fairy godmother (Celia)

âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

[ fairy godmother ]

@Celia Dunne
Une nouvelle dispute, le sujet n’est même pas si clair que ça. Un couvre-feu qui n’a pas été respecté peut-être, une chambre mal rangée ou alors un ton jugé un peu trop sec lorsqu’elle a demandé à Sasha de lui passer le sel. Austyn ne sait même plus pourquoi les cris ont commencé, elle sait seulement qu’elle ne les a pas supporté. Elle marche dans les rues qu’elle connaît par cœur la gamine, les joues mouillées et les yeux rouges. Elle réfléchit à qui elle pourrait appeler, chez qui elle pourrait se réfugier pour ne plus penser à tout cela. Son esprit va immédiatement vers Ulrich, comme bien souvent depuis un moment. Quand elle pense à lui, elle se sent parfois un peu bête, un peu pathétique l’adolescente parce qu’elle est jeune et qu’elle tombe amoureuse pour la première fois. Ca lui fait peur tout ça à Austyn, mais avec lui elle se sent bien et en sécurité. C’est exactement ce qu’elle aimerait ressentir en cet instant, mais alors qu’elle sort son téléphone portable pour l’appeler, elle se ravise. Il ne l’a encore jamais vu ainsi, en pleur et totalement en détresse. Elle se plait à être cette jeune femme forte et intrépide, c’est ainsi qu’elle veut qu’il la voit Ulrich. Austyn elle n’est pas cette gamine pleurnicharde, cette princesse qui a peur de se salir les mains, elle détesterait qu’il change d’avis sur elle à cause de cela. Par habitude ses pas l’amènent alors à quelques rues de là, sur le perron de la maison de sa meilleure amie. A l’intérieur toutes les lumières sont éteintes, aucune vie ne se fait entendre. Elle s’en veut, elle sait que Fleur a ses propres problèmes à gérer en ce moment et elle ne peut pas lui rajouter ça en plus. Parce qu’à côté de ses drames familiaux, cette dispute n’est qu’un leitmotiv sans fin.

Elle enrage Austyn, dans le soir tombant elle se sent seule au monde. Elle est partie tellement vite alors que sa mère hurlait encore qu’elle n’a même pas pris le temps de prendre une veste. Enfiler des chaussures, mettre son téléphone dans sa poche et c’est tout. Pas de carte de transport, pas d’argent. Heureusement qu’elle connaît le quartier aussi bien que sa propre chambre, elle sait quelles sont les maisons à éviter et où elle pourrait trouver du réconfort. La troisième option qui lui traverse l’esprit semble être la bonne, et sans plus attendre elle traverse encore quelques rues pour arriver à un lieu qu’elle connaît bien. Légèrement essoufflée, elle entre dans le bâtiment pour rejoindre le loft de Celia. Elle sonne à la porte, tentant d’essuyer ses larmes avant que sa marraine n’apparaisse devant elle. Elle fait du mieux qu’elle peut Austyn, mais lorsque la porte finit par s’ouvrir elle voit bien dans les yeux de la jeune femme que son état est évident. « Est-ce que je peux rester là ce soir ? S’il te plaît. » A quoi bon essayer de prétendre que tout va bien alors que ce n’est absolument pas le cas ? Celia est habituée de ces moments depuis que Sasha a élu domicile chez les Walters. Elle qui partageait une complicité positive avec sa filleule auparavant a eu droit à de plus en plus de visite de la gamine en larme. Si Austyn pensait que le voyage qu’elle avait fait avec sa mère au cours de l’été avait arrangé certaines choses, il est clair aujourd’hui que tout n’est pas réparé.

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@austyn walters

Une journée terrible. Un ciel assombri. Sa main claquant son bureau, sa voix était la seule que ses collègues entendaient depuis les dix dernières minutes.« Demande à ce que les dossiers soient sur mon bureau pour demain matin. Si je dois me rendre moi-même sur les lieux pour les avoir, je jure sur Dieu que ça ira mal. » Une menace balancée comme ça, en sachant pertinemment que rien n’allait se passer. Une humeur massacrante, Celia s’était levée du mauvais pied, ce matin. Sur son passage, elle ne cessait pas de trouver un détail qui l’agaçait et toute cette frustration, c’était son assistante qui en ramassait les dégâts, et ce, depuis ce matin. En général, sympathique, Celia ne l’était pas aujourd’hui. Elle répondait d’un ton sec à n’importe qui, qui osait lui adresser la parole et une pincée de sarcasme dans ses réponses quand une question idiote était posée. En cette fin de journée, Celia en ressortait avec un mal de crâne intense. Insatisfaite de cette journée de travail, à 17 h, la Dunne avait tout fermé, pris ses affaires et s’était en faisant claquer ses escarpins sur le sol qu’elle avait pris la direction de la sortie, n’adressant la parole à personne sur son passage. Trop irritée pour le faire. Les portes de l’ascenseur qui prenait mille ans avant de se refermer derrière soi n’aidait absolument en rien sa cause de quitter les bureaux le plus rapidement possible. Son pire moment de la journée aura été d’appuyer comme une cinglée sur ce bouton. Celia n’avait envie de rien ou presque. Sa bouche salivant à l’idée de se poser sur le canapé, une coupe de vin dans une main et une émission de pâtisserie jouant à la télévision. Quelque chose qui l’aiderait à décompresser un peu. Calmer sa colère qui avait été créée sans raison. Un loft vide et plongé dans la noirceur. Le silence qui régnait dans ce dernier. Thomas était absent. Encore. Pour la millième fois, ces derniers temps. Peut-être aurait-il été la seule personne possible de la sortir de cette humeur morose. Ce qui, au fond, était contradictoire parce qu’une simple interaction l’avait mise à fleur de peau. Quelques mots maladroitement écrits sur un bout de papier, Celia se retrouvait seule chez elle, de plus en plus habitué à ce que ça arrive. Ce soir, cela marquait la quatrième soirée où, après une longue journée au bureau, la blonde se retrouvait à un domicile vide de vie humaine. Au début, elle ne se plaignait pas, appréciant les moments de relaxation sans que Thomas lui demande comment avait été sa journée, mais plus que ce phénomène se reproduisait, de plus en plus que l’humeur de Celia devenait morose. Bien sûr, sa confiance en Thomas était grande, peut-être un peu trop grande. Chassant cette mauvaise pensée d’un mouvement de tête, la sonnette lui indiquant qu’une personne patientait devant sa porte. Une bonne minute, Celia avait pensé à la possibilité de prétendre qu’il n’y avait personne. Mais si la personne qui patientait gentiment qu’elle ouvre la porte était une personne importante ? Possible. Quoique… Finalement, ses pas se dirigèrent vers cette fameuse porte, sa main se posant sur la poignée, tournant celle-ci et son bras forçant un tantinet pour l’ouvrir. Une petite tête rousse. Austyn. Ses traits endurcis se relaxèrent en voyant ses yeux rougis, sa moue triste et son état. Sa voix brisée. Elle n’avait pas besoin de poser de questions parce que Celia savait. Du moins, elle avait une brève idée de ce qui se passait avec Austyn. « Tu sais très bien que tu es toujours la bienvenue Austyn. Entre. » Son ton doux et invitant, son corps se poussant du chemin afin qu’elle puisse pénétrer chez elle. Présente dans la vie de cette gamine depuis sa naissance, Celia s’était promise de ne jamais lui tourner le dos. Peu importe ce qui arrivait dans sa vie. « Tu connais les règles, je ne te force pas à me dire ce qui te tracasse. Tu m’en parles quand tu es prête Austyn. » Ajoutait-elle, le bruit de la porte se refermant derrière elle, ses pas s’approchant de sa filleule pour la prendre dans ses bras.

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âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

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@Celia Dunne
Austyn a passé un long moment à errer dans les rues, sillonnant son quartier à la recherche du moindre soutien, de la moindre personne qui saurait lui rendre un peu de sourire. Son téléphone dans la poche, elle sait parfaitement qu’elle pourrait appeler une petite dizaine de personnes qui saurait la consoler, mais elle n’a pas vraiment envie de voir qui que ce soit. Pas ces personnes-là en tout cas. En cette fin de journée, elle a conscience que la seule personne qui pourrait réellement apaiser ses peines est justement la personne qu’elle fuit, celle qu’elle a laissé en plan au milieu d’une dispute. Malgré le temps qui passe et les efforts qu’elles font toutes les deux, il semble à Austyn que rien ne pourra réellement réparer les blessures que sa mère et elle se sont causées. Elles sont trop nombreuses, trop profondes, et si elle regrette parfois amèrement de s'être laissée emportée dans sa rage contre Sasha, la gamine ne voit pas comment faire marche arrière. Tout est trop tard à présent. C’est donc le cœur lourd et les yeux humides qu’elle frappe à la porte de Celia, sa marraine. Au fond, elle sait que la blonde enverra un message à Siobhan dans la soirée pour lui dire que sa fille a trouvé refuge chez elle. Peut-être qu’elle ne lui parlera pas en détail de leur conversation, qu’elle ne trahira pas la confiance de la gamine, mais certaines informations passeront quand même. Mais ça ne la dérange pas Austyn, peut-être même qu’elle vient jusqu’ici pour que justement sa mère soit au courant, pour qu’elle ne panique pas. Si toutefois l’idée de ne pas savoir où est sa fille la fait encore paniquer… peut-être n’en a-t-elle plus rien à faire. Lorsque la porte s’ouvre, la jeune femme ne cache pas ses larmes ni sa détresse, elle formule simplement une question dont elle a déjà la réponse. « Merci. » dit-elle en entrant à l’invitation de l’avocate. Elle accepte l’étreinte, allant même se perdre dans les bras de sa marraine pour trouver le réconfort qu’elle ne trouve plus dans ceux de sa propre mère. Ca lui fait du bien à Austyn, et elle sait qu’elle a fait le bon choix en choisissant de frapper à la porte de Celia plutôt qu’à une autre. « Honnêtement je ne saurai même pas quoi te dire… Il s’est rien passé. » Rien qui ne sorte de l’ordinaire en tout cas. Les tensions et les disputes sont monnaie courante aujourd’hui dans la maison des Walters, et la Dunne est sans doute l’une des personnes les plus au courant. La gamine préfèrerait pouvoir lui dire qu’il s’est passé quelque chose de grave, qu’une réelle dispute a provoqué toutes les larmes qui ont coulé ce soir, mais elle ne peut pas. Si Sasha n’avait pas fait irruption dans leur vie, elle ne pourrait même pas imaginé un sujet si fort qui créerait une telle querelle entre elle et sa mère. Elles qui s’entendaient si bien auparavant, elles qui pouvaient tout se dire, tout discuter. Plus le temps passe et plus Austyn doute de retrouver un jour cette proximité, et ça lui brise le cœur. « Comment tu vas toi ? Jonah n’est pas là ? » demande-t-elle en se détachant finalement de sa marraine. Son regard se tourne vers l’intérieur du loft. Elle ne capte aucun bruit, aucune présence qui pourrait indiquer que le petit-ami de Celia est présent également. Elle s’en fiche en vérité Austyn, elle ne pense pas grand chose de cet homme, tout ce qu’elle veut c’est pouvoir se blottir dans un fauteuil et tout oublier. Sans même défaire les lacets, elle retire ses chaussures d’un mouvement habile de ses pieds, se retrouvant en chaussette sur le parquet. Puisqu’elle n’avait pas pris le temps de prendre une veste en partant, elle n'a rien d’autre à retirer pour être à l’aise, elle ne fait que passer ses bras autour de son buste, signe d’un certain malaise dans cet environnement pourtant familier.

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@austyn walters

Celia, elle n’avait pas d’enfants. C’était un fait. Elle ne savait pas ce qu’était ce lien unissant une mère et son enfant, ce que ça faisait au cœur de se disputer avec ce dernier, de voir les yeux se remplir d’eau à cause de cela. Celia, elle ne savait pas et tout ce qu’elle était en mesure de faire, c’était de l’imaginer, souhaitant que cela ne se reproduise pas. Les disputes étaient nombreuses entre Austyn et Siobhan, Celia en avait conscience. Elle n’était née de la dernière pluie et ça lui brisait le cœur de voir ce fossé se creuser entre elles parce que la famille, c’était ce qu’il y avait de plus important. Au fond de ses entrailles, Celia aimerait pouvoir être en mesure d’en faire plus, de ne pas être seulement le havre de paix pour Austyn. Elle aimerait brandir une baguette magique et retirer tous les maux du cœur de sa nièce parce que malgré tout, c’était son rôle. De la protéger. D’être présente pour elle. Une promesse qu’elle lui avait faite à sa naissance à Austyn, Celia. Always and forever. Et c’était ce qu’elle faisait la Dunne, être présente, dans les pires moments. Comme celui-là. Où Austyn s’était retrouvé sur le pas de sa porte, à la recherche de réconfort, loin d’un foyer chaotique, ce que son domicile à Celia offrait, n’importe quel moment de la journée, la porte serait toujours grande ouverte pour l’adolescente, son cœur se réchauffant à l’idée que c’était ce qu’Austyn choisissait malgré tout. L’enveloppant dans ses bras, voulant la protéger de tout et n’importe quand. Et quand son regard se posait sur Austyn, son irritabilité s’évaporait d’un seul coup, oubliant ses propres préoccupations et son attention entièrement portée sur cette dernière, un sourire bienveillant au visage. « Je vois. » Qu’elle murmurait, il lui serait facile à Celia de poser plus de questions pour décortiquer le tout, elle en avait fait son métier après tout s’empêchant de le faire à son entourage dans le simple but d’éviter de les sentir jugés ou quoique ce soit. « Moi, ça va. Non, il devrait rentrer plus tard, il avait quelque chose à régler au bureau d’abord. » Ce qui lui avait convenu à Celia préférant éviter de défouler sa colère sur une âme qui ne le méritait pas. Jonah était précieux, acceptait la colère, parfois injustifiée de Celia, le dos bien droit et il était toujours là pour la réconforter par la suite. Ce qu’elle appréciait. Là, maintenant, à cet instant précis, c’était bien pour Austyn et elle. « Fais comme chez-toi, je vais te préparer une boisson chaude. Tu as l’air frigorifié. » Ajoutait Celia d’un getse de main, lui offrant un sourire avant de tourner les talons et se diriger vers la cuisine où elle mit en marche la bouilloire. Peut-être parce qu’elle n’avait pas pris le temps d’enfiler une veste quelconque et que la température extérieure n’était pas la même qu’en été. « Voilà pour toi. » Murmurait-elle quelques minutes plus tard, une tasse chaude dans les mains, déposant celle-ci devant Austyn pour ensuite prendre place près d’elle. « Comment ça va Austyn avec l’école et tout ? » Finissait-elle par demander, brisant le silence, ne le supportant plus.

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âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

[ fairy godmother ]

@Celia Dunne
C’est une assez triste vérité qui pourtant devient de plus en plus flagrante dans la vie d’Austyn : elle ne sait pas d’où viennent les disputes. Chaque jour ou presque, les voix montent et les propos dérapent dans la demeure familiale. Elle finit en larmes, cachant pourtant cette peine à sa mère pour ne pas lui montrer à quel point tout cela l’affecte. Cherche-t-elle à la protéger pour ne pas qu’elle s’inquiète ou la confiance s’est-elle brisée à un tel point qu’elle n’ose plus se confier à elle ? La gamine n’a plus les réponses, et s’il y a quelques mois encore elle avouait à sa mère vouloir rester à la maison, elle ne sait plus aujourd’hui pourquoi elle a fait un tel choix. Alors ce soir, elle se réfugie ailleurs, chez Celia qui ne demande pas plus d’explications quand elle lui dit ne pas avoir les réponses. « D’accord, ça va alors si vous n’aviez rien de prévu ce soir… » dit-elle après que sa marraine lui ait parlé de l’absence de son petit-ami. Evidemment Austyn et Jonah se connaissent, se sont déjà croisés, mais la gamine n’aurait pas voulu mettre à mal une soirée qu’ils avaient prévu depuis longtemps. Fébrile et perdue, Austyn ne parle pas beaucoup, elle reste debout dans l’entrée, hochant simplement la tête quand l’avocate s’éloigne pour préparer un thé. Finalement elle avance, retire ses chaussures et s’installe dans ce salon qu’elle connaît si bien. Elle se sent engourdie, comme si son cerveau s’était mis en pilotage automatique et qu’elle ne pouvait plus rien contrôler. Celia ne tarde pas à revenir avec une tasse pour elle et la gamine lui offre un sourire relativement doux. « Merci. » dit-elle avant de se pencher pour prendre la tasse entre ses mains. La chaleur qui se répand à travers la terre cuite lui donne un réconfort certain, tandis que son regard se perd à la surface du liquide encore fumant. Elle ne sait pas bien quoi dire Austyn, pourtant elle s’est retrouvée dans cette situation des dizaines de fois. Un peu trop d’ailleurs, puisque chaque fois qu’elle se réfugie chez sa marraine c’est pour se plaindre ou pleurer après une énième dispute. Finalement c’est l’adulte à ses côtés qui prend la parole, pour lui poser une question, et la gamine ne sait que hausser les épaules en guise de réponse. « Ca va… » Ce n’est pas assez et elle le sait, elle a simplement du mal à trouver le positif alors qu’elle pense encore à cette conversation lamentable. « Les cours sont intéressants, j’ai rencontré quelques nouvelles personnes qui sont sympas. Il y a beaucoup de monde dans les cours magistraux, tellement que c’est difficile d’avoir de vraies conversations, mais mes meilleurs amis sont sur le campus aussi alors on continue à se voir régulièrement. » Cette année, tout est nouveau pour Austyn, et elle est bien heureuse de pouvoir compter sur ses amis. L’université est un univers qu’elle découvre depuis quelques mois souvent, et si bien des choses changent par rapport au lycée, elle doit bien avouer qu’elle aurait aimé voir plus de changements dans sa vie personnelle aussi. Parce que la dynamique familiale, elle, n’a pas bougé. « Je n’ai pas encore eu tous mes résultats pour le premier semestre, mais je pense que ça s’est à peu près bien passé. J’aimerais bien trouver une spécialité pour l’année prochaine, mais je suis toujours un peu perdue là-dessus. » elle finit avec une légère moue sur le visage, réfléchissant à toutes ces choses incertaines dans sa vie. Elle se veut souvent tellement adulte Austyn, et pourtant elle n’a aucune idée de comment trouver cette indépendance qu’elle revendique à longueur de journée. « Comment tu as fait pour te décider toi ? Tu as toujours su que tu voulais faire du droit ? » demande-t-elle en posant ses iris sur sa marraine. Elle bouge un peu dans le canapé, de manière à lui faire un peu plus face, tout en étant à ses côtés.

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