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 (eloyx) heartbreak hotel

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heartbreak hotel
as long as we’re breathing it’s not too late to change your story.
─ ça cogne, encore et encore.
ta vision se trouble à nouveau, les doigts agrippés à ce verre qui ne cesse de se remplir, encore et encore. tu ne t’es rendu compte de rien ; la terre a tourné, le monde a vaqué à ses occupations, la vie a poursuivi sa route, tandis que tu es restée là, assise à ce bar à te demander pourquoi.
tout acte a perdu de son sens quand tu l’as perdue elle, chaque mouvement n’a fait que brasser de l’air dans un éternel vide qui ne saurait être comblé. encore et encore, ta détresse traverse le pays, ou peut-être même le monde, pour s’agripper à elle. tes suppliques silencieuses interpellent une énième adepte des causes perdues. « besoin de compagnie ? », ton regard noir se pose sur elle, brillant des milles lueurs des spotlight éclairant tes pupilles alcoolisées. « ça veut dire non… », et elle s’éloigne elle aussi tandis que tu finis ton verre.

puis une perle finit par rejoindre l’humidité de tes lèvres, dévalant la délicatesse de ta joue lorsque tu poses à nouveau tes yeux sur les bouteilles face à toi, reflétant ton triste visage. à quoi ressemble-t-elle aujourd'hui ? que fait-elle ? où est-elle ? à quoi ressemblerait-elle, oui… cette question revient sans cesse, réponse trouvée depuis déjà bien longtemps, et pourtant tu te la poses encore. à toi, pardi. à toi, mais avec ce sourire dont tu as le seul et doux souvenir que tu t’efforces à afficher pour lui ressembler. son sourire... c’est à ça, sans doute, qu’elle ressemblerait. ce reflet joyeux, ce visage délicat et réconfortant que tu n’as pas, douce lueur d’un destin plus glorieux que le tiens..
le sourire se perd, et ton front cogne contre le bar. tu ne fais que marche arrière, encore et encore. chaque piste te mène à un cul de sac, une souffrance interminable, de nouvelles questions sans réponses. tout ce que tu as, ce sont d’anciennes adresses griffonnées sur un bout de papier, des photos floues datant de vingt ans, des faux noms si banals comme on en voit partout. mais aucune trace concrète, rien. tu nages dans un océan de mystère, et peu à peu l’énergie te quitte, tu coules. noyade de désespoir cri à ton égard que jamais plus tu ne reverras ce doux visage qui est pourtant le tiens. tu te perds dans les méandres de ton propre enfer dans lequel tu t’enfonces, presque volontairement. et pendant un instant, tu te surprends à la haïr. elle t’as laissée seule. elle a lâché ta main alors qu’elle t’avait promis de ne jamais le faire ; « quoi qu’il arrive »...

le temps s’écoule, et la foi te quitte lentement, laissant place à la colère. une colère grandissante finissant par faire éclater ton verre entre tes phalanges. tu es si grande, et pourtant si fine, que jamais on ne t’aurait donné crédit d’une telle force que tu n’as fait qu’entretenir, fortifier, au fil des années. les apparences sont souvent trompeuses, n’est-ce pas ?
tu relèves la tête en constatant les dégâts ; pas une coupure, seulement quelques bouts de verres s’échappant de tes paumes pour s’étaler sur le comptoir, deux d’entre eux restés plantés dans tes chairs dont l’alcool, qui se diffuse dans tes veines, a fait disparaître toute trace douleur, picotement à peine perceptible. tu t’excuses auprès du barman, plus préoccupé par le bien-être de tes mains que par le verre en morceaux. tes dextres extirpent doucement le bout transparent de ta paume, bientôt accompagné par le second sur le bois. tu essuies tes mains comme si ce petit filet de sang n’avait été que de l’eau renversée sur ta peau, et plus rien. alors tu attends que le jeune homme ait fini de s’en sortir avec ta maladresse pour lui demander gentiment un nouveau verre, remarquant la silhouette d’un grand gaillard, ou presque, plus proche de toi qu’avant cet incident. ou peut-être n’est-ce que ton imagination ?

@Eloïm Delcán
@made by ice and fire.


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(#) (eloyx) heartbreak hotel    Dim 18 Juil - 17:06
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heartbreak hotel / @Nyx RedfieldTW : mort, maladie, solitude, sang
Solitude. Travers impossible à combler de peur de perdre face à la vie. Cette réalité qui l’avait frappé des années auparavant lorsqu’il avait quitté ce monde quelques minutes, quelques temps, mais assez pour qu’il ne puisse plus échapper à cette idée. Un jour, et cela tôt ou tard, il partirait sans prévenir. D’un seul coup, il ne serait plus là, trop tôt dans une vie. Le commencement d’une histoire dont l’intrigue n’est même pas encore présente. Ne pouvant rester, ne pouvant vivre comme n’importe qui, c’est la solitude qui l’accompagnait. Maîtresse. Amant du jour qui le quittait le soir venu alors qu’il se trouvait quelqu’un pour partager ses draps. Douce avenue dont il ne trouvait pas à se plaindre, acceptant sans mal. Bien loin de s’être résigner à une vie triste, il en voyait les bons côtés. Si à Jacksonville, il avait ces bars de prédilections, ici à la Nouvelle-Orléans, il devait trouver ses marques, ces espaces où il pourrait chasser. Prenant congé de sa colocataire, il avait débarqué dans le premier bar gay que son portable lui proposait. Non loin de l’appartement où il résidait le temps de trouver mieux, de trouver cet endroit que pour lui. Un appartement où il pourrait être lui-même, bosser sur ses livres sans craindre qu’on tombe sur une de ses planches, qu’on le questionne, qu’on le juge. Loin d’être prêt à dire la vérité sur sa carrière, celle qui n’avait rien à voir avec son rôle de bibliothécaire dans un lycée. Celle qui au contraire pourrait lui offrir un confort majeur s’il ne cachait pas tout l’argent qu’il pouvait faire en vendant ses romans graphiques. Une fierté. Une honte. L’orgueil. Alors c’était modestement qu’il vivait, s’octroyant une double vie. Celle qu’il avait avec tout le monde. Celle qui créait, qui disait qui il est réellement. Celle qui le guide, qui le fait s’envoler. Libératrice de cette prison où la maladie dicte, conscience sur son épaule qui lui fait prendre peur, mais le pousse aussi à se surpasser.

Braver la foule déjà présente, jouer du coude pour se rendre jusqu’au bar. Eloïm parvenait à arriver à celui-ci, non sans peine, non sans effleurement, non sans mots glissés à son oreille. Des regards dès lors échangé entre lui et eux. Muscles. Parfum musqué. Alcool collant à la semelle de ses chaussures, arôme alcoolisé mélangé à la sueur de ce petit espace où les corps se frottent sans peine. Un regard qui se relevait vers le barman qu’il saluait d’un sourire, avant que son regard ne posât sur la jeune femme au comptoir. Un nuage sombre planant au-dessus de sa tête, l’inquiétude qui brillait au fond des jades de l’écrivain. Loin d’être le plus sociale au premier abord, plus discret et observateur, il se disait que tout cela ne le regardait pas. Tant de chose se passait dans la vie des gens, s’il devait s’inquiéter pour tous et chacun, il n’aurait aucun temps pour lui. Peut-être serait-ce une bonne chose ! Il dressait la main pour interpeler le barman, mais ses prunelles revenaient vers la brune. Peau teintée de rouge. Hémoglobine qui peignait un tableau étonnant. Choquant même. « Est-ce que ça va ? » soufflait-il à l’intention de la jeune femme, fronçant ses sourcils pour l’observer. Bien veillant, il ne pouvait faire autrement que tendre la main. « Peut-être devriez-vous aller à l’hôpital pour soigner ça. » De quoi se mêlait-il ? Et puis le barman devait bien avoir le nécessaire pour nettoyer ce genre de plaies.
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(#) Re: (eloyx) heartbreak hotel    Mer 21 Juil - 5:56
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heartbreak hotel
as long as we’re breathing it’s not too late to change your story.
─ un sourire se dessine, sincère et pourtant déroutant. tu sembles emplie de tristesse. l’autodérision te gagne, toujours prête à faire le pître pour détourner l’attention de ton mal. comme si cette blessure n’existait déjà plus, tu le regardes l’air interrogateur. de quoi parle-t-il ?
les prunelles suivent sa main, finissent par retomber sur les tiennes. « oh, ça… », alors tu te mets à rire. puis, doucement, et nerveusement, une caresse se glisse sur l’une des plaies, le bout des doigts effleurant la surface saignante. ça finira bien par s’arrêter... « ce n’est qu’une égratignure ! », tu répliques, le sourire aux lèvres. tu en as vu des vertes et des pas mûres tout au long de ta vie, c’est une certitude. les blessures se sont tant enchaînées au cours de ta carrière que deux coupures ne représentent plus rien à tes yeux. tu ne représentes plus rien à tes yeux. malgré toi. malgré toi, c’est l’action qui t’as tenue en vie. besoin toujours plus pressant de ce souffle de vie, de ce rapport de force avec le monde. mettre ta vie en danger, te sentir vivante en te battant pour ta survie. cette odeur, ce goût de cuivre que tu respires, dont tu te délectes depuis bien des années. ton propre sang qui s’écoule de tes chairs, que tu apprécies observer en te demandant comment.
comment peux-tu toujours être en vie après tout ça, comment as-tu pu survivre à tout ça ? sans elle...

alors, le barman amène de quoi essuyer tes mains. tu refuses plus. ce n'est rien. encore une fois, ça passera. les doigts qui se resserrent sur le chiffon, l'hémoglobine cesse de couler, à mesure des secondes. tu le remercies, puis tourne à nouveau ton attention vers le jeune homme. « un verre ? », le tact et toi ça fait deux, mais puisqu'il semble se préoccuper de ton état autant l'inviter. tu tapotes la chaise à côté de toi, l'intimant de se joindre à toi. peut-être ce geste pourrait-il passer pour de la simple politesse, mais tu n'es pas de ceux qui se préoccupent de leur image, des artifices. tout le contraire de délicatesse, la rudesse a pris le pli, nature brutale et trop franche.
« Nyx. », tu lui lances, tendant ta main vers lui, celle qui n'a pas été touchée. un grand sourire qui paraît presque trop vrai, t'aime les nouvelles rencontres, les nouvelles têtes. « c'est mon nom ! »

@Eloïm Delcán
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(#) Re: (eloyx) heartbreak hotel    Lun 13 Sep - 19:51
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heartbreak hotel / @Nyx RedfieldTW : sang
Théâtre d’un chemin piqué d’embuche, jades perdus sur une main qui avait sans doute connue de meilleur jour. Et pourtant, les traits d’Eloïm affichait une douceur que peu lui connaissait, que peu avait pu voir depuis qu’il avait laissé cet homme partir. La tendresse, il la gardait pour lui, pour ses livres qui en avaient bien plus besoin que lui. Alors il s’entendit parler, une voix légèrement haussée pour masquer les voix bien plus fortes tout autour d’eux, ainsi que la musique. La jeune femme qui semblait surprise l’étonna. Si elle ne semblait pas remarquer sa blessure, Eloïm savait que quant à lui, il se serait roulé par terre avec un simple papercut, alors ça ! C’était fascinant de la voir là, presque vide d’émotion, un détachement qui ferait sans doute réagir plus d’un. Mais puisque ce n’est rien, le bouclé reportait son regard sur le barman. Ce dernier semblait un peu plus préoccupé par la main ensanglantée de la jeune femme. Il attendit donc, tournant la tête pour observer les silhouettes entrelacées, dansantes au gré de la musique. Elle lui parlait, captant de nouveau son attention, Eloïm reportait son regard sur la brune. Son offre, il n’allait pas la refuser, un peu trop poli pour faire autrement. « Volontiers. » soufflait-il de son accent français, tout en prenant place sur le tabouret près d’elle. Nyx. « C’est un joli prénom. » Première fois qu’il l’entendait, mais assez original pour ne pas être désagréable à son oreille. Il posait son regard un instant sur cette main malmenée enroulé dans un torchon propre. « Eloïm. » disait-il pour faire écho à la présentation qu’elle lui avait accordé. Le barman arrivait devant eux et il commandait une bière, rien de trop fort, rien de trop alcoolisé. Sachant ce qu’il devenait avec un peu trop d’alcool dans les veines, il préférait rester raisonnable. « T’as une force herculéenne. » continuait-il en pointant du menton les quelques morceaux de verres qui trainaient tout autour d’elle. « Y’a une raison pour en vouloir à ce verre ? » Une petite plaisanterie pour alléger l’atmosphère qui n’était certes pas des plus détestables, mais qui pouvait être assez sombre pour briser un verre à main nue.  

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(#) Re: (eloyx) heartbreak hotel    Ven 24 Déc - 5:30
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(#) Re: (eloyx) heartbreak hotel   
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