pouring out / @Alexander Doyletw : abus sur personne ivre « Promis, je ferai aucun excès. » lui avait-il murmuré contre ses lèvres avant de lui voler un baiser. Boire. Un verbe vital dans la vie, mais qui pouvait être une véritable trahison pour le bouclé. Trop d’alcool et c’était la débandade dans son esprit, le flou qui enivrait son corps et éveillait certaines pulsions qu’il ne devrait réserver qu’à son petit-ami. Ekko le connaissait pourtant et cela justifiait qu’il gardait ses bras enlacés autour de la taille du niçois. Des mots doux et rassurants résonnaient entre eux, autant que les caresses pour garder le bouclé ici, dans leur cocon qui se résumait qu’à eux. Un arrêt dans le temps, s’écoulant lentement avant que le bouclé ne s’éloigne pour quitter l’appartement. Sortir, faire la fête ce n’était pas vraiment ce qu’il appréciait le plus, mais lorsque l’occasion se présentait, soit un anniversaire, il était rare qu’il refuse. Au plus profond de lui, il aurait aimé qu’Ekko l’accompagne, qu’ils passent la soirée ensemble, mais cet examen qui arrivait pour lui était bien plus important qu’une soirée un peu trop arrosée. Le sable du temps s’écoulait à grande vitesse, ces jeunes universitaires accaparant le bar où ils se trouvaient dans des cris de joie et de plaisir. Un karaoké qui tonnait sous les chansons de Madona, Céline et autres divas. Eloïm était sans doute à son troisième verre, l’alcool lui avait monté au cerveau, s’affichant dans son regard. Il n’avait plus cette capacité de réfléchir, la luxure barrant ses joues d’un rouge fiévreux. Il se tenait contre un mur, bien appuyé, son verre chancelant dans sa main où quelques gouttes s’écrasaient au sol à chacun de ses mouvements. La chaleur l’étouffait, son propre corps ne semblait pas être capable de supporter le moindre contact sur sa peau. Il n’empestait pas encore l’alcool, ni la sueur, bien au contraire. Son parfum était léger, un arôme musqué délivré par la fragrance que portait son petit-ami en temps normal. Au fond de lui, Eloïm savait qu’il ferait mieux de déposer ce verre, de prendre ses distances et simplement retourner chez lui. Retrouver les bras de son homme pour y passer la nuit dans le confort sécurisant d’une étreinte protectrice. Mais il n’en faisait rien, au contraire, il laissait ce pur étranger l’aborder. Des mots qu’il ne prenait même pas la peine de déchiffrer. La brume qui masquait son jugement, l’amenait à prendre le verre qu’on lui tendait. Il le portait à ses lèvres pour en boire une longue gorgée, avant de simplement sourire à celui-ci qui voyant son ouverture en profitait pour balader ses mains sur son corps. Tangente qu’il ne prenait pas, trop alcooliser pour voir le mal dans ces gestes, la possibilité que tout tourne à la catastrophe s’il le laissait continuer ainsi. L’abus. Une voix résonnait dans son esprit, alors que son regard se posait sur ce nouvel arrivant, vitreux, à l’ouest, prisonnier d’une cage liquide.
Une masse sort subitement de sous les couvertures. Au prolongement de celle-ci, tâtait la main d’un homme qui – par désespoir – cherchait de mettre la main sur cette putain de téléphone qui lui cassait les oreilles. Se cochant les doigts contre le boit de la table de chevet, un grognement plus tard, il parvint enfin à mettre la main se ce maudit appareil et le faire taire.
Emportant celui-ci dans sa cachette, comme s’il faisait trop clair en dehors au point de l’aveuglé Et pourtant, il avait bien plus de risque d’être aveuglé par la luminosité de son portable. Plissant des yeux, appréhendant ce moment, il chercha l’heure. 21h45…
- Eh merde!
Rejetant d’un coup ce qui le tenait au chaud, se levant dans la même volé. Comment avait-il pu passer à côté des 8 réveils qu’il avait programmés? Pas le temps de s’attarder sur la question, il fila sous la douche de son petit studio miteux qui lui servait de lieux de repos. Il n’avait pas besoin de plus, il n’était jamais là de toute façon si ce n’était que pour se doucher et dormir quand le besoin se faisait sentir.
Il ne lui restait tout au plus 1 heure, pour se préparer, traverser la ville et rejoindre ses potes – pour autant qu’ils les considéraient de la sorte – histoire qu’ils ne pensent pas qu’ils leur faisaient faux bond. Il n’avait pas trimé comme un fou pour se retrouver exclus du groupe!
Vous m’direz, pourquoi t’en faire autant, si c’est tes potes, ils vont accepter tes excuses, ça arrive. Eh ben non. C’était le genre de potes à cercle huis clos. Ils ne jouaient pas dans la bassecour. Ils faisaient partis de ce monde parallèle des courses. Ils n’avaient confiance en personne tant que tu n’avais pas gagner leur respect. Et Alexander dans tout cela? Il avait leur respect sur les pistes, mais en dehors ce n’était pas encore gagner.
Brosse a dent en bouche, l’eau giclant sur son corps, pendant qu’il se savonnait de toute part. Oui, il était multitâche! Manquait plus que des bras robotique pour faire tout le travail et il serait heureux! Hop! Rinçage pendant qu’il terminait ses dents.
Au final, près de 30 minutes plus tard, il quittait l’appartenait, les cheveux encore un peu humides, mais qui s’en souciait? Il mettra forcément un autre bon 20 minutes pour traverser la ville jusqu’au point de rendez-vous.
À peine avait-il mis les pieds au coin de la rue, qu’il entendait déjà les vibrations dans l’air. Celles causé par la musique en provenance du bar d’en face. S’Approchant de la porte, fouillant ses poches. Argent… clés… portable… pas de papier… AH la galère! Et puis merde, il venait souvent, il ne pouvait pas croire qu’on le lui refusera!
- Salut! Tu m’laisse entré ?! Oh ça va, ce n’est pas comme si tu me voyais pour la première fois! Ne sois pas chiant!
Il sortit même un billet qu’il lui tendit pour se faire pardonner. Eh ouais, on ne lui fait pas à lui. Il sait comment fonctionne le monde. Mais tout ce qui compte, c’était son gain de cause, on le laissa passé!
Sourire aux lèvres, il entra dans ce lieu qui était désormais comme sa seconde maison. Saluant ses connaissances aux passages et s’assurant bien entendu que son groupe l’avait bien vu entrée et qu’il se dirigeait vers le bar. On entendait ici et là des « Doyle est là! » « Doyle, mais t’était passé où mec? ». Qu’il répondait d’un sourire, d’un salut de la main ou même d’un haussement d’épaule. Ce n’est pas parce qu’eux était là avant lui que le monde avait cesser de tourner.
Arrivé au comptoir, il s’y pencha, s’appuyant sur ses avant-bras alors qu’il indiquait au barman sa commande. Retourna la tête une fois fait, il observa les lieux. C’est là qu’il les vit. Ce duo contre le mur. D’une main, il venait à se gratter l’arrière de la nuque, sans les quitter des yeux. Il ne les connaissait pas personnellement, pour ne pas dire inconnu au bataillon. Mais il y avait quelque chose, dans cette gestuelle, dans cette réaction.
Le bruit du verre déposer, le fit détourner le regard.
- Tu sais qui c’est? lance-t-il, simplement désignant d’un signe de tête le duo. La réponse ne tarda pas. L’un était un habituer et pas le genre qu’on conseillait de se frotter.
Bon alors, ce n’était pas son problème. Attrapant son verre, il se préparait à aller retrouver ses potes. Ne faisant que deux pas, avant de soupirer. Eh puis merde quoi! Il fallait être aveugle et surtout un véritable con pour remarquer sans intervenir! Qu’est-ce qu’il avait fait au bon dieu pour avoir une conscience?
De nouveaux, les talons se tournent, mais cette fois, en direction du duo.
- T’es sérieux mec? J’pars 5 minutes et quand j’reviens, jte retrouve à flirter avec un autre? J’suis sur que ta petite maman, elle se retourne dans sa tombe en ce moment même !!!
Joignant le geste à la parole, il se glissait littéralement entre les deux, imposant – malgré son petit gabarit – à l’autre de s’éloigné de sa « proie ». Se retournant sans prévenir, pointant du doigt l’homme qui pensait avoir la main mise sur sa victime
- Eh toi l’malabar, dégage de là, sinon jte fais ta fête! Touche-le encore et tu peux dire adieu à tes couilles!
Menace en l’air ou pas? Allez savoir!
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Mar 27 Juil - 23:00
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pouring out / @Alexander Doyletw : abus sur personne ivre, acte sans consentement La naïveté dans le regard, la simple vérité d’un jeune homme qui ne connait pas encore la vie réellement. Danser sur le fil du rasoir, virevoltant pour toucher le ciel dans ce plaisir fondamental de vivre. Puis le faut pas, celui qui fait déraper et envoi valser un simple moment dans un périple d’où il est bien plus difficile de sortir. L’haleine de l’homme face à lui venait s’écraser contre son visage, embuant ses pensées d’un arôme boisé. La tête qui tournait, la vision qui se masquait sous la lumière tamiser du bar. L’alcool coulait encore dans sa gorge, une sensation persistante qui l’amenait à capituler. Pourtant, Eloïm était un garçon à avoir les pieds sur terre, droit et posé, un tantinet trop calme et timide devenait tout autre une fois un certain nombre de verre dans son organisme. Il aurait dû prévoir, se limiter, tenir cette promesse qu’il avait fait à son petit-ami en précisant qu’il serait sage. Il aurait dû. Seulement, entraîné par les autres, la tentation, l’excès de zèle d’un jeune adulte dans le début de la vingtaine avait quelque chose de plus puissant que cette satané raison. Il se perdait donc dans le dédale de l’ivresse, baissant sa garde et acceptant sans mal ces caresses qui se déposaient sur son corps. Un soupir au bord des lèvres, un gémissement brisant l’écho d’un grognement qui ne venait pas de lui. Il le sentait contre sa jambe, mais son corps conduisait au lieu de sa tête. Basculant dans l’abysse qui se formait sous ses pieds, Eloïm s’engouffrait de plus en plus vers ces profondeurs.
Une sonnette d’alarme, des mots qui lui étaient adressés, dur et vif suffisait à secouer le jeune homme. Il redressait la tête – tout du moins, tentait-il de le faire – posant ses orbes verdoyants sur le nouveau venu. « Ma mère ? » soufflait-il en fronçant les sourcils, détaillant celui qui se mettait entre eux pour une raison inconnue. Eloïm gonflait ses joues, enfant boudeur qu’il pouvait être malgré lui. Il ne le connaissait pas et en toute honnêteté, il ne comprenait rien à rien. Il allait lui demander qui il était, mais le brun se retournait pour faire face à l’autre homme. Dans son dos, les prunelles du niçois se perdaient sur cette nuque dégagée. C’était beau une nuque. Il avait envie d’y apposer ses lèvres, d’offrir des frissons à ce chevalier – si tel était le cas – devant lui. Les mots, qu’il laissait filer, éveillaient la curiosité du cadet. Posant son regard autre part que sur cette nuque, il détaillait cette fois celui qui avait jeté son dévolu sur sa personne avant qu’on ne vienne les déranger. L’homme en question toisait le duo, furieux de voir qu’on lui retirait son casse-croûte. Il maugréait quelques mots, d’une vulgarité sans nom, avant de tourner les talons et de s’esquiver à de plus grande représailles. Le bouclé l’observait s’éloigner sans dire un mot, silencieux et encore fiévreux de cet alcool qui coulait dans ses veines. « T’es qui au juste ? » demandait-il en tapotant l’épaule de grand gaillard devant lui. « T’es mignon. T’es libre ? Célibataire ? » Il en oubliait déjà l’incident, laissant ses pensées voguer sur un nouveau flot. « On peut sans doute te trouver quelqu’un. » Lui ? Non, il n’était pas libre. Quelqu’un l’attendait sagement, mais dans cette phase de son alcoolémie draguer, lancer des perches et s’approcher dangereusement de la limite était une chose aisée qu’il fallait garder à l’œil pour le ramener sur le droit chemin. Une chose, que le jeune homme ignorait.
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Mer 28 Juil - 2:43
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pouring out / @Eloïm Delcántw : abus sur personne ivre, acte sans consentement
Pour avoir une vue sue sa nuque, ça il en avait. Pas trop grand, ni trop petit. Il avait juste la bonne taille pour laisser à ce jeune inconnu tout loisir d’observer, d’autant qu’il avait les cheveux court quoi que bien coiffé pour un mec qui s’était laver à la va vite. Quoi qu’on doute qu’on s’en rendre compte maintenant.
Il fixa l’indécent qui s’éloignait, frustré qu’on lui vole son gouter. Sincèrement, ce gens-là le débectait. Incapable de se tenir correctement et de respecter les autres. Surement avait-il essuyé un peu trop de rejet ou simplement qui se complaisait dans le fait de braver l’interdit. Ce genre de chose arrivait un peu trop souvent. Le monde gagnerait forcément à s’intéresser un peu plus à ce qui les entourait, peut être y aurait-il moins d’agression.
Lorsqu’il fut certain que l’homme était hors de portée, il daigna enfin tourner la tête pour voir le jeune homme derrière lui. Il avait senti son regard sur sa personne. Forcément, comment aurait-il pu en être autrement? Ignorer jusqu’à cet instant. Il le regardait du coin de l’œil pendant qu’il s’attardait à faire suivre le reste de son corps dans son geste.
Un regard qui se porta sur le verre un instant avant de revenir s’attarder sur les lèvres de l’ingénu. Non pas qu’il rêve de quoi que ce soit. Non, il se demandait combien de bêtise allait encore sortir de celle-ci. Et le pire, c’est que cela le fit presque rire juste d’y pensée. Oui bon, lui aussi il est jeune... Allez, plus sérieusement.
- C’est lui qui t’a donné ça?
On la faisait pas à lui! Il connaissait les revers du métier, il l’avait inventé. Oui oui, j’vous jure! Heureusement, il ne s’y prêtait plus maintenant! Grâce au ciel, il s’en était sortie.
- J’suis celui qui t’évite de faire la plus grosse bêtise de ta vie, crois-moi, tu me remerciera un jour.
Quoi que, peut être pas. Il pourrait en profiter! Si seulement c’était son genre, de profiter des autres.
- Qui sait, j’lai peut être trouvé, ce quelqu’un?! Apelle-moi Xander, si tu préfères.
Oui parce que « Celui qui t’évite de faire la plus grosse bêtise de ta vie » était forcément un peu long à retenir. Et puis ici, tout le monde l’appelait par son nom de famille… il serait rapidement repérable.
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Mer 28 Juil - 3:11
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pouring out / @Alexander Doyle Un dos large. Une nuque légère. Un parfum inconnu, comme cette silhouette qui bloquait la vision du bouclé. Eloïm détaillait ce qu’il pouvait voir, soit ses cheveux ras qui se dégradait sur une nuque large. Tout dans la carrure des hommes éveillait chez le cadet des sensations qu’il gardait généralement pour lui. Son regard ne s’étant jamais attarder sur le corps des femmes, il préférait la force masculine, les lignes sévères des muscles. Ce V bien définit sous une double lisière d’abdos. Des épaules larges, un bassin plus étroit. Un cou affichant une pomme d’Adam sous ces poils coupés courts. Il n’y avait pas à dire, il détournerait toujours le regard vers la gent masculine. Son sauveur ne faisait donc pas exception à la règle, même si c’était l’alcool qui le menait vers lui, l’attirait aimablement à se reposer sur ses épaules. L’homme parti, il sentait enfin son regard se poser sur sa personne. Remontant ses lunettes sur son nez, il l’observait à son tour. Dans sa main droite reposait le verre que le loup lui avait apporté. Il hochait la tête. « Oui. Mais c’est pas très fameux. » disait-il en plissant le nez tel un enfant face à une poignée de brocoli. Lui qui préférait les cocktails sucrés, il en était bien loin. Trop fort. Trop. Trop. Beaucoup trop de ce qu’il n’arrivait pas à déterminer. Son regard retombait sur le verre dans sa main, le liquide qui dansait dans le verre l’hypnotisait. La voix du bon samaritain réquisitionnait une nouvelle fois son attention, relevant le menton pour perdre ses orbes dans ces billes chocolatés, il l’écoutait. « Qu’est-ce qui te fait croire que c’est ma plus grosse bêtise ? » disait-il de ce ton innocent, voix désinvolte malgré tout. Eloïm n’avait pas vraiment une répartie cinglante, la timidité au bord des lèvres, c’était surtout l’alcool qui lui donnait la force de parler ainsi. Mais une chose était certaine, il avait déjà fait bien plus terrible. Son corps montrait toujours les marques de l’une d’elle. Son dos comme sa cuisse barrée d’une cicatrice immense. La bêtise de défier la nature, de se croire surpuissant pour survivre à la maladie. Rire au nez de la mort, mais elle lui avait simplement donné un sursis, attendant dans un recoin noir pour venir le chercher. « Ah oui ? Où se trouve-t-il ? Ou peut-être est-ce une elle... » demandait-il légèrement plus réveillé, alors qu’il balayait la salle d’un regard intrigué. Gamin. Voilà ce qu’était Eloïm avec quelques verres dans le nez. Loin de cette apparence si propre, tellement sur de lui. Ce gamin qui vibrait d’une étonnante résonnance, une force époustouflante. Ce gamin qui se tenait toujours sur ses pieds alors que sa vie n’aurait pas dû être aussi longue. Puis il réalisait que le jeune homme s’était présenté à lui, retrouvant ses bonnes manières, il revenait à lui. « Enchanté Xander, moi c’est Elo-him. » Son prénom, il le prononçait en anglais avec son fort accent français. Son large sourire se répandait sur ses lippes. « Tu m’offres un verre ? Ou devrais-je peut-être. » Il marquait une pause réfléchissant. « Pour te remercier. »
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Mer 28 Juil - 5:39
Ainsi donc, c’était le malabar qui lui avait offert ce verre. Son ce jeune homme avait aucune conscience des risques, soit il était simplement stupide. Peut-être les deux à la fois même. Les parents devraient apprendre à leur gosse comment sortir en boite. Ne serait-ce que les règles de base non?
- Tu le connaissais? Je paris que non. T’aurais pas dû l’prendre. On t’as jamais dit de ne pas accepter les verres d’inconnu?
Exception faite des barmans. Un verre offert par un inconnu et servi par le barman lui-même, alors là c’était une bonne assurance. On s’évitait toujours les galères. Car quand c’était le client lui-même qui fournissait, on ne pouvait jamais savoir de ce qu’il y avait dedans.
Xander ne put s’empêcher de sourire à cette répartie relativement sage. Il l’amusait, pourtant il n’avait rien dit de spectaculaire. Il fut d’autant plus amusé en réalisant l’inocence que faisait preuve Eloïm. Alex lui avait tendu une perche, supposant certes qu’il avait quelqu’un dans sa vie, mais l’idée avait été de supposé que le mec devant lui l’était. Comme quoi l’alcool avait tendance à ne pas rendre les gens des plus fute-fute.
- Peut être bien les deux, qui sait…
Très ouvert sur la question, il n’avait aucune préférence pour l’un et l’autre. Il aimait avoir le choix et profité de tous ses petits plaisirs que la vie lui réservait.
- Moi de même. T’es sûr qu’il est sage que tu prennes un autre verre? T’es venu accompagné?
Il laissa alors couler son regard aux alentours, cherchant surement à voir si on les observait et avec un peu de chance, se serait des potes d’Eloïm. Il n’osait pas croire qu’il était venu ici seul. Quoi que… personne n’était intervenu plus tôt. S’il avait des amis, ils seraient intervenus non?
- Et si on allait prendre l’air? Histoire de te remettre les idées en place.
Il était bien conscient que la proposition était tout de même déplacer, voire pas mieux que l’autre qui avait tenter de profiter du jeunot. S’il refusait, il se laissera surement tenter par un verre. Rendu là, il ne pourrait faire autrement.
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Mer 28 Juil - 15:27
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pouring out / @Alexander Doyle Bonasse, sans doute. L’alcool lui donnant l’aspect de l’être incapable de réfléchir. Ce qui était le cas, en apparence. Embrumé et inconscient, il observait son sauveur. Piqué de voir comment il s’adressait à lui. « Non et ? » mordait-il en croisant ses bras sur son torse, manquant de peu d’y renverser le liquide ambré. Il ne le connaissait pas, tout comme lui qui se retrouvait à lui faire la morale. « Ça va, inutile de prendre pour mon père. » soufflait-il sans méchanceté, dardant son regard dans le sien, alors que l’alcool maquillait ses joues d’un rose plus soutenu. Pfiou, il faisait une de c’est chaleur tout à coup. S’attendant à découvrir qui était cette personne qui plaisait au brun, Eloïm affichait l’incompréhension. Les deux ? Il entrouvrait ses lèvres, les fermait puis les réouvrait une fois de plus avant de se décider à parler cette fois. « Deux ? T’es du genre gourmand avec les conquêtes. » Il hochait la tête avec vitalité, confiance de ce qu’il avançait, mais bien loin du compte en vérité. L’alcool ne le rendait pas idiot, simplement, il ne poussait pas les réflexions bien bien loin. Tout comme son cœur étant pris, l’éventualité qu’on s’intéresse à sa personne ne lui traversait pas l’esprit. Il était tout bonnement simple, ne cherchant aucune arrière-pensée aux gens. L’homme l’ayant abordé faisant partie de cette catégorie aussi. Dodelinant de la tête, en tenant ses lippes pincées, Eloïm finissait pas secouer la tête négativement, alors que les mots disaient tout autre chose. Des pensées qui se rencontraient sans pour autant s’aligner. « Des amis, qui sont je ne sais où. » Mais il pensait davantage au fait que son copain lui n’était pas là. « Un petit verre de plus ça ne fait pas de mal. » disait-il en affichant ce sourire chaleureux. Ekko lui dirait sans doute qu’il avait bien assez but, qu’il serait temps de rentrer. Seulement, Eloïm désirait le rejoindre, mais dans cet état, il le dérangerait plus qu’autre chose pendant ses révisions. Ça suffisait à lui mettre un frein pour accourir le retrouver. « D’accord. » Réponse dite avec rapidité, sans réflexion, alors qu’il glissait ses doigts dans la main du brun pour l’attirer avec lui vers la sortie. Il posait le verre qu’il tenait en main sur une table en passant près d’elle, se faufilant dans la masse de gens qui dansaient, riaient, s’amusaient. Ses pieds collaient par moment sur le sol maculé d’alcool. Il trouvait la sortie dieu seul sait comment, l’air venant caresser sa peau dorée et faire voler ses bouclettes sous le coup d’une brise. Il inspirait doucement, relâchant la main d’Alexander sans même se soucier de ce geste qu’il avait eu. « Tu fumes ? » demandait-il en sortant son paquet de clope.
Pour son père? Son minois afficha soudainement un air surpris. Non pas surpris par les paroles en tant que tel, mais bien parce qu’il réalisait l’image qu’envoyait ses propres mots. Il prenait soudainement un coup de vieux. Cinq? Dix ans peut-être? Non d’façon, il n’était pas question de jouer au papa avec qui que ce soit.
Il afficha un sourire désolé. Il n’avait aucunement envie de lui faire la moral en tant que tel, bien que ce soit ce qu’il venait de faire inconsciemment.
Naïveté? Effet de l’alcool? La logique d’Éloïm était plus qu’amusante. Quel avait été les chances qu’il opte pour la première logique de ces mots à double sens. On n’allait pas démentir, pas pour le moment en tout cas.
- Pourquoi se limité, il faut profité des petits bonheur de la vie!
Jouant encore d’ambiguïté, sans chercher à rectifier l’idée du jeune homme. Des amis donc? À voir le corps annoncé plutôt l’inverse, il conclut qu’il était possible que ses potes soient parti. On ne cherchera pas outre mesure, et puis on ose croire que s’ils sortent et que ses amis soient toujours là, ils le verront bien passé.
Alors un autre verre? Ah… il semble que non, du moins cette pensée se ravisa lorsqu’on lui saisira la main pour l’entrainer vers l’extérieur sous le regard de ses connaissances. Bon décidément les gens allaient s’inventer toute une histoire à son sujet. Peu importe au final, valait mieux cela que de ne pas avoir été là du tout.
Tantôt à l’intérieur, tantôt à l’extérieur, il sentir la bouffer d’air frais atteindre sa peau dès qu’il mettra le pied dehors. Il aimait les clubs en tout genre, mais le seul bémol était la chaleur. Il en avait presque oublié la main jusqu’il ressente celle d’Eloïm s’extirpé.
Il fera un signe négatif de la tête.
« Non, j’ai arrêté y’a quelques temps. » Et il lui arrivait encore d’avoir quelques fois l’arrière-goût de la nicotine et même de toute les autres substances qu’il avait prises dans sa vie. « Mais te gêne pas… » . Ainsi, dehors, il pourrait rester a une distance raisonnable sans que l’odeur le titille.
- Alors… qu’est-ce qui t’amène? J’t’ai jamais vu, avant
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Lun 2 Aoû - 19:44
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pouring out / @Alexander Doyle Paupières qui se plissaient sous les paroles de son homologue. Réflexion qui s’attardait dans l’esprit embrumé du niçois, de son être un tantinet niais, il ouvrait la bouche encore une fois, mais se ravisait plutôt que de laisser la naïveté de son alcoolémie prendre le dessus sur ses réflexions. Malgré cela, ça ne durait pas bien longtemps. « Pour moi c’est pas ça le bonheur. » soufflait-il en fronçant le nez, alors que ses pensées voguaient vers cet ailleurs où se trouvait son véritable bonheur. Celui qu’il rejoindrait un peu plus tard, perdant ses bras autour de sa silhouette musclée. Il lui murmurerait des mots doux à son oreille et lui dirait à quel point il l’aimait. C’était sa parcelle de bonheur, Ekko. Alors en imaginer d’autres ça lui semblait tout simplement impossible, invraisemblable. Peut-être une idylle qui s’engouffrait dans ses songes, construisant un bonheur qui ne saurait rester fort, s’effritant avec le temps ou les moments comme ceux-ci où Eloïm s’égarait dans les brumes de l’alcool. Bien loin d’être prêt à s’arrêter en si bon chemin, le bouclé offrait un verre à son sauveur, possibilité de refuser ou d’accepter. L’attente le mena toutefois à une autre avenue, embranchement qui se formait à son esprit. Qu’est-ce que les autres diraient en les voyant ? Cette fois, il ne s’en préoccupait pas le moins du monde. Ses pas le menaient vers la sortie où les rayons de la lune dardait ses éclats sur cette rue. Quelques réverbères qui exposaient leur lumière dans un fin halo. Relâchant la main de Xander, il s’humectait les lèvres en prenant une clope qu’il glissait entre ses lèvres charnues. Le filtre collé à l’ourlet de ses lippes alors qu’il tâtonnait ses poches à la recherche de son lighter. « Ché un’onne choz. » marmonnait-il en retenant le cylindre entre ses lèvres. Lui-même aurait voulu arrêter, pour son cœur, pour sa santé et on le maudirait de s’entêter à continuer, seulement, la simple odeur du tabac lui rappelait le parfum d’Enoch. Une manière de rester proche de son défunt frère, une façon de ne pas l’oublier, de ressentir sa présence près de lui. Le samaritain posait alors une question qui fit hausser les sourcils du plus jeune. Coinçant sa clope entre ses doigts, il pointait son index – impoli – sur son visage. « Qu’est-ce qui te fais dire qu’on ne s’est pas déjà croisé ? » Il restait silencieux, et le plus sérieux du monde avant de pouffer de rire comme un gamin. « Je suis pourtant du coin, mais c’est vrai que je viens rarement dans ce bar. » Se grattant le menton, il opinait du chef avant de reposer son regard sur le brun. « Je t’aurais assez marqué pour que tu ne m’oublies pas ? » Question qui s’était bousculé à ses lèvres, curieux d’en connaître la réponse même si elle ne lui apportait rien de plus que la satisfaction d’être peut-être désirable, peut-être.
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(#)Re: pouring out ((alexander)) Lun 11 Oct - 20:23