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 Sugar, butter, flour (Kéo)

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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

messages : 1846
rps : 101
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Oliver Jackson-Cohen ; jojo (avatar) ; vvitchresources (gif) ; siren charms (code signature) ; crackshipandcrap (crackship signature)
multinicks : Isaac, Pandora, Mabel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : Sugar, butter, flour (Kéo) D0741399fb15ec644ca16a1e882d02937df585ff
âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
code couleur : #6DAF18
mes trophées : Sugar, butter, flour (Kéo) FVnGzugV_o


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[ Sugar, butter, flour ]
@Kéo Sanrowley
Les premiers jours de l’année apportent toujours de nouvelles résolutions, des nouveaux départs, des gentils mots et des espoirs fleurissants. Pour Adriel c’est une nouvelle année qui commence à la Nouvelle Orléans, le lendemain exactement similaire à la veille. S’il est arrivé ici à la suite d’une perte tragique, il se sent un peu plus à la maison chaque jour, repoussant toujours un peu plus un retour à New York qui ne lui fait plus vraiment envie. Eleanor et lui se sont promis qu’ils y retourneraient pourtant, ça a toujours été un accord bien clair. Sa femme a des choses à faire à New York, des choses qui, il le sait, continueront à la hanter tant qu’elle n’aura pas trouvé de dénouement. Mais il aime cette ville, Adriel. Finalement les bruits, les odeurs et les gens de la grosse pomme ne lui manquent pas. La Nouvelle Orléans semble bien plus calme, plus paisible, comme si ce n’était finalement qu’un petit village où tout le monde se connaît. Illusion évidemment, mais tandis qu’il traverse le quartier français, passant devant les vitrines qu’il connaît par cœur, comment pourrait-il avoir une autre impression ? Avec le petit froissement au coeur qu’il ressent toujours à cet endroit, il pousse la porte de la pâtisserie dans laquelle certains clients attendent encore d’être servi. Le musicien reste en retrait, observe le lieu qu’il connaît sur le bout des doigts depuis qu’il a dix ans. Au fond n’a pas beaucoup changé, toujours de bonnes odeurs qui flottent dans l’air, une bonne humeur visible sur le visage des clients. La seule chose qui manque - la plus importante - est sans doute le sourire que son père lui adresserait s’il était encore là. Ca lui fait un peu mal au cœur à Adriel, mais il sait qu’il a fait le bon choix en ne vendant pas la boutique. Il n’est pas encore prêt. Sa petite sœur n’est pas prête non plus d’ailleurs, ni à dire au revoir, ni à gérer elle-même l’endroit.

Il attend patiemment que Kéo revienne de l’arrière, un paquet à la main qu’il tend à la femme devant Adriel. Celui-ci lui adresse un sourire, un signe de la tête en lui ouvrant la porte, bon gentleman qu’il est. Puis il fait quelques pas vers le comptoir, regardant avec un regard mi-gourmand mi-ailleurs les pâtisseries joliment disposées derrière la vitre. « Salut, je ne suis pas trop en avance ? » demande-t-il en relevant le regard vers Kéo. Un sourire aux lèvres, il ne veut pas du tout presser le pâtissier, pouvant parfaitement faire le tour du quartier si l’homme a encore des choses à régler. Avec cette nouvelle année qui commence, ils vont devoir se pencher sur les chiffres, faire de nouvelles prévisions, faire un bilan de l’année écoulée. Un programme qui ne tient pas vraiment au cœur du musicien, lui qui n’a absolument pas l'âme d’un businessman, mais il n’a pas d’autre choix. Son père lui a légué la pâtisserie et il compte bien s’assurer que sa chère entreprise reste à flot pendant de longues années. « Comment tu vas ? Bonne année en fait ! T’as passé un bon réveillon ? » Ils sont là pour le business, oui, mais Adriel n’oubliera jamais qu’il est humain avant tout. C’est sans doute ce que son père qui a appris avant toute autre chose, et s’il ne sait pas toujours comment se comporter avec Kéo, il y a bien une chose de sûre :  il ne veut pas devenir un patron sévère et robotique.

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(#) Sugar, butter, flour (Kéo)    Jeu 7 Jan - 0:07
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[ Sugar, butter, flour ]
@Adriel Tucker
c'était devenu un véritable repère, comme un réconfort, un exil ou, pire encore, un refuge. tu t'y sentais bien à chaque fois que tu en poussais les portes. la pâtisseries appartenait à la famille Tucker et, chance ou pas, tu avais été embauché par le père - patron - à ton retour du road trip grâce à ton expérience dans le domaine. même si tu n'avais jamais envisagé retourner à tes premiers amours en retrouvant NOLA, tu devais admettre que cette opportunité avait été la meilleure chose qui t'avait été offert après avoir accepté de revenir à la maison. te détachant ainsi de l'homme libre que tu avais été pour retrouver ta famille, abandonner tes amis - même si Laura s'était chargée toute seule de disparaître - un retour brutal à la réalité que le père Tucker avait atténué bien malgré lui, en acceptant de t'offrir un boulot dans ce quartier que tu affectionnais tout particulièrement depuis ton plus jeune âge. c'est d'ailleurs suite à cette embauche que tu avais trouvé l'appartement dans lequel tu habitais aujourd'hui et, fièrement, tu avais à nouveau quitté le cocon familial - à presque quarante ans, bonjour l'exploit - pour t'installer seul. seul.. voilà ce qui pesait aujourd'hui le plus sur tes frêles épaules. quelle guigne. alors la pâtisserie, c'était devenu plus qu'un simple job. c'était ta vie désormais. et une bonne excuse pour te défiler à plusieurs rendez-vous, d'autant plus lorsque les fêtes de fin d'année approchaient. depuis la mort du père Tucker, tu étais le seul aux fourneaux et cette succession avait été un nouveau défi que tu avais relevé avec brio. Adriel - le nouveau patron - avait hésité à vendre la boutique avant de se réviser et de te promouvoir au rang de chef pâtissier. cette confiance, tu comptais t'en montrer digne. plus encore lorsqu'il t'avait envoyé ce message pour t'annoncer qu'il viendrait te voir pour discuter boutique aux premiers jours de la nouvelle année. tu n'es donc pas étonné de le voir derrière la bonne femme qui t'avait commandé un gâteau et dont tu t'occupais en revenant derrière la caisse. un rapide sourire à la cliente qui, déjà, disparais derrière la porte qui claque dans un tintement de cloche rassurant.
- salut, je ne suis pas trop en avance ? tu lèves tes yeux vers l'horloge murale et secoues le visage de gauche à droite en essuyant tes mains sur ton tablier pour faire le tour du comptoir et t'approcher d'Adriel.
- pile à l'heure patron. tu lui dis en rigolant légèrement, tendant ta main pour qu'il la serre. rapidement, tu fermes la porte de la boutique en retournant l'écriteau pour annoncer aux clients que la pâtisserie restera fermée pour le restant de l'après-midi. tu te retournes vers Adriel qui, déjà, enchaîne.
comment tu vas ? bonne année en fait ! t’as passé un bon réveillon ? tu lui accordes un large sourire. des fêtes moroses. tu te rappelles de celles que tu passais en compagnie de Laura et Anton' et ton coeur se serre, immédiatement. tu fais le tour du comptoir, actives la machine à café et tires deux espresso. tu ravales ta salive, déglutis légèrement. t'es devenu proche d'Adriel sans pour autant lui confier tout ce qui peut parfois te mettre plus bas que terre.
- j'ai passé les fêtes en famille. mon père avait des choses à se faire pardonner et mes soeurs ont tenu à ce que je sois présent cette année après avoir manqué plus d'une décennie de fêtes. tu lui souffles en souriant. et toi ? d'ailleurs, j'te souhaite une excellente année moi aussi. tu attrapes ta tasse fumante et te diriges vers les petites tables installées dans un coin de la boutique où les clients peuvent s'installer en attendant les commandes tout en consommant un café. tu es resté par ici ? tu lui demandes en posant ta tasse avant de retourner derrière la caisse, ouvrir un tiroir et en sortir le livre des comptes. pour le rejoindre ensuite et l'ouvrir devant vous.

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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Lun 11 Jan - 10:47
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Adriel Tucker
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Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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[ Sugar, butter, flour ]
@Kéo Sanrowley
Adriel ne s’est jamais imaginé en homme d'affaires, même lorsque sa mère avait plus ou moins essayé de l’aiguiller vers des études de droit. Il a toujours su que la musique était sa passion, la seule chose qu’il voulait vraiment faire. C’était également la seule chose pour laquelle il se sentait assez doué, et mine de rien ça, ça avait une importance aux yeux de ses parents. Pourquoi choisir une voie dans laquelle on n’excelle pas ? Il n’avait donc jamais imaginé être le propriétaire d’une entreprise et pourtant c’est le cas aujourd’hui, puisqu’en plus de posséder les locaux de la pâtisserie de son père, il est également le patron et c’est un rôle avec lequel il n’est pas encore tout à fait à l’aise. Évidemment, il a jugé beaucoup plus simple de se lier d’amitié avec Kéo, l’ancien employé de son père, qui a accepté de reprendre la boutique. Adriel ne pourrait simplement pas agir en patron distant, froid et calculateur. Il affiche donc une bonne humeur en entrant dans la pâtisserie et attend patiemment que l’homme soit disponible pour lui parler. Ils ont rendez-vous évidemment, ils s’étaient mis d’accord pour se voir, mais le compositeur ne peut pas simplement envoyer balader la dame qui attend son gâteau. Finalement lorsque Kéo se libère, il lui serre la main et le salue comme il se doit. Un rire passe ses lèvres, décidément le terme de boss ne lui convient vraiment pas. Avant de passer aux choses sérieuses, Adriel lui demander des nouvelles s’intéressant sincèrement à la santé et aux actualités de Kéo. « Une décennie de fêtes ? Si j’osais ne louper qu’une seule année je crois que ma soeur trouverait le moyen de m’enfermer dans la maison pour toujours. » Il se mêle aux rires de Kéo, imaginant parfaitement l’expression de Lévana s’il lui disait un jour qu’il n’allait pas célébrer les fêtes avec leur famille. « J’espère que tu as passé de bonnes fêtes en tout cas. » dit-il avec un sourire. Tout n’a pas forcément l’air paisible dans la famille Sanrowley, d’après les mots du fils en tout cas, mais après tout il y a des difficultés dans tous les foyers. « Je ne fête pas Noël, alors on était dans la famille de ma femme… C’est pas toujours simple la belle famille. » S’il aime Eleanor plus que tout au monde, Adriel ferait bien sans sa famille, en particulier sa mère. En vérité il ne comprend pas pourquoi est-ce qu’ils se donnent encore la peine d’aller voir les Ziegler puisque les repas se finissent toujours dans une tension à couper au couteau. Il ne supporte pas la façon dont ils parlent à Lenny, la façon qu’ils ont de tout lui mettre sur le dos. Parfois il s’énerve Adriel, il prend la défense de sa femme, mais il sait au fond que ce n’est pas sa place. « Et pour le nouvel an on était ici oui. Une soirée tranquille, ma soeur était là un peu au début, puis c’était juste ma femme et moi. » Adriel apprécie bien ces soirées-là qui, finalement, n’arrivent pas si souvent. Ils ont tout de même marqué le coup pour le réveillon, un dîner élaboré, une ambiance romantique, mais rien de trop exagéré non plus. Se concentrant sur le livre ouvert par Kéo, il le prend en main pour analyser les chiffres qui, au fond, ne lui parlent qu’à moitié. « Les affaires ont bien tourné pour les fêtes on dirait, tu as eu pas mal de commandes ! Ça n'a pas été trop difficile de tout faire seul ? » Encore une fois, ce domaine n’est pas celui d’Adriel et il ne sait pas vraiment comment tout cela fonctionne. Il ne réalise pas le temps qu’il faut pour faire un gâteau tout entier, mais il comprendrait si Kéo lui disait qu’il aurait pu avoir besoin d’un peu d’aide.
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Mer 20 Jan - 0:20
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@Adriel Tucker
ce job, c'est ta providence. à ton retour, tu croyais ne pas retrouver de quoi t'occuper et puis, t'avais rencontré le père d'Adriel et il t'avait offert une place en or, sertie de diamants. t'avais pas pu refuser cette opportunité de renouer avec la seule chose pour laquelle t'as toujours été doué. tu excelles en pâtisserie, depuis longtemps. t'avais abandonné ce projet en quittant NOLA mais t'étais ravi de pouvoir y revenir, forcément. renouer un peu avec l'homme que tu étais avant que tout parte en couilles. tout parte en couilles, l'expression ne pourrait pas être plus de rigueur quand on sait le merdier auquel ressemble ta vie. mais t'es pas là pour y penser. cet endroit, c'est ton exutoire. et tu t'y enfermes, dès que tu peux. ça te sert aussi d'excuses pour ne pas avoir à affronter le reste. alors quand Adriel débarque et qu'il te parle des fêtes, tu ne peux pas t'empêcher de te rembrunir un peu tout en donnant le change du mieux que tu peux.
- une décennie de fêtes ? si j’osais ne louper qu’une seule année je crois que ma soeur trouverait le moyen de m’enfermer dans la maison pour toujours. tu souris. en règle générale, tu passes les fêtes avec Anton et Laura. ça a toujours été comme ça. depuis plus de dix ans. pourquoi pas cette année ? avec ce que vous avez vécu, juste avant, avec Anthony, ça te paraissait compliqué de faire durer cette tradition. c'est pourquoi tu t'étais réfugié dans ta famille. j’espère que tu as passé de bonnes fêtes en tout cas. tu opines du chef, sans grandes convictions.
- ça a été, oui. c'était morose, c'était même chiant à mourir. t'es ravi d'avoir pu discuter avec ta famille, avec ton père et d'avoir pris le temps de partager un repas en leur compagnie. mais la présence de tes amis te manque, plus que tout. et la pâtisserie ne peut pas tout combler, tu l'sais bien.
- je ne fête pas Noël, alors on était dans la famille de ma femme… c’est pas toujours simple la belle famille. tu hausses les épaules en souriant. évidemment. ce n'est jamais simple pour personne les belles-familles. toi, t'as jamais connu ça, ou alors très peu. t'as cette chance, au fond. mais à l'aube de la quarantaine, la vie de couple te manque, même si tu ne l'as jamais vraiment connue. et pour le nouvel an on était ici oui. une soirée tranquille, ma soeur était là un peu au début, puis c’était juste ma femme et moi. tu souris.
- j'ai passé le nouvel an tout seul, figure toi. peut-on seulement faire plus triste ? tu n'crois pas. mais bon.. c'est comme ça, tu n'vas pas te plaindre. au moins, t'as pas eu à supporter la gueule de bois d'Anthony au matin du 1er janvier ni à ramasser le vomis qu'aurait pu laisser Laura sur le plancher de ton appartement. ils te manquent, mais t'es sans doute trop fier pour l'admettre.
- les affaires ont bien tourné pour les fêtes on dirait, tu as eu pas mal de commandes ! ça n'a pas été trop difficile de tout faire seul ? voilà qui coupe court à tes pensées. tant mieux. tu te concentres sur les comptes, tu souris un peu plus fort. parler de ton job, c'est ce qui te va encore le mieux. t'es fier de toi, quand il s'agit de ça. d'ailleurs, tu ne peux pas t'empêcher de rougir un peu en lui répondant :
- non t'inquiète. tu tousses. la situation s'y prêtait aussi. j'avais pas trop envie de faire la fête et de voir du monde donc j'ai fait pas mal d'heures supplémentaires pour pouvoir préparer les commandes à temps et ça m'a fait du bien. tu n'mens pas, pas à Adriel. tu lui dois ton poste, aujourd'hui, et cette chance que tu as de pouvoir jouir de ta passion tout en en vivant. t'es heureux, tu t'estimes même chanceux. donc tu lui dis la vérité, toujours. j'suis content que les résultats soient là. puisque c'est la seule mission pour laquelle tu te trouves encore doué.

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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Jeu 28 Jan - 11:59
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Adriel Tucker
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Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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@Kéo Sanrowley
En ce début d'année, il semble naturel de parler des fêtes, de souhaiter de bons commencements, de la santé, de la réussite, et toutes ces choses importantes qui sonnent pourtant parfois creuses quand on les dit ainsi. Adriel n’a jamais été le plus féru des vœux de début d’années, sans doute parce que sa personnalité lui fait prononcer des belles paroles comme celles-ci à longueur de temps. Un sourire chaleureux aux lèvres et toujours la main tendue pour aider même le plus illustre des inconnus, il est sincère lorsqu’il dit vouloir le meilleur pour quelqu’un. Comme tout le monde, il lui arrive de mentir un peu, d’enrober ces belles pensées d’un beau sourire pour cacher qu’au fond lui-même ne va pas toujours bien. On dit parfois que ce sont les personnes les plus joyeuses qui souffrent le plus. Il ne se considère pas comme faisant partie de ces personnes-là Adriel, il se pense sincèrement heureux dans la vie qu’il mène, mais comme tout le monde certains jours sont plus difficiles que d’autres. Sur le visage de Kéo il peut facilement voir que tout n’est pas rose pour lui non plus. Il semble se renfermer en parlant de ce qu’il a fait pour le réveillon. Contrairement au compositeur, il ne se répand pas en détails et en explications, se contentant d’un maigre sourire et d’une réponse à la va vite. Au fond les deux hommes ne se connaissent pas, et ainsi Adriel ne sait pas vraiment comment réagir face à ses paroles, mais il ne peut s’empêcher de se sentir désolé pour lui. « Si j’avais su je t’aurai invité à venir, je suis désolé. » dit-il le plus sincèrement du monde. Si cette année son programme pour la soirée du nouvel an était assez simple, il n’empêche que Adriel aime marquer le coup. Un repas un peu élaboré, une bonne bouteille, ou même une fête avec des amis. Le simple fait que cette année la soirée ait pris un tournant plus romantique n’était pas vraiment voulu ou calculé, les Tucker auraient bien pu accueillir un ami en plus. Mais au fond sont-ils vraiment amis tous les deux ? Le blond ne sait pas tellement comment gérer cette histoire, comment devenir cet homme d'affaires qu’il n’a jamais voulu être. Au fond de lui il sait que tout serait bien plus simple s’il vendait la pâtisserie et passait à autre chose, mais il est incapable de s’y résigner. Trop de souvenirs existent encore entre ces murs, une enfance coupée en deux qu’il n’est pas prêt d’oublier. Et si déménager à la Nouvelle Orléans l’aide certainement à gérer un peu mieux ce business, ça l’empêche également de prendre de la distance avec tout ça.

Un peu gêné peut-être, Adriel se concentre finalement sur la raison de sa venue : les comptes de l’année. Les chiffres qui s’étalent sous ses yeux sont un peu flous, ne veulent pas forcément dire grand chose pour son esprit artistique, mais il ne peut pas louper le résultat global. Kéo aussi a l’air satisfait des résultats et si vous êtes sur la même longueur d’onde sur ce sujet-là, tout va pour le mieux. « Tant mieux si tu étais content de le faire. » sourit-il en réponse. Pour quelqu’un qui arrive à vivre de sa passion, Adriel a peut-être un peu de mal à comprendre que ce n’est pas toujours une question de plaisir. Travailler est aussi une nécessité, pour pouvoir se nourrir, payer les factures et simplement vivre dans la société actuelle. Mais il ne pourrait pas s’imaginer faire un métier pour lequel il n’est pas passionné. « Ne te tues pas à la tâche quand même, prend soin de toi. » dit-il en lui adressant une tape amicale sur l’épaule. Il l’aime bien Kéo, il est fier de son travail et il estime que si son père pouvait lui faire confiance, alors lui aussi peut placer toute sa foi en lui. Il ne voudrait donc pas le voir tomber de fatigue sous le stress du boulot. « C’est toi qui gère au jour le jour Kéo, je regarde les chiffres de temps en temps mais on ne va pas se mentir, c’est toi qui tiens les rênes. » Adriel rit légèrement, ferme le livre de comptes et fait quelques pas pour s’appuyer contre le comptoir. Quand il est arrivé en ville et qu’il a rencontré Kéo pour la première fois, il a peut-être essayé de faire comme s’il était le grand patron. Mais bien vite la confiance s’est installée et ils savent tous les deux qu’Adriel n’est là que par amour pour son père. Il veut s’assurer que son héritage tient la route. « Si tu as besoin d’embaucher quelqu’un et qu’il y a l’argent pour, n’hésite pas. Tu sauras mieux juger que moi ses talents culinaires, moi je ne serai là que pour signer les contrats. » En vérité, Adriel ne se rend pas vraiment compte à quel point il est chanceux d’avoir Kéo à la tête de la pâtisserie. Quelqu’un d’autre pourrait essayer de tirer profit de cette situation, de l’arnaquer, mais il a confiance en lui.

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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Dim 14 Fév - 15:01
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@Adriel Tucker
non, les fêtes de fin d'année n'avaient pas été de tout repos et, non, t'avais pas vraiment eu l'occasion d'en profiter. mais tu ne te plains pas, t'as jamais trop apprécié cette période de l'année, même à l'époque. tu t'souviens qu'en road trip autour du globe, tu détestais Noël car ça te rappelait à quel point, parfois, ta famille pouvait te manquer.. de retour à NOLA, c'était les voyages qui te manquaient durant cette période et les obligations familiales qui en découlaient qui arrivaient, parfois, à t'en dégoûter. alors cette année, l'excuse avait été toute trouvée et t'en étais bien content.
- si j’avais su je t’aurai invité à venir, je suis désolé. il est gentil Adriel et ça t'touche. tu balaies l'air du revers de la main pour lui faire comprendre que ce n'est rien. mais l'attention te cloue au sol, c'est vrai. vous êtes pas vraiment amis, plutôt partenaires. il reste ton patron, mais tu sais aussi qu'il te fait confiance. t'es content de pouvoir te vanter, aujourd'hui, d'exercer un métier qui te passionne depuis toujours dans de bonnes conditions. alors quand il te dit, gentiment, tant mieux si tu étais content de le faire. tu opines du chef pour le confirmer. t'es pas en position de te plaindre, t'en es bien conscient. cette pâtisserie est ton refuge depuis ton retour de l'étranger. sans elle, tu sais que t'aurais déjà sombrer depuis belle lurette. c'est peut-être la providence mais rencontrer le père d'Adriel avait, à bien des égards, sauver ta vie. ne te tues pas à la tâche quand même, prend soin de toi. il frappe ton épaule dans un geste amicale et tu rigoles légèrement.
- ne t'inquiète pas pour moi. mais tu mens, c'est vrai. tu ne sais plus prendre soin de toi. tu te perds, tu l'sais pas encore, mais bientôt, t'auras tendance à t'auto-détruire sans même que ça ne surprenne quiconque. tu repenseras à cet instant précis en te disant que t'aurais peut-être dû entendre le signal d'alarme que te lance ton boss. mais bon.. ton acharnement au travail est, à l'heure actuelle, la seule chose qui te maintienne la tête hors de l'eau.
- c’est toi qui gère au jour le jour Kéo, je regarde les chiffres de temps en temps mais on ne va pas se mentir, c’est toi qui tiens les rênes. le fait qu'il le reconnaisse te fait presque rougir. t'es chanceux d'avoir droit à une relation pareil avec ton patron. c'est rare et c'est précieux. si tu as besoin d’embaucher quelqu’un et qu’il y a l’argent pour, n’hésite pas. tu sauras mieux juger que moi ses talents culinaires, moi je ne serai là que pour signer les contrats. tu rigoles légèrement en refermant le livre des comptes juste après qu'il ait eu terminé de le consulter. autonomie, c'est un luxe dans ton job. t'es seul, tu t'débrouilles bien. parfois, c'est le rush, mais pas suffisamment pour que tu sois sous l'eau. tu glisses tes yeux dans les siens, tu souris un peu plus.
- je m'en sors plutôt bien en ce moment, tu sais. tu lui dis avec toute la sincérité du monde. un peu d'aide à l'avant serait peut-être précieuse, oui. tu rajoutes en songeant aux ventes que tu peux parfois louper à cause de ta maladresse. j'suis pas super en tant qu'hôte, j'te l'cache pas. mon truc, c'est les fourneaux. alors engager quelqu'un qui s'occuperait que de la vente de nos produits, ça serait peut-être une bonne idée. ça fait longtemps que t'y songes. tu crois que ce serait un bon investissement et puis, ça te ferait peut-être du bien d'avoir un/e collègue.




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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Ven 5 Mar - 12:27
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gif : Sugar, butter, flour (Kéo) D0741399fb15ec644ca16a1e882d02937df585ff
âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
code couleur : #6DAF18
mes trophées : Sugar, butter, flour (Kéo) FVnGzugV_o


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[ Sugar, butter, flour ]
@Kéo Sanrowley
Adriel n’a rien du patron qui veut absolument faire du chiffre et qui ne pense qu’à la réussite. Il veut voir l’entreprise de son père prospérer, c’est un fait qu’il ne peut pas nier, mais le bien-être et la santé de Kéo passent évidemment avant toute pâtisserie ou commande. Une philosophie de travail qui lui semble naturelle, comme elle l’était tout autant pour son père. Il le sait, jamais il n’aurait voulu savoir Kéo mal en point et lui-même aurait pu lui proposer de passer les fêtes de fin d’année avec lui. En vérité, Harrison Tucker aurait fait mieux que son fils, puisque lui aurait anticipé en demandant il y a des semaines ce que son employé avait de prévu. Il ne lui aurait pas laissé le choix, lui donnant une invitation sincère et chaleureuse à passer chez lui s’il en avait envie. Adriel, lui, arrive après les faits, mais la sincérité est tout de même bien présente. Le brun semble s’en apercevoir, s’il peut en juger par les sourires qu’il obtient en guise de réponse. Kéo n’est définitivement pas très bavard, il ne lui offre pas beaucoup de détails et c’est dans ce genre de moment que Adriel regrette cette relation professionnelle qui les uni. Dans un autre contexte, ils pourraient sans doute être de bons amis tous les deux, s’il n’y avait pas ce contrat les liant ensemble. Ils pourraient se confier un peu plus à l’autre, mais dans cette relation professionnelle, malgré les gentillesses et les airs chaleureux, il existe toujours une sorte de distance qu’ils ne peuvent pas complètement franchir.

Rapidement, la conversation revient sur un sujet bien plus terre à terre. Il n’est plus question de fêtes ou d’ambiance familiale, mais de travail et de responsabilités. Ajouter quelqu’un à l’équipe ne lui semble pas une idée si folle, bien qu’Adriel travaille principalement seul la plupart du temps, il sait qu’il faut plusieurs personnes pour qu’un travail soit pleinement réussi. Si c’est le cas pour l’industrie du cinéma, il se doute qu’il en est de même pour la pâtisserie. « On peut chercher quelqu’un dans la vente alors. Pas besoin que cette personne ait des compétences en pâtisserie, enfin pas vraiment. » Savoir reconnaître un croissant d’une hamantaschen semble primordial, mais si ce nouvel employé n’aurait pas pour vocation de travailler en cuisine, alors connaître les noms semble suffisant. « Ça pourrait te soulager si tu n’aimes pas vraiment la partie commerciale, être en lien avec les clients. » Adriel sourit, hochant la tête. Il peut imaginer que ce n’est pas ce qu’il y a le plus passionnant dans ce métier, surtout si ce qui passionne Kéo est de confectionner des pâtisseries et mettre la main à la pâte. Soudainement, une odeur différente des autres parvient aux narines du compositeur qui instinctivement fronce les sourcils. Ses yeux balaient les étalages alléchants, mais il ne trouve pas la source de cette gêne. Puis une lumière semble s’allumer dans son esprit et son regard se brume d’une inquiétude non dissimulée. « Kéo, tu as laissé quelque chose dans le four ? » demande-t-il sur un ton pressant et pourtant relativement calme. Pas besoin de paniquer tout de suite, mais si quelque chose est en train de bruler il faut réagir rapidement.

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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Mar 16 Mar - 12:35
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[ Sugar, butter, flour ]
@Adriel Tucker
tu crois que dans un autre contexte, Adriel et toi pourriez être de véritables amis. tu lis en lui une espèce d'empathie rare qui le rend immédiatement sympathique. il est toujours à l'affut de tout, s'inquiète relativement pour toi et te questionne souvent sur tes activités extra-professionnelles. c'était une aubaine, pour toi, d'avoir un patron si ouvert et tolérant. à tel point que, parfois, tu regrettais de ne pas pouvoir te montrer plus investi dans cette relation qu'était la vôtre. néanmoins, tu tiens à garder cette distance pour ne surtout pas laisser l'amitié venir dévorer la hiérarchie qui subsiste entre vous. il est le patron et, quoi que cela puisse signifier pour lui, ça lui donnait le droit de te licencier du jour au lendemain. tu marches sur des oeufs, vous concernant, c'est vrai, à regrets parfois. t'aimerais lui parler d'Anthony et du trouble qui existe en toi, de Willow et de la petite Jade. de tout ce que tu sais et dont tu ne parles jamais. t'as besoin d'un confident, en ce moment. et tu voudrais jeter ton dévolu sur Adriel mais tu n'oses pas. tu préfères conserver votre contact tel qu'il est depuis le début. sympathique mais pas approfondi.
- on peut chercher quelqu’un dans la vente alors. pas besoin que cette personne ait des compétences en pâtisserie, enfin pas vraiment. tu secoues la tête de gauche à droite pour lui donner raison en souriant. pas la peine qu'il maîtrise l'art de la pâtisserie puisque tu es là pour assurer la cuisine et tout ce que ça touche. non, tu veux juste quelqu'un qui puisse s'assurer de la vente sans que tu n'aies besoin de lâcher constamment ce que tu es entrain de faire au risque d'oublier quelque chose dans le four. ça pourrait te soulager si tu n’aimes pas vraiment la partie commerciale, être en lien avec les clients. c'est pas vraiment que tu n'aimes pas ça, mais en ce moment, t'es pas d'humeur à prétendre aller bien et forcer le sourire quand ils s'invitent dans ton quotidien. non, t'es pas d'humeur. alors tu préfèrerais que quelqu'un s'en occupe.
- vraiment, c'est gentil, merci Adriel. tu lui réponds, très franchement, sans te départir de ton sourire. si tu veux assister aux entretiens... tu laisses ta phrase en suspend, mais tu sais qu'il comprend. il te fait confiance, tu le sais. il te laissera gérer tout ça mais tu veux son aval, c'est normal. et puis, quelque chose change dans son regard. c'est imperceptible mais tu le vois se lever et tu l'entends te dire :
- Kéo, tu as laissé quelque chose dans le four ?
- Merde ! tu t'exclames, trop vite, en te levant. avant qu'il n'arrive, tu servais une dame.. et avant elle, tu avais mis au four toute une volée de baguettes pour pouvoir en remettre devant. tu cours jusqu'à l'arrière-salle, l'odeur t'écoeure presque. tu ouvres le four, une fumée opaque et épaisse t'agresse le visage alors que tu recules d'un pas, pour te protéger. tu souffles, et puis, en attrapant des maniques, tu sors la plaque et laisse les baguettes refroidir. Adriel entre dans la cuisine, tu soupires. excuse-moi, je suis un peu tête en l'air en ce moment.. tu dis en esquissant un léger sourire. tu vois, c'est pour ça qu'il nous faut quelqu'un. tu essaies de rire, juste un peu, pour désamorcer la situation.
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Lun 29 Mar - 14:50
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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

messages : 1846
rps : 101
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Oliver Jackson-Cohen ; jojo (avatar) ; vvitchresources (gif) ; siren charms (code signature) ; crackshipandcrap (crackship signature)
multinicks : Isaac, Pandora, Mabel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
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@Kéo Sanrowley

Il n’y connaît tellement rien aux affaires que l’idée d’engager quelqu’un pour gérer les ventes ne l’effraie pas plus que ça. Louer les locaux à Kéo lui rapporte de l’argent, c’est vrai, mais Adriel est loin d’en avoir besoin pour vivre. A ses yeux, il vit grâce à son métier de compositeur, le seul qu’il ait jamais voulu faire et il sait que n’avoir à dépendre de rien d’autre est un réel privilège. Rare sont les artistes qui n’ont pas à jongler entre divers boulots pour arrondir les fins de mois et puisque c’est son cas, il ne cherche absolument pas à tirer profit de la pâtisserie. Si elle lui tient tant à cœur aujourd’hui, c’est simplement par raison sentimentale, chose que n’importe qui pourrait comprendre. Les plus capitalistes lui diraient qu’il ne tire pas assez les ficelles, mais Adriel s’en moque bien. Il a confiance en Kéo, en ses capacités, et c’est bien pour cela que sa proposition le fait rire. « Honnêtement ? Non je n’ai pas vraiment envie d’y assister. » répond-il sans s’en cacher. « Si tu veux que je sois là, que ça te rassure, évidemment que je viendrai. Tu m’indiques le jour et l’heure, je serai là. Mais tu sais mieux que moi ce que tu cherches. » Il ne peut pas exposer les choses plus clairement. Ca a beau être son nom à lui sur la devanture, Kéo est celui qui fait tourner la boutique, qui prépare chaque gâteau et viennoiseries de ses propres mains. Il peut bien venir pour donner son avis sur les candidats, mais il préfèrerait de loin utiliser ce temps pour avancer son propre travail et les projets qu’il doit rendre.

Une odeur inhabituelle coupe soudainement la conversation et Kéo se précipite alors dans la cuisine à l’arrière. Inquiet, Adriel lui laisse quelques secondes d’avance, sachant bien qu’il ne servira pas à grand-chose pour le moment, lui qui ne saurait même pas dire exactement d’où vient l’odeur. Lorsque finalement il le rejoint dans l’autre pièce, la fumée opaque encore un peu l’air, mais les pains sont sortis du four et celui-ci est arrêté. Le pâtissier s’excuse tout en faisant le lien avec leur discussion précédente. « Je vois ça… » dit-il avec un léger sourire, tout en hochant la tête. La situation n’a rien de dramatique, il n’y a pas mort d’hommes et à part quelques baguettes, rien ne semble endommagé. Pourtant Adriel ne peut nier qu’il a eu peur en sentant cette odeur de brûlé et en voyant le visage de Kéo se décomposer. Cette pâtisserie, c’est une part de son enfance, les dernières traces qu’il a de son père et ça, ça n’a pas de prix. Il se souvient des étés qu’il a passés entre ses murs à regarder son aîné travailler, à l’écouter parler des différents ingrédients ou de l’histoire des Tucker qui vivaient ici avant eux. Il y a aussi les fois où il venait voler une part de gâteau pour la partager avec des amis ou des flirts de vacances, pensant être discret alors que son géniteur savait parfaitement ce qu’il se passait. De bons souvenirs, encore trop précieux pour les laisser s’envoler. Mais il sent bien aussi que c’est à lui d’apaiser la situation, de ne pas faire stresser son employé inutilement. « T’en fais pas, ça arrive à tout le monde. Personne n’est blessé, rien n’est cassé, tout va bien. » Cette fois son sourire est plus sincère, plus doux. Il les pense vraiment ces mots et il espère que Kéo réussira à calmer la panique qu’il ressent sans doute aussi. « Je peux te laisser si tu veux. Je ne veux pas te déconcentrer trop longtemps. » Il proposerait bien d’aider Adriel, mais que pourrait-il vraiment faire dans cette cuisine qu’il connaît, mais dans laquelle il ne sait pas naviguer ?
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Jeu 15 Avr - 16:56
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@Adriel Tucker
tu sais depuis le début qu'Adriel n'est pas du genre à mettre son nez dans les affaires de la pâtisserie sinon pour s'assurer que tout va bien. ça ne fait pas de lui un mauvais patron, bien au contraire. il a confiance en toi, et ce sentiment ne fait que te pousser à te dépasser, tous les jours. il compte sur toi. il est bien le seul à pouvoir le faire, d'ailleurs. car aujourd'hui, plus que jamais, t'es seul. c'est peut-être pour ça que tu lui parles d'embaucher quelqu'un. parce que tu te dis qu'à la longue, cette solitude dans laquelle ta vie privée t'enfonce finira par avoir raison de ta bonne humeur et de tes motivations. qu'un matin, tu te réveilleras et que tu refuseras tout bonnement de continuer à te battre comme tu le fais en ce moment. embaucher quelqu'un, c'est avoir un peu de compagnie au quotidien dans cette boutique trop vide pour toi, désormais. mais plutôt que de mettre ton patron en marge de cette décision, tu lui proposes d'assister aux entretiens.
- honnêtement ? non je n’ai pas vraiment envie d’y assister. si tu veux que je sois là, que ça te rassure, évidemment que je viendrai. tu m’indiques le jour et l’heure, je serai là. mais tu sais mieux que moi ce que tu cherches.» et c'est ce qui fait de lui le meilleur patron que tu pouvais rêver avoir un jour. tout sourire, tu lui dis en hochant légèrement de la tête.
- ça devrait aller, ne t'inquiète pas. pour le rassurer, c'est vrai, mais aussi parce que tu trouves ça excitant, quelque part. ce qu'on fait c'est que je rencontre les candidats et quand j'aurai choisi celui que je pense le mieux placé, je t'enverrai son CV pour que tu valides mon choix. ça te va ? tu lui dis sans te départir de ton sourire. tu sais que tu as de la chance de pouvoir travailler avec quelqu'un comme lui. même si pour beaucoup, ses absences pourraient apparaître comme une sorte de démission de son rôle de patron, toi, tu sais que c'est uniquement une preuve de confiance.
confiance qui se voit malmenée un peu quand il te fait remarquer l'odeur de brûlé. tu te lèves, précipitamment, et rejoins les cuisine. quel con ! tu t'insurges en réglant le problème. toi qui voulais passer pour un véritable professionnel te retrouves mis à l'amende par un simple oubli. quel con, tu te répètes alors que ton patron entre dans les cuisine, un léger sourire aux coins des lèvres. tu te cherches des excuses, c'est vrai. tu t'en veux. et tu culpabilises. t'as jamais été tête en l'air, c'est pas ton genre. mais en ce moment.. non, n'y pense pas Kéo.
- je vois ça… il te dit sur un ton paternaliste sympathique. pas du genre moralisateur, mais plutôt réconfortant. il ajoute même t’en fais pas, ça arrive à tout le monde. personne n’est blessé, rien n’est cassé, tout va bien. et tu souris aussi, à ton tour. tu ranges un peu le désordre causé, jettes les baguettes trop cuites et te retournes vers lui quand il te dit : je peux te laisser si tu veux. je ne veux pas te déconcentrer trop longtemps. tu rigoles légèrement en passant une main dans tes cheveux.
- je me sentirais mal à l'aise de mettre mon propre patron à la porte. tu réponds en plaisantant. bien sûr, il ne te dérange pas, et il le sait. évidemment, tu ne veux pas non plus qu'il s'en aille. de toute manière, il n'y a pas un client pour l'heure et tu n'es pas particulièrement dérangé par le monde en ce moment. c'est plutôt calme, même. mais voilà un nouvel argument pour l'embauche. tu dis en souriant un peu plus un peu d'aide ne me fera pas de mal. finalement, tu lui demandes : tu veux boire un autre café ? sans le forcer, non plus. ou peut-être que tu préfères t'en aller. t'as sans doute des choses à faire de ton côté.
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Mer 28 Avr - 17:03
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Adriel Tucker
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Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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@Kéo Sanrowley

L’idée de mener un entretien d’embauche ne plait absolument pas à Adriel, lui qui se retrouve plus souvent dans le rôle qui doit donner son CV pour observation. Il n’a jamais embauché grand monde, si ce n’est quelqu’un pour promener sa chienne de temps en temps, ou un jardinier pour couper la haie du jardin. Des métiers importants, qu’il respecte, mais il ne peut pas dire qu’il a passé des heures à comparer les références de dizaines de personnes. Il a pris le premier, sans se poser trop de questions. Parce que Adriel, il a la confiance facile. C’est un homme simple, bon, qui préfère voir le positif plutôt que de se torturer l’esprit avec des scénarios dramatiques. Ceux-là, il les garde pour les scripts qu’il met en musique. « C’est parfait, on fait comme ça. Je lirai le CV, rencontrerai la personne pour signer le contrat, ça suffira. » acquiesce-t-il à la proposition de Kéo. C’est le quarantenaire qui passe ses journées ici, à travailler dans les lieux et faire tourner la boutique. Il est donc à même de décider par lui-même avec qui il veut passer son temps, même professionnel. Adriel a bien conscience qu’une mauvaise équipe serait néfaste pour les affaires et si ce n’est pas l’argent qui l’intéresse plus que ça, il veut tout de même préserver la réputation de l’entreprise. Réputation qui, le temps de quelques secondes, semble partir en fumée. L’odeur de brûlé qui s’échappe de la cuisine les fait se lever précipitamment. Plus de peur que de mal finalement, mais la panique martèle le cœur des deux hommes qui craignaient - pour différentes raisons - d’assister à une catastrophe. Adriel fait de son mieux pour rester calme et apaiser son employé qui semble se répandre en excuses. Personne n’a été blessé pourtant, tout va bien. Il propose alors de partir, laisser Kéo à ses occupations, cesser de le déconcentrer, mais ça ne semble pas être nécessaire. « Tu ne me mets pas à la porte, t’en fais pas. » Rire qui s’échappe, tension qui redescend. Les deux hommes se détendent peu à peu, maintenant que l’émotion est passée. « On va se mettre à la recherche de quelqu’un très vite alors. » dit-il sur un ton blagueur. Sa confiance en Kéo n’a pas baissé à cause de cet incident si vite réglé, il sait qu’il est parfaitement capable de gérer, mais il ne sert à rien qu’il se mine la santé si ça peut être évité. Réfléchissant quelques secondes à la proposition, il finit par répondre sur un ton léger. « Oui, j’ai des choses à faire… mais je ne serai pas contre un café non plus. » Haussement d’épaules et sourire en coin, il se dit qu’il peut bien rester quinze minutes de plus sans que ça ne fasse trop de mal. Son travail peut attendre, il n’a pas de deadline pressante dans les prochains jours et puis si ça peut lui donner l’occasion de recueillir quelques informations sur Kéo, il ne dit pas non. Parce qu’il ne faut pas être devin pour voir que l’homme n’est pas dans son assiette. Quelque chose cloche, son attitude est différente de d'habitude et ça perturbe un peu le compositeur. « Tu as des projets pour ce début d’année ? En dehors de cuire du pain et embaucher un vendeur je veux dire. » Le sourire amusé sur son visage traduit la légèreté de son état d’esprit. Il ne veut pas le mettre à l’aise et se montrer intrusif, mais Adriel souhaite entendre autre chose que le travail. Lui-même est un passionné, il pense bien trop souvent aux projets qu’il a en cours et il a souvent du mal à lâcher prise. Pourtant, il sait aussi à quel point il est important d’avoir une vie à côté, des amis, de la famille, une personne spéciale ou des activités qui permettent de se changer les idées. Tout ce qu’il veut c’est s’assurer que Kéo a l’une de ces choses.
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Lun 17 Mai - 0:00
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@Adriel Tucker
tu sais que tu peux mener à bien cette recherche. tu sais que t'as les épaules suffisamment larges pour pouvoir rencontrer du monde et trouver quelqu'un qui puisse t'aider dans ton job sans pour autant faire baisser la réputation de cette pâtisserie. t'es persuadé que t'es à la hauteur de cette tâche aussi, quand il te dit qu'il te fait entièrement confiance, ça te fait plaisir. néanmoins, tu préfères jouer la carte de la sécurité et lui proposer de lire quand même le CV que t'auras sélectionné avant d'embaucher qui que ce soit. Adriel accepte rapidement, sans faire trop de vagues, comme toujours. il te fait confiance et ça te touche, bien sûr. c'est rare de trouver un employeur comme lui et t'en es bien content. même si la seconde suivante, tu mets la pâtisserie en danger avec un oubli à la con. coupable, tu l'es aussi vite. dès que vous trouvez l'origine du problème, tu souffles. tu règles ça très vite mais tu t'en veux, bien sûr. tu veux pas donner l'image d'un mec laxiste qui oublie si facilement ce qu'il fait. pourtant, t'es pas dans ton assiette, tu dois bien l'admettre. les récents événements avec ton meilleur ami ont entaché un peu ton moral et il devient de plus en plus compliqué de te concentrer sur ce que tu fais.
- tu ne me mets pas à la porte, t’en fais pas. tu rigoles doucement. la tension qui s'apaise doucement et l'atmosphère qui s'adoucit. on va se mettre à la recherche de quelqu’un très vite alors. il ajoute en plaisantant. tu passes une main dans tes cheveux.
- vaux mieux oui. tu ajoutes en riant toi aussi. bien content d'avoir un allié plutôt qu'un supérieur, quelqu'un qui te toiserait et te jugerait pour tes fautes. Adriel est conciliant et même très encourageant. aussi, tu n'oses pas le fiche dehors. tu lui proposes un café, à nouveau.
oui, j’ai des choses à faire… mais je ne serai pas contre un café non plus. alors tu opines du chef, content. tu l'invites à rejoindre la salle principale où sont disposées quelques chaises et où vous trouviez l'instant d'avant. tu vérifies que rien ne cuit dans le four et puis, tu prépares deux café que tu lui amènes. en t'installant face à lui, il te demande : tu as des projets pour ce début d’année ? en dehors de cuire du pain et embaucher un vendeur je veux dire. et tu te dis que c'est peut-être l'occasion rêvée pour voir votre relation évoluer.. même un peu. non pas que t'en aies marre de l'avoir comme patron mais tu te dis que votre entente est trop formelle pour rester à ce stade. tu tousses légèrement, bois une gorgée de café et puis, avec une sensibilité désarmée, tu lui dis :
- j'sais qu'on a toujours eu des relations très cordiales et formelles Adriel.. mais j'ai envie de te parler de quelque chose d'un peu plus intime. tu rougis légèrement. tu t'éclaircis la gorge avant de reprendre. je me dis qu'un point de vue extérieur m'aidera sûrement à y voir plus clair. tu précises avant de lui servir ton histoire comme on servirait un ragot : il se trouve que mon meilleur ami est le père de l'enfant de la fille que je courtise depuis des années. et.. je suis au courant depuis la naissance de la gamine, tu vois. sauf que j'ai jamais osé le dire à mon meilleur ami parce que j'ai toujours estimé que ce n'était pas mon rôle. de son côté, elle ne semble pas pressée de le lui avouer non plus, elle me dit que de toute manière, il ne prendrait pas son rôle au sérieux. c'est un résumé court, assez concis mais pourtant bien avéré. et depuis, l'idée de tout lui révéler me torture. j'ai pas envie de le perdre quand il le découvrira et en même temps, je ne suis pas certain que ça soit à moi de prendre cette décision. voilà qui est dit, et voilà que tu rougis comme un con.
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Mar 18 Mai - 14:32
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@Kéo Sanrowley
La frayeur du four n’entache pas vraiment la confiance qu’Adriel a en Kéo. Ça lui a fait peur, c’est vrai, mais il sait que les oublis peuvent arriver bien vite. Oublier de sortir le chien, d’arroser les plantes, de racheter du lait. Les petites choses du quotidien qui sortent facilement de l’esprit, et si elles n’ont pas les mêmes conséquences qu’un potentiel début d’incendie, elles prouvent tout de même que cet épisode n’est pas bien grave. Ils s’en remettront tous les deux et rapidement puisque le compositeur accepte de rester pour un nouveau café. Encore une fois, c’est loin d'être une question de confiance. Il apprécie simplement la compagnie de Kéo, aussi cordiale soit-elle, et il se dit que ça peut être une bonne occasion pour parler un peu. Ils ne sont pas amis tous les deux, et pourtant avec le peu d’informations qu’Adriel a sur lui, il arrive à dire avec quasi-certitude que l’homme ne va pas très bien. Il ne connaît évidemment pas la cause de cet état d’âme et il ne veut pas insister, mais lorsqu’ils s’installent autour d’une table pour voir cette nouvelle tasse, il pose une question qui peut, potentiellement, l’inciter à parler. Oreille attentive aux paroles autant qu’à la musique, il est heureux de voir que Kéo prend la perche tendue. « Si je peux t’aider, avec plaisir. Je t’écoute. » Des mots simples pour lui donner l’assurance de parler. Adriel ne jugera pas, il prendra les informations pour donner des conseils du mieux possible, sans avoir toutefois la science infuse. Lui aussi fait bien des erreurs ces derniers temps, en pensée seulement, mais elles sont bien nombreuses. Alors il écoute, se rend compte de la complexité de la situation de Kéo et il doit dire qu’il ne s’attendait pas à cela. Évidemment que le sujet allait être personnel, potentiellement sentimental, mais il est surpris de comprendre le degré de secrets et cachotteries qui se cache ici. Les rougeurs sur les joues du pâtissier montre bien qu’il n’est pas à l’aise de partager tout cela, mais Adriel écoute, avant de répondre calmement. « Je pense en effet que ce n’est pas à toi de révéler à ton ami qu’il a une fille. Je comprends que tu veuilles le faire, vous êtes proches et garder un secret comme ça… je n’imagine pas à quel point ça doit être pesant. » Il aurait du mal, lui aussi, à cacher une vérité pareille s’il s’agissait de Murphy. « C’est à la mère de cette enfant de décider quand est-ce qu’elle est prête à tout révéler, si un jour elle en a envie. Si elle a fait le choix de ne rien lui dire en apprenant sa grossesse, elle avait ses raisons. Tu as forcément un autre regard, mais elle a le droit d’élever sa fille comme elle le désire et si elle juge qu’il n’est pas assez bien pour être son père… » Mais cet homme n’a-t-il pas le droit de savoir qu’il a une fille ? S’il avait un enfant quelque part, Adriel voudrait le savoir, il voudrait être impliqué dans sa vie. Et ça le fait réfléchir, à son futur, à son mariage, mais il reste concentré sur sa conversation avec Kéo. « Tu es en couple avec cette femme ? Et l’enfant… Elle te connaît bien j’imagine. » Il a du mal à tout remettre en place Adriel, ça lui semble fou que deux meilleurs amis aient pu avoir une liaison avec la même femme. Enfin… lui-même n’a-t-il pas eu une histoire avec le même mec que sa cousine ?
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Mer 2 Juin - 10:40
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@Adriel Tucker
- si je peux t’aider, avec plaisir. je t’écoute. t'es pas vraiment étonné de l'entendre t'encourager à lui parler. même si vous n'avez jamais eu d'autre relation que celle que vous partagez ici, à la pâtisserie, tu sais qu'Adriel est un homme bien, gentil et attentif. tu sais également qu'il pourra t'écouter avec une oreille neutre et objective, capable de te dire si tu fais n'importe quoi ou si, au contraire, tu t'entêtes à subir une situation que tu ne mérites pas. c'est peut-être pour ça que tu parles.
et mettre des mots sur ce que tu as vécu, sur ce que tu vis. c'est libérateur, presque revigorant et rassurant. ça t'fait du bien même si tu rougis. même si t'es tendu, même si t'es mal à l'aise. pas que tu t'en veuilles, ou peut-être que tu t'en veux trop justement. tu parles comme tu penses, tu n'caches rien. de toute manière, Adriel ne te jugera pas, tu l'sais bien. au contraire, il est attentif, sérieux. il te laisse finir, ne t'interrompt jamais et c'est bien pour ça que tu t'sens aussi à l'aise, fatalement.
- je pense en effet que ce n’est pas à toi de révéler à ton ami qu’il a une fille. je comprends que tu veuilles le faire, vous êtes proches et garder un secret comme ça… je n’imagine pas à quel point ça doit être pesant. jusque là, t'es plutôt content de voir qu'il est d'accord avec toi. le secret que t'impose Willow n'est pas le tien, finalement. ce n'est pas à toi de le révéler même si tu sais d'avance qu'Anthony ne comprendra pas ton point de vue. c'est à la mère de cette enfant de décider quand est-ce qu’elle est prête à tout révéler, si un jour elle en a envie. si elle a fait le choix de ne rien lui dire en apprenant sa grossesse, elle avait ses raisons. tu as forcément un autre regard, mais elle a le droit d’élever sa fille comme elle le désire et si elle juge qu’il n’est pas assez bien pour être son père… tu soupires, parce que tu sais qu'il a raison. au fond, si Willow a choisi de ne rien dire à sa fille ou à Anthony, c'est peut-être pour une bonne raison. serait-il un bon père ? tu n'en sais fichtre rien. après toutes les mésaventures vécues et ses addictions, t'as peur qu'il ne soit pas d'une très grande aide. tu es en couple avec cette femme ? et l’enfant… elle te connaît bien j’imagine. la question qui fâche, sans doute. celle qui rend la situation plus épineuse encore. tu manques une respiration, concentré sur le regard que t'offre Adriel. une ébauche de sourire au coin des lèvres. t'es mal à l'aise, bien sûr.
- nous l'avons été, rapidement. et puis, on s'est rendu compte qu'on était amis plus qu'amants. j'ai été présent le jour de son accouchement et je connais la petite depuis, bien sûr. tu joues le rôle de père en substituant ton meilleur ami à ce droit. tu te sens illégitime et pourtant, tu es content de pouvoir le faire. ça te rattache à quelque chose de concret, au-delà du reste. t'as le sentiment d'être utile. tu vois, j'suis d'accord avec toi. si Willow ne veut rien dire, c'est son choix et j'suis personne pour le faire à sa place. mais mon meilleur ami ne le comprendra pas, je le sais. tu souffles, encore. toujours aussi mal à l'aise. tu n'fuis pas le regard pour autant. tu cherches des réponses et tu crois qu'Adriel pourrait t'apporter des ébauches de solutions. le problème, c'est que je lui ai déjà menti à l'époque. la mort de quelqu'un dont il était très proche.. je n'ai aucune excuse mais en ce temps, nous étions à l'étranger, en plein road trip et j'avais besoin de ça pour survivre alors j'ai eu peur qu'en annonçant la mort de cet ami à Anthony, il décide d'écourter notre voyage et de rentrer. épisode douloureux, somme toute. quand il l'a découvert, des années plus tard, forcément, ça a entaché notre amitié. ce secret-là, c'est peut-être celui de trop. s'il l'apprenait.. tu soupires encore. je vais le perdre, c'est sûr. et ça t'fait mal, tellement mal.
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(#) Re: Sugar, butter, flour (Kéo)    Mer 2 Juin - 11:30
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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
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mes trophées : Sugar, butter, flour (Kéo) FVnGzugV_o


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@Kéo Sanrowley
Ca lui vient naturellement de prêter une oreille attentive, même s’ils ne sont pas amis. Adriel n’est pas du genre à tourner le dos à qui que ce soit, et Kéo fait tout de même partie de son quotidien. On pourrait croire que c’est lui qui est en situation de pouvoir ici, mais en vérité il doit bien plus au pâtissier qu’il ne pourrait jamais le dire. C’est grâce à lui que l’héritage du père Tucker continue de vivre, et aux yeux d’Adriel c’est un cadeau bien plus précieux que ce qu’il ne pourra jamais rendre. De plus, il faudrait ne pas avoir de cœur pour ne pas voir que Kéo va mal, que des choses le tracassent, alors évidemment il écoute, sans interrompre. Le problème est épineux, bien loin de ce que Adriel vit et connaît, mais il tente tout de même de lui offrir quelques conseils objectifs, en jugeant avec les quelques informations qu’il possède. Il ne connaît ni la femme, ni l’homme dont il est question, il ne veut pas tirer de conclusion hâtive, mais il sait ce que dirait la plupart des gens. La mère de l’enfant saura mieux que personne ce qui est mieux pour sa fille. « Je comprends que ce soit compliqué pour toi, tu es coincé entre deux très bons amis et c’est difficile de savoir où doit aller ta loyauté. » Il aurait tendance à dire que c’est vers la petite fille que toute l’attention devrait être tournée. Tous devraient faire en sorte qu’elle ait l’espace pour s’épanouir au mieux, en étant entourée des meilleures personnes pour elle. Et en même temps, le point de vue du meilleur ami de Kéo est compréhensible également. Si Adriel avait un enfant, quelque part, il aimerait le savoir. Il ne réfléchit pas encore à tout cela pour sa propre vie de famille, mais si Helena lui annonçait demain être enceinte, ou si une ancienne petite amie sonnait à sa porte pour lui annoncer qu’elle a eu un enfant de lui, il serait présent. Il voudrait l’être, en tout cas, si on en laissait la chance. « Tu as essayé de lui en parler, à Willow ? De savoir pourquoi elle ne voulait pas le dire au père ? » D’après lui, Kéo ne peut pas faire grand-chose. Il peut essayer d’en parler à la jeune femme, pour avoir sa vision des choses et ainsi, peut-etre trouver un peu de serénité à la situation. Mais alors que le pâtissier reprend la parole, Adriel comprend que ce n’est pas le seul problème qui corrompt cette amitié. D’autres secrets, plus anciens, moins bien enfouis, rongent petit à petit la confiance qui devrait exister entre eux. Et là, le compositeur se sent encore plus perdu. Il lui faut quelques instants pour enregistrer toutes les informations, sur son visage la réflexion s’inscrit tandis qu’il réfléchit à comment formuler sa réponse. « J’imagine que là, personne ne t’avait demandé de cacher le décès de cette personne. Tu lui as expliqué pourquoi tu ne lui avais pas dit ? » Il veut bien croire que Kéo avait ses raisons, bien que la situation lui semble un peu extrême. Il lui faudrait sans doute plus de détails pour savoir qui était cette personne entre eux, de quelle manière ils étaient tous liés, mais ça ne le regarde pas. Il accepte d'écouter tout ce que le brun voudra bien lui dire, mais il n’ira pas creuser pour des informations trop personnelles. « Tu ne le perdras pas. » s’empresse-t-il de dire pour le rassurer. « Les deux situations sont totalement différentes. Le premier secret était peut-être une erreur, mais tu as l’air de dire que ça fait longtemps, il a sans doute compris et t’a pardonné depuis. Et ce deuxième secret n’est pas le tien, c’est aussi simple que ça. Ce n’est pas à toi de le lui dire Kéo, même si tu cherches à bien faire. » Il faut penser à l’enfant avant tout, cet Anthony est adulte et pourra sans doute s’en remettre.

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