• rp d'intégration // Margie & Oscar

[ rp d’intégration ]

@Margie Osborn et @Oscar Mahoney
Un peu plus tôt dans la journée, on a déposé chez vous un colis. Rien d'anormal jusque là, sauf que vous n'attendiez rien et qu'il ne s'agit pas de votre nom, ni de votre adresse sur l'étiquette. Ce n'est que trop tard que vous vous en êtes rendus compte, et donc la boîte se trouve entre vos mains. La curiosité est un vilain défaut paraît-il, mais vous êtes tout de même bien intrigué·e. Qu'y-a-t-il dans ce colis ? Vous hésitez un certain temps : l'ouvrir et le garder pour vous, l'ouvrir et le rendre à saon propriétaire si le contenu ne vous intéresse pas, le rendre sans l'ouvrir...

Finalement vous êtes raisonnable et vous vous mettez en route pour aller à l'adresse indiquer sur le colis. En arrivant, vous frappez à la porte, espérant que la personne qui y vit sera présente.

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[ rp d'intégration ]

@Margie Osborn & Oscar Mahoney

tu as l'air bien idiot, Oscar, planté comme un piquet devant le mystérieux paquet. échoué sur le buffet depuis la livraison, tu te demandes encore comment ça a pu arriver. ce matin, le facteur semblait tellement pressé qu'il t'a tendu le colis et s'est enfuit dans sa camionnette comme si la mort était à ses trousses. seulement toi, aujourd'hui, tu n'attendais rien. certes, avec les travaux en bas, le défilé des transporteurs était quotidien mais là, c'était une journée de répit. quelle ne fut pas non plus ta surprise lorsque tu as lu l'étiquette apposée sur le colis. pas de Mahoney en vue mais une certaine Margaret Crane au 123, dans le quartier d'Algiers. ce que t'avais sorti le GPS de ton téléphone, ta connaissance de la ville encore bien trop limitée pour savoir avec précision où habite le vrai destinataire. finalement, tu enfiles ton pardessus noir. le paquet sous le bras, le pas déterminé, tu entames la marche dans les rues de la Nouvelle-Orléans.

c'est donc ici. tu te tiens devant une charmante maison. tu espères secrètement que la personne qui va ouvrir la porte ne va pas te reconnaître ou si c'est le cas, se montrer respectueuse et aller vendre à la presse que tu as été vu en ville. trop tard pour faire demi-tour, de toute façon. tu tapes deux coups énergiques sur le bois massif et te recules quelque peu. finalement, une jeune femme vient ouvrir. « bonjour, excusez-moi de vous déranger. » tu fais glisser le colis intact de sous ton bras à entre tes mains. « j'ai reçu ce paquet à mon domicile ce matin mais tout indique qu'il devait arriver ici. » tu lèves les yeux vers la brune qui te fait face. « vous êtes bien Margaret Crane, n'est-ce-pas ? » un léger sourire se dessine sur tes lèvres, histoire de laisser l'impression que tu n'es pas totalement bourru. après tout, il vaut mieux en rire.

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âge : 32 ans (02.09.1990 ― virgo)

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@oscar mahoney

(tw : séparation)

Le téléphone de Margie, déposé sur le comptoir alors qu’elle se prépare une tasse de thé, émet un tintement, annonçant une notification. Le colis qu’elle devait recevoir aujourd’hui a été livré, mais aucune photo servant de preuve de livraison n’a été ajoutée. Pourtant, Margie est seule à la maison, ce qui veut dire que le livreur n’a pas pu remettre en mains propres le paquet qu’elle attend depuis ce matin. Pendant que l’eau bouille, la jeune femme se dirige vers la porte avant et l’ouvre : pas de paquet sur le paillasson ni ailleurs sur la véranda. Étrange. Peut-être que le livreur s’est trompé de maison et l’a déposé chez les voisins. Rapidement, Margie descend les quelques marches qui mènent au chemin vers le trottoir et s’avance jusqu’à la maison à droite de celle des Crane. Pas de colis en vue. Elle fait marche arrière, cherche des yeux chez les voisins de gauche. Toujours rien. Perplexe, elle retourne dans la maison familiale et ferme la porte derrière elle. Qu’est-ce qu’elle fait? Devrait-elle appeler la compagnie responsable de la livraison ou de l’envoi? Peu friande de la confrontation, Margie remet à plus tard cet appel qui l’incommode plus que le fait de ne pas avoir reçu son colis.

Un peu plus tard, alors que Margie n’a toujours pas contacter quelqu’un au sujet de son problème, on sonne à la porte. Il s’agit d’un homme d’environ son âge, peut-être un peu plus vieux. Un collègue de Iago? Pourquoi viendrait-il ici à cette heure? Une erreur dans l’adresse? Bienveillante de nature, Margie entrouvre la porte et répond à la personne de l’autre côté, tout en restant prudente.

- Je peux vous aider?

L’homme s’excuse pour le dérangement et fait apparaître un colis qu’il tend vers Margie. Il explique qu’il l’a reçu chez lui ce matin et que, visiblement, le paquet aurait dû être livré ici. Avant de le donner à la jeune femme, il s’assure cependant qu’elle soit bien la destinataire du colis.

- Oui, tout à fait. C’est bien moi, déclare-t-elle avec un petit sourire timide. En réalité, Margie est embarrassée par le colis, même si le contenu n’est pas visible. Elle est donc la seule à savoir qu’il s’agit d’un livre de self-help sur la séparation, mais seule l’idée d’avoir recours à un livre semblable la gêne. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne l’a pas emprunté à la bibliothèque ou qu’elle ne l’a pas acheté en librairie. Ainsi, elle évite les regards indiscrets ou même le sentiment de pitié que certaines personnes ne peuvent s’empêcher de lui faire sentir lorsqu’elle aborde le sujet de sa situation maritale. Finalement, Margie observe un peu plus attentivement l’homme devant elle. Il y a quelque chose de familier dans les traits de celui qui se trouve devant elle.

- J’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part. Est-ce qu’on se connaît? le questionne-t-elle à son tour, loin de se douter que cette interrogation puisse avoir un plus grand impact chez l’homme qui, en réalité, n’est pour elle que le propriétaire de la nouvelle épicerie où Margie s’est arrêtée à plus d’une reprise.

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