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 Un vertige puis le silence - Athénadès

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[  Un vertige puis le silence ]
ft @Athéna Faust
Les mois commencent à se faire longs sans avoir de ses nouvelles. Il lui a pourtant dit qu'il lui en enverrait, qu'il l’appellerait, lui montrerait des photos de ses voyages. Mais rien. Et quelque chose lui disait que ce baiser qu'il lui avait donné avant de partir avait peut-être joué. Il n'aurait pas du c'est vrai parce qu'il était en couple. Enfin, l'était encore quand Roman était partis. Mais il ne savait pas quand il reviendrait ni si il reviendrait alors il n'avait pas pu le laisser partir comme ça. Mais voilà, il semblerait que ça ai changé la donne et depuis son départ c'était beaucoup trop silencieux. Et quelque part il lui en veut pour ça. Parce qu'il n'est même pas avec lui. Parce qu'il lui manque putain. Mais il n'est pas seul. Heureusement. Il les a eux, sa famille, la seule qui compte vraiment. Tous si différents et pourtant ayant grandis dans la même galère. Les différentes pièces d'un même puzzle, jamais complet tant qu'il y en manque un. Ils ont cette habitude de passer chez les uns et les autres sans vraiment demander, comme à l'époque où ils se baladaient d'une chambre à l'autre. Les mains dans les poches de sa veste sombre il arrive enfin devant sa porte. La main sur la poignet il appuie sans même avoir pensé à frapper avant et pousse la porte pour entrer "Devine qui c'.." son regard se stop sur elle et il se fige. Sourire qui disparaît parce que l'image qui s'impose à lui ne laisse aucun doute sur ce qu'elle est en train de faire. Non il n'a pas mal vu, non il n'interprète pas mal. Un morceau de verre entre les mains, proche du seul poignet dont le sang ne dégouline pas déjà. Putain de merde son cœur avait loupé un battement avant de s'affoler "Putain Théa qu'est ce que tu fais ?!" question rhétorique qui demandait plutôt pourquoi "Arrête ça tout de suite je t'en pris arrête" il panique, vraiment. Ne sait pas comment agir. Sous le choque, le déglutissement difficile, c'est les mains en avant et sans précipitation qu'il s'approche et s'accroupis auprès d'elle. En revanche il n'attend pas une seconde de plus pour lui retirer ce morceau de verre des mains et le foutre plus loin. Il prend sa main pour doucement la tourner face au ciel et ainsi voir les entailles sur ses poignets. Son autre main vient se poser sur sa propre bouche. Terrifié. Il a peur, peur pour elle. Comment peut elle en arriver la. Leur petite sœur, plus fragile et si aimante. Et lui comment n'avait-il pas pu voir ça arriver ? Lui qui s'était toujours sentis extrêmement protecteur envers elle. "Putain de merde..." une pointe d'énervement qui arrive d'il ne sait où. Il ne sait pas s'il est énervé contre elle ou lui d'ailleurs, peut-être bien les deux en fait. Mais il s'inquiète. "Okay attend tu bouges pas" sans la lâcher du regard plus d'une seconde il se redresse et va chercher un torchon propre et il revient pour le presser délicatement contre son bras. Il n'est pas secouriste, ne connait pas les gestes à suivre, il a toujours improvisé. Mais à cet instant il regrette de ne pas avoir attentivement suivis certains cours "Ça va aller d'accord ? Ça va aller, je suis la" bon sang et il se demande. Il se demande ce qui se serait passé si justement il n'avait pas décidé de passer. S'il n'était pas arrivé à cet instant précis, si il avait fait un détour pour une raison quelconque et était arrivé quelques minutes plus tard. Oui il le sait qu'avec des si on refait le monde. Ou parfois, on défait un monde. Mais ça lui fout les chocottes d'y penser et sa gorge s'en sent serrée.
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(#) Un vertige puis le silence - Athénadès    Dim 19 Avr - 20:08
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un vertige puis le silence
Without pain, there would be no suffering, without suffering we would never learn from our mistakes. To make it right, pain and suffering is the key to all windows, without it, there is no way of life... @Hadès Harvell
« Ça ira mieux demain » Voilà la phrase que tu ne cessais de te répéter en boucle depuis un peu plus d’une semaine, et parfois tu arrivais même à y croire…Jusqu’à ce que tombe la nuit amenant avec elle son bal de réflexion. Tu n’en as parlé à personne parce qu’au fond « il y a pire dans la vie » et puis « ils inquiéteraient pour rien ». Il t’arrive toujours mille et une péripétie ça n’est qu’une parmi toutes les autres, ou ça finira par le devenir avec le temps… Pas de quoi en alarmer ta famille. Tu arbores ton sourire comme tous les jours, te réfugiant derrière l’excuse de la fatigue pour un peu que l’on t’interroge sur les cernes ornant ton regard. Tu ne mens pas tu ne dévoiles qu’une partie de la vérité après tout… Tu dors extrêmement mal, si tu arrives à cumuler trois heures c’est un bon record ! L’inconscient et son jeu de rêve, ou plutôt de cauchemar te faisant revivre cette même scène telle une lente torture, te faisant te réveiller en sursaut, haletante et décontenancée. Fermer les yeux devient une épreuve à laquelle tu es sûre d’échouer et de pourtant de laquelle tu ne peux te soustraire indéfiniment. Peut-être est-ce le manque de sommeil qui t’as poussé à ce geste, ou simplement le trop plein de toute cette accumulation de malchance, abandon et déception… Le résultat est que tu tiens le morceau de verre brisé du cadre que tu viens d’envoyer valser contre le mur, entre tes mains. Un… Deux… Trois… Quatre… Le nombre de traits dessiné sur la peau fine de ton poignet droit par lequel commence à s’écouler un filet rouge. Tu serais presque fascinée de cet étrange spectacle. Tu changes de main t’apprêtes à procéder de la même façon de l’autre côté, tu n’as même pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir. « Putain Théa qu'est ce que tu fais ?! »

Tu relèves la tête arquant un sourcil te demandant réellement si Hadès se tenait devant toi où s’il s‘agissait d’un énième jeu de ton esprit avec une illusion qui semblait si réelle. « Arrête ça tout de suite je t'en pris arrête » Ton regard se reporte sur ton poignet avant de finalement de regarder ton interlocuteur qui s’avance vers toi lentement jusqu’à se mettre à ta hauteur et d’un geste t’ôter ton arme de fortune. « Hadès ? » Il est donc bien présent. « Qu’est-ce que… » Tu suspends ta phrase alors qu’il observe ton poignet sanguinolent. « Putain de merde... » Tu sursautes, tu le connais trop bien pour ne pas saisir cette pointe dans son intonation. « Okay attend tu bouges pas » Tu hoches la tête sans savoir s’il faut répondre verbalement, cela ressemblant plus à un ordre qu’à une demande. Tu regardes une nouvelle fois ton poignet maltraité dont le sang s’écoule encore jusqu’à ce qu’il soit recouvert par un torchon qu’Hadès presse contre ta peau. « Ça va aller d'accord ? Ça va aller, je suis la » Tu entends ses paroles si douces, si réconfortantes qu’elles caressent ton âme déchirée. Un énorme sanglot se forme à l’intérieur de ta gorge et tu luttes pour qu’il ne sorte pas. Tu sens une larme couler le long de ta joue que tu essuies rageusement de ta main libre. « C’est pas si grave ! » De toutes les phrases que tu aurais pu dire c’est celle-ci qui franchit la barrière de tes lèvres, tel un automatisme. Pourtant tu ne le regardes pas tu ne veux pas voir ce qu’il y a dans son regard. Serait-ce du jugement ? Possible. De la colère ? Compréhensible. De la pitié ? Tu ne le supporterais pas. « Faut pas s’inquiéter… » Qui essayes-tu de convaincre réellement ? Lui ou plutôt toi ? Tu ne saisis pas encore la portée de ton geste encore dans ce brouillard opaque laissé par tes doutes et tes interrogations, plus théoriques que pratiques.
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Sam 25 Avr - 16:16
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[  Un vertige puis le silence ]
ft @Athéna Faust
Cette vision qui s'était imposée à lui était bien loin de tout ce qu'il avait pu imaginer. Mais il aurait peut-être dû. Pour qu'elle en arrive à la il devait bien y avoir eu des signes. Et rien, il n'a rien capté. Peut-être qu'à certains moments il s'est dit qu'elle avait un coup de moue, mais rien qui ne l'ai alarmé. Il aurait dû faire plus gaffe. En tout cas il n'allait plus la lâcher tant que ça n'irait pas mieux à présent. « Hadès ? » ses sourcils doucement se fronce. C'est une question ? Non tout vas bien c'est pas qu'elle a du mal à le reconnaître, c'est juste.. ça doit être la surprise de le voir débarquer ici, en tout cas à ce moment la où elle ne s'attendait probablement pas à être interrompue. « Qu’est-ce que… » qu'est ce que quoi ? Evidemment qu'il ne va pas la laisser faire tranquillement et s'asseoir devant pour la mater avec des pop-corn. Bon par contre il ne sait absolument pas comment s'y prendre pour pour gérer ce genre d'urgence. Un chiffon, ça n'est probablement pas suffisant. Dans ces moments la il regrette de n'avoir pas été très assidus en cours lors des leçons de secourisme. Il est perdu à cet instant. Perdu entre le stress et l'incompréhension. Et il y a cette larme. Cette perle salée qui roule sur sa joue de porcelaine. Et ça lui brise le cœur. Mais avant qu'il n'ai le temps de venir l'essuyer elle s'en charge d'elle même « C’est pas si grave ! » Pardon ?? Pas si grave ? Elle vient de se tailler les veines et elle lui sort c'est pas si grave ? Putain.. C'est plus un manque d'estime de soit à ce stade la. « Faut pas s’inquiéter… » de mieux en mieux. Comme si elle ne se serait pas inquiétée si les rôles avaient été inversés. Un peu de bon sens, elle ne peut pas lui demander une telle chose. Pouce et index sur ses joues il lui attrape doucement le bas du visage pour le tourner vers lui et qu'elle arrête d'éviter son regard si possible "Ce qui vient de se passer c'est bien plus qu'inquiétant" faut pas s'inquiéter... "Et c'est grave, putain mais évidemment que c'est grave Théa !" il soupire lentement, tente de se calmer, ça n'est pas le moment. Il se relève et part mouiller le torchon avant de revenir et l'appliquer à nouveau sur la plaie "Faudrait peut-être que j'appelle les urgences, je sais pas si c'est profond mais c'est peut-être mieux, ou t'emmener à l'hôpital" oui ce qu'il fait ne doit pas servir à grand chose alors à moins qu'elle ai des astuces ou de quoi panser ça ici... mais il n'est pas vraiment certain qu'un pansement soit suffisant. Ses yeux se relèvent pour se poser à nouveau sur elle "Qu'est ce qui t'as pris ? Comment t'as pu en arriver à prendre une telle décision ? Aussi.. Radicale.." ça fait peur, et il a peur que ça recommence. Il doit vraiment essayer de comprendre et de l'aider pour éviter ça.
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Dim 26 Avr - 17:28
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Without pain, there would be no suffering, without suffering we would never learn from our mistakes. To make it right, pain and suffering is the key to all windows, without it, there is no way of life... @Hadès Harvell
Tu ne veux pas le regarder, tu ne veux pas te confronter à lui et à l’image qu’il va te renvoyer de toi. Certains diraient que c’est de la lâcheté, il est toujours plus facile de juger que de comprendre il est vrai. Non dans ton cas il s’agit plutôt d’un mécanisme de défense, la fuite peut parfois être bien plus bénéfique qu’une confrontation. Surtout que tu sais que tu n’en sortirais absolument pas gagnante… Il attrape ton visage et bien que tu tentes une légère résistante il finit par te faire relever la tête te faisant instinctivement retenir ton souffle. « Ce qui vient de se passer c'est bien plus qu'inquiétant » Possiblement… « Et c'est grave, putain mais évidemment que c'est grave Théa ! » Légèrement… Tu ressens sa colère et si tu étais honnête avec toi-même tu la comprendrais parce qu’elle aurait eu la même intensité dans la situation inverse. Mais pour cela il faudrait aussi que tu te soucies beaucoup plus de toi que des autres. Tu ouvres la bouche pour la refermer, en te rappelant que certaines fois il est préférable de ne rien dire… Ce qui n’a absolument aucun lien avec la légère pointe de culpabilisation qui commence à s’immiscer lentement dans le flot e tes émotions. Tu te mets à regarder le torchon sur ton poignet qui se teinte d’une douce couleur carmin. « Faudrait peut-être que j'appelle les urgences, je sais pas si c'est profond mais c'est peut-être mieux, ou t'emmener à l'hôpital » S’il comptait sur toi pour donner une réponse logique il allait attendre quelques temps… Ce n’était pas du tout dans ton domaine de prédilection, cependant il te reste assez de lucidité pour trouver la solution idéale évitant de devoir payer des frais astronomique lié à un acte hospitalier. « Non pas l’hôpital… Celui qui habite en face est infirmier, il a l’habitude que je l’appelle à la rescousse. »

Ce n’était pas comme si tu étais dotée de la chance d’un poisson mort retrouvé dans une nappe de pétrole… Si peu ! Donc entre les légères blessures dues aux nombreux coups donnés par tes meubles qui, contrairement à ce que tu dis, ne bougent pas, ou alors juste parce que tu te dis que c’est une bonne idée de saisir un plat qui sort du four à mains nues… Logique… Alors une frasque de plus ou de moins… « Qu'est ce qui t'as pris ? Comment t'as pu en arriver à prendre une telle décision ? Aussi.. Radicale.. » le voilà l’instant que tu redoutes le plus, devoir t’expliquer, car bien sûr qu’il y a une raison, et plus tu y penses plus tu trouves idiot de n’avoir trouvé que cette solution. Tu voudrais savoir mentir mais tu en es bien incapable et certainement pas avec Hadès, mais lui dire ? « C’est… » Tu ne sais même pas comment commencer et où finir ! On dit que la vérité est libératrice… Tu doutes énormément de cette philosophie de comptoir. « Rien d’important… » Son regard se reporta sur le chiffon « Une accumulation de beaucoup de chose dont la fatigue c’est tout… » Tu ne mens pas, tu ne fais que décrire la partie émergée de l’iceberg. Tu relèves le chiffon légèrement, puis tu le reposes, tu n’arrives même pas à regarder plus de quelques secondes la conséquence implacable de tes actes.
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Mer 20 Mai - 17:47
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Ca sera sûrement pas suffisant de rester la avec ce torchon. Elle s'est quand même tailler les veines, il n'arrive pas à voir à quel point à cause du sang mais le fait qu'il y ai justement suffisamment de sang pour qu'ils ne voient pas assez bien ça ne le rassure pas du tout. Putain de merde. Peut-être qu'elle est pas encore sortie d'affaire ! « Non pas l’hôpital… Celui qui habite en face est infirmier, il a l’habitude que je l’appelle à la rescousse. » il hoche la tête "Okay.. Okay d'acc on va faire ça mais s'il est pas la ça sera hôpital" qu'elle ai envie d'y aller ou non. Pour le coup ça santé passe avant tout ! Lui non plus il n'aime pas aller à l'hôpital, en plus ça pue, mais faut avoir le sens des priorités. « C’est… » c'est quoi ? Il a besoin d'une explication, sinon il ne cessera jamais de se poser la question. Pourquoi ? Pourquoi elle a voulu mettre fin à ses jours ? C'est pas rien, c'est super grave et important, bien sûr que c'est important ! Et puis, elle ne leur a rien dit, ou en tout cas à lui elle n'a rien dit. Pas parlé d'un quelconque mal-être qui pourrait trop lui peser. Pourtant s'il est en vient à cet extrême c'est que ça doit faire un moment que ça la travail, qu'elle essaye de s'en sortir sans y arriver. Parce que pour lui, si elle en arrive à prendre cette décision c'est qu'elle a trouvé aucune autre solution pour se soulager. Alors qu'est ce qu'il se passe bordel de merde ?! « Rien d’important… » il prend une longue inspiration par les narines, mâchoire crispée. Rien d'important... « Une accumulation de beaucoup de chose dont la fatigue c’est tout… » il secoue la tête "Arrête de tout minimiser putain Théa !" le rien d'important il passera pas, certainement pas ! "La fatigue, l'accumulation de choses tu fait un burn-out ou tu te tapes un coup de déprime mais dans ces cas la tu parles. Qu'est ce qui a pu se passer pour que non seulement t'oses pas nous en parler mais en plus que t'en viennes à l'envie de te tuer bordel ?! J'suis désolé mais va falloir me donner une vraie explication, je vais pas te lâcher" oh et elle le sait parfaitement qu'il en est capable. De pas la lâcher une seconde tant qu'elle n'a pas craché le morceau. Enfin sauf le temps d'aller chercher le voisin forcément. D'ailleurs il se lève, mieux vaut ne pas attendre plus. Il sort de chez elle et va taper contre la porte d'en face "S'il vous plait j'ai besoin d'aide ! C'est une urgence médicale !" et il frappe, encore et encore, rougissant son poing contre la surface plane de la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre enfin. "C'est votre voisine, Athéna, elle s'est taillée les veines" il est bien obligé de lui dire, il doit la soigner ou en tout cas l'aider donc faut bien qu'il sache ce qu'il s'est passé, pas le choix. Il retourne chercher une trousse de soin et se précipite dans l'appartement de Théa, suivit par Hadès. Il se pose par terre en face d'elle et laisse le professionnel faire son boulot. Il l'entend parler un peu sans vraiment l'écouter, il le regarde faire, la peur qui lui ronge l'esprit. Il tend son bras vers sa sœur pour lui prendre l'autre main. Les minutes passent, l'infirmier s'occupe de son bras, lui donne des conseils et cherche aussi un peu à savoir ce qu'il s'est passé, inquiet. C'est un type bien, ça se voit. Il patiente, son esprit travail un peu trop mais il ne dit rien, ne le déconcentre pas. Il se contente de se lever pour le remercier quand il a fini, et il lui donne les quelques billets qu'il a sur lui sans accepter aucun refus. Une fois seuls à nouveau il revient vers elle. Au moins cette pause dans leur conversation lui a permis de se calmer un peu. L’énervement est passé. Certes en fonction de ce qu'elle lui dit ça reviendra peut-être mais espérons que non. Il s'assoie à côté d'elle et passe son bras autour d'elle pour la basculer doucement contre lui en lui caressant le bras "Ça va aller mieux maintenant d'accord ?"
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Ven 22 Mai - 18:24
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Without pain, there would be no suffering, without suffering we would never learn from our mistakes. To make it right, pain and suffering is the key to all windows, without it, there is no way of life... @Hadès Harvell
Tu regardes le torchon prendre une teinte carmin que tu trouverais presque joli… Tu t’abstiendras de ce commentaire à voix haute bien évidemment. « Okay.. Okay d'acc on va faire ça mais s'il est pas la ça sera hôpital » Tu hoches la tête sachant qu’il tiendra sa parole pour la partie un et surtout la partie deux. De toute façon il n’aurait pas une extrême résistance en face, tu pourrais essayer… Mais cela s’arrêterait à l’essai.  Et puis tu pouvais bien acquiescer, tu savais d’expérience que tu n’aurais nullement besoin d‘aller jusqu’à la case hôpital, tu avais la plus grande confiance en ton voisin … De toute façon tout valait mieux que l’hôpital… En plus, pour qu’un peu ils décident de te garder en service psychiatrique… Peut-être était-ce la meilleure option ? Non tu aimes bien trop ta liberté pour rester enfermée dans une chambre capitonnée, cela pourrait au mieux te protéger des questions auxquelles tu n’as pas du tout envie de répondre. Plus tu restes évasive plus tu peux ressentir et lire l’agacement sur Hadès. Est-ce que tu lui en veux ? Pas une seconde, tu sais qu’il s’inquiète, tu aurais la même réaction à l’inverse. « Arrête de tout minimiser putain Théa ! » Le grand schéma de ta vie ! « Je minimise pas… » Comment pourrais-tu faire autrement qu’appliquer ce que tu fais depuis toute petite ? Tu ne veux jamais inquiéter les autres et tu es de celle qui se dise que ça finira par s’arranger, d’une façon ou d’une autre… Pourquoi donc en parler ? « La fatigue, l'accumulation de choses tu fait un burn-out ou tu te tapes un coup de déprime mais dans ces cas la tu parles. Qu'est ce qui a pu se passer pour que non seulement t'oses pas nous en parler mais en plus que t'en viennes à l'envie de te tuer bordel ?!  » « C’est pas… » Ta phrase reste en suspens, tu voudrais pouvoir répondre, avoir LA répartie qui assurerait la fin de la tempête qui s’annonce, mais en vain. « J'suis désolé mais va falloir me donner une vraie explication, je vais pas te lâcher » Oh ça tu les sais qu’il ne risquera pas de lâcher le steak avant que tu n’aies cracher le morceau, mais le problème réside précisément dans ce lâcher prise…

La contemplation du sol a un énorme regain d’intérêt pour toi. Que dire ? Quoi dire ? Comment le dire ? Tu t’enfermes dans ton mutisme comme à chaque fois que tu as été confronté à une dispute. Tu voudrais que la solution t’apparaisse comme par magie… Enfin, tu refuses à voir celle qui serait la plus logique surtout. Est-ce qu’il attend une réponse de ta part ? Est-ce que tu dois dire quelque chose ? Tu ne te rends compte que tu retenais ton souffle, que lorsqu’il se lève pour sortir et que tu expires d’un grand coup. Peut-être serait-ce le moment d’appliquer cette magnifique adage « Courage fuyons » ? Tu l’envisages pendant une toute petite mini-seconde… Comme si tu en étais capable… Pas le moins du monde. « Théa... » Tu relèves la tête pour voir arriver ton voisin qui te regarde avec bienveillance, tu lui tends ton poignet avec un sourire d’excuse. Il te pose diverses questions et tu puises dans la chaleur de la main d’Hadès dans la sienne pour réponde le plus honnêtement possible. Il s'attelle à désinfecter et refermer la plaie tout en maugréant entre ses dents des choses que tu ne comprends pas. Il essaye d’en savoir un peu plus et tu continues de rester évasive. Tu regardes la plaie disparaître sous l’épais bandage qu’il s’applique à faire. « Je passerais te le changer demain et voir comment ça aura cicatrisé. » Tu acquiesces d’un mouvement de tête, il t’adresse une dernière parole avant de se relever « Ce n’est qu’un foutu connard ! » tu le regardes hébété mais il ne te donne pas l’occasion de démentir ou d’affirmer son hypothèse.

Tu regardes ton bandage immaculé, ton regard glisse un peu plus loin sur les restes du cadre photo avec sa vitre brisée faisant un étrange écho avec la mosaïque de tes émotions. Tu accueilles le contact de Hadès avec plaisir, posant ta tête sur son épaule. « Ça va aller mieux maintenant d'accord ? » C’est LE moment d’être forte, de te montrer, d’acquiescer. Tu inspires, refoule un sanglot qui menaçait de sortir, puis une deuxième pour finir par laisser couler tes larmes sans arriver à arrêter leurs flux. Tes mains sur ton visage pour la cacher « Désolée… » arrives-tu à articuler faiblement « Tellement désolée… ».
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Ven 5 Juin - 17:33
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« Je minimise pas… » elle ose. Franchement elle ose lui sortir qu'elle minimise pas, après avoir été surprise en train de se tailler les veines. Jamais il ne la frappera mais elle mériterait clairement une claque derrière la tête. Elle minimise pas... Et lui c'est la Castafiore. Mais bon est ce que ça le surprend vraiment ? Il s'agace et elle elle ne répond au final rien de concret. Comme si tout était normal. Peut-être que ça ira mieux quand il se sera un peu calmé. Peut-être. En attendant il n'a pas l'intention de lâcher le morceau, il ne partira pas tant qu'il n'aura pas le fin mot de l'histoire et tant qu'il ne sera pas rassuré sur le fait qu'elle ne recommencera pas non plus d'ailleurs. Mais en attendant la priorité c'est son bras. C'est pour ça qu'il va chercher le voisin à sa demande. Après tout s'ils peuvent éviter l'hôpital, et en soit ça sera plus rapide que devoir s'y rendre. Par chance il est chez lui alors il le laisse prendre la situation en main. Lui n'en a clairement pas les capacités. Peut-être devrait il intéressant d'apprendre deux trois trucs quand même, ça pourrait aider parfois. A dire vrai il aurait plutôt pensé avoir besoin de se genre de connaissance pour Gaïa avec ses combats ou même Percy mais il n'aurait pas imaginé retrouver Athéna blessée. En tout cas pas par sa faute. Et finalement elle lui faisait le pire coup. « Je passerais te le changer demain et voir comment ça aura cicatrisé. » ça le rassure un peu ça aussi quelque part. Savoir qu'il est la pour sa sœur lui aussi. Un infirmier c'est tout de même toujours utile. « Ce n’est qu’un foutu connard ! » il arque un sourcil, surpris. Une fois le voisin partit il pointe la porte du doigt en regardant Théa "C'est de moi qu'il parle la ?" il croyait que c'était à cause de lui qu'elle s'était fait ça ? Enfin bref peu importe, il s'en fiche en fait du moment où il prend soin d'elle. Il se pose à côté d'elle pour la prendre contre lui. Calmé à présent. Il veut la rassurer, il tente en tout cas. Mais ça ne fonctionne pas vraiment. Il les voit les larmes qui roulent sur ses joues, avant qu'elle ne les cache. Et ça lui serre le cœur. « Désolée… Tellement désolée… » il la serre un peu plus et pose un bisou contre son p'tit front. "Shhht.. c'est finit" il supporte pas de la voir si mal. Ça le retourne complètement. S'il c'est autre chose que le surmenage et la fatigue qui l'a mis dans cet état. Si c'est quelqu'un, il va entendre parler de lui. "Mais quand ça va pas faut venir en parler, nous fait plus jamais ça Théa" nous oui. Eux. Parce que ça n'aurait pas atteint que lui. Ils sont une famille, ils se soutiennent "Nous laisse pas tomber, nous abandonne pas, on a besoin de toi" ils ont tous besoin les uns des autres. Hadès ne pourrait se passer de l'un d'entre eux. "Dis moi Théa, sinon je te jure que je campe ici" ah ça ça ne changera pas par contre, il compte bien avoir le fin mot de l'histoire.
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Ven 5 Juin - 23:13
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Without pain, there would be no suffering, without suffering we would never learn from our mistakes. To make it right, pain and suffering is the key to all windows, without it, there is no way of life... @Hadès Harvell
Parfois on te reproche de beaucoup trop croire en la nature humaine… Peut-être… Mais malgré les multiples aléas très souvent sombres et emplis de désespoirs de ta vie, tu as toujours pu compter sur quelques personnes qui ont eu raison d’un quelconque négativisme. Certains te disent qu’il ne faut savoir compter que sur toi-même, toi tu penses que des piliers sont nécessaires à la vie. On ne peut avancer seul ou régler tous ses problèmes seul, impossible ! Ce soir te montre bien à quel point ton raisonnement est bon et à quel point tu es la partisane efficace du « faites ce que je dis pas ce que je fais ! ». « C'est de moi qu'il parle la ? » Tu arques un sourcil, l’a-t’il vraiment pris pour lui ? On dirait… Tu secoues de droite à gauche la tête, tu ne vas pas étendre le sujet, mais tu ne tiens pas non plus à ce que Hadès pense que son voisin distribue des insultes gratuitement, ou des jugements sans preuves. Tu es pour la paix des ménages et l’abolition des conflits… Bisounours un jour, bisounours toujours. Mais voilà la faille dans ta logique, tu as besoin des autres et pour autant tu as toujours cette peur de les ennuyer avec tes soucis, tes questionnements, étant bien trop consciente de ton défaut d’estime de toi. Et pourtant… Pourtant, tu l’apprécies tant ce contact privilégié, cet élan fraternel d’Hadès envers toi qui te serre juste assez pour te montrer sa présence, un baiser sur ton front qui te fait te sentir soutenue. « Mais quand ça va pas faut venir en parler, nous fait plus jamais ça Théa » Ce simple emploi du nous te mets un coup en plein cœur, un simple petit mot, mas renfermant tellement de promesse et de sens. « C’était pas… Important ! » Bien sûr que tu le penses, pour toi et n’était que secondaire, une vague histoire lointaine qui trouverait sa solution toute seule sans avoir besoin de monopoliser un temps de parole. Une histoire qui n’était pas une question de vie ou de mort, douce ironie…

« Nous laisse pas tomber, nous abandonne pas, on a besoin de toi » Tu sens cette ardente lame de la culpabilité s’insinuer au plus profond de ton âme et elle te fait mal… Une douleur aussi vive qu’intense de celle qui te coupe le souffle l’espace d’un instant. Jamais tu n’aurais voulu les abandonner, les laisser tomber, ils sont ta famille, ton bien le plus précieux… Ton geste n’avait rien de prémédité, il avait été l’impulsion du moment en faisant fis des conséquences, mais voilà qu’il te mettait le nez en plein dedans. Qu’est-ce que cela aurait pu causer, car elle n’était pas seule, elle n’était plus seule. « C’est pas ce que je voulais… » Tu essuies les quelques larmes sur tes joues regardant les rainures de ton parquet. « Dis moi Théa, sinon je te jure que je campe ici » Pas une seule seconde tu ne remettrais cette affirmation en cause ! Tout le monde connait l’expression « avoir à l’usure », tu ne cesses de répéter que s’il fallait la personnifier Hadès l’endosserait parfaitement… Et tu le détestes pour ça d’ailleurs… Toujours à vouloir savoir et insister jusqu’à ce que tu cèdes, tu le sais que c’est dans ton intérêt… Mais devoir faire face à ce que tu veux cacher, l’exprimer, n’est jamais une tâche aisée… Si tu lui dis que ce n’est pas important est-ce qu’il risque de te frapper extrêmement fort derrière le crâne ? Probabilité que cela arrive 200%... Allez… Tu te dis qu’avec un regard larmoyant cela pourra déduire au moins 10% de ce calcul. Parfois tu voudrais qu’il puisse lire dans tes pensées, ainsi tu n’aurais pas besoin de t’exprimer, une solution de facilité exactement ! « C’est pas… » Une prise d’oxygène « Je sais pas… » Une deuxième « Tu vas… » Un long soupir « Je suis obligée ? ». Tu lèves les yeux vers Hadès « On pourrait pas dire que c’est du passé et c’est tout ? » Qui ne tente à rien n’a rien. Probabilité d’échec de la manœuvre d’esquive ? 8000%.
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Ven 10 Juil - 17:10
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[  Un vertige puis le silence ]
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Ouais l'insulte de l'infirmier l'a quelque peu surpris, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais au secouage de tête de Théa ça ne devait pas être à lui qu'il s'adressait. De qui parlait-il alors ? Du responsable de ce qui venait de se passer ? Attend... Ce mec en sait plus que lui ? C'est quoi ce bordel ? Bon, ça n'est pas le moment de parler de ce que sait ou non le voisin. Dans tout les cas il compte bien le savoir aussi une fois repartis d'ici, parce qu'il ne la lâchera pas tant qu'il n'aura pas eu d'explication. Après tout elle lui en doit bien une. Mais ça le rend dingue de savoir qu'elle a préféré ne rien dire de ce qui n'allait pas « C’était pas… Important ! » et ça aussi ça va vraiment finir par le rendre dingue. Ses yeux roulent aux le ciel "Pas important, pour ça que t'en es venu à essayer de te foutre en l'air. Mais à part ça noon, c'était pas important" qu'est ce que ça peut l'agacer quand elle minimise certaines choses comme ça. Surtout quand ça la concerne un peu. Il sait comment elle est et en général il la supporte cette mauvaise manie même s'il l'a reprend quand elle se rabaisse trop. Mais la, après ce qu'il vient de se produire il est hors de question qu'il ne réagisse pas. Qu'il l'a laisse dire de telles absurdité, putain cette connerie plus grande que lui, sans déconner ? Pas important. Juste suffisamment pour lui donner envie de crever. S'il lui en faut si peu pour les abandonner il va finir par mal le prendre. Ils sont une famille, c'est impensable pour lui de perdre un maillon de cette chaîne qu'ils forment. « C’est pas ce que je voulais… » il arque un sourcil "Ah non ? Parce que ça y ressemblait" mais en voyant ses larmes il culpabilise d'avoir peut être été un peu brute dans sa façon de parler. Il se calme. Ne perd pas son objectif de vu mais ce calme. Sa main caresse affectueusement son bras, cherchant à la réconforter un peu "Allez shht ça va aller maintenant, tu vas bien c'est le principal" enfin physiquement en tout cas. Pour le reste y'a potentiellement un peu de boulot à faire « C’est pas… » si elle dit important.... « Je sais pas… » elle n'a pas osé, c'est bien. Parce qu'il est intimement convaincu que c'est ce qu'elle voulait dire « Tu vas… » pendu à ses lèvres il attend qu'elle crache le morceau mais ça ne vient pas « Je suis obligée ? » pardon ? « On pourrait pas dire que c’est du passé et c’est tout ? » pardon ?? Elle l'a voit l'expression sur son visage la ? Celle du: tu es réellement en train de te foutre de ma gueule à ce point la ?? En le regardant dans les yeux en plus ? Larmoyant ou non ça n'excuse pas tout "C'est une tentative d'humour ?" juste se dire que c'est du passé et basta, ne pas chercher à savoir. Comme si c'était possible, avec lui en plus. Elle le connait pourtant. Elle gagne juste du temps parce qu'elle sait très bien qu'elle va devoir passer à table "Réfléchis, si les rôles étaient inversés et que tu m'avais surpris en train de me tailler les veines, même toi tu voudrais pas me lâcher tant que j'aurais pas vidé mon sac et expliqué pourquoi j'en suis venu à ça" parce que sans savoir on ne peut pas aider. Et hors de question qu'il se contente juste de croiser les doigts pour que ça ne se reproduise pas.
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Ven 10 Juil - 21:46
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un vertige puis le silence
Without pain, there would be no suffering, without suffering we would never learn from our mistakes. To make it right, pain and suffering is the key to all windows, without it, there is no way of life... @Hadès Harvell
Tu le vois rouler des yeux et tu sens bien que tu arrives à la fine limite de ce qu’il va tolérer à entendre. Tu la sens arriver la petite pique cinglante bien placée qui va faire bien plus mal que n’importe quel coup. « Pas important, pour ça que t'en es venu à essayer de te foutre en l'air. Mais à part ça noon, c'était pas important » Échec ! Voilà c’est exactement de ce genre de pique auquel tu pensais… Avec en final la petite touche ironique qui va bien et qui te fais te sentir totalement idiote ! Parfois ça en est exaspérant mais dans le contexte actuel… Comment lui en vouloir ? Comment ne pas être un tantinet d’accord avec son attitude ? Et maintenant tu fais quoi ? Quelle est donc ta stratégie ? « T’en es venue à te foutre en l’air »… Non ce n’est pas ce que tu cherchais… Ou peut être que oui ? Que voulais-tu après tout ? Quel était le but de ton acte ? Pourquoi cette solution plus qu’une autre ? Que serait-il surtout arriver si par la volonté de l’univers Hadès n’était pas passé par chez toi ? Excellent sujet de dissertation ! Tu fais donc ce que tu sais le mieux faire : ne rien dire et fuir tout contact visuel. Loin d’être la solution idéale certes, mais ça a le mérite de faire gagner du temps et d’éviter que tu l’irrites davantage… Pour le moment… Tu le sais que ça ne va pas s’arrêter aussi facilement et comme ça, mais en bon partisante du reculer pour mieux sauter, une seconde de gagnée c’est toujours ça de prix !

« Ah non ? Parce que ça y ressemblait » Échec et mat ! Oui ça te fais mal cette réflexion mai surtout le ton employé. Non tu ne lui en veut pas, comment le pourrais-tu ? Il n’est en rien fautif ou responsable dans cette histoire… Tu es la seule et unique…Seule Un pot avec un sens du particulier pour toi. Que serait-il advenu s’il n’était pas venu ? Encore et toujours cette question qui te reviens et où la réponse se dessine de plus en plus sans que ça te plaise, sans que tu l’aurais voulu. Une légère caresse sur ton bras te rappelle que non tu ne l’es plus et tu ne le seras plus jamais… « Allez shht ça va aller maintenant, tu vas bien c'est le principal » Tu acquiesces d’un léger mouvement de tête. Oui tu vas dire que tu vas bien… Au moins tu es encore là... Peut-être pas pour très longtemps si tu continues sur cette lancée vu la tête que Hadès te fait suite à ta dernière sortie. On ne pourrait pas te reprocher d’avoir essayé… Peut-être n’avais-tu pas mis assez de conviction dans ta demande… Oui tu crois parfaitement au Père Noël et à la paix dans le monde ! « C'est une tentative d'humour ? » Houston on a un problème ! Tu dirais plutôt une vaine tentative d’enterrer l’obligation de tout raconter. Tu secoues doucement la tête de droite à gauche, tu voudrais pouvoir jouer la carte de la provocation en lui répondant « oui » avec un grand sourire mais ce n’est pas du tout dans ton caractère. Et puis… Honnêtement… Se prendre une soufflante de la part de Hadès… Non ça ira tu n’étais pas masochiste !

« Réfléchis, si les rôles étaient inversés » Tu le détestes là, rien qu’avec ces simples mots tu sais qu’il va faire mouche… Encore ! « et que tu m'avais surpris en train de me tailler les veines » Tu ne peux t’empêcher de grimacer à l’entente de ce fait qui rend tout cela si réel. « même toi tu voudrais pas me lâcher tant que j'aurais pas vidé mon sac et expliqué pourquoi j'en suis venu à ça » Rectification là maintenant tu le détestes ! Bien sûr que tu ne l’aurais pas lâché ! Tu aurais été même capable de le menottée à son radiateur jusqu’à ce qu’il crache le morceau ! D’ailleurs que ça soit lui ou n’importe quel autre membre de sa famille. Tu grimaces, tu voudrais continuer à t’entêter mais comment y arriver après ce qu’il venait de te dire ? Tu soupires commençant à triturer tes doigts dans un de tes nombreux tocs de nervosité. « D’accord… » Un nouveau soupir s’échappe de tes lèvres. « Tu vas me promettre de ne pas t’énerver ou laisser libre court à ton talent naturel pour le sarcasme… S’il te plaît pas ce soir… » Tu n’aurais définitivement pas la force pour une autre salve de sa part. Tu sais qu’il tiendra sa promesse et quelque part tu en viendrais presque à espérer qu’il refuse de te promettre quoique ce soit, ainsi tu pourrais jouer la carte du « tant pis je dirais rien », totalement puérile certes mais efficace ! Mais ça n’arrive pas, après tout comme il l’avait souligné avant, dans le situation inverse… Tu aurais fait exactement la même chose. Tu prends une inspiration regardant obstinément tes doigts.

« Tu connais mon histoire, tu sais qu’elle est gravée sur ma peau… Je pensais que ça n’aurait plus d’importance, mais force est de constater que le passé finit toujours nous rattraper et que ça serait toujours comme ça… Parfois on arrive à vire avec, plus ou moins, et puis il suffit d’une soirée pour que ça semble insurmontable. » D’accord ce n’était pas réellement une véritable explication et il s’agissait de beaucoup de mot pour une réponse qui aurait pu être beaucoup plus courte. Cependant cela ne voulait pas dire qu’elle mentait… Chacun des mots étaient pensés et ressentis. Tu taisais juste l’élément déclencheur et l’autre protagoniste…
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(#) Re: Un vertige puis le silence - Athénadès    Dim 4 Oct - 22:51
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