fille non désirée d'un couple adultérin, sam n'est pas du genre à croire en l'humain. du haut de ses vingt-neuf ans, elle croque la vie à pleine dents au risque de se brûler les ailes. en colocation avec quatre êtres humains qu'elle considère comme sa réelle famille, elle gagne sa vie en se filmant sur internet et en servant des verres à des ivrognes. à côté de ça, elle n'imagine pas sa vie sans whitney, sa copine, et ses deux rats de compagnie. tout comme elle tente d'oublier son amour pour son ancienne meilleure amie, charlie.
trigger warning : warning : tromperie, abandon familial, homophobie, toxicité du rapport à l'autre. trigger : inceste, viol, toxic relationship, cruauté animale, écart d'âges
gif :
âge : vingt-neuf ans, bientôt la trentaine mais elle refuse d'y penser. elle est encore jeune, encore fougueuse et prête à conquérir le monde. et surtout à tout exagérer.
statut civil : ancienne célibataire traumatisée des relations amoureuses, elle apprend doucement à oublier son amour pour charlie - son ancienne meilleure amie - en guérissant dans les bras de whitney. petit couple tranquille qui ne cherche rien d'extravagant, tout ce qu'il lui faut pour être heureuse et pourtant...
occupation : streameuse connue sous le pseudo atomicsam, elle est partenaire twitch depuis quelques années et, histoire d'arrondir les fins de mois, elle est serveuse dans un bar sympa de la ville.
habitation : dans une colocation plutôt bordélique mais joyeuse située faubourg marigny.
disponibilité : disponible.
[ stalker ]
ft. @Elie Johnson & @Samhoaìr O'Callaghan Finalement, Sam avait pris la sage décision de ne pas poireauter au bar après la fin de son service. Elle avait déjà bien trop à gérer pour se prendre la tête avec les démons du passé, et plus précisément avec la folle dingue qui lui servait d’ancienne meilleure amie. Certes, l’envie d’avoir des explications et tout mettre au clair une bonne fois pour toute lui semblait nécessaire, mais à quoi bon si elle était la seule à le vouloir. Elie restait cette petite peste dans un corps d’adulte qui préférait foutre le feu plutôt que calmer les flammes.
Elle enfila sa veste et glissa une cigarette entre ses lippes, la petite voix réprobatrice lui disant qu’il fallait qu’elle arrête un jour au l’autre pour sa santé, et aussi, pour Whitney. Sa chère et tendre n’appréciait guère l’odeur, et elle pouvait aisément le comprendre. Et puis un autre motif de rentrer plus tôt aussi, retrouver sa belle sous les draps pour de tendres moments. Hop là, alors Elie pouvait bien aller se faire cuire un œuf.
La blonde quitta le bâtiment pour rejoindre l’arrière-cour où l’attendait sagement son vélo. Elle enfonça ses écouteurs dans ses oreilles et laissa la musique brayer de douces mélodies. Enfourchant la bécane, la voilà qui quitta les lieux tranquillement avant que son regard ne soit attiré par une silhouette qui trainait non loin. Rien d’important, il y avait toujours du monde dans les rues par ici. Sam se mit à chantonner un refrain en prenant une rue à droite, mais voilà que cette même silhouette fit de même dans une gestuelle peu naturelle. Hm.
Sam accéléra l’allure et décida de devenir une championne du Tour de France, elle n’avait pas envie de se faire emmerder. Pas ce soir. Ca ne serait pas la première fois qu’elle se faisait suivre en rentrant du travail, faut dire qu’à heure pareille, on pouvait tomber sur bien des types de personnes. La course-poursuite dura une bonne poignée de minutes avant que la blonde ne soit agacée de la situation. Alors dans un élan de courage ou de stupidité, elle ne savait pas réellement différencier la chose, elle freina de toutes ses forces. « Bon c’est pas bientôt fini ton petit jeu-là ? » râla-t-elle, sa voix résonnant dans les rues vides. Elle braqua un regard furieux vers la silhouette.
trigger warning : warning : homophobie, biphobie, abus émotionnel, abandon d'enfant, vulgarité, mort de proches, prostitution, infidélité
trigger : /
gif :
âge : 26 ans (24/10/1996)
statut civil : célibataire. elle sait surtout auto saboter ses relations quand des sentiments commencent à naître. des mots durs pour blesser, sa peau nue pour tromper, c'est son domaine.
occupation : sur papier, serveuse au old point bar. sinon, elle vend ses culottes sales sur le net. c'est un bon complément et ça lui évite de passer sous le bureau de son boss pour arrondir les fins de mois.
elle coud aussi beaucoup : ses fringues, celles de ses amis, mais jamais elle ne le revendiquera, trop apeurée qu'on juge ses créations.
habitation : dans une caravane miteuse (new orleans east), avec Wren qui squatte depuis sa sortie de taule
disponibilité : 2/7
code couleur : steelblue
Tu menaces, tu menaces, mais c'est que de la gueule, hein sam ? Je suis sûre que ça t'a bien dissuadé cette histoire de piège autour de ma caravane. T'oseras pas venir. T'es qu'une flippette, tu l'as toujours été. Tu fais comme si t'avais été atteinte par notre amitié inexistante d'aujourd'hui, mais t'as jamais vraiment cherché à renouer non plus. Je m'étais éloignée depuis un moment déjà, et ça t'avait visiblement pas extrêmement gênée. Puis, t'as cherché la merde toute seule en te mettant avec Charlie. Tu savais à quel point elle comptait pour moi à l'époque, à quel point elle compte toujours. Meilleures potes ouais, ouais, t'es surtout follement tombée amoureuse d'elle. Traître.
Et là, tu décides tout à coup de reprendre contact ? Je comprends même pas de quoi t'as peur au juste. Whitney et moi, c'est de l'histoire ancienne. Il y a eu un point final à notre relation, et la rupture n'a jamais été remise en cause. T'as peur que je te la pique, ou que je la fasse souffrir ? Parce que dans les deux cas, je vois pas comment ce serait possible. A moins que ce ne soit une excuse pour revenir vers moi. Ce serait pas étonnant de ta part, t'es trop fière pour revenir sans une raison que tu estimes valable. En l'occurrence, ton excuse, là, elle est carrément bidon.
Mais t'as voulu jouer aux téméraires avec tes menaces. Sauf que tu le sais bien, on ne me fait pas chanter, moi. Je suis quasi certaine que tu viendras pas à la caravane, mais dans le doute, je décide de prendre les devants et de venir t'attendre à la sortie de ton bar. Te suivre jusqu'à ce que tu t'en rendes compte, juste pour te faire un peu flipper, c'est le plan. Après, j'irais retrouver Wren. J'ai pas que ça à foutre de te courir après pour te faire regretter tes menaces, j'ai une libido à combler aussi. Je me suis crue dans "You" avec ma casquette et mes fringues noires, à t'attendre vers les bennes à ordures. Je pensais que t'allais rentrer à pied mais j'ai mal calculé, t'es venue en vélo. Merde, tu vas me semer et c'était pas le plan. J'enfourche la bicyclette d'un gamin qui trainait dans le coin et essaie de te suivre. C'est que ça fait un moment que j'ai pas fait de sport, et j'ai les cuisses qui me brûlent sévèrement. Je pourrais lâcher l'affaire, faire comme si de rien n'était, mais tu me connais, je suis du genre à aller au bout des choses.
Enfin, je pense que tu m'as remarquée, vu comme t'essaies de me semer. J'ai les poumons qui brûlent, t'imagines même pas à quel point. Je suis sûre que tu dois m'entendre souffler comme un boeuf derrière toi. C'est quand même vraiment merdique ces vélos pour enfant, et ça roule absolument pas aussi vite que ce que j'aurais voulu. Tu finis par piller, et j'en profite pour ralentir, me cacher derrière un mur. On va pas dire que je suis méga habile, tu dois sans doute avoir vu que j'étais pas un gros gabarit ni très menaçante avec ma crise d'asthme qui pointe le bout de son nez. C'est que tu roules vite ma petite, tu dois avoir de sacrées cuisses. Je ne réponds pas à ta demande, me contente de retenir mon souffle tant bien que mal. Tu repars, mais c'est absolument pas en direction de ma caravane que tu te diriges. Je le savais, t'es trop flippée pour venir jusque chez moi. Je commence à voir des étoiles et une gerbe montante. Mon corps me signale que le cardio ne suit pas, et me rappelle aussi par la même occasion que je n'ai pas mangé depuis plus de vingt quatre heures. Je m'arrête, abandonne ma mission "te faire peur" et opte pour une autre tactique. "SAM !", je hurle, en espérant que tu sois suffisamment près pour m'entendre. "VA TE FAIRE FOUTRE", je poursuis, avant que mon corps finisse de se foutre de moi en me faisant perdre connaissance. C'est ridicule, putain que j'ai l'air conne.
Accueil
