what lies ahead.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez
 

 fuel to fire. Ft heath

Aller en bas 
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


fuel to fire. Ft heath Empty



[ Like fuel to fire ]
ft.@heath romeo
Pour le papier toilette, il aurait probablement un peu de mal à mettre tout le monde d’accord mais depuis le temps qu’il voulait instaurer un système comme celui-ci, peut-être qu’en profitant de l’épidémie, il pourrait réduire ainsi leur consommation de papier. C’est qu’il n’y avait seulement que les peuples occidentaux pour s’en incomber de toute façon. En Inde ou en Asie, ils avaient des petites bouteilles pour se laver le derrière et c’était amplement satisfaisant. D’ailleurs, c’est ainsi qu’il a appris à réduire son usage. Mais il ne veut imposer son mode de vie à personne Roman. Il fait ce qui plait à sa conscience mais il n’insiste auprès de personne pour qu’ils viennent à partager son idéologie à lui. Se contentant simplement d’offrir une solution qu’il juge en cette situation bénéfique. Il a vu le carnage que ça risquait d’être en parcourant les réseaux sociaux. Finalement, sa source à lui d’information. Ca, et les messages de son entourage qui ne commence à n’avoir que ce nom sur le déroulement de leurs langues. Nov20. Pour la capacité des scientifiques à attribuer des noms aux choses, il a certainement vu plus créatif. Mais peu importe le nom qu’ils donnent à ce virus. La panique gagne la population et l’apocalypse semble menacer la lourdeur de ce ciel grisonnant. Et ainsi, sur sa rétine les couleurs se diluent un peu plus. Ce monde perd ses couleurs et bientôt, il le sent, il le sait. Il n’y verra plus rien. Les ténèbres à perte de vue une fois que l’obscurité l’aura finalement engouffré. Ses démons se déhanchent dans els flammes de son esprit. Et il chute, Roman. Il glisse vers ce précipice alors qu’il perd le sommeil sur son vertige. Mais auprès de Heath, même s’il retient ses craintes, il sait qu’il ne risque rien. Parce qu’il lui a toujours inspiré la combativité. Il accroche son bras au sien et envahi son espace vitale quand une jeune fille traverse la foule en équilibre sur sa trottinette. Ils avaient bien fait de ne pas s’encombrer que de leurs pieds pour se déplacer. La cacophonie des klaxons bourdonnait en fond sonore. Dire que la circulation n’était pas fluide serait un euphémisme. Et il s’entiche à rester accrocher au bras de celui avec qui il a entremêlé durant des années, des profonds liens d’amitié. C’est le frère qu’il n’a jamais eu. D’où leur relation ainsi décomplexée. Il se sont connu à l’aube de leurs floraisons. Ils ont fleuri à devenirs ces plantes robustes qu’ils n’ont pas toujours été. S’il n’a pas la force ou la bravoure de son ami, il ne s’en plain le gamin. Il ne s’en sent diminué. Simplement, protégé. Ensemble, ils dansent la danse qui consiste à éviter le contact avec d’autres gens. Ceux qui bousculent, ceux qui hurlent à travers leurs jambes, la panique qui gagnent leurs pas. « On s’croyait dans Resident Evil. », le supermarché n’est plus très loin et il se demande Roman si la mission est réellement nécessaire. Mais au manoir les provisions se sont appauvries et ils n’auront assez des six sacs que contient son sac à dos pour les approvisionner. C’est qu’ils sont six et qu’ils n’ont pas tellement conscience parfois, qu’ils ne sont plus en croissance. Il cherche en lui la force de relativiser mais ces derniers temps ces nuits sont blanches et ses idées noires. Sur ces épaules ses soucis martèlent et lui, il s’enterre. « C’est pas mieux qu’on dévalise l’épicerie ? Je sens qu’on aura peut-être plus de chances de survie. », Il propre comme ça, il n’a pas envie de laisser entendre qu’il a peut-être peur. Pas devant lui qui est si vaillant. Mais il n’est pas réellement subtil dans sa manœuvre parce qu’il ne ressent pas non plus le besoin de lui cacher qu’il n’est qu’un dégonflé. Ca lui semble simplement la solution la moins affolante. Et la plus accommodante.
/ awards session
(#) fuel to fire. Ft heath    Lun 16 Mar - 23:29
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


fuel to fire. Ft heath Empty

fuel to fire
@roman walters- - - - - - - - -
Un confinement n’en serait pas un sans une sortie à haut risque pour aller faire les courses. Prenez une voix solennelle, teintée d’un certain sens de la gravité et peut-être que vous parviendrez à me convaincre qu’il s’agit d’une mission périlleuse. Pour l’heure, je suis tenté de dire qu’il ne s’agit que d’une journée normale, parmi tant d’autres, avec des allures légèrement plus apocalyptiques. Je préfère cette ambiance-là à celle qui transparait parfois et achève de me faire perdre foi en l’humanité. Aucune débâcle, pas la moindre agression dans la rue. Les gens se réservent pour les courses, je le sais. Il n’y a qu’à se rendre sur les réseaux sociaux pour découvrir des vidéos par centaines, tournées par des amateurs et capturant les moments sombres d’une humanité perdue depuis longtemps. J’ai sous-estimé notre appétit à tous, lorsque j’ai affirmé quelques jours en arrière que nous n’aurions pas besoin de réserves supplémentaires pour tenir le coup jusqu’à ce que le confinement soit levé. J’ai été clairement trop optimiste, surtout quand on sait ô combien je peux avaler, partisan de l’expression qui veut que l’appétit vient en mangeant. C’est vrai, une fois lancé, je pourrais continuer de tout dévorer par gourmandise jusqu’à ce que les premiers effets nocifs apparaissent. Roman est pire que moi, il me met toujours à l’amende lorsqu’on se lance dans des compétitions stupides, je le déteste lorsqu’il est capable d’avaler plus de burgers que moi en un temps record. Comment fait-il pour tout avaler aussi rapidement, sans mâcher et sans s’étouffer. Mes yeux se portent sur lui, admiratifs et habités par une jalousie qui me pousse à sourire et à ne pas vraiment me soucier du fait qu’il puisse se rapprocher de moi pour éviter une jeune femme en trottinette. « Tu voulais juste me palper le biceps, oui ! » Sourire insolent qui ne tarde pas à élire domicile sur mes lippes légèrement écartées. Pourquoi venir à pied ? Je n’ai pas été très logique lorsque j’ai émis cette idée. Le trajet nous menant à l’hypermarché n’a rien de désagréable, mais le retour… Avec tous les sacs que nous avons pris et cette liste interminable d’items à acheter… Une musculation à l’ancienne, sans avoir besoin de la moindre petite machine, ni même de poids à ajouter à une barre… Juste de bons vieux sacs cabas blindés et dotés de lanières mal étudiées qui arrachent tes doigts et brûlent la paume de tes mains en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Rester ainsi, bras dessus bras dessous, en dépit des règles sanitaires dictées par le gouvernement, c’est naturel et ça me met constamment de meilleure humeur. Le petit papillon qui prend son envol dans ma poitrine et cette sensation de sécurité. Je n’ai pourtant pas besoin de lui pour me défendre, clairement, mais il a toujours été présent dans les pires moments et ses épaules sont suffisamment solides pour supporter le poids de mes incertitudes. Il est ma Rose et moi son Jack, ou l’inverse suivant l’humeur et les besoins. Ce foutu Iceberg et la noyade en moins parce que bon… Jouer les Drama Queens, oui, mais seulement si un happy end est garanti.

« Un Resident Evil remanié au centre duquel les êtres humains ne sont plus les victimes des morts-vivants assoiffés de papier toilette et de paquets de pâtes ! » Je pouffe de rire et observe, interdit, la mère de famille qui passe devant nous, armée d’un caddie plein à craquer. J’en connais quelques-uns qui vont se nourrir de coquillettes et de spaghettis jusqu’en 2023. « Une belle bande d’abrutis, ma parole ! Nous ne sommes pas en guerre, ni même en rupture ! » Je bougonne, atterré par une telle attitude. « Si on vient à manquer de nourriture et que je me suis trompé en affirmant qu’ils étaient tous complètement cons de dévaliser les magasins… Je promets de savourer ton corps et de le dévorer progressivement. Je te garderais en vie, pour que la fraicheur demeure ! » Je me mordille la lèvre pour ne pas me mettre à rire même si l’envie est très forte. Et puis l’inquiétude, celle que je ne pourrais percevoir si je ne le connaissais pas depuis des années. Si lui et moi avions besoin de plus qu’un regard pour nous comprendre. Mon bras abandonne le sien pour glisser, entamer une longue chute jusqu’à ses doigts contre lesquels je viens affectueusement entremêler les miens. Tant pis pour le NOV20. Impossible de se retenir quand tu es hyper tactile et que tes émotions passent par les contacts humains. « Tout ira bien. J’suis ton bouclier humain, le Captain America des supermarchés ! » Un clin d’œil censé le rassurer et ces portes qui s’ouvrent automatiquement après détection de nos masses. « Merde, le caddie ! » Je me retourne et, au pas de course, me rue près de l’abri pour en libérer un et revenir avec, le sourire au bord des lèvres. « Prêt ? » Je lui tends la liste rédigée par Kléa. « Il se pourrait… Je dis bien pourrait que je me sois offert la liberté de rajouter quelques trucs à la liste… Comme… Des bières… Des pizzas… Les trucs vraiment essentiels tu vois ! » Le PQ, so’ 2019.  


/ awards session
(#) Re: fuel to fire. Ft heath    Mar 17 Mar - 21:13
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


fuel to fire. Ft heath Empty



[ Like fuel to fire ]
ft.@heath romeo
Il n’a pas peur, enfin, pas vraiment. Ce n’est pas cette dimension parallèle dans laquelle ils ont atterri qui l’effraie. Les rares passants armés de pâtes et papier toilettes, certes, l’effarait. Mais d’eux, il n’avait pas peur. Ce n’était pas la maladie qui le tétanisait. C’était la possibilité qu’il puisse emportés ces êtres tant aimés. Aussi nombreux qu’ils étaient. Le confinement était levé et la panique le gagnait. Ses cernes prenaient des reflets d’ecchymoses et ainsi enfermés, ses insomnies devenaient plus compliquées à maquiller. Avant de sortir, il avait envieusement contemplé l’anticerne d’Holly. Et il avait maudit ses tâches au couleur du soleil. Parce qu’à coup sûre, leurs éclipses le trahiraient. Et le poids s’alourdissait entre ses omoplates à mesure que face à ses démons, il courbait l’échine. Mais ainsi accroché à son ami, il tient à nouveau debout. Il se laisse aller à son hilarité et ainsi délaisse ses anxiétés. Ses doigts palpent les courbes prononcés du pompier et il hausse suggestivement ses sourcils incolores. « Le plus beau c’est Gaston, le plus costaud, c’est Gaston. », il chante et égaye ainsi la cacophonie des automobilistes. Gaité retrouvée, il laisse sa joue se cajoler sur l’épaule de son ami. Et puis tant pis pour les règles sanitaires. Ils n’avaient encore rien touchés depuis qu’il avait insisté pour asperger leurs paumes de gel hydroalcoolique. Depuis, une agressive odeur de cerises poursuivaient leurs narines. Mais il préférait amplement ça aux effluves d’antiseptiques de la version classique. Non qu’il soit particulière angoissé d’être lui-même contaminé mais le sort de son compagnon lui importait. Alors il avait rigoureusement étudié les parades pour esquiver au plus longtemps le virus. Better safe than sorry. Et ses angoisses s’envolent et il éclate de rire. La mise en perspectives de Heath le faisait rire. C’est vrai qu’ainsi dit, après les pâtes et le papier cul, ce qu’ils craignaient à présent, ce n’était simplement qu’une pénurie de serviettes hygiénique et de riz. Il force l’intérieur de sa lèvre inférieur sous la maltraitance de ses dents. Malgré la véracité de ses propos, incapable de ne pas chercher une excuse à la veuve ou l’orphelin. « La peur fait faire des choses parfois stupides. », ça, tout le monde peut le comprendre. Sa préoccupation va à son ami quand il entame, ce qu’il pense être les prémices d’un discours culpabilisateur. Et il secoue déjà la tête le gamin, plus que prêt à lui dire que rien de toute ceci n’était sa faute mais à la place, à le regarder son orbe océanique s’écarquille quand il porte sa main libre agrippé son pectoral gauche. La surprise et l’horreur feignant ses traits. « J’suis outré. T’imagines pas comme tu m’brises le cœur de pas mentionner que tu vas empailler ma majestueuse masculinité pour t’en faire un sextoy, VRAIMENT. », et lui, il n’a pas l’abstinence d’en rire de sa boutade. Il le sait pourtant que son ami préfère les filles, du moins, parfois. Il n’en sait rien et il s’en fiche bien. Ce n’est pas le fait que ça ne soit pas d’importance pour lui mais ce qui lui importait le plus, ce n’est seulement que son ami soit heureux et bien dans ses baskets. Avec une fille, un garçon ? Qu’importe finalement. Ce n’était certainement pas lui qui le jugerait. Et l’idée de lui servir de repas, ça l’amuse le gamin. « Ok, Hannibal. J’retiens seulement que de tous les humains de la terre, tu choisi de bouffer le végatarien. », S’il pouvait aisément avaler plus que son ami, restait que son alimentation consistait majoritairement en la consommation de fruits et légumes. Et il sourit à sentir leurs doigts ainsi s’emmêler. Ses mots touche ce cœur qu’il tient dans sa main. Baume qui cajole et monte à ses paupières ces quelques perles qu’il ne verse. « Ah, quel champion ce Gaston. », il chantonne doucement, un sourire s’esquissant sur ses lèvres roses. Clin d’œil qui lui fait doucement secouer la tête et laisser à sa main le loisir d’ébouriffer ses propres boucles. Il n’avait aucune raison d’avoir peur. Pas quand il veillait sur lui. Mais ça ne l’empêche pas non plus de vouloir veiller sur lui et tendre cette main qu’il vient de lâcher vers lui, l’autre amorçant le retrait de son sac de son dos. « Attends ! », il est déjà parti et il soupire de l’inconscience de son ami quand il fini de ramener son sac à dos devant lui. Et il a le temps d’enfiler les gants roses qu’il se garde pour la vaisselle quand le brun revient. Il lui prend la liste des mains et la loge dans la poche centrale de son sweat-shirt rose. « Il se pourrait, j’ai bien dit qu’il se pourrait que personne n’ait remarqué que tu le faisais depuis qu’on a emménagé. », il rigole le gamin. « Vas-y lâches le caddie et donnes tes mains. », il attend qu’il coopère pour lui verser une pointe de gel au creux de la paume puis de son sac sortir le bandana rouge qu’il avait pensé à attraper faute d’avoir des masques à dispositions. Il le plie en diagonale avant de se hisser sur ses pieds pour lui nouer derrière la tête. Il lui tend ensuite une paire de gant similaire aux siennes, des jaunes. Son autre main, s’occupe de refermer son sac puis ressort la liste manuscrite de Kléa… et Heath pour la secoué par le coin et ainsi la déplier. Si elle tient seulement que sur le recto, ce n’est uniquement parce que la liste divisée en trois colonnes. « J’propose qu’on termine par le surgelé ? », Logique mais là s’arrêtait son plan d’action.
/ awards session
(#) Re: fuel to fire. Ft heath    Mar 24 Mar - 13:50
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
‹ ›


fuel to fire. Ft heath Empty

/ awards session
(#) Re: fuel to fire. Ft heath   
Revenir en haut Aller en bas
 
fuel to fire. Ft heath
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what lies ahead. :: archives rps.-