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 drifting away. (ezra)

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Blake Lewis
‹ the light of a real enemy ›
Blake Lewis
messages : 97
rps : 11
name : mat.
faceclaim : rafael lazzini, (c)bambi-avatars
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : abandon familial, consommation de drogues. trigger : on peut en discuter.
gif : drifting away. (ezra) Tumblr_nt8cf4CVh01rmi59go1_250
âge : trente-trois ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
habitation : appart #392, dans l'vieux carré
disponibilité : dispo, mais tranquille. (4/7)


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[ drifting away ]
@Ezra Atwood
music.. il y a de ces soirées douces qui vous font pousser des ailes. où tous les atomes sont réunis pour jouer les plus belles ritournelles. où tous les voyants sont au vert, le battant peut exploser sans mauvaise querelle. rares avaient été les fois depuis ton retour où cette plénitude t’avait pris au vol, Blake. mais chacune de ces fois, tu les savourais comme si elles étaient les dernières. cette nuit s’annonce belle, charmée sous d’autres promesses. une sorte de sentiment que tu décides de prendre au corps à corps. sans que les détails noircissants ne viennent troubler ce moment qu’le destin semble vouloir t’offrir sur un plateau d’argent. en pleine discussion avec Neil, le mec de la régie, vous êtes partis comme deux fringants dans une discussion facile. langage commun qui disputait les derniers réglages effectués pour les enceintes et les lumières avant l’début du spectacle. bières en main, le sourire tranquille et les mots qui vivotent. t’es bien Blake. trop bien pour te laisser distancer. le Masquerade commence à s’remplir. te voilà, l’oeil admiratif à contempler les nouveaux venus qui bientôt se déhancheront sous tes amples. la musique bat déjà son plein et les serveuses font couler l’alcool à flot. t’aimes ces ambiances festives où seule la nuit reste l’arbitre favorite des vices insoupçonnés. courses effrénées du qui mieux/mieux avant que l’astre solaire ne fasse disparaitre ces noctambules extravertis. heures au paroxysme que tu brûles déjà d’étreindre. la voix de Neil s’amenuise peu à peu, et voilà que tes opales ont agrippé une silhouette dans la fosse. tu reconnais cette chevelure d’ébène. panthère éphémère dont les yeux abyssales se heurtent violemment aux tiens. comme si elle avait senti la pression de tes prunelles voleuses sur sa taille de guêpe. tu ne sais pas si le petit sourire de reconnaissance fait écho au tien, mais ton esprit est désormais tout attiré par cette apparition. tu l’as déjà remarqué. il y a une semaine, peut-être deux ou plus. le temps court trop vite mais ta mémoire ne te fait pas défaut. confirmé par un nouveau coup de ce menton belliqueux vers ta personne. non, vous n’êtes pas de vrais inconnus par définition. anonymes que les regards ont tatoué fiévreusement. clandestins que le silence a torturé doucement. jeu des incognitos que la nuit parfaire dans son rôle de mystère. mais pour mieux se chercher, il parait qu’il faut aussi un peu s’trouver…

minutes qui s’écoulent. dans peu de temps, tu passeras derrière les platines. mais pour le moment, c’est un cache-cache contrôlé qui s’opère. ça se juge. ça se trompe. ça s’évade pour se redemander à nouveau. tes pas finissent par te faire échouer près du comptoir de l’un des bars de la boite de nuit. elle est là. de dos. à fouiller la foule qui commence à se balancer sur les prémices électroniques. tu t’avances, démarche lente et assurée. jusqu’à venir frôlée l’épaule nue de ton bras que ton t-shirt noir lui fait découvrir. subtil, rapide, contact qui électrise. ça se capte. ça s’examine un instant. son parfum t’enivre, trouve un refrain parfait sur tes nerfs déjà bien courtisés. tu adores. mais tu l’savais déjà. tout t’attirait déjà. risette sur le coin de ta bouche, rassurant et faussement timide. tu finis par te pencher pour murmurer au-dessus de son épaule, brise qui frôle le lobe de l’oreille. histoire de titiller un danger avant de t’éclipser. et voir si sa quête fait vraiment écho à la tienne. « hey… j’veux te voir danser cette fois-ci » que tu lances, pointe provocante. la folle arrogance qui t’harcèle. elle le sait, tu fais allusion à la première entrevue où elle est restée en retrait. cela ne t’a pas empêché de la remarquer. tu n’attends pas de réponse, car tu as déjà filé en arrière pour rejoindre les coulisses. tu sais seulement qu’un verre, le même cocktail que tu l’as vu siroté la dernière fois, arrivera rapidement entre ses mains. petite requête à ta collègue laissée juste avant. la note déjà réglée, bien entendu. pour l’heure, tu l’abandonnes c’est vrai, espérant la voir se maudire sous la musique qui coulera de tes doigts jusque sur son corps. ton challenge pour cette Lune investigatrice.

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(#) drifting away. (ezra)    Mar 21 Fév - 16:47
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[ drifting away ]
@Blake Lewis & Ezra Atwood


toi, Ezra, qui sort dans un club ? tout cela semble être le début d'une vaste blague. pourtant, c'est la deuxième fois que tu te laisses embarquer dans une sortie nocturne. tu as bien trop besoin de t'évader en ce moment. l'occasion est bien trop belle pour refuser, même si tu redoutes que quelqu'un te reconnaisse et aille rendre des comptes à ton mari. c'est sans doute pour ça, que tu scannes la foule, l'œil attentif. d'ailleurs, tu as l'impression de faire tâche dans le décor. pour toi, que des minettes à l'épiderme bien trop découvert se déhanchent. tu n'as pas confiance en toi, ça transpire par tous les pores de ta peau hâlée. cette robe portefeuille te va à merveille, marque divinement ta taille svelte. tu es sublime et tu ne t'en rends même pas compte. soudain, ton regard prend la tangente sur le balcon. dans l'ombre, tu l'as senti. il est donc ici, de nouveau. tes lèvres se pincent, imperceptiblement, avant de dessiner un léger sourire. tes yeux finissent par détailler l'intruse silhouette. la fois dernière, vous avez passer du temps à vous chercher du regard. presque toute la soirée, pour ainsi dire. attirée comme le papillon devant la flamme, cet inconnu t'avait fait longtemps culpabilisé. tu es mariée, Ezra. de quel droit regarder ailleurs alors tu as des obligations ? ce brun avait réveillé la femme en toi, celle qui a besoin de se sentir regardée et séduite. la libido qui sommeille depuis bien trop longtemps, venait maintenant prendre sa revanche et elle n'était pas tendre. le contact visuel vient se rompre bien trop violemment par une de tes amies qui vient t'alpager pour aller t'assoir et boire un verre. tu acquiesces et elle te tire hors de la fosse. les boucles brunes sculptées, libres pour l'occasion suivent votre sillon. arrivée à votre coin, tu te désignes pour aller commander au bar, toi, tu as l'esprit encore bien clair comparées à certaines. périple solitaire rythmé par tes talons, il y a des regards qui coulent vers l'être convoité. tu le perds, il te trouve. ça dure jusqu'à ce que tu arrives à l'un des bars du Masquarade. l'ambiance est électrique, les décibels semblent vouloir éventrer le plafond. tu te fraies un chemin jusqu'au comptoir et attend le serveur, sagement, en regardant la foule. toujours à le chercher. il suffit d'un effleurement fugace pour que tu te retournes vivement. proche de toi. trop proche. à portée de souffle. une odeur boisée caractéristique et racée, que tu ne connais que trop bien. en haleine, tu retiens ton souffle. le charme opère davantage, tu ne t'étais pas trompée. tu es dans de sales draps, Ezra. définitivement. cette fossette qui se dessine sur sa joue alors qu'un sourire étire ses lèvres. finalement, il ose encore s'approcher, sans te toucher. comme s'il savait que tu te languis presque d'un nouveau contact. te voir danser, son objectif est clair. inspiration mais il s'est déjà volatilisé à travers les corps qui se balancent. tu déglutis difficilement. tu changes tes plans, il te faut de l'efficace. trois shoots de vodka pour toi et tu finis par le reste de la table. le serveur va arriver rapidement et tu fais le chemin inverse, chamboulée. tu t'assois à côté d'une amie et elle se penche vers toi, hilare. « wow, c'est qui c'gars là ? il est à croquer, tu m'le présentes ? » tu passes tes mains dans les cheveux et les tirent quelque peu en arrière, dégageant ta nuque. tu te raidis légèrement, les ennuis commencent. « c'est... personne. » que tu écourtes très vite. fin, ça. très joli. comment ne pas paraître plus suspecte ?

les shoots avalés, l'éthanol va tranquillement faire son chemin. surtout qu'en plus, une serveuse est arrivée avec un cocktail rien que pour toi. l'inconnu, m'a-t-elle dit. tu avais gloussé quelque peu, entre le fait d'être mal à l'aise et touchée. il t'avait donc vu boire ce planter, la dernière fois. il est attentif en plus. surtout, il fallait que tu ailles le remercier maintenant. malin, de surcroît. soudain, on annonce au micro, la venue du DJ de ce soir. ton inconnu. le moment où toutes tes copines hurlent leur contentement et t'attirent vers la fosse. plus le choix. danser rien que pour lui. ton corps entame d'abord timidement, une légère danse. finalement, tu finis par croiser les opales de celui qui se trouve derrière les platines. il a fallu son regard félin sur toi pour faire sauter les derniers remparts au lâcher-prise. tes doigts glissent dans tes cheveux libres alors que ton bassin chaloupe avec lascivité. la musique est enivrante, presque des notes d'un paradis tropical où danser est aussi naturel qu'un battement de cœur. ça y est, on y est. tu oublies tout, Ezra. le sourire franc aux lèvres, tu rayonnes. tu te jettes dans l'ambiance, sans retenue. tu danses aussi avec tes amies mais sans perdre de vue pour celui qui voulait te voir sur la piste. il a l'air dans son élément, il doit avoir l'habitude de faire danser toute une foule. il ambiance même cette jungle endiablée dont lui seul semble être le roi. tu avais rarement un aussi bon moment, à danser. ça dure bien une bonne dizaine de minutes. il sort de scène sous une ovation de la part de la salle survoltée. tu applaudis avec eux, impressionnée par la performance de l'inconnu. tu t'excuses auprès des filles et va chercher ton verre ainsi que tes cigarettes au vestiaire. tu as besoin d'un peu d'air mais surtout, tu dois aller voir le DJ de la soirée. il te faut le trouver, non sans mal. de loin, nouvelle œillade et tu montes vers la terrasse. les hanches qui roulent dans la pénombre, tu espères qu'il va te suivre.  tu atteins, finalement le fumoir. assise sur une chaise haute, tu croises les jambes et lèves les yeux. le loup entre dans la bergerie. énième captation de regard alors qu'il se trouve devant toi. tu glisses une cigarette entre tes lèvres. la flamme carbonise la cancéreuse alors que tu tends le paquet vers lui. intuition féminine. « satisfait ? » dis-tu, doucement, alors que tu te redresses et ose lever les yeux vers lui. le charme ne lui fait toujours pas défaut. les pensées dévastatrices menacent de refaire surface. à quoi tu joues, Ezra ? « merci pour le verre, c'est très gentil. » ça, c'est innocent, ça soulage un peu ta conscience. « félicitations pour le set, c'était formidable. » c'est peu dire. la musique continue d'emplir vos oreilles, fond sonore des plus délicieux. tu repousses tes cheveux derrière tes épaules, tu as encore quelque peu chaud après cette danse enfiévrée. tu vas te perdre, Ezra. prudence.
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(#) Re: drifting away. (ezra)    Mer 22 Fév - 16:42
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statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
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[ drifting away ]
@Ezra Atwood Atwood


que ce soit dans un bar, sur une plage à l’autre bout du monde, dans le sous-sol d’un speakeasy burlesque de new york ou dans cet écrin épineux qui t’as vu naître, cela ne fait aucune différence pour toi. il n’y a jamais de mensonges dans les rythmes que la musique t’offre. c’est peut-être là la seule échappatoire à tous les mensonges que tu profères. la seule vérité que tu suggères. tu n’es pas bien différent de ces âmes qui s’ensorcellent sous ces notes effrénées. la récompense ne réside que dans ce que tu arrives à créer. joie exacerbée sur les lippes. vagues folles sur les corps. trésor possédé quand ils en redemandent encore. si tes mains se jouent fiévreusement sur le séquentiel, ton regard n’a d’autres desseins que de chercher la belle. et bien vite, ça éclipse tous ces autres damnés. la piste s’éclaire sur ces pas à elle. et tous disparaissent pour faire vibrer tes prunelles. la risette ne met pas longtemps à traverser tes propres lèvres. ravi d’y voir cette douce gloire qu’elle vient de parfaire. l’inconnue hypnotique qui remercie cette musique sur la cadence de ses reins grisés. ton battant prie pour qu’elle ne s’arrête jamais. effaçant une frustration ancienne de l’avoir vu se dérober, ça t’plait qu’elle est répondu à ce désir murmuré. sans que les mots ne viennent te combler, tu n’as d’autre choix que de t’laisser enclaver. dans cette bulle inconnue où elle ne sait même pas qu’elle vient de t’enfermer. il y a quelques chose dans ce regard sombre qui t’affole. qui t’attire. qui ferait tout pour disparaitre loin des hautes lumières. comme si elle était persuadée d’être insignifiante dans cette réunion des faux semblants. alors que toi tu y vois l’innocence imparfaite de celle qui attend vainement l’indécent. où d’autres y verraient la surface de sa beauté, toi tu te damnes pour tout ce qu’elle a à cacher. en vouloir plus, avant d’y avoir gouté.

tu laisses volontairement les platines à qui les voudra. foule en liesse qui redemande le fracas, mais ton âme est bien ailleurs déjà. c’est indéniable. courir après ce leurre, t’es pas prêt à faire taire, sous l’plexus, ces tambours racoleurs. clameurs que tu remercies à moitié, au lieu de cette habituelle cérémonie des rappels. non pas ce soir. tes yeux fuient, Blake. cherchant l’ébène dans les lumières de la nuit. caresses qui t’interpelles quand vos iris se retrouvent enfin. tu redessines sa cambrure qui s’évade déjà dans les hauteurs. accès sur les toits, le rendez-vous des rois. sans prendre le temps de rien, tu t’arraches aux autres, te créant un chemin jusqu’à cette terrasse. l’haleine soudainement brusqué, peut-être par peur de la voir s’envoler. mais bien vite, tes yeux sont ravis de retrouver leurs comparses. t’attirant irrémédiablement vers ce coin de table où elle t’attend. tu entres, décidé, dans son cercle pour qu’il se referme sur vous, laissant derrière toi les indigents bourdonner et la musique fredonner.  il n’y a encore que vos yeux pour parler. d’une nature très souvent confiante, tu brules de trop parler et d’la voir encore s’évaporer. comme si cette vision n’était qu’un pauvre rêve éveillé. au fond, t’as besoin d’savoir. mais pourtant tu te tais. t’as juste besoin d’contenter, ce qu’en toi, elle vient d’allumer. cigarette qui vient l’occuper, elle te devine aussi dès lors que sa demande muette t’en propose une. seule la brise se glisse entre vous, se confrontant à la douce chaleur unanime. « satisfait ? » sa voix t’électrise enfin. timbre que tu es ravi de connaitre tout à coup. un temps passe sans que tu ne répondes de suite. saisissant le paquet de cancéreuses pour en glisser une jusqu’à tes propres lèvres. une fois la nicotine aspirée, tu réponds de cette franchise déconcertante : « très. ». ton regard ne peut pas être plus suggestif quand il glisse aussi lentement sur sa parure. « merci pour le verre, c'est très gentil. » de nouveau sa voix qui t’oblige à t’éloigner de cette contemplation. tu t’es approché un peu plus, laissant tout de même une distance conventionnelle. te voilà maintenant collé à ce mur pour lui faire face. cercle qui se restreint toujours un peu plus sur vous. son parfum accapare tous tes sens, tu pourrais déglutir sous autant d’aplomb. bien que tu es à peu près sûr qu’elle n’a aucune idée de ce qu’elle dégage. alors que toi tu es déjà mis à l’amende seulement par sa présence. deuxième fois que vous vous croisiez, et ça vient de nouveau te gifler de plein fouet. « félicitations pour le set, c'était formidable. » un instant hypnotisé par ce geste trop naturel qu’elle produit sur ses longues boucles noires, tu t’octroie une claque monumentale pour arrêter de la bader de la sorte. « c’était un plaisir… mais j’crois que c’est plutôt à moi de te remercier. » voix qui s’aggrave mais dont tu ressaisis du bout des doigts pour rester maitre. « j’avais un challenge à remporter. hors de question que tu quittes ce club sans que je n’arrive à te faire danser cette fois. l'ego d'un DJ est trop sensible. » tu oses un petit rire, pas moqueur du tout mais soucieux d’alléger tes soudaines ardeurs. atmosphère que tu sens si lourde de sens-entendus sans les proférer vraiment. seulement les regards qui s’cherchent constamment. bataille trépidante, qui fait toujours un perdant et un gagnant. et là, t’as pas envie de perdre Blake. tirant longuement sur l’indus, la fumée s’envole entre vous deux. « donc merci à toi, c’était bien plus que formidable... » malices au bord des lèvres, la voix qui s’enflamme sur des basses plus discrètes « …le soucis maintenant, c’est que lorsqu'on y a gouté, on n’peut plus vraiment sans passer, t’es pas de mon avis ? » l’arrogance qui s’éveille. non décidément il est hors de question qu’elle t’échappe la belle panthère. t’es prêt à t’vendre pour étancher tous ses mystères.
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(#) Re: drifting away. (ezra)    Jeu 23 Fév - 16:40
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@Blake Lewis & Ezra Atwood


(tw : allusions sexuelles) la sage et torturée Ezra. la mère de famille. la femme mariée. ici, sous la lumière des stroboscopes, tout semble s'édulcorer. même si l'alliance entoure l'annulaire, tu ne sens plus l'alliage contre ta peau. à mesure que la nuit s'installe et sous ses yeux à lui, tu te libères. tu as une promesse silencieuse à honorer et ce sont tes amies qui guident tes pas sur la piste, qu'il est en train d'enflammer. d'abord hésitante, il a fallu que vos regards se croisent pour que tes hanches se déchainent. la sensation de liberté est renversante, tu ne voudrais que jamais la musique ne se coupe. grisée par un ensemble de sensations que tu n'as jamais vraiment connu, le myocarde cogne à toute allure contre la cage dont il est irrémédiablement prisonnier. tu souris au roi d'en haut, surplombant la fosse de toute sa splendeur. il y a quelque chose de bien trop magnétique en lui. tu as envie de voir briller une étincelle dans ce regard sombre, tu n'expliques pas. tu ne peux pas. seulement, la curiosité maintenant piquée maintenant à vif, tu ne peux faire machine arrière. alors, qu'il termine sa performance, il laisse une salle exaltée et qui en redemande. il a déjà disparu derrière les grands pans obscurs. pas un instant, tu ne réfléchis. bref passage au vestiaire et déjà en quête des prunelles qui t'affolent. il faut un certain temps mais ta patience est récompensée. les iris qui s'accrochent à ceux qui te sont bien familiers, tu grimpes dans les hauteurs du Mascarade. la terrasse, bondée à cette heure de la soirée. peu importe. rien n'empêchera le sillon que tu traces. tout droit vers les étoiles.

à travers la fumée, vous vous exilez quelque peu du reste de la population présente. votre bulle, celle que vous avez créer finalement la première fois que vos regards se sont croisés. étonnement, c'est toi qui crève le silence, Ezra. une cigarette entre les lèvres, tu lui demandes s'il est satisfait et il sait très bien à quoi tu fais référence. alors qu'il se serre dans le paquet et finalement te le rends en retour, vos doigts s'effleurent une fraction de seconde. tu serres les dents sous ce contact, le plus imperceptiblement possible. les opales qui suivent avec détail l'inconnu en face de toi. « très. » un mot. rien qu'un seul mot alors que tu sens le poids de son regard. sidérée par tant d'aplomb, tu t'empresses de souffler la fumée, tentant lamentablement te garder une contenance. juchée sur ton tabouret haut, tu n'en mènes pas large. tu te sens presque ridicule. rien qu'une adolescente qui ne gères ses premiers émois, tu te sommes de reprendre tes esprits. il te fallait le remercier, c'est ainsi chose faite mais il ne te réponds pas. le fait qu'il s'est rapproché quelque peu ne t'a pas échappé. revoilà cette entêtante fragrance qui galvanise tes sens. tu te redresses légèrement, tendue. l'atmosphère crépite presque autour de vous, sous une alchimie naissante. c'est indéniable. il faudrait être aveugle pour ne pas l'admettre. ça te tord les entrailles avec délicatesse, lancinante torture. le regard coule sur l'épiderme de cet inconnu. les arabesques opaques griffonnés à l'encre noire, à la lisière de cette peau hâlée. diable que ça te démange d'en parcourir les contours du bout des phalanges, d'en percer les moindres secrets. tu te rends compte soudainement que tu le regardes avec un peu trop d'insistance alors que tu continues la conversation, elle vous sauve d'une ambiance qui ne cesse de s'échauffer à chaque seconde. tu le félicites pour son succès derrière les platines, un peu plus tôt, alors que tu repousses ta crinière derrière tes épaules. tu sens en permanence son regard sur toi, pas un instant son regard se perd dans la foule ou ailleurs. « c’était un plaisir… mais j’crois que c’est plutôt à moi de te remercier. » un léger rire s'échappe d'entre tes lèvres alors qu'un sourcil se lève, de surprise. tu le laisses continuer sur sa lancée alors que tu décroises tes jambes, le fendu de ta robe se majore sur ta cuisse droite. « j’avais un challenge à remporter. hors de question que tu quittes ce club sans que je n’arrive à te faire danser cette fois. l'ego d'un DJ est trop sensible. » vous riez ensemble quelques secondes et tu finis par humidifier tes lèvres. « je dois avouer que ça faisait bien trop longtemps que je ne m'étais pas défoulé ainsi. » pour ainsi dire, jamais. ta vie de jeune femme n'a jamais été synonyme de fréquenter les fêtes et autres environnement festif, sauf quand ta meilleure amie t'y traînait mais tu restais dans un coin. invisible, comme tu l'as toujours voulu. seulement, dans son regard à lui, tu sembles briller comme jamais. le tabac se consomme sous sa longue inspiration avant de filer entre vous. « donc merci à toi, c’était bien plus que formidable... » tu ne sais plus où te mettre. tu sens tes joues rosir sous le compliment dissimulé de l'inconnu, tu te maudis de laisser paraître bien trop mais le naturel te colle à la peau. tu sais tout de même lire entre les lignes, un soupir étire les lèvres avec un léger souffle. « de rien, je présume. » dis-tu en hochant discrètement la tête. il finit par reprendre sa phrase laissée en suspens d'un demi-ton plus grave. « …le soucis maintenant, c’est que lorsqu'on y a gouté, on n’peut plus vraiment sans passer, t’es pas de mon avis ? » le cerveau qui fond sous la puissance de ses mots. ton souffle s'accélère quelque peu. si tu avais encore un doute sur l'attraction qu'il y a entre vous, le voilà levé. l'alcool ayant dissipé tes barrières sans pour autant être saoule, tu n'as pas d'hésitation ni de morale qui vient perturber ce moment d'une divine volupté. les lèvres qui viennent border le verre qu'il t'a offert. les prunelles verrouillées aux siennes, tu le fais languir. tu le sens pendu à tes lèvres alors que tu te délectes du breuvage sucré. le verre frappe la table alors que ta langue effleure rapidement l'ourlet de tes lèvres. le tube de tabac bien entamé entre les doigts, tu descends doucement de la chaise haute. le pas félin, tu t'approches de lui. « tu veux dire que tu aimes regarder les femmes danser ? » un rien vous sépare maintenant. ta voix n'est presque plus qu'un murmure, contrastant avec le bruit que peuvent faire les fêtards autour de vous. tes doigts viennent se glisser dans sa main libre. collision sublime, fait trésailler ta peau violemment. tu le tires progressivement vers les baies vitrées, derrière vous, lentement. tu te retournes pour que fassiez tous les deux face à la piste, en contre-bas. le regard qui plonge. les corps s'agitent avec ferveur. tu le sens très proche de toi, les tissus s'effleurent et enfièvre définitivement toutes les synapses de ton cerveau. tu pries pour qu'il te touche. en cet instant, tu donnerais n'importe quoi pour que ce parfum ensorcelant enveloppe ton derme. « tu veux qu'on descende ? » tu te mords la lèvre avant de tirer nerveusement sur la cigarette. la fumée bute contre le carreau et brouille le panorama puis tu reviens pour lui faire face, délaissant avec douceur sa main. « tu as l'air pressé que je réitère l'exploit. » la bataille d'œillade fait de nouveau rage mais à présent, une lueur lubrique scintille indiscutablement. il est séduisant à se damner, ton bel inconnu. commence à te faire perdre la tête. demain, tu le regretteras sans doute mais pour l'heure, tu es désarmée face à l'attraction qui vous dévore. l'un comme l'autre.
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(#) Re: drifting away. (ezra)    Jeu 2 Mar - 2:33
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âge : trente-trois ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
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@Ezra Atwood


(tw : allusions sexuelles) de toute évidence tu réponds à l’attraction physique, tu ne fonctionnes que comme ça. c’est pas nouveau, t’es comme ça Blake. imprévisible et les désirs surpris qui s’plaquent à toi pour ne plus t'lâcher avant d'avoir gagné. tu ne réponds qu’à ce qui te rend vivant. ce qui s’accroche à tes nerfs pour jouer une mélodie ancienne que tu ne peux laisser en suspend. voleur de rêves éveillés. drogué à l’épinéphrine. à la poursuite du risque et de c’qui fait battre le coeur des oiseaux de nuit. fantassin qui réagit aux instincts, sans penser au lendemain. quand le jour brandira la vérité interdite des petits matins. oui, toujours à la recherche des explosions sur ce battant qui brandit tellement de leurres. c’est le seul organe qui te régit et qui en même temps te fait le plus grand des menteurs. mais pas là. pas ce soir. pas encore du moins. instincts primaires raccolés tout à coup par cette sublime panthère. velours et naturel qui glisse sur elle, alors qu’elle tente de cacher cette unique attrait qui la fait reine au milieu de ce cortège. jeux de regards qui t’avaient déjà laissé sur le bas côté une fois, ce soir il était hors de question qu’elle t’échappe sans que tu n’es droit à la caresse de sa voix. son corps balancé sous tes basses t’avait convaincu, encore. et cette fièvre dans ses yeux appelaient la tienne, sur le terrain où on laisse tomber toutes les lois. attiré inexorablement vers ce papillon de nuit, voilà que tu avais gravi les hauteurs pour te faire une place jusque dans cette bulle. atmosphère douce et épaisse qui t’enveloppe, où le temps semble ralentir et les échos de la soirée s’amenuisent. ne laissant place qu’aux salves rythmées de la musique en fond, à vos mots qui s’cherchent et à vos myocardes qui ne cessent de battre le rythme. en silence. explorant cette transe. nouvelle et captivante.

« tu veux dire que tu aimes regarder les femmes danser ? » murmure corrosif qui vient flinguer toutes tes synapses d’un coup. allumant un nouveau feu dans le regard que tu lui lègues. t’étais déjà conquis par la superbe, mais cette façon qu’elle venait d’entrer dans ton cours nerveux pour le provoquer doucement, chaudement, enflammait tous tes sens. ou alors c’était cet aura que tu avais déjà surpris tout à l’heure, lorsque tu avais gravis la décence conventionnelle des inconnus pour lui chuchoter à l’oreille ton désir de la voir s’exhaler pour toi sur la piste. son parfum oui. chaud et mielleux à la fois. mystérieux et sucré. attisant curiosité sur ton âme fraudeuse et pulsations délicieuses. tu ne peux faire défaut à ce jeu qui s’installe. vieux comme le monde, où l’attraction appelle un sans limite exaltant. « je veux dire que j’ai aimé te regarder danser. » brut et chaud, il n’y pas de faux semblant dans cette phrase qui dévale la pente du danger. ce ton qui brule la gorge tellement il est vrai, où les impuretés n’ont pas leur place. et ou les mots dégomment tout pour atteindre leur but. elle ne s’arrêtera pas là, la féline. tu n’as pas le temps de répondre que sa paume récupère la tienne, frissons électriques sur ce premier toucher. le genre de rencontre qui vous fait en redemander. elle t’entraine dans ce tourbillon, hypnotisé par le moment. tu suis ses pas qui vous conduisent contre les baies vitrées. fenêtre grandiose sur la foule qui se défoule. musique pris au corps de ces démons de la fête, extase des nuits d’ivresse. vous voilà spectateurs du haut de ce piédestal, mais tes yeux à toi se ferment à moitié lorsque les boucles noires remuent tous tes sens. appétence de nouveau aiguisée, t’es déjà bien accro à cette chaleur qu’elle t’expose. la belle t’offre alors son dos et la chute trop parfaite de ses reins. un supplice pour tes mains déjà emprisonnées. alors d’un coup de maître t’envoie le mégot sur un cendrier voisin pour te faire libre d’une d’entre elle. t’as envie de te bruler sur ces courbes dessinées qui te narguent. vos vêtements s’effleurent bien trop, augmentant toujours plus l’envie du plus. débridant le désir de tout. tu t’en mords la lèvre, comme cet indécent qui imagine déjà bien trop ses hanches t’appelaient sous tes doigts. ces derniers picotent de se sentir autant freiner. et pourtant, tu ne fais rien, à part contempler chaque mouvement que tu sens contre toi. la parade d’avant-garde. se retenir pour mieux faiblir. « tu veux qu'on descende ? » palabres qui te ramènent sur le rivages tout à coup, une pause dans l’ensorcellement. dans cette lutte des corps qui se retiennent. elle abandonne ta main et la voilà de nouveau face à toi. prunelles récupérées au vol, l’exploration des âmes qui reprend ses droits. tu lui souris doucement, mais dans les opales c’est une danse de flammes que tu brandis. « je veux beaucoup de choses, on dirait. » l’aveu qui fauche toujours plus la raison. si tu retiens les mouvements, la voix se libère. t’es aussi ravi d’y voir l’étincelle primaire se peindre dans les billes noires. couleur du brasier que tu ne veux cesser d’alimenter. « tu as l'air pressé que je réitère l'exploit. » un petit rire t’échappe. un son conquis, indéniablement. et plus vous avancez dans cette danse qui s’apprivoise, plus tu sens tes envies demandeuses. difficilement silencieuses. ta main vient se poser contre le verre froid de la baie vitrée derrière elle. rapprochant forcément vos hanches l’une contre l’autre. effleurements suggestifs qui vient peu à peu dégommer la bienséance. bulle restreinte pour vous faire seuls au milieu de tous. au milieu de cette attraction qui ne veut plus se cacher. au delà de la vue des autres dont tu ne t’es jamais vraiment préoccupé, seulement son approbation que tu cherches à faire acquiescer. et t’as bien compris que votre tentation lui plait. la promiscuité est maladive, car tu te retiens encore alors que vos souffles se rencontrent. la senteur du sucre alcoolisé par le cocktail mêlée à la nicotine douce que tu connais. c’est une effluve qui ne fait qu’accentuer l’envie tonitruante d’un baiser à venir dérober. mais pas encore. voilà les nez qui se caressent à la volée. regards verrouillés. « suis-moi. » souffle chaud qui s’appose sur les charnues que tu délaisses à contrecoeur. tu te redresses, et cette fois dans ce retournement de situation, c’est sa main à elle que t’emprisonnes pour la ramener vers l’intérieur. le son des amplis vous frappe au coeur dès l’instant où vous retrouver l’amplitude de la boite de nuit. mais tu ne descends pas l’escalier qui vous ramènerait dans la foule. tu te fraies un chemin dans les carrés VIP un peu moins bondés, là où la lumière est bien plus tamisée mais les présences sont gentiment calfeutrées. tu t’arrêtes devant le bastingage qui surplombes la piste de danse. vue plongeante sur les platines hurlantes et les danseurs effrénés. tu tournes tes yeux vers ton inconnue qui peut admirer la scène déroulée sous ses pieds. et alors que son attention est attirée par le lieu, tu te glisses derrière elle. reprendre cette place qu’elle t’a fait miroiter tout à l’heure. « ferme les yeux… » chuchoté pour qu’elle seule entende. brulante demande pour intimer ce rapprochement au milieu de tous. bulle refermée sur vous. et voilà que t’abandonnes tes mots, son regard… les gestes sont devenus les seuls maitres. faisant rentrer la chaleur de son corps avec le tien. torse qui se collent à son dos, ton bassin qui réclame l’adversaire. un vieux mix connu embrase tes trippes, faisant irrémédiablement couler le son dans tes hanches pour lui léguer à elle seule. l’invitant à bouger en rythme contre toi. doigts voleurs qui remontent sa taille, capturant l’échancrure promise. la coordination s’intensifie toute seule. l’autre main, elle, est bien plus téméraire, beaucoup moins mesurée. plus avide. traduisant clairement la douleur frustrée que tu retenais. ou bien c’est les retrouvailles avec la musique et tout ce qu’elle te libère qui fait son entrée. elle s’égare sur les pans de cette cuisse. robe qui mord la peau avec amour, appelant le trop. désir d’y connaitre ce grain de peau et d’en apprécier tous les échos. c’est une décharge mortelle quand la pulpe de tes doigts passent à peine sous les bords du tissu, appréciant déjà bien trop la finesse du derme que tu explores sans retenu. découverte sensible où la peau est si fine. tu sais que tu peux perdre la tête, le mystère et la curiosité sont deux drogues que cette magnifique inconnue vient de te présenter. toi, le damné qui aime déjà tous ses dangers. « mais qui es-tu, sublime danseuse ? » murmure brulant, à nouveau, de celui qui t’fait perdre la tête. ensorcelé au son des voluptés où ce ballet vient de vous entrainer. tu n'sais pas si tu veux vraiment lever le voile sur les identités que la nuit a volontairement dissimulé, c'est agréable cet aveugle et imperceptible rapprochement qui vient vous calciner. pourtant, il y a ce sentiment du plus qui te tenaille, comme s'il fallait expliquer tous les bouleversements enflammés qui te tiraillent.
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(#) Re: drifting away. (ezra)    Mar 7 Mar - 11:16
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@Blake Lewis & Ezra Atwood


(tw : allusions sexuelles) la nuit a avalé peu à peu, les promesses que tu t'es intimement proférée. il n'a fallu qu'un rien, finalement. ce regard où tu as vu le vice grandir à chaque instant. les sensations d'un désir profondément assoupi, se fait maintenant insistant. presque urgent. endormi sous le poids d'un époux inexistant, des années et le cours d'une vie devenu routinière. douloureuse, même. le quotidien s'est évaporé. ici, les limites sont devenues floues, ne sont manifestement plus nettes dans ton esprit. seul comptent celles que vous êtes en train d'ériger. roi et reine de cette alcôve sulfureuse. ça te submerge complètement, Ezra. tu es noyée dans cet océan de sensations retrouvées. tu te laisses porter par ce grain de voix qui ricoche sur le derme échauffé. on a allongé le temps. étiré les secondes à leur paroxysme. l'univers semble vous ouvrir cette interstice vierge. l'espace comme à composer. tu l'as bien compris, Ezra. cet intervalle brut auquel tu te jettes pour en dépeindre le premier rapprochement. corps et âme, tu savoures chaque instant. l'aiguille tourne. inéluctablement. tic tac.

contre cette baie, dans les hauteurs du club, les langues se délient. traduisant le langage que les regards ne pouvaient plus retenir. les aveux s'enchaînent et toi, tu te délites sous la puissance destructrice de ses mots. « je veux beaucoup de choses, on dirait. » les omoplates qui se posent contre le verre froid. prisonnière entre le feu et la glace, il capture, une énième fois, tes iris. ça te frappe soudain. la voilà. majestueuse. explosive. l'étincelle que tu voulais voir briller au fond de sa pupille. on dirait même qu'elle embrase littéralement son regard alors qu'il vient déposer sa main, là. juste à la droite de ta tête. les atomes qui se rapprochent, inévitablement. le souffle qui se coupe. les bassins qui se frôlent des gestes fluides. diable que tu as envie de déposer tes mains contre cette peau, tendue par la courbe de ses hanches. le roi te surplombe, de toute sa splendeur. un sourire s'ébauche sur l'ourlet de tes lèvres. oui, vous êtes sur la même longueur d'onde. l'envie est bien réelle. vous ne vous en cacher plus. votre monde. vos règles. rien ne semble plus beau que de jouer cartes sur table, à part, vos respirations qui s'entremêlent. souffle de vie qui vient caresser les traits de ton visage, radieux sous l'effet d'une stimulante adrénaline. l'idée d'un baiser volé est bien trop délicieuse. divine, même. l'arête du nez qui survole la tienne, insolente. tu t'en mordille la lèvre inférieure sans vraiment t'en rendre compte, consumée par l'attente. « suis-moi. » les dés sont jetés. il veut, cette fois-ci, partager la piste à tes côtés. un léger rire s'échappe d'entre tes lèvres, quelque peu libérateur face à cette tension brûlante. une seconde pour éteindre la cigarette calcinée dans le cendrier et c'est ta main que l'inconnu empoigne. sillonnant à travers la foule, vous retrouvez l'intérieur du club. les basses résonnent et cognent à l'intérieur de la cage thoracique. là où se trouvent déjà, des cœurs aux battements bien tumultueux. tu te laisses guider, Ezra. il prend le chemin d'une partie du club que tu ne connais pas. l'endroit est beaucoup plus intimiste. une partie plus privée, tu présumes. rapidement, tu te retrouves face à un garde-corps, balcon qui surmonte la piste de danse. plongée dans l'observation de cet environnement plus sophistiqué que partout dans le lieu, ton inconnu te ramène à l'intérieur de votre univers de la plus sublime des manières. les courbes qui s'apposent à ta colonne vertébrale. te font l'effet d'une bombe. le myocarde qui veut soudain crever l'épiderme, sous l'impact grisant de sa délicieuse présence. plus près, par pitié. « ferme les yeux… » qu'il t'intime, dans un souffle. le profil tourné vers lui, tes yeux se ferment. tu te plies au jeu de l'obscurité. les sens tendus à l'extrême, devenus bien plus affûter dans la pénombre. d'un geste vif, tu rassembles tes cheveux lâches du côté où son visage ne se trouve pas. inconsciemment, tu lui laisses la nuque et le cou libre. collision des corps qui commencent à s'apprivoiser, doucement. la poignée de seconde où tu y vas timidement s'envole. les reins qui balancent en rythme contre le bassin de ton inconnu. les courbes s'épousent petit à petit alors que la musique bat le rythme de votre duo envoûtant. tu finis par t'épancher contre l'épaule du brun, le souffle erratique. soudain, tu sens ses doigts remonter contre ta taille. instinctivement, ta main prend le chemin de ce bras droit. là où tu sais que se dessine les tatouages que tu as tant voulu frôler. l'éternel sourire au coin des lèvres, les contours comme s'imprimant derrière tes yeux clos. ta main finit par atteindre ses doigts, marquant davantage le chaloupé de ton corps à la merci du roi. subitement, la main gauche prend un itinéraire plus pernicieux. tu les sens, là, dévaler le tissu. cette main gauche baladeuse. tu te serres un peu plus contre lui, comme si sa peau était un besoin vital. soufflée par ses phalanges qui explorent le fendu de la robe que tu portes. le regard toujours invisiblement bandé, tu retiens un souffle d'aise de justesse. « mais qui es-tu, sublime danseuse ? » sa voix qui file au creux de ton oreille. il va savoir, la danseuse que tu peux être. tu récupère le rythme. le jeu de hanches se fait plus lascif, balance pour attiser les flammes qui lèchent un bas-ventre malmené. entretient le magma qui rougeoie sous la peau. « est-ce que tu tiens réellement à le savoir ? » bien assez dans le noir, tu récupères son regard. clair sur obscur. délicatement, tu viens poser ton front contre le sien. vos mains finissent par longer ta taille, ceinturant cette dernière. comme s'il était encore possible de vous rapprocher un peu plus. il vient d'ouvrir une brèche dangereuse, le roi. presque un appel à la réflexion. tu marches au-dessus du vide, Ezra. sitôt, tu peux rester contre lui. sitôt, la raison peut te rattraper. c'est sans filet que tu lances. « ne dois-je pas rester ton inconnue ? » il est vrai que toi aussi, dans un coin de ta tête, tu aimerais mettre un prénom sur ces traits qui te rendent si faible. sur ce physique ravageur. sur cette alchimie dont vous n'êtes pas capable vous-même, d'y mettre les mots. ni même d'expliquer. le parfum boisé qui te monte aux narines. celui qui court-circuite la raison depuis qu'il t'a approché. il fait définitivement penché la balance. tu le choisis, lui. l'arête du nez qui retrouve sa comparse, glisse très lentement contre elle. ta main libre prend passe au-dessus de ta tête. avide de consommer une attraction bien trop forte pour résister, vient se loger dans ses cheveux courts. effleure du bout des doigts, le cuir chevelu. « mais qu'est-ce que tu me fais, bon sang... » que tu chuchotes, presque pour toi-même. sursaut de la conscience qui fait une apparition. brève mais qui aurait faire éclater votre bulle en un fracas douloureux. tu ne la laisses pas gagner du terrain. tu décides de la griller définitivement, pour ce soir. en un mouvement, ce sont les lippes du roi que tu captures. ton corps implose en une nuée de frissons qui fourmille en une fraction de seconde sur ta peau. l'impact est encore meilleur que ce que tu as pu imaginé. autour de vous, en vous regardant, personne ne peut se douter que vous venez de vous rencontrer. une heure. peut-être deux en arrière. pourtant, vous irradié d'une beauté éclatante. éblouissante, même. malheureusement, bien trop éphémère.
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(#) Re: drifting away. (ezra)    Jeu 9 Mar - 4:29
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Blake Lewis
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Blake Lewis
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âge : trente-trois ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
habitation : appart #392, dans l'vieux carré
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@Ezra Atwood


(tw : allusions sexuelles) on fait pas plus imprévisible que tes décisions égoïstes, Blake. en réagissant aux coups de tête et aux coups de cœur, tu déploies tous les dangers. et t’adores ca. quand ça deviendra trop délicat pour ta gueule, tu sortiras la parade et tu fuiras. comme tu fais toujours. tu ne t’investis jamais dans rien, écumant le bon jusqu’à ce que le mauvais ne puisse jamais t’irriter. préférant resté indemne de tout ce que le sentiment produit. pas que tu sois insensible. oh non. tu aimes te frotter à l’insolence. éprouver l’indécence. te jouer de la chance. et de tout ce qui fait vibrer le carcan. mais lorsque cela devient trop sérieux pour te mettre à l’épreuve, c’est à ce moment que tu choisis de brandir l’étendard de l’indifférence. ça te protège. ça te calfeutre. ça te préserve.

(music). douce alchimie qui vous accapare alors. déhanchés qui s’accordent laissant place à cette danse lascive qui vous embarque. la raison n’a plus vraiment sa place ici, on laisse les basses faire leur travail. tu prends tout ce qu’elle te donne. et t’offres le répondant avec véhémence, parce que ça te plait. parce que, aussi, tu l’vois, elle ne maitrise pas l’attirance. et au fond, toi non plus. t’aimes ressentir qu’on puisse perdre les pédales. mais pas trop. jusqu’à ce point de non retour. jusqu’à la dernière seconde où tes cartes te diront de te coucher. mais pour l’heure, cette magnifique brune t’appelles avec ferveur. et tu n’as pas l’intention d’y mettre fin. la nuit est bien là pour vous couvrir. de son manteau noir tissé d’artifices frauduleux, elle cache bon nombre de subterfuges. elle sauve les apparences, ne laissant entrevoir que l’essentiel. ce qui est capable d’être maitrisé puisqu’on ne dévoile que le peu pour se sentir bien. et tu te sens bien là. adulé, convoité. happé. et c’est là que le danger devient languissant. magnifique dans son auto-dérision. auto-complésance. ses yeux maintenant fermés à la belle, tu t’accapares tous ses sens. tes mains qui gravissent doucement le corps qui répond lascivement au tien. les accords sont fous. l’essence même de deux osmoses révélées par peu de luminosité, exacerbées par l’obscurité des identités. « est-ce que tu tiens réellement à le savoir ? » qu’elle te lance à cette demande trop rapidement avoué par tes lèvres. tu souris. l’arrogance qu’elle maitrise aussi bien que toi apparemment. risette qu’elle fait naitre sur ta face, et qui t’annoblie davantage. elle te tient en joug. et rien que pour cela tu ne pourras pas la laisser partir trop vite. d’ailleurs, instantanément tes doigts impriment une pression sur sa peau convoitée. la rapprochant toujours plus près de tes desseins. « ne dois-je pas rester ton inconnue ? » palabres joueuses, sinueuses, qui s’échappent de cette magnifique sorcière. paupières à demie clauses, brimées par les effluves d’un désir ravageur qui t’prend si fort. tu la regardes. tu récupères ses billes noires. sort empoisonné que tu veux fatiguer encore et encore. t’en veux plus. le jeu c’est ce qui te réveille davantage. et si elle n’en a pas vraiment conscience, elle t’a bien accaparé tout entier. « gardons le titre de la ‘mystérieuse inconnue’ alors » que tu réponds, souffle rieur et conquis sur cette bouche qui te nargue trop fort tout à coup. t’es ravi d’y lire une décadence impétueuse sur ses traits. faisant écho à ce même dédale hypnotique qui s’produit en toi. le frisson est foudroyant lorsque sa main capture la racine de tes cheveux court. agrippant ton oxygène pour le malmener, soubresaut révélé. tu ne sais pas encore comment tu fais pour résister à l’attraction. qu’attends-tu, Blake, putain ? « mais qu'est-ce que tu me fais, bon sang... » ça. voilà ce que tu attendais. révélation donnée à mi-mot qui engourdit fiévreusement ton orgueil héroïque. t’avais besoin de cette ascendance octroyée sur le reste. traduisant les consciences malmenées. diable que t’en veux plus ! tu t’en mords la lippe inférieure dans cette résistance titanesque. quand soudain c’est elle qui vient mordre à sa place, réclamant ce dû inéluctable. à peine les charnues ont cédé que les tiennes se libèrent. hors de question de la laisser seule plus longtemps dans cette bataille. tes mains se réveillent. plongent toujours plus dans cette découverte. la plus vindicative qui remonte la cuisse sous la jupe fendue pour s’accrocher à cette hanche vertigineuse. nue et qui s’offre à ton emprise. si c’est encore possible, vos bassins se permettent une fusion inédite. au-dessus de tous, piédestal des dieux. vue sur le monde et personne pour vous interrompre dans cette découverte intime. fougue décuplée. baiser chercheur qui devient trop vite affamé. la musique n’est plus qu’un bourdonnement oisif. les sens en exergues se concentrent seulement sur elle. sur ce que tu veux lui donner. sur tout ce que ton souffle lui concède. malheur de savoir que la fin peut être si proche te fait tout à coup dépendant d’elle. putain. « pourquoi j’ai l’impression que tu m’échappes au fur et à mesure que tu t’offres… » lèvres gonflées et respirations saccadées entre deux convoitises qui languissent. tu avoues trop vite. comme si le temps vous était compté. comme si cendrillon attendait malheureusement le douzième coup de minuit…
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(#) Re: drifting away. (ezra)    Dim 16 Avr - 10:48
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