(outfit, basket à la place des claquettes) Assise dans le siège de l'avion, tu admires à travers le hublot la superbe vue que ce vol t'offre. Tu es à la fois excitée et stressée à l'idée d'arriver. Ce que tu es en train de faire est sans aucun doute la chose la plus folle que tu aies jamais faite de ta vie. Tout quitter sur un coup de tête n'est pas rien et peut-être que tu regretteras ton idée, mais pour le moment tu tentes de chasser toutes les questions que tu te poses. Encore deux petites heures de vol avant d'atterrir, le mieux serait que tu dormes pour faire passer le temps. Les paupières closes, tu essaies de trouver le sommeil mais les minutes passent et tu tournes en rond dans ton siège. Écouteurs dans les oreilles, tu enchaînes les musiques jusqu'au moment de l'atterrissage. À présent sortie de l'aéroport, la première chose que tu fais est d'appeler un uber. Tu mets les bagages dans le coffre et tu t'installes sur la banquette arrière. Le chauffeur est sympathique mais bavard et devine immédiatement que tu n'es pas d'ici. Il te vante alors les mérites de sa ville natale durant tout le trajet, pendant que tu te contentes de répondre brièvement à ce qu'il te dit et que tu regardes par la vitre. Le chauffeur te dépose devant une demeure pleine de charme. Tu payes la course et tu t'empares de tes bagages. Tu avais profité de ce nouveau départ pour faire du tri dans tes affaires. Tu avais déposé chez tes parents tout ce que tu souhaitais garder mais ne pouvais pas emmener avec toi et te voilà avec deux valises et un sac de voyage. Le uber s'en va, tu l'observes s'éloigner dans la rue avant de tourner à droite, disparaissant ainsi de ton champs de vision. Le stress s'empare de tout ton corps, ton épiderme frissonne. Ça y est, tu ne pouvais plus faire marche arrière. Tu arrives à la hauteur de la porte et tu inspires un bon coup avant d'appuyer sur la sonnette. Étais-tu dingue ? Peut-être. La porte s'ouvre quelques secondes après que tu aies sonné, il apparaît devant toi et ton coeur rate un battement. Tu réalises enfin ce que tu venais de faire, quitter le Canada pour la Nouvelle-Orléans sur un coup de tête. Pour le rejoindre. Tu as lâché toute ta vie, si ce n'était pas de la folie ça. « salut. » c'est la seule chose que tu trouves à dire en voyant sa tête passer la porte. Tu lis la surprise dans son regard, mais tu ne sais pas dire si c'est bon ou mauvais. Il ne peut pas te laisser sur le pas de la porte, si ? Mais se pointer chez quelqu'un sans le prévenir n'est pas toujours apprécié. Tu reste là, plantée devant la porte, en attendant une réaction de sa part.
bip. bip. bip. putain. Tu grommèles avec intensité aujourd’hui, peut-être parce-que tu n’as clairement pas assez dormi. Tu ne peux t’en vouloir qu’à toi-même, la nuit dernière tu l’as passé avec une bande de plus jeunes que toi, à boire outrageusement. Enfin, tu n’es pas du genre à boire jusqu’à vomissement, plutôt loin de ça. Par contre, tu as un peu surdosé tes joints, ça c’est certain ; alors là tête ne fait pas mal, mais tu as la tête bien niché entre ta paire de fesses. Tu éteins ce foutu réveil et poses ton premier pied à terre, puis vient le second. Te voilà debout, prêt à,affronter la journée. Tu ne manques pas ton café du matin, tout en scrollant sans arrêt ton smartphone pour inspecter les nouveautés immo’ de ton agence. Tu ne travailles pas, mais ton cœur reste toujours sur le terrain, c’est déprimant. Alors que tu penches ta tête sans réfléchir, à la recherche d’une dernière goutte du liquide noirâtre, tu aperçois une nouvelle baraque à la location dans ton secteur. Enfin plutôt, dans ta rue ! C’est rare, tu cherches à en savoir plus ; bingo. C’est la maison au fond de l’allée ; amusé tu envoies un sms à ton collègue pour l’inviter à une petite compétition débile, promettant qu’elle serait loué par toi, plus rapidement qu’il ne peut le faire.
Les hostilités terminées, tu abandonnes ta tasse dans l’évier, promettant encore que demain, tu laverais celle-ci à l’instanté. Mais pas aujourd’hui : tu as la flemmes. Tu prends le temps de prendre soin de toi et de t’habiller, tu as pas prévu grand chose si ce n’est.. de jouer à la console et de mater les derniers épisodes de ta série du moment. Ton smartphone s’affole quelques instants, ton regard va donc vers lui. Mais ce n’est rien d’autre que des notifications de l’application Facebook - ou meta pour les plus chiants -. Maintenant que tu réfléchis bien, tu n’as pas eu de coup de fille de la rouquine hier soir. Est-ce que ça t’a manqué ? Visiblement ça ne t’a pas choqué de rater un soir, mais tu te poses désormais des questions. Que tu balaies en un instant en prenant place sur le canapé, prêt à allumer la console de jeux. Maaaaais, à la place c’est la sonnette qui te retient dans tes -futures- occupations. q-quoi ? penses-tu. Qui pourrait bien venir sonner à ta porte à une heure pareille ? Tu regardes l’heure, c’est raisonnable en fait - tu t’es juste levé excessivement tard -. Tu te lèves du canapé, avec nonchalance, pour joindre la porte d’entrée que tu ouvres de conviction. pardon ? est le premier mot qui te vient à l’esprit, quand tu aperçois la jeune femme que tu ne connais que trop bien. Il faut bien l’avouer, en ce moment, tu n’arrives plus à savoir si tu rêves encore. J-June ? poses-tu sans réfléchir, plus pour te persuader que tu parles réellement et que tu ne somnoles pas. Qu’est-ce que ? C’est pas assez évident pour toi, la réponse. M’enfin, tu débloques quelques instants pour être un peu courtois et ouvrir un peu plus la porte, reculant d’un pas pour l’inciter à entrer dans la maison. Au point où vous en êtes, elle ne va pas crecher sur le pas de la porte. Tu fermes la porte lorsque celle-ci pénètre la pièce, faisant attention à mettre ses affaires sur le côté. Tu.. m’expliques ? souffles-tu, n’étant pas réellement prêt à la revoir en chair et en os depuis votre séparation il y a.. des années en arrière. Tu ne peux cependant pas esquisser un petit sourire, juste ravie malgré tout de revoir sa bouille, celle de la fille avec qui tu partages toutes tes soirées au téléphone ses derniers temps.
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(#)Re: une visite surprise ft. Kovu Mar 15 Fév - 22:20
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(outfit, basket à la place des claquettes) Kovu ouvre la porte et reste figé sur place en te voyant. Tu t'étais attendue plus ou moins à ce genre de réactions, alors tu n'es pas surprise. Tu tentes un petit sourire avant de souffler un « surprise ? » hésitant, le tout accompagné d'une légère grimace. Tu te dis que c'était une mauvaise idée, on t'avait prévenu pourtant. Tu n'es pas dans un film June, on est dans la vie réelle et les personnes ont des vies. Des vies que tu ne peux pas bousculer quand ça te chante. Le brun finit par t'inviter à entrer, tu t'empares alors de tes bagages et tu entres dans la maison. Tu constates que c'est aussi charmant à l'extérieur qu'à l'intérieur, du moins pour ce qui est de la pièce principale. Décoration simple, mais ça fait l'affaire. Tu fais quelques pas dans la pièce avant de te retourner vers lui. Il veut des explications, évidemment. « je n'ai pas vraiment d'explications, à vrai dire.. je me suis dit et pourquoi pas venir ? » foutaise, mais si tu lui expliques que tu avais lâché toute ta vie sur un coup de tête pour lui, il risquerait de prendre peur. Très certainement même. Mais tu te forces à croire que ce que tu as ressenti durant toutes ces soirées passées au téléphone avec lui n'est pas le fruit de ton imagination. Il y a quelque chose, c'est certain. Tu espères ne pas être la seule à l'avoir ressenti, sinon tu tomberais de bien haut. « j'ai d'ailleurs constaté que si je ne t'appelle pas, c'est pas toi qui le feras. Je suis vexée. » dis-tu pour le taquiner, bien qu'il y a un certain fond de vérité. Peut-être que finalement tu t'accroches encore bien trop. Comme la dernière fois. A croire que tu n'as pas compris la leçon. « je suis désolée, j'aurais dû te prévenir. Au moins te demander si je pouvais venir, ça ne se fait pas de débarquer comme ça. Mais c'était trop tard, quand je me suis fait la réflexion j'étais déjà dans l'avion et je me voyais pas faire demi-tour alors que je venais de lâcher mon boulot et mon appart, enfin bref, je suis là maintenant. J'espère au moins que t'es content de me voir... » tu as parlé avec rapidité, sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que ce soit avant la fin de ta tirade. Le stress, sans doute. Il faut que tu te détendes. Tu inspires un bon coup et tu détournes un instant le regard, fixant le sol le temps de quelques secondes avant de le regarder à nouveau. Tu avais eu des photos, vous aviez déjà fait des appels vidéos, mais le voir sur un écran n'est pas pareil. Évidemment, tu constates des changements. De nombreux changements depuis la dernière fois que vous vous êtes réellement vus. Une séparation amère qui te fait encore grincer des dents rien qu'à y penser. Il semble avoir plus de tatouages, un point loin d'être étonnant quand tu sais à quel point il aime ça. Tu n'en as aucun, peut-être une autre folie que tu feras un jour. Il semble plus musclé également et les traits de son visage font davantage homme qu'autrefois. Chose normale puisque les années ont passées. Tu joues nerveusement avec le pendentif que tu portes autour du cou, ne passant pas par quatre chemins. « est-ce que t'accepterais que je reste ici ? Au moins pour cette nuit, je peux me trouver un hôtel ou un truc dans le genre si tu préfères pour après. » Non, tu ne lui as pas dit combien de temps tu comptes rester. Parce que tu ne le sais pas toi même, tu sais simplement que ce n'est pas une petite visite de quelques jours.
Tout semble être normal dans la pièce, la jeune femme réagit presque comme si de rien n’était. Tu as l’impression d’être hors du temps, où bien encore dans une autre dimension ! Pincez-moi, je rêve. Tu suis du regard les faits et gestes de la rouquine qui adopte une attitude que tu ne connais que trop bien. Elle te cache quelque chose et fait semblant que tout va très bien. En vérité, tu as du mal à suivre ses paroles mais tu crois plus ou moins saisir l’idée. Elle vient - entre autre - de se taper un voyage en avion, à lâché son job et son logement pour passer du temps.. dans cette ville ? Il est clair que tu es en plein sommeil, tu ne vois pas autrement d’explications à tout cela !
Tu souffles discrètement, il te faut du temps pour poser la situation, réfléchir actuellement n’étant pratiquement pas possible - dû à ton état général que tu caches à la jeune fille - alors il va falloir improviser. euuuh.. ouais bien sûr ! Quel con. Et comment tu vas cacher à la seule femme sur cette terre, qui va désormais vivre chez-toi, que tu n’es pas siiiii clean que tu le prétendais ? Tu fais abstraction de tout ça, chassant définitivement ton égo, pour reprendre le dessus de la situation : elle. Elle est en face de toi, et imbécile que tu es, tu crains pour ton cul ? Mais quel con. Au fond, tu te remercies très sincèrement d’être méticuleux sur l ‘état de ton logement, parce-qu’à part la tasse de café salé dans l’évier, ta piaule c’est un ikea. Installes-toi dans le salon June, tu veux.. boire quelque chose ? c’est pas comme si tu tentais de fuir, mais que faire quand la fille qui te fait bander depuis toujours est actuellement chez-toi ? Bien sûr, tu vas faire ton grand et fort, mais passer du téléphone à la réalité alors que votre dernière visite réelle remonte à ta putain d’adolescence ? Rien ne va. Tu vas flancher, elle ne peut définitivement pas rester dans la ville, il te faudra trouver une solution potable pour qu’elle reprennes le chemin inverse. En attendant, tu vas simplement l’accueillir et faire comme si rien, ne s’était passé. Tu vas chercher un verre rempli du,liquide dont souhaitais June, ramenant par la même occasion un second café ; tu vas en avoir besoin. Mais, sinon.. tu as prévu de passer des vacances ici ? demandes-tu naïvement, un sourire incertain. Tu te poses alors en face sur le siège face à la demoiselle, sirotant le liquide brun en écoutant cette fois-ci, très attentivement la jeune femme. Se rend t-elle compte que tu as les mains moites ? Non, impossible. Elle serait bien trop forte !
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(#)Re: une visite surprise ft. Kovu Mer 16 Fév - 17:53
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(outfit, basket à la place des claquettes) La situation semble à la fois étrange et normale, ce qui la rend complètement déstabilisante. Vous ne vous êtes pas vus depuis des années, et vous voilà à nouveau dans la même pièce, prêts à cohabiter ensemble pour un temps indéterminé. Tu as beau l'avoir eu tous les soirs au téléphone ces derniers temps, ça ne rend pas les choses plus faciles. Lors de votre dernière rencontre, tu venais de faire ta fausse couche et il a totalement coupé les ponts avec toi après le lui avoir dit. Et même si vous n'étiez que des gamins à l'époque, y repenser fait mal. Ce n'était pas une bonne période de ta vie. Ce n'est pas le genre de moments qu'on raconte pour rappeler le bon vieux temps, non. Tu t'installes sur le canapé quand le brun t'invite à le faire, jetant un œil autour de toi par curiosité. « ce que tu as dans ton frigo, un soda ou un sirop si tu n'as pas. » confortablement installée, tu remarques la manette de jeux qui traîne sur la table. « je t'ai coupé en pleine partie, on dirait. » dis-tu avant de le remercier quand il revient avec ton verre. Verre désormais entre les doigts, tu regardes le liquide qui s'y trouve, silencieuse. Il évoque des vacances que tu viendrais prendre ici, idée qui t'arrache un petit sourire. On pouvait dire ça comme ça, mais des vacances très longues dans ce cas. Tes doigts viennent glisser une mèche rousse derrière ton oreille et tu relèves le regard vers Kovu, portant le liquide à tes lèvres avant de te lancer. « en fait.. je viens m'installer ici. J'avais besoin de changer d'air, et je me suis dit pourquoi pas ici. Si tu es venu c'est qu'il y a une raison, la ville doit être sympa. Et je compte évidemment sur tes talents d'agent immobilier pour m'aider à trouver un logement. » Et voilà, la bombe est lancée, même si encore une fois tu ne lui as pas tout dit. Tu ne peux définitivement pas lui dire que tu es là pour lui, parce que tu ressens des choses qui peuvent — et tu l'espères — être réciproques. Chaque chose en son temps, non ? Vous veniez à peine de vous retrouver réellement. Et tu le sais, tu n'auras jamais le courage de lui dire clairement. « c'est sympa chez toi. J'imaginais plus un appartement, mais au moins tu as de la place. Et de ce que tu m'avais dit, tu as un chien, non ? D'où ton choix de maison, peut-être. Tu me fais visiter ? » Et oui, tu as bien écouté durant vos longues heures de conversation. Le retrouver durant ces appels t'avait fait du bien, vous discutiez comme avant, ça t'avait manqué. Maintenant, tu espères que se retrouver en chair et en os ne va pas gâcher ce lien qui semble se reconstruire après des années passé au placard. Tu essaies de te comporter le plus naturellement possible, réellement heureuse d'être près de lui et de ne plus simplement lui parler à travers un écran.
C’est quoi cette foutue pression qui te colle à la peau, tu as cette impression que tu vas étouffer. Sous l’apparence d’un garçon sûr de soi, cette fois-ci est la preuve que tu peux te montrer fébrile. Plutôt habitué à faire le dur, et ne subir aucun dommage collatérale, aujourd’hui tu es mis à nu face à celle qui t’aura toujours fait perdre tes moyens. Cette impression de ne jamais être à la hauteur, de faire tâche à ses côtés. Elle donne des airs de sainte ni touche, tout le monde peut bien la croire, tu as fini par la connaître. Mais ça te plaît, ce petit côté intimiste que vous avez toujours eu; une putain d’ambiguïté qui ne se terminera seulement le jour où vous serez enterrés. - et encore, suffirait qu’on vous enterres l’un à côté de l’autre pour que pousses des champignons sur ta tombe, preuve que tu pourrais faire bander les plantes pour elle -. Ton regard ne peut clairement pas se détacher de la rouquine; même si tu souhaites son départ, intérieurement, le fait qu’elle confirme qu’elle restera te fait un peu plaisir. Ok, carrément plaisir. oh. Ok je vois ! De très, très longues vacances alors. Vacances.. tu finis par rire, elle va tout bonnement mener ta tête et ton corps en perdition si elle habite dans la ville. Putain, c’est pas possible ! Tu as quitté ton pays pour ne plus passer pour une pervers ; enfin tout ça parce-que tu as la fâcheuse attitude de la regarder avec intensité. Peut-être oui, tu as même profité pour regarder sous sa jupe. OUI, mais là, c’est de l’abus. Tu vas devoir garder ton sang froid en la voyant, pour garder un minimum la face, pour ne pas trouver de nouveau cette foutue renommé. J’allais jouer ouais, tu viens le jour où je suis de repos. Tu pouvais pas faire mieux pour me casser les pieds ! souffles-tu les yeux en l’air, avant de reculer dans ton siège, l’air lassé. Elle te connaît tout autant, et sait sûrement que tu joues la comédie. Enfin sait-on jamais !
Mes talents d’immobilier.. tu tords ta bouche de droite à gauche avant de continuer à parler. C’est fou venant de ta part, mais je prend ça comme un énorme compliment ! Héhé. Tu te lèves soudainement, tu t’étires - c’est dur d’être soi - et continues tout en allant chercher ta manette. Je vais te trouver ton palace, je suis pas le meilleur pour ne pas trouver la perle à ma copi.. collègue. bordel, tu l’as fais. La bourde que tu ne devais pas faire ! Arf, oublies vite, elle n’a rien entendu. Je suis chanceux pour la maison, mais je pense à quitter celle-ci pour acheter. À voir ! Visiter ? Tu refuses catégoriquement en lui faisant signe de la main : c’est non.
Prend le temps d’atterrir, t’a toujours voulu faire un marathon c’est affolant ! Si la différence ne semble pas frappante aux premiers abords, lorsqu’on vous compare, le fait que tu sois le plus grand flemmard est le point le plus différént. Elle a une énergie inépuisable d’après toi, après tout c’est pas compliqué. Hein. J’avais oublié que tu parlais autant, ahah ! J’ai un chien, il est dans le jardin derrière, sûrement entrain de ronfler. Aussi étonnant soit-il, Pépé est une femelle. Mais à force de la nommer comme un garçon et de mimer son « papa », elle a d’étranges réactions de mâle, rien d’anormal. Si tu veux, on peut.. aller manger un bout et si tu es sage, je te fais visiter le coin. ça te tue de devoir abandonner ta manette et ta console, mais les efforts, tu es prêt à en fournir la demoiselle. La voilà à peine arrivé qu’elle te fait déjà tourner la tête.
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(#)Re: une visite surprise ft. Kovu Mer 16 Fév - 22:18
« je dirais plutôt une nouvelle vie. En espérant me plaire ici. » dis-tu avec honnêteté, petit sourire au coin des lèvres, n'étant pas spécialement fan du changement. Et pourtant c'est un changement radical que tu fais et de ta propre volonté. Personne ne t'a forcé à quitter ton ancienne vie. Que de progrès, June. Où est donc passé cette June qui n'ose rien ? Toujours là, rassurez vous. Simplement, cette June a décidé de se donner un coup de pieds aux fesses et de se prendre en main. Loin de cette famille qui lui met constamment la pression. « je pouvais pas faire mieux pour te faire plaisir tu veux dire. Tu peux me consacrer tout ton temps comme ça ! » tu dis cela avec un sourire amusé sur les lèvres, ayant saisi sa taquinerie. Et tu fais de même, reprenant un jeu qui vous définit bien. Tu veux que les choses entre vous soient naturelles, autant qu'au téléphone. Tu es prête à faire beaucoup d'efforts pour que ça marche, pour retrouver ton ami, parce qu'avant toute chose Kovu est ton ami d'enfance. Et ton ami te manque. « en fait, je sais rien de tes talents. Mais ça va être l'occasion de me montrer de quoi tu es capable ! » tu hausses les épaules, toujours ce sourire amusé aux lèvres, ne doutant en réalité pas de ses capacités en tant qu'agent immobilier. Si tu te tournes vers lui, c'est parce que tu lui fais confiance. Au moins dans ce domaine là. Les paroles qui suivent te font doucement froncer les sourcils. Comment ça collègue ? « quoi ? J'aurais plutôt dit amie. » impossible pour toi de ne pas relever ce qu'il vient de dire, même si tu n'as pas entendu l'hésitation qu'il a eu. Disons plutôt que tu l'as entendu, mais que tu n'as pas fait attention à ce qu'il aurait pu dire à la place de collègue. Si tu avais entendu, tu aurais sûrement eu une toute autre réaction. « je parlais de me faire visiter la maison, pas la ville. Je viens d'arriver, je suis speed mais je pensais plutôt prendre le temps de m'installer aujourd'hui. » il n'a pas tort, tu es une vraie pile électrique quand tu veux. Si tu restes une journée entière dans ton lit, il faut s'inquiéter. Mais tu es assez fatiguée par le vol — court certes — mais très matinal que tu viens de prendre. « eh, j'essaie de faire la conversation j'te signale ! » dis-tu en attrapant un coussin pour lui lancer au visage, mimant une moue ensuite. Le malaise ressenti à ton arrivée se dissipe peu à peu, tu te sens plus légère. Enfin. Mais cette légèreté va-t-elle durer maintenant que tu vas vivre avec Kovu ? « on peut faire ça, ça me ferait plaisir. Mais avant tu peux jouer. Te prive pas parce que je suis là, je ne voudrais pas te frustrer. Je vais aller visiter la maison moi même et voir cette boule de poils. Ou alors tu me laisses jouer avec toi, même si je sais d'avance que je vais perdre. » tu te lèves du canapé, attendant une réponse de sa part pour savoir si tu t'aventures dans le jardin ou si tu reposes tes fesses sur ce canapé près de lui. Il n'a qu'un mot à dire et tu t'exécutes. « tu peux juste me dire où je peux poser mes affaires ? » tu ne veux pas que tes valises traînent dans son salon éternellement. A peine arrivée que tu t'étales déjà. Déjà que tu imposes ta présence, tu ne veux pas imposer tes affaires immédiatement partout chez lui. Première fois que vous allez vivre sous le même toit et l'on sait parfaitement comment cela peut finir. Si certaines personnes arrivent à cohabiter, certains beaucoup moins. La cohabitation détruit des couples, des amitiés ou au contraire les rend plus forts.
Bon, si jusque ici tu faisais presque exprès de ne pas comprendre que la demoiselle ne venait pas ici pour longtemps, à sa réponse, il était désormais plus que clair que tu allais être dans une merde monumentale. Si encore, c’était qu’une question d’ambiguïté ; tu aurais géré. Mais là, elle pouvait à tout moment comprendre quel genre de gars tu étais réellement : celui que tu étais adolescent, et dont tu côté les mauvais côtés à tout le monde - si c’est n’était Sunny - qui te connaissais depuis plus de 24h. La drogue, l’alcool, les mauvaises fréquentations ou bien encore le sexe sans lendemain. Tout ce que tu cachais, pour paraître être le parfait garçon aux yeux des habitants, pour qu’on voit Kovu comme l’agent immobilier le plus sympathique. Bref. T’étais dans la merde. Après tout, pourquoi pas ! Assures-tu, faussement. Tu ne déteste pas l’idée de l’avoir plus proche de toi, ce dont tu déteste, c’est l’image que tu lui as donné, et dont elle s’est idéalisé, de toi. Quel imbécile.
Aussi troublé, tu n’arrives même plus à réfléchir correctement. Bien sûr elle voulait visiter le logement, mais c’est très logiquement, que tu tentais de la poussait à sortir - justement -. Oh, j’imagine que je suis.. excité à l’idée de te faire visiter, j’en oublies les bonnes manières ! - - hé hé. Tu cherches à fuir soudainement son regard, mais celle-ci t’offres peut-être l’occasion parfaite pour reposer tes neurones. Quel merveilleuse idée ! Tu as raison, prenons un peu de bon temps pour nous reposer ! Siffles-tu, avant de te lever pour aller vers ses bagages; un endroit où poser ses affaires.. Tu te rends compte, que cette chambre d’ami qui ne te servait à rien, allait enfin être de bonne utilité. Suit-moi ! Tu fais un geste de la main, prenant l’initiative de prendre ses valises et les porter jusque la chambre. Chambre qui est relativement proche de la tienne, puisqu’elles sont collées; si tunrêvais d’intimité, tu pouvais bien faire une croix dessus. Tu entres dans celle-ci, ouvrant les fenêtres et ouvrant les volets automatiques. ça fait longtemps qu’elle est.. inutilisée, ahah ! C’est le bon mot, la plupart des personnes qui ont dormi dans la maison, ont fini dans tes draps. Mais ça, tu te abstiendra bien de t’en vanter. Il manque peut-être quelques meubles, mais nous pourrons toujours aller faire un tour en magasin pour arranger ça. Propose-tu posément, pour le coup, si elle doit vivre ici, autant qu’elle soit dans son confort maximal.
Tu te poses sur le lit, tombant en arrière. Tu as besoin d’aide, ou tu préfères que je fasse acte de présence en faisant des blagues de merde ? N’est-ce pas une bonne proposition ? Tu fermes les yeux, tu avais oublié à quel point tu aimais t’allonger dans le lit. Même si, tu n’étais pas entièrement dessus, ça faisait juste du bien. Tu me donnes la réelle raison de ta venue ? Demandes-tu, plus sérieusement.
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(#)Re: une visite surprise ft. Kovu Mar 22 Fév - 1:47
Tu pourrais faire la visite toi même, ce n'est pas bien compliqué d'ouvrir les portes pour découvrir quelle pièce se cache derrière celles-ci, mais tu préfères que ce soit lui qui le fasse. Tu aurais l'impression de violer son intimité en quelques sortes, bien que cette intimité va devenir la tienne également puisque vous allez devoir vivre ensemble. Tu souris à ses dires, le remercies de prendre tes valises et tu le suis à travers la maison, arrivant à une chambre qui va devenir la tienne pour un temps indéterminé. « pourquoi, tu reçois jamais personne ? » la curiosité est un vilain défaut, un défaut qui est bien ancré chez toi June. Tu ne peux pas t'empêcher de creuser un peu plus à chaque fois. La chambre est nickel, aucune trace de vie à l'horizon. Effectivement, elle ne devait pas servir très souvent. Peut-être que tu vas être la personne qui va l'occuper le plus longtemps, qui sait. « t'en fais pas, c'est très bien. Tu ne vas pas acheter de nouveaux meubles juste pour moi. Si tu n'avais pas une seconde chambre j'aurais dormi sur le canapé, je suis pas bien compliquée tu sais. » surtout que tu ne comptes pas vivre ici pour toujours. Le voir tous les jours va déjà être un véritable supplice autant qu'un plaisir, partagée entre ce que ton coeur veut et la raison. Tu poses ton sac près du lit et tes valises près du dressing pour les vider. Tu préfères faire ça maintenant, sinon tu sais que tes vêtements vont trainer plusieurs jours dans les valises avant que tu ne te décides à réellement t'installer. Flemme quand tu me tiens. « tu peux te contenter des blagues, si tu m'aides tu vas en profiter pour zieuter sur ma lingerie et tu vas cacher une de mes culottes dans ta chambre. » tu le taquines, le traitant de pervers indirectement, mais par simple taquinerie uniquement. Un petit sourire orne tes lèvres rosées alors que tu ouvres ta première valise, attrapant les premières affaires que t'y trouves afin de les ranger dans le dressing. Tu es en train de ranger une pile de jeans quand il te pose une nouvelle fois la question. Visiblement tes réponses ne sont pas convaincantes. Tu soupires discrètement et tu ranges ces jeans avant d'avancer vers le lit sur lequel il est allongé. Il ne te voit pas arriver, mais il doit probablement t'entendre. Tu t'installes au bord du lit, tu ne sais pas si tu dois lui dire la vérité ou si tu dois continuer à inventer des mensonges. Tu viens à peine d'arrivée, tu ne te vois pas lui confier tout ce que tu ressens au risque d'être mise à la porte. « j'ai pas le droit de vouloir commencer une nouvelle vie ?» Tu profites qu'il ait les yeux fermés et qu'il ne te voit pas pour te pincer fortement les lèvres, hésitant à lui dire que tu es là pour lui. « et j'en avais marre de seulement t'avoir au téléphone tous les soirs. Mon ami me manquait, alors me voilà. Mais peut-être que ça te suffisait, à toi. » Dis-tu, légèrement penchée au-dessus de lui, petite moue sur le visage que tu essaies de dissimuler. Tu ne sais pas ce qu'il pense de votre relation actuelle, de toutes ces heures passées au téléphone avec toi à discuter de tout et de rien. Tu as peur de t'être fait des idées, tu as peur de te faire repousser si tu en dis trop, alors tu te tais. Tu gardes tes sentiments pour toi et tu te contentes de le regarder, non pas avec l'envie de détourner les yeux. Mais tu dois lui faire face, pour lui montrer que tu attends une réponse sincère.
La discussion entre vous est calme, il se pourrait bien que ce petit coup de pression soit finalement bien vite partie. Évidemment, tu restes alerte pour pas mal de petits points, notamment sur.. une grande partie de tes habitudes qu’il va falloir changer. Ou du moins, cacher. Mh, il y a bien du monde qui vient. répond-tu, créant un blanc, le temps de chercher une réponse valable et pas totalement malhonnête à lui donner. Mais ils s’endorment souvent dans le salon. Pas totalement faux, n’est-ce pas ? Tu souris à la demoiselle pour faire passer le fameux blanc, sait-on jamais sur,un malentendu ça peut marcher. ça semble marcher puisque la discussion continue son cours, dont tu te contente simplement d’acquiescer sans contredire une seule fois la jeune rouquine, prenant finalement ta place actuelle.
Tu sens le lit s’affaisser lorsqu’elle vient s’installer proche de toi, tu gardes les yeux fermer malgré le petit réflexe de vouloir comprendre visuellement la situation. Mais ce qui te fera ouvrir les yeux, pas vraiment de surprise, c’est ce qu’elle fini par te dire à ta question. Tu vois la demoiselle proche de toi, et ce genre de réponse.. t’es obligé de rendre ses moqueries. Et c’est moi le pervers ? tu te redresses, sachant clairement qu’il n’est pas recommandé de rester aussi proche. Tu ne veux pas, qu’une ambiance puisse se créer. Tu as suffisamment fait souffrir June pour recommencer ; tu ne sais pas si votre amitié survivrais de nouveau à tes maladresses. En y repensant, ça te fais mal. Parce-que tu enfouis tout, depuis tout ce temps. Tu échappes tout se même un sourire timide, avant de poser ta main au sommet de sa tête pour lui donner quelques gratouilles. C’est une très bonne raison. Souffles-tu alors, échappant son regard, pensif. Tu retiens tes gestes, tu te gardes bien le droit d’être plus tactile avec elle : tu n’en a pas le droit; tu t’en souviens ? Promis je ne te vole pas de petite culotte, je suis pas très sous-vêtements de toute manière. Dis-tu en commençant à te lever pour t’enlever de la situation. Pour finalement en créer une nouvelle, puisque ton pied glisse automatiquement celui-ci posé, tu cherches sans réfléchir à ne pas te fracasser la tête au sol. Il semblerait qu’il aurait été préférable pour toi de finir à terre, plutôt que d’être aussi proche de la demoiselle, puisque tu es figé, à moitié avachi sur elle. Et cette fois-ci, ton regard est droit dans le sien, et si tu ne voulais pas créer d’ambiance, tu étais servi.
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(#)Re: une visite surprise ft. Kovu Ven 11 Mar - 16:08
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