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 beautiful crime. (eva)

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beautiful crime. // @Eva Adler
Le gamin arrive d'un pas plutôt tranquille dans ce quartier qui connait, côtoie de temps à autre. Uniquement quand il va chez les Adler, car oui, c'est ici, chez eux, qu'il se rend ce soir. Affaire plutôt rare qu'il ne vienne chez eux, d'ailleurs. Eva ne l'invitait pas si souvent que cela, contrairement à lui. Mais il n'y avait jamais vue le moindre problème, pensant simplement à l'avis parentale qui devait peser lourdement dans la balance. Le gamin avait eu un message, plusieurs heures auparavant de la douce Eva. Proposition simple, de venir passer la soirée chez elle. Pourquoi pas, après tout ? Il aurait autrement encore fait une énième soirée étudiante ou passé la soirée avec Madelyn, qui l'avait sollicité. Le choix avait été difficile mais Eddy partait du principe que le premier arrivé, premier servi. Choisir entre les deux, c'était pas facile, alors il faisait par ordre d'arriver, de proposition. Eva avait été la première à se manifester alors il irait chez son amie. Peut-être bien que oui, que son cœur se rebellait et voulait aller voir la dulcinée mais...Qu'importe. Pour une fois que le gamin décide d'écouter sa tête...

Le brun était passé prendre de quoi manger, puisqu'il avait dit qu'il le ferrait. Sushis et autres mets asiatiques, passion dévorantes pour ces mets venus d'ailleurs. Il grimpe rapidement les marches menant à la porte d'entrée, tapant quelques petits coups vifs avant de pénétrer à l'intérieur. Il prenait ses aises mais savait parfaitement que les parents Adler n'étaient pas présent, c'est un peu d'ailleurs la raison de sa présence, car pas sur qu'il aurait pu venir comme ça chez eux. Il aurait eu droit à encore bon nombres de petites remarques désobligeantes sur sa relation avec Eva,qu'il serait temps que cela évolue. Mais oui, il est plutôt d'accord sur ce point. Il fallait que ce sujet de discussion évolue et cesse enfin de tourner bêtement autour de cette légende d'enfance. Ils étaient amis, point. Que cela ne leurs en déplaisent, le brun ne voyait aucune ambiguïté dans sa relation avec Eva. Sornette. Bien trop haut perché pour se rendre compte de ce qui se tramait sous son petit nez pointu. Rien de rien.
"Hey, c'est moi !" Se manifeste-il quand même une fois dans le porche, posant ses chaussures avant d'aller poser le sac de nourriture dans la cuisine. Il entend des bruits de pas de l'étage, attendant donc que la belle fasse son arrivée. Une fois face à elle, son sourire qui naît immédiatement, avant de dire :
"Service de livraison ! J'espère que t'a faim, moi je crève la dalle." Qu'il lance en se frottant déjà les mains, content d'être ici et de passer une petite soirée comme ils en avaient que rarement faite. Et pauvre Eddy...Qui ne remarque pas le visage pâlichon, qui ne remarque pas l'étincelle éteinte, l'agonie profonde de son amie. Rien.
"Franchement, c'est cool, c'est même la première fois qu'ont fait ça ,non ? " Continue-il comme si de rien était, s'affairant déjà à vider le sac en papier pour poser les contenants sur la table.
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(#) beautiful crime. (eva)    Jeu 7 Jan - 17:54
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beautiful crime / @Eddy Weisel


elle hésite. elle écrit. elle efface tout. elle recommence. balai envoutant de ses doigts qui dansent sur l'écran tactile de son cellulaire. elle fait une pause. elle reprend. efface tout. recommence. pathétique. y a clairement pas d'autre mot pour décrire la situation. la gamine hésite. tout le temps. surtout en ce moment. jolie poupée rongée par les émotions qui la submergent. en permanence. elle ne sait plus où donner de la tête et elle finit par se dire que c'est le moment. le moment d'arrêter d'jouer. le moment d'arrêter d'se cacher. l'insolente a forcé le destin. l'insolente a prit la chance à la place de la rouquine. dans un soupire, elle a récupéré l'appareil et a envoyé le message pour l'instant encore à l'étape de brouillon. l'insolente en a eu marre de voir la douceur tourner en rond. l'insolente a prit les devants. comme souvent. la rouquine a paniqué, palpitant au rythme saccadé. à ce demander pourquoi l'envoi d'un simple message fait tant de mal, pose tant de problèmes. c'est pourtant pas compliqué d'envoyer un message à quelqu'un. pourtant pas compliqué de prendre des nouvelles. pourtant pas compliqué d'assumer. vertige imminent. rendez-vous planifié. elle ne peut plus reculer. elle n'a plus d'autre choix que de sauter. à pieds joints dans le vide.

elle a bien dû tourner en rond pendant une heure dans sa chambre d'adolescente avant de se décider sur la tenue qu'elle allait porter. ce qui, en soit, reste totalement idiot. parce qu'elle n'a pas besoin de sortir ses meilleurs vêtements. elle ne devrait pas en avoir besoin, en tous cas. ça ne devrait pas être aussi stressant. elle ne devrait pas avoir le cœur qui bat la chamade. elle ne devrait pas avoir les mains moites. elle ne devrait pas avoir des frissons qui la parcourent toutes les deux secondes. gamine fébrile. maison vide. les parents ont une soirée caritative. plan bancal. plan qui n'en n'est pas un, au final. parce qu'elle n'a rien prévu. parce qu'elle serait incapable de prévoir quoi que ce soit. pas en ce qui le concerne. elle s'accroche à des chimères. utopie montée de toute pièce. bourrage de crâne qu'elle a finit par accepter, embrasser, cajoler. hey, c'est moi ! souffle qui s'coupe. la gamine qui panique. encore. elle attache ses cheveux. sauvagement. aucun effort notable mais dans le fond, c'est vraiment pas ce qui importe le plus. elle passe les mains sur ses cuisses, mal à l'aise. son jean qui lui fait l'effet d'un étau qui n'a de cesse de se resserrer. elle étouffe mais n'a plus le choix. elle ne peut plus reculer. elle n'a plus d'autre choix que de sauter. à pieds joints dans le vide.

la rouquine dévale les escaliers. rencontre dans la cuisine, autour de l'ilot central. son regard qu'elle fuit, volontairement. regard qu'il faudra bien qu'elle se décide à croiser. à un moment ou un autre. service de livraison ! j'espère que t'a faim, moi je crève la dalle. faible sourire qui déforme ses lippes rosées. pas d'efforts à ce niveau là, aujourd'hui. pas de maquillage non plus. parce qu'elle sait déjà que cela ne se finira pas dans la joie. parce qu'elle sait, depuis un moment maintenant, que son cœur est pendu à ses lèvres et qu'il ne le rattrapera pas au vol. elle sait. le jour où t'auras pas la dalle, le monde explosera. qu'elle lance, taquine malgré tout. malgré l'agonie dissimulée. franchement, c'est cool, c'est même la première fois qu'ont fait ça, non ? elle le regarde faire, les mains enfouies dans les poches arrières de son jean. pour cacher qu'elles tremblent, sans doute. pour se donner une contenance, possible. jolie poupée fait mine de réfléchir même si elle connait déjà la réponse. disons qu'des occasions, y en a pas tellement. vrai. avec les parents sur le dos, les remarques, les regards. pas comme s'ils avaient un logement à eux seuls. toujours bloqués chez papa et maman. toujours assignés à résidence. difficile de se faufiler dans une bulle qui n'appartiendrait qu'à eux. bulle qu'il n'y a jamais eu. bulle qu'il n'y aura jamais. c'était comment ta journée ? parce qu'il faut bien commencer quelque part. parce qu'elle ne peut pas tout balancer. comme ça. de but en blanc. p'tre qu'elle devrait. probablement sans doute. mais elle n'en n'a pas le courage. pas encore. il va pourtant qu'elle se décide, la gamine. avant de toucher le fond. elle finit par s'asseoir, tabouret d'bar. c'est mieux. elle flanchera moins facilement. quoique rien ne peut présager le contraire. attends mais t'as dévalisé le restau ou quoi ? qu'elle finit par lâcher en remarquant enfin la quantité de nourriture que ce foutu sac en papier peu contenir.

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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Jeu 7 Jan - 18:59
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beautiful crime. // @Eva Adler
Epris de sa petite routine idyllique, loin d'imaginer le pire, qui est clairement à venir. Qu'est-ce qui pourrait être pire que perdre une personne qu'on aime ? La perdre car les sentiments seront plus les mêmes ? La perdre car elle ne pourra plus jamais vous regarder en face ? La perte est tellement possible de mille et une façon, qu'il est pas prêt, Eddy. Pas prêt à entendre les mots que va sans doute prononcer la belle rousse, pas prêt pour ce scénario. Il n'en est pas le créateur et malheureusement, ça va faire mal. Beaucoup de mal, à l'un, comme à l'autre. Possible que oui, il s'était imaginé quelque chose, fût un temps. Mais le temps. Voilà la raison. Le perfide, temps. Il consume, il fait changer, il transporte. Il fait voir un jour d'une façon et d'une autre le lendemain. Il fait tout changer, même les sentiments qui peuvent passer de l'amour à la haine, de l'amitié à l'amour ou juste de l'amitié à rien. Le temps. Il est clairement l'ennemi de leur histoire et risque bien d'être encore au cœur des discussions... Mais la jovialité, la douceur et la sympathie du gosse, est encore bien là. Pas prêt encore de laisser éteindre son sourire, accrocher à sa carcasse en toute circonstance.
Eddy, sans son sourire, c'est pas Eddy.

Il n'a guère fait d'effort, sur sa tenue. Un jean, un sweat gris, une veste en jean avec col de fourrure claire. Les convers' qu'il affectionne tant et cela allait bien ainsi. Eddy, c'est pas la mode, le physique qui importe. Il prend soin un minimum de lui sans trop en faire. C'est ce que pour lui, un mec doit faire. Il ne doit pas se transformer non plus en poupée barbie sur patte. Il remarque guère l'effort qu'avait peut-être fait Eva, car quoiqu'elle porte, il l'a trouverait toujours jolie et lui dirait si elle venait à en douter. Mais jolie...Il y a jolie et jolie. Jolie à travers les yeux d'un ami et jolie à travers les yeux d'un amoureux. Là était toute la subtilité et lui, il n'y comprenait toujours rien. Et sans doute jamais.
"Hahaha, très drôle Adler" Grogne-il en lui tirant légèrement la langue, avant de rouler des yeux. Avait-elle tort en disant ça ? Pas vraiment, non. Eddy, il est gourmand, c'est vrai. C'est un garçon, un jeune homme en fin de croissance alors oui, il était difficile à contenter avec un simple plat de pates. Ses iris qui se posent sur le visage de poupée de la rousse, avant d'hocher de la tête :
"C'est pas faux. Cela pourrait être le cas, si ces idiots de parents m'avaient laisser aller à la coloc...T'aurais pu venir plus souvent et tout" Soupire-il en évitant quand même de reparler coloc. Ce sujet était fâcheux, il était plus que désireux de rejoindre ses amis, de vivre sa vie et pas rester seul dans cette maison. Puisque plus aucune âme n'y vivait en continue sauf lui et les grands-parents.
"Bah quoi ? C'est parfait même comme quantité ! Y'a pile de tout et j'sais très bien que tu es pénible, alors j'ai pris un peu de chaque comme ça, t'auras pas de quoi râler" Qu'il rétorque alors, titillant un peu la belle, avec son petit air de mauvais garçon qu'il savait parfois prendre.
"Et bien écoute, ça va. Cours, cours, on est aller boire un coup avant que je vienne avec les autres et rien de nouveau. Et toi alors ? La forme depuis la dernière fois ?" Il ne fait vraiment attention à rien, car pour lui...Cela allait être une soirée comme les autres. Il avale déjà un sushi avant de demander :
"Tu as à quoi comme boisson ? Une petite bière irait parfaitement avec ces petites choses " Les papillons dans les yeux, il bat des paupières comme un enfant qui demande d'un air mignonnet quelque chose. Bien sur, que ça marche ce genre de chose, toujours.
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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Jeu 7 Jan - 21:53
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beautiful crime / @Eddy Weisel


la gamine est mal à l'aise, ça ne fait aucune doute. une personne un minimum censé et la connaissant le verrait. pourtant, lui, il la connait. mais lui, il ne voit toujours rien. pas faute de lui agiter l'problème sous les yeux, il a le regard voilé. voilé par une autre. voilé par elle. la jalousie la fait crever à petit feu. et elle s'trouve de plus en plus conne, de continuer à s'accrocher de la sorte. et elle entend déjà l'insolente rire. le rire qui dérange. le rire qui fait prendre conscience. et elle sait qu'elle a raison, la meilleure amie sournoise. petit démon perché sur son épaule. celle qui n'a eu de cesse de lui répéter qu'elle avait autre chose à porter de main qu'un idiot aveugle. elle le sait, Eva, qu'elle a des possibilités beaucoup plus douces et salvatrices à explorer. elle sait. mais elle ignore. encore. toujours. l'gamin qui rayonne, bien plus qu'à l'habitude. bien plus qu'elle. elle fait semblant pourtant. encore un peu. jouer la comédie, pour sauver le peu qu'il reste à sauver. juste le temps d'avoir le courage de sauter dans l'vide et d'entamer sa longue descente aux enfers. hahaha, très drôle Adler. elle hausse les épaules, la gamine. air innocent sur le faciès. elle sait pourtant qu'elle a raison. tout comme elle sait qu'il sait qu'elle a raison. elle garde la tête haute, la rouquine. elle doit rester calme. pour l'instant. elle n'a pas le droit de flancher maintenant. elle se répète qu'elle peut le faire. en boucle. les mots du gamin sont lointain mais elle en capte pourtant l'essence. trop concentrée à se maintenir sur pieds. c'est pas faux. cela pourrait être le cas, si ces idiots de parents m'avaient laisser aller à la coloc...t'aurais pu venir plus souvent et tout. déglutition difficile. comme souvent ces derniers temps. les lippes qui s'pincent et la poupée qui acquiesce en silence. parce qu'elle n'est pas capable de faire autre chose. pas capable de dire quelque chose. pas là-dessus en tout cas. alors elle s'râcle la gorge, se gratte l'arrière de la tête et se concentre sur la quantité de bouffe qui trône sur l'ilot. ce s'ra toujours plus simple de changer de sujet que de mettre les pieds dans l'plat. pour l'instant en tous cas. jolie poupée assise sur son tabouret, coudes posés sur le marbre. comme si cela pourrait l'empêcher d'tomber. soutien sans valeur mais qui lui semble bien utile pourtant rendu là. bah quoi ? c'est parfait même comme quantité ! y'a pile de tout et j'sais très bien que tu es pénible, alors j'ai pris un peu de chaque comme ça, t'auras pas de quoi râler. la mâchoire lui en tomberait presque. bouche bée. la gamine lui jette la paire de baguettes qu'elle avait à porter de main. bam, pleine tête. moi ?! pénible ?! va chier Weisel ! qu'elle scande pour défendre son honneur. y a pas plus facile à vivre quoi moi, non mais ! mine boudeuse, la rouquine qui s'tourne vers les mets divers et variés, jetant son dévolu sur un sushi fort appétissant, après avoir volé les baguettes du gamin. sujet banal que de savoir comme s'est passée sa journée. au moins, y aura de quoi discuter avant la fin. prendre des nouvelles une dernière fois. avant la fin. adieu l'optimisme des jours heureux, la gamine trempe dans le pessimisme depuis qu'ses émotions ont décidé d'foutre le bordel dans sa caboche et sa cage thoracique. se concentrer sur autre chose pour ne pas avoir à penser au sujet qui fâche. au sujet qui va les diviser. pour toujours et à jamais. et bien écoute, ça va. cours, cours, on est allés boire un coup avant que je vienne avec les autres et rien de nouveau. et toi alors ? la forme depuis la dernière fois ? la tête qui dodeline le temps qu'il parlemente. la gamine clairement ailleurs mais il ne le verra surement pas. elle pose des questions pour qu'il meuble le silence qu'elle laisserait surement trainer si cela n'avait tenu qu'à elle. mais la vérité, c'est qu'elle cherche à combler le silence pour ne pas avoir à se dévoiler. pas maintenant. pas tout de suite. c'est trop tôt. et pourtant, elle sait qu'elle va devoir le faire tôt ou tard. l'insolente lui dirait que le plus tôt serait l'mieux. retirer l'pansement d'un seul coup pour que les plaies puissent commencer à guérir le plus rapidement possible. mais la gamine est bien trop douillette pour ça. alors elle patiente. soulève un pan de la bande collante et attend que la peau tire moins pour continuer à retirer la bandelette avec précaution. oh ouais tu sais, pareil. la routine quoi ... les cours, les potes, les parents ... elle grogne presque à l'évocation des géniteurs. douleur invisible mais pourtant permanente quand elle pense à son frère. pensée bien vite chassée par la vue d'un sushi qu'elle mange sans aucune forme d'hésitation. parce que oui, clairement, elle a faim. puis à quelque part, autant manger pour oublier. qu'elle se dit. tu as à quoi comme boisson ? une petite bière irait parfaitement avec ces petites choses. elle le r'garde et arque un sourcil face à son expression. t'as une poussière dans l'œil ou c'est comment ? qu'elle demande, faisant mine ne pas être réceptive à son entourloupe. sauf que ça marche, et c'est ça l'pire. sa tête de gamin désespéré fonctionne sur elle. encore plus maintenant. raaaah tu m'uses j'te jure. qu'elle finit par grogner entre ses lippes. gamine qui s'extirpe de son siège confortable et rassurant pour aller lui chercher c'qu'il demande. elle ne boit pas la poupée. enfin, très peu. mais y a toujours d'la bière qui traîne dans l'frigo, pour les invités. belle âme qui s'balade dans la pièce comme un courant d'air. rouquine dépose la précieuse devant l'gamin avant d'aller se servir un verre d'eau. ça ira bien, un verre d'eau. autant qu'elle s'hydrate avant que le couperet tombe. rouquine retourne à sa place. c'est bon, monsieur est satisfait maint'nant, j'peux m'asseoir ? qu'elle d'mande, mains posées sur l'tabouret. dans l'attente de la décision de son bourreau.


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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Jeu 7 Jan - 23:33
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beautiful crime. // @Eva Adler
Le gamin qui vit normalement, qui n'a pas les mêmes préoccupations que son amie. Non, ils sont aux antipodes, sur ce coup-là. Certes, leurs problèmes sentimentaux étaient comparables en terme de gravité. Mais tellement noués pour l'un et tellement improbable pour l'autre que cela en devenait usant. Usant de croupir dans cette situation depuis des années maintenant, alors que tout pouvait, aurait pu, être gérer. Mais il y a longtemps, que cela aurait dû être fait, dit. Peut-être que le temps avait jouer en sa défaveur à la rousse. Peut-être que oui, qu'Eddy n'aurait pas, n'aurait pas la même réaction qu'il aurait aujourd'hui. Peut-être. Possiblement. Les choses qu'ont ne sauras jamais, qui resterons sans réponse puisque à force de les noyer, c'est elle-même qui sombrait. La gamine qui avait quelque chose de changer, dont le gamin ne saisissait pas toujours le pourquoi. Il se forçait à croire qu'il n'y avait que son frère, car c'était plus simple de croire à ça alors que...
Facile.

Il explose de rire le brun, quand elle l'envoie bouler de la sorte. Était-ce mérité ? Était-ce bien cherché ? Oh ça oui. Mais au moins, cela l'amuse et il est content car la gamine tombe à chaque fois dedans. A fleur de peau, comme toujours. A grincer des dents aux remarques, à faire des sourires forcer alors que cela ne lui plaisait pas mais qu'elle ne voulait pas se montrer désagréable. L'hôpital qui se fichait clairement de la charité, car oui : Eddy était aveugle pour bien une seule chose et la seule chose qui le concernait. Sinon, il était capable de décrire de manière infaillible son amie, sous toutes les coutures.
"Olala, t'a tes règles Adler, ma parole !" Renchérit-il en roulant des yeux, gonflant légèrement ses joues d'un faux air grincheux, avant de laisser apparaître à nouveau le soleil sur son visage.
"Qu'est-ce que tu m'fais rire toi" Qu'il lâche en piochant déjà dans une des barquettes, avant de dire :
"Ca je sais pas, je vis pas avec toi ! " Qu'il répond, d'un haussement d'épaules. S'imaginait-il capable de vivre avec elle ? Dans une collocation ou autre ? Possible, cela ne lui semblait pas impossible en effet. Lui, s'il pouvait, il voudrait vivre avec tous ses amis réunis. Tous regroupés en un seul endroit, était son rêve le plus cher. Même si maintenant, l'amour entrait un peu en compte et cela changeait déjà pas mal sa vision d'adolescent. Tout se bousculait au portillon, il avait du mal maintenant à concevoir son avenir aussi clairement qu'à son entrée à la faculté.

Un sourire des plus angéliques qui se dessinent, petite moue enfantine pour accompagner encore mieux la manipulation.
"Oh mais t'es naze, tu devrais. Au moins qu'on trinque pour cette soirée ! D'ailleurs, ta prévue quoi ensuite ? Film ? Console ? " Qu'il demande innocemment tout en attrapant une brochette, l'engloutissant aussi vite qu'elle était arrivé entre ses doigts. Un regard plein d'amour qui tapisse son regard, avant de dire :
"T'es parfaite, merci ! " Avant de prendre une gorgée du liquide houblonné, avant de continuer le repas et la discussion bateau.
"Mais oui voyons, je ne voudrais pas que tu choppes une crampe en restant debout" Qu'il taquine encore une fois la jeune femme, son petit sourire taquin à la commissure.
"Tu aimerais refaire une soirée à la colo ? J'pense qu'ils vont remettre ça demain soir, si jamais t'es libre, ça pourrait être sympa" Renchérit-il comme si de rien était, alors que l'horloge était en train de tourner de plus en plus lentement et pas dans sa faveur...
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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Dim 10 Jan - 19:49
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beautiful crime / @Eddy Weisel


elle boude, la poupée. un peu. devant les attaques du gamin. il a l'air joueur, particulièrement aujourd'hui. et elle se doute que le simple fait de se trouver avec elle n'est pas la raison de la connerie qui l'envahi. il a l'air heureux. et elle sait que ce n'est pas de son fait. rouquine ravale sa fierté et s'dit qu'elle est contente pour lui. oui, il vaut mieux penser ainsi. olala, t'as tes règles Adler, ma parole ! à son tour, à elle, de l'ver les yeux au ciel. qu'est-ce que tu m'fais rire toi. ça je sais pas, je vis pas avec toi ! elle lève son majeur, parce qu'elle n'a rien trouvé de mieux à faire. ouais ben heureusement d'ailleurs. qu'ils ne vivent pas ensemble. elle ne le supporterait pas. c'est déjà bien assez difficile comme ça de passer du temps avec lui et de faire semblant, faudrait pas non plus abuser. t'es déjà une plaie à supporter une fois d'temps en temps, vivre avec toi, j'tiendrais jamais. langue qui claque contre son palais. elle ment, la gamine. elle ment comme un arracheur de dents. l'sourire en coin qui déforme ses lippes en est sans doute la preuve. ils s'taquinent et elle retrouve un peu de c'qu'elle a perdu. depuis qu'son palpitant lui mène la vie dure. cette simplicité, cette complicité qui lui manque tant, par moment.

la gamine se laisse berner. comme d'habitude. elle se laisse berner par son visage d'gamin angélique. balivernes. c'est rien qu'un égoïste. un égoïste aveugle de surcroît. mais c'est pas d'sa faute, elle s'en persuade. p'tre pour ça aussi qu'elle cède aussi facilement. pas du tout. mais ça lui fait du bien de l'penser. oh mais t'es naze, tu devrais. au moins qu'on trinque pour cette soirée ! d'ailleurs, t'as prévue quoi ensuite ? film ? console ? elle lui tire la langue quant à la première réflexion. oui, elle est naze, certainement. mais elle reste campée sur ses positions et se sert un verre d'eau. elle qui ne boit quasiment jamais. ça pourrait être une occasion, pour sûr. mais non. pas dans ce contexte si particulier. parce qu'elle sait ce qu'elle va devoir révéler. hum ... disons que ... c'est pas encore bien défini. qu'elle répond. suspense qui plane au-dessus de leur tête. en vérité, elle n'a strictement rien prévu, la rouquine. parce qu'il n'y a rien à prévoir. pas aujourd'hui. si elle avait monté toute une soirée, rien n'aurait fonctionné. tirer des plans sur la comète, c'est pas vraiment l'but recherché. surtout ce soir. elle a déjà bien du mal à respirer, compliquer les choses ne serait pas une bonne idée. bière déposée devant l'gamin, elle d'mande s'il est satisfait et surtout si elle peut s'rasseoir. elle qui se sentirait bien mieux le cul vissé sur son tabouret que les jambes flageolantes à devoir se tenir au comptoir. t'es parfaite, merci ! mais oui voyons, je ne voudrais pas que tu choppes une crampe en restant debout. soulagement, la poupée ne perd pas de temps à regagner son perchoir. d'ici à ce qu'il change d'avis, vu son humeur, ce ne serait pas si étonnant que ça. tu aimerais refaire une soirée à la coloc ? j'pense qu'ils vont remettre ça demain soir, si jamais t'es libre, ça pourrait être sympa. elle manque de s'étouffer avec la gorgée d'eau qu'elle vient d'avaler. la langue qui vient humidifier ses lèvres avant de se râcler la gorge. perche tendue qu'elle se doit de saisir. maintenant ou jamais. elle hésite pourtant. mais à quoi ça sert de toujours reculer pour mieux sauter ? surtout si, au final, on ne se lance jamais. je ... hum ... les prunelles qui fixent le verre d'eau. sans doute parce que c'est plus simple. ou p'tre juste par lâcheté. écoutes, je ... je rêverai de te redonner une râclée au beer pong, j't'assure. mais ... une main mal à l'aise frotte sa cuisse, le tissu rugueux de son jean finira p'tre pas lui brûler la paume mais elle s'en fiche. il va falloir que ça sorte. et le plus rapidement sera l'mieux. j'vais pas pouvoir Eddy. ni demain, ni un autre jour. elle ferme les yeux, quelques secondes à peine. le temps d'prendre une grande inspiration. inspire. expire. c'est ... c'est compliqué. elle n'arrive pas à prononcer les mots qu'il faudrait. elle n'arrive pas à aligner les syllabes pour faire quelque chose qui ressemblerait à c'qu'elle doit mentionner. elle n'y arrive pas. et pourtant, il va falloir qu'elle le fasse. tu m'as d'mandé c'que j'avais, plusieurs fois. et hum ... j'ai jamais vraiment été très honnête. hum ... l'histoire avec mon frère, pour sûr qu'ça m'prend la tête mais y a pas qu'ça. elle ne veut pas le regarder. elle ne veut pas l'affronter. ce s'rait bien trop difficile si en plus de ça, elle devait l'braquer. iris trop sensible pour supporter l'faciès du gamin qui, elle en est certaine, ne comprend toujours rien. j'peux plus continuer comme ça Eddy, j'en suis plus capable, j'en ai plus la force. bouche sèche, besoin vital de se réhydrater. et pourtant, elle ne le fait pas. comme si ça allait l'aider de s'assoifer. y a trop longtemps qu'tu m'fais du mal, Eddy ... sans t'en rendre compte, parce que t'es trop con pour ça mais- elle le taquine malgré tout, malgré cette vague qu'elle ne pourra probablement pas contenir plus longtemps - j'peux pas continuer. j'peux pas m'taper des soirées avec toi. j'peux pas continuer à t'mentir, à t'dire qu'tout va bien. parce que c'est pas l'cas. et j'sais bien qu'tu pourras rien y changer. elle hausse les épaules, l'esprit qui vagabonde sans doute un peu ailleurs. c'est pas d'ta faute dans l'fond ... c'est la vie. pas vrai ? et elle se tait. pas un seul regard vers lui. la rouquine qui se décide enfin à boire une gorgée d'eau cristalline. le verre reposé sur le marbre. silence.


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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Dim 10 Jan - 21:59
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beautiful crime. // @Eva Adler
Le gamin qui fait semblant d'être offusqué, alors que, au contraire, il aimait plutôt bien cette petite joute verbale avec son amie. Sans même se rendre compte que...Elle était en train de sombrer dans les ténèbres à cause de lui. La mâchoire qui se décroche faussement, alors qu'une main se porte sur la poitrine, faisant mine d'être très surpris, choqué même :
"Comment ça ?! Moi, une plaie ? Damn. Tu me fends le cœur, je viens de l'entendre se briser" Ironie du sort. Il dit ça, alors que oui, celui d'Eva était clairement dans ce piètre état. Mais au moins ils ris, sans que le gamin vienne à en douter que ça irait aussi loin, ensuite.

Le repas qui se poursuit, sans embûche. Qu'est-ce qui prédestinait donc ça, après tout ? Rien, car Eddy pensait juste passer une soirée tranquille, avec son amie. Il engloutit une bonne partie de son repas, tout en demandant ce qu'elle avait prévue pour la suite. Il hoche de la tête, avant de lui répondre :
"Oh t'inquiète, on ferra au feeling vas. " Qu'il dit, pas contre voir ce qu'ils auraient envie de faire. Le gamin prend une gorgée de bière, proposant alors à la rousse de revenir passer une soirée à la coloc qui n'est pas vraiment la sienne et...Il commences à se taire, écoutant chaque phrases qui semblent difficile à s'extirper de sa bouche, le visage qui perd toute essence joyeuse, voyant que tout ceci semblait sérieux.
Son estomac qui se noue, reposant même son sushi, chose pas courante pour lui, qui finissait toujours son repas. Mais là...Il n'a clairement plus envie de manger. Les mots qui sortent de la bouche d'Eva, il comprend pas. Il comprend pas ce qu'elle essaie de lui dire. Son estomac se noue, sentant que oui, il y avait quelque chose d'assez grave, d'important.
"Eva mais enfin, qu'est-ce que j'ai fais ?" Demande-il en prenant un air des plus sérieux et peiné.

Oui, ça lui fait mal, Eddy.
Que son ami le traite de con, d'aveugle.
Mais de quoi elle parle à la fin ?
"Si tu ne me dis pas, qu'est-ce que j'ai fais, comment tu veux que je fasse quoique ce soit pour l'arranger, hein ? " Qu'il lance, tout en croisant ses bras contre sa poitrine, les sourcils froncés.
Il aime pas ça, Eddy.
Il aime pas qu'elle prenne des chemins sinueux, qu'elle ne dise pas les choses, clairement.
"Bon sang, mais dit moi c'est quoi le truc ! " Il en vient même à taper la paume sur la table, franchement mal. Il ne contrôle pas la situation, il ne comprend rien et cela l'énerve beaucoup.

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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Mar 12 Jan - 17:55
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beautiful crime / @Eddy Weisel


elle profite de la légèreté de l'instant. comme une envie de faire durer le moment pour retarder l'échéance. la chute. inévitable. parce qu'elle sait, Eva, que tout va changer. alors ils se chamaillent, pendant qu'il est encore temps. pendant qu'elle en a encore le courage. avant qu'il ne soit trop tard. le gamin qui se sent offensé, ça lui arrache un éclat d'rire, à la rouquine. comment ça ?! moi, une plaie ? damn. tu me fends le cœur, je viens de l'entendre se briser. elle lève les yeux au ciel. il en fait trop, clairement. c'est doux, c'est agréable. cet échange. dernier rempart qui la sépare de son destin. elle prend ça trop à cœur, elle ne devrait pas. le palpitant qui prend l'dessus sur la raison. alors qu'il ne faudrait pas. ben voyons ... t'auras qu'à demander à ce qu'on te le répare, j'suis sûre qu'y en a une qui se jettera sur l'occasion. sourire aux lèvres. la mâchoire serrée, sans doute à deux doigts de se la briser. elle fait bonne figure, la gamine. pique dissimulée, elle n'a aucun doute sur la véracité de ce qu'elle avance. elle n'envisage pas une seule seconde qu'elle peut s'planter. prise de conscience bien trop tardive qu'elle ne sera jamais à la place de la femme. le pessimisme qui la ronge, lui qu'elle avait pourtant tenu à l'écart depuis l'commencement. cette histoire la ronge mais elle cache son mal-être sous un coin d'tapis. plus facile de cacher la misère que d'affronter la réalité en face.

il demande ce qu'ils feront ensuite. la claque dans la gueule qu'aurait sans doute été plus douce. elle ne peut pas répondre à cette question. elle invente. une excuses, un détour pour ne pas dévoiler ses intentions. c'est toujours mieux que rien. que de n'pas lui répondre. qu'elle pense. oh t'inquiètes, on ferra au feeling vas. les lippes qui s'pincent, elle acquiesce en silence. rien de plus à ajouter. la catastrophe approche. l'orage gronde. elle a froid, soudainement. elle se sent ballottée par les rafales de ce vent imaginaire qui ne souffle que dans sa caboche. le frisson qui la parcourt, elle, toute entière, quand il lui propose d'assister à une nouvelle soirée à la colocation. elle aurait aimé. tant aimé. mais elle se doit de refuser. coup d'envoie de sa déchéance. il est temps que les masques tombent. il est temps qu'elle s'accorde enfin un peu de répit. il est temps qu'elle prenne les devants et respire à nouveau convenablement. alors elle s'lance. sous couvert de belles phrases. sans jamais trop en dire. en espérant qu'il comprenne de lui-même. Eva mais enfin, qu'est-ce que j'ai fais ? visiblement pas évident de se rendre compte de ses fêlures qui se dévoilent peu à peu. l'gamin qui n'a rien vu jusque là. elle aurait dû s'douter qu'il ne prendrait pas plus conscience de la situation maintenant. elle refuse de le regarder pour ne pas perdre pied. pour ne pas s'arrêter en si bon chemin. ce s'rait dommage de flancher, juste parce qu'elle aurait décidé de s'perdre dans ses prunelles. si tu ne me dis pas, qu'est-ce que j'ai fais, comment tu veux que je fasse quoique ce soit pour l'arranger, hein ? elle ne l'écoute pas. elle ne l'aide pas. elle ne le regarde pas. elle reste cantonnée dans son monologue incompréhensible. elle se refuse encore de mettre les mots sur la vague de sentiments qui la submerge depuis trop longtemps maintenant. jusqu'à ce qu'elle finisse par se taire. jusqu'à ce qu'elle finisse par rassembler tout son courage. trop lente. certainement. bon sang, mais dit moi c'est quoi le truc ! bruit sourd. le gamin s'impatiente et la gamine sursaute. figée. la subtilité de ses paroles n'ont pas arrangé la situation. la bouche qui s'ouvre et qui s'ferme. incapable de sortir les mots violents. ceux qu'auraient pourtant pu être si doux. billes claires obnubilées par le verre d'eau à moitié vide qu'elle vient de reposer sur le comptoir. la sensation d'être soudainement aphone. le temps qui s'écoule trop vite pour elle, trop lentement pour lui. surement. je- son étouffé. ça ne sort pas. ça ne veut pas sortir. pas capable d'articuler la vérité. elle s'lève de son tabouret d'bar, les deux mains qu'elle se passe sur le visage. dos tourné. plus facile. ou pas. m'en veux pas s'te plaît. c'est d'jà bien trop compliqué comme ça de l'vivre, ça l'est encore plus de l'dire. qu'elle souffle, presque plus d'air dans les poumons. l'impression de suffoquer. sensation de vertige, tête qui tourne. elle lutte contre le raz-de-marée, du mieux qu'elle peut. j'crois .. non j'suis sûre en fait ... rire nerveux retenu. la croix et la bannière. j'suis amoureuse de toi Eddy. la voix qui s'casse.

silence.

acouphène violent qui lui percerait presque les tympans. ses joues ne sont plus rosées mais bien trop rouge. comme si tout l'sang venait d'lui monter au crâne, d'un coup. toujours de dos, elle ne veut pas se retourner. ne peut pas se retourner non plus. yeux bordés de ces larmes qu'elle se force encore à retenir. tempête dans l'âme, une histoire qui se brise. comme ça. en un claquement de langue contre l'palais. en une utopie montée avec le temps. et bizarrement, le poids sur ses épaules qui semble s'évaporer. enfin.

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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Mar 12 Jan - 19:01
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beautiful crime. // @Eva Adler
Le rire nerveux.
Le silence de plomb qu'il vient briser.
Les yeux brillants car il croit tout simplement être en plein délire.
Puis le visage qui se referme, éternellement.
Il comprend pas, Eddy. Il n'y croit pas. Il garde son sang-froid, son sérieux, mais pas simple.

"Tu plaisantes Eva ?" Encore, de la connerie, de la bêtise. Le gamin qui ne comprend décidément rien à rien ou tout simplement, qui n'a aucune envie qu'une telle chose arrive. Pourquoi ? Pas qu'il ne voulait pas accepter ses sentiments ou les partager mais...Que tout allait plus être pareil. Qu'ils n'allaient plus pouvoir se serrer dans les bras sans que la gêne, le petit malaise qui restera maintenant...Et oui. Qu'est-ce qui restera d'Eva et Eddy ? De cette amitié qui dure depuis si longtemps ? Rien, il commence sincèrement à le sentir au fond du cœur.
"Mais...J'comprend pas. T'étais la première à dire que nos mères racontaient des conneries, t'a jamais...Fin j'comprend pas. Quand...Comment ?" Il est rouge et blafard en même temps. Ah ça oui, il s'y était pas attendu, le gosse. Il ne s'attendait pas une seule seconde à ce que sa meilleure amie...Vienne lui dire qu'elle le considérait plus comme tel, depuis longtemps.
Au moins, elle aura réussit à le faire taire et presque définitivement. Le palpitant assez fort, qui lui faisait mal dans la poitrine. Il ne sait pas quoi faire, quoi dire. Ses pupilles qui détaillent comme s'il allait trouver la réponse dedans, les pauvres sushis qui se battaient encore en duel dans l'emballage.

Bien sur qu'elle va pas aller plaisanter dans un tel moment. T'as vue sa tête ou quoi ? Se dit-il intérieurement, se sentant assez mal comme ça, que de lever le bout du nez dans sa direction se doutant que cela n'allait vraiment pas. Il sait pas quoi répondre, quoi dire. Il a encore du mal à croire que c'est vrai, qu'elle vient vraiment de lui dire une telle chose.
"Eva...je sais vraiment pas quoi te dire..." Souffle-il en essayant de prendre toute les précautions du monde, même si oui : il pouvait pas lui dire ce qu'elle aimerait. A cause de Madison et tout simplement, car il avait jamais imaginé plus...
"Je...Pardon. J'voulais pas que tu souffres, mais pourquoi tu m'le dis aujourd'hui ? Enfin...Pourquoi avoir attendu si ça durait déjà depuis longtemps ? " Ce qu'il veut dire par là, c'est clairement qu'elle aurait dû le faire plus tôt. Que peut-être que la situation aurait été plus simple, qu'il aurait pu voir autrement. Car il n'y avait pas Madison, à ce moment là.
Les mains qui se glissent sur son visage, le frottant avant que ne s'échappe :
"Putain et moi qui te parles de Mad, sans même que j'me sois rendu compte que..." Oh oui, il s'insultait fortement au fond de lui.
"Tu veux que j'parte, Eva ?" Qu'il demande alors, après un petit silence des plus pénible. Il se mord la lèvre, avant de lentement se lever, l'estomac tout aussi noué que précédemment. Envie de fuir, envie de la serrer dans ses bras. Envie de lui dire qu'elle doit cesser tout ça, envie de lui dire autre chose...Mais qu'il n'arrivait pas à imaginer. A cause de Madison, sans aucun doute. Sans doute à cause des trop nombreuses années, il sait pas. Il cogite, à en avoir mal au crâne. Putain.
Sa meilleure amie, était amoureuse de lui.
L'angoisse.
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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Mar 12 Jan - 21:38
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beautiful crime / @Eddy Weisel


elle se sent étonnement bien. brisée. mais bien. l'écrasement de sa cage thoracique sur son palpitant qui semble disparaître. ou alors, ça aussi, ce n'est qu'une utopie. elle s'raccroche au fait qu'l'insolente s'rait fière d'elle. c'est p'tre même le seul point positif qu'elle trouve dans toute cette tempête. tu plaisantes Eva ? si seulement cela ne pouvait être rien d'autre qu'une supercherie. ce serait tellement plus simple. mais...j'comprend pas. t'étais la première à dire que nos mères racontaient des conneries, t'as jamais...fin j'comprend pas. quand...comment ? elle s'retourne brusquement. ses billes trop claires baignées de perles salées qui l'fixe. regard violent, presque accusateurs. parce que tu crois vraiment qu'j'ai fait exprès ?! oui, bien sûr que ce n'étais qu'du vent au départ, tu crois quoi ?! sur la défensive. parce que si elle avait pu r'ssentir autre chose, elle l'aurait surement fait. elle aurait sans doute préféré ne pas être dans cet état. elle aurait sans doute préféré ne jamais ressentir toute cette confusion à chaque fois qu'le gamin pose son r'gard sur elle. elle aurait sans doute préféré que les choses soient bien différentes. elle vendrait certainement son âme au diable si seulement les ravages de ses sentiments pouvaient être différents. quand, comment, j'en sais rien moi, c'est arrivé, c'est tout. qu'est-ce que tu veux que j'te dise. qu'elle soupire. sans doute au bord d'la crise de nerfs. la voix qui s'brise à trop vouloir contenir ses larmes. elle a l'regard qui s'perd dans son verre d'eau. encore. toujours. parce qu'elle a l'impression qu'y a qu'ça qui pourrait encore la sauver. le monde tourne autour d'elle. timelapse qu'elle s'fait dans sa tête. la tempête emporte tout sur son passage et il ne reste plus que des miettes. Eva...je sais vraiment pas quoi te dire... pas étonnant. elle n'aurait pas su quoi dire non plus, si les rôles avaient été inversés. je...pardon. j'voulais pas que tu souffres, mais pourquoi tu m'le dis aujourd'hui ? enfin...pourquoi avoir attendu si ça durait déjà depuis longtemps ? elle retient l'rire nerveux qui demande qu'à sortir, revers d'la main qu'essuie une larme échouée sur sa joue. parce que tu crois qu'c'est facile, d'dire ça ? à toi en plus ?! elle s'coue la tête, incrédule face à cette question pourtant si légitime. j'avais pas envie d'flinguer c'qu'on avait ... et puis j'me suis dit qu'si j'attendais, ça finirait p'tre pas passer. haussement d'épaule. elle renifle. le plus discrètement possible. parce qu'on ne va pas s'mentir, c'est pas c'qu'il y a d'plus glamour. j'ai cru qu'ça pourrait passer, qu'c'était juste parce qu'on nous avait cassé la tête avec ça mais ... j'crois qu'non en fait ... soupire. elle a essayé pourtant, de tout son être. elle a essayé de lâcher prise. elle a essayé. si fort qu'elle s'est perdu dans son propre tourbillon d'sentiments. putain et moi qui te parles de Mad, sans même que j'me sois rendu compte que... ouais. elle. faut pas qu'il s'en veuille l'gamin, c'est la rouquine qu'a posé des questions après tout. dernier effort d'rompre le lien, d'briser le sort d'un palpitant volé par erreur. tu veux que j'parte, Eva ? une seconde. vaudrait mieux ouais. un brin trop sèche. trop plein d'amertume. elle le savait, pourtant, qu'elle n'entendrait pas les mots salvateurs. alors pourquoi ça fait quand même aussi mal ? elle lui tourne le dos. à nouveau. p'tre que ce s'ra moins pénible comme ça. elle s'mord la lippe inférieur, elle tente encore de les r'tenir. les flots ravageurs qui détalent pourtant sur ses joues. non. attends. changement d'avis. j'sais pas. qu'elle souffle, lèvre inférieure tremblante. elle ferme les yeux. inspire. expire. jusqu'à c'qu'elle n'ait plus d'air dans les poumons. inspire. jusqu'à vouloir exploser. et dans un dernier élan, elle se sent s'jeter dans ses bras. dernière étreinte. parce qu'elle en a b'soin. parce qu'elle sait qu'c'est la fin. parce qu'elle ne veut pas qu'ça s'arrête malgré tout. comme un cri de désespoir. bouée jetée à la mer. qui part à la dérive.

juste une dernière fois.

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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Mer 13 Jan - 0:26
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beautiful crime. // @Eva Adler
Le roi de la bourde, le roi des aveugles, le plus stupide gars qui soit. Comment, maintenant qu'il y songeait, avait-il pu ne pas voir se qui se passait sous ses yeux ? Comment avait-il pu être aussi con et ne pas se rendre compte d'un truc, qui, maintenant, tombait sous le sens ? Cela expliquait tellement de chose, même si...Il devait bien l'avouer : elle était maître dans l'art de cacher les choses. Certes, même s'il savait dorénavant, il avait encore du mal à croire que tout ceci, était vrai. Il avait clairement envie de se pincer de toute ses forces, pour se réveiller de ce...cauchemar. En était-ce vraiment un ? Oui, il y a des chances, car il n'avait pas envie de vivre encore des trucs chiants, de devoir se casser l'esprit encore plus qu'il n'avait déjà à faire avec Mad'. Mais si, elle avait osée en rajouter une couche, la gamine. A croire qu'elle l'avait fait exprès :
"Ouais bah, tu crois que c'est l'bon moment là ? Que je sois avec quelqu'un qui me cause déjà assez de soucis ? " Il est méchant, à dire ça. Comme si ce genre de chose était pas déjà assez dur à vivre, qu'en plus il lui faisait presque porter le chapeau à lui dire qu'elle aurait dû agir autrement. Mais oui, elle aurait dû. Elle aurait dû lui dire avant, bien avant. Bien avant que lui, ne s'intéresse à cette femme inaccessible, qu'il soit trop loin d'elle pour tenter de se rapprocher à nouveau.
Il souffle alors, avant de prendre une gorgée de bière, ne sachant comment réagir ou penser. Il est un peu en colère, Eddy. En colère contre lui-même, contre elle qui lui avait caché ça. Et peut-être bien de lui avoir dit car oui : elle venait de tout foutre en l'air.

"Ouais fin, ça a pas été l'cas longtemps, apparemment..." Souffle-il en évitant à son tour son regard, jouant nerveusement avec la bouteille qui glisse entre ses paumes, la jambe qui tape avec nervosité sur le sol. Oh oui, il n'est pas à l'aise, Eddy. Si bien une personne aimait pas parler de ça, c'est bien lui. C'est bien la dernière personne qu'il faut venir voir pour avoir des conseils en amour, parler sentiments et tout le tintouin.
Tout flinguer, il lève les yeux au ciel quand elle dit ça. Bien sur que oui, qu'elle a tout flinguer. Mais bon. Elle venait de dire quelque chose d'important et malgré tout, il arrive pas à lui en vouloir. Il se sent même très mal pour elle, mal car il ne savait même pas quoi lui répondre en retour. De l'amour...Etait-ce vraiment possible ? Après tant d'années et surtout, à rire des bêtises que leurs mères avaient imaginées ? N'avait-elle pas juste, idéaliser leurs propos et à force, avait penser que...? Il sait pas , Eddy. Lui, n'y avait pas du tout imaginé comme ça. Pas jusqu'à présent du moins.
" Waw. Franchement, je sais pas comment t'a fais, fin...J'veux dire, comment t'a pu continuer dm'aimer alors que..." Il sait même pas comment tourner, formuler sa phrase. Alors il se tait car c'est sans doute la meilleure chose à faire. Une main qui remonte de long de son visage, le frottant avant de finir sur sa tête, en train de chauffer un peu trop à son goût. Quoi faire, quoi dire. La consoler ? Pas simple, quand on en est la cause. Oh oui, il s'en serrait bien passé, le gosse.

La fuite. La meilleure des solutions pour tenter de calmer les coeurs brisés, le fragile lien qui les unissaient encore. Il sait pas du tout comment il va pouvoir gérer ça, après ce qu'elle venait de dire. Eddy avait déjà assez à penser avec Madison, que maintenant...Eva entrait dans l'équation. L'aimait il, lui ? Bien sur que oui, mais peut-être pas de la même façon...Il en est pas certain du moins. Cela ne fait pas comme avec Madison, c'est pas le même genre d'amour, il le sait bien. Et cela lui fait mal, qu'il puisse pas lui répondre, pas comme elle l'aimerait.
Il se lève alors, quand elle lui répond positivement pour son départ. C'est mieux comme ça, pour le moment. Réfléchir, tenter de voir ce qui va se passer, voir si la noyade pouvait encore être évitée.
Puis, elle le retient. Il est paralysé, ne sait quoi faire, s'il doit en faire de même, s'il doit la repousser.
Tout qui se bouscule.
Et l'esprit qui divague. Il l'enserre finalement, avec un peu de force, comme si c'était le dernier qu'ils auraient.
Puis, il recule, elle aussi. Un peu. Les pupilles qui se croisent, les yeux humides qui lui font un mal de chien.
Et le geste de trop. Le geste fou, de pure folie mais qui le ramena plusieurs années en arrière. Dans sa chambre, quand il avait 14/15 ans. Et qu'ils avaient timidement fait leur premier baiser.
Et là, cette fois, pas de premier baiser, bien un second. Qui voulait dire quoi ? Qui n'était pas juste un petit smack que des enfants se font. Non, un vrai baiser, qui n'a aucun sens, juste sur l'instant présent.

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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Mer 13 Jan - 21:40
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beautiful crime / @Eddy Weisel


elle encaisse Eva. du mieux qu'elle peut. les remarques désobligeantes. les mots durs, violents. elle encaisse sans rien dire parce qu'elle sait qu'il est blessé. elle sait qu'il ne comprend pas. elle ne lui en veut pas. quoi qu'elle pourrait probablement lui en coller une, juste histoire de lui remettre les idées en place. juste histoire de lui rappeler que c'est elle, qu'il devrait avoir un minimum de respect. cela dit, elle peut comprendre, aussi, qu'il soit en colère après elle. c'est d'sa faute, à elle. trop conne pour se rebeller. trop bonne pour voir qu'il la malmène quand il ne devrait pas. elle a voulu penser à son bien-être avant celui des autres et elle regrette. amèrement. elle se dit qu'elle aurait eu mieux faire de continuer à s'taire. de continuer à enfouir tous ces sentiments sauvages. de continuer à le r'garder sourire en pensant à elle. de continuer à s'torturer l'âme toute entière. ça aurait fait moins mal. peut-être. surement pas. elle a voulu penser à elle, pour une fois. et voilà le résultat. perte évidente d'un être cher. elle s'dit qu'elle aurait eu mieux faire de continuer à se taire. au moins, elle l'aurait toujours eu auprès d'elle. relation bien trop précieuse pour être détruite par des émotions enivrantes. elle aurait dû se taire. c'est une évidence. le regard dur du gamin la rend fébrile, à n'en pas douter. elle regrette. du plus profond de son être. quant à savoir s'il doit quitter les lieux, le plus judicieux serait surement de répondre par la positive. mais elle n'est pas encore résolue à le laisser s'enfuir. pas encore prête à le laisser partir bien qu'il le faudrait surement. alors la gamine hésite. revient sur sa décision de l'voir disparaître. poudre d'escampette. elle sent son corps prendre le contrôle sur son esprit et ses bras s'enroulent autour de son cou dans un dernier espoir désespéré de prolonger l'instant, de reculer la chute fatale. elle prie, elle espère qu'il ne la repoussera pas, même si ce ne serait que normal. elle prise, elle espère qu'il lui rendra cette dernière étreinte. elle en a besoin. une dernière fois penser à elle avant de penser aux autres. erreur qu'elle ne commettra plus jamais, elle se le promet. le recul qui devient évident. fin d'une ère. les prunelles qui se percutent et se contemplent. une dernière fois. les perles salées échappées laissant quelques sillons claires sur sa peau. la gamine imprime cet instant dans sa caboche pour ne jamais l'oublier. besoin vital. enfin, le palpitant qui manque de rompre. lèvres qui se rencontrent sans avoir eu besoin de se chercher. explosion dans la cage thoracique. le baiser différent du premier partagé. qui n'a plus rien à voir avec l'incertitude du passé. la délivrance absurde. celle qui n'aurait jamais dû se produire. la gamine savoure l'espace d'un court instant. elle savoure avant la prise de conscience. déchirante. bien qu'elle aurait tant aimé prolongé l'instant, bien qu'elle en rêvait depuis des années, elle ne peut pas continuer. pas comme ça. ses mains qui le bousculent. son souffle qu'elle a du mal à reprendre. les sourcils qui se froncent. l'hésitation. avant l'explosion. paume claquée contre la joue du garçon. sans aucune retenue. crève cœur inévitable. t'as pas l'droit. qu'elle crache, indécise pourtant. tu ne peux pas me cracher des horreurs à la gueule pour finir comme ça. elle ne comprend pas. si elle pensait avoir retrouvé un semblant de chemin sur le parcours de son existence. tout s'estompe encore. trop rapidement. tu peux jouer avec qui tu veux mais pas avec moi Eddy. voix brisée, comme son palpitant. t'es qu'un sale con Weisel. mots qu'elle ne pense pas le moins du monde mais qui lui font du bien malgré tout. t'avais pas l'droit ... murmure qui s'perd dans le silence de la pièce. il n'avait pas l'droit. lui qui clame en aimer une autre. lui qu'est devenu furieux de son aveux. il n'avait pas l'droit.

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(#) Re: beautiful crime. (eva)    Ven 15 Jan - 0:52
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