(reagan), you know what they say. (délai 16/01)

[ reagan hills ]

trente-et-un ans | célibataire | ébéniste | sad reality

âge, lieu de naissance › la nouvel orléans comme unique patrie, qu'elle a appris à dompter dans tous ses éclats et toutes ses aspérités. ville de laquelle elle n'est jamais sortie, comme enchaînée à celle-ci par un maléfice qu'elle ne s'explique pas. voilà trente-et-un ans que la malédiction a débuté, sans possibilité de s'en défaire. origines, nationalité › elle fait partie de ces familles américaines qui ont pris soin d'oublier leurs origines européennes. une fois, elle a entendu sa mère parler des pays de l'est de l'europe, mais la conversation a rapidement tourné cours. la mère hills avait assuré à ses filles qu'elles en sauraient rapidement plus, mais il ne fut plus jamais question de la slovaquie et des pays environnants. statut civil, orientation › reagan est une croqueuse de femmes. véritable prédatrice qui s'accroche au moindre regard curieux pour entrer dans le jeu de la séduction et s'oublier pendant un instant, elle passe de lit en lit, n'hésite pas à devenir un instant le jouet de ces hétéros curieuses du moment qu'elle puisse en retirer quelque chose. parfois, il lui arrive de visiter des lits masculins, lorsque l'alcool a pris une trop grande place dans ses veines. une diversité et une abondance de partenaires qui ne l'empêchent pas de rester célibataire. elle est vaccinée des relations de couple depuis ce qu'il est arrivé à sa sœur. job, statut financier › elle a enfilé la casquette d'ébéniste, plus par défaut que parce qu'elle en avait vraiment envie. son carnet de commande a beau être rempli la plupart du temps, cela ne l'empêche pas de faire partie de la classe moyenne basse. elle ne se fait pas assez de marge sur ses créations. statut familial › autrefois, elle était dans une famille aimante. un père, une mère, une sœur. un schéma rapidement mis au placard après le décès de la sœur aînée. depuis, reagan a coupé les ponts avec les siens, restant complètement seule. à la nouvelle orléans depuis › toujours.

mystérieuse | rancunière | souriante | manipulatrice | silencieuse | charmeuse | acharnée | rêveuse

Even if I'm not here to stay.(one) Un père, une mère, deux fillettes. La parfaite famille américaine qui s’avançait sur le perron de sa nouvelle maison pavillonnaire. Vieille bicoque remise sur pieds grâce à quelques amis de la famille, véritable fierté des deux parents qui se tenaient face à la porte d’entrée, ignorant les rictus qui s’affichaient au coin des lèvres de ces voisins qui les observaient, bien dissimulés derrière leurs rideaux. Ils n’avaient jamais pu s’offrir pareil lieu de vie, venaient tout juste de délaisser un appartement aux murs rongés par les mites. Ils n’étaient qu’une famille modeste faisant de son mieux pour subsister. Les fillettes partageaient des vêtements, étaient réprimandées dès que l’une ou l’autre faisait une réflexion – tee-shirt trop grand, chaussures trop serrées, et tous ces petits désagréments qui pouvaient rapidement devenir pénible pour un enfant. (two) Les deux parents faisaient de leur mieux pour se sortir de la misère dans laquelle ils se retrouvaient depuis de trop nombreuses années. Reagan n’était alors qu’une enfant, mais elle parvenait tout de même à comprendre. Elle ressentait les regards qui s’attardaient trop longuement sur eux dans le quartier. Elle percevait les efforts que ses parents effectuaient chaque jour, la difficulté qu’ils avaient à joindre les deux bouts. Elle était remplie de gratitude chaque fois que des aliments parvenaient à tracer leur route jusque dans son assiette. Les Hills ne roulaient peut-être pas sur l’or, mais cela n’empêchait pas les deux fillettes d’avoir une enfance joyeuse, remplie d’éclats de rire et de sourires. (three) Ce n’était pas une mauvaise gamine. A l’école, elle faisait de son mieux pour s’intégrer parmi ces camarades tous vêtus de neuf, au vocabulaire plus soutenu. Ce n’était pourtant pas facile d’imiter leur façon d’être pour se fondre dans la masse, mais Reagan faisait de son mieux pour y parvenir. Le soir, elle s’entraînait à se tenir bien droite, s’observait dans le miroir alors qu’elle tentait d’articuler des mots au sens parfois méconnu. Elle tentait de briller dans chacune des matières qu’elle suivait afin de rendre fiers ses parents. Pourtant, le seul cours qui l’intéressait réellement était celui qui prenait place dans la salle d’art. Ce fut là qu’un professeur lui mit un appareil photographique entre les mains pour la première fois, l’incitant à s’échapper dans le quartier afin de capturer l’instant. (four) Ce jour-là, la brise avait caressé sa peau d’une manière différente. L’odeur des fleurs était venue chatouiller ses narines d’une façon exquise. Ses photographies n’avaient rien de particulier ; elles étaient mal cadrées, parfois un peu floues. Mais peu importait, elle avait vécu un moment empli de magie. Et à ce moment-là, elle su qu’elle avait envie de partir loin de la Nouvelle Orléans, pour explorer le monde, sentir l’écorce des arbres sous la pulpe de ses doigts, laisser ses pieds nus être chatouillés par des brindilles. Un rêve dont elle avait fait part à ses parents à de nombreuses reprises, tandis qu’elle rentrait chez elle pour enfiler des habits de travail et aider son père à rénover la maison. (five) Ils avaient gravé leurs initiales derrière chacun des meubles qu’ils avaient fabriqués, comme pour témoigner aux générations futures qu’il s’agissait-là de leurs œuvres. La maison entière était peuplée de mobilier réalisé avec des matériaux de récupération. Les deux sœurs se répartissaient les pièces, sous l’œil attentif de leur paternel. L’une avait réalisé la table de chevet de gauche tandis que l’autre s’était concentrée sur la droite. Si l’aînée avait réalisé la bibliothèque du salon, Reagan avait eu l’honneur de fabriquer le meuble assorti pour la télévision. Un équilibre parfait entre deux êtres qui s’amusaient d’un rien, échangeaient volontiers des Playmobil onéreux contre des copeaux de bois pleins d’écharde. Le bonheur n’avait pas de prix, ne s’achetait pas. Il se tissait grâce aux imaginations combinées des deux enfants, qui ne manquaient jamais de trouver de quoi s’occuper. Ces meubles insolites attiraient l’attention des quelques rares invités de la maisonnée. De quoi étendre le terrain de jeu des deux jeunes filles. Elles mirent ainsi des années à se lasser de cette activité manuelle, la délaissant au profit de soirées plus indiquées pour des adolescentes de leur âge. Reagan suivait sa sœur sans trop poser de questions, l’avait regardée s’enticher à cet homme plus riche qu’elles ne le seraient jamais. Un amour de jeunesse, sans doute. Un amour auquel la plus jeune ne trouvait rien à redire, tant que cela rendait son aînée heureuse. (six) L’annonce de leurs fiançailles marqua la rupture définitive entre les deux sœurs. Si Reagan demeurait toujours dans la maison familiale, son aînée prit le parti d’aller s’installer avec son fiancé. Elle arrêta ses études pour un poste dans l’entreprise pharmaceutique de son fiancé, élément qui eut pour effet de créer une discorde familiale. Pourtant, Reagan était heureuse pour son aînée. Elle avait des étoiles plein les yeux lorsqu’elle l’entendait parler. Elle ne rêvait pourtant pas de suivre ce parcours, mais cela prouvait que tout était possible. Rêve américain de façade, qui démontra bien vite ses faiblesses. L’aînée Hills tomba rapidement malade en raison de la proximité des substances chimiques. Ses parents tentèrent de la convaincre de porter plainte mais celle-ci refusa, par peur de blesser son fiancé – quand bien même celui-ci ne gérait pas l’entreprise. Fiancé qui promit de s’occuper d’elle, de lui payer des soins et de verser une compensation financière aux Hills, qui enchaînaient régulièrement les allers-retours jusqu’à l’hôpital. Promesses faites dans le vide, qui fut rapidement oubliées lorsque la sœur de Reagan succomba de ses maladies. Son fiancé ne se présenta même pas à l’enterrement et l’affaire fut étouffée, jetée sous le tapis comme un tas de poussières qu’on souhaite cacher. (seven) Famille trop pauvre pour payer des avocats capables de prendre en charge une affaire aussi complexe, n’essuyant que des refus de la part des avocats les plus accessibles, qui refusaient de se frotter au géant pharmaceutique, les Hills eurent à faire leur deuil – aussi bien de l’aînée de leurs filles que de la justice. Situation définitivement trop dure à supporter pour Reagan. Elle s’effondra, laissant s’échapper ses rêves de liberté et de grand air. Elle passait le plus clair de son temps enfermée dans sa chambre, à cacher sa colère derrière son mutisme. (eight) Lorsque le moment de faire ses choix d’avenir se présenta, Reagan n’eut pas le cœur d’abandonner ses parents et la Nouvel Orléans. Pas sans que justice soit faite. Alors elle s’empressa d’accepter le premier petit boulot qui s’offrit à elle. Elle se remit à confectionner des meubles, commande après commande, jusqu’à ce qu’on lui suggère de suivre une formation d’ébénisterie. L’odeur du bois n’était pas la même sans sa sœur pour s’amuser à ses côtés – en partie parce qu’il s’agissait de bois bien plus précieux, mais surtout parce qu’il s’était agit jusqu’alors de leur activité à elles. Elle tut pourtant cette impression, se contentant d’imaginer le visage d’un Morris sous chacun de ses coups de ciseau. Elle obtint son diplôme avec une excellente note. Major de promo. Titre qui ne lui faisait ni chaud ni froid. (nine) Elle s’était installée dans un petit atelier sans prétention, ne remplissant son cahier de commande que grâce au bouche à oreille. Un moyen de communication peu efficace, qui rendait parfois les fins de mois difficiles. Heureusement, ses parents étaient toujours là pour la soutenir, quoi qu’il advienne. Et si Reagan avait parfois du mal à se tourner vers eux afin de demander de l’aide, il lui fallait parfois s’y résoudre. Du moins, jusqu’à ce qu’une décoratrice d’intérieur ne pénètre par la porte de son atelier afin de lui proposer un emploi un peu plus stable. Un contrat stipulant que la Hills devait faire passer ses commandes en priorité, se plier à ses exigences. Quelque chose qui ne l’enchantait que moyennement, mais il fallait bien remplir son assiette. (ten) Invitée dans quelques soirées mondaines bien loin de son milieu social d’origine, c’est là que Reagan fit la connaissance de Leni. Son visage lui disait étrangement quelque chose. Pourtant, le lien ne se fit que lorsque la jeune femme déclina son identité : une Morris. Tout s’expliquait. La Hills eut du mal à soutenir son regard tout au long de la soirée, par peur que sa colère ne transperce la paroi de ses prunelles. Il lui fallut toutefois apprendre à gérer ses accès de colère : elle fut amenée à rencontrer Leni à plusieurs reprises après qu’elles furent présenter l’une à l’autre. Cela lui permit d’en apprendre un peu plus au sujet de la jeune femme. Et notamment, de la proximité avec son frère aîné. De quoi insuffler une idée dans l’esprit de Reagan. Elle avait trouvé son moyen de se venger.

one day, maybe we'll meet again.

- pseudo, prénom › noémie. - âge, pays › vingt-deux ans, belgique. - avatar, crédits › stevie boebi, chrysalis (tumblr). - type de personnage › inventé. - comment as-tu connu le forum ? › le lien est tombé par deux fois sur mon discord. la deuxième fois fut la bonne. (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 3089510391

(reagan), you know what they say. (délai 16/01) 3089510391

- autres, une dédicace › des bisous sur vos fronts :redheart:

Spoiler:

/ awards session

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUE !!! :fesses:

Mais elle est choupi cette demoiselle :brille:

Bonne chance pour ta fichette ! (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 1355463647

/ awards session

âge : 26 ans || 02.02.1996

Bienvenue

Hâte de voir ce que vous ferez avec Leni :loly:

/ awards session

bienvenue sur wla :l:

/ awards session

Bienvenue sur WLA, j'espère que tu te plairas ici ! :heart1:

Tu as la belle pour cinq jours, hésite pas en cas de besoin surtout :kiss1

/ awards session

Bienvenue !!! :redheart:

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stevie est vraiment trop jolie (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 1232181199

tous ces choix et ce vide sont hautement intriguants,
j'ai hâte d'en lire plus!
bienvenue à la maison :luv:

/ awards session

j'avoue, c'est bien trop vide :hangry:

bienvenue par ici, hâte d'en savoir plus (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 1232181199

/ awards session

bienvenue sur le forum :3

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Welcome à la Nouvelle-Orléans :whiteheart:

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Bienvenue ! (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 199002287

Bonne chance pour ta fiche :kiss1

/ awards session

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :l:

/ awards session

Hellcome

Je ne connaissais pas la demoiselle mais elle est toute choupi :fraise:

Bonne continuation pour ta fiche (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 199002287

/ awards session

Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 199002287

/ awards session

attention, tu es en danger ! Bien le bonjour

Comme l'indique le règlement de What Lies Ahead, nous laissons cinq jours pour compléter les fiches de présentation. Cependant, ton délai est passé, ta fiche est donc déplacée dans celles en danger.

A partir de maintenant, tu as deux jours pour te manifester au risque de voir ton compte supprimé. Si tu as besoin d'un délai, n'hésite pas à nous en avertir. Cependant, tu perds quand même ta réservation d'avatar qui elle, n'est pas renouvelable.

Nous espérons te revoir vite parmi nous,
Le staff.

/ awards session

vos messages sont d'une douceur infinie et me mettent du baume au cœur (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 3377365452

c'est un accueil super chaleureux que vous me faites là et je ne saurai vous remercier suffisamment de toute l'énergie que vous mettez dans vos mots doux (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 3089510391

je ne me sens pas à la hauteur de tout ce love que vous m'envoyez avec ma lenteur (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 2150592620

j'ai malheureusement été surprise par l'arrivée de la rentrée (oui, je sais, j'ai un calendrier... mais même comme ça, elle arrive toujours trop vite m'voyez (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 3037197859

(reagan), you know what they say. (délai 16/01) 3037197859

) et je me suis retrouvée prise par mes corrections de copies, mes cours à préparer et en rentrant le soir j'étais vidée par l'énergie de mes marmots (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 2713668785

(reagan), you know what they say. (délai 16/01) 2713668785

mais bref, maintenant que je suis de retour dans le bain, je me sens au taquet pour finir de compléter cette fiche et pouvoir trouver tout plein de jolis liens avec vous (reagan), you know what they say. (délai 16/01) 775963067