dark night. (peter)

[ dark night. ]

I realize I'm not alone.
Sortir comme au bon vieux temps, laisser de côté les problèmes, les emmerdes. Le retour ici, fut compliqué pour toi, beaucoup moins pour Jason. Mais c'est une nouvelle page qui s'ouvre, l'ancienne bien que difficile à tourner, tente de se fermer progressivement. Bien que tu avais encore besoin de te libérer de certaines...obligations. Oui, car malgré tout, même si tu ne soutenais plus l'or autour de ton annulaire, la promesse sacrée était toujours là, toujours écrite noir sur blanc. Oui, tu étais encore mariée à Peter Konig, cet homme qui était, jadis, toute ta vie. Peut-être était-ce encore le cas, t'en savais rien. Mais après ce départ précipité...tu n'étais pas réellement sur qu'il puisse ressentir une once d'amour encore pour toi. Tu pouvais comprendre, mais t'espérais après toutes ces années, qu'il avait compris, ton départ. Un espoir sans en être réellement un.

Alors oui, tu prenais une pause dans cette grande aventure que tu vivais avec ton ami. Tu avais joué le jeu, mis une jolie robe longue et d'un beau bleu nuit. Ta chevelure ombré attaché dans un chignon sophistiqué, des talons et tu t'étais laissé mené par Jason jusqu'au Masquerade Club, endroit qui avait, semble-t-il, ouvert ici quand tu étais partie de la ville. Endroit sophistiqué, plutôt grandiose, c'était vraiment splendide. Contemplative, tu étais loin de t'imaginer être entré dans la gueule du loup, la tanière du grand "méchant" loup. Oh oui, cela ne lui ressemblait pas. Du moins au Peter d'antan. Tu aurais été incapable de le reconnaître dans ces lieux, s'il t'avais dis vouloir un tel environnement. Mais oui, tu allais bien vite perdre ton joli sourire, c'est certain.
Tu remercies Jason qui te tendit un cocktail que tu avais préalablement choisi, avant de trinquer à cette soirée. Tu te sentais pas forcément à ton aise, cela ne collait plus tellement avec le toi actuel, même le toi d'avant. T'as toujours été une fille plutôt tranquille, plutôt simple. Aller en nightclub, cela se comptait sur les doigts de tes deux mains, littéralement. Tu te perds dans la contemplation des lieux, écoutant la musique qui résonne fortement jusqu'à faire batifoler davantage ton cœur. Tu reconnais quelques personnes, du moins le visage qui semble familier. Mais alors que tu descends le grand escalier pour rejoindre les tables les plus accessibles et non un carré vip comme tu pouvais voir d'ici, avant de te retrouver un peu bousculer par un troupeau de gamines affriolantes. Tu renverse un peu de ton cocktail au sol, évitant quand même ta robe de peu. Mais tu bousculas tout autant les autres personnes à ta gauche.
« Pardon.» Lâche-tu par automatisme, sans réellement savoir si la personne entendrait. Mais tu sens que la personne qui était face à toi ne bougeait pas,comme pour te bloquer le passage ou qui semblait vouloir te dire quelque chose. Tu lèves tes splendides iris sur le visage de cet personne, avant de complètement te figer, pâlir.
« Peter...» Souffle-tu complètement écroulé de le voir ici présent, après plusieurs années à tenter d'oublier. Sans jamais y parvenir.
« Pardon, j'aimerais passé...» C'est tout ce que tu trouves à dire, à faire. Fuir, encore. Tu gardes le visage fermé, mais blanc comme un linge, c'est certain.

/ awards session

[ Dark night ]

@Malo Burgess & @Peter König
C’est une soirée comme toutes les autres au Masquerade Club. Les gens s’amusent, dansent, se laissent aller à différents vices, au gré de leurs envies. Toi, tu regardes d’un oeil attentif, vérifiant bien que certaines limites restent respectées. Tu tiens à ce que ton établissement soit un lieu d’amusement, de plaisir, mais ça reste tout de même un lieu distingué et tant que tu en es à la tête, tu feras tout pour conserver une réputation immaculée. Certains soirs cependant, toi aussi tu te laisses aller à cette atmosphère festive, laisser tes problèmes et douleur s’envoler pour la soirée. C’est plus simple à faire ici qu’au Snug Harbor, où il te faut sans arrêt garder un oeil sur Mónica pour vérifier qu’elle ne mettra pas le feu à ton bistro. Homme d’affaire, ton travail est devenu toute ta vie depuis quelques années et peu de personnes peuvent comprendre ce que ces lieux représentent pour toi. Si tu n’as ouvert le Masquerade Club que relativement récemment, le bar de jazz que tu possèdes a une place différente dans ton coeur, dans ton histoire. Ce soir rien de tout cela n’a d’importance, tu profites de la soirée, boit quelques verres avant de décider que tu en as vu assez. Tu es de bonne humeur ce soir, mais il y a encore quelques tâches qui t’attendent dans ton bureau. Traversant la foule d’un pas dansant, tu rejoins le grand escalier qui mène à la partie vip, puis aux bureaux administratifs. Tu te fais dépasser par un groupe de jeunes femmes qui te semblent bien trop jeunes pour être ici, mais tu les regardes en riant, avant de te faire bousculer par une autre personne. C’est d’abord le son de sa voix qui met tes sens en alerte, puis tu relèves les yeux et ton coeur s’arrête, une fraction de seconde. Malo, dans une robe bleue nuit, un verre à la main et ses cheveux relevés. Elle souffle ton nom, ton regard analyse son visage, ses traits. Les quelques années que vous avez passé dans le silence l’ont changé, évidemment, et en même temps tu as l’impression qu’elle est exactement la même. Elle s’excuse une nouvelle fois, te demande de la laisser passer, mais tu ne réponds pas. Ton corps imposant lui barre le passage mais ça ne te gêne pas le moins du monde. Elle est là. Malo est en ville, à la Nouvelle Orléans et elle se trouve dans ton nightclub ce soir. Elle est face à toi, mais elle n’est pas là pour toi. Alors que tu ne pensais sincèrement pas qu’elle puisse te blesser plus qu’elle l’a fait par le passé, cette simple réalisation te plante une nouvelle dague dans le coeur. « C’est vrai, pourquoi rester et parler comme des adultes quand tu peux juste fuir. C’est bien plus simple de ne rien assumer, hein ? » Immobile, tu ne sais pas comment réagir. Toi-aussi tu as envie de fuir Peter, envie d’oublier qu’elle est là. Pourtant, l’homme que tu étais il y a des années veut lui parler, avoir une vraie discussion avec elle. Une part de toi, que tu pensais morte depuis longtemps, aimerait peut-être même l’étreindre, pour s’assurer qu’elle est vraiment là. « Bienvenue au Masquerade Club Malo, profite de ta soirée. » A d’autres clients, tu pourrais dire ça avec un sourire aux lèvres, un enthousiasme sincère dans la voix. Pour elle, ton timbre est tranchant, signe des douleurs vives qui brûlent encore en toi. Détournant finalement le regard, tu fais deux pas dans une autre direction, décidant que tu as bien besoin d’un verre après cette rencontre. Mais tu ne vas pas bien loin. Après des années de silence, tu ne peux te résoudre à la laisser partir comme ça, sans un mot. « Quand est ce que tu es revenue ? » Tu t’es retourné pour lui faire face, mais la distance entre vous t’oblige à parler fort. Plus rien n’a d’importance de toute façon, tu te fiches totalement du club ce soir. Tu veux une réponse, des réponses, bien que tu saches pertinemment que tu n’aimeras sans doute pas ce qu’elle va dire. Qu’elle soit ici depuis deux ans ou deux semaines, tu ne supporteras pas qu’elle soit revenue sans t’en avertir, sans venir te voir. Pourtant tu la hais, tu as tiré un trait droit sur la vie que vous aviez ensemble puisqu’elle n’a pas attendu avant de faire de même. Mais malgré cette haine, cette douleur qu’elle fait naître en toi, revoir son visage te fait également un bien fou.

/ awards session

[ dark night. ]

I realize I'm not alone.
Tu avais le chic pour te mettre dans de sales situations, mais il faut dire que sur ce coup, le destin voulait que tu portes tes responsabilités, que tu fasses enfin les choses bien, chose que tu n'avais pas faite à cause de cette peine, de ce perte de conscience que de faire du mal à Peter encore plus que la mort de leur fils avec ton départ.... Faux, il avait sans aucun doute eu deux fois plus le coeur brisé et crevé que toi, puisque toi, tu avais eu la réponse à ton départ, tu savais la raison qui t'avais poussé à partir d'ici. Pas lui, pas vraiment. Alors oui, il était grand temps, apparemment, pour vous retrouver et vous expliquer. Mais tu n'avais pas envie de ça, pas ici, pas sans que tu l'ai décidé. Alors oui, cela te coupais l'herbe sous le pied, de le voir ici. Splendide dans sa tenue luxueuse, apparemment plus que cela ne l'était à l'époque. Tant mieux pour lui, d'un côté. Tu deviens blême, les yeux qui se remplissent sans que tu le veuilles de larmes. Tu avales difficilement ta salive, cherchant du regard un très brève instant ton ami. Mais à croire qu'il était déjà descendu et valait peut-être mieux. Cela n'avait pas toujours été le grand amour, toi, lui et Peter. A croire qu'une jalousie régnait et vue comme ton "best-friend" voulait que tu l'oubli...C'est certain que Peter était une ombre au tableau.
« C'est pas vraiment l'endroit, pour ça...» Soupire-tu en gardant tes iris rivés sur le visage du brun, que tu n'avais pas vue depuis presque trois ans. Ton cœur se serre, les sentiments encore sans doute présent ou la culpabilité, t'en sais trop rien pour l'heure. Tu as les mains moites, qui tremblent sans doute.

Tu ne comprend pas pourquoi il te souhaite la bienvenue de la sorte, te faisant arquer un sourcil. Bien sur que toi tu n'étais pas encore au courant de l'acquisition de ton mari, pour ce lieu plutôt splendide et bondé. Donc tu préfères ne pas faire de remarque, car tu sentais que le timbre de sa voix,bien que la musique et les voix alentours atténuaient sans aucun doute le tranchant de sa voix, qu'il le disait pas d'une bonne façon. Tu avales une gorgée du restant de ton cocktail qui avait fini au sol, allant pour t'éloigner quand tu entends à nouveau sa voix résonner et assez fort :
« Quelques semaines, tout au plus... Ne va pas me dire " pourquoi t'es pas revenu me dire que t'étais là, qu'on s'explique", si je l'ai pas encore fais, c'est parce que j'ai pas encore trouvé comment. Mais faut croire que ce moment est tout trouvé.» Soupire-tu avant de voir ton meilleur ami remonté et de croiser le regard avec Peter. Il vint décrocher quelques mots à ton oreille, tu glisses une main sur sa poitrine, l'incitant à redescendre et lui dire que tu allais juste parler avec ton "mari" quelques minutes. Tu lui devais bien ça, après tout.
« Tu veux parler, Peter ? Alors allons parler à l'extérieur, pas dans ce boucan. » Loin de toi l'idée d'imaginer que c'était lui le patron et qu'il pouvait aisément te proposer mieux que l'extérieur de la boite pour discuter bien sérieusement.

/ awards session

[ Dark night ]

@Malo Burgess & @Peter König
Après autant de temps, tu avais arrêté d’espérer qu’une telle chose arriverait. Combien de fois, lors des trois années qui se sont écoulées, as-tu rêvé de retrouvailles qui ressembleraient à celles-ci ? Combien de fois as-tu espérer la croiser par hasard au détour d’une rue ? Combien de fois ton coeur a-t-il manqué un battement lorsque tu pensais l’apercevoir en sortant du tramway ? Mais le temps est passé, tes blessures se sont refermées sans guérir, elles continuent d'emprisonner en toi toute la douleur que son abandon a provoqué. Plus les mois défilaient, plus tu comprenais qu’elle ne reviendrait pas. Et pourtant aujourd’hui, elle est là, face à toi. Tu as tellement attendu ce moment que tu ne sais pas quoi lui dire, tu as presque la sensation de faire face à une étrangère et le ton que tu emploies le prouve bien. Tu n’es pas gentil, tu ne lui communiques que la rancoeur que tu as à son égard. Qu’elle parte, une nouvelle fois. Malo semble complètement mal à l’aise et à une époque, tu aurais tout fait pour changer ça. Tu te serais plié en quatre pour qu’un sourire redore son visage mais pas ce soir. Ce soir peut-être que tu prends justement du plaisir à la voir ainsi. La colère empreinte sur ton visage, tu lui souhaites la bienvenue dans ton club avant de t’éloigner. Pourquoi perdre ton temps avec quelqu’un qui a fait un trait sur toi des années plus tôt ? Mais il faut croire que tu n’es pas aussi fort que tu aimerais l’être. Tu fais rapidement demi-tour, lui posant une question qui n’améliorera pas ton état. Il n’y a pas de bonne réponse, dans tous les cas ses mots ne seront qu’un nouveau poignard dans ton coeur. Et c’est le cas. Non seulement elle est de retour depuis plusieurs semaines, mais elle non plus ne sait pas comment s’adresser à toi après tant de temps. « J’imagine que tomber sur moi ici doit vraiment être une grosse surprise, c’est vrai. Est ce que tu espérais de jamais avoir à me revoir ou me parler ? » Après tout, vous avez passé trois années dans un silence total. Qu’est ce qui vous aurez empêcher de rester dans cette situation pour des années encore ? Avant que tu ne puisses entendre une réponse, son meilleur ami vous rejoint. Evidemment il est là lui. Si la vision de Malo ici, après tout ce temps était déjà suffisamment difficile, le sang dans tes veines commence à bouillir lorsque tes yeux se posent sur Jason. Pendant des années, Malo t’a assuré qu’il n’y avait rien entre eux que de l’amitié et au fond tu as toujours eu un peu de mal à la croire. Cette soirée n’aide pas vraiment. Tu ne peux apparemment revoir ta femme qu’en le revoyant lui aussi. Il semble aussi heureux de te revoir que tu l’es. Malo lui souffle quelques mots que tu ne peux saisir avec la forte musique et voir cette proximité entre eux, sa main sur son torse, ça te fait voir rouge malgré toi. Ca ne devrait pas te faire réagir, tu aimerais que ça ne te provoque rien, mais elle reste ta femme après tout. Contre toute attente, Jason s’éloigne, vous laissant seuls tous les deux. Elle te propose d’aller parler, ça te surprend tellement que tu ne la crois presque pas. Mais c’est une opportunité que tu ne peux pas laisser passer. « Il fait froid dehors. Suis-moi. » Par réflexe, tu veux lui prendre la main pour la guider dans le lieu, mais ton membre n’esquisse finalement qu’un léger tremblement. Alors sans un mot de plus, tu gravis les marches menant à l’espace VIP. Tu le traverses sans faire attention aux différentes personnes présentes, puis tu sors un badge de ta poche. Une porte s’ouvre, tu la gardes ouverte pour Malo, avant de t’engouffrer dans le couloir. Une fois la porte fermée derrière vous, la musique n’est qu’une faible mélodie. Vous avez vu sur la foule dansante, mais vous ne les entendez plus. Cette vue, tu y es bien habitué et tu ne perds donc pas ton temps à la fixer, à la place tu te déplaces dans le couloir, jusqu’à atteindre une porte sur laquelle ton nom est écrit en lettres noires. « Entre, je t’en prie. » Ton bureau est une pièce sobre, peu décorée, mais qui fera parfaitement l’affaire pour la conversation que vous allez avoir. Tu ne t’expliques pas sur les lieux, sur le fait que tu possèdes ce club, elle l’aura sans doute deviné et même si elle a des questions, tu n’es pas d’humeur à t’expliquer. « Fais comme chez toi. » D’un geste, tu l’invites à s’asseoir sur un des sièges, si elle en a envie. Tu préfères rester debout pour le moment, tu sais parfaitement que la discussion n’aura rien de plaisante. « Je t’écoute. » Tu veux parler, tu as besoin de réponse, mais tu juges que c’est d’elle que ça doit venir. A tes yeux tu n’as rien fait de mal dans votre histoire.

/ awards session

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