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 'cause i gotta feeling it in my bones. (yaël)

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[ 'cause i gotta feeling it in my bones ]
@yaël weisel
les nuages emplissent le ciel, cotonneux et étrangement bas. ça ne donne pas vraiment envie de sortir pour se frotter aux nombreuses averses qui viennent se déverser sur la ville.
le froid n'est pas de la partie, mais ça n'empêche pas que ça reste un temps à rester chez soi sous la couette. non pas que je n'aime pas la pluie ou autres clichés qui régissent sans doute mon adn, mais je prône pour la vitamine d. le soleil ça réchauffe l'âme et le cœur, et ça empêche d'attraper un rhume.
et quand je pointe le nez vers l'immense infini de l'univers, je souffle parce que je n'ai aucune envie d'être dehors.
la clef qui tourne dans la serrure, le bruit de la ville qui est trop active pour cette heure de la fin d'après-midi. téléphone qui sort de la poche et qui affiche fièrement : 5:12 pm. je ne suis pas en retard, mais je ne suis pas en avance pour autant.
descendant les marches de l'immeuble avant de participer à la cohue extérieure. les cheveux bouclés lâchés au gré du vent, qui tombent en cascade sur des épaules couvertes d'un blouson de cuir qui cache un débardeur blanc. un jean slim noir et des boots dr martens blanches. les bracelets en bois sur un poignet et des bagues en argent sur la main inverse. de l'eye-liner sous les yeux qui cachent les cernes d'une nuit courte, veillée pour le travail.
et je m'avance comme un conquérant qui perd petit à petit confiance à mesure qu'il approche de sa destination finale.

il y a des jours où je me demande ce que je suis, ce que je fais... et ce que j'attends. des jours où je me demande si je suis un mec en couple, un mec célibataire... mais je n'arrive pas à avoir cette discussion.
ça m'intéresse, mais je ne saurais pas comment gérer. parce que je ne sais pas ce qu'il attend, et si je lui offre ce qu'il attend, il va finir par partir. alors égoïstement je garde tout pour moi.
le regard des autres ne me gêne pas quand il s'agit d'attitude ou d'extravagance, mais c'est une autre histoire quand ça touche les autres et mon intimité propre.
ce que je fais donc aujourd'hui est un effort surhumain.

devant le centre commercial, le cœur commence étrangement à s'emballer alors que je me persuade que les autres sont simplement des robots qui se fichent bien du monde.
si seulement les ragots et les jugements hâtifs n'étaient pas le centre même d'une interaction sociale riche.
le téléphone dans les mains, je sors une cigarette de ma poche pour l'allumer et inhaler le poison avant d'envoyer un sms à ma moitié, un simple : je suis là, devant la fontaine.
et le vert émeraude se met à analyser tout ce qui tourne autour de lui, de la poussette poussée par une femme solitaire, au groupe de potes qui fait bien trop de bruit pour une décence sociale.
mon regard croise d'autres regards curieux qui s'attardent sur mon look. un compliment d'une fille, une interrogation d'un mec... et des rires d'un groupe de jeunes ados.
attendez qu'il arrive... là vous aurez du grain à moudre.

quelle idée farfelue de faire les magasins et de manger dans un snack ou restaurant à la con qu'on trouvera parfaitement par hasard...
on peut faire du shopping sur amazon et manger en commandant sur uber eat. les fantaisies du monde... je ne les comprends pas toujours.
mais si ça me permet de le voir sourire un minima et d'être avec lui... pourquoi pas. ça faisait un moment que nous n'avions rien partagé, en grande partie à cause de moi.
un regard différent, une tête reconnaissable entre mille, la main qui tremble légèrement quand elle porte la moitié de la cigarette aux lèvres. aucune idée de comment réagir en public et je me contente d'un sourire un peu crispé. « salut. » et voilà, distanciation de cinquante centimètres, nickel.

/ awards session
(#) 'cause i gotta feeling it in my bones. (yaël)    Mer 7 Oct - 19:14
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Mica Welsch
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Mica Welsch
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theatre is mirror, a sharp reflection of societythose who give me the line
underco.

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soon.

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name : monocle. | alice
faceclaim : chalamet | ichi @avatar
multinicks : sélia (g.chan) | mav (m.huisman) | billy (z.kravitz) | lasz (stan) | callum (j.bassett)
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trigger warning : warnings victime d'antisémitisme, scène intime/sexuelle explicite (sous hide avec partenaire consentant), nudité, victime d'homophobie, underco.

triggers pédocriminalité, inceste
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âge : 26 ans || 02.02.1996
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
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[ 'cause i gotta feeling it in my bones ]
@ronan kaoma
Se laissant tomber contre le dossier de la chaise, ses émeraudes suivaient père Weisel qui quittait la petite table de bistro où ils étaient installés. Il était rare que père et fils en viennent à avoir une conversation. Habituellement, le daron se limitait à quelques félicitations, lui offrait une tape sur l’épaule. Yaël ne s’en formalisait pas, il ne pouvait pas dire qu’il était le plus proche de ce père qu’il possédait. Leur conversation n’avait pourtant rien de mauvaise, mais le bouclé ressentait une étrange sensation l’animé. Il poussait un soupir au bout de quelques secondes, passant sa main dans ses bouclettes ébènes qu’il peinait à recoiffer. Sortant son portable de sa poche, il regardait la liste démesurée de sms reçu, d’appel manqué. Il aurait dû prendre le temps de répondre au plus important, mais son regard se posait sur l’heure. Il était aussi tard ! Le temps lui jouait un tour, il avait défilé sans même qu’il n’en prenne conscience. Se levant à son tour, il sortait du bistro. L’air automnale venant caresser sa peau de porcelaine, lui décrochant une légère grimace, alors qu’il s’empressait de sortir son paquet de clope. Plus aucune. Il était à sec, une chose qu’il ne supportait pas. Dans des moments comme celui-ci, il avait toujours besoin de sa dose de nicotine. N’ayant pas le temps de s’arrêter quelque part pour s’acheter un paquet, il se faisait une note mentale : acheter un paquet de clope. Il prenait la direction du centre commerciale où il avait un rendez-vous avec son petit-ami. Ronan trop occupé ces derniers temps offrait une ouverture à Yaël, lui permettant ainsi de se concentrer sur sa petite-amie, mais aussi ce film dont il tentait de trouver les derniers fonds pour le produire. Une somme que son père avait tout simplement refusé. Les épaules remontés contre son cou, le froid rendait le juif un peu plus bougon et pourtant, dans le Sud du pays, il ne faisait pas si froid. Il restait tout de même qu’il en avait horreur. Pressant le pas, il finissait par voir la silhouette du centre commercial, une vibration dans sa poche, il en sortait son portable pour lire le message. Inutile de répondre se disait-il alors qu’il savait pertinemment qu’il y serait d’ici quelques minutes. Son regard se perdait dans la foule s’empressant d’entrer dans cette jungle du shopping. Yaël ne savait pas trop pourquoi ils y allaient, mais en vrai, il était plutôt amusé que Ronan ait pu accepter son idée lui qui n’aimait pas qu’ils s’affichent. Le brun croisait le regard de son copain, se dirigeant vers lui, il s’arrêtait bien avant de franchir cette limite instaurée en public. « Hey. » disait-il alors que ses orbes se mirent à lorgner ce bâtonnet toxique. « Tu m’en donnerais une ? » lançait-il tel un toxico en plein manque. Ce qui n’était pas loin d’être le cas si on prenait le temps de le regarder, les mains glissées dans les poches avant d’un jogging noir, ses épaules toujours en train d’encadrer sa mâchoire saillante. L’impatience se lisant dans son regard, piétinant d’un pied à l’autre, il sortait une main de sa poche. Sans prévenir, il glissait ses doigts autour de cette clope, caresse délicate entre le papier et sa peau, pendu aux lèvres de son copain. Lui retirant, il la portait à ses lèvres. Une latte et tout semblait changer chez lui. Une posture bien loin d’être aussi tendu, un sourire au coin des lèvres. Il regardait l’irlandais, soufflant une volute de fumée qui venait danser entre eux. « Désolé j’en avais vraiment besoin. » disait-il en tendant la clope à son propriétaire. Il effleurait ses doigts au passage, un geste tellement banal mais qui se savait électrifiant. « Ça fait longtemps que tu es arrivé ? »

/ awards session
(#) Re: 'cause i gotta feeling it in my bones. (yaël)    Lun 12 Oct - 6:42
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