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 tell me if you wanna go home / marcox

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tell me if you wanna go home
@"art marlowe"


Il veille à attendre la fin de la chanson pour couper le moteur – on n’interrompt pas un tel solo de guitare, c’est impardonnable. La tête dodelinant en rythme, les paroles murmurées entre les lèvres, il retire finalement la clé du contact, s’échapper de l’habitacle et jette un coup d’œil au bar. La terrasse est vide, chose rare mais sans doute à cause du ciel couvert de nuages. La porte poussée, il se laisse envahir par la musique d’ambiance, les épaules réagissant déjà aux notes pourtant inconnues. Un regard qui balaie la salle et il la repère, Art. Sa langue humidifie ses lèvres et il se gratte la barbe naissante, Corey, tandis qu’il la suit du regard pendant quelques secondes avant d’aller prendre place à une table. Les mains tapent sur le bois, il tente d’imiter la mélodie qu’il entend mais le résultat est bien loin d’être juste (pas que ça ait beaucoup d’importance pour lui, en réalité). Il attrape le menu qui est présenté, fait semblant de le lire parce qu’il sait ce qu’il va prendre – la même chose que d’habitude et sans doute qu’Art le saura à l’instant où elle le verra, elle aussi. Il joue le jeu, Corey, celui de l’habitué parce que c’en est vraiment un et c’est une sacrée chance que ce soit pile dans son bar préféré de la ville qu’Artémis soit venue bosser – une sacrée coïncidence, même, que son client ait eu besoin de son aide pour la retrouver, elle, quand il a déjà bien sympathisé avec. Il y a pourtant un quelque chose d’étrange, dans cette histoire et c’est ce pressentiment qu’il a depuis qu’il a été mis sur le dossier qui l’empêche de donner la localisation d’Art à son client. Un élément qui cloche, qui le dérange, en tout cas sans qu’il ne soit capable de se l’expliquer. Il passe une main dans ses cheveux, relève les yeux alors qu’elle s’approche et il esquisse un sourire automatique. Avant de froncer les sourcils devant son teint pâle, ses petits yeux, ses traits tirés. « Wow, le prends pas mal mais… You kinda look like shit. » Une pointe d’humour voudrait poindre dans sa voix, mais l’inquiétude est sous-jacente, présente malgré tout. « T’es sûre que tu devrais travailler ? T’es encore plus blanche que d’habitude ce que, soit-dit en passant, je ne pensais pas possible. » Il la scrute, le regard insistant, déjà prêt à bondir pour la ramener si elle le lui demandait – avec une arrière pensée pour noter l’adresse qu’elle lui donnerait alors et qu’il n’a pas encore fait l’effort de rechercher sur la base de données de la police.

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(#) tell me if you wanna go home / marcox    Mar 10 Mar - 18:15
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[ tell me if you wanna go home ]
@corey wilcox
Après une nuit agitée, un début de migraine l'a clouée au lit, ce matin, mais il était absolument hors de question d'appeler le bar pour se défiler. Art, elle n'en est qu'à son quatrième mois, et encore, troisième et demi, elle veut faire bonne impression, non seulement parce qu'elle a besoin de ce travail, mais aussi et surtout car son désir d'approbation ne connaît aucune limite. Elle s'est convaincue qu'un mal de tête, ça passe, et qu'elle survivrait à la journée. Graduellement, les symptômes se sont accumulés, et elle les a ignorés, malgré les regards quelque peu inquiets de ses collègues, et surtout des clients. Sa pause lui a révélé, par l'intermédiaire du miroir des toilettes, qu'elle avait l'air affreusement fatiguée et un teint pâle comme la mort, mais puisqu'elle est là, puisqu'elle tient encore debout, elle passe outre la gêne dans sa gorge, la poussée de fièvre survenue dans la matinée, et ses muscles tentant de lui faire comprendre qu'il serait temps de freiner. La journée défile, elle ingurgite un anti-douleur, puis deux, et un troisième alors qu'elle repart en salle, une heure avant la fin de son service. Un visage se distingue parmi les autres, et elle est bien contente que tout le monde soit déjà servi: la table de Corey est pour elle. Un sourire à son intention, et elle sort son calepin comme s'ils ne savaient pas déjà très bien, l'un comme l'autre, ce qu'il allait commander. Interrompue dans son élan de professionnalisme par l'inquiétude de son interlocuteur, elle hausse un sourcil, poings sur les hanches pour appuyer son propos: « dis donc Corey, tu sais parler aux femmes. » Un bref rire s'échappe de ses lèvres, pas tout à fait surprise par la maladresse, et certainement pas vexée. Elle secoue la tête, haussant les épaules. « J'ai un début de rhume, je crois, rien de grave. Oh, et tu viens de froisser mon ego, ça c'est grave, il va falloir faire quelque chose. » Ses lèvres s'étirent à nouveau plus largement, tandis qu'elle se redresse pour donner l'impression d'être plus en forme qu'elle ne se sent. Il n'a pas tout à fait tort, peut-être ne devrait-elle pas travailler, peut-être le vertige dont elle est actuellement victime en est-il le signe définitif, mais là encore elle préfère passer outre. Plus qu'une petite heure, c'est faisable. Sourire et jouer un rôle, elle connaît. Sa main se pose sur la table afin de rétablir son équilibre, et elle fait mine d'aller parfaitement bien tout en s’agrippant au rebord. « Qu'est-ce que je te serre ? » Son sourire vacille, mais le ton reste convaincant, et elle agite son calepin comme si de rien n'était.
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(#) Re: tell me if you wanna go home / marcox    Mer 11 Mar - 1:05
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@art marlowe

Il force un sourire sur ses lèvres, Corey, mais le cœur n’y est pas totalement et ses yeux restent fixés sur Art, pour la sonder, pour essayer de déterminer la cause de son état, essayer de trouver une solution miracle, peut-être. « Hey ! J’ai dis que je voulais pas que tu le prennes mal, » se défend-il comme si c’était un argument de poids. Le sourire un peu revenu, ne serait-ce que pour essayer de lui en arracher un l’espace d’une seconde ou deux, mais il a toujours cette inquiétude qui lui serre les entrailles et l’empêche d’être complètement sincère. Ca et le fait qu’il lui mente depuis des jours, quasiment une semaine, et Corey, il n’est pas totalement à l’aise dans une telle situation – le professionnalisme prend le dessus la plupart du temps, bien sûr, il est habitué à approcher des gens pour de faux prétexte, à les inciter à parler pour utiliser leurs mots contre eux, mais avec Art, ça lui semble bien différent et beaucoup plus difficile. « T’as pas la tête de quelqu’un qui a juste un petit rhume, Art. Tu devrais aller voir un médecin. » Il insiste alors qu’il sait qu’il ne devrait pas, que la santé de la jeune femme ne la regarde qu’elle et certainement pas lui – mais elle se redresse et il est tenté de la croire sur parole quand elle affirme que ce n’est rien, malgré les apparences. Il devient peut-être parano, après tout, jamais à l’aise avec les maladies, virus et autres microbes et avoir une famille habituée à côtoyer les médecins et les hôpitaux n’aide probablement pas à cette fausse hypocondrie. « Tout ce que tu voudras pour me faire pardonner d’avoir oser froisser ton ego, je ne suis qu’un simple serviteur et tu le sais. » Encore dans l’exagération, une main portée à son cœur pour prouver sa bonne foi, un sourire en coin et une lueur taquine pour entrer dans le jeu de la blonde. Elle pâlit à vue d’œil et il se relève à moitié de son siège, une main déjà tendue vers elle avant qu’il ne dépose ses doigts autour de son avant-bras pour la maintenir. Elle est forte en illusion, Art, mais il a l’œil expérimenté, l’habitude de noter les détails qui échappent à d’autres pour son travail et c’est une qualité (ou un défaut selon certaines personnes) qu’il ne parvient pas à éteindre sur demande. « La même chose que d’habitude, s’il-te-plaît. Tu finis quand ? » Il connait ses horaires, ne demande que pour ne pas paraître suspicieux – il n’est pas censé savoir qu’elle a encore une heure à tenir, pas censé savoir tous les éléments de sa vie dont il a pourtant parfaitement conscience parce que le père Marlowe l’en a informé. « Tu sais quoi ? Pas grave si t’as pas encore fini ton service, je vais aller parler à ton boss et t’emmener voir un médecin, tu peux rester travailler alors que t’es quasiment transparente. » Il est complètement debout, maintenant, le blouson déjà récupéré dans une main, le regard baissé vers elle, prêt à la basculer par-dessus une épaule pour la forcer à le suivre.
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(#) Re: tell me if you wanna go home / marcox    Dim 15 Mar - 13:49
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@corey wilcox
Elle est mal en point, Artémis, c'est le moins que l'on puisse dire, mais elle n'a de cesse de se répéter qu'elle a vu pire, qu'il ne s'agit que d'un petit microbe dont elle se débarrassera en un rien de temps et qui ne vaut pas la peine qu'elle prenne déjà congé. Elle refuse de donner l'impression de ne pas être fiable, après tout elle n'est pas irremplaçable, et il suffirait à son patron de creuser un peu pour réaliser qu'elle a menti sur toute la ligne. Elle refuse de mettre son boulot en péril, aussi modeste soit-il, quel que soit son salaire, elle s'est battue pour l'avoir, il représente son émancipation et elle n'a pas l'intention d'y renoncer. Peut-être que tout est dans sa tête, la peur la prenant aux tripes et l'empêchant de raisonner logiquement, mais elle ne veut pas partir, pas même alors qu'on lui fait remarquer à quel point elle n'a pas l'air en forme. « T'aurais dû le formuler autrement », elle hausse les épaules, levant exagérément les yeux au ciel mais ne pouvant empêcher un sourire de progressivement étirer ses lèvres. De toutes manières, après avoir vu à quoi elle ressemblait dans le miroir des toilettes, elle ne peut véritablement se vexer de ce genre de réflexion. « Je vais bien, et je verrai un médecin quand je serai un peu moins occupée. » Elle désigne la salle d'un geste vague car, si les clients ne sont pour l'heure pas trop nombreux, elles ne sont tout de même que deux pour s'en occuper cette après-midi, et rien n'empêche une arrivée massive dans les minutes à venir. « Je préfère ça », sourit-elle face à l'exagération des excuses du jeune homme, un bref rire s'échappant de ses lèvres et lui faisant presque oublier à quel point son crâne lui semble être sur le point d'exploser. C'est sans compter sur le vertige qui s'en suit, la forçant à prendre appui sur la table moins subtilement qu'elle ne l'aurait voulu, de quoi alerter Corey dont la main vient tenter de la stabiliser. Elle dégage son bras, un peu trop brusquement. En une fraction de seconde, son cœur s'est emballé, ses yeux écarquillés, la panique s'y lisant comme dans les prunelles d'une biche prise dans les phares d'une voiture. Le mouvement de recul manque de la faire basculer, elle se rattrape au dossier de la chaise installée face à lui et s'y agrippe des deux mains, retrouvant l'équilibre et scannant la salle du regard comme pour vérifier que personne d'autre n'a remarqué son manège. Elle respire trop fort, alors que son regard se repose sur Corey, à présent debout. Elle lui fait confiance, pourtant. Elle n'a pas peur de lui, du moins tant qu'il ne la touche pas. Art, elle secoue la tête, retrouve une contenance relative en se redressant et fourre ses mains dans ses poches. « Corey, s'il te plait. Je... Je vais parler à mon boss, reste là. » Elle en profite pour fuir, évitant la question qui suivra forcément, le regard qui ne manquera pas de se faire perdu et curieux, peut-être aussi suspicieux. Quelques minutes suffisent à régler l'affaire, et elle réapparaît avec sa veste sur le dos et son sac à l'épaule. « Je veux bien rentrer chez moi, s'il te plait », articule-t-elle, bas, une fois à la hauteur de son ami.
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(#) Re: tell me if you wanna go home / marcox    Mer 18 Mar - 14:43
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@art marlowe

Il roule des yeux, Corey, devant l’entêtement d’Artémis. Il ne comprend pas qu’elle soit bornée à ce point alors qu’il s’agit de sa santé, lui qui aurait foncé consulter un expert pour s’assurer qu’il n’est pas à l’article de la mort. C’est qu’elle fait peine à voir, Art, avec ses petits yeux, son teint pâle et lui, il a bien du mal à la voir si mal en point. Du regard, il regarde la salle pourtant encore relativement vide et s’il peut comprendre la conscience professionnelle – sûrement qu’il ne serait guère mieux parce qu’il est du genre workoholic, Corey, même s’il n’en donne pas l’air – il a un peu plus de difficulté avec l’idée qu’elle n’ait pas pensé au côté hygiénique dans sa situation. Il tord la bouche, pèse le pour et le contre de le lui faire remarquer, de lui rappeler qu’elle a sûrement des collègues qui pourraient venir la remplacer pour la soirée, qu’ils peuvent bien se passer d’elle pendant quelques heures (une seule, en réalité pour ce soir et sûrement qu’une ou deux journées supplémentaires d’arrêt maladie) sans que ce soit dramatique mais il croise le regard d’Art et il préfère ne pas insister. Alors il pince les lèvres, se reprend pour se faire pardonner avec un sourire qui reprend ses droits sur son visage, une main tendue vers elle quand elle semble être sur le point de tourner de l’œil. Ses doigts se sont à peine refermés sur sa chaire qu’elle se dégage et il se fige devant la brusquerie du mouvement. Il a la bouche qui s’ouvre légèrement, des excuses prêtes à lui échapper mais il voit alors le regard, l’expression de pure terreur qui s’est emparé du visage d’Art et Corey, il se lève d’un bond, veille toutefois à ne plus la toucher. Something happened to her. Il ignore quoi, il ignore quand mais il a son instinct d’enquêteur qui lui souffle que c’est en rapport avec sa présence ici plutôt qu’auprès de sa famille, l’incitant d’autant plus à continuer son enquête avant de prévenir le père Marlowe. Et il sait, Corey, que c’est forcément quelque chose de grave, de traumatisant, parce que même s’il n’a fait long feu au sein de la police, il se souvient parfaitement d’avoir appris les états de choc, les PTSD et leurs symptômes. Il sait en reconnaître un quand il en croise un, bien qu’il n’en ait pas souvent croisé en réalité, mais il sait. « Hey, it’s okay, it’s just me, Corey. » Il a la voix qui s’est enrouée, Corey, parce qu’il a du mal à déglutir, du mal à prendre l’air aussi relaxe que d’ordinaire, l’estomac noué, la colère au bord des lèvres pour quiconque a pu provoquer ce dont il vient être témoin. En colère contre lui-même, aussi, d’avoir été aussi négligent. Elle se reprend déjà, Art, et il voit bien qu’elle essaie de garder sa façade habituelle, s’éloigne sans qu’il ait le temps de dire quoique ce soit. Alors il reste, Corey, les bras ballants le long de son corps, le regard suivant la jeune femme tandis qu’elle disparaît dans ce qu’il assume être les cuisines ou bien le bureau du patron et il attend jusqu’à ce qu’elle revienne, sac et veste et il comprend avant même qu’elle n’exprime son désire. « Sure, » qu’il laisse simplement tomber, les sourcils encore froncés avant de récupérer son blouson et de mener le chemin. « Je suis garé pas loin. » Il lui lance un coup d’œil en coin, autant pour s’assurer qu’elle n’a pas changé d’avis que pour guetter ses réactions, voudrait pouvoir faire la conversation afin de combler le silence mais il ne trouve rien à dire alors il se tait, pour une fois. Déverrouille les portières parvenus devant le véhicule et il ouvre le côté passager jusqu’à ce qu’elle se soit installée avant de faire le tour pour se glisser derrière le volant. « Quelle est ton adresse ? » Il enclenche le contact, démarre pour prendre la route. « Tu peux mettre de la musique, si tu veux. Ou la radio. » Il croit se souvenir que parfois, ça aide à quitter les souvenirs trop terribles, que ça peut aider à se détacher du traumatisme au moins dans un premier temps – parce que rien ne vaut l’aide d’un professionnel, de ça aussi il en est conscient mais il n’est pas certain que ce soit sa place de dire quoique ce soit sur ce sujet. Le trajet est court, il déniche une place pour se garer, tourne finalement la tête vers elle. « Est-ce que tu veux que je monte avec toi ? » Il n’a pas coupé le contact, n’a pas cherché à défaire sa ceinture pour lui signifier qu’il ne l’oblige à rien, qu’il peut tout aussi bien partir si c’est ce qu’elle souhaite.
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(#) Re: tell me if you wanna go home / marcox    Mer 8 Avr - 20:20
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(#) Re: tell me if you wanna go home / marcox   
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