trigger warning : warning : homophobie, biphobie, abus émotionnel, abandon d'enfant, vulgarité, mort de proches, prostitution, infidélité
trigger : /
gif :
âge : 26 ans (24/10/1996)
statut civil : célibataire. elle sait surtout auto saboter ses relations quand des sentiments commencent à naître. des mots durs pour blesser, sa peau nue pour tromper, c'est son domaine.
occupation : sur papier, serveuse au old point bar. sinon, elle vend ses culottes sales sur le net. c'est un bon complément et ça lui évite de passer sous le bureau de son boss pour arrondir les fins de mois.
elle coud aussi beaucoup : ses fringues, celles de ses amis, mais jamais elle ne le revendiquera, trop apeurée qu'on juge ses créations.
habitation : dans une caravane miteuse (new orleans east), avec Wren qui squatte depuis sa sortie de taule
disponibilité : 2/7
code couleur : steelblue
Je déteste vider les eaux noires, mais ça passe par là aussi, de vivre à moindre coût. Et je sais pas si c'est parce que je dois vider la merde de Wren en plus de la mienne, mais j'ai l'impression que ça pue vachement plus que quand j'étais seule. En même temps, ça fait deux fois plus de merde. Ça me dégoûte, mais faut bien passer par là si on veut pas être innondées. Puis, c'est pas Wren qui va m'aider avec son hémiplégie.
Soit je suis épuisée d'avoir enchaîné autant d'heures de boulot, soit la cassette est sacrément plus lourde que d'habitude, mais elle m'échappe des mains et s'explose violemment au sol. "Ehhhhhh meeeeeerde." J'ai pété le réservoir des eaux noires. Putain, j'ai pas le fric pour en racheter une tout de suite. Et... Oh bordel, j'en ai plein le t-shirt. Littéralement, je pue la merde. "FAIT CHIER !!!" C'est ça Elie, gueule, préviens tout le monde que tu es recouverte d'urine et d'excréments. Je lâche tout, tant pis, je nettoierai l'extérieur plus tard mais faut que j'aille me changer et nettoyer tout ça fissa.
Je vais gerber. Non Elie, retiens toi. Si tu gerbes, ça veut dire que la bouffe sort de ton organisme. Ça signifie donc que t'auras gaspillé ton argent. Ravale ton vomi - ravale ton vomi - ravale ton vomi.
Avoir de la merde jusqu'au cou au sens littéral, c'est pas fun du tout. C'est pas fun du tout mais à la limite, ça pourrait passer. Ce qui ne passe pas du tout, c'est que j'entends ta voix. Je crois rêver, mais quand je relève la tête, c'est bien tes pupilles qui me fixent. Putain, Whitney, qu'est-ce que tu viens foutre ici ? Personne ne se perd dans ce quartier, personne ne tombe par hasard sur ma caravane, alors pourquoi t'es devant moi ?
Je t'ai pas vue - je t'ai pas vue - je t'ai pas vue. Je t'ai pas vue, hein ?
Je me dépêche de rentrer chez moi, et fous de la merde de partout sur la poignée au passage. Si je réponds pas, tu peux te dire que c'est pas moi ? Tu peux te dire que t'as halluciné, que tu t'es trompée de personne. Tu vas passer ton chemin, tu vas faire comme si t'avais rien vu de ce qui vient de se passer, n'est-ce pas ?
âge : (vingt-sept ans) depuis peu, la route vers la trentaine bien entamée sans que ça te fasse grand chose.
statut civil : (en couple) dans les débuts d'une relation avec sam. sa présence te fait beaucoup de bien et te rend heureuse malgré les petits nuages qui viennent parfois assombrir la chose.
occupation : (boulangère) un métier que t'occupes depuis quelques mois et qui te plait bien, mais qui sait combien de temps ça va durer.
habitation : (667, faubourg marigny) un appartement où tu viens de débarquer dans une colocation bordélique.
disponibilité : dispo pour deux rps.
code couleur : #6667ab
Tu ne t’attendais pas à avoir une livraison à faire dans New Orleans East. Ce n’est pas un quartier que vous desservez en temps normal parce que c’est plutôt loin de la boulangerie et pourtant ton patron n’a aucune hésitation quand il te tend la boite de viennoiseries en te répétant l’adresse. Tu n’as pas le choix, au moins ça te permettra de prendre l’air et de t’éloigner de l’humeur massacrante de ton patron. T’en profites certainement pour mettre de la bonne musique dans la voiture alors que tu fais le trajet. La livraison en elle-même n’est pas très longue non plus, t’obtiens même un joli pourboire alors que tu retournes vers ta voiture. Mais la véritable surprise, ce n’est pas la petite balade de santé que ça te permet de faire. Non, c’est plutôt la voix familière qui te parvient à l’oreille. Tu te tournes rapidement, cherchant la source pour que ton regard se braque sur une silhouette toute aussi familière. T’as l’impression de revenir quelques années en arrière, lorsqu’elle faisait partie de ta vie sur une base plus régulière. « Elie ? » T’es surprise, t’as besoin d’être certaine si c’est bien elle, si tu ne te fais pas des idées.
T’as pas vraiment l’occasion d’avoir une quelconque confirmation cela dit, parce que l’autre jeune femme repart aussitôt. Elle ne t’adresse pas la parole, tourne plutôt les talons avant de fuir. Parce que c’est l’impression que ça te donne. Parce que c’est ça en fait. Alors nécessairement, toi tu cherches à la suivre, à savoir si tu fais fausse route ou non. T’arrives devant une caravane, que t’as du voir au passage avant sans y faire attention, mais c’est bien là qu’elle s’enferme. Tu cognes à la porte, sans même oser un instant approcher la main de la poignée pleine de merde. « Elie c’est bien toi ? » Parce que t’en es presque certaine et que le fait qu’elle se soit enfuie te donne encore plus de raison d’y croire. Tant pis pour l’odeur qui te monte au nez, qui te donne envie de vomir. « Ça fait une éternité qu’on s’est pas vues, tu veux te cacher dans ta caravane. » Bon elle en a bien le droit considérant que c’est ton ex. « Et je comprends si tu veux pas me voir, mais je voulais juste savoir comment tu allais, ça fait longtemps et t’es entourée de merde. » Littéralement d’ailleurs, d’où la pointe d’inquiétude dans ta voix. Après tout, elle a été importante pour toi à une époque.
trigger warning : warning : homophobie, biphobie, abus émotionnel, abandon d'enfant, vulgarité, mort de proches, prostitution, infidélité
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âge : 26 ans (24/10/1996)
statut civil : célibataire. elle sait surtout auto saboter ses relations quand des sentiments commencent à naître. des mots durs pour blesser, sa peau nue pour tromper, c'est son domaine.
occupation : sur papier, serveuse au old point bar. sinon, elle vend ses culottes sales sur le net. c'est un bon complément et ça lui évite de passer sous le bureau de son boss pour arrondir les fins de mois.
elle coud aussi beaucoup : ses fringues, celles de ses amis, mais jamais elle ne le revendiquera, trop apeurée qu'on juge ses créations.
habitation : dans une caravane miteuse (new orleans east), avec Wren qui squatte depuis sa sortie de taule
disponibilité : 2/7
code couleur : steelblue
Toujours en train de demander si ça va, d'être très présente dès que tu ressens que l'autre est off, d'être gentille tout court en fait, tout simplement. C'est ça qui m'a fait vraiment bizarre avec toi. T'étais trop gentille avec moi. C'est pas fréquent, pas desagreable, mais pas non plus super confortable pour moi. On va dire que c'est pas le genre de dynamique que j'aime avoir avec les autres. Mais en même temps, ça faisait du bien. Beaucoup de bien. Trop de bien, même. Tu te rends pas compte à quel point j'ai dû prendre sur moi pour accepter cette générosité, combien j'ai lutté pour ne pas t'envoyer chier. Même si bon, on connaît tous la fin, évidemment, ça a fini par exploser.
Ça fait plusieurs années que je t'ai pas vue et te revoilà devant ma caravane, avec ta voix toute inquiète. Putain Whitney, je t'ai pas envoyé bouler pour que tu reviennes vers moi ? Qu'est-ce que tu fous là, et pourquoi t'es toujours aussi attentionnée après ce que je t'ai dit et fait ? Casse toi, non ? Il est où ton instinct de survie ? Bien sûr que non j'ai pas envie de te voir, j'ai pas envie que tu saches que je vis dans ce truc miteux depuis des années et que j'ai jamais été celle que tu croyais.
"T'as rien à faire ici, Whitney." J'ai voulu prendre une voix grave et te dire que t'avais fait erreur, mais ça aurait sans doute pas fonctionné donc autant aller à l'essentiel. J'ai pas grand chose d'autre à te dire en fait. Ça pue la merde et ça a toujours pué la merde ici, pars maintenant, s'il te plaît. "Laisse la merde où elle est et casse toi. J'ai pas envie de savoir si t'as une vie bien rangée moi." Parce qu'à l'évidence, la mienne est bien plus glauque que les histoires que je te racontais. J'ai pas de parents qui avaient de simples difficultés financières qui me faisaient peine, mais une mère est morte qui m'a laissé des dettes sur les bras, et un père inconnu au bataillon. J'ai pas lâché mes études de droit parce que ça me plaisait pas, je bossais pas dans ce bar juste "en attendant" et pour "aider mes parents", mais par réelle nécessité. Alors non Whitney, je ne veux pas parler de la pluie et du beau temps, et encore moins de toute la merde autour de toi. "J'ai rien à te dire Whitney, je te dois plus rien." Comme si ça avait été déjà le cas.
Sauf qu'au moment où je me dis que tu resteras pas, ya la voisine casse couille qui décide de faire apparition et de venir tambouriner à la porte à son tour. "Johnson ! Viens tout de suite ramasser ta merde dehors ça enfume tout le quartier putain !" Toujours là quand il faut pas celle-là. Elle a cru qu'elle était qui pour venir chez moi comme ça ? "Va te faire foutre Karen. C'est sur ton crâne que je vais venir étaler la merde si tu te barres pas de là." Mais elle résiste, surenchéri : "C'est surtout ta caravane que je vais tartiner de merde sale pute." Et j'entends ses pas s'éloigner. Je m'empresse d'aller voir à la fenêtre, et la salope avait déjà prévu les gants. Elle est prête à racler la merde au sol pour refaire ma peinture. Pas le choix, faut que je sorte. Merde.
La Karen est accroupie au sol quand j'arrive à son niveau. Je la pousse dans l'enorme flaque des eaux noires, j'empoigne ses cheveux et fous son nez à deux centimètres de ma merde. "Tu comptes te barrer fissa ou est-ce que j'execute ma promesse ?" je menace, déterminée à me venger parce qu'elle m'a faite sortir comme ça devant toi. Et hop, encore une autre facette de moi que tu connaissais pas, hein ? M'en fous toute façon, c'est pas comme s'il allait se passer quelque chose à nouveau entre toi et moi. La Karen capitule, trop effrayée d'avoir l'odeur de mes excréments en bouche et elle se tire.
Et alors là, j'ose même pas me retourner pour te confronter. C'est pas beau ce que t'as vu, mais c'est mon quotidien, c'est ma vie depuis quasiment 10 ans maintenant. Mais je veux pas avoir honte, ni que tu me prennes en pitié. Du coup, qu'elle meilleure stratégie que l'attaque, à nouveau ? Je suis plus à ça près de toute façon. "T'en assez vu ? Pourquoi t'es toujours pas partie ? Tu veux m'aider à nettoyer la merde peut-être?", je balance, sourire narquois en coin. Peut-être que tu seras aussi gentille qu'avant et que tu proposeras volontiers ton aide ? Huh. "À moins que tu veuilles me rejoindre sous la douche pour m'aider à me nettoyer ?" Ça te dégoûte ? Tant mieux, allez barre-toi maintenant.
/ awards session
(#)Re: Full of shit (Whitney & Elie) Lun 29 Mai - 9:03