Les couloirs de l'hôpital sont calmes aujourd'hui. Le troisième étage semble presque désert, si ce n'est pour les deux femmes qui attendent dans une salle aux néons grésillants. Elles ne voient personne, n'ont été accueillies par aucune âme qui vive quand elles se sont présentées à l'accueil, mais elles ont tenu à être à l'heure pour leur rendez-vous respectif. Deux médecins viennent finalement à leur rencontre, mais dans l'atmosphère du lieu quelque chose ne tourne pas rond. Tout est trop silencieux, trop tendu, jusqu'à ce que des râles et des pas traînants parviennent aux oreilles des quatre prisonniers. Les bruits n'ont rien de naturels et sont inquiétants, mais ce n'est rien en comparaison de la silhouette chancelante qui apparaît soudain à l'autre bout du couloir. Cette personne n'en est plus une, la chair en décomposition ne laisse aucune place au doute : il s'agit d'un mort-vivant.
Avant la première intervention de Fortuna Major, votre objectif est simple : observer les lieux et trouver vos marques dans le groupe.
fonctionnement de l'intrigue Le but de cette intrigue est évidemment de s'amuser et de faire de nouvelles rencontres.
Cette intrigue se passe donc dans un univers alternatif dans lequel un virus infecte certains humains qui deviennent zombies. Votre personnage évolue dans cet univers en connaissance de cause.
Chaque mercredi et samedi à 18h (HFR) Fortuna Major passera dans ce sujet pour lancer un dé à deux faces. Dès lors la tournure du sujet pourra prendre un tournant inattendu. Les options peuvent être positives ou négatives. Afin de garder un rythme dynamique, nous vous demandons de privilégier des réponses très courtes et sans ordre de passage. La première intervention de Fortuna Major se passera le samedi 6 novembre.
L’intrigue se déroulera dans un délai de 5 semaines et prendra fin le 8 décembre 2021.
Seth est dépassé, il se prépare, voit des patients, relit ses résumés, rencontre d'autre patients, revoit les mêmes qui ont évolué ou dont les maladies se sont aggravées, entre deux patients il appelle un troisième au téléphone pour répondre à un mail avec le titre "urgent" qui parle de la varicelle de l'enfant. Et quand enfin il a un trou, il en profite pour aller pisser. Bref, ses journées passent beaucoup trop vite. Et il sait qu'il ne lui reste plus qu'une seule personne à voir. Enfin. A l'instant où il sort de son cabinet pour aller la chercher, il voit le Dr Lewis arriver en même temps. Signe de tête entre confrère, puis il se retourne vers sa patiente.
C'est là qu'il entend le bruit. Qu'ils l'entendent tous. Seth fronce les sourcils puis aperçoit la... créature. Il a vu trop de séries pour ne pas le reconnaître tout de suite. « What the fuck ? » s'écrit-il avant de fermer sa bouche. L'être les a repéré mais faire le moins de bruit possible c'est toujours mieux. Le mort vivant est infecte, ça pue, même de loin. Et ça fait peur. « Ma porte ferme mal » Vive les joies de l'hôpital. « Lewis, on peut aller dans ton cabinet ? » Rester ensemble et se protéger. Ou sortir ? Quelle est la meilleure option ?
Installée dans la salle d’attente, ses mains se perdaient sur son ventre enflé : première échographie, pour ce bébé mystère et secret, elle ressentait une certaine appréhension, Aiga. Dans l’air, circulait une atmosphère étrange, qui agitait nerveusement ses jambes. Blondeur éthérée, nouant sa chevelure d’une couette - tout semblait si étrange, qu’avec sa fébrilité, elle ressentait bien trop cette tension ambiante. Jetant un coup d’œil à l’autre femme, Aiga, elle ne pouvait pas s’empêcher de se pencher vers elle, pour lui glisser quelques mots : « Vous ne trouvez pas que l’ambiance est étrange ? » Besoin d’être rassurée, la future maman, en cessant de caresser, du bout de ses doigts désormais tremblants, l’arrondi de son petit ventre. Facilement perceptible, au travers du haut clair et moulant, la nervosité n’avait de cesse de monter et monter, au sein de son être. Ceci, ne s’arrangeait pas avec l’arrivée des deux médecins - des bruits étranges se diffusaient. Un pas traînant, des grognements : une chair de poule désagréable la prenait, Aiga, se dressant sur ses jambes face aux médecins. « Savez-vous… ? » Interrompue, par un bruit plus fort, Aiga, elle se penchait et elle le voyait, ce zombie, au fond du couloir, avançait si lentement, qu’elle croyait à une illusion, Aiga. « Un bureau ? S’ils nous voient et nous entendent, ils vont s’acharner et tout casser. Et on sera sans issue… » Qu’elle murmurait à l’encontre du trio, Aiga, touchant à nouveau son ventre - inquiète, pour une bonne raison, cette fois.
Seth a un emploi du temps précis, des choses un peu rituelles à faire tous les jours et dès que ça sort de l'ordinaire, il essaie de s'adapter. Mais aujourd'hui, il n'était pas prêt. Pas le moins du monde. Alors devoir gérer une crise, une femme enceinte et un zombie. Il est perdu. Et en colère quand il voit les deux autres continuer à avancer alors que la question pour lui ne s'est même pas posée. Il attrape la jeune femme. Trébucher sur un sol d'hôpital droit et propre, sérieusement, comment va se passer la suite ? « Pas d'douleur ? On s'met à courir ? » Dans les films les morts-vivants ne courent pratiquement jamais, alors autant prendre de l'avance.
Ils courent pour rattraper les deux en avance tout en réfléchissant à ce qu'elle a dit plus tôt. « On est au troisième étage, il faudrait donc redescendre ? Certaines salles de soins sont doubles ou ont plusieurs entrées. On pourrait ressortir par ailleurs. » Seth essaie de se faire le plan de l'hôpital, mais sous la panique rien ne lui vient comme idée lumineuse. Après tout, on ne sait pas où sont concentrés les zombies, ce serait con d'échapper à celui-là pour arriver dans un repaire entier de créatures horrifiantes...
Je ne pensais jamais que cela allait être possible un jour, que ça n’arrivait que dans les films, les séries, mais pas dans la vie réelle. Ce virus nous avait tous pris de court, mais pour autant j’avais encore du mal à croire que tout ça était vraiment vrai, les effets indésirables, pour moi, n’étais pas possible. Je tentais tant bien que mal de vivre normalement, rassurais mes patients deux fois plus et n’hésitais pas à me porter volontaire quand on avait besoin de renfort à l’hôpital. Comme aujourd’hui. Je me rendais en salle d’attente, saluais le collègue que je croisais, mais quelques choses nous stoppa net, créature qui se fait entendre, nous prenons tous la décision de quitter la salle d’attente, à la recherche d’une solution, mon bureau en premier, mais nous ne sommes pas tous d’accord je continus mon chemin perdu dans mes pensées, je ne fais pas attention que deux de mes acolytes sont arrêté. Le collègue propose une idée et je me retourne vers lui “On peut essayer de descendre, en espérant ne pas attirer ceux de l’extérieur” d’un coup l’une d’entre elle se présente devant nous un peu trop près, on bifurque dans le premier couloir que nous croisons, dans la précipitation je renverse un chariot “Hey merde !” je me maudit, ouvre la première porte que je vois, les escaliers ouf, un peu de répit “Peut être qu’on devrait trouver de quoi se défendre, au cas où ?” je réfléchis “N’importe quoi fera l’affaire juste pour les garder à distances si on se retrouve une nouvelle fois pris au dépourvus”
Seth esssaie de garder au max son sang-froid, mais voir le zombie se rapprocher d'eux, a un côté dramatique qu'il n'était vraiment pas prêt à affronter. Le médecin a envie de tenir sa patiente par la main pour la faire avancer plus vite, mais il n'ose pas, elle s'est à peine appuyée sur lui pour se relever. Indépendante, ok, mais c'est pas forcément le moment.
Quand le Dr Lewis fait tomber le chariot, Seth en profiter pour ramasser les scalpels. Il n'y a rien de plus tranchant, mais c'est une arme minuscule et peu efficace de loin... Seth sourit un bref instant en se demander si toutes ses années de lancer de fléchette dans les bars l'ont mené à cet instant précis.
La porte s'ouvre sur les escaliers et ils s'y réfugient tous les quatre.« Bon, ils ont pas l'air d'aller vite, les escaliers ça devrait aller, en espérant que toutes les portes sont bien fermés, ils n'auraient pas pu entrer. » Soupir de soulagement. Seth montre ensuite les scalpels. « J'ai ramassé ça, mais on ne va pas aller bien loin. » Je regarde autour de moi. « Oh, on pourrait prendre le marteau brise-vitre ? » En tendant le doigt vers l'objet, c'est pas très gros et il y a une chainette pour le protéger, mais c'est déjà ça.
Je rassemble mon souffle et m'élance pour le détacher.
HJ : pas de soucis, cool de te voir motivé et de retour
Tout se passait bien trop vite, à ses yeux. À peine levée que les zombies se manifestaient, approchant lentement d’eux. Pas préparée à un tel revirement de situation, la panique prenait l’ascendant sur son courage - capable de jouer la morte, comme maigre instinct de survie. Ses paumes, elles, revenaient sans arrêt sur son ventre rond : parce qu’elle pensait à cet enfant, quand elle trébuchait et se faisait rattraper de justesse. Zombies derrière, zombies partout - hôpital devenu purgatoire, chambre des enfers. Réfugiés au sein des escaliers, son dos se collait contre le mur, détaillant les scalpels attrapés, pour se défendre. « Je ne pense pas que ce soit très utile, pour atteindre le cerveau. » Qu’elle murmurait, Aiga, les larmes aux yeux et ce besoin urgent que de fuir, de quitter cet hôpital maudit, en réalisant que tout ceci n’était qu’un cauchemar. « C’est mieux, en effet… » Léger sourire adressé à un des médecins, le silence ne durait pas : en haut des escaliers, les ombres s’entremêlaient aux bruits caractéristiques de morts-vivants. Fuir, encore, pour survivre, s’accrocher à ces fragments de vie. Alors, elle faisait signe à la troupe de descendre, de se réfugier à l’étage inférieur - bien plus calme en apparence, avec la ferme intention de fuir le plus vite possible. Ses mains se refermaient sur un banc de sièges bousculé, sûrement dans la panique, par d’autres personnes apeurées. « Pour bloquer la porte. » Et elle le poussait, Aiga, dans le but de condamner l’escalier, afin de visiter plus sereinement ce nouvel étage.
Seth est assez content de l'équipe avec qui il se trouve, tous sont réactifs et prêt à se battre, même sa patiente enceinte, quoique justement, elle plus que personne devrait avoir envie de se battre pour sa vie et celle de son enfant à naître. Seth sourit tristement en la regardant, dans quelle monde va-t-il vivre ce gamin ? Puis il secoue la tête pour se reconcentrer, il n'a pas le temps de s'appesantir sur le sujet, il faut agir maintenant.
Seth lève les yeux face au bruit caractéristique d'une horde de zombie qui s'apprête à dévaler les escaliers. S'ils peuvent se casser la gueule et en mourrir, ça serait pas mal. Il s'active pour casser le marteau puis acquiesce devant l'idée de la jeune femme de bloquer la porte. « Bonne idée. » L'étage du bas est plus calme en effet, du moins il a l'air.
Seth se dirige vers la gauche en entrainant le groupe. « On est encore un peu haut, je crois qu'il y a un autre escalier par ce service-là. » Avec un peu de chance ils pourraient se sauver de ce cauchemar.
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