Consultant ton programme du jour, tu as cours que dans deux heures. Ça te laisse largement le temps, en plus aujourd’hui vous devez revoir l’interrogation de la semaine dernière. Les examens de milieu d’année arrivent.. on ne peut pas dire que ça soit ta partie préféré, mais bon.. c’est ça la vie de prof. Copies à corriger de temps à autre.. même un professeur de photographie doit passer par là. Tu as essayé de négocier avec le directeur, mais non.. il leur faut une note pour valider ton ue. Tellement de complication pour si peu. Tu acceptes de jouer le jeu, tant que ça te permet de transmettre ta passion. Le nez dans ton téléphone, tu fais malgré tout attention à ce qui se passe dans la rue. Tes pas te guident, rue que tu connais. Chemin un peu trop par cœur à ton goût, mais c’est plus fort que toi.. tu as besoin de ta dose. De ce délicieux caramel machiatto, tes batteries ne sont pas complètement à plat, mais.. on ne sait jamais. Tu remets tes écouteurs, toujours un air en tête. Coupé du monde que tu es. Tu aimes ça. Tu aimes être dans ta bulle, regarder des photos tout en écoutant une chanson. Tu n’aimes pas interagir avec le monde qui t’entoure, enfin ça dépend du moment.. là pour le coup, tu ne fais que marcher. Tu ne vois pas en quoi ta voix peut aider le monde, où en quoi ils peuvent t’aider. En rien, ça s’est sûr. Tant pis si tu dois marcher une merde de chien, c’est que tu devais le faire. Toute façon tu n’es pas du genre à te prendre la tête, surtout pas pour une merde sous ta chaussure. Il faut bien que ces pauvres animaux fassent quelque part.. alors bien sûr c’est aux maîtres de les éduquer et de leur apprendre où faire.. mais certains ne sont pas aussi réfléchis qu’on pourrait le croire. Et voilà que tu te mets à juger.. enfin tu aimes juste dire que c’est un fait. Certains sont cons, ignorant et n’ont pas inventé l’eau chaude. Une chance tu ne fréquentes pas ces gens tous les jours. Tes pas finissent leur course et te voilà dans la queue du Starbuck. Franchise international.. qui n’est pas si bonne pour l’environnement, mais clairement leurs cafés sont bons. Rien que pour ça tu n’arrives pas à leur dire non. Le nez toujours dans ton téléphone, tu regardes les actualités cette fois. Rien de passionnant. Tu es tellement absorbé que tu n’es pas prêt pour ce qui va arriver dans quelques secondes.. cinq, quatre, trois, deux.. une voix te sort de tes rêveries. Ainsi qu’une boisson sur tes pieds. Bondissant légèrement.. tu relèves les yeux pour voir le propriétaire de ce carnage, voix féminine qui râle. « Louisa ? » que tu dis, en voyant la blonde qui marmonne toujours dans ses moustaches - non existantes – Surpris que tu es de la voir ici… depuis ton retour.. c’est une des premières fois que tu la croises..
Mal lunée. La journée allait mal commencé, elle le sentait gros comme une maison, la blonde. Réveil manqué, le ballon d'eau chaude dans ce maudit hôtel qui avait fait des siennes, l'obligeant à utiliser les douches du spa, café dégueulasse, pas le temps de déjeuner car elle avait déjà un entretien avec des hautes têtes dans le domaine du journalisme...Et encore tout un tas de choses à faire. Mais Louisa n'aimait pas quand sa journée débutait sans son café au lait d'amande. Café qu'elle aurait fait courir son assistante, pour qu'elle lui récupère mais...la blonde passait devant ce café, qu'elle ne connait pas plus que cela. Il se trouvait juste sur sa route, en somme. Elle décide donc d'y faire une halte, n'ayant pas souvent pour habitude de faire elle-même tout ça. Cela lui rappelle le bon vieux temps où elle n'avait pas une "employée' qui s'occupait de sa petite vie, de son petit confort quotidien. La blonde qui pénètre dans les lieux, au téléphone, écouteurs visés aux oreilles.Le genre d'attitude insupportable, mais pas le choix. Elle travaillait, était au travail autant qu'elle était ici, dans ce café à faire la queue. Chose d'ailleurs, qu'elle n'aimait plus faire. Rare était les fois où elle se retrouvait à faire la queue. Seulement quand elle était dans son quotidien privée, pas le pro.
Et oui, gamine qui avait finit à la tête du journal de la ville, une belle place c'est certain. Mais elle devait redoubler d'effort, toujours se montrer parfaite, toujours montrer l'exemple. Une faute de goût ? Une mauvaise information ? Tout pouvait lui retomber dessus. C'était beaucoup de pression, qu'elle gérait pas toujours. Elle faisait au mieux, mais elle était pas sur que quiconque était capable, de gérer un tel stress. Surtout que sa vie privée en pâtissait et qu'elle avait aussi des choses à régler. Une impression d'un trop plein, d'être prise dans un étau si serré, qu'elle avait peur de ne jamais en sortir. Louisa aussi, après avoir commandé son café, est concentré sur sa discussion, sur les mails qu'elle a sous les yeux. Pas bien amusant, qu'une fois le précieux breuvage entre les doigts après presque dix minutes d'attente, elle se fait bousculer par un crétin d'ado, qui la fait renverser le contenu de son gobelet. Sur les pieds d'un type. "Bordel !" Qu'elle s'exclame donc, en ayant les sourcils froncés, le visage aussi pincé que ses lèvres. Puis elle lève les yeux vers celui qui venait de récolter son café, avant de changer tout bonnement d'expression. Merde, Miles. A croire que c'était sa semaine, de retomber que sur des ex... "Jane je te rappelle, on met tout ça en place et je te rappelle une fois au bureau." Puis elle raccroche, avant de battre des paupières plusieurs fois, avant de dire : "Oui, faut croire que c'est moi la chanceuse..." Qu'elle lâche en soufflant un peu, éprise entre deux sentiments bien différents. Etait-elle contente de le voir ? Hm, pas vraiment, non. Elle s'en serait bien passé, plutôt. Surtout vue comment leur...histoire avait fini. "Merde, j'avais déjà pas l'temps que je suis bonne pour te repayer une paire de chaussure et refaire la queue..." Elle se frotte le front, d'un air lasse. Louisa sait pas trop quoi dire, face à Miles. C'est délicat, comme situation, effectivement. "J'pensais que tu avais quitté la ville, ne t'y ayant plus recroiser...Depuis un moment.." Avoue-elle à demi-mot, car effectivement, leurs chemins avaient complètement pris des opposés. En même temps...
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(#)Re: what a man gotta do (louisa) Lun 8 Fév - 22:09
Incroyable mais vrai ! Trois ans que tu n’avais pas croisé ce visage et voilà.. voilà que son café finissait à tes pieds. Ses jurons toujours aussi charmants ne t’avaient pas manqué ceci dit.. bon tu peux comprendre pourquoi elle jure, son café à tes pieds. Et apparemment : elle est pressée, mais ça tu ne le sais pas encore. Malgré tout, tu n’en reviens pas. Déglutissant et regardant bien la belle demoiselle se trouvant face à toi. Ses mots qui sortent de sa bouche, qui franchissent ses douces lèvres rapidement.. et finissent par se perdre dans cette pièce. Loin de tes oreilles, toi c’est d’autres mots qui se baladent dans ton système cérébrale. Le truc c’est que tu as à peine écouter ou plutôt entendu ce qu’elle vient de te dire. Retirant délicatement ses écouteurs, tu la vois s’agiter, sa phrase qui monte à ton cerveau. La première. Sourcil qui se froncent, tu tentes de comprendre ou plutôt décortiquer ce qu’elle vient de te dire. Surprise qui ne quitte pas ton visage, tu es presque stoïque, tentant de te remettre de ces retrouvailles. Il va falloir que tu lui répondes, de mémoire, la patience ne faisait pas partie de ses qualités. Puis vu la façon qu’elle a de s’agiter, tu comprends qu’elle ne va guère avoir de temps pour ses retrouvailles. « Eh bien.. euh.. oui ça fait un p’tit moment que je suis dans le coin.. » un petit moment, voir trois ans.. mais tu vas rester sur le terme un petit moment. Ça ne sert à rien de s’étaler sur la durée exacte. Gêné que tu es, ne savant pas comment t’y prendre. « Je.. tu es pressé ? » pourquoi ces mots franchissent la muraille qu’est tes lèvres ? Tu n’en sais rien. « J’me dis que peut-être.. fin.. tu veux boire un café ? » Oui tu te perds dans tes mots. Elle doit être sûrement prise, pour sûr. « j’suis content de te voir. » que tu ajoutes. Parce que dans le fond, ça te fait plaisir de la croiser, même après toutes ses années. Tu ne sais pas trop comment te sentir réellement, vous avez vécu un truc. Une brève relation, tu n’as pas vraiment souffert de cette séparation. Bien sûr que ça t’a fait quelque chose, tu n’es pas un sans cœur. Tu appréciais sa présence, tu t’attachais à elle et puis.. et puis du jour au lendemain elle disparu de ta vie. De tes habitudes. De tes pensées. Parce que tu avais eu le malheur de garder cette liste. De vouloir réaliser des souhaits d’une morte. Ce qu’elle n’a pas compris, première raison qu’elle a trouvé pour te quitter. Ignorant réellement la réalité qui se jouait sous tes yeux. Tu t’es remis de tout ça. Parce que tu ne restes pas sur tes remords ou erreurs. Il faut avancer, la vie est bien assez dur pour qu’on se la complique. « tu as l’air d’aller bien. » que tu finis par ajouter. Constatation que tu remarques, elle est toujours aussi .. splendide et sûre d’elle. Toi tu n’as pas vraiment changé, tu as pris encore plus confiance en toi et en ce que tu veux. Les choses ne sont plus pareils, mais oui ça te fait plaisir de la croiser ici.. dans l’un de tes repères. Première fois que tu la croises depuis ton retour, elle doit avoir un autre endroit pour prendre ses cafés.
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(#)Re: what a man gotta do (louisa) Mar 9 Fév - 20:51
Pas le temps, oui, elle n'a jamais le temps, Louisa. Elle n'a pas le temps de construire une relation stable, avec un mec stable qui ne la trompe pas. Elle n'a pas le temps de voir sa famille comme elle le voudrait, même si ces derniers temps...moins elle les voyaient, mieux elle se portait. Car toujours à appuyer sur les sujets fâcheux, parler de Justin etc. Elle n'avait pas le temps de se poser, de souffler comme il faudrait bien que l'argent était pas le problème. Le problème ? Le temps, tout simplement. Les journées pas assez longues, pas assez découpées. Mais la blonde, elle se plaint pas. Elle aurait pu avoir pire, comme situation, elle en est pleinement consciente. Mais même si tout ne marchait pas comme sur des roulettes, elle devait conserver cette image de perfection. Coûte que coûte, l'avenir du journal et de sa carrière en dépendait.
Mais les fantômes du passé, elle commence à en voir beaucoup, cette semaine. Trop peut-être. A croire que quelque chose les attiraient tous à elle, depuis qu'elle était parti du foyer conjugale, depuis qu'elle avait su pour l'énième tromperie de son jeune compagnon. La fois de trop, même si elle se savait faible. Face à ce type. Elle se sait pas bien vaillante quand il s'agissait d'amour. Et ce type en face d'elle, en avait été aussi la preuve. La fuite, la peur de souffrir, la peur qu'il ne plaise pas car elle avait la fâcheuse tendance à aimer son opposé. Miles l'était. Murphy l'était. Etrangement, pas Justin. Pour ça qu'elle était dans un tel merdier, sans doute. Elle acquiesce simplement, quand il lui répond que cela fait un petit moment. Quel sacré petit moment, tien. Mais bon. "Hmm...non, pas vraiment." Elle ment, la blonde. Elle est occupée, chargée. Mais bizarrement, les mots, la gentillesse de Miles à toujours réussi à lui faire ressentir quelque chose,une certaine tendresse. Même si elle l'avait un peu lâchée bêtement. La peur. La crainte. Des choses qu'elle n'avait pas dit et dont elle pourrait encore regretté, aujourd'hui. "Et bien pourquoi pas." Qu'elle répond alors, ne sachant pas si elle faisait bien. Mais elle se laisse aller, car elle a besoin d'un petit moment, à s'avachir dans un canapé, boire sans être pressé par le temps et les gens, son café. Certes, cela aurait été mieux avec des amis mais...un ex, c'est peut-être qu'elle avait besoin de ça ?
Elle ne sait plus où se mettre, quand il lui dit être content de la voir. Vérité ? Vérité mensongère ? Elle n'en sait rien. Lui, lui a-t-il manqué ? Oui et non. Un épisode qu'elle veut oublier, comme tous les autres. Donc était-elle contente de le voir ? Mitigé. Elle préfère lui offrir un sourire gênée, myocarde un peu pris au dépourvu qui rate quelques battements. Oui, la situation est gênante, étrange. Des banalités, qu'elle tente de stopper : "C'est vrai que c'est étonnant de se recroiser maintenant, mais bon. Si t'es à NO depuis, logique." Elle sourit légèrement, avant de se remettre dans la file, d'un air boudeur : "Bon, même si j'aurais préféré ne pas tuer mon café, sur tes chaussures. D'ailleurs ça va aller ou tu veux que j'te file quelques $ ?" Demande-elle par politesse, jetant un oeil vers les pieds du brun, avant de glisser ses phalanges dans sa longueur blonde : "Bien, je sais pas. Mais je vais pas me plaindre, j'ai le job que j'ai toujours voulu avoir, des gens qui courent partout pour moi, une assistante digne du Diable s'habille en Prada, mais ouais, on fait aller écoute ! " Elle va pas si bien que ça, Louisa. Sa relation est un fiasco, elle doit constamment déjouer les pièges des requins qui voulaient la destituer, la famille lui cassait toujours autant les pieds...y'avait mieux. "Et toi alors ? Qu'est-ce que tu deviens ?" Demande-elle en rangeant son smartphone dans sa poche de manteau beige, avant donc de poser ses iris sur le visage du brun. Toujours aussi séduisant, c'est certain.
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(#)Re: what a man gotta do (louisa) Mer 10 Fév - 11:09
Les surprises de la vie, tu as appris à les gérer avec le temps. Elles te font plus aussi peur qu’avant.. on ne peut pas que tu étais effrayé par celle du passé.. juste que tu ne savais pas comment les amener, les dépasser.. là tu te sens bien. Tu n’as pas peur de lui parler, pas peur de dire la vérité. Tu as évolué, tu as changé. Bon à l’époque, tu étais déjà franc dans tes propos, alors pourquoi changé ça ? Ta gentillesse aussi été déjà là, non tu n’étais pas un mauvais bougre, à se demander pourquoi elle t’a quitté ? Il est vrai que tu t’es posé la question, puis tu as mis tous vos souvenirs dans une boîte. Tu as rangé cette boîte et tu as avancé. Vous étiez pas ‘amoureux’, vous vous plaisiez, vous étiez encore dans cette phase de séduction, plaire à l’autre.. tenter l’impossible et surtout se découvrir. Tu aimais la facette qu’elle te laissait voir, malgré cela tu n’as jamais réussi à casser sa carapace. Pourtant tu aurais aimé à l’époque, mais tu as compris. Tu as compris et accepté son choix. Vous n’étiez pas fait pour continuer le chemin ensemble, sans rancune. Parce que ce n’est pas toi. Tu ne fais pas partie de ces gens qui maudissent leurs exs ou bien qu’ils ont un trop plein de rancunes, voir colère. Non tu ne fais pas partie de ces gens là. Tu as l’esprit libre et surtout la conscience tranquille. Vous ne vous conveniez pas, c’est tout. La vie est faite de surprise, si vous n’étiez pas faits pour être ensemble, c’est parce que d’autres personnes vous attendaient. Voilà ce que tu t’es dit et surtout que tu te dis à chaque relation qui se termine. Qu’on se rassure, tu n’as pas une liste à rallonge, toi le sentimental à deux francs six sous comme le dit si bien Callum. Tu as besoin d’une connexion, tu as besoin d’un truc. Tu ne t’aventures pas aussi facilement dans une relation. Par exemple tu n’es pas le genre à avoir des coups d’un soir, non ça c’est vraiment pas toi. Tu ne critiques pas ceux qui le font, mais toi non. Non tu as besoin de plus, d’un échange, d’une connexion… de quelques choses. Ouais tu es sentimental dans le fond et alors ? Il faut des mecs comme toi, mais ça Louisa a pas su le voir.. mais là n’est pas la question. Tu es sincère dans tes mots, surtout lorsque tu lui dis être heureux de la voir. Pourquoi mentir ? Ce n’est pas ton intention, la rendre mal à l’aise ? Non plus, mais faut croire que c’est le cas. Tu ne remarques pas qu’elle te répond pas, mais elle prend le temps de se poser avec toi. Attention qu’elle t’accorde, toi qui est loin de te douter qu’elle est débordé. Toi le simple professeur qui prend la vie comme elle vient, qui s’en moque du temps, tu vogues en fonction de tes humeurs. Qu’importe si tu dois être en retard, certes ça la fout mal, surtout lorsqu’on est prof, mais bon… C’est la vie. Puis bon tu as pour passion la photographie, ce qui montre ta patience et le temps que tu peux perdre comme diraient certains pour attendre la photo. Alors oui tu as le temps, tu prends ton temps surtout. « T’en fais pas, j’en ai d’autres, y a pas mort d’hommes, puis ça leur donne du contraste. J’aurais de quoi raconter à présent. » Elles iront à la machine ou pas, tu t’en moques. Rien de grave, une chance que tes chaussures soient résistante car du café chaud sur les orteils.. sans façon. Plus de peur que de mal, une chance. Tu pourrais ajouter que tu viens ici souvent et que c’est la première fois que tu la croises en un peu plus de trois ans.. mais non. Non tu n’as pas envie d’attiser les réflexions ou autres remontrances. Profitons de l’instant présent. Sa réponse éclaire ta lanterne, comprenant à présent le pourquoi du comment. Elle a des assistantes, mine de rien tu tiques sur le début, elle a hésité à te répondre, à savoir si elle allait bien. « J’ai arrêté la photographie, enfin je l’enseigne à présent, j’ai mis mes voyages en pause pour faire voyager des gamins. Je me suis posé dirons nous et ça me va plutôt bien. Et j’ai un chat ! » n’oublions pas Yzma, ta boule de poil qui partage ta vie depuis trois ans. Celle qui a su te garder près d’elle et capturer ton amour. « Sinon tu es sûr que ça va, j’sais que j’ai pas à te demander ça, mais.. comment dire. Tu as hésité et ton ‘je sais pas’ .. fin ça me regarde pas, mais tu .. je sais pas. » que tu finis à ton tour par dire. Une intuition ? Peut-être. « Félicitations, je vois que tu as réussi, tu dois être heureuse, ainsi que ta famille. Pas trop de pression ? » ce milieu qui t’est inconnu, tu n’y as jamais franchi les portes pas même pour vendre tes photos. Ils ont tenté de t’approcher, mais non tu préfères rester ignorant. Un monde hors du tien.
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(#)Re: what a man gotta do (louisa) Jeu 11 Fév - 17:14
Elle avait assez mal géré cette fin derelation, elle mentira pas sur ce point. Car oui, elle avait pas bien confiance envers les hommes, depuis toujours. Elle avait peur, peur de la souffrance, peur de voir sans doute un schéma dans son entourage familial de la femme qui se faisait tromper, des gros mensonges qu'avait pu faire son père pour un tas de choses...Peut-être oui. Mais elle se sent coupable, Louisa. Elle se sent coupable et étrangement, assez mal en étant face à lui, même quelques années plus tard. Car oui, elle pensait tout simplement pas le recroiser, pas le revoir. C'était le but de la manœuvre, non ? Être partie comme une voleuse, sans crier gare. La liste ? Oui et non.Elle l'avait vue, avant de partir, elle avait trouvé ça bizarre mais pas si bizarre que ça. Une promesse. Qu'elle ne savait pas vraiment toute l'histoire. Qu'importe.
En effet, elle a une vie à rythme incroyable, aujourd'hui. Tout un tas de gens gravite autour d'elle, travaille pour elle et en contrepartie, elle est là, à devoir faire un boulot monstre et surtout éreintant pour les nerfs, la vie de famille. Oui, elle comprenait mieux l'ancien responsable du journal qui lui avait dit, à l'entretien : "j'ai divorcé vous savez. Sur ce siège, il n'y a que des gens seuls, car on est tellement avec qu'on finit par en délaisser son couple." Cela voulait tout dire oui et au final...Louisa le comprenait bien, depuis quelques temps maintenant. Elle ne s'était jamais sentie aussi seule depuis et cela faisait mal, la vérité en pleine gueule. Mais elle prend le temps, fuck les messages qui grondaient sur son téléphone. Son assistante s'en occuperait bien une petite demi-heure. Et encore, elle voit court. "Bon...Si tu l'dis.." Elle est perplexe, pour ses chaussures. Bon, c'était pas non plus du tissus, elles s'en sortiraient peut-être après un petit coup de chiffon. Elle fait mine d'être convaincue, puisqu'il semblait l'être. Ou alors il voulait juste être poli, qui sait ? "On va dire que oui et non, y'a du pour, y'a du contre. J'ai plus vraiment de vie avec ce job mais bon." Elle essaie encore un peu d'éviter le sujet, car elle n'aime pas évoquer les mauvais côtés. Elle aime pas non plus qu'on la plaigne, qu'on pense d'elle qu'elle était faible, une pauvresse pas capable de gérer la pression. Cela serait le comble, tien. Un petit semblant de sourire qui se dessine, quand elle l'entend parler des voyages d'enfants et aussi de s'être posé : "J'en déduis que tu as quelqu'un si tu t'es posé de la sorte ? Mais c'est cool, étrangement, je trouve que ça te va bien. J'aurais peut-être pas dis ça, quelques années en arrière mais...T'a l'air d'avoir changé, on va dire." Elle lui dit ce qu'elle pense, comme elle l'a toujours fait. C'est vrai qu'il avait l'air d'avoir pris une certaine...maturité qu'elle ne saurait décrire. "Car c'est un monde dur, on veux constamment ma chute et c'est pas facile on va dire. Tu as les médias aux fesses, les paparazzis, les gens friqués qui essaient de te soudoyer pour des scoops ou à contrario, qui essaient d'étouffer des trucs bref. La vie d'un journal quoi." Elle roule légèrement des yeux, avant de détourner un instant son attention du brun pour recommander son café. Sa carte dorée qui prend place sur le TPE pour régler sa note, avant donc de lui faire signe d'aller dans la grande salle et d'aller s'asseoir un moment. Elle se pose lourdement sur un fauteuil, avant de répondre à ses derniers propos : "Oh ma famille, tant que je suis pas dans leurs basques, ça leur va. Mais tant que j'ai pas un mec potable et la bague au doigt, ça ira jamais fin je t'apprend rien..." Elle roule des yeux, préférant oublié les péripéties entre eux et ses ex copains. Toujours un calvaire, tout ça. "Y'a des choses qui changent jamais, hein" Un vrai sourire qui orne son visage, alors que ses yeux se posent sur l'extérieur, pensive. Elle prend un petit souffle, avant de le regarder et de dire : "Je...j'voulais m'excuser, fin...je pense que j'dois le dire, même trois ans plus tard. D'être parti comme ça..." Elle tente quelque chose de gros, là. Louisa, s'excuser ? C'est rare. Vraiment. Mais elle a merdé et elle assume.
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(#)Re: what a man gotta do (louisa) Lun 15 Fév - 20:54
Est-ce que tu t’attendais à tomber sur Louisa aujourd’hui ? Absolument pas. Et pourtant c’est le cas, la vie et ses aléas. Toi ça te fait rire, tu le prends du bon côté. Parce que ça ne sert à rien d’avoir de la rancune ou d’en vouloir à la terre entière. Si vous vous croisez aujourd’hui, tu y perçois un signe. C’est que vous devez vous parlez ou que vos routes se croisent à nouveau. Toute façon la ville est assez grande pour vous évitez mais à quoi bon ? Tu peux comprendre que certaines personnes évitent leur passé, pour éviter les désagréments. Tout dépend de la situation, ici de la rupture. Toi tu pourrais l’éviter car dans le fond, tu n’as rien fait. Tu as agis le plus naturellement du monde, tu n’as pas changé, tu l’as pas trompé. Tu es resté fidèle à toi même. Ça lui aurait plu si elle avait pris à te découvrir plus, mais ça.. ça elle le saura probablement jamais. Cependant tu lui en veux pas. La rancune n’est pas ton amie, tu la laisses volontiers aux oubliettes. Alors non tu te fais pas petit, tu ne détales pas en la voyant. Tu es honnête, comme tu l’as toujours été. Pas de faux semblants, pas de mensonges. Oui tu es content de la voir, de tomber sur elle aujourd’hui. Toute façon tu ne vois pas ce qu’un mensonge t’apporterait ? Un café de plus ou de moins.. alors non tu ne joues pas un jeu avec elle, tu l’écoutes avec plaisir. La suivant vers cet endroit un peu plus reclus, à l’abri des autres. Parfait pour discuter, méditant sur ce qu’elle t’a dit. Aurais-tu changé à ce point ? Peut-être tu n’en sais rien, tu vis avec toi même depuis fort longtemps que tu n’y as pas songé. Tu sais juste qu’elle se trompe, tu es posé certes, mais toujours célibataire. Pas que ça te dérange d’être en couple, tu attends. Tu attends celle qui te comprendra. Celle qui sera de nouveau faire battre ton cœur. Celle qui occupera tes pensées.. au fond de toi, tu es loin de savoir qu’au final tu l’as sous les yeux. Enfin pas à ce moment même, mais que tu as déjà rencontré cette demoiselle. Celle qui occupe tes pensées, celle avec qui tu te sens bien. Parce que tous ces mots te ramène à un seul visage : Celia. Seulement tu ignores encore tout ça, pour l’instant elle est la petite sœur de ton meilleur ami, une très bonne amie. Rien de plus. Rien de moins. Puis vous faites partis de deux mondes diamétralement différents. À croire que tu les enchaînes, tu aimes bien sortir de tes habitudes, hors de tes frontières tu te sens bien. Louisa en est un exemple, vous aviez rien en commun et pourtant elle t’a fait craqué. Souriant à ses paroles, elle s’ouvre un peu. Ça te suffit pour mieux comprendre sa réponse précédente. « Effectivement je vois, mais faut savoir souffler, ça te ferait du bien de temps à autre de délaisser un peu la pression. Je conçois que ton métier est prenant, mais si ma mémoire est bonne, c’était ton rêve ? » tu ne lui fais pas de reproche, tu essaies de lui rappeler ce qu’elle voulait, « t’oublies juste pas en chemin, ça serait dommage, la vie a tellement à offrir. Puis d’un côté c’est ta vie et non celle de tes parents, mais bon.. » ça tu lui apprends rien. Tu peux concevoir que certaines personnes aient besoin d’une validation ou bien de respecter tel ou tel convenance. Tu as eu la chance de grandir dans un foyer qui exclue tout ça. Pas de prise de tête, tu es libre de tes mouvements. Ton père et tes oncles ont toujours voulu le meilleur pour toi, alors bien sûr tu as grandi dans un foyer particulier, mais c’est ce qui fait de toi l’homme que tu es aujourd’hui. Fier de tes valeurs, de ce que tu es devenu. Tout comme ton passé est le reflet de l’homme que tu es à cet instant précis. Tes yeux s’ouvrent un peu plus, surpris de ce qu’elle vient de te dire.. là pour le coup, tu t’y attendais pas. Absolument pas. « merci c’est gentil, mais tu n’as pas besoin. Je t’en veux pas. Vraiment pas, de l’eau a coulé sous les ponts et tu devais avoir tes raisons à l’époque. » sincère que tu es, malgré tout ça te fait plaisir ce qu’elle te dit. Des excuses qui viennent bien tard, mais qui sont présentes. Tu les sens sincère. « ah oui et merci pour les compliments sur le fait qu’être posé me sied bien, Yzma le pense aussi et non ce n’est pas une femme, mais mon chat. Je n’ai toujours pas trouvé chaussure à mon pied, mais je suis heureux ainsi. Je pensais pas qu’être prof me plairait et j’ai changé d’avis. Il n’est jamais trop tard, » que tu finis par ajouter. Il est vrai que tu as changé, tu as rangé ton passeport, ta vie trépidante est plus routinière aujourd’hui, mais ça te va. Tu l’échangerais pour rien au monde et bien sûr que les voyages te manquent, mais ça va. Tout va très bien.
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(#)Re: what a man gotta do (louisa) Sam 20 Fév - 16:25
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