études et fêté une majeure partie de ses Noëls ; celle de devoir la confronter et par la même occasion regarder ses torts en face pendant la dizaine de jours où elle avait besoin de souffler pour se reprendre et d’amender les choses entre elles à sa manière. Ses plans déjà compliqués ne se retrouvent qu’un peu plus délicats à gérer, avec sa présence. Et ce ne serait rien, ou alors si peu, si ça ne la poussait pas aussi à se demander si ce n’était pas là un signe que Victoria voulait encore que les choses s’arrangent entre elles.

Elle se force à laisser les questionnements de côté quand Victoria lui rappelle sa peur des avions ; un peu plus encore quand celle-ci agrippe son bras avec force et poigne dès que le moteur s’allume. Le simple contact suffit à lui pincer le coeur mais elle ne s’en formalise pas, gratifie sa voisine de siège d’un sourire mi-désolé mi-mal à l’aise, incapable de savoir quoi répondre. Comment avait-elle fait, quand elles avaient voyagé ? Mieux, certainement. Elle ne lui avait pas parlé d’Ida : il lui semblait que c’était déjà un énorme point positif. Elle l’avait forcée à la dessiner les yeux fermés sur un coin de cahier et en avait fait de même après ; les résultats horribles traînaient toujours sur le bureau dans sa chambre, un portrait d’elle-même avec le nez dans les cheveux et des lunettes sur la bouche. Aujourd’hui, répliquer l’idée lui semble au mieux ridicule, au pire inutilement blessante. Elle laisse plutôt Victoria parler, détecte dans sa voix le léger tremblement du stress, et elle est infoutue de réconcilier cette femme qui tremble au décollage d’un avion avec celle qui envisageait tuer le responsable de la mort de son frère, ou encore celle qui l’avait virée avec une colère presque incroyable la dernière fois. Elle ne voit que sa jambe qui s’agite sous l’angoisse, les mots qui sortent trop vite et s’emmêlent, les ongles qui s’enfoncent légèrement dans sa chair, et elle se sent prise d’une affection qui la dépasse, un raz-de-marée qui lui fait suffisamment oublier le reste pour se concentrer sur la tâche devant ses yeux.

« You know, I used to be super scared of planes when I was younger. My mum would always get this super fancy seat and chat away with investors and shit and I'd be stuck next to the window, and so at some point instead of stressing out about taking off I'd actually watch the plane in motion. » Les moteurs s’emballent, signe d’un décollage imminent ; les yeux de la Brésilienne font la navette entre les stewards qui s’affairent et le regard inquiet de Victoria. « And I've found that looking at it, like really looking at it, made it much less scary than it sounded. You actually get scared of the sounds and motions because it's stuff you never normally hear, but soon as you link them to actual technical movements, they appear much less intimidating. » Aucune putain d’idée de si ça marchera sur elle ou non : voilà ce avec quoi Elena doit jongler, glissant des doigts frêles dans son sac à dos pour en extirper un paquet de cartes qu’elle tend à Victoria : si une distraction ne marche pas, l’autre y arrivera bien. « So like, look at the wings. The flaps there, they lift up to make the wind go around the wings, which in turn makes the takeoff smoother. And the noise gets worse for only about two minutes because that's the timeframe during which we reach a higher speed while still going up. » Un doigt pointe par le hublot ; c’est chaotique, elle lui en demande trop à la fois, mais elle n’a aucune idée de ce qui va marcher le mieux. « So, you're gonna shuffle the cards or? » Le moindre signe décourageant est directement contré par une autre tactique et Elena se sent suer du front, toute accaparée par sa tâche sans avoir la moindre idée de si elle va marcher ou non. Elle compte les secondes à rebours jusqu’à ce que le pire soit passé : « See? 1:50, told ya. » L’avion se stabilise dans sa montée, continue une ascension plus douce et Elena se permet de reprendre le paquet de cartes pour le distribuer. « It's smooth sailing from now on. » Lourd soupir. Elle s’aperçoit qu’elle a sûrement plus stressé que sa voisine.

Elles jouent une bonne partie du vol – Elena lui apprend les variantes du poker, et se force à perdre pour ramener un sourire triomphant sur le visage de Victoria lors des quelques perturbations – et dorment, le reste. Elena a le casque sur les oreilles et un film complètement inintéressant à l’écran quand elle commence à sombrer et à se rendre compte que la tête de Victoria est tombée sur son épaule, blottie contre son cou. Elle l’y laisse, attrape distraitement sa main pour la caresser de son pouce et s’endort, à son tour, jusqu’à l’atterrissage. Sa main retrouve alors promptement ses genoux et elle prend l’air renfrogné de celle qui n’a rien à dire, rien à se reprocher, casque à moitié sur les oreilles et cheveux décoiffés alors qu’elle lâche : « See? All good. Okay, last card game before landing. You lose, you pay for the cab. » Peut-être qu’elles arriveront à trouver une normalité dans toute cette invraisemblance, un jour ; peut-être que son coeur arrêtera de battre à tout rompre avec une douleur inédite quand Victoria bondira loin de ses vieux réflexes en se rendant compte qu’elle a dormi tout près de son ex. Elena se le souhaite.

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Victoria Esteves aime ce message

(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Mer 21 Déc - 11:51
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Prendre la main d’Elena et la serrer t’apporte un réconfort qui devait t’être interdit. Tu le sais et pourtant, il n’y a rien qui pourrait te forcer à la lâcher dans le moment présent. T’en as besoin pour passer outre les bruits qui te foutent la trouille même si à être pleinement honnête, il faudrait aussi souligner que t’en profite juste pour garder le contact qui te manquait déjà. Et c’est injuste, mais la Brésilienne ne fait aucun commentaire sur la chose alors tu te permets de maintenir le contact. Tu détaches à peine ton attention de sa main lorsqu’elle reprend la parole. Tu t’efforces de l’écouter, de faire bien attention à ce qu’elle choisit de te dire comme si manquer un seul mot serait un crime que tu ne pourrais pas expier. Elle parle de son enfance et tu n’as aucun mal à l’imaginer gamine dans un siège trop grand pour elle, avec sa mère trop occupée pour se soucier de l’état d’esprit de sa fille. Peut-être que dans un t’aurais pu t’insurger, tu l’as déjà fait, mais dans le moment, imaginer ta vis-à-vis à une époque charnière de sa vie est plus réconfortant. Assez pour que tu considères sérieusement ce qu’elle évoque. Regarder ? T’en as pas envie, c’est assez évident, et pourtant tu finis par le faire. Tu suis le doigt qui pointe le hublot et accepte de risquer ta vie - sans aucune exagération voyons - en laissant ton regard se poser sur les ailes. Tu ne saurais dire si ça fonctionne, on peut en douter vu comment tu continues de serrer la main d’Elena, mais en même temps, tu ne détournes pas le regard. Tu essaies de faire attention à tout ce qu’elle a dit, à chaque mouvement dans les ailes qui pourrait signifier que tout fonctionne normalement.
Ça évite la panique la plus totale, ça te permet de pouvoir revenir vers les cartes qu’elle ramène dans la conversation. « In a minute. » Ou deux, le temps que le bruit se calme comme elle l’a dit. Comme de fait, le pire passe et vient donner raison à la Brésilienne. « Yeah… you were right. » Et surtout elle est venue temporiser tes craintes, limiter les dégâts. La panique laisse place à une vague de reconnaissance que tu peines à extérioriser. Tes réflexes sont brouillés par la situation dans laquelle vous vous retrouvez. Tu ne peux pas t’approcher pour l’embrasser ou la prendre dans tes bras. Il n’y a aucune effusion d’affection qui serait seulement acceptable. Ça ne t’empêche pas de serrer sa main avec une tendresse à peine camoufler quand elle te permet plus de calme pour le reste du vol. « Thanks. » Tu te demandes combien de fois t’allait la remercier dans les prochains jours, si ça allait seulement suffire à transmettre ce que tu ressentais au fond. Probablement pas.

Le reste du vol se passe comme l’a prédit Elena : doucement. Les quelques perturbations ramènent les peurs dans ton coeur, mais à chaque fois ta vis-à-vis parvient à t’en éloigner. Tu gagnes plus souvent que tu ne l’aurais cru au poker et à chaque fois tu ne manques pas d’esquisser un franc sourire, comme si les victoires venaient vraiment de ton cru. Et finalement, lorsque la pression retombe pour de bon, le sommeil vient te trouver. T’essaies de faire attention, de te mettre à l’opposé de ton siège pour ne pas déranger la Brésilienne qui n’a peut-être pas besoin de trouver les bras de Morphée. C’est quand même contre elle que tu finis, la tête sur son épaule à te blottir le plus près possible. Ça n’a rien d’étonnant, on pourrait y voir un automatisme que tu ne parviens pas à écraser dans la fatigue.
Mais ça te prend quand même de cours lorsque tu te réveilles, lorsqu’après avoir ouvert les yeux, tu réalises que t’as encore la tête contre son épaule. Tu te redresses rapidement, trop pour que ça ait un autre effet que souligner la proximité de l’instant d’avant. À nouveau des excuses te brûlent les lèvres alors que tu t’efforces de les ravaler pour te concentrer sur ce qui t’est dit. « Game on. Hope you’re ready to pay. » C’est forcé, absolument pas crédible et ça ne fait que souligner l’embarras que tu ressens en raison de ta position au réveil. C’est aussi plus que triste considérant la défaite brutale qu’elle t’inflige - sans doute parce que t’es trop distraite pour jouer un minimum correctement et que tous les efforts d’Elena ne peut pas te décerner la victoire. Le détail de qui paie importe peu de toute façon, la facture devrait te revenir dans tous les cas. Mais la partie a le mérite de te distraire à nouveau, de te préparer mentalement à l’atterrissage où tu appliques soigneusement les conseils de ton ex. Tu recherches à nouveau le réconfort de sa main - toujours aussi injuste - mais ton regard se pose plutôt sur le hublot alors que tu regardes attentivement les ailes de l’avion. Est-ce que ça te fait peur ? Oui, terriblement, mais tu le fais parce que c’est ce qu’elle a dit, une façon stupide de lui montrer que malgré tout, tu continues à lui faire confiance.

Tu relâches sa main à regret lorsque l’avion trouve le sol et commence à rouler jusqu’à l’immobilisation. Tu applaudis comme certains autres passagers, pas plus convaincue que ça. Il vous faut maintenant attendre de pouvoir sortir et commencer toutes les obligations qui suivent un vol : passer les douanes, récupérer les valises, prendre un taxi. Des choses toutes biens importantes, mais qui palissent en comparaison de l’information que tu cherches par une question : « So hm… What did you say to your family ? » Sur votre visite en général, mais surtout sur un point ô combien délicat. « About us I mean. » Et oui, le sujet sensible, celui qui te retourne le ventre dès que tu prononces le mot maudit. Tu manques de repartir dans une tirade complètement inutile sous le coup du stress, mais tu te ravises. Tu fais au mieux. « I’ll follow your lead if you don’t want to tell them anything… or if you do. » Tu réalises du même coup que tu ne sais pas ce que tu préférerais entre les deux options. Si l’idée d’avouer que vous n’êtes plus ensemble - et ainsi prendre le risque de briser le coeur de la grand-mère Esteves - est pire que de devoir jouer les amoureuses pendant dix jours.
Quoi que, vu comment tu l’aimes toujours aussi éperdument, ça devrait pas être si compliqué.

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Mer 21 Déc - 13:26
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so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
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prénom titre du rp.
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résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

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faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
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âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
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elena esteves et @victoria pearson
« Oh, I'll crush you in a second. » Elles font de leur mieux pour oublier la position du réveil et elles s'en sortent tant bien que mal, à coups de rires forcés et de regards qui s'évitent. Malgré elle, Elena a bien du mal à ne pas prendre leur proximité personnellement ; tout est encore si facile et naturel entre elles qu'il serait si aisé de retomber dedans. Trop, peut-être. Et c'est à elle de se rappeler avec violence qu'elle n'a aucune légitimité à profiter de ces étreintes, qui sont du ressort de l'habitude et non plus de l'envie – elle l'a trahie, la confiance a disparu et toute amorce de confort devait être tuée dans l'oeuf avant que la situation ne s'enlise un peu plus. Alors elle garde tant bien que mal ses mains pour elles, répond à peine à l'étreinte lors de l'atterrissage et ne gratifie même pas Victoria d'un sourire à l'issue de celui-ci. Non : rien, sinon un c'mon doux pour s'extirper par le milieu de l'avion et un commentaire rapide et complètement inutile sur le fait qu'elle lui ferait changer ses dollars en réals à une banque attestée parce que les aéroports se prenaient une marge phénoménale. Du small talk à l'excès, voilà ce qu'il leur fallait ; pile de quoi s'enfoncer dans une espèce de confort tout relatif sans sombrer dans leurs anciennes habitudes. Elena s'y tiendrait : la culpabilité lui laissait les idées incroyablement claires et d’autant plus douloureuses.

Elle entend à peine la voix de Victoria un cran dans son dos, alors qu'elles attendent leurs affaires. « I haven’t told them anything », répond-elle d'une voix à peine plus amène, étrangement distante ; raviver les sujets qui fâchent la force à adopter une distance de sécurité supplémentaire, comme pour se protéger de la situation dans laquelle elle se retrouve par sa propre faute. « They’ll just be glad you’re so completely healed from the terrible flu you caught four days ago. » Pas besoin d’élaborer pour que sa partenaire de voyage comprenne qu’elle n’a pas eu le courage d’avouer la vraie raison de sa possible absence à sa famille. Une grippe, ça allait très bien ; ça ne protégeait pas des sujets sensibles mais ça éviterait au moins les regards déçus et un peu navrés pour la gamine impulsive qu’elle était. Le portrait craché de son père. Si elle entendait ça encore une fois, elle était bien foutue d’envoyer la bûche de dessert avec ses cousines forestières dans la cheminée. Une main fatiguée passe sur ses paupières alors qu'elle laisse tomber un épouvantable soupir : « Look, this is going to be uncomfortable and awkward anyway. » Aucune partie de ce voyage n'était une bonne idée, à commencer par la présence de Victoria post-rupture, sans s'y limiter : même en son absence, Elena aurait eu droit aux questions intrusives sur leur mariage potentiel, sur le nombre d'enfants qu'elles voulaient et sur pourquoi elles n'avaient pas encore acheté un joli pavillon à l'extérieur de la ville. Le souci, maintenant qu'elle était là, c'était davantage de s'accorder sur les réponses à ces questions qui allaient tout de même paraître – là-dessus Elena ne se faisait pas de souci. « Might as well not tell them anything and let them assume. » Elle-même ne sait pas si elle demande la permission ou si elle impose : l’idée que Victoria soit mal à l’aise avec ce plan la frôle mais ne la bouleverse pas. « This is hard enough as it is, I don't want to add my granny's disappointment on top of the rest », marmonne-t-elle, récupérant sa propre valise avant de capter celle de Victoria et de la récupérer pour elle.

La vérité peut paraître étonnante, à la voir fanfaronner sur sa grande famille et à brandir ce cercle comme sa valeur principale, mais elle n’est pas moins ancrée en elle : Elena a terriblement peur de les décevoir, de revoir dans leurs yeux la lueur de résignation qu’elle avait déjà vue imposée à son père, ce bon à rien qui avait épousé une femme trop ambitieuse pour lui ; elle a l’impression de rejouer le schéma parental à elle toute seule et a peur qu’ils y entraînent Victoria malgré elle en guise d’exemple. Ils sont ouverts, et bons, et tout ce qu’une famille doit être, avec cette propension tout à fait ridicule au jugement rapide et immédiat. Ils ont immédiatement aimé la Pearson, avec ses peurs et ses attitudes un peu timides, et face à son job mal vu, ses études foirées, ses passions enfantines et ses attitudes désinhibées, Elena avait l’impression qu’elle était pour eux la seule chose qu’elle avait réussi dans sa vie. « You okay? » demande-t-elle finalement quand elles montent à bord du taxi, retrouvant un sourire aussi assuré que possible. Toutes ses peurs, elle les refoule derrière un masque de confiance et de hâte presque parfait ; dommage que Victoria connaisse toutes ses failles et chacune de ses peurs. « We’re staying at my grandma’s first, and it’s pretty much gonna be us and my uncles until tomorrow afternoon. That’s when everyone’s gonna start flooding in, and uh, yeah. Cousins, kids, gifts, church, the whole shebang. » Elle se gratte la nuque en regardant par la fenêtre, l’air tiède de Sao Paulo l’enivrant déjà, quoiqu’elle soit infoutue de profiter avec le stress qui creuse son ventre. « So uh, if there’s things you want to do in the meantime, I’ll help you get there without anyone noticing. »

Elles arrivent en milieu d’après-midi, comme prévu, en haut de la colline tout en gratte-ciels qu’est Morumbi, traversant le bidonville de Paraisopolis pour arriver dans les contrées plus verdoyantes et peuplées de villas des hauteurs. Le taxi les dépose en milieu de rue, les laissant finir de gravir la montée avec leurs valises ; la maison est cachée dans les hauteurs derrière une masse de végétation clairement peu entretenue, laissant deviner un terrain de foot miniature à l’abandon et un jardin en grande partie mort. Le lierre a jusqu’à recouvert la grande baraque blanche, laissant à peine deviner l’entrée ; on aurait pu croire à un urbex, si ce n’était pour les décorations de Noël à outrance et la femme avec un chignon négligé qui les regarder arriver avec les mains sur les hanches. « What took you two so long! » La femme les attire ensemble dans une étreinte à peine exagérée mais profondément affectueuse, et Elena se blottit brièvement contre le parfum rassurant de sa grand-mère. Elle ne peut s’empêcher de se rappeler que la dernière fois, Bruna parlait à peine un mot d’anglais - nul doute qu’elle a passé des heures à s’entraîner. « I thought our Elena did something to make you run! » La plaisanterie donnée sur un fort accent brésilien résonne très jaune aux oreilles d’une Elena déjà inquiète à l’idée de devoir lui dire que c’est effectivement le cas. « Ay, vovó, you know how Vic is. She’s just being shy, is all. » L’étreinte se desserre autour des deux jeunes femmes, et Elena se retrouve soudain à regarder ses pieds. « Okay, gatas, I gave you the pool room. Get settled and then we cook, yeah? I made some tea for you in the living room. » Bruna gratifie sa petite-fille d’une grande tape dans le dos et la grande artiste à la démarche claudiquante disparaît dans son salon, laissant les deux invitées sur le perron. « Okay then », lâche la brune dans un souffle un peu tremblant, désignant du menton la fameuse pool room, à laquelle l’accès se fait par un escalier extérieur : la chambre nuptiale et romantique par excellence, celle qui ne souffre d’aucun voisinage, a sa propre salle de bains et donne directement sur la piscine. Avec un seul lit, bien sûr. Elena gravit les marches quatre à quatre, valise à bout de son bras tout frêle, et pousse un lourd soupir fatigué une fois arrivée en haut. La valise finit dans un coin de la chambre sans être déballée alors qu’elle est trop occupée à contempler sa vie dans le plus grand des silences. « Right, okay, walk me through the process here. What do you want to say, what do we do, how do you want to- be involved? » qu’elle finit par lâcher, déjà à bout de nerfs, parce qu’après tout, si Victoria a voulu être là, peut-être a-t-elle réfléchi à un plan d’action afférent. Elle se laisse tomber sur le lit, assise au bord de celui-ci, pour prendre son visage dans ses mains en un geste bien caractéristique d’épuisement émotionnel. « I’ll take the bathtub tonight », s’empresse-t-elle d’annoncer avant que la chose ne devienne l’éléphant dans la pièce. Pas besoin qu’elles s’arrangent de cette manière entre elles : c’est déjà assez difficile comme ça.



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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Jeu 22 Déc - 0:10
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Victoria Esteves
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trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
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âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
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@elena esteves et victoria pearson
L’atterrissage se fait sans encombre, tout comme la sortie de l’avion et toutes les autres choses qui doivent être faites avant que vous puissiez être enfin libérées de l’aéroport. Ça se fait sous le signe du small talk à outrance qui ne te fait aucun bien. Tu sais que c’est plus sage, que ça vous évite de trop en faire et pourtant, toi tu fonces directement dans le sujet sensible. T’as besoin de te préparer, de savoir dans quoi tu te lances, même si tu n’es pas surprise de la réponse d’Elena. Elle n’a rien dit, a blâmé ton absence de dernière minute sur une grippe. T’hoches la tête sans trop savoir quoi répondre. Est-ce que tu dois la conforter dans cette décision ? Est-ce que tu dois prendre la grippe comme une porte de sortie même maintenant qu’il est trop tard ? Toutes les éventualités se bousculent dans ton esprit jusqu’à ce que tu décides d’ironiser. « It’ll be a Christmas miracle. » Que tu sois guérie. Dommage que la magie de Noël n’arrive pas à venir régler tous vos autres problèmes.
C’est donc Elena qui vient trancher en proposant de ne rien dire et laisser sa famille assumer que tout va bien entre vous. Tu ne sais pas si c’est une réelle solution, si ça ne risque pas de vous rattraper un peu trop vite, mais ce qu’elle ajoute a tôt fait de chasser toutes ces considérations. En un instant, tu te retrouves envahie par l’envie, non le besoin, de protéger la Brésilienne. Tu la connais assez pour savoir à quel point c’est une éventualité qui doit la terrifier.  « Okay. » Tant pis pour tes états d’âme, tu ferais n’importe quoi pour éviter qu’elle doive subir un quelconque reproche familial sur votre relation - ou quoi que ce soit. Ce serait effectivement gênant, sans doute pénible, mais tu ne peux pas voir une autre façon de procéder. C’est ce qui se dévoile dans le taxi lorsque Elena te demande si ça va. « Yeah. I’m the one who should be asking you this. » Tu t’interromps, venant sonder son visage. Tu ne peux pas être rassurée par le sourire qu’elle affiche, tu la connais assez pour savoir que ça camoufle toutes ces craintes. « Are you okay ? » L’inquiétude est palpable dans ta voix, même si t’essaies de l’écraser un peu pour paraitre normale. Tu te concentres donc sur ce qu’elle ajoute, sur la tempête de gens qui allait arriver le lendemain. Ça aussi ça t’inquiètes, mais c’est moindre, parce que t’as déjà pris ta décision. « Okay thanks. I’ll tell you. » Il faudrait, pour ça, que tu retournes dans la liste des activités que tu avais imaginées faire avec elle pour déterminer lesquelles ne te déprimeraient pas trop.

Mais c’est pour plus tard, il faut d’abord affronter la grand-mère d’Elena qui vous attend déjà d’un pied ferme. Il ne te faut qu’un regard en direction de cette femme pour ressentir une profonde affection à son égard. T’en oublies même la baraque qui aurait valu un énième commentaire en temps normal. Tu te laisses entrainer dans l’étreinte d’un coeur gros, peu habituée à ces effusions d’affectionné dans ta famille. Quoi que non, ta famille est ici, avec Elena, c’est juste une preuve de plus. Et tant pis si ça vient avec un commentaire gênant qui te serre un peu les tripes. Tu laisses ton ex répondre, souhaitant suivre son initiative, mais tu te retrouves bien vite à mettre ton grain de sel. « Ela nunca poderia » Tu le dis d’un portugais incertain et avec un accent tout cassé, celui que t’apprends à la dure sous les menaces d’un petit hibou vert. T’espères surtout que ta tentative empêchera la grand-mère de réaliser à quel point elle a visé juste. Même si en soit tes paroles ne sont pas fausses, t’es là après tout. Peut-être que ta présence est stupide, peut-être que t’as pas ta place là et pourtant te voilà, même après avoir rompu. Si le regard d’Elena quittait ses pieds, elle pourrait sans doute voir le petit sourire contrit que t’as sur les lèvres, celui qui en dévoile sans doute trop, celui que t’écrases pour te concentrer sur ce que Bruna vous dit ensuite. T’hoches la tête, tout de même un peu terrifiée à l’idée de devoir cuisiner, mais tu n’en pipes pas un mot. Tu te contentes d’un « Thank you. » Un peu trop senti, mais plus que sincère. La famille d’Elena ne comprend sans doute pas à quel point leur affection vaut le monde à tes yeux. C’est peut-être mieux ainsi.

Tu ne dis donc rien de plus, te contente de suivre ton ex vers la fameuse pool house. « She’s so much better in English than I remember. » Impressionnée, surtout au regard du peu de progrès que t’as fait en portugais. C’est aussi plus simple de s’attarder sur la forme, plutôt qu’adresser tout le reste. C’est pour ça que tu te permets un autre commentaire. « And I guess we got an upgrade for the room. » Tu réalises bien vite à quel point en voyant l’escalier extérieur - celui qu’Elena gravit avec une imprudence qui te fait presque paniquer - le calme évident de la chambre. Une chambre parfaite pour un couple en voie de se marier, éventuellement. Tu ne parviens pas à admirer la pièce, ton regard fondant directement vers le seul lit qui trône au beau milieu de la pièce. Ah, oui, c’était à prévoir ça. Pourquoi est-ce que t’es autant prise de cours ? Tu ne te réponds à toi même, te contente de déplacer ta valise hors du chemin. C’est Elena qui reprend la parole, déjà à bout de nerfs. Et c’est à nouveau le envie protectrice qui vient t’envahir. C’est assez pour que tu te forces à réfléchir à une solution. Une réflexion qui se fait interrompre par ce qu’elle ajoute. « Absolutely not. I’m the one who’s imposing, I’ll sleep on the floor and you’ll take the bed. » Argumenter sur ce point est sans doute inutile, un peu con dans votre situation, mais il est hors de question que t’envahisse le Noël de la Brésilienne pour en plus lui voler le lit confortable qui vous a été offert.

Ça laisse le plus difficile, la question d’un plan de match pour affronter la famille d’Elena. « We’ll say nothing, let them assume. » Est-ce une bonne idée ? Non, mais au final, il n’y a pas de bonne idée dans une situation foutrement fichue d’avance. Tu te permets tout de même de vous donner une porte de sortie, un joker à utiliser en cas de panique. « I’m not above playing the dead brother card if it can help. » C’est bien parce que c’est pour Elena que tu songes à le faire, autrement là mort de Lawrence resterait un tabou infranchissable. Tu sais qu’il comprendrait s’il était là. Reste que ça ne règle pas vraiment votre problème, que ça ne chassera pas l’épuisement émotionnel que tu vois chez ta vis-à-vis. À nouveau la culpabilité te prend, parce qu’elle ne le vivrait pas ainsi si t’avais décidé de prendre sur toi et de rester à la Nouvelle-Orleans. Alors tu fais au mieux, incapable de déterminer comment la réconforter sans traverser une limite que tu devrais respecter.
Ce que tu fais invariablement en venant t’installer à côté d’elle et en posant ta main sur son dos. Tu réprimes les douces caressent qui te viennent ou l’envie de la prendre dans tes bras. « I’m sorry, I didn’t think about all that when I asked you if I could come with. » T’as juste pensé au doux réconfort que ça t’amènerait d’être avec sa famille, avec elle plutôt que dans une tristesse assommante. Et c’était injuste de ta part, un trait qui continue de s’appliquer à ton comportement actuel. « They don’t need to know about all the bad stuff. » Quelle belle façon d’occulter votre rupture, les fautes d’Elena, ta colère, Ida. Tu balaies tout ça d’un geste distrait de ta main libre. « I mean, it’s us. We already know a bunch of answer to their questions. » Le mariage, les enfants, c’est des choses dont vous aviez parlé à un moment ou un autre, même si c’était abstrait dans vos discussions. Ça a toujours été des évidences, même si vous c’est un peu cassé en ce moment. « Think of it as very bad improv, we follow each other’s lead. » Tu forces un sourire réconfortant sur tes lèvres, te demandes si tes propositions aident seulement Elena ou si t’es juste en train de tout empirer. C’est pour ça que t’essaies de tempérer, tu retires ta main et la ramène sur tes cuisses. « I’ll play any part you want me to. If you want me to keep my distance and only answer some questions I’ll do it. If you want me to sell the whole relationship I’ll do it. » Et bon, il faut être honnête. Ce n’est pas comme si tu allais devoir feindre quoi que ce soit. Tu l’aimes encore éperdument, il faudra juste le laisser filtrer un peu plus que tu ne te le permets depuis que tu l’as chassée hors de chez toi.

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Elena Esteves aime ce message

(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Jeu 22 Déc - 13:58
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elena esteves et @victoria pearson
« Of course. I missed them. » Comme avec n'importe qui d'autre, Elena se concentre sur le positif pour maquiller ses faiblesses et son malaise ; Victoria aurait été la seule à avoir une réponse plus honnête, mais si elle doit apprendre à faire sans, autant commencer dès maintenant. Son attitude résolument revêche est davantage dûe à sa maladresse abusive en présence d’une Victoria qu’elle doit considérer comme autre chose que sienne ; les mots sont moins secs qu’en début de journée, mais tout aussi brefs et dénués de possibilité de relance : elle s’applique à s’auto-bloquer dans ses éternelles litanies enflammées pour tout et rien, exerce un contrôle presque douloureux sur sa propension habituelle à être tout sourire en sa présence, et confirme avec horreur qu’une retraite silencieuse d’un mois serait tout bêtement inenvisageable pour une personne aussi loquace qu’elle-même.
Elles arrivent à la demeure de Bruna et le terrain d’entente sur lequel elles avaient réussi à baser leur nouvelle non-relation s’effondre aussitôt alors que chacune réalise qu’elle ignore parfaitement comment se comporter face à la famille de la jeune femme. Faut-il qu’elle parte du plan élaboré dans le taxi et les laisse faire leurs propres suppositions sans les éclaircir ? Clairement, ça ne suffira pas : si le regard de sa grand-mère continue à se darder sur elle de cette manière, la culpabilité va commencer à suinter par tous ses pores et elle va fondre en larmes au repas de Noël du lendemain. A moins qu’elle ne commence par une bonne syncope dans la chambre tout à fait romantique qui leur a été attribuée, ici-même, sur le lit où la voix distante de Victoria la rappelle à la réalité.

« Yup, she learnt. » Elle aussi, s'est fait la réflexion, à peu près au même moment qu'elle a intérieurement loué le portugais bancal de son ex, pensant alors que Victoria aurait totalement abandonné l'idée d'apprendre la langue. Sa grand-mère avait progressé en anglais, et sa grand-mère n'était pas du genre habile avec les langues, ni très portée d'ailleurs sur l'envie d'apprendre. « For you, if I had to guess. » Il n'était pas difficile de deviner l'affection que Bruna portait à la jeune femme ; sa grand-mère avait la réputation d’accorder difficilement sa confiance, mais de laisser tomber toutes ses barrières une fois la première franchie. Bruna considérait la jeune flique comme une autre petite-fille, rien de moins. C’était d’autant plus angoissant qu’Elena devait vivre avec l’idée qu’elle briserait un coeur en plus, si leur rupture s’apprenait. D’où le retour en boucle sur leur façon de se comporter face à une famille qui, à en juger par la décoration et l’accueil en fanfare, s’attendait clairement à quelques bonnes nouvelles pour les fêtes. « T's'okay. Kind of my fault we even have to think about this in the first place. » Elle pince ses lèvres, pas fan de devoir s’attarder encore une fois sur les conneries qui lui ont coûté sa relation. « Which is why I’m taking the bathtub, no arguing. » Façon bien à elle de refermer la parenthèse - avant de se relancer dans une autre, pire, sur l’essence de la relation qu’elles vont devoir montrer à sa famille.

« Oh, the infamous 'yes, and' stuff, huh? » La tentative d’humour tombe comme une serviette trempée sur du carrelage. « I don’t want you forcing yourself for anything, Vic. That was not the point of you coming here. » Elle sent déjà poindre la migraine à l’idée de dix jours de pur malaise et elle s’en sent nauséeuse. « We’ll go with bad improv. Just be aware that it will get awkward a few times. A lot of times. Potentially all the time. » Sur ces mots, elle se redresse de tout son long, s’étire et désigne du menton les escaliers : autant se jeter dans la gueule du loup et aller cuisiner.
Deux de ses oncles les rejoignent pour préparer le repas du lendemain ; les discussions vont bon train et noient la gêne entre les deux jeunes femmes, se détournant rapidement de leur présence pour tenir Elena à jour des ragots du quartier et des autres gamins de la famille. Subrepticement, et avec une culpabilité qui la noie presque, Elena s’autorise à frôler Victoria à plusieurs reprises, à laisser ses mains traîner sur ses hanches pour la faire se décaler, à replacer des mèches de cheveux çà et là - juste de quoi vendre la chose sans trop en faire, mais ça lui semble déjà un océan dans lequel se noyer davantage qu’un verre d’eau. Elle s’absente quelques fois, un peu trop visible, pour envoyer des signaux de détresse à Charlie - qui ne font rien pour l’apaiser, mais la renforcent d’une conviction nouvelle et jusque-là trop timide : si elle espère retrouver Victoria, vraiment la retrouver, c’est ici que ça se joue.

Elles remontent à l’étage après un repas qui finit près de la cheminée avec un verre de vin de leur vignoble local, une bonne partie de la tension évacuée dans l’alcool et la fatigue du déplacement ; Elena est plus détendue, plus souriante aussi, court dans l’escalier et engouffre les marches par quatre pour retrouver le lit, où elle se place en tailleur. « Had you met my uncles before? I always forget », qu’elle lance en tapotant la place à côté d’elle pour y inviter Victoria, tuant dans l’oeuf toute gêne qui pourrait se réinviter entre elles. « Okay, let’s uh, make a list of what you’d like to do, yeah? Thought of anything yet? » Elle sort son portable, balaie d’un pouce les notifications des messages de Charlie et ouvre plutôt la carte de la ville sur Maps. « We have a lot of art, but I venture ten days of seeing paintings would make anyone go crazy, so I also recommend going to the beach, to the parks… You also have a great market, and uh, temples and stuff, if you’re in a religious mood, but you might want to refrain from visiting too many, my family will probably take you to every church in the city anyway. » Parler, toujours plus, éviter les nombreux éléphants dans la pièce, les touchers redevenus trop naturels, la limite qui risque de devenir trop floue trop facilement. « And there’s somewhere I’d like to take you, if we find the time. But uh, we’ll see about that later. »

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Sam 24 Déc - 1:02
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name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : my whole world is the girl over there (elena) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
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[ my whole world is the girl over there ]
@elena esteves et victoria pearson
L’idée que la grand-mère d’Elena ait pu décidé d’apprendre et pratiquer son anglais pour toi te secoue bien plus que tu pourrais l’admettre. C’est une émotion indescriptible, mais pas moins vive. Tu sens ta gorge se serrer et tu ne te sens définitivement pas méritante d’une telle intention. C’est trop, voilà ce que tu dirais si on te demandait, mais t’arrives pas à souffler un mot, certainement pas en réponse à l’hypothèse de ton ex. Tu restes un moment avec l’information, le coeur gros et en tâchant d’ignorer l’envie d’aller étreindre à nouveau Bruna. Ce n’est pas le moment, ce n’est plus vraiment ta place malgré ce que tout le monde croit en raison d’un manque d’information voulu.
Celui-là même que vous décidez de faire perdurer en planifiant un comportement correct à adopter dans la situation. Ton choix est déjà fait, celui de protéger Elena de toute éventuelle déception que sa famille pourrait ressentir en apprenant que vous n’êtes plus ensemble. Tu ne penses pas vraiment que ça arriverait, n’oses pas imaginer une éventualité où sa famille se détournerait d’elle à cause de votre rupture, mais qu’importe. Ton avis ne compte pas, seules les peurs de la Brésilienne que tu t’efforcerais de tenir à distance quoi qu’il advienne. Celles qui entrainent des excuses de ta part pour ne pas y avoir penser plus tôt. Tu ne viens pas contredire ta vis-à-vis lorsqu’elle porte le blâme sur elle même, mais tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils. Ce n’est pas la mention indirecte de ses fautes, juste le fait qu’elle t’empêche de lui offrir des excuses sincères et nécessaires. C’est pour ça que tu n’as aucune intention de lui laisser la baignoire, mais encore une fois, tu supposes que le silence est plus approprié. Tu la tirerais hors du bain pour la lancer sur le lit s’il faut.

Il y a plus important dans le moment à savoir un plan d’attaque terriblement bancal. Tu parles d’improvisation, pour ne pas manquer de sourire à la tentative d’humour de ton ex, même si elle ne dissipe pas le malaise ambiant. Elle refuse ta proposition, refuse que tu te forces à jouer un rôle même si tu le lui proposes. Peut-être que ce serait le moment de lui dire que ce ne serait pas si mal pour toi, que ce n’est pas comme si t’avais magiquement arrêté de l’aimer parce que tu l’as chassée hors de chez toi. T’aurais du, peut-être, mais c’est impossible quand ça la concerne. Rien de tout ça ne traverse tes lèvres et tu te retrouves à hocher la tête lorsque l’improvisation revient comme votre seul et unique plan. Ouais, ça allait définitivement péter à un moment ou un autre, ce qui ne t’empêche pas de répondre. « It’s fine. Bad improv it is. » Et tu la suis sans plus d’histoire hors de la suite beaucoup trop romantique pour votre propre bien.
Heureusement pour toi, la responsabilité de devoir cuisiner chasse bien des tracas de ton esprit. Ils reviennent au galop lorsque tu te retrouves trop près d’Elena, lorsque vous vous permettez des marques d’affection pour vendre une relation à laquelle tout le monde sauf vous croit dur comme fer. Pire, les craintes deviennent douloureuses quand tu la vois s’éclipser à de multiples reprises pour tu ne sais trop quelle raison. Tu l’imagines envoyer des messages à Ida, te lacérant toi-même le coeur avec les pires éventualités, mais tu t’efforces de ne pas t’y attarder. Elle a le droit de le faire dans tous les cas, tu ne peux pas lui reprocher. Alors tu te concentres sur Bruna, suivant toutes ses directives avec une attention presque ridicule. Et puis, immanquablement, t’adresses un doux sourire à ton ex lorsqu’elle revient dans la même pièce que toi. Tu te prends un peu trop facilement au jeu, malgré les serrements de ton coeur, parce que tu te sens bien ainsi entourée. Il devient aisé d’oublier que tu n’es pas vraiment à ta place, que t’es qu’une imposteure dans le moment.

C’est après un bon verre de vin et un doux moment près de la cheminée que vous revenez à votre chambre, votre suite. Tu regardes Elena enjamber les escaliers avec une inquiétude non dissimulée. Certaines choses ne changent pas après tout. « I think so ? » Tu serais terriblement gênée d’avouer ton incertitude devant les principaux concernés, mais devant elle tu peux bien admettre qu’ils ne t’ont pas marqué si tu les as rencontrés à ta dernière visite. Tu t’attendais à moitié à ce que la question découle sur un quelconque retour sur la soirée, sur ce qu’il faudrait changer dans votre comportement pour éviter les soupçons et de trop vous briser le coeur par la même occasion.
Tu te trompes royalement, elle ne s’approche même pas de la question.
Tu prends un moment à pleinement comprendre de quoi elle parle avant de t’installer à ses côtés pour regarder la carte sur son téléphone. Tu t’efforces d’écouter la vague d’information qu’elle partage, de noter mentalement les suggestions qu’elle fait. Même si, en soit, elles se font vite éclipser par ce qui est rajouté. Tu t’empresses de rebondir là-dessus, sans doute trop pour que ce soit décent. « We’ll make time don’t worry. » Tu n’as aucune idée d’où elle voulait t’amener mais ça ne change rien à tes yeux. Tu réalises toutefois que ce n’était peut-être pas très en raccord avec votre situation, que tu t’es peut-être un peu trop laissée aller. Si bien que tu te racles la gorge et te relèves du lit. « I made a list of what I wanted to do. Give me a sec. » Tu vas fouiller dans ton sac pour en ressortir un carnet tout rabougri, ton bullet journal des deniers mois.
Il te faut un moment pour dévoiler la liste que tu viens poser sur le lit entre vous deux. On peut y voir toute la préparation que t’as pu faire quand vous aviez prévu la chose. Certaines idées ont été rayées depuis, celles qui étaient un peu trop romantiques, celles qui faisaient mal maintenant, mais plusieurs restent affublées de petits E écrits en marge pour les activités que vous pourriez faire ensemble. C’est du très toi, une organisation un peu trop intense doublée d’une sentimentalité quand ça concerne la Brésilienne. « I wanted to visit the botanical gardens and the Cantareira Park. There’s also a language museum that seemed fascinating. And of course the beaches, I even brought a new swimsuit… » Et peut-être qu’il vaut mieux que tu te taises, parce que c’est plus une question de faire tout ça ensemble. « I mean, I can do most of these alone if you want to spend time with your family. We can always say that it’s not as exciting for you or something like that. » Est-ce que l’excuse convaincrait qui que ce soit ? Peut-être pas, mais tu tiens quand même à lui offrir l’opportunité d’éviter d’être ta guide pour les dix prochains jours. « It’s up to you, I can read next to the pool for ten days if it’s easier. » Parce que t’as toujours le souci de ne pas trop déranger, celui qui se montrerait à nouveau en argumentant pour lui laisser le lit. « I want to make all of this better for you, in any way I can. » C’est finalement tout ce que tu trouves à ajouter, renvoyant la balle dans son camp. Ça ouvre la porte à une discussion plus sérieuse, celle permise par l’alcool qui vient calmer la tension, mais aussi de continuer sur le planning des premiers jours si elle n’a pas envie de se prendre la tête après une journée épuisante.

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Sam 24 Déc - 4:18
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so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
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prénom titre du rp.
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résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

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name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
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âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
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« What kind of host would I be if I didn't make you tour the best attractions from my place? » Elena esquisse un sourire triste, un peu timide, attristée que ce qui devrait être l'évidence même soit sujet à des remises en question. Elle note mentalement les endroits relevés par Victoria, mais laisse aussi ses yeux s'attarder sur le carnet devant elles, sur les E qui suffixent certaines activités, sur ce qui a été gribouillé pour ne plus apparaître. Ça lui serre le cœur, elle a presque envie de demander à Victoria ce qui s'y cache pour lui dire que tant pis, elles le feront, elles emmèneront d'autres personnes si besoin, le romantisme à la poubelle et tant pis pour elles deux du moment que Victoria ne se prive pas. Au lieu de ça, elle embraye sur le sujet précédent et y ajoute un triage tout à fait pragmatique : « My family is probably gonna want to take you to some places anyway. Churches for a start. We'll probably have lunch at my aunt's in Praia Grande so we can take her boat for a spin. My cousins are gonna come over and probably be all over you. So reading next to the pool is probably a long shot, but you might have maybe a full hour for it if you start now. » Elle fait semblant de ne pas remarquer que leurs jambes se touchent et de ne pas songer à refermer un peu plus la distance, de quelque façon que ce soit. « Also, we're gonna go to the Mass tomorrow and then we'll probably, uh, hang out outside after. » Comprendre : les plus jeunes, qui n'allaient pas se contenter d'une prière et au dodo pour le soir du réveillon. Cependant qu'elle le dit, les yeux d'Elena ne quittent pas les mystérieux E et les mentions barrées.

« You know what better would mean for me, Vic. » Alors ça sort spontanément, quand Victoria exprime son envie de faire au mieux pour ces vacances ; c'est peut-être un peu la rancœur, peut-être un peu la tristesse de tous ces plans annulés, mais elle s'exprime de manière brute et mal contenue parce que tout est trop à vif pour qu'elle le retienne davantage. « Look », qu'elle reprend, adoptant un ton plus doux et décisif, « I know things aren't ideal and it's all still fresh and– oh God, this is going nowhere. » L'éternelle main qui passe sur le front fait son grand retour. Elle prend quelques secondes pour rassembler ses pensées, quelques respirations de plus pour les mesurer. Rien de tout ça n'est évident, ni pour l'une ni pour l'autre ; c'est du territoire inexploré et une facette de leur relation qu'elles découvrent toutes les deux après avoir espéré ne jamais avoir à le faire. « I'm happy you're here. It's not what it was supposed to be, but you came anyway and you're so worried about what my family might think that you're not even enjoying yourself. »

Elle occulte volontairement son humeur maussade et son apparence revêche, ne veut pas s'étendre sur le pourquoi pour le moment. C'est déjà difficile à naviguer, tout ce bordel. Et elles n'ont jamais été excellentes exploratrices. « This wasn't the goal. I'm sorry. » Le but, c'était qu'elles passent les plus belles vacances de leur relation et en profitent pour se retrouver, et qu'Elena lui fasse sa demande, la vraie, et que Victoria dise oui avec des étoiles dans les yeux parce que tout allait bien entre elles. « And seeing all that stuff that you've crossed out… » Haussement d'épaules un peu défait ; pas besoin de le répéter, elle en est l'entière responsable, et l'idée que son ex ait passé des heures à consciencieusement repasser sur sa liste, se brisant le cœur à chaque rature et chaque E suffit à la faire flancher un peu plus. « I want to make these ten days perfect for you. » Elle n'explicite pas davantage sa pensée mais ses mots sont clairs et son regard fixe est plus direct encore. Elle veut faire de ce séjour ce qu'il était prévu à l'origine ; elle veut en profiter pour prouver à Victoria qu'elle peut être ce qu'elle lui avait promis, et ne plus faillir cette fois. Elle veut la retrouver, ou lui donner en tout cas l'idée que c'est toujours possible entre elles. Elle ne le dira pas à haute voix, cependant. Certaines choses sont trop sensibles pour être ouvertement avouées ; Victoria la connaît suffisamment pour lire dans ses pensées les plus vulnérables. « Let's just do what we planned and go back to the new normal when we get back to Nola. »

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Dim 25 Déc - 12:00
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occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
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@elena esteves et victoria pearson
La liste que t’as fait se retrouvée amalgamée à ce qu’Elena ajoute, à ce que sa famille vous emmènerait nécessairement faire. Tu n’as pas de mal à comprendre que tout espoir de tranquillité disparaitrait à l’instant où la famille élargie se ramènerait, mais ça ne te dérange pas au fond. Ça te fait sourire, à moins que ce soit la proximité évidente entre vous deux, le fait que vous jambes se touchent. Ça t’occupe nécessairement l’esprit, assez pour que tu n’écoutes que d’une oreille distraite lorsqu’elle reprend la parole. La messe n’a jamais été ce qui t’intéresse le plus de toute façon, mais t’irait probablement, ne serait-ce que pour faire plaisir à celleux qui t’accueillent avec autant de coeur. « So we’ll all be hangover on Christmas, that’ll go great. » Tu plaisante un peu, même s’il y a de bonnes chances que ça se produise réellement si vous sortez après la messe. Non pas que ça t’empêcherait d’y aller, t’espères juste avoir l’occasion de te changer entre les deux parce que tu te vois pas mettre la même tenue à une messe que pour trainer avec les jeunes. Et oui c’est important d’y penser, t’as pas rarement une rare robe pour rien.

Le tout est vite éclipser par ton ex qui rebondit sur ta (supposément noble) idée d’essayer de faire au mieux pour elle. Tu ne t’attendais pas au ton brute, à la détresse que tu crois deviner et il n’y a donc rien d’étonnant à ce que des excuses te brûlent les lèvres dans un automatisme un peu déprimant. Tu t’en veux de gâcher ses vacances, de ne pas voir de solution magique. Pire, tu culpabilises de ne pas savoir s’il serait mieux que tu prennes un avion pour rentrer en évoquant une quelconque excuse ou si rester était la meilleure option. Il n’y a aucune certitude dans cette situation, dans cette facette de votre relation qui n’avait jamais vu le jour avant votre dernière dispute. Tu laisses donc le temps à Elena de continuer, de trouver les bons mots pour traduire ce qu’elle veut dire. Tu retiens l’impulsion de faire disparaitre le peu de distance qui reste entre vous, de laisser ta main trouver ses cuisses dans un geste qui aurait voulu être réconfortant mais qui aurait sans doute l’effet inverse. Tu restes donc là, sans bouger, à l’observer en silence, même lorsque la Brésilienne fait erreur sur ce qui t’inquiète, lorsqu’elle occulte peut-être sans le vouloir l’autre pan de tes inquiétudes. Tu ne cherches pas à la contredire, pas à rectifier l’affirmation pour inclure à quel point t’as peur qu’elle t’en veuilles, que ce soit elle qui ait un réel problème avec ta présence.
Ça sert à rien de le dire parce qu’elle affirme qu’elle est contente que t’es là et que tu décides de la croire sur parole, de ne pas chercher la petite bête pour une fois. Parce que tu connais assez Elena pour sentir sa tristesse, pour deviner sa vulnérabilité. « No, I’m sorry. » Tu ne précises pas pourquoi, si c’est à cause de la liste que t’aurais du réécrire au propre avant de lui montrer, si c’est à cause de ta présence dans ses vacances ou si invariablement c’est des excuses pour avoir rompu avec elle. Tu ne saurais même pas le dire toi-même de toute façon, parce que c’est un peu tout ça. Parce que même si sur le coup, t’étais certaine de prendre la seule décision possible, ça ne change rien que les conséquences de votre rupture te pèsent aussi sur le coeur. Tu l’aimes encore après tout, comment est-ce que ça pourrait être différent ?

C’est encore plus douloureux quand Elena parle de faire des dix jours un séjour parfait pour toi. Les mots sont sincères, le regard que tu croises est on ne peut plus claire. Pire, t’es capable de deviner les pensées vulnérables qui accompagnent l’affirmation. C’est d’une seconde chance (ou une millième dans votre cas) qu’elle parle à quelque part. « Like a truce ? What happens in Sao Paulo stays in Sao Paulo ? » Tu le dis avec une légèreté un peu forcée, mais tu considères tout de même l’idée sérieusement. Est-ce que ça pourrait être si simple ? Simplement profiter des dix prochains jours sans vous soucier de ce qui vous attendra à la Nouvelle-Orléans quand vous rentreriez. C’est tentant, terriblement tentant. Feindre d’être un couple avec elle est simple, trop pour que ce soit sain pour ton coeur malmenée, ne serait-ce pas mieux de l’être, tout simplement, même juste pour dix jours ? Tu prends ton temps pour considérer la possibilité, comme si y réfléchir viendrait contrebalancer ce que ton coeur te crie. Ton regard passe d’Elena au cahier que tu tiens encore, tu regardes tout ce que t’as rayé, ce qu’elle n’a pas manqué de voir. « I’d like that. » Que tu dis finalement après ce qui semble être une éternité. Tu ne pourrais dire si c’est une bonne décision, probablement pas, mais dans le moment, tu t’en fiches un peu. Tant pis c’est quelque chose que vous regretterez, t’as surtout l’impression de ne pas vous donner une autre chance serait encore pire. Tu déposes le cahier à côté de toi pour ramener tes jambes vers toi, une vague tentative de camoufler ta vulnérabilité évidente. « I’m not so worried about your family, I’m worried about what you think. » Tes inquiétudes à l’égard de sa famille découle du fait que tu veux la protéger des éventuels commentaires s’il fallait que votre rupture soit découverte. Enfin, ça et la terrible peur de décevoir Bruna, mais c’est une case à part. « I don’t want to be unfair to you. » Il faut oublier le fait que tu l’es déjà, que tu l’es nécessairement depuis le moment où t’as demandé de l’accompagner. « But I do want ten perfect days with you. » Le problème, c’est que tu ne peux rien garantir, tu ne peux pas lui assurer que tu parviendrais à lui faire confiance à nouveau, que t’oublierais la peur qui te serre les tripes dès que tu la vois sur son téléphone. Tu peux rien promettre, juste donner dans le moment et t’as terriblement peur que ce ne soit pas assez, que ce soit cruel à son égard.

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Dim 25 Déc - 13:55
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petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

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âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
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elena esteves et @victoria pearson
Le constat se fait d'un commun accord : tout est trop pesant, trop étrange et à des milliers de kilomètres de la dynamique dont elles ont tant pris l'habitude, après six ans à se connaître. La rupture a laissé des traces et des stigmates qu'aucune n'arrive complètement à franchir, mais qu'Elena a envie de gommer rien qu'un peu, ne serait-ce pour qu'elles arrêtent de mutuellement se gâcher la vie. Victoria s'excuse, comme toujours ; elle ne l'interrompt pas dans son idée, cependant, laissant la Brésilienne songer qu'il y a peut-être une chance d'amender leur situation. Victoria tire de ses mots l'idée d'une trêve et Elena la reprend presque à son compte, tant pis si l'idée n'est pas exacte ; « Yeah, no, that's not exactly what I– » Mais elle se retrouve à trébucher sur ses mots et à bafouiller, aux antipodes de son assurance habituelle. « It's not– I don't want– » Revient la peur de prendre avantage des émotions brouillées de Victoria et de sa vulnérabilité, avec des propositions qui ne viseraient qu'à se rapprocher d'elle et rompre la distance qu'elle leur a imposée. Elle déteste l'idée d'être celle qui tire son avantage de la tristesse de son âme sœur ; d'un autre côté, résister à l'occasion de se rapprocher de nouveau d'elle lui semble stupide. « Okay. Yeah. Let's do that », qu'elle abdique, levant les paumes vers le ciel. Et Victoria accepte, contre toute attente.

Elle enchaîne en lui confiant qu'elle s'inquiétait davantage de son avis que de celui de sa famille, promptant des sourcils haussés de la part de l'hôte – « What I think? » qu'elle répète, ostensiblement confuse par cette femme qui ne cesse de la surprendre et de la pardonner partout où il ne faudrait pas, de s'inquiéter de ses réactions là où elle devrait s'occuper d'elle même. Parce qu'il n'y a qu'elle pour s'inquiéter d'être injuste avec la femme qui l'a trompée émotionnellement, pour avoir peur de la blesser alors qu'Elena a fait pire au centuple il y a deux semaines à peine, et surtout pour souhaiter tout laisser de côté pendant dix jours ; quitte à ne pas y arriver entièrement. « It's fine, Vic. It's not like I'm proposing. » La plaisanterie est encore plus amère alors que la bague est restée sagement dans sa valise. « A truce is a truce. It ends in ten days. You owe me nothing and I won't ask. » À son tour de poser une main sur celle de Victoria, sur sa jambe, pour la presser doucement en guise de réassurance. C'est posé : pas d'obligations, pas de peur à avoir, Elena ne se formaliserait d'aucun rejet quel qu'il soit, et d'ailleurs elle n'essaierait même pas d'amorcer quelque avance que ce soit. Téméraire mais pas stupide. « I'm still taking the bathroom. Or the floor at least. Let's not make it worse than it has to be. » Elle lui offre un petit sourire à la con, crispé au possible, manière de transmettre le message qu'elle serait sage à l'extrême. « It's not up for debate and there's no way you're not taking the bed. If you're gonna put up with my family for ten days, you might as well get a good night sleep once in a while. » Surtout, Elena ne voulait pas se retrouver nez à nez avec ses actes manqués et sa culpabilité pressante toute la nuit.

*

Elle se prépare avec un manque d'assurance et d'habitude clairement marqué ; cacher sa nudité de Victoria est tout sauf naturel, se foutre en pyjama encore moins, et fermer la porte de la salle de bains lui semble complètement stupide. Elle s'y astreint, pourtant, soucieuse de prendre le pli des bonnes habitudes, et une fois changée, prend de quoi reproduire un lit par terre, au pied du vrai. Elle se glisse dans le sac de couchage qui lui sert de couverture et se retrouve à contempler le plafond, entendant la respiration régulière mais éveillée de Victoria, pour la première fois qu'elle a à dormir avec elle sans la voir. La sensation est étrange, particulièrement mélancolique. Elle se retrouve avec la gorge serrée, pour la énième fois ; se force à garder un visage impassible, et tant pis s'il fait noir et que personne ne la voit. « So hey, wanna tell me what were the stuff you crossed out on your journal? » demande-t-elle d'une voix douce, un peu éteinte, soudain intimidée par cette distance inhabituelle. « It's probably some of the stuff I wanted to show you anyway. » Ou pas, songe-t-elle, mais l'excuse lui semble bonne pour assouvir sa curiosité. Et faire tout son possible pour que toutes les activités soient barrées à la fin du séjour, de la bonne façon cette fois. « And don't worry about being unfair, or whatever you meant. »


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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Ven 30 Déc - 18:30
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faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
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âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
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L’idée d’une trêve que tu tires des paroles d’Elena ne semble pas ce qu’elle avait en tête, mais elle l’accepte tout de même. Tu te demandes pendant un instant s’il ne valait pas mieux que tu lui demandes ce c’était exactement son idée, mais tu ne le fais pas. Parce qu’elle accepte celle que t’a soulevé et que c’est ce que tu veux toi aussi alors t’estimes que ça suffit pour cette fois. C’est prendre le risque que ce soit une mauvaise idée, mais considérant que tout de ce voyage en est une, ce n’est peut-être pas si grave que ça. Il faudrait simplement que tu apprennes à profiter du moment plutôt que de te casser la tête avec des inquiétudes constantes, un drôle d’exercice que tu n’aurais pas cru avoir à faire de cette façon, mais tu t’y retrouves confronter. « I don’t want you to hate me. » Que tu lâches finalement devant la confusion de la Brésilienne comme si c’était une explication suffisante. Et c’est con de ta part, vues vos positions actuelles, vu ce qui s’est passé entre vous, mais c’est la vérité quand même. Parce que tu vois toute la vulnérabilité d’Elena, parce que tu réalises un peu plus à chaque instant qu’elle aurait des raisons de t’en vouloir elle aussi. Peut-être aussi que t’as toujours été un peu trop prompte à te blâmer dans toutes les situations et celle-ci ne pouvait pas faire exception, mais le fond reste véridique, la crainte reste inévitable.
Et la douleur à la mention d’une demande à mariage, même sous forme de plaisanterie est bien plus réelle que tu ne le voudrais. T’es celle qui a mis une distance entre vous deux, qui l’a repoussée à la suite de ses écarts et pourtant, l’entendre plaisanter sur le sujet d’une union te fait réaliser à quel point que c’est quelque chose que tu veux encore. T’écrases le rire jaune qui menace de sortir sous le coup de la surprise et te concentre sur ce qui est ajouté par ta vis-à-vis. « Okay. » Pas d’obligations, dix jours sans plus. « To ten perfect days then. » Et peu importe ce qui suivra, les promesses que tu ne peux pas faire. T’observes sa main sur la tienne et un sourire te vient sur les lèvres. C’est peut-être une mauvaise idée, mais ça fait étrangement de sens pour toi, comme une rare certitude dans cette période trouble.

Même si Elena décide à nouveau de prendre le sol - ou le bain. Même si elle ne te laisse pas la possibilité d’argumenter.
Pire, même si elle se change avec la porte de la salle de bain fermée d’une façon bien trop inhabituelle pour que ça ne te dérange pas. Tu ne dis pourtant rien, profite du moment pour te changer à ton tour afin de la suivre dans les bonnes habitudes qu’elle s’efforce visiblement à prendre. Tu te glisses dans les couvertures sans plus d’histoire, retenant l’envie de la devancer sur le sol afin d’éviter un débat stérile sur qui devait se sacrifier. Ça ne rend pas la chose plus simple alors que t’observes Elena s’installer dans la noirceur, que tu dois faire avec la sensation étrange de la savoir si proche et si loin. C’est justement elle qui vient briser le silence, revient sur les rayures de ton journal. Ça te fait pincer les lèvres, nécessairement, parce que t’as peur de remuer le couteau dans la plaie en les listant, mais elle insiste et t’abdique bien trop vite pour votre bien. « I wanted to go stargazing. » Un renvoi évident à votre premier rencard arrivé trop tard, à cette douce parenthèse qui n’aura pas duré. « And visit the flower fair to get you some flowers. » En prendre pour sa grand-mère aussi.
La liste pourrait continuer longtemps, il y avait des restaurants que tu voulais essayer, des randonnées que tu voulais faire, mais une évidence s’invite dans la liste et vient perturber ta réflexions. Tu te relèves dans le lit et cherche à croiser son regard - une tentative bien inutile vu l’obscurité ambiante. « This is dumb just come in the bed. » Une autre mauvaise idée, mais vous n’êtes plus à ça près. « We can put some pillows in the middle or whatever makes it okay for you but it’s weird that you’re on the floor. » T’as pas l’habitude de cette distance et elle te dérange plus que tu ne peux l’accepter, d’où la proposition stupide. « Or I’ll sleep on the floor too, I’m not keeping the bed for myself when it’s your family’s house. » Comme si c’était ça le problème, comme si c’était pas plutôt la certitude que tu dormirais mieux si elle est à côté toi, comme si c’était pas l’une des choses que tu avais anticipé avec bonheur quand vous aviez parlé du voyage en premier lieu.

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Ven 30 Déc - 23:24
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résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

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trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
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A dix jours parfaits. La promesse passe entre elles comme une brèche dans leur guerre sous-jacente, une pause au pire des moments : rien n’a jamais été aussi mal entre elles, le point de rupture total et sans retour est si proche qu’il en est palpable. Pourtant Victoria est là, elle est venue, et ce simple fait suffit à faire renaître l’espoir dans le coeur d’Elena avant même qu’elle ne propose cette trêve dont le contenu la dépasse. Elle n’ose pas rêver d’une réconciliation, ni d’un retour à la normale (quoi que cela signifie, avec elles) et elle ne le demande pas : elle doit purger sa peine, pour Victoria comme pour elle. Elle a amené leur relation à un point de non-retour dont elle est l’unique responsable, et il lui semble improbable de demander davantage. Alors elle se contente de ça : une parenthèse, imparfaite et faillible, une trêve qui prendra fin dès qu’elles se sépareront - ou dès que Victoria décidera qu’elle n’en peut plus, et Elena ne bronchera pas en retour.

Elle ne tentera rien de plus : l’évidence est là, implicite mais claire, et elle prend d’office le sol, fait un lit de fortune pour s’éclipser du regard de Victoria et la laisser seule, entière maîtresse de la suite des événements. C’est sa propre voix timide, pourtant, qui amorce un rapprochement en proposant de refaire une liste des activités à faire ensemble - outre les visites des églises et des monuments locaux que sa famille forcera leur invitée à faire. Aller observer les étoiles, c’est la première chose qui vient sur la liste ; Elena remercie l’obscurité et la distance de masquer un sourire qui perce pourtant dans sa voix : « Like we planned, huh? » Elle note soigneusement l’idée en tête, la garde pour plus tard ; l’idée de le faire trop tôt lui semble trop intime, trop loin de la complicité cordiale qu’elles essaient de retrouver. Ce serait faire dix pas en avant dix fois trop tôt, et Elena n’a que trop conscience du risque qu’emmène la chose. « Flower fair it is, then. We should go on a morning, that’s when it’s less crowded and the flowers look the best. » Autant ne pas s’attarder sur l’idée que Victoria voulait lui offrir des fleurs, a possiblement encore l’idée en tête et compte la réaliser avec elle : pas de spéculations, pas de complications, juste un moment tranquille dans l’espèce de famille bancale que leur duo maladroit forme. Elena ne s’en formalise pas, continue de fixer le plafond pour y chercher ses déterminations.

Elle entend Victoria se redresser, et les mots ne tardent pas à suivre. Un demi-sourire guette la commissure de ses lèvres - elle aurait pu parier, et en même temps, la proposition sort avec une timidité qui lui pince le coeur, parce que rien de tout ça n’est évident, parce que la question doit tout de même être posée. Elle glousse à haute voix : « You don't think putting pillows between us would make it ten times weirder? » Se raccrocher au ton décalé d’une conversation qu’elles n’ont pas eu depuis l’époque où Elena était la maîtresse et Samuel l’officiel ne simplifie pas la chose, comme elle l’aurait cru. La dernière fois qu’elles ont fait des ronds de jambe à ce point, c’était quand elles étaient séparées, que Victoria avait perdu Lawrence et qu’elles s’étaient embrassées - Elena était restée dormir et tout avait recommencé, les avait envoyées dans une spirale dont elles n’avaient plus su sortir. En rétrospective, Elena ne sait même pas si elle regrette, si elle aurait dû s’abstenir, si tout aurait été mieux, aujourd’hui, si elles s’en étaient tenues à leur amitié bancale. « No fucking way », qu’elle proteste alors que Victoria refuse tout de go de garder le lit pour la voir dormir sur le sol. La chamaillerie est aussi stupide qu’ancienne, et Elena lance, plus par défi que par sérieux : « Come sleep on the floor then, if you're so hell bent on hearing me snore from up close. » Elle s’attend à ce que Victoria rende les armes et se considère vaincue face à plus têtue qu’elle, mais ce serait la sous-estimer : bien sûr, Victoria prend ses affaires pour la rejoindre par terre. Bien sûr, qu’Elena rigole et sent son coeur s’alléger, rien qu’un peu, à cette forme de rapprochement qui le fait battre un peu plus vite. Elle n’en commente rien, pourtant, se contente de se laisser s’endormir avec ses mains bien nettement contre ses flancs, contemplant le plafond depuis leur drôle de couchette à même le plancher.

Elle se réveille quand un cheveu lui chatouille le nez ; la conscience encore diffuse lui laisse entendre que le corps chaud contre le sien n'est pas la sensation de couverture vide dont elle a pris l'habitude. Un premier œil s'ouvre, les sensations reviennent : ses bras sont autour de Victoria, un sous son cou et l'autre autour de son ventre, une main a glissé sous son haut de pyjama pour s'y nicher et son front était jusque-là complètement appuyé contre son dos. Elle ose à peine bouger, de peur de réveiller sa voisine et que ce soit précisément le mouvement brusque qui la foute dans l'embarras. Mais la main de Victoria est posée sur la sienne, comme pour la garder en place, et elle peut s'en défendre autant qu'elle veut, mais elle n'a aucune envie de se déplacer.
Et merde, tant pis : Elena se défait doucement de l’étreinte, ralentissant chaque geste par au moins trois fois pour ne pas la réveiller, et elle se retrouve complètement dégagée de la couverture qui est entièrement celle de Victoria. Putain. La brune s’empresse de reprendre la sienne, et de retrouver un semblant de position normale avant de faire mine de se réveiller : « Hey, you awake? » Tendant l’oreille, elle perçoit déjà l’agitation en bas, et se relève prestement pour chasser tout reste d’embarras, remettant de l’ordre dans son pyjama avant d’enfiler un pull pour être présentable avant de descendre.
C’est dans un silence sépulcral qu’elles descendent les escaliers pour retrouver ses oncles, Bruna, et tous les cousins de la famille, nettement mieux réveillés que les deux invitées : « If it isn’t the future newlyweds! » Du fond du couloir, la plus vieille des cousines d’Elena débarque en trottinant pour les accueillir, suivie par un énorme patou qui fonce sur elles tête poilue la première. Elena a juste le temps d’envoyer un regard désolé à une Victoria recouverte de poils de chien, désignant d’un air contrit la bague qu’elle n’a pourtant pas remise à sa main gauche - sa famille est soit perspicace, soit très illusionnée.


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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Mar 3 Jan - 16:42
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trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
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statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
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Oui, comme vous l’aviez planifié, bien sur que t’as tenu à mettre l’observation d’étoiles dans ta liste. C’est aussi la première chose que t’as rayé après votre rupture, mais tu te gardes de t’arrêter bien longtemps sur ce détail. Tu te contentes plutôt d’hocher la tête, comme si Elena pourrait voir le geste, comme si elle pourrait l’interpréter surtout. Tu ne le sais pas toi-même, comme tu ne sais pas trop quoi penser de ta propre idée de lui acheter des fleurs, celle qui te reste en tête même lorsqu’elle ne la relève pas. « Perfect. » De toute façon, elle sait mieux que toi ce qui est préférable pour profiter du marché de fleur.
Toi t’as bien vite d’autres priorités en tête, notamment le fait qu’il est inacceptable que la Brésilienne se couche au sol pendant que tu profites d’un lit assez grand pour vous deux. T’offres la possibilité de faire un mur de coussins pour chasser la gêne, mais elle n’a pas tord ce serait surement plus bizarre qu’autre chose. « I mean it’s an option. » Sans l’être vraiment non plus, mais t’essaies, parce que la réalité c’est que t’as pas envie qu’elle dorme seule au sol. C’est autant parce que tu culpabiliserais de prendre le lit alors que c’est toi l’intruse que parce que tu sais pertinemment qu’être à ses côtés t’aiderait à dormir. Tu pourrais essayer de te voiler la face et de refuser de l’admettre, mais c’est une évidence difficile à nier. Est-ce pour ça que tu décides finalement à te lever du lit en attrapant un oreiller et une couverture pour venir t’installer au sol à côté d’elle ? Oui surement, même s’il faut admettre que la pointe de défi que t’entends dans la voix de ta vis-à-vis termine de te piquer et fait pencher la balance. Tant pis si c’est inconfortable, si tu risques d’être courbaturée. « That’s better. » Et le pire, c’est que tu le penses. Pas juste pour la pointe de fierté à l’idée d’être la plus têtue de vous deux, plutôt parce qu’elle est à proximité au moins. Toujours trop distante pour que ce soit proche d’être normal, mais c’est toujours ça.

Et tu ne croirais pas si bien dire lorsque c’est avec une chaleur contre toi que tu te réveilles, une main sous la tienne. Tu ne réalises pas immédiatement ce que ça implique, encore un peu trop dans les bras de Morphée pour comprendre que ceux qui t’entourent sont plutôt ceux d’Elena. Les mouvements lents de cette dernière parviennent à te ramener complètement dans le présent, dans cette position un peu particulière, mais ô combien confortable. Tu regrettes presque de la sentir s’éloigner, tu dois certainement réprimer l’envie de la garder contre toi. À la place tu ne bouges pas, tu t’efforces de garder un souffle régulier pour feindre le sommeil. Peut-être que si Elena faisait plus attention, elle verrait bien que tu ne dors pas, mais elle ne dit rien en ce sens - sans doute trop occupée à prétendre de son côté aussi. « Yeah, I’m up. » Pas vraiment, mais tu t’extirpes du sol en replaçant d’un coup ton chandail de pyjama qui a été légèrement relevée dans le contact ensommeillé. Ça te fait regretter sa chaleur contre toi, mais ce n’est certainement pas le moment de t’y attarder.
Tu te pousses donc pour te réveiller comme il faut et de te préparer avant de suivre Elena jusqu’au reste de la famille. Tout ça pour un commentaire qui te prend de cours, que tu t’efforces d’encaisser avec un sourire et un « Good morning » faussement senti. Le chien qui vient te recouvrir de poil est une agréable distraction alors que tu passes tes mains dans son pelage à la recherche d’un quelconque réconfort. Tu comprends mieux en voyant l’air contrit de l’autre jeune femme. Tu lui adresses un sourire à ton tour, comme pour la rassurer. C’est bien le début de votre trêve après tout.

Trêve qui continue pendant la journée entière malgré la gêne qui vient teinter certains moments. Ça te fait surtout réaliser à quel point il est aisé de feindre de la tendresse avec Elena - au point où on peut se demander si c’est réellement un jeu d’acteur. Vous parvenez donc à traverser la première journée jusqu’à la messe à laquelle tu décides d’assister. « Here’s to hoping I won’t get struck by God’s fury. » Que tu souffles à la Brésilienne quand vous entrez dans la maison de Dieu. Tu ne devrais pas plaisanter sur le sujet, mais alors que t’as caché ta robe sous un pull large et des collants beaucoup trop chauds pour le climat, tu te demandes si tu ne l’as pas cherché un peu parce que tu n’es pas non plus si décente que ça - juste assez pour ne pas faire honte à personne ou ne pas t’attirer les foudres de Bruna. La réflexion te reste en tête au fur et à mesure que la messe se déroule dans une langue que tu comprends que trop peu pour vraiment suivre. Tu fais au mieux, te rabats sur des regards furtifs de détresse à l’intention de ta vis-à-vis pour qu’elle puisse t’aider en traduisant ou en t’indiquant ce que t’es supposée faire. Il faut juste que tu traverses la soirée pour être libérée par la suite, pour pouvoir te changer réellement les idées.
Et autant dire que tu ne manques pas de souffler lorsque la cérémonie se termine et qu’une partie de la famille d’Elena repart sans plus d’histoire. Peut-être devrais-tu les suivre pour laisser la Brésilienne respirer sans toi dans les parages, mais il est trop tard pour ça. T’as besoin de sortir, de boire un coup pour chasser la gêne qui continue de s’inviter dans vos interaction. Celle-là même que tu décides de rappeler lorsque tu te tournes vers ta vis-à-vis. « Can you hold this for me ? » Que tu lui demandes sans vraiment attendre de réponse alors que tu lui donnes ton sac à main et ton pull pour te permettre de retirer tes collants et dévoiler ta véritable tenue pour sortir avec les jeunes. Oui t’as pris le soin de te faire belle, de te mettre en valeur pour l’occasion. C’est rare et c’est peut-être pas pleinement innocent. « I thought I should look the part if you had to introduce me as… » Tu ne termines pas ta phrase, te contente plutôt d’hausser les épaules. Ça importe peu au fond, c’est juste une façon de prouver que t’es prête à passer la soirée à festoyer pour vrai.

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Elena Esteves aime ce message

(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Jeu 5 Jan - 4:36
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Le réveil lui rappelle immédiatement la sensation désagréable d'être à sa place sans en avoir le droit, à l'image de tout le reste du séjour – c'est à peine si elle ne manque pas d'embrasser le cou de sa vis-à-vis, fermement nichée dans ses bras, avant que l'une comme l'autre ne se dégagent dans une froideur qui leur semble trop nouvelle et étrangère. Cette même sensation reste ancrée de manière tenace lorsqu'elles retrouvent une famille beaucoup trop heureuse de les accueillir – Elena savait qu'elle aurait dû les détromper, les mettre au courant d'une façon ou d'une autre plutôt que d'abuser de leur naïveté et de leur amour sans faille pour son ex. Elle voit Victoria naviguer ce monde devenu inconfortable d'un coin d'oeil coupable, et elle passe le reste de la journée à se maudire, davantage encore quand elle prend avantage des regards complices de sa famille pour poser une main dans le dos de Victoria, ou pour saisir sa main à toute occasion pour marcher ensemble. Rien de tout ça ne devrait être naturel – leurs regards et expressions se croisent et résonnent du même son, mais la mascarade se poursuit jusqu'au soir, à l'église. « I hear he's hardly a furious dude. God is rumoured to be pretty chill. Just sacrifices babies, but hey, we all have those days. » Elle glisse un sourire complice à sa voisine alors qu'elles se glissent à la suite de toute la famille dans le monument, tête légèrement baissée avant de prendre place sur les bancs. Et ce qui devrait être pire devient incroyablement plus aisé : là où elle devrait se sentir frémir sous le regard désapprobateur d'un Sky daddy omniscient, elle se retrouve à son aise dans le milieu où elle a grandi, guidant Victoria comme une novice dans les prières et chants comme si c'était la chose la plus naturelle à faire. Et en un sens, ça l'est – c'est même bien la seule.

Se retrouver face à elle avec quelques cousins et sans la protection d'un lieu saint, en revanche, lui remet les pieds sur terres bien plus vite qu'elle ne l'aurait pensé ; elle est encore trop loin, quand Victoria la fait tenir son sac pour se changer, et ses yeux ont du mal à s'ajuster aux mouvements alors que son cœur s'accélère de lui-même sans qu'elle ne s'en rende compte. « Okay, Superman », lâche-t-elle dans un rire mal assuré, questionnement dans le timbre alors que Victoria reprend son sac et se justifie en repassant sa robe. Le regard de la brune suit attentivement les mains qui soignent le tissu, et elle se sent bêtement bloquée devant quelque chose qui devrait être si normal, si prévisible en cette soirée ; tout lui échappe, sol compris et elle rêve intérieurement d'aller retrouver refuge dans l'église, la main de Bruna rassurante sur son épaule. « You look gorgeous », ça aussi, ça lui échappe, et elle ignore si le compliment a pour vocation de rassurer la jeune femme ou si c'est une partie plus primaire d'elle qui a pris le pas sur leur arrangement – elle a bien du mal à garder ses yeux pour elle, droit devant, alors que leur petite troupe se rend dans la maison voisine à la leur.
Ben les accueille avec son enthousiasme bien à lui, sa chemise hawaïenne en toute circonstance et ses lunettes de soleil malgré l'heure déjà trop avancée – celles-ci sont de travers sur son nez et la musique beugle déjà à l'intérieur, signe que le clan Esteves arrive en retard à la fête. « M'ladies », les accueille-t-il avec sa grandiloquence naturelle, non loin de celle d'Elena, effectuant une courbe comique pour leur désigner l'entrée, avant de prendre sa meilleure amie dans ses bras pour lui frapper virilement le dos. Victoria reçoit un traitement à peine plus doux : ponctué d'un discours tout sauf délicat : « So great meeting you again! Thought you'd run off somewhere, or she was holding you hostage in some basement. Are you ok? Blink twice if you need help. » Le grand brun ne pousse pas davantage la conversation, donnée sur le ton d'une plaisanterie dont il manque totalement le double entendu cocasse – les deux jeunes femmes se retrouvent à rentrer dans un rire mal à l'aise, bras dessus bras dessous pour maintenir l'illusion.

L'intérieur sent le joint, l'alcool, la transpiration et le fumigène de boum lycéenne des années 2000. Elles trouvent rapidement leur place au milieu de trop de personnes qu'elles ne connaissent pas, et après deux, puis trois verres, Elena se trouve fatiguée de la foule, rêve d'un réveillon plus sage où il n'y aurait qu'elle et Victoria, et surtout pas cette blonde qui lui murmure à l'oreille et lui frôle le bras un peu trop souvent pour son confort. Qu'importe combien sa partie de beerpong contre Ben absorbe sa concentration, le peu qu'il en reste est passé à jeter un regard mauvais à la nouvelle amie de Victoria – et qu'importe si elle n'a aucune légitimité à la faire dégager, elle ne rêve rien de moins. Tant et si bien que la tentation se fait trop impérieuse, et Elena se retrouve à trottiner maladroitement jusqu'aux canapés, où elle se jette irrévérencieusement à côté de Victoria pour embrasser sa joue, laissant une main traîner sur sa cuisse, rendue audacieuse par l'alcool, avant de lui souffler : « Babe, wanna go against Ben for the next round? » Et que la blonde détourne son regard et reparte de Moldavie, ou quel que soit l'endroit d'où elle venait – Elena avait fait beaucoup moins attention à la conversation qu'elle avait entretenue avec son ex qu'à ses gestes à son égard.


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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Sam 13 Mai - 15:01
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Victoria Esteves
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trigger : suicide, idées suicidaires.
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âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
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@elena esteves et victoria pearson
Toute la journée se retrouve balancée entre la nécessité de tromper la famille d’Elena quant au réel état de votre relation et des moments où le naturel revient au galop, où tu réalises que la tendresse qui te vient quand ça concerne la Brésilienne est on ne peut plus évidente. Tu n’as pas besoin de te forcer pour le faire, ça te vient tout aussi facilement que les interactions avec sa (votre) famille. Le tout culmine sur le chemin de l’église, où ta vis-à-vis prend le temps de te rassurer quant aux intentions de Dieu qui est supposément très chill, et dans le bâtiment lui-même alors qu’elle te guide dans les prières et les chants. Sans doute que quelqu’un d’autre de sa famille aurait pu prendre le relais et t’apprendre ce qu’il fallait faire, mais c’est plus simple avec elle. C’est retomber dans la naturel, dans ce qui aurait du se passer en premier lieu. L’aise que tu ressens te surprend, mais tu ne cherches pas à la contenir. T’es déjà pas bien dans tes baskets (talons hauts en réalité) du seul fait d’être dans la maison de Dieu, tu refuses d’éloigner ta seule source de réconfort. Même si c’est une erreur de te reposer sur elle de la sorte, même si c’est peut-être ce qui attirera l’ire divine sur ta personne.

Et ce n’est certainement pas mieux à la fin de la soirée quand les jeunes se séparent du reste de la famille. T’as prévu le coup, t’as pris le temps de préparer une tenue digne de ce nom pour la fête qui vous attend. Tu veux jouer le rôle, t’assurer que si Elena doit te présenter comme sa copine, sa fiancée même, elle puisse le faire avec fierté. C’est idiot en soit, considérant que c’est un mensonge, mais qu’importe. Tu le fais volontairement, troquant tes vêtements normaux pour une robe un peu plus révélatrice. Dire que t’es pleinement à l’aise dans cette tenue serait un mensonge, mais comme par magie, les mots de ta vis-à-vis vient balayer tes doutes. Cette fois, t’esquisses un mince sourire, sincère, vulnérable. Même après tout ce temps, même après tout ce qui a pu se passer entre vous, Elena détient toujours ce même pouvoir sur toi. Ça te terrifierait si t’y pensais plus qu’un instant, mais pour l’instant, tu te contentes d’un « Yeah ? » Qui n’a rien d’assuré, mais qui montre qu’elle n’a pas fait une erreur en échappant le commentaire.
Par contre, tu ne pourrais pas en dire autant des plaisanteries de Ben qu’il lâche sans même réaliser à quel point il met le doigt sur la blessure. Tu forces un rire jaune, une vague tentative de maintenir l’illusion même si on aura déjà vu plus crédible. « I’m glad to see you too Ben. » Est-ce que ça sonne mieux que ton rire ? Non, bien sur que non, mais tu n’as pas mieux à offrir. Heureusement, le Brésilien ne semble pas d’avis de s’attarder plus longtemps et il repart comme il est arrivé. Ça te laisse l’occasion de respirer, même s’il faut continuer de jouer le jeu, même maintenant.

C’est moins une nécessité alors que vous vous mêler à la foule. T’es pas pleinement à l’aise, pas entre toutes ces personnes que tu ne connais pas. Tu fais au mieux, jusqu’à ce que tu t’installes sur un canapé. Ça te permet de boire sans te soucier des autres, de garder un oeil de loin sur ta supposée fiancée. Une nécessité que tu oublies peu lorsqu’une blonde vient discuter avec toi. Elle semble tout aussi extérieure que toi à la bande, aux gens en présence, si bien que c’est une conversation facile. Tu remarques à peine les gestes qu’elle fait à ton égard, à sa main qui frôle ton bras, mais tu souris. T’es bien dans cette situation.
Si bien que tu n’es pas prête lorsqu’elle chance rapidement, lorsque soudainement Elena apparait à côté de toi, embrassant ta joue et déposant sa main sur ta cuisse. Babe ? Tu fronces légèrement les sourcils, essayant de jeter un coup d’oeil à la jolie blonde qui te parlait jusque là, celle qui détourne le regard bien vite. « You know I’m not much for beerpong, darling. » Ton regard repasse vers ta supposée fiancée et il est facile de se perdre dans la contemplation de sa personne. Tant pis pour le besoin de lui rappeler que vous n’êtes pas vraiment ensemble, qu’elle n’a pas à s’inviter de la sorte dans tes conversations. Il est bien plus plaisant de te laisser glisser contre elle, de te lover dans une position naturelle. « You can stay here instead. » Avec toi, contre toi, peu importe comment elle veut le comprendre. Ta main libre vient se poser sur la sienne. « Though I’m not sure why you came, you seemed to be having fun and she was nice. » Nice, pas extraordinaire comme Elena peut l’être dans tes meilleures souvenirs, dans la réalité parallèle à laquelle t’es confrontée depuis que vous êtes arrivées au Brésil. Et tu crois avoir un éclair de génie, ton esprit fatigué et embrumé par l’alcool que tu bois arrivant à faire une hypothèse qui se tient. « Are you tired ? » Parce que même si t’étais bien à discuter avec l’autre jeune femme, tu serais prête à tout laisser tomber pour rentrer, si elle le voulait. À croire que la vague impression qu’elle était jalouse a un certain effet sur toi.

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(#) Re: my whole world is the girl over there (elena)    Ven 16 Juin - 23:39
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