statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
mes trophées :
[ dear midnight ]
w/ @cesar lashae What can i do when the night comes and i break into stars... Un sourire charmeur collé à ses lèvres cendrés, Yaël se montrait toujours plus agréable lorsqu’il bossait. Il avait beau avoir la prétention injectée dans les veines, il n’en restait pas moins qu’il tenait à son boulot – ou ses boulots sachant le nombre qu’il cumulait – le service ayant une importance majeure dans ce qu’il faisait, il pilait sur cette prétention pour jouer d’autres cartes. Ça fonctionnait plutôt bien, tout du moins lorsque les clients étaient agréables, si cela venait à changer, le sourire du juif s’effaçait presque aussitôt pour laisser place à cet air hautain qu’il abordait en d’autres occasions. Mais ce soir, il avait été charmant, à un point que c’était presque méconnaissable de sa part. Le barman annonçant discrètement la fermeture, Yaël entrepris de faire le tour des tables libres, un bac servant à mettre les verres sales dans celui-ci. Ramassant le plus qu’il pouvait avant que la charge ne soit trop lourde, il poussait un soupire, passant une main dans ses bouclettes brunes qui retombaient devant son regard émeraude. Relevant la tête, il posait ses orbes sur la scène où l’artiste de la soirée pliait baguage. Il ne lui avait pas porté un grand intérêt, l’homme jouant simplement, alors que lui s’attardait à sa tâche, celle de servir les clients. Mais de toute manière, Yaël n’était pas un grand amateur de musique. Il aimait, mais préférait le classique, l’instrumentale tel le piano ou le violon. La guitare ne l’émoustillait pas vraiment, mais c’était un avantage, ça ne le déconcentrait pas. « Yaël, tu peux fermer seul ? J’ai une urgence. » disait la voix du barman qui montrait son portable comme si le bouclé pouvait lire d’où il se trouvait le message qu’il venait de recevoir. « Quoi ! » ne s’empêchait-il de dire, alors que le barman semblait parti pour n’en faire qu’à sa tête, balayant ce simple mot d’un mouvement de la main. Yaël le regardait partir, le laissant pester silencieusement. Il était certain que ce dernier allait rejoindre sa copine, aux nombres de fois qu’il l’avait entendu jacasser avec elle… Yaël était pourtant lui-même en couple et cela avec deux personnes, mais il faisait toujours prioriser son boulot, peut-être était-ce lui qui avait un problème, mais il fulminait. Se laissant retomber sur la chaise la plus près de lui, il entendait le bruit provenant de la scène. Soufflant un bon coup, il posait une nouvelle fois son regard sur l’homme, le détaillant peut-être pour la première fois. Peut-être pas vraiment pour la première fois, il avait le souvenir de l’avoir à quelques reprises au Spotted Cat, mais leur chemin s’était surtout croisé en Italie. Si Yaël avait la capacité d’oublier les gens, lui, aller savoir pourquoi, il ne l’avait pas oublié. Peut-être dû sa grande taille… Ou alors son ton hostile par moment pourrait laisser croire que Yaël n’avait pas été des plus charmant. Rien d’étonnant. Il aurait pu le jurer, mais se taisait sur le sujet, qu’on ne l’aime pas ou au contraire qu’on l’apprécie ne le dérangeait pas, continuant de faire sa vie. « Tu n’es pas obligé de te presser pour partir, je ne risque pas de fermer d’aussi tôt. » disait-il en fronçant le nez, laissant à l’homme tout le temps qu’il aurait besoin pour remballer son matériel, lui, il en aurait encore pour un sacré moment et cette simple idée le décourageait. Ce n’était pas le genre à lambiner, mais il avait simplement sa journée dans le corps, l’envie poignante de simplement quitter les lieux pour se trouver ailleurs.
@yaël weisel et @cesar lashae Il avait les yeux fermés lorsqu’il jouait certaines notes. Certains pourraient croire qu’il s’agissait d’une technique personnelle consistant en une introspection afin de mieux se concentrer ; il n’en était rien. S’il fermait les yeux, grattant ses doigts sur les cordes de son éternelle guitare, c’était pour apprécier ce qu’il faisait. Les mouvements de sa main étaient automatiques, il n’avait pas besoin de concentration, et pouvait continuer à jouer dans les pires conditions. Sa voix aussi, s’élevait plus naturellement au fur et à mesure qu’il interprétait certaines compositions que comportait son répertoire personnel. Il ouvrait les yeux, de temps à autre, jetant par-ci par-là des regards appuyés à certains visages qu’il agrippait de son charme. La séduction suintait dans sa voix, se déversait de sa langue, note après note. Il souriait même, parfois, laissant de côté cette ombre mystérieuse qui soulevait le coin de ses lèves en un parfait rictus. Entre deux paroles, entre deux regards, alors qu'il inspectait parfois les individus face à lui comme si c'était eux qui se trouvaient sur une scène. Il ne savait jamais combien de temps il lui restait avant de laisser place au silence. Le temps s’égrenait avec un mystère qui lui était propre, et que Cesar n’essayait pas de comprendre. Il lui fallait bien se laisser aller aux caprices du temps, afin de ne pas rendre l’antenne trop tôt. C’était souvent le signal du barman, qui annonçait la fin du service, qui le rappelait à l’ordre et lui annonçait qu’il était temps pour lui de refermer son étuis à guitare, et saluer les quelques regards qui daignaient encore l’effleurer.
Et l’alarme avait retenti, signifiant au musicien qu’il n’avait plus qu’à terminer la chanson qu’il avait entamé, et quitter les projecteurs. Il n’était pas très expressif, incapable de dire au revoir avant de tout remballer, et s’éclipser. Il était cette brise qui ne fait que passer, et que l’on perd sans réellement s’en rendre compte. Un signe comme remerciement pour les oreilles attentives, et le voilà déjà penché sur ses affaires à remballer la marchandise. Mais il ne prend pas immédiatement le chemin de la sortie, interpellé par une voix. Il retire l’étuis de son épaule, et le pose sur une des tables fraîchement débarrassée par le serveur qui venait de lui adresser la parole. Il croise les bras, en l’examinant rapidement, pas certain de vouloir lui parler en retour. Il lui arrivait parfois de croiser son regard pendant qu’il jouait, de se perdre dans ses élans lorsqu’il s’esquintait à faire de son mieux pour satisfaire la clientèle. Il le voyait parfois concentré, parfois souriant, parfois dubitatif ; mais seul son visage d’enfant arrogant restait dans son esprit. Seul le fait de le regarder, ainsi assis sur une chaise à appréhender une soirée de travail après une journée jugée déjà éprouvante, ne lui inspirait aucune sympathie. Il s’était fait une idée à son sujet, et ne pourrait en revenir facilement. Pourtant, il lance un regard en direction du bar, surpris de n’y voir aucune silhouette pour venir en aide au petit homme. - Il t’a fait faux bond ? Il plonge une main dans la poche arrière de son jean pour en tirer son paquet de cigarettes. Il sort un bâton de nicotine et range le paquet en cherchant son briquet. Reportant son attention vers son interlocuteur, il désigne le bar d’un signe de tête en coinçant la cigarette entre ses lèvres. Il était censé avoir arrêté, c’est ce qu’il disait, mais restait encore dépendant à ces merdes qu’il fumait parfois à la chaîne. - Puisque t’as le temps, tu m’offres un verre ?
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
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[ dear midnight ]
w/ @cesar lashae Ses mèches rebelles retombaient devant son regard, alors qu’il posait ses prunelles sur le musicien. Il aurait pu répondre bêtement comme pour exprimer une évidence. Le barman était parti, c’était un fait et même bien visible alors que personne ne se trouvait derrière le bar. Passant une main dans ses cheveux, il poussait un soupir « Faut croire. » disait-il alors qu’il n’avait qu’une phrase en tête – Élémentaire mon cher Watson. Posant ses mains sur ses cuisses, il observait le guitariste qui sortait une clope, lui rappelant qu’il n’avait pas fumé depuis sa pause et que cette dose de nicotine dont il avait besoin ne serait pas de refus, mais il s’abstenait de fumer à l’intérieur. Se surprenant à se mordiller la lèvre inférieure, il se levait prenant le bac rempli sous le bras en se dirigeant vers la porte menant à la cuisine. La voix de l’homme l’arrêtait dans sa marche, tournant la tête pour poser ses orbes sur ce dernier. Un moment de réflexion se lisait sur ses émeraudes, alors qu’il changeait de direction pour revenir vers le bar. Passant derrière le comptoir, il sortait de sa poche un petit carton plié où se cachait des allumettes. Le briquet de Yaël toujours égaré dans sa chambre, dans tout ce fouillis, il avait fini par prendre l’habitude de se trimbaler un paquet d’allumettes. Sortant l’une d’elle, il embrasait l’extrémité avec habileté avant de tendre celle-ci vers le châtain. La cigarette avait toujours eu aux yeux du juif une classe sans égale, une sensualité indescriptible en regardant ce petit bâtonnet entre les lèvres de quelqu’un. Il fixait l’extrémité brûler sous la flamme. Allumé, il secouait son poignet pour éteindre l’allumette, avant de la balancer avec nonchalance. Il lui avait demander un verre et bien que Yaël eût eu une passe en mixologie lorsqu’il avait bossé comme barman vers sa majorité, avait-il envie de lui offrir. Croisant ses bras sur le comptoir, il relevait la tête pour mieux regarder l’homme qui se tenait en face de lui. Il allait finir par se faire un torticolis vu la différence de taille entre les deux. « Et pourquoi je t’offrirais un verre ? » demandait-il d’un ton plat. Il n’était que le petit serveur sans pouvoir, sans charme, celui qu’on regardait à peine hormis pour lui faire signe pour commander quelque chose ou lui faire part d’un désagrément. Et lui, il restait là tout sourire à pester intérieurement pour qu’un jour son art lui suffise pour vivre. Trop jeune selon certain, inexpérimenté pur d’autres, il avait encore du chemin à faire à son plus grand déplaisir. Lui qui aurait aimé vivre que de cela sans avoir à faire à ces boulots merdiques qui lui assurait une rentrée d’argent. Sans vraiment laisser le temps au trentenaire de justifier sa demande, il se redressait, repoussant le comptoir de ses mains. « J’en prendrais bien un aussi donc autant… » Il ne finissait pas sa phrase, ne sachant pas vraiment ce qu’il avait en tête. Partager. Non, il n’avait pas la tête à partager. Profiter d’un moment tous les deux ? Mmh. Étrangement, il avait le sentiment que le châtain aurait préféré n’importe qui d’autres à lui. Repliant les manches de sa chemise, dévoilant moult bracelet à ses poignets et une montre vintage, il allait chercher une bouteille de vodka et des canettes de red bull. C’était vite fait, facile et Yaël avait besoin d’énergie, recharger ses batteries. Le tout versé dans un verre, il poussait celui-ci vers Cesar. « Désolé si ce n’est pas ce que tu souhaitais. » disait-il alors qu’il n’était en rien désolé…
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What can i do when the night comes and i break into stars... Un sourire charmeur collé à ses lèvres cendrés, Yaël se montrait toujours plus agréable lorsqu’il bossait. Il avait beau avoir la prétention injectée dans les veines, il n’en restait pas moins qu’il tenait à son boulot – ou ses boulots sachant le nombre qu’il cumulait – le service ayant une importance majeure dans ce qu’il faisait, il pilait sur cette prétention pour jouer d’autres cartes. Ça fonctionnait plutôt bien, tout du moins lorsque les clients étaient agréables, si cela venait à changer, le sourire du juif s’effaçait presque aussitôt pour laisser place à cet air hautain qu’il abordait en d’autres occasions. Mais ce soir, il avait été charmant, à un point que c’était presque méconnaissable de sa part. Le barman annonçant discrètement la fermeture, Yaël entrepris de faire le tour des tables libres, un bac servant à mettre les verres sales dans celui-ci. Ramassant le plus qu’il pouvait avant que la charge ne soit trop lourde, il poussait un soupire, passant une main dans ses bouclettes brunes qui retombaient devant son regard émeraude. Relevant la tête, il posait ses orbes sur la scène où l’artiste de la soirée pliait baguage. Il ne lui avait pas porté un grand intérêt, l’homme jouant simplement, alors que lui s’attardait à sa tâche, celle de servir les clients. Mais de toute manière, Yaël n’était pas un grand amateur de musique. Il aimait, mais préférait le classique, l’instrumentale tel le piano ou le violon. La guitare ne l’émoustillait pas vraiment, mais c’était un avantage, ça ne le déconcentrait pas. « Yaël, tu peux fermer seul ? J’ai une urgence. » disait la voix du barman qui montrait son portable comme si le bouclé pouvait lire d’où il se trouvait le message qu’il venait de recevoir. « 
Il avait les yeux fermés lorsqu’il jouait certaines notes. Certains pourraient croire qu’il s’agissait d’une technique personnelle consistant en une introspection afin de mieux se concentrer ; il n’en était rien. S’il fermait les yeux, grattant ses doigts sur les cordes de son éternelle guitare, c’était pour apprécier ce qu’il faisait. Les mouvements de sa main étaient automatiques, il n’avait pas besoin de concentration, et pouvait continuer à jouer dans les pires conditions. Sa voix aussi, s’élevait plus naturellement au fur et à mesure qu’il interprétait certaines compositions que comportait son répertoire personnel. Il ouvrait les yeux, de temps à autre, jetant par-ci par-là des regards appuyés à certains visages qu’il agrippait de son charme. La séduction suintait dans sa voix, se déversait de sa langue, note après note. Il souriait même, parfois, laissant de côté cette ombre mystérieuse qui soulevait le coin de ses lèves en un parfait rictus. Entre deux paroles, entre deux regards, alors qu'il inspectait parfois les individus face à lui comme si c'était eux qui se trouvaient sur une scène. Il ne savait jamais combien de temps il lui restait avant de laisser place au silence. Le temps s’égrenait avec un mystère qui lui était propre, et que Cesar n’essayait pas de comprendre. Il lui fallait bien se laisser aller aux caprices du temps, afin de ne pas rendre l’antenne trop tôt. C’était souvent le signal du barman, qui annonçait la fin du service, qui le rappelait à l’ordre et lui annonçait qu’il était temps pour lui de refermer son étuis à guitare, et saluer les quelques regards qui daignaient encore l’effleurer.