trigger warning : warning : abandon familial, consommation de drogues. trigger : on peut en discuter.
gif :
âge : trente-trois ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
habitation : appart #392, dans l'vieux carré
disponibilité : dispo, mais tranquille. (4/7)
it could've been a nightmare.
"I tried to scream But my head was underwater They called me weak It could've been a nightmare But it felt like they were right there" @Sacha Lewis
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il était une fois, une bien belle famille. où les rires faisaient briller des journées grandioses. où les clameurs n’avaient peur de pas grand chose. où seul le plaisir d’être ensemble garantissait cette osmose. ainsi la roue du destin tourna pour faire ses plus belles ecchymoses.
tu avais grandi ici. au détour d’un pavillon résidentiel. dans le coin de certaines ruelles. t’en reconnaissais certains aspects, pourtant, tout avait changé. dix ans à errer partout ailleurs, réfutant la possibilité de panser tes peurs. dégoulinant de stupeur, c’est dans les yeux de ta petite soeur que t’y avais fait naitre toute une rancoeur. tu l’savais. même dix années n’avaient pas suffit à calmer les terreurs. ta lâcheté comme boulet faisait de toi le pire des menteurs. ah Blake… alors pourquoi avoir eu l’envie de revenir ici, quand tu sais que tu es devenu l’étranger de toute sa vie ? depuis deux mois, tu niais l’évidence, réfutant toujours plus le moment de sa présence. pourtant tu ne te cachais pas, ou peut-être un peu ? le jour était trop brulant pour éveiller tes pas, alors tu préférais la nuit pour couvrir ton trépas. cela faisait déjà bien trop de temps maintenant que tu vivais comme ça. t’apportant de l’aide dans ses drogues fantasques qui te faisaient oublier qu’au lever du soleil t’étais complètement défectueux. et malgré les dires des cousins, le numéro de la petite blonde égaré sur un coin de table… tu savais quand même tout. jusqu’à quelle heure elle pointait dans son bar, et quand elle en dépointait. jusqu’à connaitre la relation destructrice avec ce mec qui avait suivi l’enquête de Jasper. tous avaient été là, mais pas toi. le seul qu’elle criait en silence et qui n’venait pas. ce n’était pas faute d’avoir essayé, tu avais de quoi te bouger lorsqu’on te le rappeler à des milliers d’miles de ta contrée. ces indics restés sur place avaient tout fait pour que tu te bouges le cul et venir voler au secours de la Lewis laissée sur l’bas côté. mais non. non. t’avais rien fait.
l’après-midi passe. encore trop vite. à la fois mécontent parce que tu pourras barrer une nouvelle journée démissionnaire sur ton calendrier du fuyard expert. et d’autre part, heureux de pouvoir t’échapper dans les heures sombres jusqu’à l’aurore, sous ce manteau nocturne qui t’adore. tes pieds t’ont fait vogué jusque là. te voilà grimpeur, sautillant entre les rochers escarpés pour éviter les marécages boueux. retrouvant un gamin qui autrefois s’inquiétait seulement du trésor qu’il pourrait y trouver. il semblerait d’ailleurs que ça te rajoute du baume au coeur : cet endroit n’a pas changé. toujours secret et non exploité. enfin. te reviennent alors vos histoires de piraterie et de courses effrénées qui animaient autrefois ces esprits rieurs. tu vas plus vite d’ailleurs, enorgueilli par la joie du lieu, pressé d’aller t’installer sur les pierres qui bordent ce large fleuve à perte de vue. pris de court dans cette désinvolture ramenée d’un autre temps, tu ne vois qu’au dernier instant que la place est déjà réservée. ta fuite est maintenant prohibée car elle t’a vu dans ta foudroyante arrivée. l’électrique de ses yeux te giflent déjà, t’imposant un silence que tu redoutes déjà. Sacha est bien la seule à pouvoir te claquer le bec, t’enlevant ce phrasé légendaire qui te sauve des moments gênants. beaucoup de choses se passent en toi, pourtant tu n’arrives à en noter aucune d’elle. si tu restes un moment dans ce calme froid et palpable, droit comme un i sous la surprise, tu finis par aller t’assoir en face d’elle sur un tronc d’arbre qui émerge de l’eau. elle qui glapissait à chaque fois que tu débarquais, aujourd’hui vous ne semblez être que deux étrangers que le temps s’entrainent constamment à morceler. tu souffles, un peu trop fort peut-être. conscient que tu retenais un peu de ta respiration depuis cette réunion surprise. finalement tu finis par sortir ce paquet de clopes qui traine dans la poche intérieur de ton cuir. comme si t’occuper les doigts était devenu la seule chose évidente à faire. la barrette glissée entre les lèvres, tu lui présentes le paquet ouvert. première et seule avancée de ta part depuis cette décennie écoulée…
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(#)it could've been a nightmare. (sacha) Jeu 9 Fév - 9:53
it could've been a nightmare. (sacha)
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