né à NOLA, il est issu d'une famille qui compte deux enfants. Il est très proche de son frère aîné malgré les obstacles qu'ils ont pu rencontrer. ★ il perd ses parents très jeunes, le môme. Il devient alors un enfant du système. Là où son frère, plus âgé, ne trouvera pas de famille d'accueil, Anthem, lui, est très vite adopté par une famille d'apparence plutôt normale et aimante. ★ son père adoptif est un ancien héro de guerre, aussi, rien d'étonnant à ce que l'éducation à la maison soit stricte. Peut-être un peu trop. La sévérité se lit sur les traits du patriarche qui tient à ce que son fils lui obéisse au doigt et à l'oeil. ★ une vie entière de dévotion et de pure soumission, il ne compte plus les coups de ceinture reçus qui ont, avec le temps, laissés de belles cicatrices dont il ne parle jamais. ★ à seize ans, il obtient son permis de conduire et avec lui la promesse d'une forme de liberté à laquelle il n'osait plus aspirer. C'est un coup de coeur pour le jeune homme qui, dès lors, sait qu'il sacrifiera sa vie à la conduite. ★ la colère qu'il ressent et qu'il retient toutes ces années s'exprimera sur le tard. Lorsqu'il découvre la boxe, Anthem découvre le moyen de se libérer également de tout ce qu'il souffre. Un pas après l'autre, il se découvre une vrai fulgurance pour ce sport extrême jusqu'à intégrer le cercle élitiste des combats de rue illégaux. ★ chauffeur privé, loin d'être la vocation que son père lui espérait mais un métier qu'il aime plus que tout. Derrière son volant, il fait preuve d'un professionnalisme à toute épreuve. Discret, obéissant, il se fond dans la masse à tel point qu'on apprécie facilement sa conduite et sa présence. ★ son frère est sa plus grande priorité, à ce jour, et pourtant, Dieu seul sait combien il a souffert, lui aussi.
faceclaim : Diego Barrueco (labxnairs) icons sign (nuit-d-orage)
multinicks : James (J. Gyllenhaal) | Bran (C. Hogue) | Gabriel (M. Gubler) | Walt (C. Hunnam) | Dumbo (T. Doherty) | Anthem (D. Barrueco) | Ardal (J. Falahee) | Theo (J. Padalecki)
âge : 34 ans et, comme un con, un peu paumé dans ses aspirations.
statut civil : célibataire endurci, tête de mule ou tête de con, au choix.
occupation : il est chauffeur privé par dépit, un métier dans lequel il ne s'épanouit pas franchement mais pour lequel il n'en demeure pas moins doué. Boxeur à ses heures perdues, de manières parfaitement illégales, street fighting il paraît.
habitation : appartement #8, Faubourg Marigny.
disponibilité : dispo.
code couleur : #336699
Clock strikes upon the hour And the sun begins to fade Still enough time to figure out How to chase my blues away feat. @Josette Auclair
La scène. Les projecteurs. L'ambiance, la foule. Oublier, s'oublier. Être quelqu'un d'autre, juste un instant. C'est éphémère, ça dure jamais longtemps. Il suffit que la musique s'arrête, que les applaudissement s'estompent et qu'il retrouve l'effervescence en coulisse. Tu étais incroyable. que lui glisse un autre artiste alors que déjà la culpabilité lui serre la gorge. Merde, qu'il pense tout bas en se dirigeant jusqu'à un siège pour s'assoir et faire disparaître cette mascarade. Pourquoi ? qu'il s'interroge en se regardant dans le reflet du miroir. Son visage maquillé, ses traits si fins. Il était parfait sur scène, enfin, elle était parfaite. Bianca, l'alter-ego qu'il déteste autant qu'il admire. Pourquoi tu t'infliges tout ça ? il ne comprend pas, ne se comprend pas. Il se perd dans cette autre vérité qui ne lui appartient pas. La fausse pièce d'identité, les numéros et cet autre lui qui prend le dessus lorsqu'il est ici. Moi, gay ? Jamais, qu'il tente de se convaincre en renfilant ses habits. En redevenant Agustin. Il soupire, n'adresse pas même un signe aux artistes et quitte déjà les loges. Il rejoint la salle, le dancefloor, il se dit qu'un verre d'alcool ne pourra pas lui faire de mal mais c'est à peine s'il a le temps de s'y rendre que son regard croise celui d'un autre. La sorcière, qu'il pense tout bas alors qu'ils se reconnaissent mutuellement. Qu'est-ce qu'elle fiche ici ? s'il choisit ce club, c'est justement parce qu'il n'y connait personne. Qu'il faut avoir vingt-et-un an pour s'y pointer et qu'il est indiscutablement le club le moins fréquenté par les gens de son âge. Merde, merde, merde qu'il se dit en la voyant l'observer. Que faire ? Tourner les talons et disparaître ? Il voudrait avoir le temps d'y réfléchir mais à l'instant même où la question s'éveille dans son esprit, des cris se font entendre vers l'entrée. Il tourne la tête, remarque les officiers qui pénètrent dans l'établissement et son sang ne fait qu'un tour. Putain, les flics maintenant, qu'il se maudit alors qu'il sent l'excitation grimper tout autour de lui. Faut réfléchir, et vite, il connait une sortie, à l'arrière, celle des artistes. Il n'a pas le choix, de toute manière, hors de question qu'on le trouve ici et qu'on l'arrête. Si ça venait à se savoir, sa réputation serait mise à mal. Il s'apprête à tourner les talons et fuir lorsqu'il repense à Josette. Merde, qu'il se dit alors qu'il sent un semblant d'humanité l'tirailler, juste là, dans les tripes. Non, j'peux pas, qu'il se dit en se précipitant vers elle. L'abandonner ? il ne peut pas s'y résoudre. Autour d'eux, ça grouille, ça bouge, ça court. Il l'attrape par le poignet, sans une once de tendresse. Suis-moi, j'sais comment nous faire sortir d'ici. qu'il hurle par-dessus la musique en l'entraînant déjà à sa suite.
/ awards session
(#)Dancing with somebody (Josette) Mar 7 Fév - 9:21
L’idée de célébrer son vingtième anniversaire dans un bar n'enchante pas particulièrement Josette. Ce sera la troisième fois qu’elle sort illégalement dans ce genre d’établissement et en toute honnêteté, ça l’effraie, malgré toute l’assurance dont ses ami·e·s font preuve lorsque vient le temps de passer les portes de chacun des bars visités ces dernières semaines. Ce soir n’est pas bien différent. Avant de sortir, sa bande et elle ont bu un peu de liquid courage, ce qui l’aide à peine à être moins nerveuse au moment d’aller faire la fête alors qu'elle qui ne boit pas beaucoup d’alcool en général. Elle est même sur le point de se désister lorsqu’on lui annonce que l’endroit sélectionné pour l’événement est un bar gay, le Club Oz. Sérieux!? Sa nervosité fait place à l’excitation en moins de deux secondes. Car ce n’est pas n’importe quel club : il s’agit DU club gay le plus populaire de la Nouvelle-Orléans, où l’on peut assister à un spectacle donné par des drag queens chaque week-end. Sans connaître vraiment cet univers, Josette est émerveillée par les costumes grandioses de ces artistes et trouve cette expression de soi fascinante. Armée de sa fausse carte d’identité, Josette entre donc au Oz avec l’impression que tout lui est possible et que cette soirée sera mémorable. Dieu seul sait quelles seraient les circonstances qui marqueraient ce vingtième anniversaire dans sa mémoire, cependant.
De numéro en numéro, l’effervescence de la place l’enivre. Josette sirote chaque cocktail et se délecte de l’ambiance, si bien qu’elle ne réalise pas combien de verres elle a bien pu boire en si peu de temps. La pièce tourne légèrement, elle rit pour tout et pour rien, se sent enveloppée d’un nuage réconfortant. Elle enlace ses ami·es, le sourire béat, jusqu’à ce que son regard tombe sur un visage familier qu’elle ne s’attendait pas du tout à voir ici. Tout d’un coup, le surnom qu’il lui donne l’assaille en plein visage. Sorcière. Cette vision devrait réduire son enthousiasme, pourtant Josette ne perd aucunement son entrain. Même qu’elle a envie d’aller le voir et de lui demander ce qu’il fait là, comme s’ils étaient amis depuis toujours. Mais avant même que la benjamine Auclair n’ait le temps de faire un pas en direction d’Agustin, des cris se font entendre depuis l’entrée. En un instant, la frousse s’empare de Josette alors qu’elle aperçoit les flics pénétrer dans le club un à un. Elle n’a pas le droit d’être ici, mais surtout, elle se trouve dans un état dans lequel elle ne veut absolument pas que sa mère ni sa grand-mère la voient. Jo lance un regard effrayé autour d’elle à la recherche de ses ami·es, mais on dirait bien que chacun·e ait déjà pris la fuite. On l’attrape alors par le poignet et elle se laisse faire, persuadée qu’on va la punir, qu’un policier va la jeter à l’arrière de sa voiture et l’amener directement chez elle. Elle n’entend même pas la voix d’Agustin et ne réalise qu’une fois dans leur course qu’il vient de la sauver. Une fois hors de vue, elle réussit à se défaire de la poigne du jeune homme et s’arrête pour reprendre son souffle.
- Merci.. réussit-elle à dire, alors qu’intérieurement, elle souhaite plutôt lui demander ce qu’il fait ici même s’il doit se poser la même question. Le regard qu’elle lui lance, par contre, veut tout dire. Malgré l'alcool qui tourne dans son sang, la petite Auclair ne sait pas trop sur quel pied danser avec celui qui se trouve à ses côtés.
/ awards session
Anthem Harper aime ce message
(#)Re: Dancing with somebody (Josette) Sam 25 Fév - 22:14
né à NOLA, il est issu d'une famille qui compte deux enfants. Il est très proche de son frère aîné malgré les obstacles qu'ils ont pu rencontrer. ★ il perd ses parents très jeunes, le môme. Il devient alors un enfant du système. Là où son frère, plus âgé, ne trouvera pas de famille d'accueil, Anthem, lui, est très vite adopté par une famille d'apparence plutôt normale et aimante. ★ son père adoptif est un ancien héro de guerre, aussi, rien d'étonnant à ce que l'éducation à la maison soit stricte. Peut-être un peu trop. La sévérité se lit sur les traits du patriarche qui tient à ce que son fils lui obéisse au doigt et à l'oeil. ★ une vie entière de dévotion et de pure soumission, il ne compte plus les coups de ceinture reçus qui ont, avec le temps, laissés de belles cicatrices dont il ne parle jamais. ★ à seize ans, il obtient son permis de conduire et avec lui la promesse d'une forme de liberté à laquelle il n'osait plus aspirer. C'est un coup de coeur pour le jeune homme qui, dès lors, sait qu'il sacrifiera sa vie à la conduite. ★ la colère qu'il ressent et qu'il retient toutes ces années s'exprimera sur le tard. Lorsqu'il découvre la boxe, Anthem découvre le moyen de se libérer également de tout ce qu'il souffre. Un pas après l'autre, il se découvre une vrai fulgurance pour ce sport extrême jusqu'à intégrer le cercle élitiste des combats de rue illégaux. ★ chauffeur privé, loin d'être la vocation que son père lui espérait mais un métier qu'il aime plus que tout. Derrière son volant, il fait preuve d'un professionnalisme à toute épreuve. Discret, obéissant, il se fond dans la masse à tel point qu'on apprécie facilement sa conduite et sa présence. ★ son frère est sa plus grande priorité, à ce jour, et pourtant, Dieu seul sait combien il a souffert, lui aussi.
faceclaim : Diego Barrueco (labxnairs) icons sign (nuit-d-orage)
multinicks : James (J. Gyllenhaal) | Bran (C. Hogue) | Gabriel (M. Gubler) | Walt (C. Hunnam) | Dumbo (T. Doherty) | Anthem (D. Barrueco) | Ardal (J. Falahee) | Theo (J. Padalecki)
âge : 34 ans et, comme un con, un peu paumé dans ses aspirations.
statut civil : célibataire endurci, tête de mule ou tête de con, au choix.
occupation : il est chauffeur privé par dépit, un métier dans lequel il ne s'épanouit pas franchement mais pour lequel il n'en demeure pas moins doué. Boxeur à ses heures perdues, de manières parfaitement illégales, street fighting il paraît.
habitation : appartement #8, Faubourg Marigny.
disponibilité : dispo.
code couleur : #336699
Clock strikes upon the hour And the sun begins to fade Still enough time to figure out How to chase my blues away feat. @Josette Auclair
Suffirait de creuser un peu pour comprendre qu'Agustin est loin d'être aussi con qu'il en a l'air. Léger serait sans doute plus approprié, simplet aussi. Pour autant, c'est surtout dans son comportement au quotidien qu'il témoigne d'une bêtise hors norme. On le déteste souvent pour tout ce qu'il représente. Lui, le gosse de riche qui écrase les autres juste pour se faire mousser. Celui qui se montre impitoyablement stupide lorsqu'il s'agit de faire du mal aux autres pour obtenir l'approbation de ses pairs. Et par pair, on entend surtout Callum qui, à ce jour, est ce qui se rapproche le plus d'un meilleur ami pour Agustin que quiconque. Et pourtant... Callum ignore tout de cet endroit, de ce qui fait Agustin. Et c'est sans doute mieux ainsi, il a bien compris, l'gamin, à force d'entendre son pote rabaisser les autres en fonction de leur statut social mais également en raison de leur orientation sexuelle qu'avoir à admettre ouvertement devant lui qu'il traine dans cet endroit signerait sans doute son propre arrêt de mort. L'instinct de survie, surtout à cet âge... se préserver et tant pis s'il fallait en écraser un ou deux au passage. Comme elle, finalement. Pourtant, lorsque les flics entrent et que la situation prend une autre tournure, quelque chose en lui se déclenche. Il pourrait l'abandonner là, il devrait même s'en fiche. Et pourtant, il ne peut pas s'empêcher d'aller l'attraper par le bras et de l'entraîner à sa suite. Il connait les lieux par coeur, il sait comment les faire sortir. Doucement, discrètement. Ils empruntent le chemin des coulisses, bifurquent juste avant les toilettes du personnel et Agustin pousse la porte qui donne sur l'arrière de la boîte. Une fois dans la rue, elle se dégage naturellement de son emprise. Merci.. qu'elle lui dit mais à bien regarder ses yeux et son expression, il sait qu'elle redoute ce qu'il pourrait se passer maintenant. Il se redresse, reprend son souffle et balaie la mèche qui tombe devant ses yeux. Il ne sourit pas quand il lui répond Pas d'quoi. avant d'attraper une clope dans l'paquet à l'arrière de son pantalon. Il coche toutes les mauvaises cases, il le sait. Fumeur, buveur, fausse carte d'identité... s'il se faisait prendre par les flics ce soir, pas sûr que la famille l'accepte. Et puis, on s'interrogerait sur les raisons de sa présence dans ce genre de lieu. Pas la peine de raconter ça à qui que ce soit. qu'il précise. Instinct de survie, encore. Parce que si elle commence à en parler, on va s'interroger et si on commence à s'interroger, Agustin va sans doute perdre tout ce qu'il a... et qu'est-ce qu'il a ? Sinon des amis en carton qui ignorent tout de ce qu'il est vraiment. Les apparences, c'est important. Cette génération qui ne jure que par les réseaux sociaux, Agustin y est ancré comme jamais. Si on venait à le questionner sur sa sexualité, il s'rait d'office mort dans l'game. J'te sauve la mise et toi... tu dis rien. qu'il réplique en glissant la cigarette entre ses lèvres, comme un grand. Petit bout d'homme...
/ awards session
(#)Re: Dancing with somebody (Josette) Mar 4 Avr - 15:37
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