When someone puts you a rabbit [Pacome & Mila]

[ When someone puts you a rabbit ]

Libre & Mila.
" Allez cette soirée va te faire du bien, tu bosses trop!" Sasha se plante devant toi l'air autoritaire, ce qui te fait rire, car elle est tout sauf autoritaire. Tu secoues la tête fendu d'un sourire sur tes lèvres tandis qu'elle te supplie du regard. " C'est quoi ta soirée-là ?" La brune te tend aussitôt une affiche, comme si elle n'attendait que cette question pour la dégainer. Tu inspectes cette dernière en t'installant sur ta chaise. "Mouais ça à l'air pas mal." Tu vérifies la réaction de ta collègue qui prend un air offusquer. " Tu rigoles ?" Tu poses l'affiche et soupires. " Je ne sais pas le Jazz, je ne connais pas trop." Sasha effectue quelque pas de danse sous les yeux de quelques curieux qui ne s'étonnent plus du coter extravertie de la demoiselle. Tu ris amusé par les efforts de ta collègue afin de te faire flancher. Il faut dire que ça fait déjà deux semaines qu'elle t'en parle et ne te lâche plus avec cette soirée. Tu lèves les mains en signe de reddition. " Tu as gagné, je viens." Sasha lève les deux bras en l'air en signe de victoire. " Tu vas voir, on va bien se marrer." Tu lâches un léger sourire avant de te mettre au boulot. Tu rentre tout juste de vacances et bien que ce soit ta patronne qui t'as imposer d'en prendre, tu as du pain sur la planche et ce n'est pas le moment de tirer au flan.

C'est ainsi que tu te retrouves chez toi devant le miroir et essayer toutes les robes de ton dressing pour trouver celle qui t'irais le mieux. Tu as opté pour une robe noire et des escarpins, tu prends le temps de te coiffer, te maquiller et de choisir tes bijoux. Tu es enfin prête quand ton portable te signale l'arrivée de ton taxi devant ta porte. Tu attrapes ton sac et une veste pour la fin de soirée, car même si les températures estivales sont plutôt chaudes, le soir, la fraîcheur tombe rapidement. Tu fermes ta porte et entres dans le taxi. Tu indiques l'adresse au chauffeur et te voilà en route pour la soirée. Dix minutes plus tard te voilà devant le bar à attendre ta collègue, les minutes défilent sans que tu n'aies aucune nouvelle de cette dernière. Tu perds patience et décides de l'attendre à l'intérieur, autour d'un verre. L'ambiance est déjà au beau fixe, des gens dansent déjà et tu ralentis ta marche tandis que tu observes un couple clairement douée pour danser sur cet air de jazz qui est, tu dois l'avouer très entraînant.

Tu dois jouer des coudes pour parvenir jusqu'au bar qui est assez bonder et tu dois attendre quelques minutes avant que ce ne soit ton tour. Tu commandes une vodka tonique tandis que ton téléphone t'avertit d'un nouveau message. Sasha ne pourra pas venir, sa fille étant tombée malade, elle n'a pas pu la faire garder comme prévue. Tu soupires, ton verre en main, le bar se libère de plus en plus et tu peux t'installer. Tu réponds à Sasha en souhaitant un bon rétablissement à sa fille et laisses tomber le téléphone dans ton sac. Tu décides tout de même de boire ton verre et tu aviseras ensuite. Toi qui comptais passer une bonne soirée, t'amuser, boire et danser, tu as sans doute perdu ton temps à te préparer pour rien. Tu tournes tout de même ton siège vers la piste de danse afin d'observer ce qui te semble être des habitués de ses lieux, quitte à être là autant profité du spectacle que t'offre les danseurs.

/ awards session

[ When someone puts you a rabbit ]

@Mila Reagan & Pacôme .
Ce soir, pour sortir de ma routine, j’avais accepté une invitation par un collègue à une soirée dont il avait entendu parler. Et pour une fois il n’a pas fallu insister pour me faire accepté. J’avais besoin de me changer les idées en ce moment. Je pensais un peu trop à ma soeur. Ça m’arrivait parfois, quand les pensées ont un peu trop d’espace libre dans ma tête, quand je m’ennuie. Alors cette fête est arrivé à point nommé. Je devais retrouver mes collègues qui y participaient dans deux bonnes heures. Ce qui me laisse le temps d’aller prendre un morceau dans le tacos du coin, je n’avais pas très envie de me cuisiner quelque chose puis ensuite d’aller me changer. Je me déplace à pied d’un point à l’autre, c’est plus pratique pour éviter les aléas de la circulation. Quand j’arrive chez moi, je me rend compte que je n’ai pas vraiment grand chose qui va pour une sortie dans cette soirée. Je m’habille habituellement plutôt de manière décontractée, alors je n’ai que des jean et des t-shirt. Alors rien de vraiment classe. Je décide donc d’enfiler un jean de couleur sombre et un t-shirt blanc et enfin une veste en cuir. C’est le seul détail qui dénote de ma manière de m’habiller.

Il me restait juste le temps pour faire le trajet jusqu’au lieu de la soirée. L’air n’était pas trop froid, la température était parfaite, et pour le retour je prendrais certainement un uber. Enfin ça dépendra de l’heure bien entendu. Plus je marche et plus je me dis que d’aller à cette soirée était une connerie. je ne connaissais pas vraiment mes collègues, je ne m’étais pas vraiment intégré dans le groupe de l’entreprise. Il faut dire que je ne fais pas vraiment un travail de rêve. Et ce n’était ce que l’on appelle un travail alimentaire. Je ne pense pas garder ce travail éternellement, je commence même à réfléchir à une formation professionnelle. Le seul problème c’est que je suis encore indécis sur ce que je veux faire. Je préfère prendre mon temps car je n’ai pas vraiment les économies pour me tromper. enfin, ce n’était pas vraiment le moment de songer à ça, mais c’est plutôt l’heure de s’amuser.

Je rentre dans le club où se passe la soirée après avoir retrouvé le groupe. On s’est salué rapidement avant de gagner l’intérieur. Le lieu est déjà bien remplie. Du monde avait répondu à la soirée, ça allait probablement être une réussite. Mais je n’étais pas un adepte de la piste. Je suis un piètre danseur. Je préfère admirer le danseurs en étant accouder au bar. Je laisse mes collègues aller sur la piste en leur proposant d’aller chercher les consos. Il y a déjà du monde qui attend. Je jette un coup d’oeil aux collègues qui semblent bien s’amuser. Les minutes s’écoulent et je finis par arriver au bar. Je souris à la jeune femme qui est accoudée au bar, en attendant le barman qui semble un peu dépassé par la foule. Je me montre patient, j’ai toute la soirée pour commander les boissons, on est qu’au début de la soirée. Je regarde ma voisine, qui semble, elle aussi, bien plus intéressé à regarder les danseurs sur la piste. Je finis par passer commande avant de me retourner. « Vous êtes venue seule ? » J’engage la conversation, libre à elle d’y répondre ou non. Mais même là je me surprends puisque je ne suis pas vraiment du genre à être sociable.

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