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 let's get down to business (eleanor)

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Johanna Huang
‹ the light of a real enemy ›
Johanna Huang
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name : dday, audrey.
faceclaim : stephanie hsu | unravel (avatar) ; milflaszlo (gif profil)
multinicks : victoria esteves (k. tonteri-young), leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : dépression.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : let's get down to business (eleanor) S8PCalb
âge : (trente-trois ans) un âge qu'on te donne très rarement. il t'arrive encore de te faire carter malgré le fait que ça fait plus d'une décennie que t'es majeure.
statut civil : (célibataire) longtemps trop occupée pour vraiment te lancer dans quoi que ce soit à ce niveau, tu cherches aujourd'hui à t'ouvrir un peu plus - sans grand succès.
occupation : (avocate) ça paie décidément moins maintenant que t'as claqué la porte sur ta vie de spécialiste en droit des affaires. aujourd'hui tu divises ton temps entre le bureau d'aide aux victimes de la louisiane et une association féministe.
habitation : (175, new orleans east) un appartment plus ou moins miteux, bordélique à souhait où tu ne fais pas de ménage.
disponibilité : en principe non dispo, mais demandez quand même.
code couleur : #8472a4


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Tu ne sais pas trop ce qui t’a pris de proposer un cours de féminisme 101 à Leo, tu sais encore moins ce qui s’est passé dans sa tête pour qu’elle accepte l’invitation, même pour que ça se transforme en un souper ensemble. Certes, tu ne peux pas contredire le point que ça rend ça plus agréable, que ça vous évite de vous faire chier dans les locaux de l’association ou dans un restaurant hors de prix que t’aurais payé, mais quand même, c’est bizarre. T’as jamais eu de très bonnes relations avec tes collègues, il faut dire qu’avant ton changement de carrière, t’as toujours eu les pires collègues imaginables. Celleux qui travaillent dans les grands cabinets - toi comprise donc - ne sont pas des exemples des meilleures personnes sur terre. C’est une réflexion que tu appliques sans problème à ta propre personne, mais il faut admettre que tous les idiots imbus d’eux-mêmes avec qui tu travaillais sont un niveau au-dessus de toi dans le genre terrible.
Et Leo alors ?
Eh bien tu ne saurais le dire. T’as réalisé par vos échanges de messages qu’elle est plus sympa que tu ne le croyais, que parler avec elle est plutôt agréable. Elle t’a aidé à gagner quelques informations au sujet de la fameuse pompière de Clem aussi, c’est sans aucun doute ce qui a fait pencher la balance. Tu lui en dois une, voilà ce que tu te dis alors si tu peux lui rendre la pareille en lui donnant un cours de base sur les notions de féminisme… pourquoi pas. Puis bon, il faut admettre que ça te ferait plaisir que tes collègues soient un peu plus calées en la matière, ça aiderait la cause de l’association - ou quelque chose comme ça.

Bref, même si tu ne comprends pas vraiment ce qui t’a poussé à faire la proposition, du moins pas exactement, il est évident que plusieurs réponses l’expliquent. Et c’est pour ça que tu te retrouves à mettre trop d’effort dans la chose sous le regard blasé de Boris. T’as préparé un powerpoint, consciente que tes (supposés) talents d’oratrice ne seraient peut-être pas suffisants pour capter son intérêt. Les aides visuelles sont toujours plus utiles en ce sens, tu l’as vite compris, même dans un milieu austère comme le droit corporatif.
Autant dire qu’avec tout ça, il n’y a rien d’étonnant au fait que tu débarques à l’heure pile devant l’appartement de Leo. Plantée devant la porte, tu te surprends à te demande si elle est vraiment une bonne cuisinière ou si t’aurais du manger avant de venir. C’est con en soit, il n’y a pas de raison qu’elle ne le soit pas sinon elle se serait contentée d’accepter l’invitation au resto. C’est juste bizarre, hors de tes habitudes disons.

Mais tu t’efforces de cogner sur la porte et d’amener un air plus plaisant sur ta tête - mais toujours pas de sourire, il y a des limites à tout. Lorsqu’elle s’ouvre, tu tends la bouteille de vin que t’as ramené, une tentative d’être une invité digne de ce nom. « Je ne savais pas ce que tu aimes boire donc j’ai écouté la suggestion du sommelier. » En vague explication, comme si c’était mieux qu’un bonjour ou une quelconque autre salutation digne de ce nom. « Et c’est maintenant que je dois m’inquiéter pour un coup de couteau ? » Une plaisanterie cette fois, un rappel de votre discussion sur le fait que Leo préférait les armes pour tuer plutôt que le poison, une information très normale à savoir sur une collègue de travail.

@Eleanor Washington
/ awards session
(#) let's get down to business (eleanor)    Mer 15 Fév - 22:19
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Leo Washington
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âge : 27 ans, en fuite depuis dix, sur le chemin pour se trouver elle-même depuis six mois. en quête d'une renaissance à la con, ou un truc symbolique un peu sexy du genre.
statut civil : après trop de mésaventures, s'autorise à se poser, s'ouvrir et à offrir un peu de vulnérabilité à alisha.
occupation : tech informatique pour une association féministe, sans engouement ni conviction quelconque. heureusement, ça paie bien.
habitation : une coloc à faubourg marigny où elle brûle régulièrement la cuisine (exprès).
disponibilité : 1/5 dispo.


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Un putain de job alimentaire : l’asso n’était rien de plus, rien de moins, quand elle s’y était jointe ; elle aurait pu prendre n’importe quoi d’autre s’il y avait eu de la disponibilité, mais la Nouvelle Orléans n’était pas connue pour son abondance de boulots en-dehors des saisonniers et des emplois au salaire minimum et pour sa survie, Leo avait besoin de plus et de mieux. Elle n’avait eu aucun scrupule à truffer son CV de mensonges et d’exagérations sur ses compétences pour convaincre Ashley ; c’était passé comme une lettre à la poste et elle avait appris son métier sur le tas : ce n’était pas si compliqué, d’être tech informatique, au fond, quand cela incluait finalement uniquement d’envoyer des mails, de faire des affiches et projeter des diaporamas PowerPoint sur un rétroprojecteur qui datait du temps des confédérés. Du moins, Leo se l’était tracé ainsi : apprendre à faire deux-trois manipulations, rédiger des trucs pas trop laids, parfaire l’illusion et rentrer chez elle à la fin de la journée. Rien d’extraordinairement compliqué, à première vue.

Sauf que Johanna, elle, elle avait compris. Elle avait regardé Leo plus de deux secondes, et ça lui avait suffi pour voir l’imposture dans toute sa grandeur et son audace. D’aucuns auraient argué que, finalement, qu’est-ce qu’on s’en foutait, de s’y connaître en féminisme, quand il s’agissait de faire fonctionner un ordinateur ; pas Johanna. Johanna, elle semblait profondément troublée par la présence de cette fausse alliée qui, d’évidence, s’en battait les steaks avec une poêle chaude, de l’égalité. Et apparemment, regarder ailleurs, c’était trop compliqué à faire pour l’avocate. Tout autant que prétendre que sa nouvelle collègue n’avait pas flirté avec Noor, ni emmené plus récemment leur invitée actrice à l’écart pour la réconforter d’une manière pas si platonique que ça.
Alors Leo avait joué le jeu et l’avait défiée de lui apprendre le féminisme, si c’était si facile et théorique que ça. Elle s’attendait à ce que Johanna renonce, estime que le jeu n’en valait pas la chandelle. Que nenni : la jeune femme avait relevé le défi. Forçant, du coup, Leo à se bouger le cul pour cuisiner au lieu d’accepter de la retrouver au restaurant, comme toute personne normale aurait sans doute dû le faire.

Elle ouvre la porte sans prendre la peine de sourire, elle non plus, façon robot qui rencontre son homologue tout aussi humain. « Ça t'a vraiment fait flipper, cette histoire de couteaux, hein ? » pouffe-t-elle en guise de bonjour, s’effaçant dans l’entrée pour laisser passer son invitée. Elle espérait que Captain Ronron ferait front avec elle et la défendrait, mais ce connard poilu va immédiatement se frotter contre la jambe de l’intruse. « J’espère que t’es pas allergique, au fait. » Leo fait une note mentale de le cuisiner lui, la prochaine fois. « Merci, pour le vin, t’étais pas obligée. Ça ira bien avec la jambalaya. » Sans plus de cérémonie, elle retourne aux fourneaux, s’affairant quelques minutes avant de déboucher et servir le vin, aussi peu gracieuse et maniérée qu’humainement possible.  « Okay. Le féminisme, alors. C’est parti. » Comme ça, sans plus d’entrée en la matière. Autant sauter dans le vif du sujet, pendant que la bouffe finit de cuire.

@Johanna Huang
/ awards session
(#) Re: let's get down to business (eleanor)    Lun 15 Mai - 10:27
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let's get down to business (eleanor)
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