- évent › mise en quarantaine

[ mise en quarantaine ]

central business district (bibliothèque)
Dans la tranquillité de la bibliothèque tout semble être épargné, on ne pense pas à cette maladie qui assaillit la ville. Ce virus nommé nov20, qui aurait pu croire que la tempête Aidan ferait autant de ravages ! Là pour étudier ou simplement pour lire à tête reposée, tout tourne à la catastrophe lorsqu’un bruit sourd résonne dans le silence des lieux. Agonie. C’est inattendu. Les secours sont appelés, et tout se passe rapidement. Si personne n’avait pris conscience de l’ampleur de tout cela, ils le découvrent alors que les services médicaux mettent en quarantaine la bibliothèque avec l'aide des forces de l'ordre. Peur se lisant sur leur visage, mais peut-être n’est-ce qu’une précaution ? Personne ne sait réellement ce qu’est le nov20. Mais la panique, l’angoisse, terrifient la ville de plus en plus. Voilà la bibliothèque mise en quarantaine, impossible de sortir. On se refuse à vous dire quoique ce soit. Par chance, la personne ayant les symptômes du virus a été évacuée, mais tout est encore possible, volatile, qu’adviendra-t-il de vous ?

date et heure vendredi 13 mars, 13h00
lieu de l'event new orleans public library, central business district
participants @zoe sadler, @trixie walker, @elsa weisel

Il s'agit d'un petit sujet d'event où seuls les trois premiers à répondre pourront participer. Nous demandons donc aux membres d'êtres sûrs de pouvoir faire avancer l'intrigue et ne pas bloquer les autres. Pour cela, nous imposons des réponses courtes et au moins une réponse tous les 4 jours. En cas d'attente, le membre absent sera remplacé.

ps : Soyez vigilants, le pnj peut intervenir n'importe quand et faire de votre après-midi un enfer.

/ awards session

ton éditeur t'a demandé de faire des recherches sur certaines notions abordées dans ton roman graphique. tu ne comprends pas franchement en quoi cela peut être particulièrement utile, mais tu décides quand même de courber l'échine pour essayer de faire de ce projet un moyen de vivre. tu dois rendre une partie de tes travaux lundi, alors tu n'as pas le temps de niaiser. le nez dans tes bouquins, concentrée, tu ne remarques même pas que quelqu'un vient de montrer des signes évidents de la maladie qui a commencé à s'abattre sur la Nouvelle-Orléans. tu n'es pas franchement du genre à paniquer pour ce genre de choses. ce n'est pas grand chose, après tout. ça ne te concerne pas, ça ne concerne pas tes proches alors ça te passe totalement au dessus. tu finis par lever la tête et tu remarques les policiers ainsi que du personnel médical. tu fronces les sourcils. qu'est-ce qu'il se passe au juste ? tu te lèves, range consciencieusement tes bouquins sur leurs étagères et retourne vers la porte d'entrée où deux policiers te bloquent le passage. tu n'es pas autorisée à sortir, vous êtes en quarantaine. tu ne peux pas t'empêcher de rire. vous rigolez j'espère ? lance-t-elle. on ne te répond rien, mais leurs regards sont noirs. bon, et ça va durer longtemps ? tu demandes, soucieuse de pouvoir à un moment rentrer dans ta chambre d'hôtel. pour toi, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. tu as fait beaucoup de pays en quatre ans, ton système immunitaire a été boosté. tu essaies au moins de t'en persuader. aucune réponse ne t'es donné, ce qui t'exaspère au possible. bon, vous vous arrangerez avec mon éditeur si je ne suis pas sortie d'ici deux heures. tu oses, sans aucune vergogne tout en sortant ton téléphone de ton sac pour envoyer un sms à Julian et à ton éditeur. tu fais attention à ne rien écrire de trop alarmiste sur la situation. la panique et l'extinction de ton contrat et de ta vie sociale est si vite arrivée...

/ awards session

[ mise en quarantaine ]

@zoe sadler, @elsa weisel
Trixie n'avait pas plus envie que ça de s'éterniser au travail aujourd'hui. A peine midi avait sonné qu'elle avait filé en pause déjeuner, en ville, en dehors des bureaux afin qu'on ne lui prenne pas la tête avec le boulot, le boulot et encore le boulot. Elle avait donc opté pour l'achat d'un simple sandwich bien fourni chez un petit vendeur ambulant qui se faisait des couilles en or dans ce quartier entre midi et deux. Traînant les pieds dans la rue, ses pas la menèrent devant la bibliothèque. Un rapide coup d’œil à sa montre lui appris qu'il lui restait encore une heure avant de retourner travailler. On lui avait récemment conseillé quelques livres qui pourraient lui plaire alors elle franchit les portes du bâtiment. Elle lança un « Bonjour ! » enjoué à la documentaliste de l'accueil sans trop entendre sa réponse à cause des écouteurs enfoncés dans ses oreilles. Tranquillement, elle prit la direction du rayon fantastique, cherchant l'auteur dont on lui avait parlé. Après quelques minutes, elle trouva ce qu'elle cherchait et commença à lire le résumé au dos quand un bruit sourd la fit sursauter malgré ses écouteurs. Par réflexe, Trixie les retira, cherchant la provenance du bruit. Elle sortit le nez du rayon et se retrouva bouche bée. C'était une vraie scène de film qui se déroulait sous ses yeux. En un rien de temps, les portes étaient verrouillées.

« Mais c'est quoi ce bordel ?! » lâcha Trixie en rejoignant le brouhaha

Si la présence de personnel médical lui avait d'abord fait penser à quelqu'un qui aurait fait un malaise ou se serait blessé, ça ne justifiait pas la présence de la sécurité et encore moins de les cloîtrer dans cette bibliothèque sans rien vouloir leur dire. Trixie regarda autour d'elle. Certaines personnes semblaient terrifiées, d'autres en colère comme la jeune femme qui avait râlé juste avant elle.

« C'est pas sérieux, quand même ? On va pas rester coincés là parce que quelqu'un a choppé la grippe ? »

Trixie avait entendu parlé d'un virus qui traînait mais n'avait pas voulu y prêter plus d'attention que ça. Si on se mettait à paniquer au moindre éternuement et à la moindre poussée de fièvre, on était pas dans la merde...

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[ mise en quarantaine ]

@Zoe Sadler, @Trixie Walker & Elsa Weisel
Elsa n’avait plus l’impression d’être assistante personnelle mais bel et bien d’être une esclave, une vraie bonne à tout faire. Sa patronne qui ne culpabilisait jamais de l’envoyer aux quatre coins de la ville pour faire ses petites corvées venait de mettre la barre un peu plus haut. Après lui avoir demandé un smoothie au kiwi de sa petite enseigne bio préférée, elle venait de renvoyer la brune à l’autre bout de la ville pour une tâche des plus personnelles. En effet, madame devait passer chercher un bouquin pour sa nièce et n’avait apparemment aucune envie de se déplacer en personne. Elle envoya donc la jeune Weisel, déjà surchargée de travail. Elsa, qui n’avait clairement plus mit les pieds dans ce genre d’endroits depuis la fin de ses études –par manque de temps mais également par manque d’envie– s’acquitta de sa tâche non sans râler. Râler, elle ne faisait que ça ces derniers temps, à croire que son petit frère Yaël commençait à déteindre sur elle. Elle râlait derrière les prévisions météorologiques trop justes, derrière la tempête Aidan, derrière les informations qui rendaient tout le monde parano en ne parlant que de ce petit virus similaires à la grippe que tous semblaient avoir attrapés localement, derrière netflix et ses dernières annulations de série. Derrière le monde entier.

Livre en mains, elle s’apprêtait à quitter la bibliothèque par une petite porte annexe lorsqu’un homme en uniforme des forces de l’ordre lui demanda de le suivre. « Je ne suis pas une voleuse, j’ai seulement emprunté ce livre » dit Elsa, sans savoir de quoi il s’agissait. L’homme lui expliqua que toutes les personnes présentes ici devaient se regrouper dans le hall d’entrée mais n’en dit pas plus. La jeune Weisel arriva donc au moment où sa belle-sœur râlait sur un autre agent de police. « Trixie, qu’est-ce qui se passe, tu caches une bombe sous tes fringues ou quoi ? » La plaisanterie ne fit pas rire le policier, ni son collègue médecin à en juger par la manière dont il était habillé. Se retrouver ici avec Trixie ne faisait pas forcément plaisir à Elsa, les filles avaient une relation en demi-teinte, tantôt amies, tantôt ennemies. Elle espérait qu’aujourd’hui, elle réussirait à se retrouver dans le même camp le temps de comprendre de quoi il relevait. Et puis son regard se posa sur l’autre brune et Elsa ouvrit la bouche et la referma sans rien dire. Sourcils froncés, elle lança un regard perplexe à ce doux visage qu’elle n’avait pas oublié. « Zoe ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Non pas qu’il soit surprenant de retrouver son ex dans la bibliothèque. Ce qui interpellait Elsa était que la belle était de retour en ville, et qu’elle n’avait même pas pris la peine de le lui dire.

:l::

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apparemment, ton après-midi est foutue. tu vas devoir rester là et patienter. après avoir envoyé tes sms et supplié ton éditeur de faire quelque chose, tu relèves la tête. tu sais bien que personne ne peut rien y faire et qu'il n'y a que l'état qui est en capacité de faire quelque chose. tu as bien quelques contacts (dont ton paternel) mais tu sais qu'il ne fera rien. et au fond, tu sais que les forces de l'ordre ont raison de prendre les précautions nécessaires afin d'éviter une propagation infernale de la maladie. une autre brune se met elle aussi à râler, t'es assez d'accord sur le côté psychodrame de la chose. tu acquiesce légèrement de la tête tout en te mettant légèrement en retrait. de toutes façons, tu peux continuer à travailler en attendant que les choses se passent. tu espères simplement que l'on subviendra à vos besoins et que cette mise en quarantaine ne durera pas plus de quelques heures. tu t'imagines mal coincée ici pendant trois jours, tu as une vie et des rendez-vous à honorer, avec ton éditeur mais aussi des dates Tinder. tu espères donc, pour ta santé et pour celle de ces personnes, que cette mise en quarantaine débouchera sur une issue positive et que tu ne seras pas contaminée. tu vois une autre brune arriver et discuter avec la première brune. tu bloques sur son visage. c'est Elsa. ton ex-petite amie, celle que tu as quitté lorsque tu es partie. celle qui connaît le secret que même Julian, l'un des premiers intéressés, ne connaît pas. tu restes muette, jusqu'à ce qu'Elsa s'aperçoive que tu es là. tu la regardes, le regard un peu perdu. qu'est-ce que tu fais ici ? tu souris, la réponse semble évidente. tu es de retour. bonjour Elsa. je travaille, en fait. tu expliques, comme si de rien n'était. je suis de retour depuis quelques jours... tu ne vois pas bien pourquoi tu te justifie, mais tu imagines que comme un certain nombre de personnes, Elsa ne va pas comprendre de ne pas avoir été la première personne au courant de ton retour. elle méritait de le savoir, c'est vrai. tu peux le concéder. mais tu as eu d'autres choses en tête et surtout, tu n'as prévenu que quelques personnes. tu ne comptes pas rester très longtemps de toutes façons, tu voudrais éviter le mélodrame. et toi ? une envie de lire ? tu demandes dans un sourire. t'as franchement envie de changer de sujet de conversation et franchement envie d'arrêter d'essayer de te justifier.

Spoiler:

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[ mise en quarantaine ]

@zoe sadler, @elsa weisel
La brunette espérait vraiment que cette espèce de confinement n'allait pas durer... s'il y en avait pour une petite demie-heure le temps de vérifier si les gens présent avaient des symptômes ou vérifier je-ne-ne-sais-quoi avec une prise de sang ou de température... Bon, okay. C'était peu probable de déjà présenter des symptômes ou traces quelconques de la maladie après une exposition de quatre secondes et demie mais dans l'immédiat, Trixie préférait imaginer un scenario improbable que celui de rester trois jours enfermée dans un bibliothèque. J'vous jure, ça motive pas à lire... Une voix connue tira Trixie de sa rêverie, en tournant la tête, le visage d'Elsa entra dans son champ de vision, tentant de faire de l'humour pour dédramatiser la situation.

« J'crois que je préférerais une bombe, au moins, on saurait à peu près pour combien de temps y'en a ... »

Si les films lui avaient bien appris une chose c'est qu'en cas d'attaque terroriste, les flics arrivent, désamorçage du matos ou une balle dans la tête et pouf fin de l'histoire. Quand c'était sanitaire, il n'y avait jamais rien de certain. Mais assez rapidement, l'attention d'Elsa fut happée par l'autre femme. Zoe, manifestement. Les yeux de Trixie passèrent de l'une à l'autre.

« Vous vous connaissez ? » bien joué pour la question con Trixie, évidemment qu'elles se connaissaient. « J'espère que vous vous entendez bien, j'ai pas envie de faire arbitre de catch féminin au milieu des BD et des journaux »

Bon, Elsa n'était pas la seule à faire de l'humour de merde en cas de situation catastrophe. Trixie avait l'impression que c'était tendu... mais peut-être que ça venait tout simplement de l'atmosphère déjà pesante de ce confinement. Elle misait tout sur ça plutôt que de se retrouver entre deux femmes qui avaient des comptes à régler.

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[ mise en quarantaine ]

@Zoe Sadler, @Trixie Walker & Elsa Weisel
De toutes les situations les plus inimaginables qui auraient pu lui arriver, se retrouver coincée à la bibliothèque avec sa belle-sœur cocue et son ex petite amie qui s’était tirée plus ou moins du jour au lendemain dans un contexte de crise sanitaire, était probablement la seule à laquelle Elsa n’aurait pas songé. Bien-sûr, elle avait entendu parler de cette vague de personnes malades suite à la tempête Aidan. D’après les médias, les ravages matériels causés par la tempête avaient souillé les mécanismes de traitement des eaux dans certains coins de la ville. L’insalubrité, les microbes ambiants et tous ces débris un peu partout avait aidé à l’émergence d’un nouveau virus aux symptômes plus ou moins similaires à ceux d’une petite grippe. Elsa ne s’était pas inquiétée, des gens tombent malade tous les jours. Ces derniers temps, elle n’avait pas eu le temps d’écouter les informations mais les choses semblaient avoir changé du tout au tout puisqu’elle se retrouvait confinée dans le lieu le plus insensé de sa vie, la bibliothèque. Première fois qu’elle y mettait les pieds depuis presque dix ans et elle se retrouvait bloquée, un signe sans aucun doute. « Ils ne vous ont pas dit combien de temps on allait resté là ? » demanda Elsa à Trixie qui était arrivée quelques minutes avant elle. Ses yeux s’étaient ensuite posés sur Zoe et ça avait été étrange l’espace de quelques secondes. Un blanc assez gênant pour que Trixie s’interroge avait flotté entre elles puis avait disparu. « C’est bon de te revoir. » dit Elsa qui n’était pas sûre que c’était le genre de choses à dire dans cette situation. Ne voulant pas se lancer dans une discussion trop profonde devant la copine de son frère, Elsa sauta sur l’occasion pour changer de sujet elle aussi. « Moi, lire ? Ah non non, je viens faire une petite course pour ma chef. » Alors que les apparences semblaient sauvées, Trixie remit les pieds dans le plat. Elsa ne put s’empêcher de rire, faisant se retourner des gens qui ne comprenaient visiblement pas que l’on puisse rigoler dans ce genre de moment. « On s’est connues il y a quelques années, mais ne t’en fais pas, les journaux ont toujours eu le dessus sur les BD. » éluda Elsa sans se prononcer plus que ça. Alors qu’elle allait ajouter autre chose, un médecin se dirigea vers le petit groupe qu’elles formaient. « Bonjours mesdames, je suis le docteur Scully. Je suis dans l’obligation de vous demander : avez-vous eu de la fièvre ces derniers jours, des courbatures ou de la toux ? » Elsa lança un regard aux deux brunes qui l’entouraient, l’heure n’était apparemment plus à la rigolade. Gentiment, la juive secoua la tête et eut envie de bloquer sa respiration dans un geste désespéré, elle ne pouvait pas être malade, au quel cas sa bosse la mettrait probablement à la porte.

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l'autre brune parle de bombe et tu ne peux pas t'empêcher de pouffer tout en faisant un geste pour lui signifier de baisser d'un ton. aux États-Unis, il ne vaut mieux pas parler de bombe à voix haute, et encore moint à proximité de forces de l'ordre. c'est un coup à se retrouver plaqué par terre, fiché chez le FBI et la CIA, et potentiellement en garde à vue pendant 72h minimum. mieux vaut donc ne pas prendre de risques inutiles. t'as pas franchement envie de ça en plus de la quarantaine. la situation est déjà assez complexe comme ça. c'est sur Elsa que toute ton attention se porte finalement. t'es soulagée lorsque le moment de blanc s'arrête et qu'elle te dit qu'elle est contente de te voir. tu restes une seconde bouche-bée, avant de reprendre tes esprits. moi aussi, je suis contente de te revoir. ça vient du coeur et c'est vrai. tu l'aimais bien, Elsa. pas assez pour ne pas suivre tes rêves, mais tu appréciais les moments passés avec elle. elle ne lit pas, apparemment. toujours en train de courir aux quatre coins de la ville pour les beaux yeux de sa chef. Zoe n'a pas le temps de répondre que l'autre brune demande si vous vous connaissez. comme si votre échange n'était pas assez évident. mais ça te fait rire. Elsa lui explique et alors que tu allais contredire sa préférence pour les journaux, un médecin vous coupe. à la fin de sa question, tu fais en pas en arrière. non, je ne crois pas., tu réponds. tu te sens bien, pas de maux de tête, pas de sensation de froid puis de chaud. tu ne transpires pas plus que ça. en clair, tout va bien. c'est quand même fou, tu auras voyagé avec ton sac à dos à travers l'Europe et une partie de l'Afrique sans tomber dans une épidémie mais à peine revenue aux États-Unis, c'est ce qui t'arrive.

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[ mise en quarantaine ]

@zoe sadler, @elsa weisel
La dénommée Zoé lui faisait signe de parler moins fort. C'est vrai que le sujet des trucs qui explosent n'était pas à prendre à la légère dans ce pays. Il suffisait de voir la tête du questionnaire que devaient remplir les étrangers pour entrer dans le pays ou ceux qui souhaitaient obtenir la nationalité. Pas question de faire une blague là-dessus car ils n'avaient vraiment pas ce genre d'humour. Alors que le trio de brunes échangeaient, elles furent interrompues par un médecin. Ou du moins, ce qui semblait être un médecin. Trixie lança un regard à ses deux compatriotes. Ça avait l'air plutôt sérieux... Et vu ce qu'il se passait autour d'elles, ça ne donnait pas très envie à quelqu'un présentant des symptômes importants de le leur dire de peur de se retrouver cloîtré dans une bulle.

« Hm pas spécialement de fièvre non »

Trixie avait bien eu des courbatures mais il y avait plus de chances qu'elles soient liées au sport qu'au virus qui traînait depuis la tempête. D'ailleurs, elle pensait à ça mais ça n'avait peut-être rien à voir avec la tempête. Quand à tousser... boarf, ça lui arrivait un peu toute l'année donc bon, elle n'allait pas s'inquiéter pour une quinte de toux. Instinctivement, elle posa, malgré elle, sa main sur son front. Elle n'avait pas l'impression d'avoir de la température.

« On peut savoir ce qui se passe exactement ? »

Trixie préférait en rire mais entre les médecins et les forces de l'ordre, c'était plutôt inquiétant. Un peu comme se faire coller au train par une voiture de flics même quand on n'a rien à se reprocher.

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