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 the drug in me is you. ft. Hadès

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the drug in me is you.
Il le voit que ses mots lui font du mal. Et la givre recouvre son cœur quand il le découvre de orbes au feu bleuâtre. Parce qu’il en aime un autre. Mais l’aime, lui aussi. Et il se sent fondre quand il le couvre de nouveau de son entière attention. Il prend vie, essouffle son souffle en articulant sa vérité. Il veut qu’il comprenne, il veut qu’il sache qu’il ne refuse pas son amour. Qu’il refuse seulement de blesser une personne de qui, il est en amour, seulement parce qu’il l’aime, lui aussi. Qu’il l’a toujours aimé. Son ange de l’ombre. Celui qu’éclaire son esprit de son halo argenté. S’il est son Soleil, Lui, il est sa Lune. Indispensable à l’autre pour que ce monde tourne rond. Pour que son monde tourne rond. Il lui est indispensable. Et c’est ce qu’il lui dit, c’est ce qu’il veut qu’il comprenne aujourd’hui. Lui, qu’il aime depuis si longtemps. Lui, qui l’aime tout autant. Le destin ne s’acharne pas à ce moment, il s’arrange à les garder éloignés, encore une fois. Il croit reprendre son souffle en sentant sa paume si douce contre sa joue. Ses prunelles vacillent, reposent quelques instants ces perles qui ne cessent d’égoutter. L’oreille traînant sur ces mots qu’il prononce, le cœur serré si fort, trop fort. L’estomac alourdi par ce qui peut seulement suivre ses aveux. Tant de belles choses ont passé ses lèvres, ce soir. Des mots qu’il ne pensait entendre, un jour. Des sentiments dont il n’osait espérer. Dont il aurait, s’il les avait tait, jamais soupçonné la véracité. Et cette culpabilité qu’il exprime à travers cette impression d’avoir laissé leur histoire ainsi filée. « Dis pas ça… c’est pas ta faute…», non, ce n’est la faute de personne. Elus de ce destin cruel qui jouit à les nourrir de ce désir à s’unir sans jamais les réunir. Il la savoure sa caresse. S’imprègne de la texture de sa chair contre la sienne. Et l’étau autour de son organe se serre encore plus fort, trop fort. Il peut l’sentir ces fils de nylons qui tranchent sa carne. Le rejet qu’il a anticipé. Mais rien, rien n’aurait pu le préparer à cette douleur. Cette peur de le voir sortir d’ici et ne plus jamais, jamais lui revenir. Il le sait pourtant que là est la solution à leur affliction. Ca ne l’empêche d’espérer qu’il y pu en avoir une autre. Douce moitié qu’il a aimé depuis ce jour où il l’avait rencontré. Accroché à ce palpitant qui n’avait cessé de le traîner sur son papier. Mais aujourd’hui encore, il n’est pas le seul qui régit son cœur. Pris entre ces deux feux qu’il ne peut se résoudre à voir s’éteindre. Parce que ce ne sont simplement des règles pour lui. Cette bienséance dont il parle. Pour lui, c’est une question de loyauté. Cette confiance qu’il ne pourrait se résoudre à briser. Cet amour qu’il ne peut trahir plus qu’il ne le fait déjà. Et pourtant, il a envie d’lui dire qu’il l’aime, encore et encore. Lui répéter tout de même, qu’il l’aime Anwar aussi. « hmm ? », ses yeux se sont rouvert, cherchant au fond des siens ce qu’il peut bien entendre. "Je cherche pas à les briser juste pour les briser, mais ce sont mes règles que je suis avant tout. Celles qui me disent de faire ce qui me rendra heureux, et celles qui me disent de ne pas faire ce qui me fera de la peine. Et c'est pour ça que je m'éloignerais pas de toi.", et d’entre ses lèvres s’échappent ce souffle qu’il semble avoir retenue tout ce temps. Son soulagement qui libère son palpitant. La satisfaction de savoir qu’il n’allait pas le perdre. Qu’il restera près de lui, même s’il ne pouvait être à entièrement à lui. "C'est aussi pour ça que, si un jour tu as envie de céder à tes bas instincts, à ce qui te fait envie et si, à ce moment la ce qui te fait envie c'est moi, alors je ferais rien pour te remettre sur le droit chemin", et ses sourcils se froncent, en creuse le centre alors qu’il se concentre pour comprendre. Alors qu’il l’entend lui dire très clairement qu’il n’avait aucune intention de respecter ses limites. « Si un jour tu cèdes je te ramènerais pas à la raison, je ferais ce qui me rend heureux et je te donnerais autant que je prendrais. C'est à dire tout. Au moins l'espace de ce moment qu'on partagera. Et je regretterais rien parce que j'aurais eu ce que je voudrais et toi aussi. Pour être clair, maintenant que tu m'as avoué tout ça, compte pas sur moi pour faire comme si j'avais pas entendu et continuer à penser que si je me laisse aller j'vais détruire quelque chose pour rien du tout. Je sais maintenant que ça sera pas pour rien. », Comment est-ce qu’il pourrait lui en vouloir il lui énonce simplement qu’il comptait persévérer seulement parce qu’il était, selon lui, cette personne qui pourrait le rendre heureux ? Ses règles qu’il suit, les siennes. Celle qui lui garantisse le bonheur. Et touchée, pourtant il se sent si mal. Tellement mal de savoir qu’ainsi, il ne parvient seulement qu’à le priver de ce qu’il pense saurait faire son contentement. Ces choses qu’il voit en lui. Ce soleil qui ne brille ces derniers temps qu’en sa présence. S’assombrit, s’éclipse alors qu’il le regarde sourire sans que sa joie ne l’atteigne. Qu’il l’écoute s’excuse de simplement vouloir être heureux. Comment est-ce qu’il pourrait avoir peur d’un désir si pur ? Comment est-ce qu’il peut penser une seule seconde qu’il lui en tiendrait rigueur. S’il en veut à quelqu’un, c’est à lui-même. Pour ce mal qu’il ne cessera donc jamais de lui faire ? Mais il n’a pas envie de le voir franchir cette porte et plus jamais lui revenir. Il n’en a pas envie d’une vie où il n’est pas près de lui. La caresse trop brève de ses lèvres contre les siennes et s’il a envie de le rattraper, envie approfondir ce baiser. Il ne lui en laisse le temps et il se sent doucement sourire sur ce souvenir qu’il est déjà prêt à tendrement chérir. « T’excuses pas… », de vouloir le bonheur. « Jamais. », le cœur lourd de ne pouvoir le combler et flatter de savoir qu’il le pourrait… S’il le pouvait. "J'suis pas aussi bon que toi, et c'est pour ça que je refuse de laisser s'éteindre une si belle flamme juste pour ne pas mal agir vis à vis d'autres personnes. Je suis pas un homme de raison, je suis un homme de cœur, et c'est la que se dirige mes priorités", un homme de cœur. « J’suis pas aussi bon que tu le dis. », la preuve, il est là, contre lui. Les lèvres ayant d’ores et déjà effleurer au-delà de ce qu’il lui ait permis et pourtant, encore maintenant, il ne parvient à le regretter. Comment le pourrait-il quand ça sonnait si juste ? Quand contre elles il trouvait son souffle ? Non, il n’est pas aussi bon qu’il le pense. Son égoïsme le force à ses pieds, lui aussi. Parce qu’à le sentir s’éloigner, le voir quitter son lit, aller vers cette porte. Il panique. Pourtant, il lui a dit qu’il ne quitterait pas sa vie. Et lui, il lui a promis qu’il ne quitterait pas la sienne. Mais il doit partir. Et quelques parts, après tout ce qu’il vient de lui dire. Il lui offre tout de même le répit de pouvoir ce soir, sans la tentation de sa simple présence, respecter ses principes. Son petit-ami. Lui, il n’est pas aussi mauvais qu’il le pense. Et ça l’fait sourire le gamin qui traverse la pièce pour lui trouver minutieusement une chemise. Rouge brique, à frange. Extravagante. Beaucoup trop peut-être. Mais il revient vers lui pour la lui tendre tout de même non sans céder à ses prunelles ce droit de s’imprimer chaque parcelle de sa peau d’albâtre. « Elle n’est pas près de s’éteindre. Cette si belle flamme. », il lui abandonne la chemise et son cœur, aussi. Du moins, une bonne partie. Il rompt une nouvelle fois la distance, doucement, il dépose sur sa joue ses lèvres. Appréciant tant qu’il le peut encore la texture de sa peau. « Bonne nuit, Hade. », il a déjà fait un pas en arrière, sa main trouvant naturellement sa nuque. Le rouge retrouvant ses joues alors que peut-être, il surjoue. A masquer cette peine qui l’alourdi de savoir qu’il le prive ainsi de son bonheur.
(c) AMIANTE

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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Lun 27 Avr - 4:25
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