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 Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)

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Joe Hart
‹ the light of a real enemy ›
Joe Hart
messages : 240
rps : 30
name : adoko, pauline
faceclaim : chris wood, tag
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : idées noires | guerre | séquestration | torture | syndrome post-traumatique | mort infantile
trigger : rien en particulier, parlons-en pour un espace totalement safe.
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âge : 34
statut civil : Amoureux d'Eliana ❤️
occupation : combattant de l'artillerie en convalescence
habitation : app. 72, faubourg marigny
disponibilité : on
code couleur : #cc9966


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[ Oublie le gui, tu peux
m'embrasser quand tu veux. ]
#joelia
Eliana te fait signe d’arrêter. Le timbre de sa voix sonnant à tes oreilles, tandis que tu libères son cou de l’assaut de tes baisers. Les mains de la jeune femme sur tes joues, tu plantes ton regard dans le sien, le souffle coupé. Il faut cesser, il faut être raisonnable. Tu promets d’être patient si jamais il doit réellement se passer quelque chose entre vous. Tu le sens au fond d’toi mais pour l’heure, tu préfères te contenter de la regarder dans les yeux pour lui souffler silencieusement que tu comprends, qu’il n’y a aucun drame à ça et que c’est totalement normal en vue de la situation actuelle. Te sens-tu coupable de la désirer tant ? Non. Ses mains sur tes joues, tu lui souris tendrement, tu la laisses basculer, se retrouvant vite assise contre tes cuisses, sa tête se posant contre ton torse. Le sommet de son crâne à porter de ta bouche, tu déposes un baiser sur son front, l’écoutant toujours. Elle vient attraper ta main, la déposer sur sa poitrine. Tu ancres ton regard au sien, quand alors, elle se confesse.

Ainsi, tu découvres qu’elle aussi c’est compliqué. Pourtant vous vous mainteniez en vie dans l’espoir de retrouver ce que vous avez quitté. La réalité est beaucoup moins rose en somme, plus complexe. Au fond, vous le saviez sans doute mais vous préfériez vous raccrocher à la beauté des retrouvailles - comme on en voit dans les films, sans doute - sans penser à ce qui allait avec. Confrontés à tout ça, vous êtes comme démunis, face à un tourment de plus. Naturellement, tu es venu glisser ta main dans ses cheveux, pour lui caresser doucement. Geste tendre, qui se veut rassurant. Slaine a presque refait sa vie. Tu sens ton coeur se serrer quand tu décèles la tristesse dans sa voix. Tu voudrais juste qu’elle soit heureuse…à tes côtés de préférence. Mais il faut que tu passes au-dessus de tes désirs, pour d’abord l’écouter, l’épauler comme il se doit. Comme un ami avant tout. Ton coeur d’amant désireux, s’affole face à l’espoir d’une possible relation. Il faut d’abord faire la paix avec vos problèmes actuels pour voir plus loin. Tu en es totalement conscient. Quant bien même ton rythme cardiaque qui s’accélère, tu hoches doucement la tête. Tu ramènes une mèche de ses cheveux derrière l’oreille, avant qu’elle frotte le bout de son nez au tien, que vos souffles flirtent encore, pour se retrouver le temps d’un baiser. Elle murmure à présent, sa plainte. Toute cette douleur que tu veux lui enlever, la soulager de ce poids…si seulement c’était possible.

Ton front collé au sien, un sourire naît sur tes lèvres quand elle évoque le fait d’avoir aussi rencontrer quelqu’un. Ton coeur rate à nouveau un battement quand elle confie l’ampleur de ses sentiments. Elle ressent quelque chose pour ce quelqu’un. Ce lui, qui est tout simplement : toi. Tu inspires profondément, l’étreinte de tes bras se resserrant autour d’elle. « Qu’est-ce que vous…comptez faire ? Vous avez pu en parler ?… » Tu risques cette question, tu sais déjà que ça va être forcément compliqué, que ça va soulever d’autres problèmes. Mais tu t’inquiètes pour elle. Tu veux que son bien. Et savoir qu’elle va devoir faire face à autant de complications…tu voudrais l’aider. Bien que tu ne puisses pas y faire grand chose à part…lui apporter tout ton soutien. Tu écartes quelque peu ton visage pour la regarder dans les yeux. « Si tu as besoin de quoi que ce soit…tu sais que j’suis là. » N’est-ce pas ? Tu la questionnes du regard. Ta porte lui est grande ouverte, tes bras comme un refuge. Les mains d’Eliana courent sur ton torse, tu frisonnes ne serait-ce, qu’à sentir ses doigts filer sur le tissus de ton t-shirt. Tu entrouvres la bouche, en quête de souffle.

Et la peur la submerge, inonde son regard bleuté, assombrissant le clair de ses yeux. « …tu crois que la guerre nous a transformé en…en monstres ? » Qu’est-ce que vous allez faire ? Tu attrapes sa main, la porte à tes lèvres et l’embrasses tendrement tandis que ta voix ne tarde plus à résonner dans l’habitacle de la voiture. « Je pense surtout que la guerre nous à donner une toute autre vision de la vie. On sait combien il est précieux d’être…vivant, ce que ça représente…la chance que c’est…je me suis jamais senti aussi humain. On a vécu des choses si terribles que ce n’est pas un crime de vouloir vivre plus intensément aujourd’hui. On a tous les droits d’espérer plus, aussi difficile que ça peut être à comprendre pour les autres… » Tu marques une pause. « Ne panique surtout pas. Je te dirais… laissons nous porter même si ce n’est pas si facile. On a ces nouveaux obstacles en face de nous, qu’on aurait jamais pensé possible. On va devoir les surmonter. Et même si ça va être plus douloureux car c’est nos émotions qui sont mises à rude épreuve aujourd’hui… on y arrivera. Tu vas y arriver ! Ce ne sera pas de tout repos, mais on s’en sortira forcément. » Vous avez connu l’enfer...« En tout cas, j’ai fait mon choix..et je respecterai le tien, quoi qu’il arrive, tel qu’il soit. Et je te promets que ça ira, quoi que tu décides.»

/ awards session
(#) Re: Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)    Lun 6 Fév - 22:00
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Eliana Galvez
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Eliana Galvez
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curiculum vitae
caractère déterminée, exigeante, rigoureuse, angoissée, bornée, dévouée, réservée, téméraire

novembre 1990 naissance à Cuba
août 2002 déménagement à la Nouvelle Orléans
sep. 2010 entrée en médecine
2016 fiançailles avec Slaine
mar. 2018 naissance de leur fils, Alden
déc. 2018 décès de sa maman
sep. 2019 enlèvement au cours d'une mission en Syrie
juin. 2022 retour à la maison, après 3 ans, laissée pour morte

liste des rps
slaine theres light inside our hearts
joe Gaping wound, bruised hearts
messages : 119
rps : 36
name : Lou
faceclaim : a. de armas + bambyeyes
multinicks : lily (e. mackey)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : décès, guerre, séquestration, syndrome post-traumatique
trigger : pas de sujet particulier en tête mais n'hésitons pas à en parler!
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âge : 32 ans
statut civil : (fiancée) à Slaine Buckley mais éperdument amoureuse de son coéquipier, Joe
occupation : (médecin militaire) à l'hôpital militaire en convalescence depuis son retour après 3 années prise en otage
habitation : (12) maison dont elle est propriétaire avec son fiancé, Slaine
disponibilité : ♢ ♢ ♢ ♢ ♢


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Blottie contre le torse de Joe, l'étreinte de ses bras puissants comme point d'ancrage, Eliana perçoit les déformations de sa réalité. Ses craintes n'ont plus la même forme, ni la même emprise sur elle. Ses cauchemars se floutent, jusqu'à devenir lointains. Ses rêves et ses envies se déploient, ouvrant le champ des possibles. C'est cette nouvelle force que la soldat cherche à ancrer sa réalité, pour lui donner la force d'affronter ce qu'elle fuit depuis son retour : la reconstruction de sa famille. Depuis son échange avec son fiancé, Eliana sait que les choses ne seront plus jamais comme avant. Même si elle le savait depuis le début, le fait qu'il se soit confié à elle sur ce sujet concrétise tout ce qu'elle redoutait : peut-être ne se retrouveront-ils plus ? Cette idée la terrifie. Comment peut-elle envisager sa vie sans lui ? Slaine a toujours été son pilier, son phare au milieu de chaque tempête. Pourquoi ne l'est-il plus dans la plus bouleversante de toute sa vie ? Ces trois années de captivité l'ont finalement éloignée de tout ce qu'elle a connu, ses études de médecine, Slaine, sa famille, le décès de sa mère, la naissance de son fils. Tout est devenu flou au fur et à mesure qu'elle perdait espoir en sa possible liberté. Un nouveau phare s'est alors allumé dans le brouillard. Et ce phare, il la tient actuellement dans ses bras. Joe.

Les yeux rivés sur son coéquipier, Eliana laisse volontiers son cœur battre à tout rompre sans chercher à l'étouffer. Leur étreinte se resserre et Eliana enfuit son visage dans le cou de Joe. Attentive à sa question, elle inspire profondément avant de pouvoir formuler une réponse claire. Elle repose sa tête sur son épaule et laisse ses yeux s'évader vers l'horizon. « Hmm.. Je n'en sais rien, justement. Je n'ai pas réussi à avoir une discussion constructive quand on en a parlé. J'étais tellement.. touchée. Et perdue à la fois. » Eliana n'ose pas lui parler de cette fameuse discussion. Ce serait le placer dans une posture délicate ; si ce n'est pas déjà le cas. Pourtant, Joe confirme ce qu'elle sait déjà : il est là et il sera là, si elle a besoin de quoi que ce soit. Dans un sourire tendre, Eliana le remercie en silence. Elle effleure sa joue du bout de ses doigts, puis ses lèvres ; se faisant violence pour ne pas l'embrasser une nouvelle fois. Joe attrape alors sa main pour la ramener à ses lèvres et l'embrasser doucement. Eliana sourit, indéniablement heureuse d'un tel acte de tendresse. Elle est encore plus douce que celle dont elle a rêvé en secret.

Silencieuse et calme, la soldat écoute les mots de son coéquipier. La guerre lui a-t-elle réellement donné une nouvelle vision de la vie ? Aujourd'hui, Eliana ne sait plus ce que vivre signifie. Dans son esprit, tout se mélange. Après avoir passé trois ans à survivre, elle n'est plus sûre de connaître la distinction entre les deux. Joe parle de ne jamais s'être senti aussi humain. Eliana aimerait pouvoir en dire autant mais pourtant, ce n'est que l'image d'un être décalé, associable et inhumain qui lui vient en tête quand elle s'imagine au milieu d'une foule. Vivre plus intensément aujourd'hui. malgré elle, Eliana sourit. Les mots résonnent en elle avec harmonie. C'est beau. Elle rebondit tout de même sur les paroles de son coéquipier. « C'est vrai. Mais... Je ne suis pas vraiment sûre de comprendre la vision de la vie que la guerre m'a donné. Je ne sais plus déceler le bien du mal, le vrai du faux. J'ai l'impression que mon cerveau est conditionné à une seule chose : survivre. Il est incapable de traiter toutes les données sociales que nous sommes amenés à vivre depuis notre retour. J'oscille dans mes humeurs. Un jour, je suis sociable, calme et attentionnée. L'autre, je suis en colère, associable et antipathique. Il n'y a qu'avec toi que j'ai l'impression d'être « normale » et à peu près stable. » Prenant son visage dans ses mains, elle se tait quelques secondes. Elle soupire, regardant Joe. « Enfin.. regarde moi être stable. Me voilà dans une voiture en train d'embrasser mon collègue alors que je suis fiancée. Très stable la maman d'Alden dis donc. » Elle ne peut s'empêcher d'imaginer les mères commères qui jugeraient immédiatement ce qui ne les regardent pas. Elle se cache de nouveau dans ses mains, toujours blottie contre Joe. « Putain, je ne tourne pas rond. Je suis une horrible personne. » A travers l'ouverture de ses doigts, elle regarde Joe. Un petit rire nerveux et désespéré s'échappe de sa gorge, accompagnant les notes de la radio. Elle finit par retirer ses mains pour contempler Joe encore un peu plus. Elle lève alors un sourcil pour l'interroger mesquinement : « Tu as fait ton choix tu dis ? » Elle marque une pause stratégique pour continuer de le toiser en silence. « Et quel est votre choix Lieutenant Hart ? »
/ awards session
(#) Re: Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)    Dim 12 Fév - 22:22
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[ Oublie le gui, tu peux
m'embrasser quand tu veux. ]
#joelia
Sentir le souffle d’Eliana au creux de ton cou, te fais doucement frissonner. Ta main, toujours posée dans ses cheveux, tu les caresses, certaines mèches glissant entre tes doigts. Le parfum d’Eliana t’enivre, est doux. Cela te manquera ce soir, quand il viendra le temps de retrouver ton lit froid. Car tu imagines, que malgré tout le désir que tu as de passer la nuit à ses côtés, il va bien falloir vous quittez à un moment donné. Tu inspires doucement, chassant cette pensée car pour l’heure…vous êtes là, enlacés. Tu l’écoutes parler, c’est tout ce que tu dois faire, être là pour elle. Trouver les mots justes où les gestes qu’il faut pour la réconforter. Quelle délicate situation… « Je comprends… » souffles-tu quand elle évoque avoir été perdue quand Slaine lui disait avoir connu quelqu’un d’autres pendant ces trois ans. A qui la faute ? Personne. A quoi ? La vie elle même n’est coupable de rien. C’est comme ça que ça devait se passer, aussi douloureux que ça puisse être. Ton majeur glisse contre sa nuque quand tu viens dégager une mèche de ses cheveux. Vos regards se croisent encore, et celle intense envie de l’embrasser ressurgit. Tu prends sur toi, non sans ressentir les papillons dans ton ventre. Le sourire d’Eliana fini de t’achever. Tu sens ton palpitant rater un battement et tout ton être défaillir. (…)

Chacun de ses mots, tu les écoutes. Tu considères son point de vue, tu le comprends. Perdue entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, elle tente de garder le cap pour faire son bout de chemin au milieu de ce monde qu’elle vient de retrouver il y a quelques mois plus tôt. « Laisse toi le temps…j’sais que c’est dur. Terriblement, mais tu essais de t’en sortir, avec les ressources que tu as, la force à la fois physique et mentale qui peut te rester…il y a des jours plus compliqués que d’autres. C’est normal… » Tu marques une pause. « Moi le premier, je m’en veux de ne pas réussir à rester loin d’toi…mais…j’en ai trop besoin. » Alors tu acceptes.

Quand Eliana vient à cacher son visage entre ses mains, tu te pinces les lèvres, secoues doucement la tête. « Shh…tu te donnes déjà tellement de mal…soit pas aussi sévère envers toi-même Eliana. » Tu lui attrapes les mains, les rabaisses pour replonger ton regard dans le sien. « T’es pas horrible…tu es vivante. » Et ça lui fait ressentir des choses. Ton coeur accélère à ces dires.
As-tu fait ton choix ? Demande t-elle. « Oui. » Long silence. « J’essaie d’accepter tout ce que je peux ressentir… » Même si c’est pas toujours simple. La colère toujours qui menace d’éclater. « J’essaie de me poser moins de questions…et je me concentre sur le présent. Pas l’passé, ni même le futur. Juste…le moment présent. Cela m’aide à rester bien ancré dans la réalité. » Tu as recommencé à chuchoter. « Je me concentre sur ce que j’vois, sur ce que j’ressens, ce que je veux. » Et la peur te tiraille moins. Je te veux toi…penses-tu.

/ awards session
(#) Re: Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)    Lun 20 Fév - 20:30
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Eliana Galvez
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Eliana Galvez
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La roue titanesque de la culpabilité se tient loin des pensées d'Eliana quand celles-ci sont portées sur le bleu intense des yeux de Joe. Comme autrefois, ils sont un repère, un refuge qui l'empêche de sombrer. Elle sait que pourtant, elle devrait s'en vouloir, elle devrait laisser cette roue l'écraser pour lui permettre de faire les bons choix ; les choix justes – mais juste pour qui, pour quoi ? –. Seulement, blottie dans ce cocon de fantaisies aux côtés de Joe, elle trouve la ressource nécessaire pour faire taire toutes pensées négatives. « Tu es vivante. » Tu me fais sentir vivante, pense-t-elle, un sourire chaleureux sur les lèvres en guise de réponse silencieuse. Avec des gestes remplis de tendresse, la médecin laisse ses doigts parcourir la nuque de son amant. Dans l’effervescence d'un jeune amour, elle attend sa réponse, trépignante. Il a choisi. Mais qu'a-t-il choisi ? Son long silence est insoutenable. Les doigts d'Eliana exercent de légères pressions sur la peau de Joe, comme pour le taquiner. « Tu ne veux pas me le dire ? demande-t-elle. » Mesquine, elle le dévore du regard. Impossible pour elle de cacher encore davantage son impatience.

Quand enfin, il brise le silence, elle boit ses paroles. Au fur et à mesure qu'il explique, détaille ses pensées, Eliana sourit. Elle qui attendait une réponse bien plus précise, elle devra se contenter de cela. L'a-t-il fait exprès ou reste-t-il vague par pudeur, par peur de la brusquer, de dire un mot de travers ? Cette frustration que cela crée en elle l'amuse. La voilà prise à son propre jeu. « Je me concentre sur ce que j’vois, sur ce que j’ressens, ce que je veux. » Les pupilles brillantes, Eliana fixe Joe avec intensité sur ces derniers mots. Je te veux toi, pense-t-elle en rêvant que la réciproque soit vraie. Sans aucun mot ne soient échangés, la vérité de leurs sentiments semblent s'exprimer d'elle-même. Le cœur d'Eliana accélère de nouveau. Et si ce n'était pas qu'une simple romance de circonstances ? La soldat a toujours refoulé ses sentiments en pensant qu'ils étaient principalement dus aux souvenirs qu'ils partageaient ensemble, que rien ne pouvait fleurir sur un terrain aussi sombre que le leur. Et si elle se trompait depuis le début ? Et si c'est dans la noirceur de leur passé qu'eux seuls sont capables de faire naître la lumière ? Devant la puissance d'une telle possibilité, Eliana ne pose pas de nouvelles questions faussement innocentes pour amener Joe à dire ce qu'elle rêve d'entendre. Elle sourit puis délicatement, penche son visage vers celui de son coéquipier pour cueillir ses lèvres dans un baiser des plus doux.

Des bruits de pétard font alors sursauter Eliana. Elle se détache de Joe, brisant l'instant. Au loin, on peut apercevoir de petits feux d'artifices maîtrisés s'envoler au-dessus de la caserne. A la douceur des étoiles s'ajoute mille paillettes de lumières colorées. Eliana se rassied confortablement sur son siège pour profiter pleinement du spectacle. Elle aimait tant les feux d'artifices ; autrefois. Dans un soupir, elle réalise que certaines angoisses semblent volatilisées. « C'est beau, murmure-t-elle, sereine. Je crois qu'on a bien fait de venir. Ça aurait été dommage de rater.. ça. » Un petit sourire sur le coin des lèvres, elle prend conscience qu'elle parle à la fois du feux d'artifices projeté devant eux mais aussi de celui qui a explosé dans leurs deux cœurs lorsqu'ils se sont embrassés. Les yeux clos, elle profite d'une nouvelle vague d'apaisement au souvenir de leurs étreintes. Toutefois, les visages de Slaine et d'Alden reviennent en flash dans son esprit. Elle frisonne, effrayée par les choix qu'elle va devoir faire dans les jours à venir et les conséquences qu'ils impliqueront. Légèrement troublée, elle clarifie sa voix en raclant sa gorge. « Il se fait tard, on devrait peut-être rentrer ? » Un air navré sur le visage, elle penche la tête vers Joe. Il est peut-être temps de redescendre sur Terre.
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(#) Re: Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)    Mar 14 Mar - 22:31
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[ Oublie le gui, tu peux
m'embrasser quand tu veux. ]
#joelia
Si, bien sûr que oui tu voudrai tout lui dire. Lui dire que tu es profondément amoureux et que rien ne te fait douter sur tes sentiments. Tu sais que tout ce que tu ressens n'est pas le fruit du hasard, ou juste quelque chose de passager. Cela fait déjà un moment et revenir en vie, t'a fait prendre conscience de la valeur de ton amour, de la véracité de celui-ci, de la puissance et la sincérité de tes sentiments. Tu la veux elle, et personne d'autre.

De ta main, tu caresses sa joue, et puis ses cheveux. Ce fin sourire ne quittant plus ton visage, il l'illumine d'une lueur qui déclare que tu te sens divinement bien à ce moment précis et que plus jamais tu ne voudrai être séparé d'elle. Les jours, les semaines à venir vont être bien compliquées, mais tu seras patient, tu as l'espoir que tout va s'arranger, que vous allez retrouver un équilibre, sain pour chacun de vous. Tu espères au fond de toi - peut être égoïstement - qu'elle te choisira toi. Tu seras là pour elle, pour l'épauler, de toute évidence. Car tu sais ô combien ce sera plus dur. Il y a beaucoup en jeu de son côté et tu es prêt à accepter ses tourments à venir, ses sautes d'humeur...tout, absolument tout pour lui refaire découvrir tout l'amour qu'elle mérite. Tu sais bien au fond que tout ça sera long, mais tu as la patience, tu le sens, le sais. Juste pour son bonheur.

Ta langue se délit, tu te confies. Tu devines qu'elle apprécie malgré un manque certain dans ses yeux, de ne pas avoir totalement tout ce que tu voudrai lui délivrer. Elle en a pleinement conscience, comme toi tu l'as, que viendra le temps où tu pourras cesser d'avoir peur et que tu pourras totalement te laisser aller.  Alors son baiser, tu le prolonges avec la même intensité que tout à l'heure. Tu as du mal à te dire que tu vas devoir la laisser partir tout à l'heure. Alors tu profites encore, de ce temps où tu peux plaquer tout son corps contre le tien, serrer sa taille, caresser sa langue...t'enivrer tout simplement. Sentiment de vertige car vos lèvre se délient, tandis que dans le ciel, éclate les milles couleurs d'un feu d'artifice. Un sourire étire ta bouche. Ta joue, se posant une seconde contre la sienne pour profiter du spectacle, de ce sentiment divin qui enveloppe tout ton être. Jusqu'à ce que tu la laisses revenir sur son siège, vos mains liées, vos doigts entrelacés.  "Je ne regrette absolument rien ce soir." réponds tu avec sincérité. Avec la promesse d'autres soirs, d'autres moments comme celui-ci. Un éclat de je t'aime dans les yeux.

Et bientôt, vous revoilà à redescendre pour garer la voiture dans l'hangar. Prétexter auprès d'un chef d'avoir emprunté le véhicule pour renouer avec cette caserne. Aucun jugement ou de sous entendus de leur part, à par la compréhension et un profond respect. Tu l'as ensuite raccompagné à sa voiture, de nouveau seul. Tu as simplement résisté à la tentation de passer la tête au travers sa vitre baissée pour l'embrasser car d'autres gens approchés à ce moment-là. "A bientôt" furent tes derniers mots, pleins de promesses.

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(#) Re: Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)    Sam 18 Mar - 20:16
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(#) Re: Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)   
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Oublie le gui, tu peux m'embrasser quand tu veux. (eliana)
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