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 above the kings (meera)

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Blake Lewis
‹ the light of a real enemy ›
Blake Lewis
messages : 97
rps : 11
name : mat.
faceclaim : rafael lazzini, (c)bambi-avatars
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : abandon familial, consommation de drogues. trigger : on peut en discuter.
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âge : trente-trois ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
habitation : appart #392, dans l'vieux carré
disponibilité : dispo, mais tranquille. (4/7)


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[ above the kings ]
@Meera Thompson & Blake Lewis
le syndrome de la page blanche n’est pas de tes meilleurs compères habituellement, Blake. bien que dans ton cas, on parlerait plus du syndrome de la note blanche. tu la sens cette créativité qui s’effrite. te glisse entre les doigts malgré les efforts vains pour la rattraper de justesse. fugue qui te guette depuis que tu foules le bitume de cette ville fantôme. cité qui ne devrait être que le cocon rassurant par définition, et pourtant le goût âcre qu’elle te laisse un peu plus chaque jour en vient à toucher un art où tu as toujours semblé exceller. tu ne saurais expliquer ce qui t’arrives. d’habitude les samples s’accordent et se désaccordent avec une telle facilité, et ainsi créer le son du set qui enflammera la piste et les corps enivrés. ce soir était la belle opportunité. tu ne bossais pas, seul en tête à tête avec les platines, divines maîtresses en qui tu as mortellement confiance. tu paraissais enjoué a la perspective d’être en catimini dans ton antre pour créer des morceaux inédits qui acclamerait le prochain week-end. basses et lumières psychédéliques pour accompagner ton quatuor. et pourtant, tu sembles errer comme un fou entre la table de mixage et le synthétiseur au milieu d’ton salon. tu souffles, tu grognes, griffonne sur un carnet entre deux clopes qui amoncellent si rapidement le cendrier au bord de la porte-fenêtre grande ouverte. mêmes les bruits nocturnes de la rue, sous ton balcon, ne semblent pas t’apaiser. la nuit a l’accoutumée apporte ton meilleur solfège. te conforte dans tes choix. et cache magnifiquement bien le désarroi. Et pourtant…rien de valable ne sort. blasé, tu finis par repousser le casque de tes oreilles, otage reposant maintenant nonchalant autour de ton cou. tu t’renfrognes comme un gamin boudeur dans le sofa, et balances le crâne en arrière sur le moelleux du dossier. espérant trouver peut-être une inspiration divine et incongrue. toujours rien. c’est à ce moment-là que les images, repoussées ces derniers temps, cavalent une a une dans ton esprit. il semblerait que ce soir rien ne vaille. t’as pas de signe de Sacha après vos retrouvailles. tu pensais lui laisser le temps car tu avais bien compris qu’elle en avait gros contre toi. et quelque part tu n’pouvais que la comprendre. toutefois ce soir, son mutisme éternel  commençait vraiment à t’emmerder. les seconds souvenirs qui batifolaient te placardent maintenant les yeux perçants de Scar. ta femme. mot qui écorche tes sens bien plus que tu te l’autorisais. et si tu ne souhaites pas mettre de mot sur le débat fiévreux qui s’annoncent maintenant à ton esprit, tu dois être honnête rien ne t’aide à rester concentré quand cela concerne cette chieuse. putain, fais chier… tu râles une énième fois. la main agressant ton visage pour tenter de te sortir de toutes ces torpeurs. quant tout à coup, la sonnette de la porte d’entrée te libère avec brio de tout le remue-méninges désagréables. pas vifs qui se dirigent vers le couloir, tu accueilles ce détournement comme le messi. il le faut. La porte s’ouvre sur la silhouette qu’il te fallait, comme par magie. ton mega sourire est instantané lorsque le visage de Meera Thompson se découvre sur ton pallier. la meilleure surprise. « putain Dieu existe ! T’es rentrée ! » pas que tu sois croyant mais l’évidence veut que si un être suprême existe, alors pour une fois il fait les choses comme il faut. quoi de mieux que sa meilleure amie pour venir souffler sur les dommages poussiéreux et menaçants autour de toi. « Cette ville est vraiment un calvaire, rappelle moi la prochaine fois d’éviter cette destination ! » tes épaules se décrispent enfin, l’aura de Meera t’a gagné. sauveuse bien accueillie. et bien vite tu l’enlaces, t’es heureux de cette complice sur ces terres emplis de défauts. « Comment tu vas ma belle ? »
/ awards session
(#) above the kings (meera)    Lun 8 Mai - 11:05
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