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 from all who came before (isaac)

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[ from all who came before ]
@Magdalene Arnott et @Isaac Evans
Elle s'éloigna le temps d'un instant, son ouïe ne captant plus la voix nasillarde, se concentrant sur la demande alcoolisée d'autrui. Alors qu'elle remplit un énième verre, elle put pourtant continuer d'entendre les mots s'enchaîner de l'autre côté du comptoir, inconscients qu'ils n'étaient attrapés par aucune oreille ou bien appréciaient-ils cette absence de réponse, ce silence étouffé par la musique, car ainsi, ils pouvaient mieux s'entendre eux-mêmes. Parfois, elle avait l'impression que sa présence était indifférente aux chalands s'épanchant sans cesse et sans but. Elle n'était qu'une simple façade mouvante qui leur donnait l'illusion que quelqu'un s'intéressait à leurs confessions qu'il ne pouvait faire qu'éméchés, à une barmaid en fin de soirée, parce que tous les autres n'en auraient que faire. Parce qu'ils se sentent écoutés, le pourboire étant la promesse suffisante à Magdalene pour qu'elle hoche la tête lorsque cela s'y prêtait, pour les conforter dans leur solitude bavarde.  

Michelle aimait s'écouter parler. La preuve étant qu'elle continuait encore d'enjoliver ses premiers rendez-vous avec son dernier prétendant en date, qui se révélerait certainement être un goujat comme les précédents, alors qu'elle n'avait plus personne en face d'elle. La barmaid balaya le Snug Harbor des yeux avant de les poser sur Isaac, un peu plus loin, à qui elle adressa un regard mi-amusé mi-désespéré, comme il avait dû voir sur son visage une centaine de fois maintenant. Les nouvelles consommations fournies, elle revint pourtant vers la commère, presque chagrinée pour cette femme dont elle connaissait les peurs et les secrets, trop bien pour la simple étrangère qu'elle lui était. « Tu devrais essayer de t’inscrire. Vous savez y faire avec ces applis à votre âge en plus. » Une bribe de monologue devenue conversation attrapée au vent, qui fit rire la jeune femme, quelque peu gênée. « Non merci, sans façon. » Machinalement, elle essuya le comptoir avec son chiffon, attendant que la cinquantenaire poursuivre, inlassablement. « Mark m'a vraiment aidé à accepter que David n'est plus là. » continua l'oratrice nocturne en contemplant le liquide ambré de son verre. « Enfin, pas plus là, plus là. Tu m'as compris. » précisa-t-elle d'une phrase vive, précipitée, avec une œillade appuyée vers Magdalene, légèrement teintée de pitié. Il était vrai que David n'était plus dans la vie de Michelle. Non, il était dorénavant bien trop occupé à culbuter une autre blonde bien plus jeune que son ex-femme mais, inexplicablement, cette dernière semblait encore mélancolique de leur relation et visiblement déterminée à trouver un autre époux qui la rendra une nouvelle fois cocue. Mais ça, Magdalene s'abstient de lui dire, parce que Michelle, de par son malheur inavoué, est une cliente fidèle et nul doute qu'Isaac n'apprécierait pas une telle remarque de sa part. La vérité est rarement commerciale.

« Tu pourrais rencontrer quelqu'un de bien toi aussi. » Un reniflement désapprobateur, moqueur, échappe du nez de la barmaid qui parvient toutefois à le camoufler en entrechoquant des bouteilles malencontreusement. « Et arrêter de porter ce truc morbide. » Un doigt accusateur se tendit vers elle, pointant vers cette alliance que Magdalene ne voyait presque plus tant elle lui était familière. Tant elle faisait partie de sa chair. Un soir, Michelle lui avait demandé si elle était heureuse dans son ménage, en référence à l'alliance autour de son annulaire, avec une absence de tact caractéristique de la personne qui a trop bu qui veut projeter sa peine sur autrui. La barmaid lui avait répondu avec tout autant de tact que son épouse était décédée. Depuis, le regard compatissant de la divorcée avait toujours eu une lueur écœurante dès qu'il se posait sur la jeune femme.   « Ok, Michelle. » Magdalene se mordit la langue, empêchant la remarque acerbe de frôler ses lèvres. Au lieu de ça, elle poursuivit avec nonchalance avec un sourire factice : « On s’entend bien mais si tu continues je vais devoir couper tes verres de whisky à l’eau. » Ou avec un crachat, pensa-t-elle très fort, tout en étant incapable de comprendre sa réaction exagérée, viscérale, à la mention de son alliance. Peut-être parce qu'elle trouvait l'autre femme mal placée pour tout conseil conjugal. Peut-être parce qu'elle n'avait pas tort. Ou bien parce qu'au final, ça ne la regardait tout simplement pas.  

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(#) from all who came before (isaac)    Sam 21 Nov - 12:16
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Isaac Evans
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The memories still hurt.
résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

passionné | créatif | possessif | sanguin | rancunier | jaloux | sincère | loyal | travailleur | joueur | ponctuel | fermé | secret | à l’écoute | attentionné | doux | fier | sentimental

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rps : 221
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Diego Luna + suskind (avatar) ; bat'phanie (signature) ; blood eagle (profil) ; hawkicons + brooklycons (icons) ; crackship&crap (crackship)
multinicks : Pandora, Mabel, Adriel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide)..
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : from all who came before (isaac) 6161
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
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@Magdalene Arnott
On pourrait croire que les soirées se ressemblent au Snug Harbor Jazz Bistro, que la routine s’est installée et devient pesante pour le gérant du lieu. Il est vrai que les activités ne sont pas tellement variées. Gérer les stocks, l’aspect financier de l’établissement, servir des verres, laver des tables, négocier avec les musiciens et les entendre jouer. Ca toutes les semaines, tous les soirs. Au bout de six ans, certains commenceraient sans doute à se lasser, à s’ennuyer, mais pas Isaac. Lui prend du plaisir dans cette routine machinale. Il connaît le fonctionnement des opérations maintenant, il s’est fait à cette vie et il doit bien admettre qu’elle est un peu plus calme que celle qu’il menait avant. Il se réveille certains matins avec une envie de repartir sur les routes, de jouer dans différentes salles de concert pour un public changeant tous les soirs. Il rêve des projecteurs sur sa peau et des applaudissements de la foule. Bien que ça n’ait jamais été la gloire qu’il poursuivait, être acclamé n’était pas désagréable. Mais cela fait longtemps maintenant qu’il a mis cette vie derrière lui, et il ne sait que trop bien que s’il se laissait tenter à nouveau, il le regretterait amèrement. Parce qu’il serait seul sur les routes, un creux au fond du cœur et la musique ne résonnerait plus jamais de la même manière. Alors il reste là, il se satisfait de la vie qu’il mène, des gens qui l’entourent.

Le bar tourne bien en ce moment. Certains soirs, il doit encore vérifier que Karim ne consomme pas plus de verres qu’il en sert, mais c’est une chose à laquelle il s’est habitué. Il ne pourrait pas faire autrement de toute façon, tourner son dos au veuf de sa meilleure amie lui semble totalement impossible. Alors il fait avec, il s’adapte, et travaille un peu plus dur les soirs où Kam est derrière le bar. Mais ce soir c’est une jeune femme blonde qui gère le comptoir, servant des verres et faisant la conversation avec les âmes en peine. Avec le temps Isaac a développé une vraie confiance en Magdalene et il arrive même qu’il lui laisse prendre soin du bar toute seule. Alors qu’il échangeait quelques mots avec des amis installés à une table, il s’amuse de l’expression à moitié désespérée qui s’étale sur le visage de la jeune femme. Michelle est assise au bar et Isaac pourrait presque entendre de loin les mots de la cinquantenaire. Après une dernière plaisanterie de Tony, le patron retourne vers le comptoir pour prêter main forte à ses employés et plus il s’approche, plus les plaintes de Michelle se précisent. Il n’y a qu’une seule phrase qui parvient distinctement à ses oreilles, qui lui fait hausser les sourcils et attendre la suite. Depuis le temps, il la connaît Magdalene, il sait qu’elle peut parfois avoir des réactions déplacées avec les clients et c’est exactement à cela qu’il s’attend. Ce soir, il serait assez justifié qu’elle dise quelque chose en vérité, mais Isaac est surpris quand sa barmaid ne lance qu’une menace légère. « Ne projette pas tes peines sur les autres Michelle. » dit-il alors en s’avançant vers les deux femmes. Il ne peut pas s’en empêcher. S’il fait tout son possible pour rester loin de la vie personnelle des gens, il ne peut simplement pas accepter que de tels propos se diffusent dans son bar. « Ton alliance n’a rien de morbide. » dit-il en posant son regard sur Magdalene. « Et le mariage non plus. » Facile à dire pour quelqu’un qui n’a jamais été marié, qui n’a même jamais été proche d’une quelconque alliance de ce genre. Il aurait bien voulu pourtant. A une autre époque il se sentait prêt pour un engagement comme celui-ci et secrètement il espérait rencontrer l’homme qu’il lui fallait. Puis son monde a basculé et Isaac n’y a plus pensé depuis, voilà plus de six ans qu’il ne songe plus à être en couple. Mais si lui ne va pas bien, ne se projette plus dans cette possibilité là, ça ne l’empêche pas de penser que tous les autres méritent d’être heureux.

La cliente semble comprendre qu’elle a dépassé une limite et prend son verre pour s’approcher du groupe. Isaac la regarde s’éloigner avec un regard sévère, vérifiant qu’elle n’ira embêter personne d’autre avec ses préjugés et ses déprimes. Puis il se tourne à nouveau vers la blonde, posant quelques secondes sa main sur son avant-bras en signe de soutien. « Ça va ? Je n’ai pas entendu le reste de votre conversation, mais la dernière réflexion qu’elle t’a faite était loin d’être appropriée. » Le regard qu’il pose sur elle est habité par une certaine inquiétude. Il ne connaît pas bien la vie de Magdalene, peut-être rencontre-t-elle des problèmes dans son couple en ce moment et elle en a fait part à Michelle, mais même si c’est le cas il n’apprécie pas le ton de la cliente. Il est bien loin de s’imaginer la vérité Isaac, de se dire que la situation a bel et bien un aspect morbide. « Pour une fois je ne me serais pas énervé si tu lui avais répondu. » tente-il avec un sourire en coin. Il ne s’énerve pas vraiment Isaac, et pourtant il aurait parfois des raisons de le faire avec le comportement de Karim. Mais lorsqu’il a quelque chose à dire, il essaye le plus possible de rester agréable, de faire des rappels à l’ordre fermes mais pas condescendants. « Je peux même lui demander de partir si tu veux. » Rien n’est plus important pour Isaac que la prospérité de son bar, mais il sait que même s’il mettait Michelle à la porte pour ce soir, elle reviendrait dans deux jours avec de nouvelles histoires lamentables. Il reste humain, empathique, et préfère se concentrer sur le bien-être de ses employés que sur les quelques dollars qu’il reçoit de la femme.

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(#) Re: from all who came before (isaac)    Sam 19 Déc - 16:32
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@Magdalene Arnott et @Isaac Evans
Le venin caustique menaçait de déborder de ses lèvres mais elle les pinça suffisamment fort pour qu’aucun des propos qui fusaient dans son esprit ne franchissent sa langue, bien que ses muscles tendus trahissaient sa position défensive. Elle était meurtrie et voulait rendre à Michelle la pareille, lui agiter sous le nez les vérités qu’elle ne voulait pas entendre elle aussi. Les vérités qui blessent qu’il vaut mieux taire en attendant patiemment que l’autre se rende à l’évidence. Son regard tomba sur le « truc morbide » qui lui enserrait l’annulaire qui semblait toujours avoir été là, ancré dans sa chair et dont elle ne pourrait jamais se résoudre à le retirer sans arracher une partie d’elle au passage.

Elle fut toutefois tirée de ses rêveries – ou plutôt de ses ruminations – par l’intervention d’Isaac, remettant poliment la cliente à sa place. Ses yeux évaluèrent alors le visage de son patron et elle fut reconnaissante, bien qu’un peu gênée, de son appui. Leurs regards se croisèrent alors qu’il mentionna l’alliance et sa gêne s’amplifia lorsque ses yeux s’embuèrent légèrement, inexplicablement touchée par ses propos, si bien que ses paupières s’affaissèrent pour qu’il ne puisse pas déceler son émotion singulière. « Merci. » souffla-t-elle à demi-mots avant de hocher légèrement la tête à la remarque suivante d’Isaac. Elle ne comprenait pas son propre inconfort, ce qui ne faisait que le renforcer. Elle essuya machinalement le comptoir avec son chiffon tout en appréciant enfin le silence noyé dans les tintements de verre et les éclats de voix étouffés par la musique dont Michelle l’avait jusqu’ici privé, maintenant que celle-ci s’était enfin éloignée pour partager ses peines avec autrui. La main d’Isaac vint alors se placer sur l’avant-bras de la jeune femme qui arrêta immédiatement son geste et leva sa tête en sa direction. « Ça va. Elle radote beaucoup mais elle a rien dit de bien méchant. Elle aime surtout s’écouter parler. » lui répond-il avec un mince sourire, cependant sincère, aux lèvres. Pour le rassurer mais sans doute aussi pour se calmer. Après tout, elle n’avait effectivement rien dit de terrible. Il ne s’agissait que d’une simple opinion, certes dénuée de tact et exprimée sans la moindre invitation, mais qui n’était pas particulièrement hargneuse. Elle avait seulement rendu la présence de l’alliance autour de son doigt plus forte, plus lourde, elle qui ne remarquait presque plus l’anneau d’or habituellement. Un léger soufflement du nez lui échappa lorsque Isaac souligna qu’elle aurait pu se montrer plus véhémente sans qu’il ne lui en tienne rigueur, cette fois-ci. « J’aurais probablement été encore plus désagréable que ce que t’as pu voir par le passé. » glissa-t-elle avec un petit rire étouffé avant de poursuivre, en faisant tourner machinalement l’anneau sur son doigt : « Je pense qu’il valait mieux pour tout le monde que je me retienne. D’autant qu’elle a pas forcément tort. » Mais ça ne le regarde qu’elle, Magda, si elle souhaite porter un souvenir macabre. Elle ne pense pas être la seule à le faire. Si ? « Non, non, ça ira, t’en fais pas. C’est gentil. » Elle lui adressa de nouveau un sourire empathique, pour témoigner davantage qu’elle appréciait sa proposition. « J’aurais jamais dû lui dire que j’étais plus mariée mais sur le coup, je pensais qu’elle m’écoutait pas. Je lui parlais même pas de ça à la base, à croire que c’est tout ce qu’elle a retenu. » continua-t-elle, ressassant le fil de ses pensées à haute voix plus qu’autre chose.

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(#) Re: from all who came before (isaac)    Jeu 4 Mar - 12:43
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résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

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@Magdalene Arnott
En plus de six années à gérer le Snug Harbor Jazz Bistro, Isaac s’est habitué à la routine qui se répète. Si pour les clients les soirées à venir ici peuvent sembler sortir de l’ordinaire, lui n’est plus surpris par quoi que ce soit. Les soirées se ressemblent, à écouter du jazz en servant des verres, converser avec les clients et s’assurer que tout se déroule comme il faut. Il aime cette routine Isaac, c’est elle qui la maintient sur pied. Malheureusement, dans le fait de gérer un lieu comme celui-ci, il n’y a pas que des bons côtés. Celui que le propriétaire déteste le plus est l’obligation de faire la police de temps en temps, de séparer des gens dont conversations deviennent trop houleuses, de garder les clés de certains habitués qui sont encore persuadés pouvoir marcher droit après trop de verres enfilés, de vérifier les cartes d’identité des clients semblant trop jeunes. Isaac s’en passerait bien de tout cela et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il y a des gens qui gèrent la sécurité à l’entrée du bar. Mais lorsque le ton monte près du comptoir, ils ne peuvent rien pour lui, c’est à lui et aux autres barman et barmaid de gérer la situation. Il ne s’énerve jamais vraiment Isaac, préférant prendre des airs de papa déçu plutôt que de pousser une vraie gueulante. En entendant les propos de cette habituée accrochée au comptoir, il sent cependant sa patience se réduire à néant. Quelques mots seulement et il réplique, prend la défense de Magdalene. Ô il sait qu’elle peut bien se débrouiller toute seule la blonde, il l’a déjà entendu se lâcher sur un client et jamais il ne voudrait être de l’autre côté de ses reproches. Mais cette fois, elle est restée calme dans une situation où lui voudrait répliquer bien plus fort. En vérité elle semble même gênée qu’il s’en soit mêlé et il se demande s’il aurait dû rester silencieux, en retrait. Ca lui semble étrange à Isaac de ne rien dire face à une injustice, mais il se raccroche au remerciement de la jeune femme et lui adresse un sourire de soutien. Il attend quelques instants que Michelle s’éloigne, avant de s’assurer que Magdalene n’est pas trop secouée par la conversation. « Certes, mais même en étant son seul auditeur elle devrait savoir quand elle dépasse les limites. » répond-il d’un air sérieux. Il sait bien que les propos de la femme ne sont pas prononcés pour blesser ou pour faire scandale, ce n’est que l’alcool qui parle et il n’y a que la liqueur à blâmer pour ses mots. Isaac estime pourtant qu’elle devrait être suffisamment mature pour se contrôler même en état d’ébriété, parce que sans qu’elle le réalise elle fait tout de même du mal aux personnes à qui elle s’adresse. Certes, le patron dans son chiffre d'affaires sur les piliers de bar qui boivent pour oublier, mais il reste intransigeant sur les questions de stupéfiants. L’alcool est une drogue comme les autres à yeux, plus douces peut-être que les seringues que certains se plantent dans la peau, mais plus vicieuse aussi puisqu’elle agit sans que l’on s’en rende compte. Il est là pour le jazz Isaac, au fond le bar n’est qu’un prétexte pour écouter de la bonne musique. Avec attention il écoute Magdalene, elle ne veut pas que cette histoire aille plus loin et il l’accepte, évidemment. Ses mots le questionnent cependant, il ne comprend pas tout et il se dit que, finalement, ils ne se connaissent pas si bien tous les deux. Peut-être est-elle malheureuse dans ce mariage dont il ne sait rien, s’ils s’entendent bien ils n’ont jamais poussé la conversation plus loin. Et pourtant il a tous les indices sous les yeux Isaac, il fait seulement un choix naïf de ne pas les voir. « Je suis désolé, je ne savais pas que ça n’allait plus. Je… je pensais que tu étais toujours mariée. » Et soudain ça le frappe. Depuis combien de temps est-il au courant qu’elle vit avec Karim ? Sans doute depuis qu’ils ont emménagé ensemble, et pourtant il n’a jamais fait le lien. L’ancien soldat est l’un de ses amis les plus proches, il pourrait facilement dire que c’est son meilleur ami, et le fait qu’il vive avec leur collègue ne l’a jamais questionné. Il vit dans son monde Isaac, se met des œillères pour ne se concentrer que sur sa douleur à lui. Egoïste. « Les gens retiennent malheureusement ce qui les arrange. Si tu as besoin de parler, n’hésite pas, d’accord ? » dit-il avec un sourire triste. Son regard dévie malgré lui vers cette alliance qui le questionne à présent, il voudrait presque approfondir la conversation, lui dire ce qui lui vient en tête, mais il ne sait pas comment. « Je me sens un peu idiot de ne t’avoir jamais posé la question, ou de ne pas avoir fait le lien dans ma tête. Je pensais… j’espérais qu’il y avait au moins une employée ici qui était heureuse. » Il finit sa phrase avec un petit rire, comme si à présent ils partageaient une peine qui l’autorisait à faire ce genre de blague. Mais en vérité il ne sait rien Isaac, rien de ce qu’elle a traversé ou ressent encore.
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(#) Re: from all who came before (isaac)    Dim 28 Mar - 16:04
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@Magdalene Arnott et @Isaac Evans

Je suis désolé, je ne savais pas que ça n’allait plus. Sa remarque lui fit échapper un souffle entre ses lèvres étirées de façon à esquisser un sourire nostalgique, entre le rire et le soupir. Que ça n’allait plus… Peut-être que si elle était toujours en vie, leur mariage n’irait plus, à l’instar de toutes ces unions qui s’écroulent au bout de quelques années. Elle a pourtant envie de croire qu’il en aurait été autrement pour elles. Que leur amour était différent. Mais en réalité, elle l’aurait sûrement poussé à bout et elle aurait fini par se tirer loin, très loin mais en vie. Mais lorsque la vérité est si laide, aussi laide que la scène macabre dont elle rêvait sans cesse, il vaut mieux espérer une autre issue. D’autant qu’il est facile de s’imaginer un futur heureux lorsque son épouse est enterrée trop profondément pour la contredire. J’aurais préféré, aurait-elle voulu répondre à Isaac mais elle se tut. Elle n’avait jamais remarqué à quel point ils se connaissaient si peu, malgré tout temps qu’ils ont pu passer côte à côte. Leur relation est pourtant plus cordiale que celles qu’elle a pu avoir avec ses anciens employeurs, elle irait même jusqu’à considérer Isaac comme une connaissance dont la présence lui était agréable. Plus qu’un patron, pas tout fait un ami. Ironiquement, ce genre de proximité inachevée était d’ordinaire propice aux confidences et pourtant. Elle ne savait rien de lui tandis qu’il pensait encore quelques minutes plus tôt qu’elle était heureuse en ménage. Perdue dans ses pensées, elle releva ses yeux vers lui hâtivement lorsqu’il lui glissa qu’elle pouvait s’épancher librement avec lui. « Merci, Isaac. J’apprécie. » lui répond-elle avec le même sourire triste qu’il lui avait adressé, non sans remarquer que ses yeux sombres s’étaient portés sur l’alliance qu’elle portait toujours autour de son doigt, malgré tout. « Te sens pas idiot puis tu pouvais pas savoir. » Elle hocha la tête, silencieusement, lorsqu’il poursuivit avant de rire avec lui, doucement. « Désolée de briser tes espoirs. » glissa-t-elle avec un amusement teinté de mélancolie, avant de continuer en jetant un œil au comptoir quasiment dépourvu de clients : « Je te serre un verre ? Je te l’offre. » Sans attendre sa réponse, elle saisit un verre qu’elle posa devant lui. « Enfin, tu peux le déduire de ma paye, ça sera sûrement plus simple. » Elle remplit son verre,  ses lèvres s’ouvrant légèrement avant de se refermer subitement, incertaine quant à sa façon de lui annoncer la vérité. Finalement, elle planta ses yeux clairs dans les siens, comme si soutenir son regard rendrait la chose plus facile et non pas pénible. « Elle est morte. Ma femme, j’veux dire. » Les mots sortirent un tantinet trop vite de sa bouche, trahissant la difficulté qu’elle avait eu à les dire alors que sa voix était parvenue à rester neutre. « Ça fait quelques années maintenant mais j’ai pas pu me résoudre à l’enlever. » Elle baissa les yeux vers son alliance, soulignant de façon inutile son propos. Elle s’empressa toutefois de poursuivre, pour ne pas lui laisser le temps de se morfondre à son sujet. « Mais je vais bien, faut pas s’en faire. Je serre les verres au lieu de les enfiler à moitié écroulée sur le comptoir donc je dirais que je m’en sors mieux que la moitié de nos derniers clients de la soirée. » Elle espérait que sa plaisanterie suffise à masquer son mensonge évident, sachant pertinemment que son déni était flagrant. Une plaie béante qu’elle préférait ignorer et laisser pourrir, plutôt que reconnaître et soigner. Parce que c’était plus simple comme ça et qu’elle n’avait eu le courage de faire autrement. « T’es heureux toi ? » balança-t-elle naïvement, comme une gosse qui cherchait à comprendre le monde qui l’entoure. Comme une adulte qui cherchait à changer de sujet. Comme un humain qui cherchait à en connaître un autre, maladroitement, comme ils s’y prennent tous lorsque les sujets sont fâcheux, sensibles, douloureux.  

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(#) Re: from all who came before (isaac)    Dim 18 Juil - 16:37
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@Magdalene Arnott
S’il savait à quel point ses paroles sont absurdes et blessantes, Isaac s’enfermerait à l’étage et ne ressortirait pas avant des semaines. Il ne peut pas savoir, il n’a aucun moyen d’être au courant de la vie privée de ses employés, autrement qu’en leur en parlant directement. C’est trop tard maintenant, il réalise qu’il aurait dû poser des questions bien plus tôt, s’intéresser il y a des mois, peut-être même des années, à Magdalene. Sauf qu’au fond, il sait parfaitement pourquoi il ne l’a pas fait. Isaac déteste parler de lui, encore plus avec des inconnus. Il n’aime pas dévoiler son passé, ses peines, ses doutes et ses angoisses. Tout ça n’appartient qu’à lui, aux personnes qui étaient présentes pour les surmonter avec lui. Les joies, les pleurs, tous ont connu des témoins, dont certains sont encore là, d’autres se sont éloignés. Isaac déteste qu’on lui pose des questions personnelles, alors il ne va pas en poser à autrui. Avec ses amis les plus proches, il célèbre les victoires et pleure les défaites, lorsqu’ils veulent en parler. Quand les choses vont mal, il pose des questions, devient le soutien dont ils ont besoin et donne des conseils, mais souvent il attend que la confession vienne d’eux. C’est pareil avec les clients, il écoute ceux qui ont besoin de vider leur sac, se contente de servir des verres aux autres. Il avait tendance à penser que c’était la même chose avec ses employés, mais maintenant qu’il voit l’ombre dans le regard de la blonde, il se dit que c’était peut-être une erreur. Dans un sens, n’est-il pas un des gardiens de leur bien-être ? N’est-ce pas son but, en tant qu’employeur, de veiller à ce qu’ils aillent bien ? Ca lui vient donc naturellement de lui rappeler qu’il est là, si elle en a besoin. Il ne la forcera pas à parler, parce que la situation montre bien qu’ils ne se connaissent pas. Elle a sans aucun doute des amis plus proches à qui se confier, mais il sait aussi qu’il est parfois plus simple de parler à quelqu’un qui ne sait pas tout. Quelqu’un qui n’a pas d’attache, ni d'attente. Les paroles sortent de sa bouche, toutes un peu plus idiotes que les précédentes. Sa blague est nulle, presque jugeante et il s’en rend compte en entendant le rire de Magdalene. Suffisamment polie pour entrer dans le jeu, mais son cœur n’y est pas. « On s’en remettra. » C’est ça, l’espoir qu’il ose avoir au fond de lui. Sans doute trop utopiste pour qu’il naisse un jour, mais il continue d’espérer qu’ils iront tous un peu mieux, qu’ils finiront par remonter la pente, aussi raide soit-elle. Lorsqu’elle lui propose un verre, il n’a pas le temps de répondre que déjà le récipient est devant lui. Il sourit, amusé, en entendant sa proposition. « C’est une bonne technique. Ça pourra peut-être en inciter certains à verser plus de verres pour les autres. » Une pensée pour Karim qui boit toujours deux verres entre chaque service. Mais que peut-il bien dire ? Il sait pourquoi il boit, pourquoi il fait tout ça. Il observe Magdalene qui vide le contenu d’un seul coup et fronce les sourcils en anticipant presque ce qui va venir. Une explication, des informations difficiles, douloureuses. Mais ce n’est pas avec un seul verre qu’il aurait pu deviner cette révélation. Le choc des mots fait reposer son verre à Isaac, toujours aussi rempli. Son regard est le plus sérieux du monde, il n’y a plus aucune volonté de détendre l’atmosphère avec des plaisanteries. D’autres explications suivent et il hoche la tête, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire. Ce n’est pas un époux que lui a perdu, mais ne pas pouvoir se séparer d’un deuil est exactement ce qu’il vit aussi. « Je suis désolé, toutes mes condoléances. Rien ne t’oblige à la retirer, tout ce qui importe c’est ce que ça représente pour toi. Personne ne peut te dire comment vivre ton deuil. » Il y aura toujours des gens pour dire que ça fait assez longtemps, qu’il est temps de sortir, de vivre, de ne plus y penser. Des gens pour dire qu’on est en train de se gâcher la vie à se morfondre dans sa douleur, mais ces gens-là ne comprennent pas. Magdalene reprend la parole pour lui assurer qu’elle va bien, qu’elle tient bon et là-dessus Isaac hoche doucement la tête. Il n’y croit pas, le regard qu’elle a lancé à l’alliance à son doigt est suffisante pour qu’il capte le mensonge, mais il ne dira rien. Maintenant qu’il sait, il saura quels signes regarder, comment lui venir en aide. « C’est vrai, c’est une force. Te maintenir la tête hors de l’eau est le plus compliqué et tu peux être fière d’y arriver. La force d’avancer elle viendra petit à petit, sans que tu ne t’en rendes compte. » Qu’est-ce qu’il en sait Isaac ? Est-ce qu’il avance lui ? Rien n’est moins sûr, mais il fait semblant parfois. Il ne sait pas vraiment quoi dire d’autre, parce que cette douleur qu’elle ressent, il ne peut pas la porter avec elle. Il voudrait lui venir en aide, lui dire que tout ira bien et qu’elle s’en sortira, mais il en a trop à porter pour lui-même. Sa question est tellement large, tellement surprenante qu’il ne sait pas tout de suite quoi dire. A la place il boit son verre, cul sec lui aussi. Personne ne lui demande jamais s’il est heureux, pas depuis des années en tout cas. « Non. » lâche-t-il dans un sourire triste. « J’ai perdu mon frère jumeau il y a six ans, de manière soudaine et imprévue. Je n’ai pas de bague ou de… truc à porter, mais je comprends. C’est encore douloureux de voir mon propre reflet. » Il relève le regard vers elle, essayant de sourire du mieux possible. Lui aussi veut donner l’illusion qu’il va bien, qu’il n’y a pas de souci à se faire. Il est un peu surpris d’avoir dit autant de choses personnelles d’un seul coup, mais maintenant que leurs peines sont partagées, il semblerait qu’il est un peu plus simple d’en parler ensemble. « Mais on peut encore l’être, non ? Il y a encore une chance. » Il ne sait même pas s’il y croit ou quelle réponse il veut entendre. Besoin d’être rassuré, ou conforté dans son idée que le soleil ne brillera plus jamais.

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