- évent › bal masqué au masquerade club.

masquerade club, garden district.
Happy new year, everybody ! La décennie est passée, il est temps d'en attaquer une nouvelle. Et quoi de mieux que de la fêter en grande pompe ? Le propriétaire du plus grand club de Garden District aime faire les choses en grand et décide donc de faire un bal masqué au Masquerade Club, pour que le plus grand nombre vienne s'éclater sur la piste de danse. Masque et costume obligatoires, tenues sexy et travaillées de rigueur. Les choses ne sont pas faites à moitié, jamais. Magnifiquement décoré en doré et pailleté : les bougies, les ballons et bons nombres de splendides décors ont été implantés avec goût dans la salle. Les serveurs et serveuses, tous vêtus avec goût et élégance, portent eux aussi des masques pour cacher leur identité. Vous y retrouverez des boissons aussi exotiques que délicieuses, préparées sous les yeux ébahis des assoiffés dans une grande parade de jonglage. Des danseuses ornent la piste de danse sur leur piédestal, divinement vêtue de déguisements célestes pour cette occasion si particulière. Une multitude de DJ connus se succède derrière les platines pour faire vivre une soirée grandiose aux chanceux ayant pu entrer dans le Masquerade Club.

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date samedi 4 janvier, 23h
lieu masquerade club, garden district.
tarif entrée payante, 20$ et gratuit jusqu'à minuit pour les filles.
dress-code tenue de cocktail ou déguisement soigné exigé, masque obligatoire.

ps : vous êtes libres de créer à part vos propres sujets, des rps libres, pour cet événement.

masquerade club, garden district.
C’était prévu depuis un moment déjà, depuis l’annonce de la soirée par la boîte en fait. L’idée avait été lancée sur la conversation whatsapp que tous partageaient. Il était convenu qu’ils se retrouveraient tous ici à un moment de la soirée, mais sans en dire plus. Le jeu était simple, arriveraient-ils à se reconnaître parmi la foule ? Elsa serait-elle capable de deviner qui étaient ses amis et qui ne l’étaient pas au milieu de toutes ces personnes masquées ? Elle l’espérait, parce que la solitude ne lui réussissait pas. Elle détestait se retrouver seule à une soirée et boire jusqu’à finir saoule uniquement pour s’occuper les mains et se donner une contenance. Pour l’occasion, elle avait enfiler une robe qui la faisait rêver depuis toujours mais qu’elle n’avait encore jamais eu l’occasion de porter : noire, sobre mais agrémentée de tulles. Elle avait vidé tous ses tiroirs à la recherche de son masque et avait passé un bon moment à tourner sur elle-même devant son miroir, telle une princesse qui s’apprêtait à aller au bal. Il ne lui manquait qu’une tiare et elle aurait facilement pu s’imaginer à la tête de son propre royaume. Mais il lui avait fallu redescendre sur terre si elle ne voulait pas arrivée en retard. C’est ainsi qu’elle était arrivée dans ce club de luxe, ce n’était pas le genre de lieux que ses amis et elle fréquentaient d’habitude mais grâce à son travail, elle était en territoire connu. Etrangement, luxe était synonyme de travail depuis qu’elle assistait Princesse Hartwell. Ce soir pourtant, elle n’était là que pour son propre plaisir, pour danser et oublier que dans quelques jours, elle devrait retourner au boulot. Cette soirée avait tout pour lui plaire, elle qui aimait séduire et lambiner parmi les convives. Elsa était une jeune femme volage qui aimait jouer et provoquer, cette histoire de masque ne faisait qu’ajouter à l’excitation qu’elle ressentait. Connaissant son hôte de réputation, Elsa le chercha des yeux à travers la foule, persuadée qu’il saurait se distinguer des autres convives. Il ne devait pas encore être arrivé, par contre, sa meilleure amie @Cassiopée Wilson semblait être déjà là. Elsa l’aurait reconnu entre mille, fallait dire que les filles se connaissaient par cœur après vingt-quatre longues années d’amitié. Elle resta un moment en retrait, à l’examiner afin d’être sûre bien qu’en réalité, elle n’avait aucune hésitation quant à l’identité de la jolie fleur. Alors elle céda à la tentation et s’approcha discrètement de son amie. « Je peux vous inviter à danser, ma dame ? » Elle sourit à Cassie et lui fit un clin d’œil à travers son masque.  

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Son portable dans sa main, Yaël sortait de chez sa grand-mère, après avoir passé sa journée à ratisser les costumes que son père ramenait de ses spectacles sur Broadway. On pouvait lui donner cela, Yaël faisait un effort surhumain pour cette soirée. Pourquoi ? Ces yeux de biche qu’elle lui avait fait quelques jours plus tôt. Impossible de fuir devant ce minois, pilant sur son orgueil de mâle, sur son exaspération à ce genre de soirée. Pourtant, il avait l’habitude, convié à de nombreuses soirées de festival, il n’avait pas toujours envie de se fondre dans cette foule. Il regardait son portable, un message lui indiquant qu’ils se rejoignaient là-bas. Son loup au nez long dans sa main, il avait pris la direction du quartier Garden District pour rejoindre le nightclub. Appréhender cette soirée n’était peut-être la meilleure des choses à faire, mais Yaël n’avait pas la moindre idée de ce que donnerait celle-ci. Il ne savait même pas comment réagir depuis cette fameuse nuit qui l’avait fait rêver. Il faisait tout de même tout en son pouvoir pour ne rien laisser paraître, Holly avait tout pour lui plaire, mais lui ? Il faisait de son mieux pour oublier, chasser tout cela de son esprit pour continuer à avancer. Comment pouvait-il y arriver lorsqu’il voyait encore dans sa gestuelle des signes flagrants ? Arrivé sur place, il remarquait la foule, ce bain rempli de personne costumé, certain plus travailler que le sien. Vêtu d’un costume d’outre-tombe, lui donnant une apparence de jeune aristocrate tout droit sorti de la fin de 1800. Appliquant son loup sombre devant son regard, il faisait son entré. Ses orbes clairs balayaient l’assemblé, il cru remarquer @Joakim Hargreeves, difficile de ne pas percevoir ce regard laissé à la vue de tous. Le bouclé aurait pu briser sa solitude, mais ses émeraudes se posèrent sur une jeune femme. Celle qui l’avait en quelque sorte forcé à venir ce soir, alors qu’il aurait pu profiter de ce soir de congé autrement. Marchant vers elle, connaissant sa meilleure amie sous toutes ses coutures, il n’avait pas été bien difficile de la repérer. Arrivant devant elle, il se raclait doucement la gorge. « Mademoiselle. » disait-il en faisant une révérence devant @Holly Kehler, laissant le nez de son masque presque toucher son torse par sa longueur excessive. « Puis-je vous offrir un verre ? » continuait-il en se redressant, posant son regard sur la blonde. Un sourire à la commissure de ses lèvres.

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Holly était une jeune femme censée et réfléchie. Elle n’était pas du genre à prendre des décisions sur un coup de tête, mais pourtant, c’était ce qu’elle avait fait quelques jours auparavant. A l’annonce du bal masqué pour fêter la nouvelle décennie, la blonde s’était surprise à rêver d’y aller avec son meilleur ami. Allez savoir pourquoi, c’était lui qu’elle voulait à ses côtés ce soir-là. Peut-être parce qu’il faisait battre son cœur, ou peut-être tout simplement pour le voir se déguiser comme la soirée l’exigeait ? Elle était impatiente de le retrouver et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’appréhender leur première soirée seuls tous les deux. La solitude était devenue sa meilleure amie depuis cette fameuse nuit qu’elle avait passé dans le lit du bouclé. Elle avait prétexter réviser pour ses partiels mais la réalité était tout autre, elle avait eu peur de se faire éconduire par le brun. Elle avait déjà trop de choses à gérer entre le décès de son père, ses partiels et les fêtes qui arrivaient, alors elle avait choisi de s’isoler et ça lui avait fait le plus grand bien. Après avoir réfléchi mûrement à la situation, elle avait réalisé qu’elle ne pouvait pas réécrire l’histoire et qu’il lui faudrait assumer ce qui s’était produit. Alors elle l’avait invité à l’accompagner, avec ses petits yeux tristes et sa petite moue suppliante. Comme à son habitude, Yaël avait cédé et Holly avait du se faire la guerre pour ne pas jubiler lorsqu’il avait accepté d’y aller avec elle, non sans râler, bien-sûr. Elle s’y était prise si tard qu’elle n’avait pas eu le temps de faire les magasins et avait du piocher dans son armoire pour trouver une tenue qui ferait l’affaire. Une petite robe rose en satin qui irait parfaitement avec le masque rose à paillettes qu’elle avait ramené de son voyage à Venise. Elle était si stressée qu’elle n’avait pas osé se regarder trop longuement dans le miroir pour ne pas être tenter de faire demi-tour. A la place, elle avait lambiner à la colocation, avait fini par se mettre à ranger et rassembler quelques affaires, avant de se mettre en route, enfin. La boule au ventre, l’explosion de la musique et le nombre de convives lui donnèrent envie de fuir à l’instant même où elle posa le pied dans le club, mais elle ne pouvait se résoudre à abandonner Yaël à son sort après l’avoir presque supplié de venir. Alors elle avait dû dominer son angoisse pour rester sagement en place, observant les clients baigner fièrement dans le luxe et les paillettes. Heureusement pour elle, ce fut lui qui la retrouva, la faisant sursauter en s’adressant à elle. « Yaël ! » Elle ne put s’empêcher de glousser comme une enfant, il était si beau. Il avait l’air d’un jeune aristocrate comme elle en croisait dans ses livres, un vrai mirage. « Tu es très élégant comme ça. » Le but premier de son ami n’était certainement pas de la séduire, et pourtant, elle était sous le charme. Adoptant la gestuelle du bouclé, elle fit la révérence à son tour et lui envoya son plus beau sourire lorsqu’il lui proposa à boire. « Je vous suis, monsieur. » La tentation de remettre l’un de ses boucles en place fut si forte qu’elle serra ses bras autour d’elle et le suivit à travers la foule. « Où as-tu trouvé ce costume et ce masque ? Ça te va drôlement bien. » Arrivée devant le bar, la blonde avisa les bouteilles d’alcool et se promit de ne pas finir saoule ce soir, comme si l’alcool était devenu synonyme de nuit torride avec Yaël dans son esprit.

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La cacophonie du club assourdissait ses sens, loin d’être un amateur de ce genre de soirée beaucoup trop bruyante. Lui, il avait l’habitude de suivre sa meute et même s’il pouvait finir complètement saoul parfois, il n’en était jamais l’initiateur de tout cela. Ce soir, il s’était tout de même donné comme défi de garder un œil attentif à sa meilleure amie. Si elle abusait de l’alcool, il n’était pas certain de la tournure que pourrait prendre les événements. Il n’était pas prêt à un nouveau déchirement, ne pouvant nier l’attraction qu’il éprouvait pour elle. Attiré tel un aimant, elle avait su le séduire il y avait des années de cela et lui n’avait fait que taire ce qu’il ressentait. Parce que c’était mieux ainsi, il n’avait jamais ressenti son regard poser sur lui avant ce fameux soir. Ils étaient amis, c’est toujours ce qu’ils avaient été, pourquoi elle le verrait différemment maintenant ? Devant la blonde, il aurait pu croire à un mirage tant il la trouvait magnifique dans cette robe. Passant une main dans ses mèches bouclées, il leur donnait une apparence frivole, les laissant retomber sur son front malgré la couche de gel qu’il avait mis. Un sourire prenant place sur ses lèvres alors qu’elle le complimentait. Il aurait pu bégayer un merci, mais les mots s’étouffaient dans sa gorge, lui donnant plutôt une apparence distante, peut-être même froide, alors qu’en vérité tout son être était en train de se battre pour ne pas arriver à l’explosion de ressentiment. « J’aime bien cette robe. » avait-il fini par souffler au bout de quelques secondes de silence. Il devait de reprendre contenance, choisissant la carte de la facilité en lui proposant un verre plutôt que d’aller danser… Ne pouvant se résoudre à sentir à nouveau leur corps coller l’un à l’autre, il savait que si c’était le cas, il perdrait sans doute tous ses moyens et venant de Yaël ce n’était pas monnaie courante. Le bouclé allait lui proposer son bras pour la guider jusqu’au bar, mais se ravisait aussitôt. Pourquoi ne savait-il pas agir normalement ? Au manoir il n’avait pourtant aucune difficulté, il lui parlait quand il l’apercevait, mais là… Caché sous ce masque, peut-être se sentait-il vulnérable ? Il ne pouvait le dire, mais il glissait ses mains dans les poches de son pantalon, plutôt que d’ouvrir une porte offrant ainsi la possibilité de jubiler sur une chose totalement impossible. Tournant la tête vers la blonde, prenant soin de pas lui donner un coup de bec, il relevait doucement celui-ci sur son front. Après tout, il faisait chaud sous ce dernier ou alors c’était simplement lui qui avait beaucoup trop chaud ? Les joues cramoisies, il la regardait, laissant son regard l’examiner une nouvelle fois. « C’était dans les trucs de mon père. Je crois que c’était pour une de ses pièces. » affirma-t-il en rabaissant le masque sur son visage. « Ah d’ailleurs, j’ai trouvé ça. » Lorsqu’il avait trouvé cet objet, il n’avait pas la moindre idée de ce que porterait la blonde, mais finalement ça allait avec cette robe. Sortant de sa poche un vieux médaillon gravé, il le laissait pendre devant les yeux de sa meilleure amie. On pouvait y voir l’étoile de David parmi des fioritures gracieuses. « Je crois qu’il était à mon arrière-grand-mère. » disait-il en venant se positionner derrière elle pour passer le bijou autour de son cou, oublier un bref instant le bar et tout ce qui les entourait.

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Un changement de décennie, un changement pour certain, mais loin de l’être pour le trentenaire qui n’avait pas pris de nouvelles résolutions pour cette année. Il aurait pu, se dire d’être moins volage, se poser cette année. Trouver quelqu’un de bien, tenter rassembler son courage pour avoir l’air comme tout le monde, finalement. Ce que Mav n’était pas prêt à faire. Comment changer l’inchangeable ? Mais il pouvait prendre le temps de s’amuser, de simplement profiter de la vie, vivre à la vitesse d’un kart de karting ! C’est pourquoi il n’avait vu aucun mal à participer au bal masqué qui se déroulait au Masquerade club. En fait, ce qui l’avait un peu plus gêné, c’était surtout de trouver un costume, mais aussi un masque. Loin d’être théâtral ou le genre de mec à bien se vêtir, il avait emprunté des habits chics à un pote qui faisait aussi sa carrure – sinon il aurait surtout eu l’air ridicule. Un masque acheté à la dernière minute, il avait rejoint la fête dans un apparat distingué, bien désireux de profiter de cette soirée. Il n’avait pas perdu de temps pour se diriger vers le bar, se prenant un verre avant de poser son regard sur la foule. L’hôte des lieux échappant à son radar, son regard se posait surtout sur un jeune homme à la dégaine étonnante. Amusé de voir cela, Maverick si peu enclin à garder son sérieux s’approchait du châtain. Une question au bord des lèvres. Son regard au niveau du jeune homme, à ses yeux, il estimait qu’il était plus jeune que lui, la fougue de la jeunesse brillant au fond de ses orbes, étincelant d’un éclat vibrant. Cette fougue Maverick l’avait déjà possédé, aujourd’hui beaucoup plus mûre qu’un temps. La trentaine ça pouvait assagir quelqu’un – ou pas… Il souriait au châtain, ne sachant même pas si ce dernier allait lui rendre ne pouvant déceler ses lèvres derrières ce masque noir. Seuls ses yeux pouvaient encore le trahir, mais ne le connaissant pas, Mav ne pouvait savoir s’il était charmant, jovial, ricaneur ou autre qualité pouvant le rendre sympathique aux yeux du sportif. Sans se présenter, il venait briser les distances pour glisser ses lèvres près de son oreille, cette chair non dissimulée. « Une reprise de Lecter ? Ou alors tu avais peur qu’on remarque tes lèvres ? » murmurait-il à l’oreille de @Joakim Hargreeves. Après tout, alors que tout le monde cachait le haut de leur visage lui en avait fait autrement, mais ça avait su susciter l’attention de l’homme.

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Entrer dans la bulle des gens, Maverick en était capable sans même prendre conscience de ce qu’il faisait. Ça faisait parti de son charme naturel, il ne pensait pas à mal, il agissait simplement à ses idées qui lui traversait l’esprit. C’est pourquoi, il n’avait pas cherché à saluer le jeune homme, l’abordant avec aisance, comme si tous les deux s’étaient déjà croisé, qu’ils se connaissaient assez pour entamer une discussion quelconque. Lèvres pendues à son oreille, il avait susurré ces mots. Le rire qu’il perçut le fit sourire en retour, Maverick s’amusant bien loin de se sentir pris au piège selon a tournure des événements. Ceux-ci pourraient en menacer plus d’un, appréhender la réaction de la personne qu’ils avaient abordés, mais ce n’était pas dans les habitudes du châtain. Se reculant pour observer le jeune homme, il laissait son sourire se graver sur ses lèvres. Donc ses lèvres, sa bouche étaient des atouts. Amusant. Ça laissait place à certain sous-entendu qui amusait bien le trentenaire. Ses orbes n’ayant arrêté de fixer Lecter nouvelle génération, cherchant ainsi à savoir ce que pouvait bien éprouver ce dernier. Le tâtonnement qu’il faisait sur son biceps fit éclater de rire le sportif. Avait-il cherché un motif pour le toucher ? Ses muscles n’avaient rien d’une illusion. « Depuis quand muscle et bouche s’équivalent ? » demandait-il dans un haussement de sourcil, dissimulé sous son masque. Ses orbes descendant plus bas que le masque, il laissait ses prunelles s’attarder sur sa jugulaire, inéluctable désir de caresser. Maverick devait vraiment mettre un frein sur ces idées qui faisait tourner les rouages de son cerveau. « T’offrir un verre serait un peu une perte de temps ? » proposait-il tout de même ne sachant pas si le jeune homme serait près à retirer son masque ou peut-être préférait-il passer son tour.

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Yaël était très élégant et réussissait à rester attirant malgré son accoutrement tout droit sorti d’une autre époque, c’était indécent. Ne sachant comment se comporter dans une telle soirée, Holly s’était contentée de le complimenter. La blonde avait toujours été ainsi, gentille, bienveillante et surtout honnête. Elle avait toujours eu beaucoup de mal à exprimer ses sentiments mais elle travaillait là-dessus grâce au soutien sans faille de ses amis et de sa famille. Des sentiments, elle en avait pour Yaël. Beaucoup. Beaucoup trop même. Trop forts, trop intenses, trop vrais. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle était incapable de lui dire ce qu’elle ressentait vraiment à son égard, pas à lui qui fuyait l’engagement comme la peste. Yaël était un jeune homme libre et décomplexé, qui avait l’habitude de se laisser porter. Tout ce que n’était pas la blonde. Elle lui sourit lorsqu’il la complimenta à son tour et détourna le regard, gênée. Son masque lui descendant jusqu’au milieu des joues, le bouclé ne pouvait pas voir qu’elle rougissait dangereusement. Elle était contente qu’il apprécie sa tenue, elle avait plus d'une heure à arpenter sa chambre, faisant les cents pas tandis qu’elle réfléchissait à la couleur de sa robe. Détail anodin qui devenait capital lorsque votre cavalier était votre tout premier amour que vous n’aviez jamais réussi à oublier. Après quelques secondes de silence durant lesquelles Holly n’osa pas parler, le brun finit par l’inviter à boire un verre et elle utilisa le dialecte d’une autre époque pour se mettre dans l’ambiance. Nul doute que ce genre d’attention aurait plu au tenancier s’il avait pu l’entendre. Yaël releva son masque et le visage d’Holly s’illumina lorsqu’elle croisa son regard. C’était comme être aspiré dans un vortex, il était son soleil et elle était un tournesol, incapable de détourner les yeux, inondée par tout cet amour qu’elle ne pouvait s’empêcher de ressentir à son égard. Après toutes ces années, n’y avait-il pas prescription ? Il fallait croire que non. Et puis, le bouclé sorti un médaillon de sa poche et le glissa au cou d’Holly. Elle arrêta de respirer quelques instants, bloquée dans ce moment durant lequel le temps sembla s’étirer. Les conversations alentours se transforment en bourdonnements lointains, comme si elle était une abeille dans une ruche pleine. Elle pivota et le prit dans ses bras avant même qu’il ne puisse réagir, enfouissant son visage dans son cou. « Merci Yaël » chuchota-t-elle à tout près de son oreille, les larmes aux yeux. « Je l’adore, j’en prendrais soin, c’est promis. » Il lui fallut un moment pour réaliser ce qu’elle venait de faire. Elle s’éloigna rapidement, l’attrapa par la main et l’entraîna jusqu’au bar. « Qu’est-ce que tu bois ? » demanda-t-elle en évitant son regard. Un homme vêtu d’un chapeau ridicule et d’une ceinture tape à l’œil passa devant elle comme si elle n’existait pas et Holly fit la moue, attendant sagement son tour.  Elle était trop gentille pour grogner derrière quiconque et sûrement que sa sœur l’aurait réprimandée de se laisser faire ainsi. A la place, Holly haussa les épaules et attendit gentiment, se balançant d’un pied sur l’autre, son épaule frôlant celle de Yaël de temps à autre. Elle n’avait pas l’habitude de bouger dans ce genre de soirée, elle faisait plutôt parti de celles qui restaient sur le banc de touche, les oubliés du bal. Mal à l’aise, elle ne savait comment se comporter vis-à-vis de son meilleur ami et se réprimanda mentalement. Tu dois vraiment lâcher la bride, se souffla-t-elle. « Merci d’être venu avec moi, t’es le meilleur. » dit-elle, ses petits yeux pétillants.  

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Elsa ne put s’empêcher de rire en surprenant sa meilleure amie @Cassiopée Wilson, elle était sûre de la retrouver une coupe à la main et un peu isolée du reste des convives. Elle avait toujours été un peu sauvage la brune, ce qui contrastait totalement avec le tempérament chaleureux et sociable d’Elsa. Mais comme on dit, les opposés s’attirent. Effectuant une jolie courbette qui fit pouffer Elsa, Cassie accepta de l’accompagner sur la piste de danse, reprenant son dialecte d’un ancien temps. Sa main dans la sienne, elle se laissa guider parmi les convives en jetant des regards alentours à la recherche des autres membres du groupe. Elle repéra l’agent de sécurité au loin, un homme qui semblait être un invité mais qui ressemblait étrangement à un bagagiste et un visage familier dans le lot. S’agissait-il de @Maverick Deckard ou la brune venait-elle de rêver ? Il ne pouvait tout de même pas lui manquer à ce point, cet imbécile. Tournoyant sur elle-même, Elsa se mit à rire et se laissa porter par la musique. « Non, j’avais prévu d’arpenter la pièce à votre recherche mais mon cœur vous a trouvé tout seul, milady » avoua-t-elle en pouffant. « Tu as vérifié tes messages, ils doivent sûrement être en retard, pour changer. » Elle passa ses bras autour du cou de sa brune et se rapprocha. « Beau mec à quatre heures ». C’était une vieille habitude qu’elles avaient quand elles sortaient ensembles, certaines choses ne changent jamais. Tandis qu’elles se mouvaient sur la piste, Elsa inspectait les environs à la recherche de leur camarade avant que son regard ne se pose sur le bar et le buffet non loin de là. Des mets raffinés que le maître de soirée avait probablement fait directement importer d’un pays lointain, des coupes de champagne permettant de multiplier les toasts tout au long de la soirée et probablement assez pour que son estomac en soit inondé. C’était donc ça l’industrie du luxe et de la débauche, ça promettait une belle soirée en perspective. Mais, détail capital qui fut apprécié par Elsa, des serveurs tournaient en permanence, proposant des boissons alcoolisées à qui voulaient. La brune sourit et attrapa deux coupes et en tendit une à Cassiopée en lui faisant un clin d’œil. Elles étaient traitées comme des reines ce soir. Voir les petits serveurs courir partout, leur plateau en équilibre sur une main, était comme observer quelqu’un moudre votre café, cela procurait un mélange étrange de culpabilité et de satisfaction. « A la plus jolie fille de l’assistance » dit Elsa en levant sa coupe. « Et à toi aussi » ajouta-t-elle avant d’exploser de rire.  

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Loin d’être à l’abris des regards, Yaël restait surpris de voir la blonde s’empresser de le serrer. Pantois, il gardait les bras en l’air comme si c’était étonnant que la blonde puisse agir ainsi. En quelque sorte, ça l’était, depuis ce fameux soir tout du moins. Il laissait finalement un sourire apparaître sur ses lèvres, avant de venir passer ses bras autour d’elle, la pressant doucement contre lui. Il s’autorisait même à humer son parfum, une douce chaleur envahissant ses tripes. Cette odeur qui lui rappelait les rayons chauds du soleil, le parfum des tournesols, le goût délectable du miel d’abeille, elle l’enveloppait d’un cocon chaleureux. L’eurythmie les enveloppant bourdonnait dans ses oreilles, alors qu’il finissait par reprendre contenance. « Je sais. » finissait-il par dire, brisant le dôme qui servait à leur octroyer cette intimité non feinte qu’ils venaient d’échanger parmi cette foule qui s’entassait de plus en plus comme des sardines. Main dans la main, il la suivait non sans pousser un petit râlement n’aimant pas vraiment se faire bousculer de la sorte. Empiéter dans son espace vital n’était pas chose à faire en général, mais la bonne humeur de la blonde était plus que contagieuse. « Un… » commençait-il en voyant l’homme au chapeau se mettre devant eux. Si Holly se montrait timide, lui ne possédait aucune gêne. Il avait beau sortir tout droit d’un folklore dans son accoutrement de gentil homme, mais Yaël n’avait rien de cette image romantique. « Mh. » soufflait-il l’oreille distraite. « Hey. » disait-il en venant tapoter l’épaule de l’homme qui se trouvait devant eux. Bien plus zibeline que chaton, il attendait dans le détour l’homme qui se tournait, cet air de vieux apache marquant les traits de son masque, il semblait aussi bougon que pouvait l’être Yaël. « Vous avez pas vu qu’on était là ? » montrait les dents le juif, qui se fichait bien de retenir sa bride ou non. L’homme le détaillait de haut en bas, haussant les épaules pour se retourner comme si le bouclé n’avait rien dit qui méritait d’être entendu. « Sérieux ! » soufflait-il entre ses lèvres. Il n’était pas du genre à sévir, loin d’être violent, mais il y avait des limites à l’impolitesse. « Et après ça critique les jeunes. » lâchait-il de sa langue de vipère. Il tournait la tête pour poser son regard sur Holly se tenant toujours près de lui. Réalisant qu’il s’était transformé en véritable lycanthrope, il en avait oublié la petite blonde. « Désolé. » soufflait-il avant d’afficher un léger sourire sur ses lèvres de gamin râleur. « Ça me fait plaisir d’être venu avec toi. » continuait-il en rattrapant les paroles qu’elle lui avait sorti quelques instants plus tôt. « Je vais prendre un bloody ceasar et toi ? » demandait-il.

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Être avec Yaël dans ce genre de soirée lui rappelait étrangement leur bal de promo en dernière année de lycée. Ça commençait à dater mais Holly se souvenait de tout comme si c’était hier, Dana qui riait aux éclats en la voyant se tortiller dans sa robe, Kléa qui lui souriait pour l’encourager et Yaël, qui se laissait porter. Tous ensembles, toujours. Ils avaient dansé et ri, beaucoup. Des filles avaient tourné autour du bouclé sans que la blonde n’ose dire quoique ce soit. Mais ce soir, c’était avec elle qu’il était, et ça suffisait à apaiser son cœur meurtri durant toutes ces années. Prête à commander pour eux, Holly fut interrompue de la plus grossière des manières par un homme apparemment sans gêne et sans morale. Yaël ne manqua pas de le remarquer aussi puisqu’il sortit les crocs devant une Holly rougissante. Elle ne savait plus où se mettre et restait là, à son fixer son meilleur ami hausser le ton. C’était étrange de se dire que même habillé ainsi et passablement remonté, elle le trouvait terriblement attirant. « C’est pas grave » bafouillait-elle alors qu’il ne faisait même plus attention à elle. « C’est rien, je t’assure ». Holly fit la moue et attendit que Yaël redescende de lui-même. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il n’était pas du genre à se battre mais préférait tout de même se préparer au pire. Elle était prête à l’attraper par le bras et le tirer dehors s’il le fallait. Finalement, le brun se tourna vers elle et lui sourit. « C’est pas grave » souffla-t-elle. Elle aurait tout donné à Yaël, tout ce qu’elle avait. Elle n’allait certainement pas lui en vouloir pour si peu. C’était tout Holly ça, à lui faire les yeux doux alors qu’il s’emportait. Le sourire de la blonde illumina un peu plus son visage devant la confidence du jeune Weisel, elle détourna le regard quelques instants pour tenter de dissimuler le rose qui lui montait aux joues. « Je vais prendre la même chose que toi » lui répondit-elle après avoir longtemps hésité. Le truc avec Holly, c’est qu’elle ne retenait jamais les noms des cocktails qu’elle descendait avec April. Elles buvaient, enchaînaient les shots et les toasts mais la blonde ne parvenait jamais à se souvenir de ses boissons favorites. Faut dire qu’elle criait « c’est elle que je préfère » à chaque nouvelle saveur. La blonde se mit à détailler Yaël tandis qu’ils attendaient leur boisson et pouffa en s’attardant sur ses cheveux. « Tu as mis du gel, j’y crois pas. » Elle attrapa une boucle du brun à la base de sa nuque et l’enroula autour de son doigt avant de la relâcher. « Yaël Weisel qui porte du gel et qui sort danser ». Elle souriait, espérant secrètement qu’il ne ferait pas ça pour n’importe qui. Que peut-être, elle serait celle qui pourrait le faire changer. 

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Le dialecte du corps souvent parlait de lui-même, mais Maverick cette fois se référait au contact du regard qu’il échangeait avec le châtain. Un sourire naissait à la commissure de ses lèvres. Avait-il une préférence ? Bien entendu. Ça n’avait rien d’abstrait dans sa tête, il connaissait ses envies et s’il y avait quelque chose de magnifique entre deux corps virils qui se complémentent, il n’en restait pas moins que « La bouche. » était son premier choix. Une réponse qu’il donnait sans une once d’interrogation de sa part. Il avait toujours eu cette impulsivité, ne pas réfléchir, simplement dire ce qui lui passait par la tête, que ça plaise ou non. Une chose qu’il aurait peut-être dû faire avant de parler d’alcool. Le haussement de sourcil du châtain lui fit comprendre qu’il avait dit quelque chose qu’il n’aurait peut-être pas dû. Loin d’être lancé dans un jeu de drague, il avait simplement parlé comme ça. Soufflant doucement son amusement, il relevait la tête pour regarder une fois de plus l’homme qui se trouvait devant lui. « Ce n’est pas… » commençait-il pensant se justifier sur ses propos qui finalement s’estompèrent dans sa gorge. À quoi bon, il pouvait bien penser ce qu’il voulait, Maverick agirait en fonction de ce qui se passerait, se laissant comme toujours voguer sans prise de tête sur les moments se présentant à lui. « Mh. » soufflait-il venant pour se tourner et passer commande, il s’arrêtait dans son mouvement, posant ses prunelles une énième fois sur le jeune homme qui venait de retirer son masque. Répondant à son sourire « voilà qui est plus qu’intéressant » ajoutait-il amusé qu’il est répondu finalement à ses propos même s’il ne semblait pas en avoir saisi le sens lorsqu’il lui avait susurré. Il se tournait pour faire face à la personne tenant le bar, commandant « un godfather et une brune. » disait-il choisissant comme à son habitude une bière plutôt que des cocktails ou spiritueux. C’était son côté décontracté qui penchait vers le plaisir de la mousseuse. Il attendait que le barman lui serve les deux boissons avant de se retourner vers le châtain. « J’espère que c’est assez fort pour toi. » disait-il en lui tendant le verre qu’il venait de lui commander, pourtant la brune à ses lèvres.

masquerade club, garden district.
Elsa était une habituée de ce genre de réceptions guindées dont les hôtes semblaient étaler leurs richesses aux yeux de tous. Les convives respectaient le dress code et se fondaient parfaitement dans la masse, comme un jeu d’échec où tous avaient leur rôle à jouer. Elsa avait l’habitude d’être le premier pion que l’on sacrifiait, celui qui ne comptait pas. Pourtant, aux côtés de Cassiopée ce soir, elle se sentait étrangement revigorée. Après tout, elle était avec sa meilleure amie et aussi bizarre que celui pouvait paraître, elle se sentait bêtement invincible. Ce devait être le pouvoir de l’amitié ou quelque chose dans le genre. Elles se trémoussaient sur la piste de danse, imitant les corps en mouvement tout autour d’elles. Ce n’était pas le genre de danse à laquelle elles étaient habituées mais tels des caméléons, elles n’avaient aucun mal à s’adapter et à disparaître au milieu des autres, insignifiantes, inexistantes. C’est là que la brune repéra un homme plutôt attirant. Cassie et sa maladresse habituelle tournèrent la tête du mauvais côté, faisant pouffer Elsa au passage. « Ton autre droite, Cass » dit-elle en rigolant. Toujours dans son personnage de dame de la cour, Cassiopée s’exprima avec un ton si supérieur qu’Elsa se mit à rire en pinçant les lèvres pour ne pas rire. « Le descendant direct, qui plus est. Un très beau partie doté d’un magnifique petit cul, tout pour vous plaire demoiselle Wilson. » Lançant un regard de biais à sa meilleure amie, Elsa se retrouva satisfaite par sa réponse. Cassiopée était seule depuis si longtemps. Certes, Elsa l’était aussi mais la solitude ne la dérangeait pas, elle se demandait si c’était la même chose pour la jeune Wilson. « Ah non, je vais te laisser celui-là, c’est déjà bien assez compliqué pour moi en ce moment. » Elle fit un drôle de geste dans les airs comme pour balayer ses dires et les pensées qui l’assaillaient lentement. Elle pensa à Ruby et Will, ses nouveaux voisins, et préféra attraper deux coupes de champagne plutôt que de se perdre en question inutiles. Penser à cela lui donnait la migraine et elle se serait volontiers confié à sa plus vieille confidente mais ce n’était ni le lieu ni le moment, elle se voyait mal hurler au milieu des convives pour couvrir la musique des phrases du genre « mon voisin est sexy mais il est en couple ». Avec la chance qu’elle avait, la musique se couperait à ce moment-là et tous les regards se tourneraient vers elle. Il y avait une différence entre avoir honte de rien et prendre le risque de s’afficher volontairement. Étant une habituée de ce genre de bourdes, Elsa avait bien retenu la leçon. Finalement, après avoir trinqué et rit de sa bêtise, Elsa passa un bras autour des épaules de Cassiopée et colla sa tête à la sienne. « Je plaisante, c’est toi la plus belle ! » Elle était ainsi Elsa, à taquiner tout le temps et à chercher, mais elle était encore plus l’honnêteté et le sourire de sa belle. Dans un hochement de tête, elle accepta de suivre la brune dehors et frissonna lorsque l’air frais s’engouffra sous sa jupe. « Et voilà pourquoi les fumeurs meurent avant nous, c’est pas la clope qui vous tue mais la pneumonie » dit-elle en se frottant les bras pour créer un peu de chaleur. Elle consulta la conversation whatsapps de leur groupe et fis la moue. « Oh non, Jesper et Megan ne vont pas pouvoir venir, ils ont un empêchement. » Elle fourra son téléphone dans son sac et rangea rapidement ses mains dans son manteau contre son ventre. « Bon, eh bien je crois qu’il n’y aura que toi, moi et Clooney Junior ce soir, quel dommage ! » Elle sourit et balaya l’air de la main lorsque la fumée vint vers elle. Cela lui rappelait son petit frère Yaël et l’odeur constante de cigarette qu’il se traînait à force de fumer plus que de raison.