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 Run, boys, run (ft Creed)

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Run, boys, run
Juan & Esteban

En cette journée au temps mitigée, Esteban déambulait dans la ferme de son ami Juan, qui l’hébergeait gracieusement l’histoire de quelques temps, à le recherche de quelque chose à faire ne serait-ce que pour apporter un coup de main, même futile, ce qui était la moindre des choses. Être nourri, logé et blanchi n’était pas gratuit, du moins pour lui car tout avait un dû, même si Juan ne lui demandait rien de ce genre en retour, dans une extrême bonté qui le perdra – ou pas. Il n’aurait pas fait cela avec n’importe qui, le chilien le savait, mais ce n’était pas une excuse pour abuser de ce statut de privilégié qu’il avait en quelque sorte avec son vieil ami, surtout que ce n’était pas la première fois que cela arrivait. Cette escale au Mexique, Esteban en avait encore de superbes souvenirs en tête, et c’était au cours de ce voyage qu’il avait passé également quelques jours chez la famille Ramirez, invité et fortement incité par Juan de rester plus d’une journée, ce qu’il n’avait jamais regretté d’accepter. Les circonstances faisaient aussi qu’une pause était favorable, à cause d’une malencontreuse chute dans la jungle mexicaine. Cela aurait pu gâché ce voyage et surtout y mettre fin rapidement, mais la suite n’en avait été que plus trépidante, à écouter les histoires et les aventures des membres de la famille de Juan, qui avaient toujours encore plus d’anecdotes à raconter.
Il commençait à tourner en rond comme un lion dans sa cage, Esteban, il lui fallait trouver quelque chose à faire en l’absence de Juan. Son ami était parti livré un établissement dont il avait oublié le nom et la fonction d’ailleurs, et il lui avait lancé avant de démarrer sa camionnette qu’il n’en aurait pas pour longtemps. D’accord, mais là ça faisait bien un certain temps qu’il s’en était allé, et qu’il n’était toujours pas revenu. Il n’entendait même pas un bruit de moteur arrivant de l’horizon, nada. Juste la pluie qui commençait à tomber, faisant un bruissement sonore agréable. C’est en jetant un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine qu’il se rendit compte que les poules étaient toujours en train de gambader dans la cour arrière. La pluie commençant à s’accentuer, il prit l’initiative de les rentrer dans l’un des poulaillers afin qu’elles soient à l’abri. Le mauvais temps en avait déjà fait rentré quelques-unes au bercail, ce qui facilita la tâche du quarantenaire quand il fut dehors. Il se hâta à faire rentrer les dernières poules, ferma l’enclos par la suite avant de se remettre également à l’abri. Voilà qui était une bonne chose de faite.
L’odeur du café fumant parvenait à ses narines quand enfin il entendit entre chaque goutte de pluie le bruit d’un moteur qui se rapprochait avant de s’éteindre. Avant même que son ami ne passe le pas de la porte, il en servit deux tasses avant de les réchauffer. « Sale temps, hein ? » lança-t-il à l’intention de Juan qui passa la porte d’entrée, dégoulinant presque de sa douche extérieure. Cependant, cela n’avait l’air que d’une passade car quelques éclaircies pointaient leur bout de nez, laissant apparaitre quelques rayons de soleil en cet fin d’après-midi à travers les nuages gris. « Faudra que tu m’emmènes la prochaine fois avec toi, j’pourrais toujours servir à décharger les caisses de livraison. » Façon de dire qu’il s’était un tantinet ennuyé. Prendre certaines initiatives étaient une chose, mais il n’en restait pas moins qu’il n’était pas chez lui, ce qui mettait automatiquement une barrière dans ce qu’il pouvait entreprendre. Il lui tendit alors l’une des tasses qu’il avait dans la main mais fut surpris par sa mine déconfite. « Bah ? C’est quoi c’te tête que t’me fais-là ? » Il avait un truc sur la face ou bien ? Mais le regard de Juan passait par-dessus son épaule, et il se retourna alors pour apercevoir les poules qu’il avait rentré tantôt qui gambadaient de plus belle dans l’arrière-cour, comme si de rien n'était, ce qui le laissa sans voix, totalement interloqué par l’absurdité de la chose.

@"Juan Ramirez"
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(#) Run, boys, run (ft Creed)    Jeu 16 Mar - 16:19
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« Run, boys, run ! »

Si d'ordinaire, je suis levé aux aurores, ce matin, quelque chose me retient au lit. Quelque chose comme cette tendance à m'éparpiller en pensées te concernant. Ta présence ici me fait plaisir à un degré infini mais elle me perturbe également en un certain sens. Rien qui ne soit négatif en soi mais disons plutôt que je suis sensible à un point en particulier qui se traduit simplement par le fait que sous couvert de notre amitié de longue date, se profile cette attirance que tu as fait naitre en moi dès le premier jour. Et si j'ai su m'en tenir à ce lien sans jamais chercher à outrepasser ses limites, partager ta compagnie chaque jour se révèle plus difficile que je ne m'y attendais. Difficulté qui se traduit présentement par un soupir tandis que je plonge la tête dans l'oreiller en basculant sur le ventre.
Jusqu'ici, je n'ai rien montré ni rien tenté auprès de toi. C'est marrant mais je crois qu'une part de moi est impressionnée. Par ton charisme, ton allure, tes attitudes qui me rendent parfois dingue rien qu'à te regarder. Bordel Esteban, je vais virer complètement fou si je ne fais rien pour lever le doute à ton propos. Mais putain, je flippe. Je dois l'avouer. Je flippe de tenter un pas dans ce sens et me ramasser la gueule bien comme il faut. Ce qui en soi, pourrait très bien te braquer ou te mettre mal à l'aise et va savoir, peut-être ruiner notre amitié.
J'entends presque ma tante qui me tanne pour que je me lance, avançant qu'elle a l'instinct pour ce genre de choses et que je ne devrais rien avoir à craindre. Ouais mais si elle se trompait ? Si effectivement, tu pouvais ressentir toi aussi une attirance pour la gente masculine, rien ne dit que tu puisses avoir de l'intérêt pour moi en particulier. Et puis après toutes ces années, je l'aurais vu, non ? Tu aurais sans doute essayé de ton côté ? Tu aurais sans doute cherché à me revoir plus souvent aussi sans doute ? De façon à ce que ça me mette pour ainsi dire, la puce à l'oreille ... ? En même temps, en ai-je fait autant ? Bon sang, j’en sais rien et ça me perturbe. Je n'arrête pas de me dire qu'après tout, tu t'es marié. Bon okay, ça ne veut pas dire grand chose en réalité. Nouveau soupir... Merde, faut vraiment que je cesse de penser à ça. Dans mon crâne, résonne le mot "agis !" suivi d'un bordel de merde pour accentuer le tout.

En parlant d'agir, un coup d’œil sur mon réveil m'affole soudain et question d'agir, pour le coup, je le fais en m'empêtrant dans les draps alors que conscient du retard que j'ai pris à me perdre ainsi dans mes pensées à ton sujet -ouais c'est ta faute ! - je me vautre à moitié la gueule en sortant du lit. La matinée débute bien ! N'empêche que je ne tarde pas à retrouver le sourire, t'imaginant si tu es éveillé, dans la piaule plus loin, en train de te demander ce que je fous à faire un bordel pareil.
En attendant, direction la salle de bain. Passant devant la chambre où tu es installé, je remarque la porte légèrement entrouverte. Je ne peux m'empêcher d'y jeter un œil. Tu es étendu en travers du lit, le torse à moitié découvert, le visage paisible. Un frisson me parcoure. Je rêverais de pousser cette porte et venir te rejoindre, juste pouvoir avoir l'occasion de me pencher au-dessus de toi et déposer des baisers dans le creux de ton cou avant de m'aventurer plus bas en laissant courir mes lèvres sur ton torse.
Ouah STOP ! On se calme Conlone ! Merde, là sérieux, il va me falloir une douche froide.

Je vous épargne le moment autour de la douche, faudrait pas faire fantasmer Esteban de trop avant l'heure... pas vrai, mec ? Si ? T'as envie que je te décrive l'eau du jet qui coule sur moi pour que tu visualises les gouttes d'eau qui coulent lentement sur ma peau et celles qui s'attardent sur mes cils lorsque je bascule la tête en arrière pour sentir l'eau fouetter mon visage ? Allez, je suis gentil, je t'épargne ça... . Ouais, j'aime bien te taquiner.

Soyons plus sérieux... il est temps pour moi une fois préparé, de me mettre au boulot. J'avale vite fait un bout après avoir juste pressé un pamplemousse frais. Un léger bruit résonne depuis l'étage. Il m'évoque combien j'aurais du mal si tout-à-coup, je venais à nouveau à me retrouver seul ici. Ça fait pourtant très peu de temps que tu as débarqué mais j'apprécie ta présence et m'y habitue facilement même si elle me tourmente.
Allez, pas question de me faire à nouveau piéger par mes pensées. Dehors, l'air frais me cueille et me revigore. Je passe une main dans mes cheveux. Allez, c'est parti ! Je m'affaire à transbahuter le chargement pour mes livraisons du matin. T'es censé m'aider mais j'ai décidé ce matin que je te laissais te reposer. Il se met bientôt à pleuvioter et ça risque de se renforcer d'ici mon retour. Pas de temps à perdre. D'ailleurs, comme je l'avais prédit, mon retour se fait sous une pluie qui se renforce petit à petit. Je gare le pick-up au plus proche de la maison et rentre par l'arrière pour rejoindre la cuisine, guidé par le fumet épicé du café, où je te retrouve alors, posté devant la cafetière.

« Sale temps, hein ? »

- Et ça ne va pas s'arranger... dis-je alors que mon vieux toutou tente de se lever difficilement pour venir me faire la fête. Le pauvre est en fin de vie et il manifeste des signes d'épuisement évident. Je vais avoir beaucoup de mal le jour venu où je me réveillerais et que je le trouverais immobile. Je tente de m'y préparer mais il est certain qu'il n'a plus beaucoup de temps, quelques mois si ce n'est quelques semaines. Au moins, il n'a pas de soucis de santé, il est juste fatigué de vieillesse.  Il s'endormira sans doute et partira sans s'en rendre compte.
En attendant, je retire ma veste et la pose sur le dossier d'une chaise avant d'aller directement caresser Volk, mon vieux Bouvier australien et lui éviter de se déplacer. Il a déjà bien assez de mal lorsqu'il s'agit d'aller dehors, de sa démarche ralenti. Mes cheveux sont trempés et quelques mèches dégoulinent de flotte. Je les rabats en arrière et me passe une main sur la nuque pour écarter les gouttes qui veulent se frayer un passage entre mes omoplates.

« Faudra que tu m’emmènes la prochaine fois avec toi, j’pourrais toujours servir à décharger les caisses de livraison. »

- Ouais, j'ai pas voulu te sortir du lit ce matin, j'étais méchamment à la bourre de toute façon.

Je saisis la tasse que tu me tends, accrochant ton regard un instant avec un sourire de remerciement qui soudain se mue en mine déconfite alors que mon regard se porte derrière toi et remarque la présence des poules au mauvais endroit.

« Bah ? C’est quoi c’te tête que t’me fais-là ? »

- Mais ... ? dis-je en me rapprochant de la fenêtre en te passant à côté, te frôlant sans le vouloir dans la précipitation et renversant un peu de café au passage. Qu'est-ce que t'as foutu avec les poules ?!

Bon bah la partie de rigolade s'annonce ! Il va falloir ramener tout ce bazar dans l'enclos. Le truc que je me demande, c'est ce qu'elles foutent là ?!

- T'as cru qu'elles avaient besoin de se dégourdir les pattes ou bien ?

Petite pointe d'humour qui perce dans mon désarroi alors que je pose ma tasse à peine entamée et sors de la maison.

- Ramène tes fesses beauté, on a de la poule à mater, décidais-je d'en rire plutôt que de jouer les stressés. Autrefois, Volk aurait été d'une grande aide pour les rassembler en direction du poulailler mais il n'est décidément plus apte à la tâche et j'ai bien du mal à songer à en prendre un second pour faire le job. Au moins, le temps s'est un peu dégagé entre temps et on a pas à s'affairer sous la pluie battante que la météo avait prévu dans l'après-midi. Aheum.... c'est vite dit. J'aurais mieux fait de la fermer vu les faibles rayons du soleil qui disparaissent à l'avancée d'un gros nuage qui arrive bien vite avec le vent qui se lève soudain. Putain, et moi en t-shirt, qui me retrouve en à peine deux minutes sous une véritable averse. Et pas une petite, je vous le garantis !
Nous voilà ainsi comme deux cons, avec des démarches de guenons ou plutôt des crabes ainsi penchés, les bras en avant à tenter de rassembler les petites poulettes comme si on pouvait contenir le lot avec les bras. Il pleut si fort à un moment donné que le terrain déjà spongieux avec la pluie de la matinée, se transforme vite en gadoue. Comment ça, tu me vois venir ?! Ouais mec, j'ai bien envie de me vautrer la gueule dans la boue pour que non seulement tu rigoles, que dans un même temps, tu me trouves sexy les fringues pleines de boue et pourquoi pas si y'a moyen, que tu me savonnes par la suite, pris d'un élan de bonté ? Ouais je tente ma chance, enfin en pensée certes... . Et de fait, en pensant cela, m'étant effectivement vautré le cul dans la boue, je suis pris d'un fou rire à moitié dépité tandis que ça a suffit à ce que les poules se re-dispersent à nouveau au large pour le peu qu'on était parvenu à les contenir jusque là. N’en pouvant plus, je me laisse retomber en arrière quitte à avoir le dos maculé de terre et les cheveux aussi.

- Oh putain, j’en peux plus !!!

De rire, soit dit en passant.

- Esteban sérieux, t'as bien fomenté ton coup !

Je t'adresse un regard pétillant, comme celui d'un môme, les cils perlés de gouttes de pluie alors que des mèches trempées s'attardent sur mon front.

- Tu m'aides ? dis-je en tendant la main pour que tu l'attrapes. Mon euphorie liée à cette situation aussi emmerdante que grotesque, me fait soudain envisager quelque chose à l'instant même où tu saisis ma main et qu'alors, je te tires soudain vers moi pour te faire chuter à ton tour. Celle-là, tu l'avais pas vu venir, vieux !

Quoi ? Autant se marrer !

@Esteban Muñoz


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(#) Re: Run, boys, run (ft Creed)    Dim 19 Mar - 11:01
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Juan & Esteban

Y’avait pas à dire, Juan s’était pris une sacrée saucée avec cette pluie certes prévue mais imprévisible de part son intensité. Cela avait d’ailleurs formé des flaques d’eau un peu partout sur le chemin terreux ainsi que la cour avant. En tout cas, il ne manquait plus que le savon à son ami pour qu’on appelle carrément cela : une douche. Il se surprit à laisser son regard tarder sur le visage du fermier, observant ces gouttes perlant de ces mèches de cheveux, poursuivant leur course sur le bout de son nez ou le long de sa mâchoire. Cela ne dura que quelques millièmes, quelques infimes secondes, c’était rapide, hâtif, voir même expéditif mais suffisamment marquant pour qu’il s’en rende compte. Bah alors, mon vieux ? Un sourire s’afficha sur sa face, à moitié-gêné car ce regard différent qu’il lui avait lancé à l’instant alors que Juan saluait son fidèle compagnon à quatre pattes, et mi-amusé par cet état dans lequel il était revenu. Lui tendant ensuite une tasse de café fumante, il lui fit la remarque de l’accompagner lors de ces livraisons. « Ouais, j'ai pas voulu te sortir du lit ce matin, j'étais méchamment à la bourre de toute façon. » Esteban hocha la tête, faussement peu convaincu par cette justification. « Ouais c’est ça, dis plutôt que t’veux pas te taper la honte en m’trimballant chez tes clients. » Taquinerie oblige, si au moins ça pouvait lui relever le coin de ses lèvres. Certes, il savait qu’il pouvait à certains moments se montrer maladroit, comme cette fois-là où à son deuxième jour ici et voulant se montrer serviable, il a soulevé un carton d’œufs frais qui avait fini au sol, s’étant trop précipité et se prenant alors une racine au sol en voulant l’apporter dans la camionnette.
Il n’eut cependant pas le temps de se justifier plus que cela, en apercevant la tête que tirait Juan, ayant changé du tout au tout en même pas quelques secondes. « Mais ... ? Qu'est-ce que t'as foutu avec les poules ?! » Comment ça, qu’est-ce qu’il avait foutu avec les poules ? C’est vrai qu’il aurait mieux fait de le prévenir, peut-être en lui envoyant un message, mais sa réaction était pas un peu trop excessive tout simplement parce qu’il avait mis à l’abri ses poules chéries par simple bonne initiative de sa part ? « T'as cru qu'elles avaient besoin de se dégourdir les pattes ou bien ? » Il divaguait totalement, le Ramirez, il avait bu un coup avant de rentrer ou quoi ? « Je les ai juste mises à l’ab… » L’apparition d’une poule juste devant ses yeux le coupa net dans sa phrase. Mais merde, elles étaient à nouveau toutes dehors, comment c’était possible ?! « Ramène tes fesses beauté, on a de la poule à mater » « Mais c’est pas possible… » répéta-t-il en boucle, les yeux abasourdis devant la situation. Il n’y avait qu’une explication à cela, une seule qui semblait la plus plausible malgré l’irrationnalité de celle-ci. « Juan, ta maison est hantée. Non, pire, c’est toute ta propriété qui l’est ! » cria-t-il en le suivant dehors, effrayant quelques volailles au passage qui fuir dans tous les sens à leur arrivée dans la cour. Elle était là, l’effroyable vérité. Il s’agissait là de l’œuvre d’une esprit moqueur ou farceur. La ferme était-elle construite sur autrefois un cimetière ou quelque chose du genre ? Trop de questions en tête, Juan ne devait pas prendre autant à la légère ces choses, pourquoi il ne l’écoutait-il donc pas ?
Le terrain était si glissant à cause de cette satanée pluie que rassembler les poules se révélait être bien plus sportif que d’habitude. Pourquoi ne pouvaient-elle pas aller directement dans leur poulailler où les attendait des petites cabanes en bois avec plein de paille parfaite pour faire une sieste, hein ? C’était pas juste de la déco après tout, c’était pour elles, pour leur bien-être ! Aucune reconnaissance, ce n’était pas croyable. N’empêche qu’Esteban avait l’impression de retomber en enfance, quand il gambadait dans les rues terreuses avec ses cousins et amis, la pluie ne s’étant jamais montré comme un frein dans leurs aventures extérieures, bien au contraire. « Oh putain, j’en peux plus !!! » Ils étaient deux dans ce cas-là. Esteban posa ses mains sur ses cuisses, se penchant pour reprendre sa respiration, observant son ami totalement hilare au sol, la boue décorant son visage et ses vêtements. « Esteban sérieux, t'as bien fomenté ton coup ! » Et dire qu’il étai innocent dans toute cette histoire ! « Je t’ai dit que c’était à cause d’un esprit, c’est du sérieux, Juan ! » Il lui tendit alors sa main pour l’aider à se relever, mais au lieu de ça, il se sentit happé vers le sol, tombant tête la première, son corps à moitié sur celui de son ami. Relevant la tête, il se passa une main sur son visage, enlevant partiellement la boue qui s’était posé dessus, et lança un regard vengeur sur le fermier. « Et tu oses me dire que c’est moi qui prépares mon coup ? Le culot ! » Il se jeta alors sur lui, roulant leur deux corps sur un ou deux mètres, sous le regard interloqué de Volk. « Voilà, tu es parfait ainsi ! » lança-t-il en mettant une dernière poignée de gadoue sur son t-shirt qui s’étala sur ses bras. Ca allait surtout être la cohue pour qui des deux irait sous la douche le premier !
Le spectacle était fini pour les poules, en espérant qu’elles soient à présent plus dociles à rentrer dans leur abri. « Dépêches-toi sinon je prends toute l’eau chaude de la douche ! » dit-il en guise d’encouragement, quoique plus pour taquiner son ami. Les bras grands ouverts à moitié en cercle, ils regroupèrent les poules ensemble, et durent repartir en chasse à cause de quelques récidivistes rebelles qui s’amusaient à leur échapper. « Pourquoi t’en mets pas dans celui-là ? » Curieux, tiens. Il venait juste de percuter. Lui, c’était là-dedans qu’ils les avaient guider, alors pourquoi pas Juan ? Peut-être que c’était ce poulailler en lui-même qui était hanté… Il le montra du doigt avant de se saisir d’une poule à deux mains. « C’est la dernière j’espère ! » Il se passa une main au front, la terre boueuse ayant déjà sécher par endroits. « Ca t’apprendra à me laisser seul, tu sais bien à quel point je peux être une calamité. » Puis comme ça, il n’aura pas d’excuse à le laisser seul ici, même s’il dort. Il n’aura qu’à le réveiller et l’embarquer avec lui pour que cela ne se reproduise pas !

@Creed Conlone
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(#) Re: Run, boys, run (ft Creed)    Mar 28 Mar - 16:22
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- Ouais, j'ai pas voulu te sortir du lit ce matin, j'étais méchamment à la bourre de toute façon, arguais-je quant à ma petite livraison sans toi.

« Ouais c’est ça, dis plutôt que t’veux pas te taper la honte en m’trimballant chez tes clients. »

- Depuis quand tu donnes dans la parlé "péquenaud" ? Hep, rassures-moi, je parle pas comme ça, si ?! N'empêche que si tu me fais ça avec les clients, sûr que je te balance dans la benne et verrouillée à double tour ! raillais-je avec un sourire au coin des lèvres.

Ouais, j'exagère volontairement ! Si t'avais plus l'habitude depuis le temps, tu vas vite reprendre le pli. Surtout qu'entre toi et moi, c'est à se demander qui charriait le plus, par le passé. J'ai toujours aimé ton humour et plus encore ta belle gueule. Aussi, présentement, il m'est difficile de ne pas replonger mon regard dans le tien. Ouais bon, pas longtemps vu ce que j'aperçois par la fenêtre. Alerte, les poules se sont fait la malle ! Et si je me demande comment ça se fait, je comprend vite en voyant les dernières retardataires se tirer par le trou dans l'enclos où j'évite soigneusement de les mettre à cause justement du dit trou. Ce que tu ne sembles pas remarquer puisqu'il faut déjà le savoir vu où il est situé. J'crois pas te l'avoir dit. En soit, l'initiative était bonne mais plutôt que te rassurer sur la question, je m'amuse à t'enquiquiner pendant que tu te demandes comment ça a pu se produire.

« Juan, ta maison est hantée. Non, pire, c’est toute ta propriété qui l’est ! »

J'arque un sourcil l'air dubitatif.

- C'est ça ton prétexte pour te couvrir ? me moquais-je gentiment.

Tentant ainsi de rassembler les poules, je ne peux m'empêcher de rire intérieurement de la situation, surtout à nous voir comme ça. En revanche, je rigole moins lorsque je me vautre en glissant à cause de la boue. Je ne manque pas de souligner mon désappointement par un nouveau trait d'humour qui montre qu'au final, la situation m'amuse grandement, ça fait longtemps que je n'ai plus ri comme ça. Sans doute depuis que Jeff nous a quitté. Mes meilleures parties de rigolade, je les lui dois sans aucun doute.
Relevant ainsi que t'as bien fomenté ton coup, tu me rétorques :

« Je t’ai dit que c’était à cause d’un esprit, c’est du sérieux, Juan ! »

- Juan c'est pas ma faute, Juan, c'est un foutu esprit de mes deux ! Arrête ton char, où t'as été piocher un truc pareil ? T'as eu des expériences paranormales ici ou quoi ? plaisantais-je. Allez, aide-moi au lieu de raconter des conneries. Je te tends la main pour que tu t'en saisisses et te joue un vilain tour dans la foulée en t'attirant au sol avec moi.

« Et tu oses me dire que c’est moi qui prépares mon coup ? Le culot ! »

- Chacun son tour !

Mais à peine le temps de dire ces mots que tu te jettes sur moi, revanchard, et nous fait rouler dans la boue sur un ou deux mètres.

- Vieil enfoiré ! m'exclamais-je le visage à moitié gaujé de terre, sans compter le reste. N'empêche que le rapprochement de nos corps me trouble malgré le rire qui m'échappe. Volk, lui, sans doute interpellé par tout ce bordel, est parvenu à se lever pour venir se poster sur le perron, le cul assis tranquillement à nous observer d'un air indéfinissable... ou plutôt, d'un air qui semble osciller entre le blasé et l'interrogation. En somme, il a l'air de se dire "mais qu'est-ce qu'ils foutent ?!"

« Voilà, tu es parfait ainsi ! »

Tu m'étales une poignée de boue pour parfaire le tout, au niveau du torse et des bras. Penché au-dessus de moi. Mon regard s'arrête sur toi un instant durant lequel je ne marque aucune réaction. Juste mon regard planté droit dans le tien.

- Ok ok, je te pardonne ... et puis il faut dire que j'aurais sans doute du te prévenir que j'évite de mettre les poules dans cet enclos-ci... .

Le tout dit avec ironie, accompagné d'un sourire en coin tandis que je me passe à nouveau la main sur le visage. Je profite de cette annonce et de ce que tu réalises alors, pour te fourrer une poignée de terre dans les cheveux en te les ébouriffant. Humm... mauvaise idée. J'en envoie au large dans le mouvement, notamment à nouveau sur moi.

« Dépêches-toi sinon je prends toute l’eau chaude de la douche ! » menaces-tu alors qu'on se redresse enfin. Terminant de rassembler les poules qui se sont un peu calmées entre temps, sans doute perturbées par le spectacle. Mouais tu parles, elles n'en ont rien à foutre ! Quoi qu'il en soit, il en reste encore quelques récalcitrantes.

« Pourquoi t’en mets pas dans celui-là ? »

- Y'a une trouée dans le grillage que j'ai pas encore réparée.

Je l'aurais sans doute fait depuis longtemps si je n'en avais pas eu un autre à disposition.

- On s'occupera de ça demain au pire.

Tu te saisis d'un dernière volaille puis la désignant, argue que t'espères bien que ce soit la dernière. Je jette un regard alentours et confirme, me frottant les mains sur mon futal déjà on ne peut plus dégueulasse. Refermant l'enclos bien grillagé quant à lui, nous nous mettons en chemin vers la maison.

« Ca t’apprendra à me laisser seul, tu sais bien à quel point je peux être une calamité. »

- Comment t'es revanchard, man ! plaisantais-je. Otes-moi d'un doute, au plumard aussi t'es une calamité ?

Ouais, j'ose tout au travers de l'humour. Et puis Esteban et moi, on ne s'est jamais craint en ce qui concerne les remarques graveleuses ou autour du cul.

- Allez va, princesse, la prochaine fois, tu m'accompagneras et t'attendras gentiment dans le pick-up.

Clin d’œil à ton adresse et petite tape sur l'épaule. Nous nous déchaussons sur le porche de la maison puis retirons même nos fringues pour ne pas disperser de la terre partout à l'intérieur, restant en caleçon. On s'occupera de tout ce tas de fringues plus tard. Volk curieux, se met d'ailleurs à renifler longuement celles-ci.

- Tiens, occupe-toi de ça ! lâchais-je en me donnant une tape sur les fesses pour charrier mais surtout pour détourner ton attention un bref instant durant lequel je fonce droit vers la salle de bain pour être le premier. Bien entendu, dans ma petite tête, il s’en passe des choses. Une partie de moi t'imagine tout-à-fait me suivre pour me ravir la place au dernier moment ou bien venir carrément squatter la douche avec moi rien que pour jouer de culot. Mais je fantasme juste comme un ado là, ce serait trop beau que tu me joues un tour pareil. Trop beau et très dangereux car il est clair que je ne pourrais demeurer insensible et impassible. Mon corps réagirait malgré moi.
Je suis là, à retirer le dernier rempart de vêtement avant de m'apprêter à rentrer dans la douche, perturbé par tout un tas de questions. Il faut vraiment que je me lance avant de devenir complètement fou. Faut juste trouver le moment idéal. Mais bordel, il est où ?! Ce ne sont pas les occasions qui devraient manquer. Je flippe sans doute de m'y prendre mal ou trop tôt. Ça fait quelques jours que t'es là. Non seulement je crains d'être complètement à côté de le plaque malgré quelques indices que j'interprète comme tel, mais aussi de te donner l'impression de te sauter dessus.
Ça fait chier ! Ça fait vraiment chier ! Je ne devrais même pas avoir à me poser de questions. A croire que tu me rends limite timide. Ce qui ne me ressemble pas tout-à-fait. Bon, si je veux être honnête, il m'est arrivé d'être gauche dès lors qu'une personne éveillait un intérêt réel en moi et que je craignais de me planter mais ça ne m'empêchait pas d'y aller franco. Mon frère doit bien se marrer là haut à me voir me triturer l'esprit de la sorte.

@Esteban Muñoz


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(#) Re: Run, boys, run (ft Creed)    Sam 1 Avr - 9:40
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Run, boys, run
Creed & Esteban

« Depuis quand tu donnes dans la parlé "péquenaud" ? Hep, rassures-moi, je parle pas comme ça, si ?! N'empêche que si tu me fais ça avec les clients, sûr que je te balance dans la benne et verrouillée à double tour ! » Il croyait qu’il allait se laisser faire, en plus ? « Tu ne tiendrais pas deux minutes, je te manquerais déjà bien trop, mon loup. » Puis, plus sérieusement, quelle mouche l’avait piqué pour qu’il parte aussi vite dans l’arrière cour ? Esteban n’en démordait pas, c’était l’œuvre digne d’un esprit. « C'est ça ton prétexte pour te couvrir ? » Il était sérieux ? C’était pire qu’une insulte ce qu’il insinuait là, nom de dieu. « Nan mais direct quoi ! Tu me prends pour qui ? Ne suis-je pas l’homme le plus viril que tu n’ai vu ces derniers jours ? » Evidemment, la virilité n’avait rien à voir dans l’histoire, mais autant se jeter des fleurs quitte à passer pour un arrogant, étant donné que personne ne le faisait à sa place, même pas son cher ami Juan. Et je n’hésiterais pas à employer les grands moyens si tu continues sur cette pente dangereuse, mon tout beau. Il n’avait aucune idée du comment mais il trouverait bien si nécessaire. Tant qu’il s’agissait de charrier son ami, Esteban était toujours partant. Cela faisait partie de ses petits plaisirs personnels et qu’il n’avouerait pas Juan. Mais il y avait-il réellement besoin d’aveu quand il lui rendait bien la pareille, le charriant tout autant que lui, si ce n’est même plus, parfois ?
« Juan c'est pas ma faute, Juan, c'est un foutu esprit de mes deux ! Arrête ton char, où t'as été piocher un truc pareil ? T'as eu des expériences paranormales ici ou quoi ? » Il l’avait prévenu pourtant, n’est-ce pas ? Qu’il était plus judicieux de se taire plutôt que tu surenchérir comme il venait de le faire à l’instant ? Mais il était joueur, Juan, et le chilien allait se le montrer tout autant. Il n’en fallait pas plus pour le chauffer. « Tu vas en bouffer, tu vas voir ! » « Vieil enfoiré ! » Il ne croyait pas si bien dire, l’enflure ! « Tu ne connais pas le proverbe de qui s’y frotte s’y pique ou quoi, mon vieux ? » Il allait bien le lui faire comprendre, lui étalant la terre boueuse en plein sur la face, comme on balancerait une tarte à la crème à quelqu’un, un canular bien connu de tous et surtout une image parlant à tous. Il se la poêlait bien à le tartiner de cette manière, avant de stopper son geste, admirant son œuvre tel un artiste reconnu. PAR-FAIT ! « Ok ok, je te pardonne ... et puis il faut dire que j'aurais sans doute du te prévenir que j'évite de mettre les poules dans cet enclos-ci... » Il avouait donc, il avait bien raison concernant cet esprit frappeur ! Mais son sourire s’effaça tout aussi vite qu’il n’était arrivé en comprenant ainsi l’ironie dans ses propos, et il ne put échapper à cette poignée de boue lui tombant sur la tête. Et en plus, c’est qu’il voulait bien la lui étaler !
Après cette bonne rigolade, ils terminèrent de réunir les poules au même endroit, la dernière voulant se faire la malle mais qu’il saisit à pleines mains à son passage près de lui – tout en prenant soin de bien la prendre sans lui faire de mal. Il lui demanda d’ailleurs pourquoi il les foutait toutes au même endroit, alors qu’ils avaient bien deux poulaillers. Autant les utiliser, non ? « Y'a une trouée dans le grillage que j'ai pas encore réparée. On s'occupera de ça demain au pire » Alors toute cette histoire était finalement rationnelle. Rien de surnaturel, ça en était presque décevant. « J’te ferais ça en moins de deux. » C’était donnant-donnant, après tout, et lui filer des coups de mains que ce soit pour son taff ou pour sa maison était la moindre des choses pour Esteban. Rien de ce qu’il ferait ne serait à la hauteur de ce qu’il offrait aujourd’hui : un toit, de la bonne bouffe et de la bonne compagnie. Et ne t’en fais pas, ça ne dura qu’un temps, je ne traînerais pas longtemps dans tes pattes, c’est promis. Hors de question d’abuser de l’amabilité de Juan.
Enfin, une fois la dite bêtise rectifiée et arrangée, ils reprirent le chemin de la maison, retrouvant ainsi Volk. « Comment t'es revanchard, man ! » Eh ouais ! « Otes-moi d'un doute, au plumard aussi t'es une calamité ? » Il fit alors les gros yeux. « Merde, t’as parlé à mon ex-femme, c’est ça ? Avoue ! » Il fit genre d’être submergé par la panique face à cette révélation avant d’éclater de rire. A vrai dire, il n’en savait rien, mais il n’avait jamais eu de plaintes de ses partenaires à ce sujet, alors… A toi de le déduire, derrière ton écran. « Allez va, princesse, la prochaine fois, tu m'accompagneras et t'attendras gentiment dans le pick-up. » Il lui fila une tape dans le dos, se marrant à ce nouveau surnom. On ne l’arrêtera jamais sur ce chemin-là, Juan. Il avait toujours apprécié ce côté-là chez lui, brute de décoffrage, avec un franc parler sans équivalent. « Mais bien sûr ! » Jamais il ne refuserait les deux bras supplémentaires qu’il pouvait lui apporter. Pas bête, la guêpe ! Il commença par enlever ses chaussures quand il fut surpris par la rapidité de son ami. « Tiens, occupe-toi de ça ! » « Ne crois pas t’en sortir comme ça ! » dit-il en se lançant à sa poursuite sur quelques pas. Merde, voilà qu’il l’avait devancé pour la douche. Il resta avec ses vêtements de misère, tapant alors la discute avec Volk tout lui donnant quelques caresses attentionnées en même temps. C’était un vieux chien qui donnait l’air d’en avoir plus plus longtemps, malheureusement. Juan s’en occupait parfaitement pour lui donner le confort nécessaire pour ces vieux jours.
Cinq minutes après avoir entendu l’eau de la douche s’éteindre sans se rallumer ensuite, Esteban se leva pour s’approcher de la salle de bain, s’apprêtant à toquer à la porte de celle-ci. Ce fut ce moment-là qu’elle choisit de s’ouvrir, avec un homme ne portant qu’une serviette autour de sa taille et qui ferait tourner la tête de n’importe qui à cette vue. « Tu fais ton beau pour qui, dis-moi ? Allez, tu peux me le dire, à moi, j’aurais personne à qui le répéter de toute façon… » Il lui lança un regard charmeur afin de mieux le faire céder, que sa langue se délie. Evidemment, tout ça étant dans la déconnade car il savait pertinemment qu’il n’avait pas prévu ce genre de plan pour le reste de la journée – ou alors il ne lui avait pas dit - et il ne tarda d’ailleurs pas à le tirer par le bras afin d’échanger de place avec lui, se retrouvant alors dans la salle de bain laissant ainsi Juan dans le couloir avec sa serviette. « Pire qu’une nana c’lui-là, j’vous jure. » Bien qu’il se parlait à lui-même, l’intention de le dire à haute voix était totalement voulu pour que cela arrive aux oreilles de son ami. Une raillerie de plus, encore.
Enfin débarrassé de ses fringues tâchées de boue, l’eau chaude lui fit un bien fou. Cela aurait été appréciable de traîner là-dessous – comme les gonzesses aime le faire, à priori – mais il se savonna et se rinça tout aussi rapidement avant de sortir de la cabine de douche. La buée sur le miroir l’empêcha de se jeter un coup d’œil afin d’effectuer une dernière vérification qu’il n’avait plus aucune trace de boue sur le visage ou dans les cheveux. Il se sécha rapidement avec une serviette, rassemblant ses fringues au sol ensemble pour les mettre sur le côté. Il reviendrait les chercher une fois habillé pour les foutre dans la machine avec ceux de Juan. Il ressortit enfin dans la même tenue précédemment porté par son acolyte, qu’il croisa d’ailleurs dans le couloir menant aux chambres. « Si je ne te connaissais pas, j’aurais presque peur que tu me sautes dessus. » lui lança-t-il d’un air rieur tout en passant près de lui, continuant de se diriger vers sa chambre sans pour autant s’arrêter, afin d’enfiler au plus vite des vêtements propres – mais surtout chaud. Ce serait con d’attraper la crève quand même.

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