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 1 step forward, 3 steps back (georgia)

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Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : 1 step forward, 3 steps back (georgia) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
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[ 1 step forward, 3 steps back ]
victoria pearson & @georgia oaks
Ça te fait bizarre de revenir à la Nouvelle-Orléans. Les deux dernières semaines passées en dehors de la ville ont été particulières, mais tu regrettes tout de même de devoir rentrer chez toi et revenir dans la routine quotidienne. Tu redoutes déjà de devoir retourner au travail à la fois en raison du risque d'y croiser Elena que pour tous les regards emplis de pitié que tu y trouverais. Iels savent à présent pour ton frère, depuis que tu l'as annoncé à ton supérieur et que t'as posé ces congés. T'aurais surement pu trouver une autre excuse, leur dire que tu prenais juste des vacances, mais ça aurait fini par se savoir et t'es pas idiote au point de penser que tu peux tromper tous‧tes tes collègues - des policier‧ère‧s de profession.
Pour autant, il y a des avantages à revenir en ville, à arrêter l'espèce de vadrouille dans laquelle tu t'étais lancée après les funérailles de ton frère. Il y avait d'une part la possibilité de passer du temps avec Elena - il vaut mieux ne pas souligner la contradiction à ce niveau - mais aussi le fait que ça te permettrait de passer du temps avec d'autres personnes. Celle à qui tu rends visite est d'ailleurs en tête de ta liste. Ça fait un moment que tu n'as pas vu Georgia, principalement en raison de ton état morose des dernières semaines. Ce pourquoi il faut y remédier, ça te fera du bien de passer la journée avec elle et ça permettrait de te débarrasser de l'inquiétude qui t'envahit toujours en ce qui la concerne.

Même si ta visite est quelque peu imprévue, tu t'arranges tout de même pour débarquer à un moment où tu sais que son mari ne serait pas dans les parages. Rien contre l'homme en lui-même - sauf le fait évident qu'il ne rend pas ton amie heureuse - juste que vos conversations ne seront pas aussi libérées s'il fallait que son spectre hante la discussion. Puis bon, c'est avec ta plus vieille amie que tu veux être, pas avec la pièce rattachée. Heureusement, il est plutôt facile de cadrer tes visites dans les heures de travail du mari qui ne s'appliquent pas aux responsabilités de doctorante de Georgia. C'est pour ça que t'es assez confiante lorsque tu arrives devant la porte à laquelle tu cognes. T'as ramené des beignets à manger, quelque chose de réconfortant dont tu aurais sans doute besoin. Après tout, il va falloir que tu lui expliques plus en détail pourquoi t'as décidé de partir pendant deux semaines sans trop prévenir. T'as pas été une amie exemplaire ces derniers temps, trop envahie par des émotions que tu n'as pas su contrôler. Georgia a forcément l'habitude, depuis le temps que vous vous connaissez, mais quand même, tu tiens à rectifier le tir.
C'est pour ça qu'un doux sourire se dessine sur tes lèvres lorsque la porte s'ouvre pour dévoiler la silhouette familière de ton amie. « Hey. » C'est court, mais il y a toujours cet once de douceur dans ta voix. T'es contente de la voir. « Tu penses que je peux te tirer loin de tes bouquins pour la journée ? » En vérité, tu serais très à l'aise avec l'idée de lire un livre à côté d'elle pendant qu'elle bosse, mais c'est quand même plus plaisant d'avoir sa pleine attention. « Je viens de revenir en ville donc je me suis dit que c'était le moment parfait pour dévorer des beignets en bonne compagnie. » Et aussi pour combler tous les trous d'information qu'elle pourrait avoir. T'as dit à Georgia que tu allais prendre des vacances, maintenant il faudra que tu dises le pourquoi.

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(#) 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Lun 5 Déc - 16:34
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Georgia Oaks
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Georgia Oaks
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name : still breathing / madalen.
faceclaim : grace van dien / depraysie (av).
multinicks : leola ; ainoa ; darlene ; astra
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : bisexualité refoulée, adultère.
trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile, agression sexuelle, viol, mutilations.
âge : vingt-six ans, passée à côté de sa vingtaine qu'elle (re)découvre seulement.
statut civil : mariée, infidèle et ennuyée.
occupation : doctorante en restauration/conservation d'œuvres d'art.
disponibilité : dispo (3/5).
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1 step forward, 3 septs back
Elle a l’appartement pour elle seule. Et bon sang, qu’est-ce qu’elle apprécie cela, Georgia. La solitude. Le vide, le silence, le calme. Elle a l’impression que c’est dans ces moments-là qu’elle peut le mieux se recentrer. Se retrouver. Se connecter à elle-même. S’apaiser. C’est étrangement plus simple, quand Cole n’est pas dans les parages. Elle devrait se demander pourquoi. Mais ne le fait pas. Ferme trop facilement les yeux, surtout depuis quelques mois. Surtout depuis Soren. Soren, qui tourne toujours en boucle dans sa tête. Merde. Même maintenant. Même alors qu’elle est censée étudier, poursuivre ses recherches, éplucher la pile de livres empruntés à la bibliothèque universitaire. Son esprit, lui, vagabonde. Pas sur sa recherche. Pas sur l’art. Rien de tel. C’est juste encore et toujours le même. Il faudrait peut-être qu’elle fasse quelque chose – mais à quoi bon ? Soren ne veut pas la voir, de toute façon. Elle l’a bien compris, Georgia. Et cela la rend plus triste qu’elle ne veut bien l’avouer. C’est mal, en vérité. Elle ne devrait pas éprouver cela. Elle ne devrait pas dédier la majeure partie de ses pensées et de son cœur à quelqu’un d’autre que Cole. Pourtant, il faut croire qu’elle a basculé, Georgia. Dans le péché. L’infidélité. Elle, d’ordinaire si douce, angélique, parfaite. Il faut croire que cela arrive même aux meilleurs.

Elle a l’appartement pour elle seule, et cela fait du bien. Cela fait du bien, parce qu’elle peut penser pleinement à son ancien amant, sans culpabiliser vraiment. Parce que regarder Cole, c’est regarder en face sa trahison. Contre toute attente, Georgia s’est retrouvée à être douée à faire semblant. Presque même à se ficher de recommencer ses méfaits. On dirait qu’elle n’a pas tout à fait à cœur d’être une meilleure épouse – car maintenant, c’est trop tard. Soren a éveillé en elle un feu ardent impossible à éteindre. Pourtant, elle reste. Avec Cole. Parce qu’il est la sécurité. Parce qu’il est la stabilité. Et parce que, de toute façon, si elle osait le quitter, divorcer, elle se mettrait la totalité de sa famille à dos. Que ferait-elle, alors ? Ils seraient capables de lui couper les vivres. Elle le sait bien, au fond.
Cela aussi, elle y pense, finalement. Peut-être pas aussi sereine qu’elle en a l’air.
Alors oui, la concentration est difficile à trouver, aujourd’hui. Elle est là, penchée sur son ordinateur, à avancer à deux à l’heure. A se perdre si facilement dans ses pensées. Elle est là encore, dans la lune, quand elle entend frapper. Elle était si ailleurs, qu’elle aurait presque pu ne pas le remarquer. Mais les quelques coups donnés délicatement contre la porte suffisent à attirer son attention. Un peu étonnée, surtout curieuse, elle se lève en vitesse, la blonde, pour rejoindre l’entrée, ouvrir la porte. Voilà que son regard tombe sur Victoria, amie de longue-date, amie de toujours, qui a disparu au moins deux semaines durant. Vague mention de vacances qui lui avaient tout de même donné l’impression de sortir de nulle part – sans qu’elle ne lui en tienne rigueur, jamais. Ses lèvres esquissent naturellement un sourire aux mots de la brune. « Hey. Oui, tu peux, et je dirais même que c’est une question de vie ou de mort ! » Elle exagère, ponctue d’ailleurs ses mots d’un rire. Pas sérieuse, non. Ce n’est pas une question de vie ou de mort. Ses bouquins ne sont pas si terribles. Mais la tirer de ses pensées, oui, elle en a définitivement besoin, Georgia. « Quelle bonne idée et quelle délicate attention. Tu sais que je n’dis jamais non à des beignets. » Nouveau doux sourire sur ses lèvres, tandis qu’elle s’écarte naturellement pour laisser son amie entrer. « Entre, reste pas là, fais comme chez toi. » Depuis le temps, elle doit avoir l’habitude, à vrai dire, Victoria. Pas la première fois qu’elle vient. Et puis là, Cole n’est pas là, cela tombe bien. Cela aussi, Vic doit s’en rappeler. « C’était bien, tes vacances ? » L’occasion de savoir un peu plus ce qu’il en est, de ce côté. Car elle est sûre que son amie ne lui a pas dit. Se doutant qu’elle lui en parlerait, cependant, quand le moment serait venu. Si elle ne veut pas en parler, Georgia n’insistera certainement pas.


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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Mar 20 Déc - 21:51
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Victoria Esteves
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tw : décès d'un proche, deuil



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victoria pearson & @georgia oaks
Peut-être que t’aurais du prévenir avant de débarquer chez Georgia, mais le sourire qu’elle esquisse te rassure bien vite sur ce point. Ta présence est la bienvenue, elle est même souhaitée et tu te sens tout de suite mieux. Tu sais que c’est comme ça avec ta plus vieille amie, elle qui n’a même pas cherché à en savoir plus sur tes vacances improvisées, celles que t’as évoquée sans plus d’explication. « C’est avec plaisir que je viens te sauver d’une mort certaine dans ce cas. » Comme si c’était vraiment le cas, comme si c’était pas toi qui te faisait sauver en rendant visite à ton amie comme ça. Mais au moins t’arrives avec des beignets et tu penses que cette seule offrande pourrait tout rattraper de toute façon. Ça semble être l’avis de ta vis-à-vis et elle ne manque pas de te faire sourire. « C’est pour ça que je suis arrêtée en prendre. » Parce que t’avais besoin d’un peu de sucre aussi, faut pas mentir. C’est toutefois le réconfort que ça peut lui apporter à elle qui importe. C’est pour ça que tu te fais un plaisir d’entrer quand elle t’invite. « Merci. » Tu peux aisément faire comme chez toi vu le nombre de fois que tu t’es pointée là. C’est aussi ce qui t’a permis de savoir que c’était un bon moment pour lui rendre visite, parce que Cole serait pas là. Tu connais bien le mariage de ton amie, depuis le temps, tu la connais elle aussi.

C’est pour ça que tu n’es pas surprise par la question qui t’est posée alors que tu t’occupes de te débarrasser de tes affaires pour les ranger dans le placard de l’entrée à l’exception des beignets que tu lui tends. Ça ne t’empêche pas de grimacer en l’entendant, mais ce n’est pas la question en elle-même le problème, c’est plutôt tout ce que ça implique. C’est la raison qui t’a poussé à partir en premier lieu, c’est tout ce qui en a découlé. C’est compliqué. « Particulières, surtout. » Que tu réponds finalement avec un haussement d’épaules. Tu ne peux pas dire que c’était bien, mais c’était nécessaire. Tu cherches les bons mots pour décrire tout ça. « J’ai euh.. beaucoup de choses à te dire à propos de ça. » À propos de tout en fait. T’as gardé trop de choses pour toi, comme à l’habitude, mais là il est temps que tu partages. T’en as envie en fait. T’en as certainement besoin et tu sais que Georgia serait une oreille attentive. Elle l’a toujours été, même au travers toutes les merdes que la vie t’a lancée dessus, même aux travers de tes erreurs à toi. Elle est une de tes rares constantes, même après tout ce temps.
C’est pour ça que t’as envie d’en parler en fait.
Même si c’est dur.
Même si tu sens déjà ta gorge se serrer.
Mais tu fais mine que ce n’est pas si grave. Tu te racles la gorge. « Tu veux que je commence par la bonne ou la mauvaise nouvelle ? » Est-ce qu’il y a seulement une bonne nouvelle ? Ce qui s’est passé avec Elena est-il vraiment une bonne chose ? Tu ne saurais le dire, ton coeur te crie que oui, votre historique devrait te pousser à penser que non. C’est aussi pour ça que t’as besoin de l’avis de Georgia, d’un avis extérieur. Oh, ça ne te préparerait pas à ce que la vie te réserve à ce niveau-là, mais pour l’instant il vaut mieux éviter de te projeter. « Enfin, j’imagine qu’il vaut mieux que je commence par le début. Y’a une raison pourquoi je suis partie si vite. » Et c’est évident que ce n’est pas une bonne raison vu comment ta voix tremble. « Mon frère est mort. » Et tu le dis sans détour, sans hésitation. C’est mieux ainsi, ça t’évite de te sentir coupable en amont. Tu peux le faire après en réalisant à quel point tu viens de lui lâcher une bombe après avoir passé la porte.

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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Jeu 29 Déc - 21:41
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Georgia Oaks
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1 step forward, 3 septs back
Elle sait qu’avec Victoria, les confessions, si nécessaires, viennent toujours en temps voulu. C’est probablement la même chose, dans l’autre sens. Parfois, les choses ne vont pas de soi – parfois, il faut un peu de temps, il faut les laisser venir. Il faut probablement les comprendre soi-même, aussi. Cela peut demander du temps, ne pas être forcément évident. Cela dépend surtout des sujets. Concernant son infidélité – la première –, elle n’avait pas pu prendre le temps, Georgia. Pas pu mentir, se chercher des excuses ; Victoria avait été son alibi, ce soir-là. Alors elle lui devait la vérité, la vraie. Elle avait trop besoin d’en parler à quelqu’un, de toute façon, Georgia. Parce qu’elle s’était sentie coupable, parce qu’elle s’était trouvée horrible, et parce que, malgré tout cela, elle ne regrettait pas. Pire : parce qu’elle avait revu Soren, une fois, deux fois, trop de fois. Jusqu’à ce que tout s’arrête, selon la volonté de ce dernier. Meilleure décision du monde, au fond, pour tout le monde. Même si elle est difficile, pour Georgia, à encaisser. Alors, elle a dit notamment à Victoria que c’était terminé ; n’a cependant pas avoué ce qu’elle ressentait, ce que cela lui faisait. Mais peut-être que cela aussi, viendra en temps voulu. Pour le moment, elle reste dans le déni. Elle a besoin de temps pour comprendre, Georgia. Pour admettre que Soren a compté bien plus qu’elle ne veut bien l’avouer.

Et Victoria ?
Victoria aussi, elle a sans doute des trucs à raconter, à n’en pas douter.
Alors sa venue tombe à point nommé. Surtout que Georgia avait terriblement besoin de se changer les idées. Beaucoup trop de mal à se concentrer sur ses recherches. C’est que d’ordinaire, cela la passionne – quand bien même elle préfère de loin être auprès des œuvres. Mais voilà. Soren dans la tête, encore une fois. Peut-être plus pour longtemps, parce que Victoria frappe à la porte, parce que la blonde part l’ouvrir, découvre face à elle son amie, se réjouie de sa venue surprise. « Une mort certaine, tu l’as dit. » Elle rit de plus belle, Georgia. Elle a bien besoin de cette légèreté-là. Raison de plus pour être heureuse que sa vieille amie soit là. Avec des beignets, qui plus est. « Hm, je vois, tu connais mes faiblesses. » Et les siennes aussi, probablement, parce qu’elles en raffolent sans doute autant l’une que l’autre. A vrai dire, Georgia adore cela – ces sessions goûter ou collation, à manger des pâtisseries en buvant un bon thé en guise d’accompagnement, le tout en entendant les dernières nouvelles de la vie de son amie. D’ailleurs, elle l’invite bien vite à entrer, s’écartant pour la laisser entrer.
Bientôt, elle lui demande si ses vacances étaient bien. Car elle revient de vacances, Victoria. Vacances un peu soudaines, mais vacances tout de même. Croit-elle. Il y avait tout de même quelque chose d’étrange à ce brusque départ – elle s’en est bien rendu compte, Georgia. Mais là encore : elle savait que les explications viendraient en temps voulu. Pas du genre à se vexer, s’agacer de ne pas être au courant de la moindre chose de sa vie. Pas son genre, non ; pas le moins du monde. Alors elle pose la question avec sincérité, sans le moins du monde chercher à lui soutirer de quelconques informations. La première réponse de Victoria la fait hausser les sourcils d’incrédulité. « Ah bon ? » C’est étonnant comme qualificatif, mais elle n’est définitivement pas prête pour la suite. Victoria lui dit qu’elle a pas mal de choses à expliquer, semble un peu hésitante, ne pas savoir par où commencer. Lui demande si elle veut la bonne ou la mauvaise nouvelle en premier. « C’est pas très rassurant, dit comme ça. » grimace-t-elle. Puis Victoria finit par commencer par le début, comme elle le dit elle-même. Georgia l’écoute attentivement, un peu inquiète en voyant le visage de son amie changer peu à peu d’expression. Cela finit par tomber d’un coup : son frère est mort. Cela, elle ne l’avait pas vu venir, Georgia. Elle se demande même comment elle a pu passer à côté. « Oh, je suis désolée, Victoria. » Vraiment, sincèrement. Elle n’aurait pas assez de mots pour l’exprimer. Elle se contente de poser brièvement sa main sur son bras, pour témoigner de son affection et de son soutien. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » souffle-t-elle. C’est comme si elle craignait de la briser, en le disant plus fort. Parce qu’elle a beau faire comme si ce n’était pas si important, pas si douloureux, Victoria, elle n’est pas dupe, Georgia. « Tu veux boire quelque chose de chaud, avec les beignets ? » Elle le demande doucement, non pas pour changer de sujet, loin de là – mais pour qu’elles puissent ensuite s’installer à table, discuter posément de tout cela. Parce qu’il doit y avoir beaucoup à raconter.


@"Victoria Pearson"
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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Ven 13 Jan - 20:21
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Victoria Esteves
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tw : décès d'un proche, deuil, mention de meurtre



[ 1 step forward, 3 steps back ]
victoria pearson & @georgia oaks
T’es contente de pouvoir passer du temps avec Georgia. Tu te sens tout de suite plus sereine même s’il y a mille et une choses qui te pèsent le coeur, milles et une choses qui te brouillent l’esprit. Mais avec elle c’est plus simple, tu peux plaisanter en étant sincère, sans devoir feindre de la légèreté. « Toutes tes faiblesses depuis le temps. » Tu esquisses un sourire taquin, prends un air entendu comme si t’étais une réelle menace. Il n’en est rien, surtout considérant qu’elle connait tout autant tes faiblesses que tu connais les siennes. C’est la conséquence évidente d’une longue amitié, ça implique nécessairement de s’ouvrir vis-à-vis de l’autre. Georgia t’a vu dans tous tes états, elle est l’exception à bon nombre de tes règles. C’est à elle que tu as parlé de Samuel en premier, à elle que tu as parlé d’Elena quand elle est arrivée dans ta vie comme une bombe qui a tout bousculé. Les choses sont un peu différentes maintenant, vous n’avez plus autant de temps libre, elle s’est mariée et toi… toi t’es en chute libre ouais, mais elle importe toujours autant.

C’est pour ça que t’es là, prête - malgré tout - à te vider le coeur. Tu n’avais pas l’intention de le faire si rapidement, mais Georgia te pose la question et tu ne vois pas comment esquiver la chose. Tu pourrais repousser la chose, lui dire que tu lui en parlerais plus tard, mais la vérité, c’est que t’as besoin d’en parler. Tu le sais, c’est évident et en parler à ta vieille amie, plus que quiconque, te ferait le plus grand bien. Ton interlocutrice capte bien le changement d’ambiance, le fait que rien de ce que tu dis n’est rassurant et à son commentaire tu ne peux que lui offrir une petite mine contrite. L’envie de sourire t’est passée, parce que tu te prépares à dire la vérité, à parler de la douleur sourde que tu ressens, la raison derrière ton départ soudain - enfin en partie.
Tu lâches la bombe sans grande fioriture, juste une douleur évidente dans ta voix. Tu te sens un peu mal de le faire à quelques pas de la porte, sans vous avoir laisser le temps de vous installer confortablement. C’était pas très correcte de ta part, mais Georgia ne t’en veut pas, se fait immédiatement compréhensive. Tu la sais sincère et ça fait du bien de l’entendre. Ça ne t’aide pas à chasser l’émotion qui te serre la gorge, encore plus à la question qu’elle te pose. C’est normal qu’elle te le demande, mais t’as du mal à trouver une façon de présenter la chose. Après tout, ça te parait plus gros de dire qu’il s’agit d’un meurtre. C’est certainement plus difficile à dire ou à entendre.

Heureusement, Georgia vient à ta rescousse avec une proposition. N’importe quoi t’irait en soit, juste un peu de réconfort en chaleur. « T’as ce qu’il faut pour des chocolats chauds ? » Ta voix se fait plus petite, incertaine. Tu n’aimes pas demander aux autres, t’as jamais aimé ça. Ce pourquoi tu te racles la gorge. « Sinon un café. » Peut-être que ce qu’il te faudrait, c’est un peu d’alcool pour apaiser tes nerfs, mais t’as pas envie d’être hors de contrôle et pleurer toutes les larmes de ton corps. Non, t’as envie de rester un peu maitre de toi-même, autant te contenter de quelque chose de réconfortant.
T’en aurais définitivement besoin, parce que tu décides finalement à répondre à la question. « Je ne sais pas tous les détails. » Tes parents ne t’ont pas tout dit tu crois. T’as aussi pas encore eu le courage de lire tout le rapport et de faire des recherches supplémentaires. « Mais il a été tué. » À nouveau, tu le dis très directement, peut-être un peu trop, mais tu ne sais pas faire autrement. T’as quand même ton petit air contrit, ta voix tremblante malgré toi, une émotion évidente dans les yeux, mais tu fais de ton mieux pour tempérer le tout. « Mes parents veulent que je trouve le tueur. » Que tu ajoutes, sans trop savoir quoi ajouter de plus. C’est pas étonnant en fait, t’es policière après tout. C’est juste que t’as promis à Elena de pas faire de conneries et tu comptes te tenir à cette promesse, vraiment, autant que possible. C’est peut-être pour ça aussi que parler avec Georgia te ferait du bien, pour te passer des terribles idées.

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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Dim 29 Jan - 16:05
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Georgia Oaks
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1 step forward, 3 septs back
tw : décès d'un proche, deuil, mention de meurtre.
Toujours, elle se sent en confiance, avec Victoria. Sait qu’elle pourrait lui parler de tout, sans n’être jamais, ni jugée, ni trahie. Elle la connaît depuis si longtemps, qu’elle a l’impression qu’elle a toujours fait partie de sa vie. Elle sait même ses secrets les plus sombres - l’infidélité commise il y a quelques temps, reproduite même. Maintenant, ce n’est plus d’actualité ; elle ne voit plus Soren, parce que lui l’a décidé, lui ne voulait pas continuer. Cela, elle ne l’a pas encore dit à Victoria, Georgia. Dans le fond, elle ne sait même pas si elle lui en parlera – parce qu’en parler, reviendrait à donner trop d’importance à Soren, non ? Reviendrait à avouer qu’elle ressent quelque chose, peut-être. Qu’elle n’est plus du tout heureuse avec Cole. Parce qu’elle se voile encore la face, Georgia. Elle a bien tenté de lui ouvrir les yeux, Victoria, mais ce n’est pas si simple. Elle a une sacrée capacité à rester dans le déni, il faut dire, la blonde. Elle pourrait bien le rester longtemps, jusqu’à ce qu’on lui balance la vérité en pleine figure. Jusqu’à ce que Soren lui dise pour de bon qu’il ne veut plus la voir. Comme l’autre fois. Parce que non, elle n’avait pas compris, Georgia. C’est terminé, pourtant. Et cela lui pèse plus qu’elle ne se l’admet vraiment.

Elle avait du mal à se concentrer sur ses recherches aujourd’hui, alors. Alors, elle tombe à point nommé, Victoria. Elle arrive avec des beignets, en plus. De quoi passer un bon moment, à prendre des nouvelles l’une de l’autre. Elle est d’ores et déjà ravie, Georgia. Sans se douter le moins du monde de tout ce que son amie va lui avouer. « Ouais, je crois aussi. Heureusement, c’est pareil dans l’autre sens. » répond-elle, sourire en coin. Oui, elle connaît aussi les faiblesses de Victoria, et heureusement, elle parle bien des bonnes faiblesses, celles qui impliquent de la nourriture. Et si elle est pieuse, Georgia – ou du moins, élevée dans la piété car la nuance est importante –, elle ne s’est jamais sentie coupable de céder au péché de gourmandise. Au moins cela.

Et puis, pour le coup, probablement qu’elles vont bien en avoir besoin, de ces beignets.

Car Victoria répond étrangement à la question de Georgia sur ses vacances. Finit par lui expliquer ce qu’il s’est passé. Son frère est mort. Cela, elle ne l’avait pas vu venir, la blonde. Cela l’inquiète instantanément, la peine pour son amie. Elle lui dit qu’elle est désolée, demande ce qu’il s’est passé. Puis lui demande si elle veut boire quelque chose, surtout pour lui laisser le temps d’encaisser, de répondre. La dernière chose qu’elle souhaite, Georgia, c’est la brusquer. La réponse de Victoria dessine un petit sourire sur ses lèvres - la rassure. « Oui, je nous fais ça tout de suite. » répond-elle, sans se défaire de son sourire. Sourire qu’elle veut chaleureux, doux, réconfortant. Parce qu’elle a cette petite voix, Victoria. Cela la touche, elle voudrait pouvoir faire disparaître tous ses maux. « Installe-toi. » l’invite-t-elle, montrant le salon du doigt, puis les chaises hautes de la cuisine ouverte – lui laissant le choix de l’endroit où elle souhaite s’installer. Elle finit par reprendre la parole, en tout cas, Victoria. Par donner quelques indications sur la mort de son frère. La vérité qu’elle lui raconte est glaçante. Il a été tué. Georgia, elle ne peut s’empêcher de frissonner. « Tué... tué ? » Cela ne veut rien dire. Elle s’en rend compte. « Je veux dire, assassiné ? » Ce qu’elle cherche à demander, c’est si c’est un accident. Ou non. Mais vu ce que Victoria lui dit ensuite, elle en doute, Georgia. Son affection est visible, dans sa voix, dans son regard, dans ses yeux. Cela lui fait de la peine, à la blonde. Elle pose doucement sa main sur son bras, en guise de soutien, de chaleur. Elle est désolée de ce qu’elle traverse, de ce que traverse sa famille. « Que tu trouves le tueur ? » Elle hallucine, tout de même, un peu. Doute que son amie soit en état de mener une vendetta. Ou, du moins, de mener l’enquête à propos de quelque chose qui la concerne à ce point. Soucieuse, elle réfléchit un peu tout en préparant les deux tasses de chocolat chaud, avec lesquelles elle revient quelques minutes plus tard, en tendant une à son amie. « Et tu en penses quoi, toi ? » Elle veut avoir son avis, son ressenti, avant de lui dire ce qu’elle-même en pense. C’est une folie, voilà ce qu’elle crierait si elle n’était pas calme et posée. Vivre un deuil, ce n’est pas rien. Elle a besoin de temps, Victoria, pas de se lancer à la poursuite du tueur.


@"Victoria Pearson"
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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Sam 18 Fév - 13:10
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Victoria Esteves
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multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : 1 step forward, 3 steps back (georgia) Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
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victoria pearson & @georgia oaks
Bien sur que Georgia connait toutes tes faiblesses depuis le temps. Si tu étais de mauvaise fois, tu pourrais souligner que c’est parce qu’elles ne sont pas si difficiles à remarquer, mais c’est plus que ça au fond. C’est une amitié de longue date qui sert de fondation. C’est parce que c’est elle et que tu lui fais infiniment confiance. Alors, même si tu n’aimes pas te montrer vulnérable, t’as appris à t’ouvrir avec elle, donc oui, elle les connait plus que bien. « Aucun doute là-dessus. » Pas que ça importe dans le moment présent, vous ne parlez que de nourritures, que des beignets que tu as apportés. Ils servent à vous remonter le moral à toutes les deux, à te donner un semblant de courage alors que tu prévois te lancer dans des aveux un peu trop difficile. Tu cherches plus de réconfort en réclamant des chocolats chauds comme une enfant pourrait le faire. Perdre ton frère t’a sans doute ramené à ce stade, à l’époque où tu n’étais qu’une gamine malmenée par la vie. T’as cru pouvoir y échapper, pouvoir assez grandir pour passer outre - tu réalises que c’est loin d’être le cas. « Merci. » Que tu souffles à l’intention de ton amie en la suivant vers la cuisine. Tu pourrais surement aller t’étaler sur le canapé en attendant que Georgia ne revienne avec les boissons chaudes, mais t’as peur de trop te laisser aller si tu fais ça. Tu optes donc pour un peu plus de retenue. Prenant place sur les chaises hautes de la cuisine. Puis bon, vaut mieux rester auprès de ton amie.

Pas que ça protège qui que ce soit face à l’information que tu partages. Tu ne sais pas comment dire ça sans que ce soit horrible alors tu vas le plus directement possible. Peut-être que ça fonctionnerait comme si quelqu’un enlevait un pansement, peut-être que ça irait. Tu comprends vite que non parce que Georgia est prise de court, parce que tu viens de lâcher un truc terrible sans préparer le terrain. La culpabilité te serre la gorge, mais tu parviens à l’ignorer. Tu hoches la tête lorsqu’elle demande confirmation de ce que tu veux dire exactement. Oui, assassiné, tué par quelqu’un dont tu ne sais rien, sans même que tu saches pourquoi. Tu confirmes plus clairement la chose en parlant de la demande que tes parents t’ont faites - l’ordre donné vraiment. « Ouais. Selon eux, il faut bien que ça serve que je sois policière. » C’est cru, limite cruel, mais c’est la vérité. C’est presque mot pour mot ce que tes parents t’ont dit en faisant la demande.
Tu baisses le regard, un peu honteuse, venant trouver la main de la blonde sur ton bras. Le contact te rassure, parce que ça te montre qu’au moins ton amie comprend que c’est difficile pour toi - c’est bien plus que tes parents.

Même si ça ne t’aide pas à répondre à la question qu’elle te pose. Tu t’efforces de combattre la vague d’émotion qui t’envahit. « Je sais pas. » C’est pas l’entière vérité. Une part de toi a envie de trouver le tueur, d’exercer une sorte de vengeance. Tu l’as montré à Elena cette part de ta personne, elle n’a pas été impressionnée. Tu doutes que Georgia le soit bien plus. T’es pas non plus une tueuse, au fond, ça c’est la vérité, c’est un point que celle que tu aimes à bien résumé. Ce n’est pas toi, peu importe à quel point tu pourrais en avoir envie. « J’aime pas décevoir mes parents. » Ça elle doit le savoir depuis le temps, même si tu les a bien souvent déçu, encore et encore. Ça reste un sujet sensible, toujours. « Et c’est Lawrence, je… » Tu veux le venger, tu veux le rendre fier, t’es perdue sans lui. La liste de potentielles conclusions à ta phrase sont nombreuses, tu ne sais même pas où tu veux en venir en fait. « J’ai l’impression que je lui dois ça. » Parce qu’il a été là pour toi, parce que tu l’aimes tellement. Là aussi les explications sont plus que multiples. Tu décides pourtant de ne pas te lancer sur tout ça. Georgia te connais suffisamment. T’as assez vu au fil des années pour savoir que ton frère ainé était sans aucun doute l’une des personnes les plus importantes pour toi. Que la seule personne qui ait pu rivaliser avec cette importance, c’est Elena. Celle que tu décides d’inviter dans la conversation. « Mais j’ai promis à Elena de rien faire de stupide. » Et c’est sans doute ce qui compte le plus dans la balance, même si ça sort un peu de nulle part. Parce que tes rapports avec la Brésilienne dans la dernière année ont été bancals, limite à une sorte d’amitié malaisante pour tout le monde. C’est donc étonnant que t’en parles comme ça et ça aussi ton amie doit le savoir.

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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Jeu 16 Mar - 14:39
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Georgia Oaks
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trigger warning : warning : bisexualité refoulée, adultère.
trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile, agression sexuelle, viol, mutilations.
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statut civil : mariée, infidèle et ennuyée.
occupation : doctorante en restauration/conservation d'œuvres d'art.
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1 step forward, 3 septs back
tw : décès d'un proche, deuil, meurtre.
Elle n’arrive pas à parler de tout, Georgia. Elle n’arrive pas à parler de son mariage. Elle n’arrive pas à admettre que cela ne va pas. Elle n’arrive pas à dire qu’elle n’est plus heureuse avec Cole. Qu’elle ne l’a probablement jamais été. Jamais elle ne s’est sentie avec lui, comme elle s’est sentie avec Soren. Ce n’est pas la même chose, pourtant. Avec Soren, ce n’était pas sérieux. Ce n’était pas vrai. Ce n’était pas une histoire d’amour. Ce n’était pas une liaison passionnée. Pas comme dans les bouquins. Quitte à tromper son mari, à commettre le terrible péché d’adultère, quitte à pourrir en enfer, ç’aurait pu être une belle histoire tragique. Le truc, c’est qu’elle ne s’admet pas ce qu’elle ressent, Georgia. Elle reste dans le déni pour se protéger. Parce qu’en réalité, si elle ouvrait les yeux, alors là, oui, ce serait véritablement tragique. Parce que dans aucun monde, elle ne pourrait quitter Cole pour qui que ce soit. Le faire, ce serait se mettre à dos tous les siens. Parce qu’ils ne comprendraient pas. Parce qu’elle leur ferait honte, Georgia. Et cela, elle ne le veut pas. Cela la terrifierait. Alors non, elle n’arrive pas à parler de tout. Elle a quand même parlé de Soren à Victoria, mais c’est bien la seule à savoir. La seule qui ne la jugerait pas.

Elle est venue à l’improviste, aujourd’hui, Victoria. Ce qui ne déplaît pas, à Georgia. Elle la sort de ses pensées, réflexions, de ses recherches également. Et puis, elle amène des beignets – parfait pour discuter. Et c’est qu’elle en a, des choses à raconter, Vic. Son frère est mort. Non pas seulement mort : il a été tué. Victoria, désormais assise sur l’une des chaises hautes de la cuisine, lui donne de plus amples informations. Lui rapporte les paroles de ses propres parents, qui veulent qu’elle trouve le tueur. De quoi faire halluciner une Georgia, qui répète simplement ses mots. La suite, c’est presque pire. Cela lui serre le cœur, parce qu’elle imagine la peine que cela a pu causer à son amie. « Comme si ça ne servait qu’à ça. » Mais elle a du mérite, Victoria. Ce n’est pas facile, ce qu’elle fait, au quotidien. De toute évidence, aucune n’est mieux lotie que l’autre, en matière de famille, et surtout, de parents.
Les chocolats chauds désormais prêts, Georgia vient tendre l’une des deux tasses à son amie. Puis lui demande ce qu’elle en pense, elle. De ce que les parents lui ont dit, demandé. Elle ne sait pas. Puis finalement, les mots lui échappent, trop sincères. De quoi dessiner un triste sourire sur les lèvres de Georgia, parce que cela lui fait de la peine. « Non, je sais. » Et même, pour cela, elle peut la comprendre, même mieux que quiconque. Parce qu’elle non plus, elle n’ose pas décevoir les siens, a terriblement peur de cela. Et l’évite, quitte à se rendre malheureuse. Quitte à s’enfermer dans un mariage qui ne lui procure plus aucune joie, ni aucun bonheur. « Faut quand même penser à toi, dans tout ça. Tu as aussi des sentiments et un deuil à mener. » Et venger son frère, n’est paradoxalement, peut-être pas la meilleure idée. Pas la bonne façon d’avancer. Ne serait-ce pas se faire plus de mal encore ? Georgia part s’asseoir sur la chaise face à elle, tasse dans les mains, qu’elle pose sur la table.

La suite lui fait encore un peu plus de peine. Parce qu’elle a perdu son frère, Victoria. Parce qu’il a été assassiné. Elle a l’impression de lui devoir quelque chose. C’est compréhensible, dans le fond. « T’es quand même trop investie, là-dedans. Tu pourrais te faire du mal. » Elle le dit doucement, Georgia, sans jugement. Elle ne lui fait pas de reproche. Elle veut juste essayer de la protéger. Lui éviter de souffrir, si c’est seulement possible. Elle boit quelques gorgées de son chocolat, la blonde, puis s’arrête, tout à coup. « Elena ? » Elle sait qui est Elena. Justement. Elle ignorait, en revanche, qu’elle était de retour dans le paysage. Et elle ne peut s’empêcher, alors, Georgia, d’être un peu méfiante.


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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Ven 31 Mar - 20:08
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Victoria Esteves
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victoria pearson & @georgia oaks
Parler de tes parents est toujours quelque chose de difficile, que tu le veuilles ou non. C’est délicat parce que ça te rappelle une tonne de mauvais souvenirs, mais, en plus, c’est évoquer à quel point iels ont une emprise sur toi qui n’est pas négligeable. Tu sais que tu plies encore l’échine devant elleux, c’est plus fort que toi. Les réactions de celleux avec qui tu en parles n’aident qu’en partie. D’un côté, il est réconfortant de voir que ces personnes tiennent suffisamment à toi pour s’indigner du comportement de tes parents. C’est ce que fait Georgia cette fois quand tu parles qu’iels ne voient ton métier qu’une façon de trouver le coupable de la mort de leur fils adoré. Ça te fait sourire, un peu amère, mais tu ne dis rien. Ce n’est même pas comme si t’étais particulièrement fière de ton métier. Puis au fond, de l’autre côté de l’histoire, ça te rappelle aussi à quel point tes parents t’estiment peu. Tu sais que tu peux te concentrer sur une famille choisie, une famille trouvée, mais le fait est que tu ne seras jamais assez bien pour celleux qui t’ont donné la vie.

Mais au moins il y a tes amies, il y a le chocolat chaud que te tend Georgia que tu remercie à voix basse. Ça te donne un peu de courage pour le reste de ce qu’il y a à dire, pour te prononcer sur la demande que tes parents t’ont fait. Ce n’est pas simple, ce n’est pas plaisant et t’es on ne peut plus perdue. Au moins tu peux te conforter avec le fait que s’il y a bien quelqu’un qui te comprend, c’est elle. Elle aussi ne veut pas décevoir ses parents, tu le sais depuis le temps. « Je sais bien, mais c’est difficile de penser qu’à moi dans cette situation. » Tu sais que tu lui dirais la même chose si la situation était inversée et qu’elle était celle qui vivait un deuil. Ça a toujours été ça entre vous, un support sans faille.
Y penser suffit à te faire esquisser un petit sourire timide, sourire passager qui disparaît lorsque tu continues, lorsque tu avoues que t’as l’impression de devoir ça à ton frère décédé. Ça ne veut rien dire en soit, parce que Lawrence ne t’a certainement jamais demandé de le venger, mais à défaut de pouvoir le sauver, c’est peut-être tout ce que tu peux faire. « J’ai surtout peur de ce que ça pourrait me pousser à faire. » Que tu lâches finalement. Parce que c’est aussi ça le problème. Tu te ferais peut-être mal en te lançant corps et âme dans la recherche du coupable, mais aussi, peut-être que tu te transformerais en quelqu’un d’aussi horrible. Tu ne penses pas être capable de tuer quelqu’un, mais une fois devant cellui qui t’a enlevé ton ainé, qu’est-ce que tu découvrirais ? Tu ne veux pas le savoir.

Heureusement (ou pas), il y a un autre poids dans la balance, quelque chose (ou plutôt quelqu’un) qui te pousse à éviter de tomber dans cette spirale. Le nom cause toujours une réaction chez tes proches, Georgia n’y fait pas exception. Tu baisses les yeux, incertaine de part où commencer encore une fois. Tu prends une gorgée de chocolat chaud (pour le courage) et une grande inspiration avant de commencer par ce qui peut être considérée comme le début. « Elle est passée pas longtemps après que j’ai appris ce qui s’était passé. » Tu prends bien soin de ne pas dire que c’est quelque chose qui arrivait plus ou moins souvent, que t’as jamais su couper complètement les ponts avec Elena, même en dehors du boulot. « Je lui ai parlé de tout ça et elle m’a fait promettre de pas me lancer dans quelque chose de stupide. » Encore une fois, tu coupes certains détails de l’histoire, notamment le fait qu’elle venait de se faire larguer, que t’as beaucoup trop pleurer et ce genre de chose. En revanche, t’es assez honnête pour une chose : « On a couché ensemble aussi. » C’est même plus que ça, c’est aussi qu’elle est partie le lendemain avant même que tu ne te réveilles, c’est toute la semaine de camping, la discussion à ton retour.
Bref, une chose à la fois.

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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Ven 19 Mai - 2:19
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Georgia Oaks
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tw : décès d'un proche, deuil, meurtre.
C'est comme si Victoria avait toujours fait partie de sa vie. Elle n’a pas vu le temps, les années, passer. Elles ont vécu beaucoup de choses, chacune. Des bonnes, des mauvaises. Et elles ont fait front, souvent, ensemble. Georgia, en tout cas, elle a pu compter sur Victoria comme celle-ci a pu compter sur elle, quoi qu’il arrive. Et dans le fond, Victoria est sans doute la personne qui en sait le plus, sur elle. Par exemple, elle sait pour Soren. Était son alibi, le soir où elle a commis son méfait. C'est quelque chose dont elle parle peu, Georgia. Parce qu’elle a merdé, parce que c’était mal, parce qu’elle a fait n’importe quoi. Compromis son mariage, rompu son vœu de fidélité. Et puis, surtout, parce que cela ne lui ressemble pas – elle d’ordinaire si droite dans ses bottes, si sage. Elle ne comprend pas ce qu’il s’est passé, ce qui lui est arrivé. Elle y repense en boucle. Surtout à Soren. Soren avec qui c’est bien terminé. Parce que lui l’a voulu, souhaité. Elle, le pire, c’est qu’elle aurait bien recommencé. Quitte à se mettre encore plus dans la galère. Mais c’est que son cœur s’est accroché à lui.  

Victoria a toujours été là.
En retour, Georgia veut toujours être là pour elle. Parfois, l’amitié, c’est aussi fort que l’amour. Même plus. Il paraît même que perdre un-e ami-e peut être aussi douloureux qu’une rupture. Parce qu’on est censé rester toujours là, au contraire de l’amour qui peut s’en aller sans prévenir. En tant qu’amie, alors, Georgia, elle veut être là quand cela va et quand cela ne va pas, pour Victoria. Et en ce moment, cela ne va pas. Elle est venue sonner chez elle avec des beignets, et c’est sans doute aussi parce qu’elle avait besoin de parler. Et elle est soulagée, au fond, la blonde, que son amie soit venue la trouver. Qu'elle ne garde pas tout cela pour elle.

Elle a perdu son frère.
Et il y a plus. Et il y a pire.
Ses parents voudraient qu’elle les venge, Victoria. C'est n’importe quoi. Cela la met hors d’elle, Georgia, quoiqu’elle soit pourtant d’un tempérament si calme. Peut-être serait-elle pareille, cependant, à sa place. Elle qui cherche encore, même du haut de ses vingt-six ans, à contenter ses parents. Jusqu'à oublie sa propre vie, ses propres envies. « J’imagine. Même si tu as le droit de le faire. » tient-elle à répéter. Sans jugement, sans reproche. C'est juste bon de l’entendre de temps à autre, non ? Elle se dit que c’est nécessaire, de le rappeler. Que quelqu’un d’autre le fasse, parce qu’on est toujours plus dur avec soi-même. En tout cas, tout cette situation l’inquiète, Georgia. Elle insiste : elle doit quand même penser à elle, Victoria. Elle en a le droit. De mener un deuil normal. Elle doit déjà avoir bien assez de peine, en elle. Et puis, il y a ces mots, qu’elle prononce. Qui pourraient être glaçants – mais elle comprend. « Raison de plus pour que tu ne t’en mêles pas. » Ce n’est toujours pas du jugement. Juste de l’inquiétude. Victoria est bien libre de ses choix, et quoi qu’elle décide, Georgia, elle sera là. Toujours sans jugement, sans reproches. Mais elle veut juste s’assurer que cela va aller. Qu'elle ne va pas encore plus souffrir, se blesser.
Elle n’est pas seule, cependant, là-dedans. Non, car apparemment, il y a Elena, dans le tableau. Elena, dont le prénom surgit dans la conversation. Elle sait bien qui c’est, Georgia. Ne veut pas l’oublier. Elle a été si importante dans la vie de Victoria, semble l’être encore. Celle-ci explique, d’ailleurs. Elle est passée. La blonde ne peut s’empêcher d’avoir un air un peu soupçonneux. « Elle est au moins de bon conseil pour ça. » se contente-t-elle de commenter, avant de reprendre : « Alors, tu vas l’écouter ? » Elle n’est peut-être pas la fan numéro 1 d’Elena, Georgia, mais peut-être peut-elle indirectement en faire son alliée. Et ce, même si elle n’est pas rassurée que les deux jeunes femmes se fréquentent à nouveau, connaissant leur passé, leurs maux, désaccords, tensions. Elle l’a vue triste, elle l’a vue mal, Victoria. Mais elle est grande – alors elle prend ses propres décisions. Et Georgia les respecte, une fois encore, même si cela l’inquiète. « Oh, je vois. » Et puis, d’ailleurs, elle serait de toute façon mal placée pour juger, Georgia, étant donné sa liaison – passée – avec Soren. « Vous êtes ensemble ? » La question mérite d’être posée. Peut-être que cela ne voulait rien dire, mais elle connaît assez Victoria et son histoire avec Elena pour savoir que cela ne voudra jamais rien dire.


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(#) Re: 1 step forward, 3 steps back (georgia)    Mer 31 Mai - 22:13
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