it's a quarter after one and I need you now (marvin)

[ it's a quarter after one and I need you now ]

@Marvin Vorster & charlotte cosgrave
Lancer des haches n’a pas aidé, voilà au stade où tu en es. C’est frustrant, presque vexant même pour quelqu’un comme toi qui n’a pas l’habitude de devoir gérer des problèmes envahissants. Ce n’est pas exactement que tu fuis les complications, mais disons que ta propension à éviter de te prendre la tête te pousse quand même un peu vers la simplicité en toute occasion. Sauf que là ce n’est pas une option, t’as même pas d’échappatoire, rien. T’as juste un tas d’émotions complexes que tu n’as pas envie de gérer sans pouvoir te dédouaner du fait que ça viendrait impacter des gens que tu apprécies. Sam en tête de liste, mais pas seulement. Ce serait une chose s’il fallait uniquement que tu te soucies de ton bien être, c’est quelque chose qui te vient naturellement, mais c’est un peu plus compliqué que ça. T’as un peu l’impression qu’on t’a lancé un bon nombre de patates chaudes et que t’as décidé que la meilleure chose à faire c’était d’aller en cueillir une dans le panier d’une autre pour rendre ça encore plus dangereux.
La logique voudrait peut-être que tu prennes le temps de réfléchir à tout ça, que tu démêles ce que tu ressens sur tous les niveaux. Mais ce serait mal te connaitre, t’as besoin d’extérioriser tout ça et si ça ne fonctionne pas en lançant des haches, t’as une solution de rechange : en parler. T’as jamais été du genre à garder tes pensées pour toi - t’en es bien incapable - si bien que ça te vient tout naturellement de vouloir en discuter. La seule question est uniquement de savoir qui serait la pauvre âme que tu irais embêter avec tes problèmes…
Un de tes colocataires, évidemment !
Tu cognes doucement à la porte de la chambre de Marvin, le seul qui semble réveiller, le seul vers qui tu songes un instant à te tourner. « Marvin, je te dérange ? » Il faudrait surement que tu attendes sa réponse, que tu te lui laisses l’occasion de refuser ta présence, mais non. Toi tu te permets d’entrer dans sa chambre, suivie de Korra - comme d’habitude. Tu te retiens de ne pas t’installer sur son lit sans plus d’histoire, mais tu ne te gênes pas pour commencer tout de suite avec tes problèmes. « J’aurais jamais cru que ça m’arriverait un jour, mais je pense qu’il y a trop de gens qui me plaisent. » Trop de femmes, t’as un coeur d’artichaut en fait, Elena avait raison. « Ça doit t’arriver souvent remarque... quoi que non, l'inverse plutôt je dirais. » Est-ce qu’il va daigner te répondre ? T’en sais trop rien, qu’importe, t’es convaincue par ce que tu avances.

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T'étais pas du tout prêt à ce que Charlie s'impose devant toi, dans ta chambre. Ca va que t'es pas bordélique mais bon, t'es juste un peu dans ton lit, sans trop de fringues si ce n'est un boxer. Toi tu t'en fous parce que t'es pas pudique mais elle quand elle va le remarquer, tu sais pas trop sa réaction. Bon, elle semble plutôt partie dans une exposition de problèmes. Alors docilement, tu poses ton téléphone que tu continues d'apprendre à utiliser pour l'écouter vraiment. T'as pas très bien compris le problème. Tu hausses les épaules avant de clarifier les choses. - J'ai pas saisi. Explicites. De quoi l'inverse ? Plaire pour quoi ?

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@Marvin Vorster & charlotte cosgrave
Est-ce que t’aurais du prévenir Marvin avant de rentrer ? Surement ou du moins t’aurais pu attendre qu’il réponde à ta question. Mais il est trop tard pour ça, tu t’es invitée dans sa chambre, sans aucune gêne et sans même faire attention au fait qu’il porte qu’un boxer. T’es pas pudique et t’as vu suffisamment de tes collègues dans de tels apparats pour que ça t’affecte plus que ça - même s’il faut admettre que ton colocataire est un bel homme, un détail pour une autre fois. Pour l’instant, t’es bien trop occupée à détailler exposer le problème qui te pèse, la raison derrière ta présence en fait. T’as besoin d’en parler, de vider ton sac face à ce surplus de sentiments que t’as - étonnamment - jamais ressenties avant, pas tout en même temps en tout cas.

Sauf que ton explication n’est pas des plus claires et Marvin ne capte pas de quoi tu parles. Ton attention repasse complètement vers lui à sa question. Il a pas compris, okay, tu peux mieux développer - ou pas. « L’inverse dans le sens que ça doit t’arriver plus souvent de faire craquer plusieurs personnes en même temps que de toi être amoureux de plusieurs personnes. » Enfin amoureux c’est un peu fort, mais tu parles de lui et tu doutes pas de ce que tu avances. C’est qu’une partie de l’explication, mais ça te semblait être la bonne façon de commencer.

Pour le reste… Comment dire ? Tu réfléchis un moment, te retenant d’aller tomber sur le lit de Marvin pour plus de confort. « Plaire dans le sens de j’ai un béguin pour plusieurs personnes. Ou peut-être que c'est des sentiments, j’arrive pas à déterminer. » Surement un peu tout ça, c’est un fouillis dans ta tête et dans ton coeur. « J’aime pas ça, c’est compliqué et je sais pas quoi faire. » Et oui, tu te tournes vers lui pour des conseils. C’est peut-être pas l’idéal, mais t’y peux rien. Il est extérieur à tout ça et il a l’air assez responsable pour que t’aies envie de lui en parler - ou peut-être que c’est juste parce que t’as personne de mieux.

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Tu comprends qu'elle te parle de ressenties. Mais même en creusant dans ton crâne, tu n'arrives pas à saisir concrètement ce qu'elle peut bien te dire. Etre amoureux, ça t'évoque rien, tu as cette sensation qu'elle te présente une donnée inconnue à ton système. Regard de poisson qui cogite, parce que tu as envie d'en saisir les tenants et les aboutissants mais tu hausses les épaules. Pour autant, tu refuses de lui faire répéter. T'as conclu qu'elle avait besoin d'une oreille pour l'écouter. Est-ce que tu dois te taire et la laisser se débattre avec elle-même ? Ou quand même répondre mais si le sujet du jour te parait flou ? - Si tu n'aimes pas ça, pourquoi tu sors pas avec tous les gens en même temps ? C'est compliqué parce que tu dois agir ou parce que tu penses que tu vas mal agir ? Est-ce véritablement grave à tel point d'être .. perdue ? Si j'ai bien compris. Dans tout cela, qu'est-ce que tu veux véritablement ? Tu te surprends à pouvoir t'impliquer dans sa problématique, et pas seulement balancer des hm. Possiblement le moment de lucidité avant de retenir dans tout flou du quotidien.

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@Marvin Vorster & charlotte cosgrave
Tu ne saurais dire ce à quoi tu t’attendais de la part de Marvin, peut-être juste une oreille semi-attentive pour que tu puisses vider ton sac, mais t’es agréablement surprise lorsqu’il se prononce sur ta situation. Comme quoi t’as étonnamment bien choisi ton coloc comme personne vers qui te tourner - même si tu doutes que c’est plus un coup de chance qu’un réel coup de génie de ta part. Quoi qu’il en soit, tu profites totalement de la sagesse de ton interlocuteur, celle que tu n’attendais pas. « Je sais pas ce que je veux, c’est ça le problème. » Mais au fond, en est-ce vraiment un ? Marvin a mis le doigt sur la blessure : est-ce que c’est grave d’être perdue ? T’as le droit de l’être après tout, ce n’est pas comme si tu étais en couple et infidèle. Non, t’es célibataire, libre comme l’air de tomber amoureuse de qui tu veux - ou qui s’impose à toi comme un coup en plein visage.
Tu soupires un bon coup avant de te laisser tomber sur le coin du lit de ton colocataire. Oui, t’as totalement pris le fait qu’il se prononce sur sa situation comme une invitation à faire comme chez toi. Il doit avoir l’habitude depuis le temps, tu sais pas vivre sans te laisser porter par la première idée qui te traverse l’esprit. « J’ai pas envie de mal agir parce que ce sont toutes des personnes que j’apprécie vraiment et que je veux garder dans ma vie. » C’est bien ça le problème, sinon tu t’inspirerais du manque de savoir vivre d’Elena et tu agirais en fuckboy de premier plan. « Mais en même temps, justement je les apprécie toutes et j’ai envie de voir où ça peut mener. Est-ce que j’ai le droit de vouloir essayer ? » Tu penses que non, t’es persuadée que non, mais peut-être que ton coloc dans sa grande sagesse parviendrait à te dire ce que tu veux entendre.

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Tu la regardes s'affaler sur ton lit .. Euh bon oui, pourquoi on va dire. Tu te recules un peu - même si t'es coincé avec le mur - comme pour lui donner d'avantage d'espace et d'oxygène. Tu te surprends franchement. Tu rabats tes jambes contre ton torse et pose ton menton sur tes genoux. T'écoutes comme si c'était capital. T'arrives toujours pas à saisir le véritable problème. - Bah .. Fais-le ? Tu leur en parles ? Si tu as envie, tente ? Tu hausses les épaules. Tu sais que tu as grandi dans une méthode directe, possiblement égoïste. Pour autant, de ce que tu peux entendre, communiquer parait être une bonne stratégie. De là, à mener plusieurs relations en même temps, c'est au dessus de tes capacités. T'en vois pas l'utilité. T'as juste les relations physiques et encore, c'est devenu une habitude comme enfiler une chaussette. - Tu vas pleurer ? Parce que tu ne sais pas comment agir et tu as peur d'avoir de la morve sur le torse.. Ou qu'on pense que tu as une intimité avec elle. Enfin bon, ça te passe au-dessus ce genre de pensées.

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@Marvin Vorster & charlotte cosgrave
Trop prise dans tes pensées chaotiques, tu ne remarques qu’à peine l’espace que Marvin te laisse. Tu devrais pourtant, tu devrais surtout être reconnaissante, tu le serais sans doute quand tu verrais la chose. Pour l’instant, tu continues surtout sur ta lancée pour exposer ton problème qui semble passé par-dessus la tête de ton colocataire. Pendant un instant, tu te demandes à quoi ressemble sa vie sentimentale. T’as pas l’impression de l’avoir vu ramener qui que ce soit à l’appartement, mais c’est possible qu’il l’ait fait quand t’étais pas là ou toi-même en bonne compagnie. Tu tables la question dans un quoi de ton esprit, supposes que tu pourras la poser plus tard. Ton problème d’abord, sinon tu te perdrais bien trop dans toutes ces pensées - ce que tu fais déjà en soit.
Puis au fond, Marvin se fait encore une fois une conscience plaisante à déranger, parce qu’il simplifie les choses. Parce qu’il fait taire le vrombissement de ton esprit avec une proposition toute simple. C’est ce que tu voulais entendre en soit, tu vas pas mentir, mais tu t’attendais pas à ce qu’il abonde en ce sens. « Tu penses pas qu’elles risquent de m’en vouloir si je dis ça ? » Est-ce que toi tu t’en voudrais à leur place ? Ouais, peut-être, mais les alternatives sont pire encore. « Quoi que ce serait pire de rien leur dire j’imagine. » Même si t’es en couple avec aucune d’elles, c’est quand même pas très juste de pas être honnête. « J’ai juste l’impression que je vais tout perdre. » Et tu ne croirais pas si bien dire, parce que c’est ce qui t’attends.

Mais dans le moment présent, la question de Marvin te fait réagir plus que le reste. Tu le regardes pendant un instant avant d’éclater de rire. « Quoi ? Non, je pense pas en tout cas. » On est jamais à l’abri te concernant, mais il n’y a que peu de chance que ça arrive à vrai dire. Parce que ton colocataire t’aide suffisamment avec tes problèmes. « Tu penses que je devrais pleurer de ma situation ? » Tu supposes que non vu la question qu’il te pose, ou du moins il n'a pas envie que ça arrive, mais bon, ça ne coute rien de demander.

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La dernière question te fait pencher la tête. A tes yeux, il n'y a aucune raison de pleurer. Mais tu sais que parfois, quand les gens sont frustré.es, iels pleurent alors tu préfères te préparer à ce que Charly craque mais il n'en est rien et tant mieux ; ça te gêne, quand il y a des pleurs. Tu comprends rien quand les autres parlent et ça t'oblige à faire des efforts pour écouter ; c'est pénible à terme. Mais tu es épargné cette fois-ci alors tu te détends un peu plus. Tu finis par dire non de la tête. Tu creuses dans ta caboche pour dire un truc censé. - Tu as deux options : tu en parles ou tu en parles pas. Dans tous les cas, tu finiras par perdre, à rester sans rien faire. La vie est courte, faut en profiter. Tu hausses les épaules, ça te semble plus qu'évident.

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@Marvin Vorster & charlotte cosgrave
Malgré le fait que ta situation te dérange de façon assez évidente, tu n’en es pas au point de pleurer sur ton sort. Ça te rassure quand même un peu de voir que Marvin n’en voit pas non plus l’intérêt. Bon, c’est déjà ça, tu ne sais même pas comment t’aurais pris la chose s’il avait fallu qu’il te dise que c’en était au point où tu devrais en pleurer.
Pour autant, ça ne veut pas dire que tu sais quoi faire, loin de là même. Parce que tu vois pas de bonnes solutions à tes problèmes, ne voit pas comment choisir l’un de tes crushs par-dessus un autre. Peut-être que tu devrais simplement ne pas avoir de scrupule quant au fait que plusieurs personnes te plaisent. Ce n’est pas comme si tu l’as cherché ou comme si tu étais en couple et que ça reviendrait à de l’infidélité… Ça semble être l’avis de ton colocataire qui résume la situation en des termes tout particulièrement simples. Parler ou ne pas parler - telle est la question. « C’est aussi simple que ça hein… » Toi t’es pas convaincue, ça s’entend dans ta voix, mais en même temps, il faut admettre que c’est une façon de voir les choses qui t’éviteraient de te casser la tête encore plus. « T’as peut-être raison, si ça se trouve je complique tout. » C’est certainement le cas considérant que la situation t’exploserait en plein visage quoi que tu fasses.

Est-ce que ça veut dire que tu allais en parler ? Pas nécessairement, tu ne sais même pas quoi dire à qui. Ça ne fait que te conforter dans l’idée que tu n’es pas obligée de le faire. « C’est ce que tu ferais à ma place ? Profiter de la vie ? » Cette fois, c’est même pas tellement pour régler ton problème que tu poses la question, c’est parce que t’es curieuse de savoir ce qu’il pense réellement. Faut bien en profiter vu que t’es déjà installée dans sa chambre à l’envahir.

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