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 heart out (charlie)

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Leo Washington
‹ the light of a real enemy ›
Leo Washington
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name : gpt, anna
faceclaim : flo pugh + cheekeyfire
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : homophobie, intolérance, culpabilité religieuse, consommation de stupéfiants, overall yeehaw bullshit
trigger : /
gif : heart out (charlie) 5bb44ddf8fe6ae874c6648caa3e28cf7b616b46a
âge : 27 ans, en fuite depuis dix, sur le chemin pour se trouver elle-même depuis six mois. en quête d'une renaissance à la con, ou un truc symbolique un peu sexy du genre.
statut civil : après trop de mésaventures, s'autorise à se poser, s'ouvrir et à offrir un peu de vulnérabilité à alisha.
occupation : tech informatique pour une association féministe, sans engouement ni conviction quelconque. heureusement, ça paie bien.
habitation : une coloc à faubourg marigny où elle brûle régulièrement la cuisine (exprès).
disponibilité : 1/5 dispo.


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C'était la connerie à ne pas faire. Tablier autour des épaules et de la taille sur laquelle reposent ses poings fermés, Leo contemple le plat en train de mijoter devant elle, en grande hésitation entre la pulsion de laisser les bulles de sauce gonfler jusqu'à ce que le tout s'enflamme et le besoin d'être raisonnable, pour ce mois-ci. C'était les putains de fêtes, Charlie était sûrement occupée ou aurait des cas plus graves qu'une falsification de cette débile blonde, et merde, c'était à se demander si Washington n'avait pas un problème de pyromanie ou de débilité profonde, parce que le simple dilemme frôlait le ridicule avec la force d'une tempête puissance 8. Il fallait qu'elle se raisonne, qu'elle cesse ces conneries ; qu'elle finisse par prendre ses couilles métaphoriques et les pose sur la table pour proposer un putain de verre à Charlie, ou à un repas, même, ou qu'importe ce qu'elle voudrait, parce qu'à ce stade Leo se foutrait à genoux pour exaucer n'importe quel désir, jusqu'au plus horrible, désespérée et foutrement enamourée qu'elle l'était.
Dieu que la luxure était forte, pour voir que la jeune femme cuisinait un truc qui puait l'oignon et le péché.

C'est peut-être l'indécision putride qui la contraint à s'éloigner de la poêle quand celle-ci commence à brûler ; c'est sûrement surtout la solitude qui la pousse à faire des conneries. Quoi qu'il en soit, Leo se retrouve à lâcher un glapissement alors que le plat prend sous ses yeux une allure de banane flambée qu'elle a grande peine à contrôler – ce n'était pas comme si ses colocs avaient un extincteur, de toute façon, ni comme si elle avait pris la précaution donnée par Charlie d'en acheter un le plus tôt possible. Faut dire qu'elle l'appelait souvent, la pompière, et ça ne finissait jamais vraiment comme elle voulait.
Aujourd'hui ne fait pas exception, mais pour la première fois, ce qu'elle attend de Charlie, c'est davantage un coup de main qu'un coup de main – un vrai, cette fois, du genre qui éteint des feux concrets et pas libidineux, du genre qui va sauver sa cuisine, sa caution et son âme au passage, si c'est même possible.

« Putain, salut, désolée », voilà comment elle l'accueille, dépassée, remarquant dans un premier temps à peine les collègues à l'allure blasée de la jeune femme, et les saluant finalement d'un hochement de tête réservé. « Ça a pris feu, j'sais pas comment. » C'est l'excuse que Leo sort à chaque fois, à moins qu'elle ne blâme une Victoria aujourd'hui absente ; tant pis pour son bouc émissaire si gentil et si difficile à défendre. Sauf que cette fois, et pour la première fois surtout : c'est vrai, la cuisine brûle, et le désir passe antépénultième dans sa liste de priorités (la dernière étant de revoir Victoria assez rapidement pour pouvoir lui foutre le truc sur le dos).

@Charlotte Cosgrave
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(#) heart out (charlie)    Ven 30 Déc - 23:00
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Charlotte Cosgrave
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Charlotte Cosgrave
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multinicks : victoria esteves (k. tonteri-young), leah chatterton (v. kirby), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : retrait de la garde d'enfant, incendie, infidélité + mention de suicide et d'explosions dans la fiche.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : heart out (charlie) LI6T2mZ
âge : (vingt-huit ans) le quart de siècle passé, en voie vers la trentaine un chiffre qui se rapproche pas à pas.
statut civil : (en couple) le buffet oublié, remplacé par la présence de clem qui s'est fermement installée dans ton coeur. tu te laisses emporter par tes sentiments et la possibilité d'être avec elle ouvertement.
occupation : (pompière) soldate des flammes avec la mauvaise habitude de foncer tête baissée, oups.
habitation : (24, faubourg marigny) un appartement partagé avec sacha, matthew, marvin & korra la plus belle.
disponibilité : non dispo.
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[ heart out ]
@Eleanor Washington & charlotte cosgrave
Ta journée est bientôt finie. T’as accepté de faire du temps supplémentaire pour couvrir l’absence d’un de tes collègues - tu supposes qu’il a du célébrer un peu trop fort dans les derniers jours. Ça ne t’a jamais dérangé de rester plus longtemps au travail, mais il faut admettre que c’est parfois long, surtout lorsqu’il n’y a pas d’appel pour vous occuper. Tes collègues aussi commencent à avoir hâte que tu sois libérée pour qu’iels n’aient plus à supporter tes aller-retour dans le centre de la caserne.
La donne change rapidement lorsque l’alarme sonne dans la caserne. Tu te redresses d’un coup, prête à te lancer dans les vestiaires pour enfiler l’uniforme quand un « Tu peux rester à la caserne, Cosgrave. » La déception se fait évidente sur ton visage. T’as pas envie de passer les derniers moments de ton quart de travail à fixer un mur. Tu t’apprêtes à argumenter lorsque tu remarques la tête d’un autre collègue, celui qui regarde les coordonnées de l’adresse. Tu en comprends vite la raison lorsque tu t’approches. « Pas la peine, je viens avec vous. » Avec un enthousiasme un peu trop marqué pour quelqu’un qui parle d’aller intervenir pour éteindre un feu. Il y a bien une raison, une tête blonde en particulier.
Et tant pis pour la fin de la journée.

T’es même la première à passer la porte pour te diriger vers, non pas la source de l’alarme, mais bien la jeune femme à qui tu adresses un doux sourire malgré les circonstances - et surtout les règles de sécurité que tu brises en retirant ton casque. T’as l’habitude d’être appelée pour pas grand chose alors t’es pas non plus alerte, pas comme tes collègues qui s’affairent à s’occuper de l’incendie. « T’inquiètes, c’est mon… » T’essaies d’être classe, de te donner un air mais ton regard finit par se poser sur le feu, un vrai. Tes collègues - toujours blasés qu’ils sont d’être appelés encore dans cette cuisine - semblent s’occuper de la chose avec les extincteurs. Toi tu réalises que t’es pas là pour discuter tranquillement. C’est sérieux, tu dois l’être aussi. Il te faut à peine un instant pour changer de comportement, pour attraper la main de la blonde et de l’entrainer hors de l’appartement. Sortir les civils des lieux est la base, la première chose à faire pour éviter que trop de fumée soit inhalée, surtout sans protection. « Il y avait d’autres personnes avec toi ? » Tu sais que Victoria n’y est pas, mais t’as cru comprendre qu’ils étaient plus de colocataires que ça. « Mes collègues vont s’occuper du feu. » Est-ce que tu devrais les aider ? Oui, peut-être, surement, mais t’as d’autres priorités dans le moment - pas les bonnes. « On pourra rentrer après, mais ça va ? T’as pas été brûlée ? » Tu tires doucement sa main, celle que tu n’as pas lâchée pour t’assurer qu’elle n’a pas de marques ou quoi que ce soit. Le geste se veut délicat, mais tu gardes un air sérieux, celui de quelqu’un qui sait faire son travail même si ça ne parait pas toujours.

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(#) Re: heart out (charlie)    Dim 1 Jan - 0:35
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Leo Washington
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[ heart out ]
Eleanor Washington & @charlotte cosgrave
Les mecs qui débarquent dans sa cuisine ont l’air absolument excédés, autant que Leo est, pour une fois, authentiquement paniquée : faut dire que dans tous ses dérapages volontaires, aucun n’est allé jusque-là, si tant est qu’on puisse qualifier celui-ci de volontaire. Le feu a commencé à bouffer la cuisinière et les couverts au-dessus, conférant à l’appartement un doux fumet de métal fondant et de revêtement de bois englouti par les flammes. Le tout redonne un aspect post-apocalyptique à la pièce : l’incessant bip bip a des airs d’alarme de fin du monde, on n’y voit pas à deux mètres et le plat sur le feu émet maintenant une écume noirâtre qui coule sur le plancher comme de la lave cendrée épaisse dévalerait un volcan. Voir Charlie dans le bordel équivaut à un soulagement double (triple), parce qu’il est non-feint en plus d’être voulu.

Elle se laisse traîner par la main dans le couloir à l’extérieur de l’appartement, soudain faite de jello bouffée et recrachée au simple contact, tant pis s’il est caché par un épais gant ; le regard de Victoria est sérieux, la fixe, sans masque ni accessoire pour couvrir son nez et sa bouche des vapeurs possiblement toxiques. Leo ne trouve rien de mieux à faire que de fixer ses lèvres, parce qu’au milieu de tout ce bordel, absolument rien ne lui semble plus probant ou prioritaire que de trouver Charlie incroyablement attirante dans son costume. « Nan, j’étais seule », répond-elle par automatisme, en voix de GPS qui navigue à vue ; mentalement, elle est occupée à se flageller dans un coin de son esprit qui lui rappelle que, sinon, elle n’aurait pas poussé le vice jusqu’à vraiment brûler la cuisine, entendant à peine que Charlie se dissocie de ses collègues pour lui tenir compagnie et serrer sa main un peu plus autour de la sienne. « J’ai vraiment merdé, bordel. » Elle ne trouve rien d’autre à dire alors que sa main libre frotte son front pour signer son exaspération, et revient toute noire de suie qu’elle ne remarque même pas. Noter qu’elle ressemble à un clown, ce serait la cerise sur le couscous d’une journée de merde, et elle ne se l’autorise pas. Charlie, elle, l’ausculte patiemment, sourcils à peine froncés pour faire montre d’une inquiétude qu’elle ne lui a jamais laissée entrevoir jusque-là : faut dire que ça n’a jamais été sérieux, avant aujourd’hui. Et Leo s’en voudrait presque de trouver son inquiétude et son visage pincé incroyablement sexys alors qu’elle aurait pu mourir intoxiquée. « RAS, t’en fais pas. » Pour son corps, oui. Pour sa santé mentale et la tronche de sa cuisine, c’est une autre histoire qu’elle règlera en temps et en heure, quand le feu dans l’appartement et dans ses hormones se sera apaisé.

Si la première partie est en bonne voie, c’est un peu moins le cas de la deuxième : ni l’une, ni l’autre ne lâche la main tenue en première et Leo ne s’y résout pas, non plus, un peu trop agitée par le contact ; elle retrouve enfin la présence d’esprit de la lâcher pour remettre de l’ordre dans ses mèches blondes dérangées, s’éclaircissant la voix avant de reprendre d’une tonalité quasi-neutre, comme si le traumatisme n’avait jamais été : « Tu veux rester un peu ? Pour prendre un verre ? » Ce n’est même plus une bouteille à la mer, c’est un SOS en volutes de fumées. La blonde dandine d’un pied sur l’autre, mal à l’aise avec la proposition qu’elle s’empresse de rationaliser : « J’te dois bien ça, je crois. J’ai pas envie de te laisser repartir bosser sans te remercier comme il faut. » Ce serait, à son esprit, tout à fait anodin à dire, si son cerveau ravagé par le monoxyde de carbone ne transformait pas tout en une prière malsaine. Elle se sent rougir et espère que ça passe ni vu, ni connu sous la chaleur des flammes à l’intérieur - de l’appartement, pas d’elle-même. Encore une histoire à régler plus tard.

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(#) Re: heart out (charlie)    Jeu 5 Jan - 10:41
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Charlotte Cosgrave
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[ heart out ]
@Eleanor Washington & charlotte cosgrave
Seule, voilà une bonne nouvelle. Ce l’est objectivement, parce que ça implique que personne d’autre n’est en danger - à l’exception de tes collègues, mais eux gèrent sans trop de difficulté. Sauf que ton soulagement découle d’autre chose : ça veut dire que tu n’as pas à retourner à l’intérieur pour t’occuper de quelqu’un d’autre. Tu peux rester là où tu es, dans un semblant de sécurité et une petite bulle dont tu profites ouvertement. Tant pis pour tes collègues que tu abandonnes sans même y penser plus qu’un instant. Le feu n’est pas si gros, si dangereux et tu doutes qu’ils s’attendaient vraiment à ce que tu sois utile en fait. « Ça arrive… » Que tu dis à Eleanor qui souligne le problème. « Un peu plus souvent à toi qu’à la moyenne des gens, mais ça arrive. » Pendant un bref instant, il y a un mince sourire qui vient illuminer ton visage. Il n’est pas moqueur, mais il est évident que la situation - malgré l’horreur qu’implique un vrai feu - t’amuse un peu. T’es contente de la voir, après tout, c’est aussi simple que ça.
Le sourire disparait presque aussitôt, lorsque tu reviens à la réalité, au fait qu’elle pourrait être blessée. Tu l’auscultes avec sérieux, avec une minutie que tu ne montres pas bien souvent. Tu t’arrêtes à peine dans tes gestes lorsque la principale concernée te confirme qu’elle n’a rien. Ça te rassure, mais tu te sens obligée de vérifier quand même encore un instant - à moins que ce ne soit une excuse pour prolonger le contact. « Bon, tant mieux alors. » Tu ne lâches pas sa main pour autant, tu relèves simplement la tête pour croiser son regard et lui adresser un nouveau sourire. Sourire qui s’agrandit quelque peu en voyant la trace de suie qu’il y a sur son front. Tu devrais surement lui faire remarquer, mais elle ne semble pas vraiment d’humeur pour ça.

Et bon, il y a tout de suite des priorités plus importantes lorsqu’elle relâche ta main. Tu retiens l’envie de la rattraper, une vague notion de professionnalisme te forçant à rester droite devant elle. Une préoccupation qui prend le bord tout aussi vite que le reste. « Ouais, bien sur, avec plaisir. » Tu réponds un peu trop rapidement, avec un peu trop d’enthousiasme pour quelqu’un qui aurait assurément du dire non. T’es encore au travail, même si ton quart est presque terminé, t’as tes collègues qui bossent pendant toi que t’es là à… qu’importe. L’explication offerte ne joue même pas dans ton explication, même si elle te fait sourire un peu plus. T’as un commentaire déplacé qui te brûle les lèvres, mais t’as au moins la décence de ne pas le faire. Tu le remplaces par quelque chose d’un peu plus approprié : « Je pense que mes collègues seraient d’avis que c’est eux qu’il faut remercier, mais on ne leur dira pas. » Tu ponctues ta phrase d’un petit clin d’oeil, l’air de dire que c’est votre petit secret - pour ce que ça vaut. Il faut dire que t’as aucune intention de ramener tes collègues dans l’équation. Ils gâcheraient le moment, ils seraient trop sérieux et surtout ils te rappelleraient que t’as aucun droit d’accepter une invitation comme ça. Tu t’en fiches, tu resterais quitte à devoir leur revaloir le coup pendant les semaines à venir. « Je t’aiderai à nettoyer aussi, j’ai l’habitude. » Bon en règle générale, c’est pas ton travail, mais ça semble être une bonne raison de rester, une bonne excuse. Celle qui ne justifie absolument pas le pas que tu fais pour te rapprocher et le fait que tu remontes ta manche de ta tenue ignifuge pour venir frotter son front avec une douceur qui n’a pas sa place dans le moment. « T’as un peu de suie... » Il faudra sans doute de l’eau et un peu plus d’effort pour tout retirer, mais tu prends quand même le temps de faire au mieux. Tout ce qu’il y a de plus approprié considérant que t’es payée en ce moment pour combattre un feu réel et pas juste celui symbolique que tu attises entre vous deux.

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(#) Re: heart out (charlie)    Sam 7 Jan - 15:07
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Leo Washington
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[ heart out ]
Eleanor Washington & @charlotte cosgrave
Elles se retrouvent dans le couloir de l'immeuble, mains toujours jointes et penaudes comme des gamines intimidées par le poids de la présence l'une de l'autre. Charlie ne devrait pas être là, et c'est putain d'ironique ; c'est la première fois qu'elle a besoin de l'être, et merde, Leo doit puer le brûlé, ressembler à une biche derrière des phares de voiture et une meuf mal réveillée qui sort de sous un bus, tout à la fois. Elle a même pas prévu son maquillage ou ses beaux sous-vêtements – c'est complètement con de s'en sentir frustrée, et encore plus d'avoir pensé à le faire toutes les autres fois : Charlie ne les a jamais vu, ne les verra, en toute vraisemblance, jamais ; pas en tout cas alors que Leo trébuche sur ses mots comme un bébé girafe et ne lui montre comme intérêt qu'un sourire tout juste cordial et rarement très suggestif de son attirance. Pas la peine de se le cacher : ça fait un moment que Blondie a accepté que son attitude en présence de Charlie n'était pas qu'une tentative de se faire une seconde amie, mais plutôt et surtout un besoin maladroit et mal défini de rapprochement. Elle n'a jamais trop su faire, tout ça, Leo. C'était Matteo, qui prenait toujours les devants de tout, en bon gentleman doublé d'un homme très ancré dans les stéréotypes qu'elle-même n'aurait pas su remettre en question. Il n'y avait rien de naturel à s'intéresser à une femme et à vouloir se rapprocher d'elle de cette façon – pourtant, ça ne l'empêchait pas de le désirer ; ça l'empêchait encore moins d'imaginer Charlie perchée sur tous les meubles de toutes les pièces, mains dans ses cheveux. Ni de lui proposer de rester pour un verre, et tant pis si c'est bancal à en crever.

« J'enverrai une boîte de chocolats », qu'elle élude quand Charlie fait valoir la contribution de ses collègues – et elle s'en foutrait en temps normal, mais elle a trop bien été élevée pour ne pas noter l'idée dans un coin de tête. En attendant, ce n'est pas eux qu'elle veut garder dans le salon de la coloc ; elle a rendu ça aussi clair que possible. « T'emmerde pas, pour le nettoyage. T'as déjà fait beaucoup. » C'est un rare sourire qui se pointe sur ses lèvres, parce que l'enthousiasme de Charlie lui reste en tête et donne un drôle de goût à ses lèvres qui jusque-là semblaient davantage sentir le roussi ; il s'évapore presque complètement quand une main vient frotter son front, avec une légèreté qui ne suffira certainement pas à retirer les traces de suie qui y demeurent. Mais putain, tant pis : la peau de Charlie est douce contre la sienne, et le contact si précieux et rare qu'elle doit résister consciemment à la tentation de s'y appuyer un peu plus alors que la température de ses joues bat de nouveaux records de canicule. Elle se laisse faire, gorge sèche et bien infoutue de respirer, ne laissant qu'un soupir soudain et tremblant s'échapper de ses lèvres avant qu'elle ne puisse s'en empêcher. Putain de pathétique. « Ah, merde », qu'elle débite mollement, sans conviction aucune ; sa main vient par réflexe remplacer celle de Charlie pour frotter plus énergiquement, et elle regrette directement de ne pas l'avoir laissée faire.

Le regret lui vaut cinq bonnes minutes à s'arranger dans la salle de bains, le temps que les troupes évacuent la cuisine mise hors de danger et qu'elle les remercie vaguement tout en espérant que Charlie ne décide pas finalement de les raccompagner. Ses acolytes lui jettent un regard qu'elle devine circonspect ; ses yeux à elle se détournent par réflexe comme pour se cacher de la honte et elle a tôt fait de refermer la porte sur eux au cas où la pompière soit prise de remords. « C'est pas gênant, que tu rentres pas avec eux ? » Elle aurait ajouté un cordial je voudrais pas te retenir, si elle l'avait pensé – or si, bien sûr, qu'elle veut la retenir. Leo a l'occasion parfaite de passer du temps avec elle sous couvert d'une excuse suffisamment classique et sympa pour n'être que ça et rien de plus. Ses mains désormais propres passent sur son front tout aussi propre et dans son cou parfumé pour l'occasion avant qu'elle se dirige vers le bar de la colocation : « Tu bois quoi ? J'ai du vin rouge, du rosé et de quoi faire des Wisconsin Brandy. » À son tour de montrer trop d'intérêt et d'enthousiasme, mais ça lui passerait presque par-dessus la tête, cette fois. « Et d'la bière triple classique. » C'est moins sexy, remarque-t-elle en le disant ; en même temps, elle devrait n'avoir aucune raison de l'être. Elle songe vaguement à allumer une clope pour chasser le malaise et détendre ses nerfs, avant de se raviser : ce serait mauvais genre d'enflammer un autre truc devant Charlie. « Vous avez souvent des feux dans des cuisines ? » lance-t-elle en sortant les verres, ne pouvant s'empêcher de remarquer combien cette disposition était étrange et inhabituelle ; Charlie n'était jamais restée, jamais en tête à tête, jamais pour un verre. Son monde était entièrement désordonné et c'était de sa propre faute. L'ironie de sa phrase ne fait malheureusement que peu pour alléger sa gêne. « Et c'est toujours toi qui t'occupes du côté soutien psychologique, ou c'est qu'avec moi ? » Ta gueule, franchement.

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(#) Re: heart out (charlie)    Jeu 12 Jan - 16:29
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@Eleanor Washington & charlotte cosgrave
Tu sais pas trop pourquoi tu parles de tes collègues, même pour faire une vague plaisanterie quant au fait qu’ils devraient être ceux qu’elle remercie considérant que tu sers strictement à rien dans le moment présent. Ton job c’est pas de tenir la main des gente dames pendant que les autres pompiers affrontent les flammes, mais il y a quelque chose de différent quand ça concerne la blonde. Alors tu restes dans le couloir à ses côtés, t’acceptes une invitation que tu aurais du refuser et surtout t’hoches la tête avec un peu trop de conviction quand Leo parle d’envoyer une boite de chocolats aux collègues indésirables. T’as au moins la présence d’esprit de ne pas insister sur le sujet, de ne rien souffler de plus sur tes collègues. Tu ne voudrais pas qu’elle pense que l’invitation te dérange ou que tu préférerais que les autres restes, c’est bien la dernière chose que tu désires de cette situation. « Ouais ? Okay. » T’as envie d’insister, de dire qu’au contraire tu fais rien de spécial dans le moment présent et qu’il faudrait bien que tu te rends utile, mais Leo sourit et ça suffit à t’enflammer le coeur. Ça te donne envie de la chercher pour faire apparaitre le mirage à nouveau. Ça te fait presque regretter de t’être permise de chercher à nettoyer la suie qu’elle a sur le front. Presque parce que le contact reste plaisant, t’électrise la peau, et parce que t’as clairement très envie de tirer un autre soupir d’entre ses lèvres.

Pas que ce soit près d’arriver alors que ta main est chassée et remplacée par celle de l’autre jeune femme. Tu lui adresses un doux sourire, un peu contrit au cas où tu l’aurais gênée. Et c’est ce que tu crois qui s’est passé considérant qu’elle disparait dans la salle de bain pendant plusieurs longues minutes. Assez longtemps pour te laisser le temps d’annoncer tes plans à tes collègues, d’entendre tout leur désaccord et leur jugement dans leurs réactions. Ils acceptent tout de même de récupérer ta tenue ignifuge en échange de la promesse que tu leur prendrais un quart de travail chacun - un échange absolument pas équitable, mais que tu fais avec tout l’enthousiasme du monde.
Et tu ne le regrettes absolument pas lorsque tu te retrouves seule avec Leo. « Non, du tout, mon quart de travail était terminé de toute façon. » Ça en révèle plus que tu ne le voudrais, après tout, ça implique que tu n’étais pas obligée de venir dans cette intervention, mais qu’importe. Tu doutes être moindrement subtile dans l’intérêt que tu lui portes. Celui-là même qui se lit sur ton visage quand tu l’observes près du bar de la colocation. « Je sais pas ce que c’est un Winsconsin Brandy, mais je suis partante pour ça. » T’es toujours partante pour découvrir des nouvelles choses, que ce soit un cocktail « Tu fais beaucoup de cocktails ? » La curiosité qui te prend, rien de bien étonnant considérant que tu comptes profiter du moment pour apprendre à la connaitre autant que possible.

Mais Leo aussi pose une question et tu te demandes sur le coup si tu ne l’interromps pas dans sa lancée. Elle a l’air moins à l’aise que toi - ce qui est particulier quand tu penses au fait qu’elle est chez elle. « Quand même oui, c’est plus fréquent qu’on le pense. » Combien de gens oublient-ils de fermer leur rond en terminant de cuisiner ? Ou encore combien mettent trop d’huile pour frire ? Tu ne serais même pas étonnée qu’un de tes collègues aient fait des statistiques sur ce point. Pas que ça t’importe, pas que t’aies envie de casser les oreilles de Leo sur ce point. Non, tu préfères bien plus lui adresser un autre doux sourire. « Mais non le soutien psychologique c’est que pour toi. » Tu ne t’en caches pas, pas du tout même, mais t’as la présence d’esprit de tempérer un peu la chose. « Il faut dire que ça arrive rarement autant dans le même appartement. » La vérité, c’est que tu t’intéresse rarement à celleux que tu sauves, trop occupée par le feu de l’action pour t’y attarder. Leo c’est différent, peut-être parce que vous avez été un peu trop appelé‧e‧s pour des feux qui auraient pu être facilement maîtrisés par un extincteur et un peu de volonté. « Mais je te rassure, en général je suis la première à foncer pour éteindre le feu. » Ah oui, voilà qui devait assurément être son inquiétude et pas la tienne. T’es soucieuse de comment elle te voit, une rare occurence pour toi. Tu manques pas de bravade, d’une fausse confiance presque charmeuse, mais t’as envie de lui plaire et ça suffit à te déstabiliser un peu - même si ça ne parait pas forcément.

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(#) Re: heart out (charlie)    Jeu 26 Jan - 1:46
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Leo Washington
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Leo Washington
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Eleanor Washington & @charlotte cosgrave
« Non, mais j’aime bien expérimenter des trucs », s’entend-elle répondre d’une voix qui ne lui appartient pas, lui foutant son énième whiplash de la journée alors qu’elle s’occupe de sortir les ingrédients du Wisconsin Brandy. Elle se sent d’autant plus bête du sous-entendu qui n’a sûrement ni queue, ni tête pour quiconque ne serait pas elle - la pensée fugace selon laquelle elle aurait dû rester dans sa salle de bains et ne jamais en ressortir lui caresse l’esprit une nouvelle fois. « Mais on a 2-3 alcools, donc si t’as des envies particulières en termes de cocktails… » Elle adresse un sourire maladroit à Charlie, somme toute peu habituée à devoir jouer les hôtes enjouées ; elle a plus l’habitude de défendre son territoire à la manière d’un staffie un peu toqué, à coup de bouteilles sur le crâne s’il le faut.
Elle s’autorise à enchaîner sur le SFAE (Sujet Fâcheux à Absolument Eviter) : les feux de cuisines, dont Leo doit bien accompter pour les ¾ des estimations officielles à elle toute seule, constituant la ruine de leur propriétaire, le désespoir le plus grand de Victoria et l’admiration sans faille de tout pyromane amateur. Charlie s’empresse de la rassurer, sans pour autant cerner son inquiétude savamment masquée : c’est presque commun, comme accident domestique. Moins sur le côté soutien psychologique, mais Leo ne relève pas, trop occupée à rougir ; au lieu de quoi, elle justifie à la dernière remarque : « Je cuisine beaucoup, donc… » Donc plus de chances de foutre le feu, imagine-t-elle, parce que ça a du sens, quand elle essaie de l’expliquer.

Elle ignore si c’est une tentative de Charlie de détourner sa gêne, mais sa remarque suivante étire un sourire sur ses lippes : « Je sais pas pourquoi, mais ça m’étonne pas, ça, tu vois. » Elle s’asseoit délicatement dans le canapé aux côtés de Charlie, lui tendant son verre avant de les faire trinquer, luttant pour ne pas baisser les yeux. « T’as l’air du genre à te jeter sur le danger à corps perdu. » La première gorgée brûle et elle attend que le courage liquide la frappe, se forçant à ne pas la quitter du regard, en attendant. « C’est un truc que j’admire. Je sais pas comment tu fais. » Leo, qui fuit bravement à chaque incartade en poussant la personne la plus proche devant elle pour que le sacrifice lui donne quelques secondes d’avance. « Mais j’t’ai pas proposée un verre pour que tu passes ta fin de journée à parler de ton job… Même si j’imagine que tu l’avais compris. » Elle se surprend elle-même de son audace, et poursuit sur sa lancée comme étonnée elle-même : « J’suis contente, que tu sois restée. Ca fait un moment que je voulais te proposer, mais j’avais peur que ce soit…j’sais pas, déplacé. » Et avec toute la subtilité qui la caractérise, Leo part à la pêche pour voir si Charlie mordra à l’hameçon.

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(#) Re: heart out (charlie)    Sam 13 Mai - 22:49
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Charlotte Cosgrave
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Charlotte Cosgrave
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Tu comprends pas tout le malaise de Leo, pas plus que le sous-entendu qui semble se cacher derrière ses mots flous offerts en guise de réponse à ta question. « Non, t’inquiètes je vais prendre la même chose que toi. » T’es pas très difficile en terme d’alcool, même que t’es souvent habituée d’être celle qui finit tous les verres sans se préoccuper des mélanges que ça peut créer ou les maux de ventre que ça peut causer. Tu réfléchis pas souvent en général, voilà ce dont il faut se rappeler.
Cette fois ne fait même pas exception à la règle alors que tu poursuis sans trop penser, que tu avoues sans gêne que le support émotionnel que tu lui offres lui est réservé. Tu penses même pas à questionner la seule explication qui t’est présentée en ce qui concerne le nombre impressionnant de feu qui se déclare dans cet appartement. Non, toi t’es occupée à bien plus important - à savoir oublier de réfléchir encore et toujours - et surtout à prendre l’occasion d’apprendre à la connaitre. « Oh tu dois bien cuisiner dans ce cas. » Toute curieuse, toute admirative aussi, c’est pas non plus ta plus grande force - sauf les pancakes le matin. « C’est quoi ta spécialité ? » Parce que bon, il faut avoir un sens des priorités dans la vie.

Visiblement le tien, c’est d’apprendre à savoir ce qu’elle fait à manger et lui assurer que tu fonces dans le feu de l’action en règle générale. C’est une façon de l’impressionner, même si c’est plus inquiétant qu’autre chose. Toi tu la vois sourire et c’est tout ce qui compte, c’est un point pour toi. Ton sourire s’étire naturellement en réponse au sien et tu hoches la tête à son estimation très juste de ta personne. Tu trinques ton verre contre le tien avant de dire, trop fière pour que ce soit une bonne chose : « Mes supérieurs m’ont déjà dit que j’étais digne de Simba dans le Roi Lion en mode ‘je me ris du danger’ mais je m’en tire mieux que lui quand même. » Il n’y a strictement rien de positif dans ce que tu dis, rien que tu devrais sortir comme un argument de vente à ton égard. Il ne faudrait pas s’étonner si Leo finit par te jeter hors de son appartement. « Il n’y a rien de très compliqué, il faut juste foncer. » T’as une moue pensive en le précisant pour Leo, incertaine que ta réponse puisse lui être utile. C’est la vérité en soit, une grande partie de ta capacité à te jeter sur le danger, c’est parce que tu ne réfléchis pas avant, tout simplement - aussi parce que t’as très peu de scrupules à prendre des risques quand ça te concerne.

Mais voilà que c’est écarté par l’autre jeune femme au profit de la vraie raison de ta présence. Ton sourire revient naturellement, plus éclatant cette fois. T’es surtout contente de ne pas t’être trompée dans ce que tu croyais voir chez elle. « Non, ce n’est pas déplacé ! » Tu t’empresses de le dire, avant de voir le besoin de te corriger toi-même. « Enfin, certain.e.s de mes collègues sont marié.e.s donc je conseille pas… Moi ça me fait plaisir. » Voilà qui est un peu mieux. « Ça fait un moment que je veux te proposer de prendre un verre en fait, mais je voulais pas que tu te sentes obligées de dire oui parce que je sais où tu habites tout ça. » Il faut au moins te donner ça, t’es consciente que si toi tu le proposais ça pourrait sonner bien plus creepy que l’inverse. Quoi que maintenant que tu le dis de vive voix ça rend peut-être ça bizarre. Tu passes outre sans t’y arrêter, préférant oser un contact en déposant ta main sur sa cuisse. « Et je te rassure, je resterais pas chez n’importe qui non plus. » Le tout avec un clin d’oeil comme si, encore une fois, c’était la réelle source de son inquiétude.

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(#) Re: heart out (charlie)    Ven 19 Mai - 2:39
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