[terminé] Kidding me ? | Heaton

[ Kidding me ]

ft @Heath Romeo
Si chaque discussion est inévitablement vouée à changer constamment de direction et évoluer il est clair qu'entre eux ça part carrément dans tout les sens ! Entre les super-héro, le cul et même les histoires sérieuses de leur passé. Qui aurait cru qu'il était possible d'arriver à de telles confessions en repeignant une pièce ? « Il n’y a aucun mal à être facile, n’est-ce pas ? La vie est déjà bien trop compliquée pour se prendre la tête avec tout ce qui peut être simplifié à outrance ! » son sourire s'étire et il hausse une épaule. C'est vrai, il ne peut pas le contredire la dessus, c'est un peu sa philosophie de vie. Ne pas se prendre la tête parce que la vie nous la prend déjà suffisamment et juste profiter. Et par profité ça voulait aussi dire accepter de prendre du plaisir quand l'occasion se présente ! Enfin.. ça dépend des occasions hein. Non parce que la, avec Heath accroupis devant lui ça pouvait se présenter comme l'une d'elle mais Heath est un homme. Les hommes c'est hors de question. Mais il a eu ce petit instant de flippe, d'incertitude, de "bordel qu'est ce qu'il fout ??". Parce que oui l'espace d'un instant il n'a pu retenir son imagination et a vu dans son esprit la largeur de sa bite disparaître entre ses lèvres. Perturbant oui. Mais il chasse bien vite tout ça se son esprit quand le pompier se relève. Que ces images partent loin, très loin ! Il ne veut plus y repenser. C'est pas lui ça. C'est juste son esprit un peu trop fertile qui a divagué voilà, c'est tout, oui, c'est juste ça. « D’ici à ce qu’un tel scénario se produise, tu me supplieras de te peloter, mon lapin ! » il secoue vivement la tête. C'est pas ça qui va l'aider à dégager ces images de sa tête "C'est pas un plan à trois que tu veux faire toi c'est juste coucher avec moi !" franchement l'idée du plan à trois il n'est pas contre mais il n'a ni l'envie de tripoter un homme ni de se faire tripoter par un homme. Les deux sur la femme c'est bien aussi ! Après tout, certaines sont gourmandes ! Si ça se trouve la mamie chez qui ils étaient avait été une belle gourmande elle aussi ? Quoi ? C'est possible hein ! Bon bref, il est temps de tout remballer, le reste sera pour une prochaine fois.

Qui l'eu cru qu'ils finiraient à oilp l'un devant l'autre ? Mais Ash le lui a dis, il n'a pas besoin d'excuse pour se foutre à poil. Et c'est pas que de la gueule. Le voilà donc, zeub à l'air. Dans son plus simple appareil comme on dit. Non il n'est plus quelqu'un de pudique depuis belles lurettes. Après tout, c'est bon, tout le monde a déjà vu une teub, tout le monde a déjà regardé du porno etc etc, même les gosses de treize ans donc au bout d'un moment tout le monde sait à quoi ça ressemble. Et puis, entre eux franchement il n'avait pas vraiment peur de choqué. Et même si ça avait été le cas Heath l'a un peu trop provoqué pour qu'il ai le moindre scrupule à dévoilé sa nudité. « Mec, tu fais la sainte nitouche de la bisexualité et tu insistes pour que je te reluque maintenant ? Tu sais que mes yeux ne se sont pas aventurés là-dessous encore… Veux-tu vraiment prendre le risque ? » prendre le risque ? Regarder ça veut rien dire non ? Après tout, dans les pornos hétéros il en voit des bites ça fait pas de lui un gay qu'il sache ? "C'est toi qui en crève d'envie, mais je te préviens, tu touches avec les yeux" il s'en bat les couilles oui qu'il voit son sexe, il sait à quoi il ressemble et n'en est pas complexé. Pas la plus longue bite du monde clairement mais pas non plus en dessous de la moyenne. Il s'en fiche, il aime bien s'amuser à la vanter mais au final elle lui convient bien. Et c'est à son tour à Heath d'y passer. Enfin il lui baisse sous les fesses, le strict nécessaire, pour le reste il peut s'en charger lui même, il va pas non plus tout faire « C’est tout ? T’as peur de te mettre à genoux ? D’être tenté de te jeter sur ce délicieux morceau de viande ? » Il n'en loupe jamais une. Pire que lui peut-être même la dessus, quoi que, ça dépend, à voir. Ils ont tout les deux cette capacité à rebondir sur quasiment n'importe quoi de façon sexuelle. Bon faut dire que la ça s'y prêtait déjà beaucoup de base. "Je me met pas à genoux devant un homme moi" torse bombé il relève la tête vers lui "C'est plutôt ton truc, à ce que j'ai pu voir tout à l'heure" mais maintenant qu'il est nu il préfère quand même évité de le voir si prêt de sa bite hein on va pas se mentir. Mais assez de se reluquer l'un et l'autre. Il lui a promis à boire, à bouffer et même un jacuzzi et clairement il a hâte de découvrir ce dernier « Tu vas voir que c’est extrêmement simple, tu as une console avec des options, la possibilité de changer la vitesse, la couleur, l’intensité… » Non il ne va pas dire qu'au mot console il a cru que c'était un jacuzzi spécial gamer. Ni que son regard a dévié sur son cul quand il s'est penché pour allumer le jacuzzi. Il va garder ça pour lui. "Beh mon vieux !" y'en a des possibilités avec ce machin ! Il aurait jamais cru ! « Je n’ai jamais rien fait dans le jacuzzi. J’ai été traumatisé par l’épisode du jacuzzi dans Glee ! » il fronce légèrement les sourcils le temps de chercher dans sa mémoire "Glee ? Attend le truc où ils chantent tous la ? C'est pas genre que des clichés ambulant la dedans ?" bon il dit ça mais il n'a jamais regardé. Il est tombé dessus à plusieurs reprise sur la télé mais il n'a jamais réussi à tenir.. allez, plus d'un quart d'heure avant de zapper "Tu regardes des séries de gonzesse et en plus ça t'empêche de baiser ou tu veux ?" oui ça le fait rire, oui il se fout un peu de sa gueule. « Tiens, une despé pour monsieur ! » il attrape la bière et en bois une gorgée. Donc série de gonzesse mais aussi bière de gonzesse visiblement ! Il se glisse à son tour dans le jacuzzi et s'installe, bras entendus sur les rebords « Après une telle journée, il n’y a rien de mieux franchement ! » sa tête bascule en arrière, étirant son cou "Aaaah ouais !" nan franchement c'est agréable il ne va pas le cacher "J'suis sûr que ça doit être cool de baiser la dedans.. Bon d'accord dans l'eau c'est pas le plus cool mais ça me tente bien d'essayer quand même" il redresse la tête pour reposer son regard sur lui "Si un jour j'ai envie, tu me prêteras ton jacuzzi ?" le culot hein quoi ? Ah oui, ben toujours ! Il boit une nouvelle gorgée de sa bière avant de la reposer à côté "Si le jacuzzi te donne pas envie c'est quoi genre ton plus gros fantasme ?" pourquoi il part la dedans ? Curiosité malsaine sans aucun doute. Est ce que c'est vraiment surprenant venant de lui ?

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[ Kidding me ]

ft @Ashton Saltzman
Mes yeux se perdent une ultime fois sur les murs de cette pièce que nous avons su recouvrir habilement d’une première couche épaisse de peinture. Plusieurs jours devront s’écouler avant que je songe à revenir ici pour réitérer l’opération et m’assurer d’un résultat pleinement satisfaisant. Les souvenirs me reviennent, cette intervention tragique, l’époux de cette vieille dame extrêmement touchante allongé sur ce même sol. Ce qui était autrefois un bureau très encombré et qui semble maintenant entreprendre une transition nécessaire vers une nouvelle étape du deuil. L’atmosphère est nettement plus douce, fraiche, calme et respirable. Un sentiment de quiétude émane de ces lieux qui, à ne pas en douter, trouveront une nouvelle identité après notre départ. Je ressors d’ici avec l’impression d’avoir apporté ma pierre à l’édifice, de m’être rendu utile et je ne connais aucune sensation comparable. Œuvrer pour les autres, c’est ce qui m’anime déjà quotidiennement au boulot, l’un ne va pas sans l’autre. Le plan à trois semble définitivement enterré par mon pote lorsqu’il se livre à une conclusion qui m’arrache à mes pensées et me pousse à retrouver le contact agréable et ô combien tentateur de ses prunelles. « Oui. » J’accepte en un souffle d’une neutralité que je sais perturbante. « J’ai très envie de toi, Ashton. Ce n’est une nouvelle pour personne d’autre que toi. » Bref moment de clairvoyance ? Énième provocation à son égard ? Je ne table pas là-dessus et ne lui donne rien pour l’aider à comprendre les véritables intentions derrière une telle affirmation. Je me détourne et lui laisse le plaisir de nettoyer la scène du crime pendant que je confirme notre départ à notre hôte.

D’une maison à l’autre, la folie des grandeurs en plus. Je lui ai promis une bonne bière en récompense pour l’ensemble des efforts qu’il a pu fournir sur la journée, lui qui ne voulait pas m’accompagner au départ. Des burgers et une montagne de frites aussi, mais l’heure n’est pas encore assez avancée pour qu’un tel désir se manifeste. On en reparlera dans une bonne heure, deux si nous sommes occupés à profiter du jacuzzi et de la piscine à laquelle ce dernier est adossé. Je pourrais très aisément me perdre dans le labyrinthe qu’est ce manoir si je n’étais pas habitué à le fouler quotidiennement depuis mes années universitaires. La colocation n’a eu de cesse de s’élargir avec les années jusqu’à accueillir l’intégralité de notre petite bande de potes. Les soirées sont plus folles, l’ambiance toujours extrême, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Je ne trouve jamais le temps de m’ennuyer ici et retrouve ce même esprit qui me plait tant à la caserne. Une ambiance colonie de vacances, les appels à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit en moins… Quoique… Il s’est dénudé devant moi, comme il le promettait depuis belle lurette. Le résultat plus ou moins anticipé d’un océan de remarques provocatrices à souhait. Je l’ai bien cherché. Mes yeux restent concentrés sur son visage et j’annonce la couleur. N’est-il pas amusant de remarquer cet appétit qu’il semble avoir à l’idée que je puisse me confronter à l’anaconda qui repose bien sagement entre ses cuisses ? Ne toucher qu’avec les yeux. « Dois-je te rappeler la facilité avec laquelle je peux être tenté de faire l’inverse de ce que tu demandes ? C’est dans mon ADN. J’en suis presque à me demander si tu n’es pas en train de me faire le coup de la psychologie inversée pour pouvoir jouer la carte de l’innocence si je décide de t’attraper par les couilles, au sens propre comme au figuré. » J’ai ce sourire mesquin aux lèvres, celui qui accompagne enfin mes prunelles lorsqu’elles se perdent le long de ses mâchoires sensuellement dessinées sous sa peau et recouvertes d’un léger duvet de barbe négligée depuis trois ou quatre jours. Cette clavicule saillante qui invite à l’abandon, aux baisers enflammés. Son torse, dessiné avec un excès moins appuyé que le mien, des abdominaux agréablement entretenus et ce bassin que je découvre finalement non sans trahir un faible segment de mes pensées lorsque mes pulpeuses s’étirent en un sourire multifacettes. « D’accord. » Je me contente de conclure pour mieux retrouver son visage tout aussi agréable à observer. La vérité, c’est que j’ignore ce que cela me fait. Ce qu’une telle image m’inspire et je ne veux surtout pas cogiter là-dessus au risque d’exposer une excitation qui, à poil face à lui, ne pourrait que trahir la dualité qui s’immisce dans mon esprit. « Tu n’avais pas l’air de t’en plaindre, quand j’étais à genoux si près de toi. » Je babille, piquant à souhait lorsqu’il ose insinuer que la domination ne passera pas par lui. Je suis pourtant persuadé qu’il adore cela, être dominé au lit. Je le suis, surtout lorsqu’une fille décide de te surprendre en prenant les devants pour te rendre complètement dingue. Il n’y aurait rien de honteux à éprouver la même sensation au contact d’un garçon… C’est obligatoire de toute manière, l’un ou l’autre doit forcément se décider à faire un pas en avant pour qu’il puisse se passer quelque chose à ce niveau-là. Le jacuzzi, les bières que j’apporte en guise de rafraîchissement et une installation qui m’arrache un léger soupir satisfait. Rien de tel qu’une petite pression dans le creux des reins, une infinité de bulles pour s’abandonner après une bonne journée de travail. « Glee c’est la série qui balance des clichés à tour de bras pour mieux leur tordre le cou à sa manière, avec second degré et une finesse plus ou moins débattable selon les saisons ! » La série n’a pas brillé par sa qualité tout au long de sa diffusion. Certains épisodes resteront plus mémorables que d’autres, c’est certain. « Ça ne m’empêcherait pas de le faire, l’occasion ne s’est jamais présentée. Glee ne serait probablement pas l’image qui me viendrait à l’esprit si on me proposait de le faire. » L’adrénaline combinée à une excitation grandissante me priveraient d’un sens du libre arbitre nécessaire pour que ce genre de clichés te reviennent à l’esprit. Je serais surement là, comme un dalleux, à remercier le seigneur pour la baise torride à venir. Il se verrait bien baiser dans un jacuzzi, pas de quoi me surprendre. « Tu n’as même pas besoin de demander ! » Je termine en un clin d’œil, les lèvres occupées à aspirer une petite quantité de bière, délicatement posées contre le goulot en verre. Mon plus gros fantasme, excellente question. « Mes fantasmes ne sont pas forcément guidés par un lieu en particulier. C’est plutôt certaines sensations, les menottes, la privation de certains sens, l’exacerbation de certains autres… » L’usage d’accessoires, de produits dérivés de leur utilisation première. Ne me laissez pas avec un glaçon au moment d’entamer des préliminaires. Je sais ô combien le chaud/froid peut faire perdre les pédales. Un orgasme assuré avant même de passer aux choses sérieuses avec la dextérité et les connaissances nécessaires pour satisfaire une demoiselle sans imaginer que les doigts font tout le travail. Spoiler alert, ce n’est pas le cas. « Dans un lieu public, la dose de danger ne ferait que doper l’excitation. Salle de cinéma, cabine d’essayage… Quelque chose dans ce genre-là. Et toi ? Tu fantasmes sur quoi ? »

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ft @Heath Romeo
C'est la première fois qu'il voit son chez lui, et quel chez lui ! Grande baraque, jacuzzi, le pied. Il pourrait presque être jaloux. Ouais on va pas se mentir, il est un peu envieux en fait. Il compte bien en profiter du coup. Se mettre à poil par contre c'était pas dans ses plans à la base. Mais il le provoque tellement la dessus Heath, et depuis un moment maintenant. Alors comme ils sont seuls cette fois ci, sans risque de faire faire une crise cardiaque à une mémé, il baisse son froc. Aucune gêne à ce niveau la, non il s'en fout. Et franchement même s'il vanne sur la taille des sexes ça n'est pas quelque chose qui lui importe vraiment. Le sien plus convient et ne l'empêche clairement pas de faire prendre leur pied aux femmes avec qui il baise donc tout va bien de ce côté la. « Dois-je te rappeler la facilité avec laquelle je peux être tenté de faire l’inverse de ce que tu demandes ? C’est dans mon ADN. J’en suis presque à me demander si tu n’es pas en train de me faire le coup de la psychologie inversée pour pouvoir jouer la carte de l’innocence si je décide de t’attraper par les couilles, au sens propre comme au figuré. » il arque un sourcil, le regard blasé "Mec, tu réfléchis beaucoup trop pour moi. Mais ça me flatte que tu penses que j'sois capable de me faire chier autant à réfléchir à tout ça" un rire amusé lui échappe alors qu'il secoue la tête "Tu seras gentil de bien me tripoter alors monsieur psychologie inversé" un spécimen celui. Il est intelligent Heath, a n'en pas douter, mais il décortique un peu trop tout sans que ça ne soit pour autant nécessaire. S'il aime bien faire des sous entendus il est bien loin d'avoir un sens caché à tout ce qu'il dit. Peut-être bien qu'au fond c'est Heath qui aimerait bien qu'il y ai un sens caché. S'il le prend surtout comme une plaisanterie et ça depuis le début, à force d'en parler, il va vraiment finir par se poser des questions. Quoi que non, il ne doit pas, parce que lui aussi vanne beaucoup trop souvent la dessus. « Tu n’avais pas l’air de t’en plaindre, quand j’étais à genoux si près de toi. » un rire lui échappe à nouveau "Ouais, j'aime bien quand tu te prosternes devant moi, ma ptite chatte" la vérité c'est que oui ça l'a troublé l'espace d'un instant. Une sensation bizarre, perturbante. Gênante en fait. Une curiosité présente qu'il se refuse à admettre. Il doit arrêter d'y penser d'ailleurs, encore plus quand les images lui viennent en tête aussi facilement. La jacuzzi c'est un bon moyen de se changer les idées. Enfin plus ou moins parce que dans le fond ils restent sur le sujet sexuel « Glee c’est la série qui balance des clichés à tour de bras pour mieux leur tordre le cou à sa manière, avec second degré et une finesse plus ou moins débattable selon les saisons ! » heinhein, ben il est bien renseigné dis donc. Il s'est maté tout les épisodes lui « Ça ne m’empêcherait pas de le faire, l’occasion ne s’est jamais présentée. Glee ne serait probablement pas l’image qui me viendrait à l’esprit si on me proposait de le faire. » l'occasion ne s'est jamais présentée ? Pourtant avec sa plastique il doit pouvoir ramener quelqu'un quand il veut non ? "Tu me rassures, ça serait franchement chelou de penser à cette série en baisant la dedans" d'ailleurs en parlant de ça, lui il aimerait bien essayer ! Juste pour voir comment ça fait, c'est vrai ça le rend curieux ça aussi « Tu n’as même pas besoin de demander ! » ah oui vraiment ? Débarquer chez lui comme ça sans prévenir avec une nana c'est okay ? Ce sont ses colocs qui vont être ravis ! "Quoi j'peux squatter ton jacuzzi sans aucune condition ? C'est louche ça.. Hmm laisse moi deviner, tu veux pouvoir mater c'est ça ?" ouais cette fois ci c'est à son tour de chercher ce que ça peut bien cacher. Pas normal tout ça. « Mes fantasmes ne sont pas forcément guidés par un lieu en particulier. C’est plutôt certaines sensations, les menottes, la privation de certains sens, l’exacerbation de certains autres… » son sourire s'étire "La dessus j'suis d'accord, c'est particulièrement excitant" mais si c'est un fantasme ça veut dire qu'il ne l'a jamais fait ? Ash reprend sa bière et en allège la bouteille de quelques gorgées tout en l'écoutant « Dans un lieu public, la dose de danger ne ferait que doper l’excitation. Salle de cinéma, cabine d’essayage… Quelque chose dans ce genre-là. Et toi ? Tu fantasmes sur quoi ? » il laisse aller sa tête en arrière et repose sa bière "J'avoue que les lieux publics c'est stimulant ! Hmm voyons voir..." ses paupières se ferment. Il réfléchis, imagine. "Franchement me faire pomper par une flic c'est un truc qui me ferait tripper" plein de choses en fait. Il en a réalisé quelques uns, aimerait en réalisé d'autres et probablement que certains ne se réaliseront jamais, c'est même sûr. "Genre dominer une représentante de l'autorité tu vois" il se mord la lèvre et relève la tête pour reposer ses yeux sur son coéquipier de la journée "Hey, comment tu t'es rendu compte que tu kiffais les mecs toi ?" ouais ça l'intrigue. Il ne partage pas et a son avis la dessus mais il a rien contre les homos ou les bis. Ça serait un peu problématique vu que dans sa ptite bande d'amis tout les autres mecs le sont.

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ft @Ashton Saltzman
Mes colocataires profitent de la vie en ce moment. Ils partent tous à droite et à gauche pour vivre de folles aventures. Kléa et moi nous retrouvons souvent seuls au manoir. Je ne vais pas m’en plaindre, clairement, mais nous n’avons pas été habitués à une telle solitude pour une si grande surface. L’absence de nos quatre autres copains est parfois pesante. Deux d’entre eux se sont évaporés pour plusieurs mois, l’été commence très tôt par ici. Si j’étais aussi libre qu’eux, je ferais surement la même chose même si mon goût pour le voyage n’est pas aussi développé que le leur. Je n’aspire pas à faire le tour du monde et à dépenser du fric dans des tas de billets d’avion. Je visite à petite dose les endroits qui m’inspirent vraiment, la curiosité se manifestera peut-être plus tard. Pour l’heure, mes projets sont ailleurs et me trouver une baraque à acheter pour prendre mon indépendance demeure ma priorité. J’ai les moyens de le faire, je pourrais me lancer sans transpirer une seule seconde ni craindre pour mes finances mais je me refuse à le faire sans un véritable coup de cœur. Je visite régulièrement des propriétés mais rien de bien concret pour le moment. Tout vient à point qui sait attendre. Le combat continue, la compétition reprend de plus belle sans que je sois capable de prononcer un vainqueur tout désigné. J’ai un camarade redoutable face à moi, il maitrise aussi bien la connerie que moi et s’entête à aller dans la direction opposée à la mienne quitte à me pousser dans le processus à être plus extrême pour arriver à mes fins. Pourquoi ? Tout part pourtant d’une plaisanterie, d’un désir de le taquiner et de le ramener à quelque chose qui le fait constamment réagir au quart de tour en bon hétérosexuel touché dans l’image qu’il a de sa propre virilité. Parce qu’il est bien connu qu’être viril et homosexuel ce n’est pas possible, n’est-ce pas !!! Tu sembles pourtant très influencé aujourd’hui, à croire que la taquinerie est présente mais plus sous la même forme. Comme un challenge qui te porte de plus en plus au point de pousser le curseur plus loin, de le mettre dos au mur. Que ferais-tu s’il venait à te prouver que tu as raison ? S’il te surprenait véritablement en exprimant un intérêt pour tes formes masculines ? Tu serais pris au piège à ton tour. Est-ce ce que tu attends ? D’avoir une excuse pour envisager la même chose que lui ? Pour aller au-delà de cette simple affirmation sur ta bisexualité et la mettre en application pour la toute première fois ? T’es vraiment chelou, mon pote. « J’ai oublié à qui je parlais, excuse-moi. L’intelligence et toi ça fait mille ! » Je tacle avec un grand sourire, enfoiré comme il faut. Elle était facile celle-là, trop joliment tendue pour que je sois capable de résister à la tentation de l’utiliser contre lui. « Tu viens tout juste de me dire que tu ne faisais pas dans la psychologie inversée mon gars ! Tes désirs sont des ordres. » Toujours être là où il ne m’attend pas. J’ai un plaisir non dissimulé pour ses réactions lorsque la surprise prend le dessus et qu’il ne sait soudainement plus sur quel pied danser. Sans prévenir je m’approche pour lui attraper les testicules en douceur. Pas du genre à mettre en application l’expression populaire qui veut que tu sois pris par les couilles, justement. Je me délecte de sa réaction et relâche la pression, non sans les effleurer du bout des doigts sur le départ pour m’éloigner et abandonner les clés du manoir sur la table près des canapés. De retour, il me chambre sur ma capacité à me mettre à genoux. Chose que je ne suis pas habitué à faire à moins d’avoir un petit creux sexuellement et de me baisser pour assouvir les besoins d’une charmante demoiselle dans l’urgence ou le feu de l’action. Ce n’est pas arrivé depuis une éternité, j’ai été anormalement calme ces derniers mois. Je n’ai jamais été un fuckboy, cela dit. Bien plus sérieux que ma réputation ne le laisse présager. « Je ne m’incline pas devant plus faible que moi, tu devrais pourtant le savoir ! » Sa petite chatte, comme il dit, l’abandonne pour rejoindre la cuisine et nous préparer deux bières pendant qu’il découvre les extérieurs, piscine creusée et jacuzzi intégré à la clé. Ce doit être le vrai plus de la propriété. De quoi organiser des soirées infernales en été avec une alliance barbecue et pool party.

Bière entre les doigts, je m’arrange pour la caler dans un équilibre plus ou moins stable contre la paroi du jacuzzi pour pouvoir m’enfoncer davantage et recouvrir une bonne partie de mon corps avec les bulles. Je ne me suis jamais aventuré là-dedans à poil comme c’est le cas maintenant. « Tu sais que j’ai volontairement opté pour une pression moins forte qu’habituellement parce que j’avais peur qu’on se fasse latter les couilles avec les différents jets ? » Quitte à ce qu’une telle pensée me traverse l’esprit, autant la partager avec un tel partenaire de bêtise. Glee, c’est une série que j’ai pris plaisir à regarder malgré des tas de petits détails qui m’ont toujours fait hurler devant mon écran. Les comédies musicales, j’adore ça. Au point où je me suis même improvisé John Travolta à l’époque Grease le temps d’une soirée Halloween. Veste en cuir, look de rebelle, beau gosse comme tout avec les petits pas de danse qui font chavirer les cœurs, lancer les culottes avant un jeté au sol sur You’re the one that I want qui reste dans les annales… Travolta à l’époque où il était encore respectable et pas reconnu pour ses propositions indécentes à des masseurs. Tous les héros de mon enfance s’avèrent être des pourris. « Je n’ai pas besoin de reprendre du Journey tous les jours comme ils le font pour m’envoyer en l’air. J’peux néanmoins te chanter Don’t stop believing lorsqu’il est question du déni dans lequel tu aimes te bercer pour ne pas te confronter à ton attirance pour un beau cul masculin et un torse bien musclé ! » Il me parle de cul, comment voulez-vous que je ne sois pas tenté de revenir une énième fois là-dessus avec une transition bancale inspirée par Glee, série Pro LGBTQ+ par essence. Je serais prêt à le laisser réaliser son fantasme en baisant dans le jacuzzi. « J’aurais surtout plaisir à te le faire nettoyer le lendemain. C’est cette scène-là, qui m’excitera surement le plus ! » Je remarque, taquin. Mes muscles se détendent au fur et à mesure. Je me sens bien ici, comme toujours. Ne manquerait plus que des mains habiles pour me masser le dos après cela et la journée se terminerait de la plus formidable des manières. Un orgasme en supplément et je n’aurais définitivement plus rien à quémander. On est d’accord sur l’excitation qui se dégage de préliminaires réhaussés avec tout et n’importe quoi. L’avant-goût parce qu’en plein acte il peut être un peu frustrant d’être attaché ou ce genre de choses… J’serais frustré en cas de changement de position s’il faut perdre deux minutes à défaire les menottes, tout ça. Même les yeux bandés, j’ai trop besoin d’allumer l’autre du regard pendant l’acte pour accepter une telle privation au-delà du premier round. Son fantasme est assez classique finalement, qui ne bande pas en s’imaginant dans de telles postures avec des gens qui portent un habit connoté. « L’autorité uniquement ou les uniformes en général ? Genre les blouses des toubibs, la tenue des pompiers… » Toutes ces professions qui font fantasmer à tout va. La raison pour laquelle notre calendrier sexy fonctionne si bien chaque année à la caserne et nous permet de récupérer un maximum d’argent pour améliorer la qualité de nos actions caritatives. Et puis une question très sérieuse finalement, que je prends pour une fois avec un premier degré nécessaire. « Il y avait ce garçon au lycée. Très gentil, plaisantin, un corps de rêve et surtout… Surtout, un fessier hyper rebondi… Pire que le boule féminin qui m’a le plus chamboulé de toute ma vie, tu vois. J’ai rêvé de lui dans des postures peu catholiques plusieurs fois et, comme un fait exprès, il s’est intéressé à moi peu de temps après, à quelques semaines de la fin des cours. Je venais tout juste de sortir de l’obésité. Je bossais comme un acharné pour trouver un moyen de m’aimer et je n’avais pas suffisamment confiance en moi pour oser attirer le regard des autres pour une autre différence. Je n’étais pas assez solide et mature alors… J’ai joué la carte du mec honoré mais attiré par les meufs ! » Je marque une pause, le cœur un peu serré à l’idée de retourner à cette époque, même le temps d’une conversation. « Je crois qu’une partie de moi le regrette. Qui sait ce qui aurait pu se produire ? Peut-être qu’il n’aurait été qu’un mec parmi d’autres, qu’il m’aurait ouvert la voie… Peut-être qu’on serait toujours ensemble à l’heure actuelle… J’sais pas… Je n’aime pas trop me baser sur des what if de toute manière. » Je devrais peut-être le follow sur Instagram à l’occasion, pour le principe. « Je ne te retourne pas la question, j’imagine. »

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ft @Heath Romeo
Se taquiner c'est quelque chose d'inévitable entre eux et ça depuis leur première rencontre malgré la situation plutôt dramatique de celle ci. Cependant il faut bien avouer qu'aujourd'hui ils poussent les choses assez loin. Faut dire qu'ils ne se sont jamais vu à poil avant. Et que, pour le commun des mortels c'est pas vraiment courant de se montrer le zgeg à l'air devant les potes « J’ai oublié à qui je parlais, excuse-moi. L’intelligence et toi ça fait mille ! » il hausse les épaules en souriant "Que veux tu, on peut pas être gâté à tout les niveaux" non il ne se considère pas comme quelqu'un de particulièrement intelligent. Plutôt dans la basse moyenne en fait. Mais il se dit qu'au moins il a l'avantage d'être réaliste. « Tu viens tout juste de me dire que tu ne faisais pas dans la psychologie inversée mon gars ! Tes désirs sont des ordres. » il lève les yeux au ciel, un sourire aux lèvres alors qu'il secoue la tête. Il est finalement bien pire que lui pour ce qui est de tout tourner à son avantage. Et il ne s'arrête jamais. D'ailleurs parfois il se demande s'il est comme ça avec tout le monde ou s'il a droit à un traitement exclusif. Par contre son sourire disparaît automatiquement et son visage se fige sous la surprise quand il sent sa main sur ses testicules. Ça oui il faut bien le reconnaître il ne s'y attendait pas du tout. Une fois ses couilles relâchée il n'attend pas qu'il s'éloigne pour l'attraper par l'épaule "Par contre mec, la je me retiens parce que je t'aime bien mais tu me retouches encore une fois comme ça je t'assure que tu te prends mon poing dans la gueule" et avec élan. A son regard il peut probablement comprendre que la il ne plaisante pas du tout. Quelques secondes passées il prend sur lui pour refouler son énervement et sourit à nouveau avant de tapoter son épaule à deux reprise et de le relâcher. Y'a des limites à la taquinerie et à ce qu'il peut accepter. Même par provocation. Il est clairement hors de question qu'il se laisse toucher les boules par un mec. Il passe pour cette fois ci. Parce que c'est lui. Parce qu'il y a peut-être eu confusion et qu'il veut bien laisser le bénéfice du doute. Mais il a eu de la chance. Parce que se connaissant il aurait très bien pu partir en réflexe le coup et sans donc sans analyser le reste. Il se calme. « Je ne m’incline pas devant plus faible que moi, tu devrais pourtant le savoir ! » il rit même à nouveau et l'ambiance s'allège "C'est bien d'admettre que je suis plus fort que toi mon petit" puisqu'il s'est incliné devant lui déjà après tout. Non ? L'air frais et le soleil lui fond du bien. Et le jacuzzi, n'en parlons pas. Finalement il a bien fait de retenir sa rage. Il aurait loupé ça ça aurait été con ! « Tu sais que j’ai volontairement opté pour une pression moins forte qu’habituellement parce que j’avais peur qu’on se fasse latter les couilles avec les différents jets ? » rien qu'à la prononciation il en a presque mal aux couilles "Qu'habituellement ? Parce que ça veut dire que d'hab tu mets plus fort et tu prends ton kiff à te les faire latter ?" ah y'en a pour qui c'est le pied hein, ça les excite. Les masos ! Faut bien avouer que lui c'est pas trop son tripe. Enfin les menottes, tout ça, genre le matériel ouais ça peut éveiller son excitation, en revanche se faire mal laaa... beaucoup moins son délire. « Je n’ai pas besoin de reprendre du Journey tous les jours comme ils le font pour m’envoyer en l’air. J’peux néanmoins te chanter Don’t stop believing lorsqu’il est question du déni dans lequel tu aimes te bercer pour ne pas te confronter à ton attirance pour un beau cul masculin et un torse bien musclé ! » le regard blasé. Un beau cul masculin, un torse bien musclé. Faut qu'il arrête de projeter ses désirs sur lui, il n'a pas les mêmes. Mais de toute façon quoi qu'il dise il continuera insinuer qu'il est attiré par les hommes "Pitié laisse mes oreilles tranquille, j'en ai encore l'utilité" du pied il lui envoie un peu d'eau dans la gueule avant de se marrer comme un gosse. « J’aurais surtout plaisir à te le faire nettoyer le lendemain. C’est cette scène-là, qui m’excitera surement le plus ! » ah ouaaais il a des fantasmes chelous lui ! "Laisse moi deviner, le premier clip devant lequel tu t'es branlé c'est I want to break free ?" un mec gay habillé en fille et surtout du coup, en train de nettoyer, ça a dû lui dresser la queue ça du coup ! Mais bon, plaisir coupable, il aime beaucoup Queen. Mais perso ses fantasmes sont tout de même un peu différent. Et rien qu'à s'imaginer cette scène avec une flic à genoux devant lui ça le titille déjà au bas du ventre « L’autorité uniquement ou les uniformes en général ? Genre les blouses des toubibs, la tenue des pompiers… » il prend une seconde pour y réfléchir "Hmm les infirmières ou hôtesses ouais, pompier moins mon truc" ouais on sait jamais avec lui, vu son job c'est sûr qu'il s'emporterait. Pis c'est vrai que l'uniforme de pompier est moins excitant. Bon en réalité ceux des infirmières non plus mais c'est la version érotique que tout le monde a en tête en pensant à ça. Hors il ne voit pas de version érotique de pompier. Sujet plus sérieux. Curiosité, peut-être malsaine ? Bref il a envie de savoir, juste comme ça, pour savoir « Il y avait ce garçon au lycée. Très gentil, plaisantin, un corps de rêve et surtout… Surtout, un fessier hyper rebondi… Pire que le boule féminin qui m’a le plus chamboulé de toute ma vie, tu vois. J’ai rêvé de lui dans des postures peu catholiques plusieurs fois et, comme un fait exprès, il s’est intéressé à moi peu de temps après, à quelques semaines de la fin des cours. Je venais tout juste de sortir de l’obésité. Je bossais comme un acharné pour trouver un moyen de m’aimer et je n’avais pas suffisamment confiance en moi pour oser attirer le regard des autres pour une autre différence. Je n’étais pas assez solide et mature alors… J’ai joué la carte du mec honoré mais attiré par les meufs ! » Il l'écoute attentivement. Sérieusement. Chacun des mots qui sortent de sa bouche « Je crois qu’une partie de moi le regrette. Qui sait ce qui aurait pu se produire ? Peut-être qu’il n’aurait été qu’un mec parmi d’autres, qu’il m’aurait ouvert la voie… Peut-être qu’on serait toujours ensemble à l’heure actuelle… J’sais pas… Je n’aime pas trop me baser sur des what if de toute manière. » Ouais non, se dire et si, tout le temps, c'est un coup à se miner le moral et à se foutre des doutes constamment. Même si en soit tout le monde doit se le dire assez souvent. Envisager ce que serait leur vie s'ils avaient fait un choix différent. Alors que ça sert à rien, le dessus tout le monde est d'accord "Baah, faut pas le regretter, t'en as eu un autre qui t'as.. ouvert la voie. T'as eu une expérience différente c'est tout. C'était peut-être juste pas l'bon moment" chaque chose en son temps. Faut pas presser. « Je ne te retourne pas la question, j’imagine. » un rire lui échappe à nouveau "Tu imagines bien" il ne s'est jamais posé la question. Il a été élevé dans cette mentalité où être un homme, un vrai, c'est aimer les femmes. "J'me suis jamais branlé sur des magasines de mecs c'est clair. C'est pas leur boule à eux qu'attirent mon regard, et en plus ils ont pas de boobs" sorry mais c'est un critère important ! Bon en soit il a aussi baisé des femmes qu'en avaient pas vraiment "Après c'est pas mon truc mais j'blame pas ceux qui kiffent ça. J'suis pas homophobe comme mon père, d'ailleurs j'ai pris mes distances avec lui" mais reste que c'est lui et lui seul qui l'a élevé. Pour lui les gays c'est pas vraiment des mecs, pas des vrais, ils ont une part de féminin. Lui refuse d'être une femmelette, il se doit d'être un dur. "Ça t'as pas fait bizarre la première fois qu'un mec t'as pris le cul ? Franchement moi ça me bloquerait totalement, j'aurais grave l'impression d'être une meuf" c'est un fait, se faire pénétrer c'est réellement la sensation qu'il aurait.

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[ Kidding me ]

ft @Ashton Saltzman
Tu es conscient de dépasser les bornes mais tu es bien trop pris dans le feu de l’action pour réaliser que tu te permets une chose qui ne devrait pas être autorisée en lui mettant ainsi une main sur les attributs. L’instant ne doit pas durer plus de quelques secondes, il n’y a aucune volonté de le séduire ou de le forcer à initier un rapport de quelque genre que ce soit. Ce n’est pas pour cela que tu avances avec une idiotie qui n’a d’égale que ton incapacité à réfléchir clairement sur le moment. Tu figures pourtant parmi les plus fervents défenseurs du consentement, le premier à t’emporter quand le moindre individu autour de toi commence à prendre des décisions on ne peut plus discutables. Sa réaction est immédiate, je suis même surpris qu’il ne soit pas plus hargneux que cela. À sa place, je l’aurais surement été. Il aura au moins l’assurance d’avoir eu l’effet d’une douche froide nécessaire. La surenchère est tellement de mise entre nous deux pour désigner celui qui aura finalement le dernier mot, le fin mot, que j’en ai perdu de vue l’aspect purement taquin de cette histoire. Je n’ai pourtant rien à prouver, j’ignore pourquoi je me suis laissé submerger comme ça par quelque chose de si peu important. Je grimace, désolé. « Excuse-moi, j’ai déconné. Il ne s’agissait pas d’un prétexte pourri pour te palper en te faisant des avances ou ce genre de choses… J’ai oublié pendant une seconde pourquoi j’étais aussi exaspéré par le comportement des sportifs dans les vestiaires quand on se change et que les chat-bites sont légion… Bref. On en reste aux excuses parce qu’il est impossible d’en formuler des valables si tu te cherches des circonstances atténuantes pour justifier tes actes. » Je parle vite, un peu trop vite mais c’est parce que mon esprit est occupé à cogiter à toute vitesse pour trouver un moyen honorable de rebondir sur une telle situation. Pour commencer, et comme pour marquer une transition vers un premier degré plus nécessaire, je suis tenté de récupérer un caleçon sur le trajet nous menant au jacuzzi mais j’ai l’impression qu’une telle réaction ferait progresser le malaise un peu plus encore. Malgré cette pudeur qui m’assaille soudainement et me donne envie de fondre sur une doudoune et de ne plus croiser son regard, ni sa nudité, je tiens bon la barre et enfile le masque parfait d’un comédien capable d’affirmer le contraire de ce qu’il ressent pour la beauté de l’exercice. Je prends la fuite sous prétexte qu’il faut récupérer les fameuses bières avant de le rejoindre. L’excuse est surtout invoquée pour me permettre de lui échapper cinq minutes et de reprendre mes esprits.

Les bulles contribuent à alléger l’ambiance, à nous ramener à une sorte d’aisance naturelle qui n’avait jusqu’à maintenant jamais été mise à mal par nos attitudes respectives. Je suis le seul fautif pour un tel rebondissement et j’en assume la responsabilité. Je commence déjà à en tirer des leçons, plus prudent sur mes mots, sur les insinuations que je fais. Ce petit jeu a déjà très largement duré. Il est temps de passer à autre chose. « Tu m’as mal compris dude. Je ne profite jamais du jacuzzi à poil, c’est la première fois. Avec un short la pression n’est pas la même. Trente minutes ici à te faire latter les boules par les différents jets et tu peux être certain que tu n’auras plus jamais besoin de porter un préservatif pour autre chose qu’éviter les MST. » Je prends de l’eau en pleine gueule, ferme à moitié les yeux pour éviter d’être momentanément aveuglé et profite de cet entre-deux pour lui attraper le pied afin de l’interrompre. Je me penche pour pouvoir avoir une meilleure prise nécessaire afin de le maintenir dans une position aussi bancale et l’asperger à mon tour de ma deuxième main. « Tiens, puisque la bière ne semble pas suffisante pour rassasier ta soif ! » Je grogne en l’accablant d’un flot ininterrompu d’eau tiède. Le voir nettoyer ce serait la cerise sur le gâteau, et pas à des fins fétichistes parce que je ne tire aucun plaisir à reluquer des gens en train de faire le ménage comme il l’insinue. Quitte à astiquer quelque chose, autant que ce soit ma queue sur laquelle on se déchire. « J’ai toujours adoré Queen, mais Freddie Mercury ne serait pas du tout mon style. Que ce soit physiquement ou psychologiquement. Artistiquement peut-être, c’est clair, mais c’est tout. Ne prends pas tes propres fantasmes pour une généralité ! » Je termine en un clin d’œil sans pour autant rebondir comme je pourrais le faire avec tout le reste, les taquineries autour de sa sexualité, tout ça. La discussion tourne au premier degré, aux premières révélations, à ce regard qui se perd sur les courbes d’un individu que tu n’es pas censé dévorer de la sorte, à ces questions qui assaillent et finissent par aboutir à un constat sans appel : bisexualité, homosexualité pour d’autres. J’ai toujours été partagé entre une virilité exacerbée et une part que certains adorent qualifier par le terme féminité sous prétexte qu’il faut tout codifier pour répondre à des clichés que la psychologie défonce à grands coups de latte. La masculinité et la féminité n’existent que physiquement, le comportement humain n’est pas réduit à un genre même si les machos sont tentés de croire que l’inverse est nettement plus véridique. Il passe à côté d’une information essentielle et je m’amuse à le laisser continuer, encore et encore, à se montrer finalement très sympathique à l’égard de mon penchant pour les hommes et des expériences liées à un tel goût assumé pour des formes musclées et poilues. « Le mythe s’apprête à nouveau à s’effondrer, t’es prêt ? Parce que je sais que t’es encore tout bouleversé d’avoir appris que je n’étais pas gay, mais uniquement bisexuel. » Je me mordille la lippe, laisse s’installer un suspense vraiment appréciable à en juger par le nombre de scénarios que je vois défiler dans ses prunelles. « Je n’ai jamais été plus loin que des embrassades avec un garçon ! » Il ne s’y attendait pas, à celle-là, et pourtant c’est la vérité. « Je suis moins facile que ce que tu peux croire. J’ai besoin d’une connexion, de confiance parce que les rares mecs qui auraient pu me plaire étaient beaucoup trop superficiels dans leur approche pour me donner envie d’aller plus loin finalement ! » Je marque une pause et, taquin, me permet de rebondir. « Je ne me suis jamais masturbé sur les magazines tout court. Et quand je regarde du porno, je ne fantasme pas forcément sur le chibre du mec non plus… À moins de spécifiquement chercher cela mais c’est rare. » Peut-on brandir la banderole macho très haut et crier très fort la même affirmation quand on l’entend se questionner sur la sodomie ? « Je ne vois pas en quoi se faire prendre par un autre garçon, ou par une femme avec un plug par exemple comme le font certains couples, c’est mettre un grand coup de latte à ta masculinité ! » Je ne suis pas d’accord avec ce principe, en tout cas. « Quand on sait ô combien la prostate est l’organe masculin le plus sensible, celui qui procure le plus facilement l’orgasme chez l’homme… J’pense pas qu’il soit si inconcevable d’avoir la curiosité ou le désir régulier de s’adonner à une telle pratique. Je n’ai jamais essayé, ne serait-ce que seul avec mes petits doigts musclés mais quand tu as envie d’éprouver un plaisir optimal et de kiffer j’trouve ça con de se priver sous prétexte que c’est trop ceci, ou que ça donne l’impression d’être trop cela… »

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ft @Heath Romeo
« Excuse-moi, j’ai déconné. » ben pas qu'un peu la oui « Il ne s’agissait pas d’un prétexte pourri pour te palper en te faisant des avances ou ce genre de choses… J’ai oublié pendant une seconde pourquoi j’étais aussi exaspéré par le comportement des sportifs dans les vestiaires quand on se change et que les chat-bites sont légion… Bref. On en reste aux excuses parce qu’il est impossible d’en formuler des valables si tu te cherches des circonstances atténuantes pour justifier tes actes. » il cligne des yeux à deux reprise en le regardant. Pourquoi il lui sort tout son charabia ? "Tu pouvais t'arrêter à excuse moi hein tranquille pas besoin de me faire une rédac" enfin bon, s'il part dans des explications c'est sûrement qu'il culpabilise donc qu'il s'est rendu compte qu'il était allé trop loin. Franchement Ash fait partis de ce genre de mecs qui ont du faire du chat-bites au collège mais la c'est différent. Ils sont à oilp, le mec est gay, enfin bi, et il s'amuse à le draguer et le provoquer constamment. Alors non seulement c'est déplacé mais en plus de ça c'est ambiguë. De l’ambiguïté réelle avec un mec ça il est clairement pas prêt. Et ne pense pas l'être un jour d'ailleurs. Enfin bref ils ne vont pas débattre la dessus des heures comme des gonzesses. Il lui a dit stop, lui s'est excusé, voilà point, on passe à autre chose. Comme le jacuzzi ! Ça c'est une bonne chose le jacuzzi ! Et franchement il ne pensait pas que ça serait si agréable, mais c'est cool les petits remous. Bon effectivement, si ça avait été plus fort ça aurait peut-être pas été aussi agréable « Tu m’as mal compris dude. Je ne profite jamais du jacuzzi à poil, c’est la première fois. Avec un short la pression n’est pas la même. Trente minutes ici à te faire latter les boules par les différents jets et tu peux être certain que tu n’auras plus jamais besoin de porter un préservatif pour autre chose qu’éviter les MST. » ah ben quelle image fabuleuse ! Ça s'affiche dans son crane mais il a rien demandé lui ! Il secoue la tête comme pour se débarrasser de ces images "Et tu t'es jamais baigné la dedans à poil avant aujourd'hui ? Mais mec c'est genre la première chose à faire !" en tout cas lui c'est la première chose à laquelle il a pensé. Sur qu'il aurait commencé par la à sa place. Bon après oui en coloc peut-être que tout le monde n'a pas envie de le voir à oilp mais dès qu'il était seul comme la, autant en profiter. En fait non il ne lui faut surtout pas de jacuzzi à Ash sinon il va passer son temps dedans. Pris à son propre piège, Heath lui attrape le pied pour l'asperger à son tour et il éclate de rire en gardant ses yeux fermés pour se protéger. Des vrais gamins. Mais il finit tout de même par récupérer son pied « J’ai toujours adoré Queen, mais Freddie Mercury ne serait pas du tout mon style. Que ce soit physiquement ou psychologiquement. Artistiquement peut-être, c’est clair, mais c’est tout. Ne prends pas tes propres fantasmes pour une généralité ! » ouaais bon d'accord physiquement ça n'a jamais été un canon de beauté mais psychologiquement il avait l'air cool le mec "Mes fantasmes ?" genre lui il fantasme sur Mercury ? "Fantasmer de le voir te bichonner ton ptit cul ?" un rire lui échappe et une fois de plus l'image mentale se fait "Et tu te branles sur quel chanteur tien alors si c'est pas lui en soubrette ?" pourquoi il pose des questions comme ça ? Bon il parle souvent de cul en fait c'est pas surprenant mais de cul gay c'est plus rare. Ça doit être pour ça que ça lui fait bizarre. « Le mythe s’apprête à nouveau à s’effondrer, t’es prêt ? Parce que je sais que t’es encore tout bouleversé d’avoir appris que je n’étais pas gay, mais uniquement bisexuel. » il arque un sourcil. Comment ça le mythe va s'effondrer ? C'est quoi le rapport avec le fait qu'il soit bi ? Il lui parle de ses expériences avec les mecs. Il attend, suspendu à ses lèvres, de savoir ce qu'il va lui sortir. Il prend son temps en plus le bâtard ! Mais il finit enfin par cracher le morceau « Je n’ai jamais été plus loin que des embrassades avec un garçon ! » Ah ! Effectivement ça il ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout ! Lui qui l'imaginait s'être fait sauter à tout les coins de rue ! Bon d'accord il est peut-être un peu extrême mais il l'a toujours imaginé très dévergondé et sans gêne. « Je suis moins facile que ce que tu peux croire. » ben du coup oui on dirait bien « J’ai besoin d’une connexion, de confiance parce que les rares mecs qui auraient pu me plaire étaient beaucoup trop superficiels dans leur approche pour me donner envie d’aller plus loin finalement ! » un léger rire lui contracte le ventre "Ah ouais tu réfléchis vraiment comme une nana parfois c'est ouf" il doit bel et bien être gay. Enfin bi. Même s'il n'a jamais été plus loin qu'un baiser "Donc le plaisir charnel de juste tirer un coup sans rien de plus qu'une attirance physique toi tu connais pas ?" beh mon vieux il doit pas baiser si souvent que ça le coco si il recherche une connexion spéciale à chaque fois. Relou l'bordel « Je ne me suis jamais masturbé sur les magazines tout court. » Ah putain, il est trop jeune ce petit con « Et quand je regarde du porno, je ne fantasme pas forcément sur le chibre du mec non plus… À moins de spécifiquement chercher cela mais c’est rare. » c'est pas tout à fait ce qu'il a insinué "Ben non tu crois que je regarde que les chattes aussi ? C'est tout le corps qui est attirant, enfin et tout les à côtés" genre la situation etc etc Bien des choses entrent en compte au final pour plus ou moins t'exciter. « Je ne vois pas en quoi se faire prendre par un autre garçon, ou par une femme avec un plug par exemple comme le font certains couples, c’est mettre un grand coup de latte à ta masculinité ! » Oh merde c'est partis il va lui sortir un autre exposé. Et bingo c'est partis ! "Tu trouves ça con ? Et pourquoi t'as jamais essayé alors ? Qu'est ce qui te retient ? T'as jamais trouvé un gode avec qui t'avais un bon feeling pour essayer ?" bon d'accord il se moque un peu, mais en même temps lui il le juge aussi donc... "Ou t'attend de te faire dépuceler le cul par un mec ? J'suis sûr je t'aurais pas repoussé tu m'aurais déjà sauté sur la queue en fait" un rire lui échappe. Ben ouais techniquement du feeling ils en ont entre eux.

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[ Kidding me ]

ft @Ashton Saltzman
La tension redescend progressivement en faveur d’un moment de relâchement extrêmement plaisant. Les bulles du jacuzzi alliées à une pression modérée contribuent à détendre nos muscles. Je m’enfonce davantage dans le bassin, à présent dans une drôle de position à mi-chemin entre la posture assise et allongée. Le jet le plus proche de mon dos permet aux bulles de venir s’écraser au creux de mes reins pour mon plus grand plaisir. Après une journée à peindre, à se cambrer toutes les cinq minutes pour gorger son pinceau de peinture et à s’étirer pour couvrir la totalité de l’espace c’est généralement dans ces zones-là que le dos prend le plus cher. J’étouffe un soupir satisfait, bien trop concentré sur ma conversation avec mon binôme qui s’étonne de mon attitude vis-à-vis de cet accessoire incontournable au manoir. « J’attendais d’être en bonne compagnie pour me baigner à poil là-dedans, c’est pour ça. » Je pouffe de rire et me reprend immédiatement, conscient de la double lecture qu’il pourrait percevoir dans mes propos. « Attends, ça n’a pas le sens que j’imaginais au moment de te répondre… J’voulais dire par-là que j’attendais d’être accompagné par quelqu’un de suffisamment taré ou impudique pour me motiver à sauter le cap tu vois… Sans aucune ambigüité, genre j’comptais pas là-dessus pour te pécho ou j’sais pas quoi ! » Je me sens obligé de bien appuyer sur ce point parce qu’il est peut-être soudainement devenu plus sensible et frileux à ce sujet après les événements qui ont pris place tout à l’heure, au moment où nos vêtements se sont envolés les uns après les autres et que j’ai trouvé intelligent de le saisir par les bourses. Les chamailleries démarrent, nous retombons véritablement en enfance à nous asperger de la sorte jusqu’à ce qu’un temps mort soit indirectement décrété au détour d’une énième conversation sur les artistes qui me font fantasmer. « Je ne crois pas fantasmer sur un chanteur en particulier. Vocalement, en revanche, j’ai un petit truc pour le mec d’Imagine Dragons… Avec un tel timbre j’veux bien qu’il me susurre ce qu’il veut à l’oreille ! » Il dégage un truc, ce mec-là. Ce n’est peut-être pas le canon suprême physiquement mais le charisme et la voix suffisent à te donner envie de t’adonner à des pratiques peu catholiques en sa présence. Je ne bouderais pas mon plaisir si une telle chose se produisait. « Je refuse de croire qu’aucun mec ne t’as jamais donné envie ne serait-ce qu’une microseconde de lui pilonner le cul ! Un bon gros fessier putain de musclé, qu’il appartienne à une meuf ou à un mec fait le même effet… C’est juste une question d’honnêteté envers toi-même à ce stade alors vas-y… Je t’écoute. Auras-tu la franchise nécessaire pour l’admettre tout haut ? » Je ne l’en crois pas capable, ce serait aller à l’encontre de l’image de ce mec hyper viril et hétérosexuel jusqu’au bout de la bite qu’il veut absolument renvoyer à tout le monde pour coller à des clichés qui n’ont plus rien d’actuel en 2020 à moins de vivre au fin fond du Texas ou dans une communauté de gens ultra conservateurs. Plein de surprises, je le suis puisqu’il ne m’attend pas sur le terrain que j’emprunte en lui révélant non seulement être bisexuel mais ne jamais avoir couché avec un mec de ma vie. On est très loin de l’image de la petite lopette au cul débordant de foutre qu’il a de moi, celle que j’ai pris un malin plaisir à le voir véhiculer et ancrer dans son esprit en sachant qu’il était complètement à côté de la plaque. J’adore cela, quand les gens réalisent progressivement qu’ils m’ont très mal caractérisé. « Il faut vraiment que tu grandisses un peu mon lapin, aucun trait de caractère n’appartient plus à une femme qu’à un homme. Si tu veux avoir l’air d’un gros con toute ta vie sous-prétexte que c’est plus masculin, c’est toi qui te fermes des portes tout seul ! » Le jour où il a des gosses, je n’imagine pas la tronche qu’il tirera si son fils se ramène avec une poupée Barbie un bon matin ou qu’il se passionne pour toutes les chansons de Lady Gaga. Il sera complètement dingue, atteinte à la virilité à immédiatement penser que son fils est habité par le diable de l’homosexualité alors qu’il n’en est clairement rien. « Je n’ai pas besoin de pétales de rose sur mon lit et d’une belle lumière tamisée pour tirer un coup, mais j’ai plaisir à entretenir une certaine alchimie avec l’autre avant de me lancer pour éviter que ce soit étrange une fois que l’orgasme est passé, que la tension sexuelle redescend et que t’es là comme un abruti à ne pas savoir comment te barrer au plus vite sans avoir l’air d’être l’enfoiré suprême ! » Il doit carrément se comporter ainsi, lui. Aucune pitié pour ses conquêtes, aucun besoin de discuter ou de délirer un peu avant de reprendre la route. Juste une pipe dans le meilleur des mondes, une pénétration en deux-deux et un retour à la maison aussi sec. Notre discussion ne cesse de dériver et on se retrouver à parler de vibromasseurs. Il me fait lever les yeux au ciel, complètement amusé par sa réaction. « J’ai deux plugs dans ma chambre… Des trucs que des potes m’ont acheté au détour d’une soirée très arrosée qui nous a fait atterrir dans un sexshop. Ils sont ressortis avec du poppers, des trucs sur lesquels on s’est promis de ne plus jamais parler… J’peux t’en filer un si tu veux essayer une fois que tu seras sagement rentré à la maison ! » Il marque cependant un point quand il me montre du doigt pour mon inexpérience en la matière. « Tu sais quoi… Je vais le faire aujourd’hui… Enfin… Cette nuit, après ton départ… Quoique… J’suis pas certain qu’après un burger et une montagne de frites ce soit le bon plan. » Il faut plusieurs heures pour que les différents processus de digestion mènent à ce que j’ai en tête, du genre à te couper l’envie de t’aventurer sur certaines zones mais on a tous tendance à penser à cela très connement. « Tu n’as pas tort cela dit… J’pense qu’avant de songer à un plaisir solitaire de cet acabit… C’est quelque chose que j’aimerais faire avec un partenaire plutôt qu’un morceau de plastique. » Lui sauter dessus s’il avait été plus ouvert ? Je ne sais pas, honnêtement. « Tu n’as pas à t’inquiéter, ça n’arrivera pas va ! Tu es en sécurité maintenant ! » Je tapote son épaule et me redresse davantage pour attraper ma bière et lui mettre une sacrée claque. « T’as déjà cogité au burger que tu veux commander ? » Mon estomac commence à crier famine.

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ft @Heath Romeo
« J’attendais d’être en bonne compagnie pour me baigner à poil là-dedans, c’est pour ça. » un léger rire soulève sa poitrine. Oui il est de bonne compagnie ça c'est une évidence. « Attends, ça n’a pas le sens que j’imaginais au moment de te répondre… J’voulais dire par-là que j’attendais d’être accompagné par quelqu’un de suffisamment taré ou impudique pour me motiver à sauter le cap tu vois… Sans aucune ambigüité, genre j’comptais pas là-dessus pour te pécho ou j’sais pas quoi ! » il arque un sourcil. Pourquoi est ce qu'il se justifie tout à coup ? Lui qui lui faisait du rentre dedans sans ménagement encore peu de temps avant "Genre t'avais besoin d'être accompagné pour trouver le courage de te désaper dans ton jacuzzi" à d'autres ! Il aurait pu quand il voulait. Mais bon en soit il s'en fiche, il a juste été surpris sur le coup qu'il ne l'ai jamais fait avant. Enfin si, il se doute de pourquoi il précise qu'il n'est pas en train de le draguer maintenant. Après son geste déplacé il a dû le refroidir un peu. Mais tranquille de son côté, tant qu'il a compris le message tout va bien, ça n'empêche pas de se taquiner. « Je ne crois pas fantasmer sur un chanteur en particulier. Vocalement, en revanche, j’ai un petit truc pour le mec d’Imagine Dragons… Avec un tel timbre j’veux bien qu’il me susurre ce qu’il veut à l’oreille ! » sérieusement ? Qui n'a physiquement jamais fantasmé sur un chanteur ou une chanteuse ? Lui gamin il s'était branlé plus d'une fois devant des clips vidéos ou des photos magasines de chanteuse. Bon sang il se sent vieux d'un coup. Il hoche la tête "Il a une bonne voix c'est vrai" la dessus il ne peut pas nier « Je refuse de croire qu’aucun mec ne t’as jamais donné envie ne serait-ce qu’une microseconde de lui pilonner le cul ! Un bon gros fessier putain de musclé, qu’il appartienne à une meuf ou à un mec fait le même effet… C’est juste une question d’honnêteté envers toi-même à ce stade alors vas-y… Je t’écoute. Auras-tu la franchise nécessaire pour l’admettre tout haut ? » il fronce les sourcils. Putain ça y est il recommence. Ça n'aura pas duré longtemps sa frilosité sur le sujet, sauf que la il a l'air sérieux. Donc ça devient relou. "Auras-tu la franchise nécessaire pour l'admettre tout haut gnagnagna" l'imite-t-il en grimaçant. Oui finalement il reste un gamin et quand un truc le gave ça se voit "Sans dec t'as déjà dis à un gay: "t'as forcément déjà voulu fourrer un cul de fille, ça fait le même effet, donc t'as forcément déjà eu envie admet le" ? J'crois pas non, j'peux même parier que ça serait super mal pris. Et moi j'suis hétéro, visiblement ça a l'air compliqué de te rentrer ça dans le crane" non, il n'est pas gay. Les cul de mec ça l'intéresse pas. D'accord quand il s'est baissé toute, le visage en face de sa bite.. mais non. C'était rien. C'est rien. Il est pas comme lui. Qu'il le prétendre pour l'emmerder okay mais la ça sonne trop sérieux pour lui. Pis prétendre que tout les mecs ont déjà voulu s'enfiler un cul de mec ça lui semble stupide. En plus il dit ça alors que lui même n'a jamais eu aucune expérience avec un mec « Il faut vraiment que tu grandisses un peu mon lapin, aucun trait de caractère n’appartient plus à une femme qu’à un homme. Si tu veux avoir l’air d’un gros con toute ta vie sous-prétexte que c’est plus masculin, c’est toi qui te fermes des portes tout seul ! » il lui tend fièrement son majeur "C'est bon t'as fini ? C'est bien beau comme philosophie de oui mais tu m'enlèveras pas de la tête que y'a des comportements typiquement féminins et d'autre typiquement masculins" pareil pareil ben non pas vraiment, et il le voit bien. Et c'est aussi ce qui l'a toujours poussé à agir d'une certaine manière et pas d'une autre. Parce qu'il se doit d'agir comme un homme. Parce qu'il est un homme. Alors ouais y'a peut-être bien de plus en plus d'hommes qu'ont des comportements de gonzesses, mais ça reste du comportement de gonzesses. « Je n’ai pas besoin de pétales de rose sur mon lit et d’une belle lumière tamisée pour tirer un coup, mais j’ai plaisir à entretenir une certaine alchimie avec l’autre avant de me lancer pour éviter que ce soit étrange une fois que l’orgasme est passé, que la tension sexuelle redescend et que t’es là comme un abruti à ne pas savoir comment te barrer au plus vite sans avoir l’air d’être l’enfoiré suprême ! » pourquoi est ce que ça devrait être étrange ? Et pourquoi se barrer après ferait d'eux des enfoirés ? "Si on est tout les deux d'acc pour tirer un coup et qu'on remballe les affaires après parce qu'on a pas envie de s'attarder je vois pas où est le mal. Et puis c'est pas forcément bizarre après le sexe, on peut prendre une douche ensemble ou se boire un café avant de se séparer. Si toi ça te met mal à l'aise c'est que t'as laissé miroité à la fille que ça serait autre chose que juste du cul ou alors que t'as un problème mais y'a rien de chelou à ça" pourquoi est ce que c'est si mal vu les coups d'un soir ? C'est se donner du plaisir mutuel sans vouloir s'engager dans quelque chose de plus long et s'embêter avec des sentiments ou de la drague à rallonge. Par pour rien que ça s'appelle coup d'un soir. Un rire lui échappe en l'entendant parler des cadeaux de ses potes. C'est tout à fait le genre de connerie qu'il aurait pu faire « J’peux t’en filer un si tu veux essayer une fois que tu seras sagement rentré à la maison ! » évidemment... Il étire son cou en laissant aller sa tête en arrière "Okay, vas y, ça pourra me servir pour la prochaine personne que je ramènerai !" mais pas pour lui, ne lui en déplaise. « Tu sais quoi… Je vais le faire aujourd’hui… Enfin… Cette nuit, après ton départ… Quoique… J’suis pas certain qu’après un burger et une montagne de frites ce soit le bon plan. » il rit, toujours la tête en arrière. De toute façon il ne le croit pas « Tu n’as pas tort cela dit… J’pense qu’avant de songer à un plaisir solitaire de cet acabit… C’est quelque chose que j’aimerais faire avec un partenaire plutôt qu’un morceau de plastique. » et il relève enfin la tête "C'est toujours mieux à deux, ou plus" mais pas seul. Enfin, seul c'est bien aussi, mais c'est moins kiffant. « Tu n’as pas à t’inquiéter, ça n’arrivera pas va ! Tu es en sécurité maintenant ! » il hausse les sourcils "Maintenant ? Genre avant je l'étais pas ?" c'est quoi qui a changé ? Ah, peut-être le coup de l'attrape couilles. Donc avant ça il aurait vraiment été prêt à lui sauter dessus à la moindre approbation ? Il baisse les yeux sur sa main qui tapote son épaule puis le suis du regard alors qu'il boit. Il décide d'ailleurs de faire de même « T’as déjà cogité au burger que tu veux commander ? » franchement, depuis qu'ils sont la, ils ont tellement parlé qu'il a réfléchis à tout sauf à quel burger il veut "Prend comme toi, je m'en fous je les aime tous" la dessus il n'est pas difficile. "Ou c'est que je peux trouver une serviette pour me sécher ici ? Que je sorte de ce jacuzzi avant de tomber enceinte de ta connerie" un sourire amusé étire ses lèvres. "On se déglingue un burger et ensuite je file, tu m'as donné envie de baiser à parler de cul" et aussi très envie d'arrêter qu'il lui fasse la morale sur sa vie sexuelle et insinue qu'il veut niquer du mec.

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[ Kidding me ]

ft @Ashton Saltzman
Mes paroles sont surement teintées d’une ambigüité maladroite qui l’empêchent d’accéder au sens premier de ma phrase. Je pouffe de rire, secoue la tête de gauche à droite pour marquer ma désapprobation face au constat qu’il formule. Comme quoi, il n’y a pas besoin de grand-chose pour que l’interprétation prenne le pas sur tout le reste et déforme ce que l’on pense être une évidence à l’énonciation. « Pas du tout. Lorsque je suis tout seul je pense surtout aux voisins qui peuvent se rincer l’œil sur ma poire… Et puis je n’y pense pas, tout simplement. J’ai pris l’habitude d’éviter au maximum de me promener à poil ici, au risque de tomber sur mes colocataires ou des proches à eux. Nous sommes nombreux à fouler le manoir quotidiennement lorsque tout le monde est là ! » Si la pudeur n’est pas forcément mon trait de caractère principal, j’ai gardé une image de mon corps très éloignée de la réalité, de ce que peuvent percevoir les autres lorsqu’ils me regardent. Ma nudité ne m’inspire rien d’autre qu’une forme de dégoût qui me donne l’impression d’être toujours aussi gros et imparfait. Nous le sommes tous, personne ne peut se targuer d’être parfait mais la nuance est extrêmement importante tellement elle m’empêche de faire preuve d’une confiance digne de ce nom, en dehors de cette manie que j’ai de prétendre être quelqu’un que je ne suis pas pour détourner l’attention de mes failles les plus exacerbées. Je me souviens d’une phrase que prononçait constamment mon fumier de père, à l’époque où il me parlait. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ! Pareil pour la nudité ! » Faire preuve de pudeur n’est pas seulement une nécessité, c’est aussi une forme de respect que je bafoue en quelque sorte à ce moment précis puisque je profite du jacuzzi à poil aux côtés d’un mec qui est en tenue d’Adam, lui aussi. On va dire que c’est ce qui me permet de justifier tout cela sans avoir à me sentir mal. La nudité est consentie, tout comme le caractère platonique d’un tel acte et des mots que nous avons l’un envers l’autre. Il n’y a rien de plus qu’une forme d’amitié taquine que je prends soin d’adoucir avec les minutes. Je ne veux plus emprunter ce chemin dorénavant. Je me suis laisser emporter sur un chemin bien trop sombre pour moi, au point où plus rien ne semblait pouvoir me permettre de considérer les choses avec clarté. Je lui ai tripoté les testicules comme s’il était un vulgaire pantin. Je n’oublierais jamais l’expression qui s’est invitée sur son visage après que la surprise se soit effacée, cet instant où j’ai pu anticiper sur le poing qu’il allait faire s’abattre sur ma pommette si la raison n’avait pas repris le dessus de manière assez surprenante. Je ne le pensais pas capable d’un tel self control. Comme quoi, la surprise est toujours au rendez-vous avec lui. Le résultat aurait-il été différent s’il s’était laissé faire ? S’il m’avait provoqué et encouragé à me montrer plus incisif encore ? Me serais-je laissé emporter par des fantasmes jamais véhiculés ? Par un désir curieux de lui caresser l’entrejambe, de l’encourager à durcir le long de mes phalanges jusqu’à ce qu’un léger suintement, témoin de son désir grandissant à mon égard, me motive à m’agenouiller à nouveau pour laisser à ma langue le plaisir de se balader contre lui, d’en capturer l’essence pour mieux l’inviter à se perdre à son instinct bestial… Je n’ose même pas y penser tellement l’évocation me fait déjà frissonner sans savoir quel signification placer derrière un tel réflexe. Je me secoue la tête, bien content qu’il m’asperge pour m’arracher à tout cela. Rien de tout ceci n’arrivera, que les choses soient claires. Il démarre au quart de tour et passe une nouvelle fois à côté de ce que je veux lui faire entendre. Cette fois, j’ai bien du mal à ne pas soupirer très lourdement pour marquer mon agacement. « Ça t’arrive d’écouter les gens et de considérer ce qu’ils te disent ou ton hétérosexualité t’empêche-t-elle d’utiliser ton cerveau plutôt que ton sens complètement dépassé de la virilité ? Il n’est pas question de cul masculin ou féminin mais d’un cul au sens générique du terme… Tout comme tu cracherais si une bouche t’astiquais le manche avec sensualité qu’elle appartienne à une meuf ou à un mec ! C’est la nature qui est faite ainsi. Un trou est un trou ! T’es capable de le reconnaitre ou non, mais je ne suis pas en train de te dire que tu n’as jamais fantasmé sur un mec. Ce que je tente de te dire, c’est que je suis persuadé que le cul d’un mec et seulement son cul a déjà pu t’inspirer des pensées peu catholiques avant que sa masculinité ne te revienne en pleine face et t’arrache à un tel constat ! » Est-ce plus clair ? J’ai l’impression de me perdre moi-même au beau milieu de ce qui constitue une évidence flagrante. Placez deux culs bombés l’un à côté de l’autre en dissimulant le reste du corps d’une femme et d’un homme, le résultat est le même au niveau du désir. « Enfin bref. Changeons de sujet ! » C’est peut-être mieux. Si je prenais un malin plaisir à le confronter à cela toutes les cinq minutes il y a peu, pour le plaisir de l’emmerder, je n’en suis plus là du tout. C’est bien trop gênant après tout ce qui s’est passé. Je prends soin de ne pas relever son histoire sur les comportements genrés, à quoi bon ? J’ai tendance à vite m’emporter sur ce genre de débats et après l’épisode du pelotage, mieux vaut que je fasse preuve de calme pour ne pas précipiter la fin d’une amitié qui a un potentiel intéressant. La conversation, bien que toujours autant orientée sur la chose, se détourne de l’homosexualité pour s’orienter sur les histoires de cul. Le sexe pour le sexe. Ce qu’il a à me raconter sur les coups d’un soir est nettement plus enrichissant pour moi qui ne suis pas forcément expert en la matière, loin de là. « Je ne sais pas… Au risque de te surprendre, je n’ai jamais fait ça ! J’ai déjà eu plusieurs plans casual mais il y avait une amitié derrière. Ça n’a pas commencé par la baise ! » Je n’ai pas honte de l’avouer. Peut-être est-ce justement par manque de confiance en mon corps… Comment pourrais-je projeter de pécho en toute liberté sans croire en mes talents de séducteur ? Ce petit détail fait toute la différence et justifie à lui seul la raison pour laquelle j’ai besoin de connecter un moment avant d’en arriver à la même conclusion et au même rapprochement physique. Je lui propose un plug à essayer lorsqu’il sera rentré chez lui et, aussi surprenant puisse paraitre cela, il accepte mon offre avant d’ajouter la précision que j’attendais comme le messie. Il est tellement facile d’anticiper ses réactions, un vrai livre ouvert. « Bien-sûr… [i]Asking for a friend ![i] » Je me contente de souffler en dessinant des guillemets du bout des doigts. Essayer une telle chose ce soir, impossible après avoir englouti une telle quantité de nourriture comme je le prévois. Et puis… Quitte à faire, autant commencer avec quelqu’un… Le faire seul n’a pas grand intérêt. « On est d’accord ! » Mes mots retiennent son attention, forcément, le contraire aurait été bien plus surprenant. J’ai tendu le bâton pour me faire battre, je le sais. Je n’ai pas perçu l’ambigüité derrière mes paroles avant de les prononcer. La faute à une impulsivité qui me pousse à dire les choses sans le moindre filtre pour me protéger. Je me mordille la lèvre, hésitant face à ses interrogations. « À quoi bon mentir… Bien-sûr que tu m’attires physiquement ! Il faudrait être sacrément difficile pour rester insensible ! Mais c’était avant ! Je puis t’assurer que je n’aurais plus jamais le moindre regard, le moindre geste ou la moindre pensée impure à ton sujet ! C’est du passé ! » Plus facile à dire qu’à faire, je sais, mais j’ai une volonté de fer qu’il est tout bonnement impossible d’ébranler. « Je vais nous chercher des serviettes ! » Je l’informe en quittant le jacuzzi sans me retourner. Je traverse le jardin et me hisse jusqu’à l’intérieur du manoir pour attraper deux grandes serviettes dans une armoire, en enrouler une autour de ma taille et revenir jusqu’à lui pour déposer la seconde sur le bord du jacuzzi. « Tiens, je te laisse quelques minutes tranquille, pour profiter du jacuzzi, de la piscine ou simplement te sécher en toute intimité. Je vais nous commander les burgers ! » Je m’éloigne, grimpe à l’étage pour retrouver ma chambre et enfiler un boxer, un short et un t-shirt. Me voilà plus à l’aise, surtout quand moi aussi… J’ai très envie de faire l’amour. J’en profite pour trouver un caleçon et un jogging que je descends et dépose près de l’entrée pour qu’il puisse s’habiller à son tour sans avoir à enfiler des vêtements recouverts de peinture, sait-on jamais. Un coup de fil me permet de nous commander deux menus avec un supplément cheddar gratiné sur le sommet du burger, ne parlons même pas de la montagne de frites qui va les accompagner. « Ils nous livrent dans vingt minutes ! Je t’offre une deuxième bière ? Un whisky ? Dis-moi ce qui te ferais plaisir ! »

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[ Kidding me ]

ft @Heath Romeo
« Pas du tout. Lorsque je suis tout seul je pense surtout aux voisins qui peuvent se rincer l’œil sur ma poire… Et puis je n’y pense pas, tout simplement. J’ai pris l’habitude d’éviter au maximum de me promener à poil ici, au risque de tomber sur mes colocataires ou des proches à eux. Nous sommes nombreux à fouler le manoir quotidiennement lorsque tout le monde est là ! » c'est sûr que les colocs ça aide pas. Mais du coup ça veut dire que la il est certain qu'aucun d'eux ne va débarquer, ni même que les voisins puisse les voir ? "J'te pensais plus exhib que pudique" ceci dit quelque part y'a une certaine logique avec ce qu'il lui a confié plus tôt quand ils étaient encore en train de repeindre chez la vieille dame. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ! Pareil pour la nudité ! » ses sourcils se creusent sous l'incompréhension. Mais whaaaat ? "Mais ça donne rien du tout avec la nudité des uns s'arrête la où commence celle des autres ? Non ça marche pas" il se doute de ce qu'il a voulu dire mais la ça ne fonctionne pas du tout. « Ça t’arrive d’écouter les gens et de considérer ce qu’ils te disent ou ton hétérosexualité t’empêche-t-elle d’utiliser ton cerveau plutôt que ton sens complètement dépassé de la virilité ? » il lui tend son majeur, lui et sa virilité l'emmerdent. Il reste sur ce qu'il a dit, il doute sincèrement qu'il se serait permis une telle remarque auprès d'un ou d'une homo, c'est débile « Il n’est pas question de cul masculin ou féminin mais d’un cul au sens générique du terme… Tout comme tu cracherais si une bouche t’astiquais le manche avec sensualité qu’elle appartienne à une meuf ou à un mec ! C’est la nature qui est faite ainsi. Un trou est un trou ! T’es capable de le reconnaitre ou non, mais je ne suis pas en train de te dire que tu n’as jamais fantasmé sur un mec. Ce que je tente de te dire, c’est que je suis persuadé que le cul d’un mec et seulement son cul a déjà pu t’inspirer des pensées peu catholiques avant que sa masculinité ne te revienne en pleine face et t’arrache à un tel constat ! » mais putain ce mec est dingue. Un trou est un trou, il est pire que lui, il aurait jamais cru ça ! "T'es lourd ! Un cul de mec ça ressemble pas à un cul de fille, et un trou n'est pas qu'un trou y'a ce qu'il y a autour, vas y t'es chelou mec" et il gave putain ! Pourquoi il a lancé cette conversation. Pourquoi il tient tant que ça à lui faire dire qu'il a pu être attiré par un cul ou une bouche de mec. C'est quoi le projet ? Qu'est ce que ça lui apporterait ? Pourquoi il le lâche pas avec ça ? Il est infernal ce mec c'est pas possible. Jusque la ça en restait aux taquineries et même si elles n'étaient pas toutes légères ça restait pas sérieux mais la il s'agit d'une conversation sérieuse donc c'est différent. « Enfin bref. Changeons de sujet ! » ouais vaut mieux parce que ça va partir en couilles sinon, et sans mauvais jeu de mots. Le sujet reste dans le domaine sexuel ceci dit « Je ne sais pas… Au risque de te surprendre, je n’ai jamais fait ça ! J’ai déjà eu plusieurs plans casual mais il y avait une amitié derrière. Ça n’a pas commencé par la baise ! » il lève les yeux au ciel "Ben alors si t'as jamais expérimenté va pas critiquer comment ça se passe entre ceux qui le font, t'en sais rien, tu l'as pas vécu" il est culotté le coco avec son jugement sans connaitre. C'est facile ça. « Bien-sûr… Asking for a friend ! » mais que quelqu'un lui scotch la bouche par pitié ! S'il prend un plug ça sera réellement pour le foutre au cul de quelqu'un d'autre, rien ne rentre dans son propre cul. Il a l'impression de ne faire que lever les yeux au ciel depuis quelques minutes. Il évite de répondre parce qu'il sent que de toute façon Heath va interpréter ce qu'il dit comme bon lui semble « À quoi bon mentir… Bien-sûr que tu m’attires physiquement ! Il faudrait être sacrément difficile pour rester insensible ! Mais c’était avant ! Je puis t’assurer que je n’aurais plus jamais le moindre regard, le moindre geste ou la moindre pensée impure à ton sujet ! C’est du passé ! » Wopopop ! "Attend pardon, quoi ??" il a dit ça sans être réellement sérieux lui. Relevant ce qu'il pensait être une bourde dans sa phrase. Mais non ça voulait bel et bien dire quelque chose. Bordel de cul de sa mère ! Ça il était pas prêt à l'entendre. « Je vais nous chercher des serviettes ! » il le regarde s'éloigner sans rien dire. Perturbé. Il le suis du regard et attrape la serviette qu'il lui passe toujours sans rien dire quand il l'informe qu'il va commander les burger et reviens dans quelques minutes. Ash sort du jacuzzi et se sèche avec la serviette avant de revenir à l'intérieur et d'attraper sa boule de fringues qu'il renfile « Ils nous livrent dans vingt minutes ! Je t’offre une deuxième bière ? Un whisky ? Dis-moi ce qui te ferais plaisir ! » il secoue la tête et reprend enfin la parole "Laisse tomber, je vais rentrer. A plus mec" il lui tapote l'épaule et sans attendre plus il sort de cette baraque énorme. Il est plus du tout d'humeur. Déjà que leur conversation commençait à bien le gaver intérieurement, apprendre qu'il lui plaisait et que toutes ces taquineries n'avaient donc pas réellement été dans le vide avant qu'il lui calme ses ardeurs après qu'il se soit permis d'attraper ses couilles, ça le refroidis carrément. Il est pas certain de revenir pour la deuxième couche de peinture.

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