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@heath romeo- - - - - - - - -
Les fêtes foraines, c’est l’occasion pour les habitants de la Nouvelle-Orléans de se rassembler, en famille ou entre amis. Ce type d’évènements qui fait partie du folklore, que l’on ne peut manquer, en tout cas pour Kléa. Elle adore ça, les stands, les jeux, les attractions, les spectacles qui ravissent son âme d’enfant. Elle en profite encore mieux quand elle est accompagnée, quand elle partage ces moments avec des personnes qu’elle apprécie. Sa famille. Ses parents allaient décliner l’invitation, croyant ne plus avoir l’âge pour ça. Elle a appelé ses frères mais les deux avaient autre chose à faire. Ses amis. Certains y allaient à un autre moment, d’autres avaient prévu d’autres activités. Mais si elle pouvait toujours compter sur quelqu’un, c’est bien sur Heath. A condition qu’il soit disponible, qu’il ne soit pris par son travail. Ce garçon qui lui ressemble tellement, qui compte tellement à ses yeux si bien qu’elle ne peut poser les mots pour décrire leur relation, surtout au vu des événements récents. Quand l’ouverture de la fête foraines approcha, il n’a pas hésité dès qu’elle lui a proposé. Il a sûrement dû regretter quand il a vu la maison hantée. Les deux s’en éloignaient, une bière en digestion et un cornet de churros entre les mains de Heath qu’elle lui a gracieusement offert. « Alors, ils sont bons ? » Référence à la conversation qu’ils ont eu lorsqu’ils étaient dans la queue de la maison hantée, persuadée que ceux qu’elle allait lui acheter seraient meilleurs que tous les autres. Juste parce que cela viendrait d’elle. Sonnerie dans sa poche, elle y sort instinctivement son téléphone. Un message notifié qu’elle lit attentivement. Elle écarquille les yeux et se tourne vers son acolyte. « C’est Holly ! On lui a dit qu’on peut voir le manoir au sommet de la grande roue. On y va ? » Kléa adore confirmer ou réfuter certains faits, habitude qui lui vient de l’enfance quand elle regardait Inspecteur Gadget avec ses frères. Et puis, la grande roue, c’est l’attraction incontournable. Elle se voit mal rentrer ce soir sans avoir fait son selfie avec toute la ville en arrière-plan.

Le duo se dirige vers la dite attraction, jusqu’à ce qu’un stand capte le regard de la belle. « Heath, regarde ! » Elle pointe ses prunelles vers le basket à ficelle. Elle raffole des jeux d’adresse mais ce qui a surtout attisé son attention, c’est les peluches sur les étagères, graal des vainqueurs. Pas n’importe lesquelles. Les fantômes de Pac-Man dans toutes leurs couleurs. Référence iconique des jeux-vidéos qui n’échappe pas aux deux geeks. « Il nous les faut absolument dans notre décor ! » Leur bureau où ils ont l’habitude de jouer, de streamer. Véritable sanctuaire de la culture du numérique, des posters, des peluches, des figurines, des bandes-dessinées. Tout ce qui se rapporte de près ou de loin à leurs passions. La détermination dans les yeux, Kléa arrive au stand et s’empare directement d’un ballon. « Je gagne la moitié, tu t’occupes de l’autre ? » Il y a une différence de taille non négligeable entre les deux, lui allait certainement gagner sans trop de difficultés. Il lui a fallu quelques mauvais tirs pour mieux viser, pour savoir quelle force appliquer. Au bout de quelques tentatives, elle parvient à marquer son premier panier. Le second dans la foulée. « YESSSSSSSSSSS ! » S’adonnant à une danse de la victoire, elle saute sur le dos du garçon quand lui aussi finit par gagner. Une bonne équipe, comme toujours. L’animateur rassemble les quatre peluches et les met dans deux sacs séparés. La belle, ravie de sa victoire, imagine déjà où les placer. « Et si on les mettait sur les coussins du canapé ? » Cherchant l’approbation de Heath, elle enlace son bras quand ils s’éloignent du stand pour reprendre la route de la grande roue. Et déjà de loin, ils pouvaient remarquer l’attente comparable à celle de la maison hantée. Elle aurait aimé avoir tout l’espace rien que pour eux deux, ça leur permettrait de profiter de tout sans perdre de temps. « Le premier qui râle a perdu. » Le jeu comme la constante de leur relation, son sourire du défi qui se dessine sur son visage délicat. Rien n’est pris à la légère, surtout lorsque la compétitrice est de la partie.
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(#) green light ((heath))    Ven 22 Mai - 22:50
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@Kléa Tousignant- - - - - - - - -
Il me faudra probablement un moment pour me remettre de mes émotions après un passage remarqué par la maison hantée. L’occasion de partager un moment aussi amusant qu’effrayant avec Maverick. Je leur ai offert une bière à tous les deux, comme promis, après avoir perdu le défi que j’ai pourtant été le premier à leur proposer avant d’entrer là-dedans. Je n’ai pas été très courageux, je l’avoue, mais les maisons hantées me mettent toujours dans le mal, je suis trop à cran pour mon propre bien et le premier jumpscare me fait bondir. Un peu comme devant les films d’épouvante lorsque je sais que quelque chose va se produire mais que le truc en question tarde à se mettre en place. Je ne parle pas des piètres tentatives de réalisateurs censés produire des merveilles sans le sou, ni même du Projet Blair Witch qui ne m’a jamais rien inspiré d’autre que de l’ennui… Non, je parle de ces pellicules qui savent te prendre aux tripes et se jouer de tout ce que tu crois savoir du genre horrifique pour s’en servir contre toi. Je ne suis pas ressorti d’une salle de cinéma complètement retourné depuis un moment, même si j’ai adoré la dernière relecture de l’homme invisible. Kléa était à mon bras, comme d’habitude. Elle a frissonné et sursauté plus d’une fois. Nous étions persuadés de pouvoir prédire la fin et pourtant, nous avons été surpris. Comment s’attendre à une telle réaction de la part de l’actrice principale en même temps ? La bière terminée, Maverick évaporé, nous reprenons notre chemin après un bref passage par les sanitaires publics. La bière et ses effets indésirables. Un cornet de churros dans une main, le petit couvercle recouvert de nutella dans une autre, je savoure pleinement cette gourmandise et le gras qui me fera culpabiliser d’ici quelques minutes, lorsque le plaisir ne sera plus le seul sentiment présent dans mon esprit. « S’ils sont bons ? Je te laisse te faire ton propre avis sur la marchandise. » Je recouvre le churros que je tiens entre mes doigts d’une pointe de Nutella que je lui tends pour qu’elle puisse croquer dedans. « Alors ? Verdict ? » Son portable vibre, Holly et cette affirmation qu’il est nécessaire de vérifier, pour la science. « Holly, c’est une excuse bidon pour me pécho dans la grande roue, c’est ça ? » Je lui tire la langue, non sans considérer cette éventualité plus sérieusement. Les frontières se sont amincies ces dernières semaines et je ne risque pas de m’en plaindre. Tu as promis à la jeune fille de ne pas te précipiter, tu t’es promis de ne pas vous mettre en péril car tu sais ô combien elle est essentielle à ton équilibre. Sans elle, tu es complètement perdu. Lorsqu’elle s’absente, même le temps de quelques heures, et que tu ne peux pas la joindre sur son téléphone… Le temps te parait infiniment long… Tu es en manque, pire qu’un camé avec sa dose quotidienne. Ce doit être la raison pour laquelle ni elle ni moi n’avons abordé le sujet depuis ce soir-là… Tu te demandes si elle se pose les mêmes questions que toi. Tu ne veux rien précipiter parce que tu ne sais pas, au fond, si espérer plus que de l’amitié est bien sérieux… Ce serait tout risquer et tu ignores si tu es prêt à faire un tel bond sans aucune garantie. Le dilemme est Shakespearien. Tout ce que je sais, c’est que mon cœur bat la chamade, comme toujours à son contact.

Quelque chose interrompt ma meilleure amie sur le chemin, un stand qu’elle me montre du doigt et qui nécessite une certaine adresse. Le basket n’a aucun secret pour moi, une chance. Tu fais le malin et soudainement tu pourrais ne plus être capable de mettre le moindre panier. « Mais trop… Oh mais regarde aussi, là, cette grosse peluche en forme de Birdo ! » Je m’extasie, surpris de retrouver le personnage généralement peu mis en avant sur un stand de fête foraine… « Il nous faut les Pac-Man, et Birdo ! Je ne pars pas d’ici sans eux ! » Le challenge est anormalement simple, trop à mon goût. Nous parvenons à obtenir les Pac-Man en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Un travail d’équipe qui justifie bien un gros câlin et une danse de la victoire que nous partageons depuis des années sans jamais nous en lasser. « Je te propose qu’on se garde le challenge Birdo pour tout à l’heure. Je ne suis pas trop motivé à l’idée de la trainer toute la soirée et de la laisser trainer à chaque tour de manège ! » Les parents se font constamment avoir, avec ces bêtises. Ils attaquent avec les attractions qui permettent de remporter des lots et sont bien emmerdés ensuite, lorsque les mômes se désintéressent pour courir les autres manèges. « Sur les coussins ? Bonne idée ! On pourra dormir avec aussi, ils vont nous suivre partout, jusque dans nos soirées binge-watching ! » Le forain nous tend deux sacs que j’attrape, en preux chevalier. Hors de question qu’elle soit chargée avec les peluches toute la soirée. L’attente, inévitable, devrait nous laisser du temps pour papoter et terminer les churros. « Challenge accepté, le perdant décide du défi sportif de demain matin, pour brûler les calories accumulées avec les churros ! »

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(#) Re: green light ((heath))    Sam 23 Mai - 22:49
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@heath romeo- - - - - - - - -
Elle se demandait quel genre d’attraction elle pourrait faire en boucle, sans jamais être lassée. Un manège ou un stand qui ne l’ennuierait pas, qui la surprendrait à chaque fois. De la même manière que lorsqu’elle joue aux jeux-vidéos. Kléa peut littéralement rester devant son ordinateur plusieurs heures, voire toute une journée entière. C’est une passion qui est ancrée en elle, qui fait complétement partie de son quotidien. Un passage obligé peu importe les circonstances, qu’elle ait passé une bonne ou une mauvaise journée. Quelque chose qu’elle ne retrouve que dans très peu de choses. Il y avait les comics et tout ce qui se rapportait aux jeux-vidéos, aux univers fantastiques. Elle fréquente souvent les boutiques éphémères, ces commerces itinérants où des produits dérivés sont proposés dont quelques raretés et éditions spéciales. Friande de ce type d’occasions, elle ne rentre pas souvent les mains vides, persuadée qu’elle détient la pièce manquante dans sa collection. Une passion qui n’est certainement pas saine pour son compte en banque. Kléa peut être une acheteuse compulsive, lorsque quelque chose attise son attention, elle sort directement sa carte de crédit. Une mauvaise habitude, un excès qu’elle peine à limiter. La belle a ses imperfections, des traits de caractère qu’elle aurait préféré ne pas avoir quand elle était plus jeune. Parce qu’elle était persuadée que c’est ce qui pouvait lui apporter des soucis. Mais là, c’était différent, parce qu’il est là avec elle. Quand elle a Heath à ses côtés, tout ce qu’elle déteste chez elle ne disparaissait pas. Il faisait en sorte qu’elle apprécie progressivement ses failles, qu’elle les accepte. Il la mettait dans une situation confortable pour qu’elle aille de l’avant et elle s’en est véritablement rendue compte que maintenant. Et elle se sent stupide. Mais ça explique pourquoi elle aime autant passer du temps avec lui. Elle mord le churros pour en prendre un morceau, le mastiquant doucement. « Délicieux. La personne qui les a achetés a définitivement beaucoup de goût. » Elle montre un grand sourire, elle ne s’était pas trompée. Ils auraient pu être trop mous, beaucoup trop imbibés par l’huile de friture et insipides. Il aurait certainement fait mine que tout allait bien pour ne pas qu’elle soit déçue. « Ça te dérangerait si c’était le cas ? » Elle pince sa lèvre inférieure, ses joues qui rougissent légèrement et ses yeux qui dévient rapidement vers le stand aux peluches.

« Ok mais on ne peut pas abandonner Yoshi, il va être triste si on lui arrache Birdo ! » La belle était sensible aux histoires qui liaient certains personnages, qu’ils soient réalistes ou pas. Elle ne peut pas séparer des duos iconiques sans que cela lui paraisse étrange. « T’as surtout peur que je te vois échouer, ouais ! Mais ça peut se comprendre, j’ai des yeux exigeants, je n’accepte que les vainqueurs dans mon entourage… » Elle pouffe un rire avant de retrouver sa proximité avec lui. Elle ne veut pas que quelque chose vienne la séparer de lui. Il faisait partie intégrante de son histoire, l’enlever remettrait tellement de choses en question. Elle a besoin de lui tout simplement. « Oh ouais ! Elles nous quitteraient pas, ça serait un peu comme nos familiers dans la vraie vie ! » Ces créatures qui peuvent suivre leur avatar dans certains jeux. Des acolytes, plus que de simples animaux de compagnie. « Le e-sport, ça compte ? » Si cela venait à devenir une discipline olympique, pourquoi ne pas la mettre au même niveau que le football ou l’athlétisme. Un sport cérébral, stratégique, qui montre l’adresse des joueurs. La sueur et les courbatures en moins. Kléa est idéaliste, elle espère recevoir son approbation. Mais lui pensait certainement à de l’exercice physique. Elle aura au moins essayé. « Ah mais attend, j’ai tout intérêt à perdre ! » Même si elle avait matière à se plaindre, elle n’en avait pas envie. En tout cas, pas pour le moment. Ils prennent place au bout de la queue, un déjà-vu de la maison hantée. « J’espère que ça nous fera moins peur. » Elle pouffe un rire. Elle n’a pas le vertige, heureusement. Mais elle imagine à quel point la grande roue doit être difficile à gérer pour ceux qui ont peur des hauteurs. Et elle fixe la structure en train de tourner, les nacelles qui se font emporter par un spectacle mécanique. « Faut qu’on monte dans une rouge ! Ou non, une jaune ! » Elle pouvait laisser passer sans problème les personnes derrière elle juste pour avoir celle de la bonne couleur. Une enfant dans un corps d’adulte. « On fait quoi après ? » Peu importe la décision du garçon, elle le suivrait. Parce que c’était comme ça entre eux, un partage constant. Une confiance indéfectible.
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(#) Re: green light ((heath))    Ven 29 Mai - 11:15
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@Kléa Tousignant- - - - - - - - -
Il n’y a rien de plus efficace qu’une fête foraine pour te faire retomber en enfance en un clin d’œil. Ma préférence a toujours été très explicitement portée sur les parcs d’attraction. Les manèges offrent des sensations plus fortes et le décor semble toujours nettement plus féerique et travaillé. Rien d’illogique, les forains qui errent de fête en fête n’ont pas le loisir d’installer une ambiance au-delà de leur attraction. Les surprises sont surement plus nombreuses que dans un parc installé sur toute l’année mais je ne trouve aucun plaisir semblable à celui de fouler Disney pour Halloween, pour Noël, pour Pâques et au gré de l’ensemble des thématiques qui sont régulièrement proposées pour offrir une autre dimension au parc. Je ne risque pas de me plaindre d’être là ce soir, aux côtés de cette femme remarquable, à passer d’une attraction à l’autre sans jamais me défiler. Le manoir hanté a laissé quelques traces, il est fort probable que cette vision de moi qui hurle comme une fillette en prenant la fuite sans me retourner continuera à la faire glousser pendant des années et des années. Ma vengeance sera terrible, je me suis formellement engagé à trouver un moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce dans un futur plus ou moins proche. Ne vous attendez pas à me voir à l’œuvre trop vite, une revanche doit être longuement méditée. Rien ne doit être laissé au hasard pour que la surprise soit de taille au-delà de l’efficacité de la vengeance. Kléa sait ô combien j’ai le souci du détail, je peux passer des heures sur un élément secondaire par appétit un peu trop prononcé pour la perfection. Je ne m’engage jamais à la légère. Je lorgne sur les nombreux stands qui défilent sous nos pas. Tellement d’opportunités, de possibilités et d’émotions différentes. J’observe les pinces sur lesquelles je m’énerve systématiquement lorsqu’elles refusent de coopérer avec moi et de répondre à leur usage premier : serrer la peluche jusqu’au bout. Je pourrais passer ma soirée entière à me battre contre cette vilaine machine pour arriver à glaner une peluche qui, sur internet, coûte quatre dollars au grand maximum et nécessite que je passe plus d’une vingtaine de billets pour parvenir à mes fins. Que voulez-vous, je suis un excellent client pour les forains. Plus jeune, je pouvais passer le week-end entier ici avec mes rares amis. Parfois même seul, à engloutir un hot dog pour ne surtout pas faillir à ma réputation de gros tas. J’enchainais ensuite sur une gaufre au nutella et terminais la soirée sur une barbe à papa. Pourtant, je détestais ça, la barbe à papa. Rien de plus sucré, je n’ai plus jamais acheté la moindre d’entre elles depuis. Ce besoin de consommer relevait juste d’une tendresse à trouver à ma manière, à défaut de l’avoir en présence d’amis ou d’une quelconque famille à suivre dans les différentes attractions. La soirée a une saveur particulière. Ce n’est pas la première fois que nous venons ensemble, mais d’habitude les autres sont là. Toute la bande répond présente. Je ne leur ai même pas proposé de venir, quand j’ai invité Kléa. Est-ce un date, que tu lui as proposé ? Tu n’as rien prononcé de tel, tu n’as utilisé aucun label volontairement pour ne pas prendre le risque de faire un faux pas. Tu ne voulais pas qu’elle refuse de t’accompagner. Tu ne serais pas venu ici, si elle n’avait pas été à tes côtés pour rendre ta soirée plus idyllique. Nous n’avons pas reparlé de cette fameuse nuit depuis qu’elle s’est produite, ni même de ce baiser qui se dessinait dans nos esprits et que j’ai décidé de ne pas initier par respect pour elle. Nous n’avons pas besoin d’user de la parole pour communiquer. « Cette personne en question a surtout eu raison d’écouter le plus formidable des partenaires qu’elle puisse avoir à ses côtés pour partager une telle soirée lorsqu’il lui a conseillé de les acheter à ce stand et pas à un autre ! » Je la toise du regard, une moue pleine de provocation sur le visage. Elle a un peu de sucre sur le bord des lèvres. « Tu manges comme un cochon, je rêve ! » Pas besoin d’une serviette, je me penche pour balayer les petites perles de sucre du bout des doigts. La douceur toujours au rendez-vous. Je plaisante sur Holly et ce qu’elle a à dire sur la grande roue, loin de m’attendre à une telle réponse de ma camarade. Je reste silencieux un moment, sans jamais me séparer d’un sourire qui contraste avec le silence et devrait à lui seul la rassurer. Elle a la peau des joues qui commence à rougir. Tu trouves cela tellement mignon. Elle sait comment te faire craquer sans même avoir besoin de prendre la parole. Ses expressions faciales suffisent à te faire sombrer comme un idiot. « Bien au contraire. Je me sentirais extrêmement honoré. J’aurais même une sacré pression sur les épaules ! » C’est déjà le cas, j’ai le cœur qui bat la chamade et des idées qui naissent dans mon esprit sans me demander mon autorisation. Ses lippes doivent être particulièrement délicieuses avec le goût des churros. N’y pense même pas, Heath ! Tu ne dois pas écouter ce désir qui t’étouffe.

« Quel est le plan, on s’attaque à Yoshi aussi ? » Je le cherche du regard, il est moins imposant que la peluche Birdo mais c’est parce qu’il n’atteint pas sa grandeur, bien évidemment. Je prédis qu’une bonne liasse de billets sera nécessaire pour nous permettre de repartir les bras chargés de nos nouveaux partenaires. « Je te propose un truc, toi et moi, une attaque furtive sur le stand, une course poursuite avec des forains, on trouve des bananes en peluche à leur envoyer pour les distancer, on prend de la vitesse avec des auto tamponneuses, en cas de besoin, on sacrifie les ultimes churros pour les faire trébucher sur les tâches de gras et on file se la couler douce au soleil avec notre fantastique butin ! » Le plan diabolique parait plutôt honnête, la promesse d’une folle aventure comme nous seuls sommes capables de les articuler. « Je réserve ma perfection pour les rares personnes qui pourraient avoir le mérite d’en être les dignes témoins, vois-tu ! Une telle dose d’exception dans un si petit corps, ça ne convient pas à tout le monde. Tu pourrais avoir du mal à t’en remettre. » Je provoque, je l’agace sans jamais me séparer d’un sourire à l’arrogance particulièrement prononcée. « Le eSport ne compte pas. Je veux te voir suer par tous les pores et me supplier de ralentir la cadence ! » Et puis soudainement, sans trop savoir comment ni pourquoi, mais j’ai cette double lecture qui se glisse dans mon esprit. Une image qui me fait frissonner, un désir que je tente de freiner en croquant dans ce churros à toute vitesse. Putain Heath, tu dois arrêter tes conneries, maintenant ! Tu deviens gênant, plus encore que ta grand-mère quand elle te demandait des détails sur tes histoires de cul pour les comparer avec les siennes ! Elle avait une vie sexuelle plus épanouie que toi, même à soixante-dix piges, ta grand-mère. Tu avais même trouvé un vibromasseur dans un de ses tiroirs. « Pourquoi tout intérêt à perdre ? Qu’as-tu en tête ? » Elle n’accepte jamais la défaite à moins d’avoir une longueur d’avance sur autre chose, Kléa. Les couleurs défilent, ma partenaire a du mal à se mettre d’accord avec elle-même et je souris, bêtement, tellement heureux d’être ici avec elle. « JAUNE, VITE ! » Je m’élance après lui avoir pris la main pour pouvoir rejoindre la nacelle. Nous sommes installés l’un en face de l’autre et mes yeux ont déjà beaucoup de mal à se défaire d’elle. « Hmmm… On pourrait tenter le gros manège là-bas, tu sais, celui avec la tête en bas ! »

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(#) Re: green light ((heath))    Mar 9 Juin - 14:32
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@heath romeo- - - - - - - - -
Kléa avait besoin de ces moments où, généralement à l’extérieur de ses lieux de quotidien, elle se ressourçait, changeait d’air. Elle aime sa routine, elle y est attachée. C’est une manière pour elle d’être rassurée. Parce que les doutes planent au dessus de sa tête, l’incertitude qui la regarde à chaque prise de décision. Son passé qui a fissuré sa confiance en autrui, l’estime qu’elle pouvait avoir pour les autres. Elle est déçue, elle est blessée. Une situation amoureuse qu’elle a eu du mal à en faire le deuil, si elle ne continue pas à le faire encore maintenant. Une mauvaise expérience qui a secoué son monde. Un monde en mille morceaux qu’elle reconstitue progressivement d’une main tremblotante. Parce qu’elle a peur, parce qu’elle ne veut pas revivre ça. La belle a refusé les relations sérieuses pendant deux années entières, justement pour cette raison. Des relations insignifiantes, pour retrouver l’affection sans qu’elle s’attache, sans qu’elle retombe dans le même piège. Et lorsqu’elle ne retrouvait pas le réconfort dans les bras d’un garçon, elle pouvait toujours compter sur ses amis. Ils savaient comment faire pour la faire changer ses idées, pour lui faire plaisir malgré le mauvais mood qu’elle peut avoir, séquelle de sa dépression d’il y a quelques années. Les sorties dans des lieux insolites ou même une promenade dans le parc à côté de leur maison, peu importe la destination Kléa les suivrait aveuglement. Parce que les doutes qu’elle peut avoir sur sa vie ne s’appliquent pas à eux. Elle croit en leur lien, elle est persuadée que la trahison est inenvisageable dans leur cercle. Ils se connaissent depuis tellement longtemps, savent les facettes de chacun. Le caractère de l’un comme une poésie que l’on peut réciter sur le bout des doigts. En leur présence, Kléa est plus apaisée, retrouve ce qui s’apparente à celle qu’elle était avant tout ça. Dans le partage plutôt que se morfondre, vivre le moment présent plutôt que s’enfermer dans une nostalgie nocive. Mais parfois, cela finit tout de même par la rattraper. Elle s’est toutefois jurée qu’elle n’allait pas leur montrer ses moments de faiblesse, pour ne pas attirer davantage d’inquiétude de leur part. Mais elle n’était pas assez discrète puisque Heath avait tout remarqué, lui avait avoué lors de la fameuse nuit dont ils n’ont pas reparlé depuis. Et elle se sent idiote, du coup. « Heureusement qu’il est là, ce partenaire. » Les pommettes qui rougissent presque automatiquement. « Une pression, vraiment ? Il ne faut pas. » Une mine gênée. Elle en aurait certainement envie. Mais elle ne sait pas s’il plaisante à 100% ou s’il y a une part de vérité là-dedans. Parce qu’elle l’aurait, la pression, si ses lippes s’approcheraient des siennes. Esprit qui divague, image qui n’arrange en rien son malaise. Son visage tout rouge qu’elle tente de masquer en regardant autre part.

Les stands viennent à son secours, en particulier celui où les récompenses sont des peluches de tout genre. « Tu veux être responsable de la rupture d’un ménage toi ? Pas moi donc on repartira pas sans Yoshi non plus ! » Bien que cela concerne des peluches, encore plus des peluches qui représentent des créatures imaginaires, la symbolique était toujours là et elle ne peut pas s’en défaire. « Moi j’aimerais pas qu’on me détache de toi, par exemple. » Les yeux qui fuient ceux du garçon, pour éviter de rougir de nouveau. Le plan de Heath lui semblait incroyable, tout droit sorti d’un film d’action ou d’un jeu-vidéo du même genre. « Ouais mais s’ils ont un stock d’étoile, les peluches banane et les churros ne leur feront rien et s’ils finissent par nous rattraper et par nous rentrer dedans, on va s’envoler vers d’autres cieux comme la Team Rocket. Il faudrait qu’on observe l’ennemi avant, pour savoir les ressources qu’il a en sa possession ! » Le jeu prenait un tournant stratégique, qui ne lui déplaisait pas vraiment. Elle a toujours aimé les situations cérébrales, les casse-têtes qui ne nécessitait pas que d’être habile de la gâchette. « C’est vrai que même quand tu perds, tu es parfait. Tu es un parfait loser. » Elle répond à sa provocation en lui tirant la langue. « Le e-sport ça fait suer mes pauvres petits doigts… Tu dénigres les efforts qu’ils font tous les jours ? C’est vraiment pas cool de ta part. » Une moue boudeuse qu’elle ne tient même pas quelques secondes. Parce que ça a toujours été comme ça. Les disputes, quand il y en a, ne durent jamais plus que quelques instants. Parce que leur connexion vaut mieux que ça. « Je te prévois quelque chose d’horrible. Je veux exténuer le sportif de la bande, après tout. » Sourire malicieux qui se dessine sur son visage. Kléa suit le garçon dans la nacelle de la couleur choisie. Le jaune lui allait très bien, couleur qu’ils avaient tous les deux en commun. « Comme tu veux, moi je te suis ! » Toujours. Elle prend une inspiration, les yeux qui fixent ses mains posées sur ses genoux. « Je peux te poser une question ? » Le temps que les autres petits groupes entrent dans leur nacelle. Une question sérieuse, maintenant qu’ils sont en tête à tête. Une question qu’elle n’a pas pu lui poser avant. Parce qu’ils n’étaient pas complétement seuls, parce que cela ne s’y prêtait pas. Mais avant, elle voulait être sûre qu’il était d’accord pour l’entendre. Les prunelles qui remontent vers le garçon, regard anxieux.
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(#) Re: green light ((heath))    Ven 19 Juin - 22:46
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@Kléa Tousignant- - - - - - - - -
J’ai conscience d’être très paradoxal. Cliché ambulant du geek qui adore se confiner chez lui pour passer du temps devant son écran à streamer ses performances, ses parties endiablées de Dead By Daylight face à des tueurs qui optent pour la facilité en campant ma carcasse pendue à un crochet après avoir gagné plus de deux ou trois mille points de poursuite à chaque fois. Face à des survivants qui pensent pouvoir se moquer de moi en me faisant tourner comme une bourrique jusqu’à ce que ma patience s’efface complètement et me pousse à les défoncer les uns après les autres avec mon mangeur d’espoir. Mes expressions venues d’un autre monde et mes réactions font surement toute la différence, encore plus lorsque Kléa accepte de se joindre à moi et que nous galérons tous les deux face à des tueurs qui, parfois, reconnaissent nos pseudos et se décident à d’autant plus nous faire la misère par principe. Il n’y a pas que ce jeu, j’enchaine avec une facilité déconcertante suivant mes humeurs, certains plus légers, d’autre plus sombres qu’un simple jeu asymétrique. J’ai terminé Resident Evil 3, le remake, il y a quelques heures à peine après plusieurs parties successives pour parvenir à compléter toutes les missions annexes, tous les items à découvrir et tous les bonus à acheter avec des points accumulés sur les différentes parties. Les séries télévisées, le cinéma… Les écrans sous toutes leurs formes me prennent un temps fou et j’adore cela. Je suis avide de culture, de nouvelles découvertes et d’émotions auxquelles je parviens plus facilement à avoir accès par ce biais-là. Où se trouve donc le paradoxe ? Dans cette capacité que j’ai à passer d’un extrême à l’autre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. À être ce geek qui n’a pas envie de bouger autrement que pour faire du sport ou aller au boulot et qui, soudainement, se décide à partir en week-end pour rencontrer du monde, à écumer les soirées pendant quelques jours, à improviser une sortie fête foraine comme c’est le cas ce soir. Je n’appréhendais pas et je ne suis pas surpris de m’amuser comme un petit fou en compagnie de cette partenaire de choc. Kléa, elle a toujours su me compléter, au point où j’ai énormément de mal à me souvenir de la période où elle ne se trouvait pas dans ma vie. Ça n’a pourtant pas été très simple au début, une amitié pour faire plaisir à nos parents à l’époque où les miens étaient encore dans mon paysage, cette période où ils prenaient placer à me tacler en me comparant à tout ce que Kléa était et que je n’étais pas devant les parents de cette dernière. Elle a pris ma défense un jour, et l’amitié factice s’est transformée en un respect qui nous mène là où nous en sommes aujourd’hui. Elle était là lorsque j’étais obèse, lorsque les autres ne se comportaient pas comme ils auraient dû le faire en ma présence. Mon parcours dans son ensemble n’a aucun secret pour elle puisqu’elle peut témoigner de toutes ces semaines à trouver la motivation pour rééquilibrer mon alimentation, pour attaquer le sport. Elle m’a récupéré dans de sales états, épuisé, frustré, à vouloir tout abandonner mais elle n’a jamais laissé faire. Ce petit groupe sur lequel j’ai pu compter m’a permis de ne pas sombrer. Ils ont été ma seule source de soutien au milieu de cet Enfer personnel. Kléa, elle sait tout, à l’exception de ces failles sciemment enterrées derrière cet épais masque que je n’autorise pas à se fissurer. Un immense sourire, une joie de vivre parfois factice, mais convaincante. Je me le suis promis, ne plus jamais sombrer, ne plus jamais regarder en arrière et constamment tracer ma route. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout des choses, dans ce cas, après l’épisode Elite ? Après ce baiser presque échangé ? Pourquoi ne me suis-je pas penché davantage sur le sujet ? Les interrogations sont nombreuses et je ne suis peut-être pas prêt, tout simplement. Tu paniques à chaque fois que tu rencontres une zone d’ombre, à chaque scénario que tu ne peux pas anticiper pour te rassurer. Tu ne survivrais pas à sa perte. Elle est ton roc. « Plus facile à dire qu’à adopter ! » Je souffle en un air boudeur lorsqu’elle tente de me rassurer sur la pression qui repose sur mes épaules quand je pense à ce baiser que nous pourrions échanger. Tu veux qu’il soit parfait. Non… Tu sais qu’il le sera à tes yeux. Tu as surtout très envie qu’il le soit pour elle. C’est ce qui t’empêche parfois de trouver le sommeil. Tu n’es pas à la hauteur, mon vieux. Pas à sa hauteur.  

« Okay, on s’attaque à Yoshi mais tu n’as pas du tout répondu à ma question. Quel est le plan ? » J’ai tendance à être le génie de la bande avec mes centaines d’idées à la seconde mais nous savons tous les deux que les réflexions les plus poussées viennent d’elle généralement. Je balance des ressources et c’est elle qui parvient au mieux à les assembler pour aboutir sur quelque chose de dantesque. Quand je vous dis que la compatibilité est maximale. On se complète sur quasiment tout ou presque. Parce qu’elle est occupée à réfléchir à cela, je m’élance dans une idée complètement absurde pour le plaisir de voir ses lippes s’étirer en ce sourire espiègle que j’adore. Je pourrais monter sur scène et l’abreuver de sketchs à la pelle jusqu’à ce que mort s’en suive si la conséquence directe d’une telle action était de la voir s’esclaffer encore et encore. Elle fait s’emballer mon cœur, surpris par une telle confession qui est amplement partagée et qui, vilaine qu’elle est, a pour effet de me faire sourire bêtement. « Moi non plus… Ça n’arrivera pas. Je bondis dans des bâtiments cernés par les flammes, je défonce des portes sans broncher… Tu crois vraiment qu’on pourra m’empêcher de remuer ciel et terre pour te retrouver si tu décides pour une raison quelconque de te détacher ? Impossible n’est pas Romeo ! » Je souffle en assurant mes paroles d’un clin d’œil mutin et pourtant infiniment sincère. Je ne reculerais devant rien pour elle. Quelques secondes sont nécessaires pour me faire réaliser la teneur de mes propos, mes joues s’empourprent à nouveau parce que… Parce que je ne suis pas habitué à m’aventurer sur ce terrain-là avec elle. Kléa m’intimide et je ne pensais pas une telle chose possible. Elle est une sorte de déesse… Une divinité inaccessible pour des gars comme moi. Comment penser qu’elle puisse véritablement s’intéresser à moi de la sorte quand je m’estime déjà le plus chanceux des hommes de la compter parmi mes amis. Elle est ma personne, comme le dirait si bien Cristina Yang. Quand je vous dis qu’elle est le cerveau de l’opération. « Oui mais la Team Rocket revient toujours. Tu connais une équipe de losers plus acharnée qu’eux ? Pas moi. Je les adore pour cela. Ils n’abandonnent jamais, en plus d’avoir nettement plus de tempérament et de potentiel que les héros de Pokémon… Parce que bon… Pierre, Sacha et Ondine on ne peut pas dire qu’ils aient des personnalités folles si tu leur enlève leurs Pokémons. » And that’s the tea ! Mes yeux passent au crible les stands, je plisse les yeux pour exagérer cette enquête qu’elle suggérait. « Qu’est-ce que tu vois ? Il y a une brèche, derrière le camping-car là-bas… Ce pourrait être une porte dérobée si battre en retraite est nécessaire pendant notre course poursuite. Je pourrais renverser le bac de la pêche aux canards pour les ralentir. » Les taquineries prennent à nouveau le dessus et je me délecte de la voir réagir au quart de tour comme elle sait si bien le faire lorsque je questionne l’aspect sportif de ce que l’on appelle Esport. « J’suis désolé mais tes doigts n’ont pas des abdominaux en béton. Tu ne peux pas les contracter et leur dextérité est encore à prouver donc bon… Je persiste, signe et reste perplexe ! » Je lui tire la langue et avance pour prendre part à la longue file d’attente jusqu’à la grande roue. La malice dans son sourire me donne chaud. J’ai bien des idées de comment elle pourrait m’épuiser, justement, mais il serait très indécent de m’autoriser une telle réaction à chaud. « Tu peux toujours essayer. Le défi est perdu d’avance mais j’aurais plaisir à te regarder faire ! » Je bombe le torse un peu plus pour asseoir une suprématie qui se discute. J’ai certaines failles sportivement, à chacun ses points forts et ses points faibles. Nous grimpons dans notre nacelle jaune, puisque c’est celle que j’ai désigné et le ton qu’elle utilise pour me quémander l’autorisation de poser une question m’inquiète. Elle est beaucoup trop grave pour que ce soit un truc avec lequel plaisanter. « Oui, bien-sûr… Je t’écoute, tu sais que tu peux tout me dire ! Aucun filtre ! » La roue se met en marche et mon téléphone vibre une première fois, puis une deuxième et une troisième. L’agacement prend très rapidement le dessus. « Excuse-moi, une petite seconde. » Je dégaine mon smartphone et mon ton, lui aussi, change radicalement. « Carambolage à une vingtaine de kilomètres d’ici. Toutes les unités sont rappelées en urgence… Putain… » Je me redresse immédiatement. Heath n’est plus là, c’est le pompier qui prend le dessus. La casquette est différente, mon attitude aussi. Je porte mes doigts contre mes lèvres pour pouvoir siffler et attirer l’attention du forain en charge de la roue. « J’ai besoin de descendre, POMPIER ! » Il acquiesce et interrompt les entrées pour faire démarrer la roue. « Je suis vraiment désolé… Je ne serais pas là pour t’aider à récupérer Birdo et Yoshi… Prends les clés de la voiture, je te rejoins à la maison dès que possible… Probablement demain. » J’ai le cœur brisé de la laisser ici, mais nous savons tous les deux que je ne peux pas me détourner de mon travail, pas lorsqu’il implique d’être mobilisé à n’importe quel moment en cas d’extrême urgence. « Pardon. » Je m’excuse à nouveau en glissant mes lèvres à la commissure de ses pulpeuses pour la saluer avant de bondir et de partir en courant pour rejoindre la caserne pas très loin d’ici. La sirène des différents camions commence déjà à retentir bien qu’étouffée derrière la quantité astronomique de musique qui s’accumule au sein de la fête foraine.      

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(#) Re: green light ((heath))    Dim 21 Juin - 19:54
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@heath romeo- - - - - - - - -
Loin des yeux, loin du cœur. Expression qui souligne les effets d’une distance sur les relations sociales, effets néfastes qui peuvent définitivement briser des liens. Kléa connait cela, des visages du passé avec lesquels elle a eu une amitié éphémère, des garçons qui n’ont pas compté sur le plan sentimental. Un éloignement qui dans certains cas ne l’ont pas dérangé, mais qui l’ont affecté dans d’autres. Côtoyer des gens au quotidien pendant une période plus ou moins longue et d’un coup ne plus avoir de nouvelles d’eux lui semble violent, douloureux. Parce que la belle s’attache rapidement à autrui et aime s’attacher aussi rapidement. Cela fait partie de sa personnalité, du fait qu’elle soit constamment à l’écoute et dans le partage. Ces moments où elle s’oublie et il est généralement trop tard lorsqu’elle s’en rend compte. A penser trop aux autres, on se rend compte à quel point on est seul une fois qu’ils ne sont plus là. Elle est pourtant autonome dans son travail, dans ses études mais elle a ce besoin constant d’échanger avec quelqu’un. A l’université, elle fait partie d’un groupe de travail où elle révise fréquemment avec certains de ses camarades. Au café, elle s’arrange toujours pour glisser quelques mots aux clients sur son chemin. Elle ne peut pas vivre sans ça, elle ne peut pas vivre sans lui. L’expression ne pourra jamais s’appliquer au lien qui l’unit à Heath pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont jamais loin des yeux trop longtemps. C’est impossible pour elle de le concevoir. Ils se côtoient tous les jours depuis de nombreuses années maintenant, il fait partie des personnes qu’elle connaît par cœur et qu’ils la connaissent en retour. Il est celui, en dehors de ses frères, avec lequel elle peut parler pleinement de ses passions, de ce qu’elle a vu récemment au cinéma ou ce qu’elle a lu dans un comics. Parce qu’elle sait d’avance que cela l’intéresserait, parce qu’ils ont les mêmes goûts. Kléa a une confiance aveugle en lui. Et même si une distance devait s’installer entre eux, elle savait que cela ne changerait rien à la situation. Elle est beaucoup trop attachée à lui, ce n’est pas quelqu’un qu’elle peut perdre. Les anciens amis et les ex petit-copains n’ont rien à voir avec ce lien là. Un lien solide et sincère dont elle peine à déterminer les limites depuis quelques temps.

« Pas besoin de plan, on fait juste ce qu’on a l’habitude de faire. Gagner ! » L’échec n’a jamais été une option lorsque les deux se lancent dans des parties à rallonge, lorsqu’ils passent des journées entière devant les consoles de jeux. Une détermination à toute épreuve qui ne les quitte jamais et qui les pousse dans leurs retranchements à chaque fois. Lorsqu’ils sont dans la même équipe, ils sont suffisamment ingénieux pour trouver des solutions à n’importe quelle situation, des esprits complémentaires qui se révèlent. Quand ils s’opposent, tous les coups sont permis et Kléa n’hésite pas à tout faire pour gagner. C’est dans sa philosophie de gameuse. « Jamais je me déciderais de m’éloigner, t’es malade toi ! Je pensais à un kidnapping, un enlèvement par des extraterrestres comme Carol Denvers par les Kree, par exemple. » Scénario catastrophe mais dit sur un ton léger, la maitrise des comics qui finit toujours par se mêler à son discours. Et ses pommettes reprennent des couleurs encore une fois, maintenant qu’elle repense à ce que le garçon vient de lui dire. Parce qu’elle le chercherait partout elle aussi s’il venait à disparaître. Heath a pris une part tellement importante dans sa vie que la belle ne peut envisager son absence, sa perte. « J’adore la Team Rocket, c’est vraiment les outsiders du dessin animé. Le trio il leur arrive pas à la cheville avec leur personnalité toute lisse… Et puis ils ont Qulbutoké ! » Elle retrouve un visage amusé quelques instants avant de dévoiler une expression de choc, la bouche grande ouverte. « Pardon ? Ils ont rien à prouver du tout. T’es juste jaloux des prouesses qu’ils peuvent faire quand j’ai une manette entre les mains. » Elle le regarde du coin de l’œil lorsqu’il prend un ton conquérant, il sait comment faire pour la provoquer. Mais elle passe au dessus, comme à chaque fois. Elle prend une respiration, s’apprête à lui ouvrir son cœur mais est directement interrompue dans son élan par les sonneries de son téléphone. Et tout s’enchaine très vite, la parole entravée mêlée à l’admiration dans ses prunelles, une urgence au moment où elle s’y attendait le moins. Elle le voit interpeler le technicien de la roue, un air amusé qui contraste l’attitude professionnelle du garçon. Parce qu’elle aura vécu le tour de roue le plus rapide de sa vie. Parce qu’elle n’aurait jamais pensé que cette journée allait se terminer comme ça. Elle espérait que cela se terminerait d’une autre façon mais elle n’est pas déçue. Il y avait des gens qui avaient plus besoin de lui qu’elle et elle peut tout à fait le comprendre. Elle le regarde s’en aller rapidement, muette. Peut-être parce qu’elle n’a pas eu le temps de tout assimiler, peut-être parce qu’elle ne savait pas quoi lui dire maintenant. « Fais attention… », finit-elle par souffler en le fixant dans sa course. Un signe du destin pour lui dire que ce n’était pas le bon moment, très certainement. Les fantômes de Pac-Man qui dépassent du sac viennent la réveiller. Elle finit par se redresser à son tour pour quitter l’attraction, empruntant le chemin opposé pour terminer son excursion du jour, troublée.
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(#) Re: green light ((heath))    Sam 4 Juil - 10:35
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