Tous les prénoms sont laissés libres, à votre guise.Les Nash sont
la famille américaine par excellence: modèle de perfection des pubs à la télévision, de ces êtres humains qui, en apparences, semblent tout droit sortis d'un spot en faveur des républicains. Et
American Dream semble être la philosophie qu'ils représentent, quand bien même certains d'entre eux n'aient plus
rêvé depuis bien longtemps. Les photos accrochées aux murs de la grande maison familiale ne reflètent que les sourires forcés qui se sont tus dès le flash du photographe:
l'obligation familiale de faire la photo pour les fêtes de fin d'année, de quoi envoyer des cartes de vœux à tous ceux qui les ont tant silencieusement enviés.
Il y a quelque-chose d'un plaisir orgueilleux à briller en société, la palme d'or dont ils subissent tous, le revers, derrière les apparences:
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le père est la figure absente,
travailleur toujours ailleurs, le cliché de l'homme qui subvient aux besoins de sa maison. il a été élevé comme ça, dans les carcans d'une famille très demandeuse, une autorité naturelle qu'il a essayé de transmettre chez les siens, pour les
rares fois qu'il était là. son plus grand acte de vie? la fortune sur ses multiples comptes en banque, l'inénarrable plaisir qu'il trouve à voyager, avoir l'impression de
conquérir le monde à chaque victoire, chaque deal concluant. parfois, sa vie semble être totalement ailleurs qu'à la nouvelle-orléans, et force est d'admettre qu'il ne connait plus grand chose de sa femme ou de ses enfants qui ont si vite grandi.
(
il peut avoir eu une ou des relation(s) extra-conjugales, sa femme n'aurait jamais été très regardante à ce sujet, persuadée que les réponses qu'elle obtiendrait lui déplairaient, après tout, l'aspect "passionnel" de leur mariage s'est délité depuis longtemps; l'union un commun accord tout autant qu'un moule sociétal duquel ils n'ont jamais cherché à se défaire.)
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la mère a, elle, appris à ne pas se plaindre dans sa situation. elle est l'épouse tirée à quatre épingles qu'on aurait pu envier à son mari dans l'amérique traditionnelle d'il y a quelques années. parfois, elle peut faire tâche et
réac dans ce qui s'essaye à être des états-unis modernes où la femme se réclame indépendante et
féministe. si elle ne donne pas l'impression de l'être, elle, cantonnée à son amour de la cuisine et la précision avec laquelle elle règle tous les détails de la maison où elle a vu ses enfants grandir,
maman a pourtant bien des atouts dans sa manche. si elle a beaucoup lutté pour avoir de l'autorité sur ses enfants et que leurs relations sont en dents de scie aujourd'hui qu'ils sont adultes,
la mère se découvre trop souvent destituée de son rôle de toujours. sans progéniture à couver, sans excès de linge à laver; à devoir se redécouvrir
femme et à comprendre qu'elle a très vite déversé tout son futur dans une vie très cantonnée à des limites claires.
(
la mère serait également "bree vandekamp" du groupe de pré-liens de @"rachel gardner",
non négociable, ça rajoutera de l'angst et ça fait des liens en plus!)
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la fille suffoque dans sa vie; alors que son grand-frère si caractériel n'a jamais hésité à tenir tête à ses parents, elle, elle s'est plu à être
la princesse pendant des années. une exemplarité certaine, et une complicité malicieuse avec sa mère, contre toute attente. pourtant, à mesure qu'elle a grandi, la fille s'est rendu compte de
ses défauts- notamment une attirance pour les filles (bisexuelle ou lesbienne à vous de voir) qui serait loin d'être acceptée par les parents nash. elle imagine déjà le raz de marée de jugements faussement
bien-pensants qu'elle se prendrait sur la tête, les histoires de mariage et d'enfants qui sonneraient dans son crâne. depuis longtemps alors, la fille s'est retranchée dans des mensonges et des secrets, un double-jeu loin de la malice, plus d'un étau se refermant autour d'elle. alors qu'elle essaye de garder la tête hors de l'eau, de mener de brillantes études pour
ne pas finir comme son frère, elle a commencé à toucher à des drogues douces pour booster son énergie et son efficacité à l'université.
(
la fille se serait lancée dans des études très longues et compliquées; quelles que soient ses passions, elle aurait choisi la voie de "l'excellence" avant tout le reste: tulane étant une excellente université, c'est là que je la verrais, pourquoi pas en médecine vu que l'université est particulièrement réputée pour ce domaine-là et ce qui justifierait le stress général dans lequel elle vit.)
Si vous voulez ajouter des choses, changer des choses, personnalisez ces personnages à votre guise s'ils vous tentent!