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 What you choose to call hell, he calls home.

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Aliénor Wilder
‹ the light of a real enemy ›
Aliénor Wilder
messages : 34
rps : 11
name : Betelgeuse
faceclaim : Mara Lafontan + bigbadwxlf
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : suicide, mort de proches, sang, accident de voiture, maltraitance sur enfant, violence physique, drogue, relations sexuelles explicites
trigger : relations sexuelles sans consentement de la part de mon personnage
âge : 25 années passées à se faire les dents sur le goudron
statut civil : L'alliance est devenue bague à son doigt et elle partage désormais un nom avec Styx en plus de ses draps
occupation : Chômeuse
habitation : 94 Vieux Carré
disponibilité : Présente | Dispo pour rp
code couleur : #990099


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L'anneau glisse à son doigt avant de ricocher dans le vide poche de l'entrée au même titre que ses clés. Elle s'en défait comme on se dépêtrerait d'un mauvais costume, ceux dans lesquels on flotte ou, au contraire, qui nous prennent à la gorge pour nous étouffer. Car c'est un peu ça qu'il représente, non ? Une forme de déguisement qu'ils ont enfilé pour mieux fuir Los Angeles et s'installer à la Nouvelle Orléans. Tout est à refaire et à reconstruire ici, nouvelle identité qu'il faut trouver entre la vendeuse d'étoiles et celle qu'elle a pu être par les passé, gamine à fuir l'ombre gigantesque et cruelle des building new yorkais. Peut-être la possibilité ici de trouver un certain répit dans une alliance qui était devenue une bague à son doigt.
Basket abandonnées sans plus de cérémonie dans l'entrée, elle traverse l'appartement jusqu'à la cuisine ouverte pour ranger les quelques courses au fond de son sac dans le frigo qui contient un peu trop de cannettes de bière et pas vraiment assez de nourriture. Au magasin elle a pris des aliments au hasard, consciente de l'étendue mitigée de ses capacités culinaires et que ça serait à son mari de tenter de composer entre la boîte de conserve de pois chiche, quelques courgettes et pommes de terre. Nul doute cependant qu'il y parviendrait, s'agitant derrière les fourneaux pendant qu'elle l'observerait, assise sur le plan de travail, une cigarette aux lèvres qu'elle lui tendrait parfois pour qu'il puisse partager un nuage de fumée. Étrange routine qui s'était mise en place entre eux, comme une certaine évidence qui était terrifiante de réalisme après ces quelques jours seulement passés ensemble.

Dire pourtant que le Phare ne lui manquait pas serait mentir ; les conversations sur le toit, le bruit incessant, la présence vivante et même ce chat qui se glissait dans son lit quand personne d'autre n'était là. Composition théâtre d'un bouquet dans lequel Alya s'était inscrite et qu'Aliénor avait dû abandonner au coeur d'une nuit sans Lune. Quelques mots tracés sur le comptoir de la cuisine pour leur annoncer son départ et deux mois de loyers abandonnés. Elle n'avait pas fait dans le sentimental la vendeuse d'étoiles, à part peut-être pour celui qui avait été son pilier dans son ancienne colocation. Boîte laissée sur le toit à destination de Griffith et qui contenait un de ses livres de poésie souligné et annoté et une dédicace qui lui disait que son amour du ciel lui manquerait. Quelques mots pour parsemer son départ ; à peine un indice que son existence avait été réelle, une infime trace de celle qu'elle avait été. Tout le reste était mort avec son ancienne identité, téléphone jeté dans les flots, photographies brûlées et affaires bazardées. Ne lui restait de son ancienne vie plus que quelques habits et bouquins qui tenaient dans l'espace de trois sacs.

Avant de refermer le frigo elle en sort une bière, se demandant avec un certain cynisme si elle ne devrait pas plutôt se servir un verre de vin. Ca irait mieux avec le cliché de la femme mariée auquel elle doit désormais s'adonner ; c'est en tout cas ce que lui crie toute sa culture cinématographique. Heureusement, entre les quatre murs de leur nouvel appartement elle peut encore être elle-même, arracher de son doigt l'entaille à sa liberté et faire brûler l'odeur de nicotine.
Le bruit de la porte d'entrée la tire cependant de sa réflexion avant même qu'elle n'ait pu avaler ses premières gorgées et Aliénor se défait de sa cannette pour rejoindre l'entrée, un soubresaut dans le cœur ; s'il n'y a qu'une personne au monde qui possède les clés, elle a toujours cette peur subtile qu'un jour quelqu'un les retrouve et débarque ici ou au garage pour se débarrasser d'eux. Quelques armes éparpillées dans l'appartement, comme un rappel constant de leur ancienne vie la rassure un peu, mais pas assez. Que fera-t-elle le jour où la stature qui s'imposera dans l'encadrure de la porte sera celle de Silva ou du frère traître ?
Doute qui n'ont pas lieu d'être ce soir pourtant puisqu'elle reconnaît en un instant la silhouette tatouée qui emplit la pièce de sa présence et du magnétisme certain qu'elle dégage. Ce même magnétisme qui l'avait frappée lors de leurs premiers contacts quand elle était encore sous le joug d'un autre, ce même magnétisme qui l'avait envoûtée la nuit où elle l'avait découvert à l'agonie sur son canapé et que les choses avaient commencé à vriller entre eux, piste glissante qu'ils n'avaient plus jamais été capables de remonter. Qui aurait cru que ça les mènerait à ça aujourd'hui, à cette vie insolite qui tentait de se détacher du monde de l'illégalité et de la violence pour se contenir dans l'impassibilité d'un quotidien ordinaire.
Trop ordinaire ?

- Tu rentres tôt, remarque-t-elle alors que son corps a déjà franchi les quelques mètres qui les séparent pour s'aimanter au sien.

Ses mains se nouent à l'arrière de sa nuque et sa bouche cherche déjà le contact de la sienne ; au sein de la comédie qui se joue à la Nouvelle Orléans, voilà peut-être la partie qu'elle apprécie le plus sous le couvert de cet anneau qui les relie. Pour aimer Styx, elle n'a jamais eu besoin de mariage.


@Styx Wilder
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(#) What you choose to call hell, he calls home.    Ven 19 Mai - 12:52
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Styx Wilder
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Alya
Anthem
You ?

résumé du personnage
(one) Ancien chef de gang, il a dédié une partie de sa vie aux Sons of Hadès. Mais après plusieurs trahison de son frère, il a raccroché son cuir (two)Il a grandit dans un club de bikers. Il ne connait rien d'autres que cette façon de vivre ce qui peut parfois expliquer certaines de ses réactions (three) Sa tête est pleine de démons dont il n'arrive pas à se débarrasser. Pourtant, il fait tout ce qu'il peut pour lui noyer dans l'alcool et la drogue (four)Il ne sait pas gérer ses émotions. Pour se canaliser, il fait de la boxe depuis tout petit et à même profité de son passage à Los Angeles pour infiltrer le milieu des combats clandestins (five) Ancien collectionneur de femmes, il est aujourd'hui fidèle à une seule âme. Alya l'a rejoins dans les tréfonds de l'enfer et tente de le ramener à la surface. C'est la seule en qui il a une confiance absolue (six)Avec son diplôme d'ingénieur en poche et sa passion pour la mécanique, il est capable de réparer n'importe quelle voiture ou bécane. (seven) Son corps est couvert de tatouages. Outre l'aspect esthétique, ils servent surtout à cacher ses nombreuses cicatrices (eight)On ne peut pas dire que Styx soit un être particulièrement sociable. Il est franc (trop), brut et n'est pas du genre à ménager les autres. Mais il sera un allié en or massif si vous arrivez à gagner sa confiance (nine)Il est légèrement jaloux et a peut-être tendance à vouloir arracher le cœur de tout ceux qui approche Aliénor.(ten) Il fume comme un pompier, écoute de la musique très fort et ne rate jamais une occasion de sa battre. Vraiment, Styx c'est un sucre !

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trigger warning : warning : Gang, violence, usage de drogue, overdose, mort
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âge : 33 ans
statut civil : Il a passé la bague au doigt d'Aliénor quelque part entre Los Angles et la Nouvelle Orléans.
occupation : Ancien chef de gang, maintenant mécano dans son garage. Il tente de se tenir tranquille mais les ennuis semblent lui coller à la peau.
habitation : Un appartement dans le Vieux Carré
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Tout est semblable et pourtant tout est différent. Mon regard se pose sur ce nouveau garage dont j’ai enfin les clés. Styx le mécano, voilà ma nouvelle identité. Je n’ai pas pu me résoudre à changer de prénom comme toi, j’ai déjà laissé ma vie californienne à mon frère, je ne veux pas lui donner une partie supplémentaire de mon âme. Je suis revenu aux sources, à ce que je fais de mieux. Réparer des moteurs ça me plait. C’est moins stimulant que de gérer un gang mais il va falloir s’habituer à cette nouvelle routine. Je ne sais pas si je suis capable de vivre sans l’adrénaline, sans les effusions de sang, sans les restes de poudre sur les doigts. Ce n’est pas comme si on avait le choix de toute manière. Il faut se faire oublier pendant un petit moment, même si j’ai un sérieux doute que mon enfoiré de frangin se contente de me laisser disparaître. Il va se lancer à nos trousses, il va nous envoyer dans les tréfonds du tartare. Il faut qu’on soit prêt. Je pousse un soupir face au silence qui m’enveloppe jusqu’à me faire étouffer. Ici il n’y a pas le hard rock insupportable de Stolas, il n’y a pas les post-it roses fluos de Calie, il n’y a pas ce canapé tout neuf que j’ai dû acheter après notre premier corps à corps. Il n’y a rien. Tu dirais sûrement que ce nouveau garage est l’occasion de créer des nouveaux souvenirs mais moi, tout ce que je vois c’est le vide. J’ai laissé mes frères derrière moi sans me retourner. Pire, je t’ai précipité dans les précipices avec moi. Ouai, je sais, c’est ton choix, t’es assez grande pour faire tes propres choix. Mais c’est un nouveau fardeau à porter sur mes épaules.

Faute de mieux dans mes poches, je glisse une cigarette entre mes lèvres et laisse les volutes blanches de nicotine emplir tout ce vide qui me donne envie de repeindre les murs avec des morceaux de cervelle (la mienne, celle d’un autre, je n’ai pas encore décidé). Le garage ouvre officiellement ses portes demain, de quoi occuper mes journées à autre chose qu’à ficeler un plan de vengeance hypothétique contre celui qui se dit du même sang que moi. Tout est en place pour réparer les premiers bolides du coin. C’est la première fois qu’un de mes garages ne va pas servir à blanchir de l’argent, première fois que je ne suis qu’un honnête commerçant. Un rire m’échappe. Pas sûr que ça dure bien longtemps, on n'est pas du genre à se tenir loin des emmerdes tous les deux. Reste à savoir sur quelle case la pièce de Thanatos va tomber.

Je remonte dans mon humer en direction de notre appartement où une drôle de routine m’attends. Je pensais qu’on allait s’entretuer au bout de deux jours enfermés dans le même appart, j’étais loin de m’imaginer que les illusions allaient prendre le dessus aussi vite. Un gentil petit couple, c’est ce que diraient nos voisins aux journalistes si on venait à être retrouvé au fond du bayou avec une balle entre les deux yeux. Mes yeux quittent la route une poignée de secondes pour se poser sur cette alliance improbable qui sein mon annulaire. Officiellement, elle est là pour parfaire notre couverture et passer inaperçue dans cette nouvelle ville. Officieusement, il était hors de question que les vautours du coin osent imaginer pouvoir poser leurs yeux sur toi. Tu ne portes peut-être plus mon nom dans le dos mais ce n’est pas pour autant que tu ne m’appartiens plus. J’ai marqué mon territoire et tu as marqué le tien. Et nous voilà mariés. Il va vraiment falloir que je me trouve un nouveau fournisseur rapidement parce que mes démons vont avoir de quoi me faire exploser la tête avec tout ça.

Quand je passe la porte de notre appartement, je suis d’humeur maussade comme depuis qu’on a posé nos valises dans le quartier français de la Nouvelle Orléans. Et ta remarque me fait immédiatement dégoupiller en bon connard que je suis.

Ouais, ça te dérange ?

Mais ma remarque meurt contre tes lèvres. Tu as un goût de maison et de nicotine. Dès que ma langue entre en contact avec la tienne, ma mauvaise humeur s’envole comme par magie et je sais pourquoi j’ai fait tout ça. Pourquoi je t’ai embarqué dans cette histoire, pourquoi j’ai tout plaqué pour te mettre à l'abri. Mes épaules se relâchent et mes bras se resserrent autour de ta taille. Le baiser prend fin mais mon front reste collé au tien.

Tout est prêt, le garage ouvre demain. Je reprends du service, bébé. J’en pouvais plus de tourner en rond dans cet appart’.

Mes paupières restent closes dans cette obscurité rassurante où il n’y a que toi qui existe.

Les stylos roses à paillettes de Callie me manquent déjà.

Mes lèvres s’étirent dans un rictus amusé et je consent enfin à reprendre pied avec la réalité. Je te rends ta liberté seulement le temps de choper une bière dans le frigo et t’entraîne sur le canapé.

T’as fait quoi cet aprem ?

@aliénor wilder
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Ven 19 Mai - 18:05
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Aliénor Wilder
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Paroles boudeuses qui écorchent les lèvres aimées et qu'elle fait bien vite taire en transperçant la distance entre eux. La tension meurt pour se dessiner ailleurs, douceur qui caresse leurs sens et s'incrustent dans cette relation qui resplendit avec tant de splendeur entre eux. Les mains de Styx se referment autour de sa taille et l'espace d'un instant elle en oublie où ils sont et tout ce qui les y a conduit ; la douleur de la mort de Liam, la rage meurtrière des gangs, le bruit des balles qui sifflent et rebondissent contre tous leurs espoirs. L'avenir un jour entrevu en haut d'un phare a été balayé d'un revers de la main et elle ne devrait pas en être si surprise ; la vie lui a montré à quel point les virages pouvaient être destructeurs dans son quotidien. Forme de cynisme dessiné entre les veines et qui envoyait valser la naïveté. Ils étaient peut-être à l'abris à la Nouvelle Orléans, mais combien de temps avant qu'on ne les retrouve ?
Alors autant en profiter, brûler la chandelle par tous les bouts tout en restant discrets. Image du couple parfait qui leur collait un peu trop à la peau ; la voilà à l'attendre après son boulot - il fallait vraiment, vraiment qu'elle se trouve un job - et à trouver une étrange forme d'agréabilité dans ce geste aussi simple que de sentir son corps palpiter contre le sien. Une forme de routine s'installe trop vite et grignote ceux qu'ils ont été pour laisser ce couple d'imbéciles un peu trop heureux qui ne devrait pourtant pas oublier d'où ils viennent. Après tout, leur tête sont menacées de finir sur des piques.

- Dommage. T'es plutôt sexy quand tu tournes en rond dans cet appart, surtout quand tu le fais nu.

Après tout, il fallait bien voir le côté positif de toute cette histoire de mariage - eux aussi avaient le droit à leur Lune de miel et qu'importe si elle durait le temps de quelques jours, dégoulinant également de sa sucrosité dans les rayons du Soleil. Le temps où la vendeuse s'infiltrait dans les draps sombres pour les rejeter avant l'aube, profitant des ombres de la nuit pour s'éclipser avant que quoi que ce soit ne se tisse vraiment entre eux, était terminé depuis longtemps. Les mensonges ne pouvaient plus déformer la vérité avec assez de force et ça allait au-delà de ces histoires d'anneaux ou de nom partagé. Aliénor aimait Styx et elle aurait pu brûler son monde pour lui ; elle l'avait fait en abandonnant Los Angeles pour déployer des ailes nouvelles de l'autre côté du continent.
Désormais, tout était à reconstruire et à réinventer. Des nouveaux souvenirs pour teinter les murs de cet appartement qui paraissait encore trop impersonnel, comme issu d'un catalogue Ikea aseptisé, des photographies mentales à accrocher aux murs de cette ville qu'il leur faudrait découvrir ensemble. Ensemble. Tout tenait dans ce mot.

- Compte pas sur moi pour t'en acheter.

Calliope, gamine au prénom de muse à qui Styx avait abandonné sa précédente affaire ; il fallait espérer que ce n'était pas ainsi la condamner aux foudre de son frère qui la chercherait peut-être désespérément dans la forêt d'immeuble de la cité des anges. Trop tard, de toute manière, le couple maudit avait filé sans plus d'information, éparpillant la pellicule déchirée de leurs souvenirs dans leur sillage, bien décidés à disparaître pour toujours. Un toujours qui risquait chaque jour d'être menacé. Mais pas tout de suite, pas tout de suite.
Elle profite qu'il aille chercher une bière pour récupérer la sienne sur le comptoir, puis se laisse attirer sur le canapé du salon, son corps trouvant naturellement la place qui lui revient sur ses cuisses à lui. Doucement, Aliénor fait trinquer les canettes dans un bruit qui est loin d'égaler celui de véritables verres ; mais après tout, c'est encore ça qui leur correspond le mieux.

- Je me suis baladée. J'ai fait quelques courses. Tenté de découvrir la ville.

Se faire à cette vie dans laquelle il faudrait bien trouver sa place également. Nouveau terrain de jeu dans lequel il serait pour autant imprudent d'évoluer ; le quotidien des gangs et de la drogue était à des kilomètres à présent et il ne faudrait pas faire l'erreur de retomber dans toute cette merde. Même si elle était consciente que la distance ne suffirait jamais à éteindre complètement leurs addictions : les pilules colorées pour lui et l'adrénaline pour elle.
Sa main libre vient se lier à la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens alors qu'ils rencontrent l'alliance qui ceint désormais son annulaire, jumelle de la sienne toujours perdue dans le vide poche de l'entrée. Tout ça a beau être un rôle, une excuse pour passer un peu plus inaperçus, il faut prendre conscience de l'évidence. Styx est désormais sa famille et Aliénor a l'impression que ça fait des années qu'un tel sentiment d'appartenance à quelque chose de plus grand ne l'a pas étreinte.
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Lun 22 Mai - 0:00
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Styx Wilder
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Je fais des efforts pour maintenir une conversation normale et étouffer les démons dans ma tête qui veulent rugir à travers mes lèvres. Parce que c’est ce que nous sommes, un couple normal, dans un appartement normal dans une putain de ville normale. Voilà à quoi nous sommes réduits. Non encore pire, voilà à quoi je me suis condamné dans ma quête de liberté et je t’ai emmené avec moi dans cette galère qui me fait déjà chier au bout de quelques jours. Je me répète que ce n’est que la période d’adaptation qui va être dure et qu’ensuite tout va rouler. Je cherche cette vie sans SOH, sans cuir sur le dos, sans cet insigne qui me brûle encore les côtes depuis plusieurs années alors pourquoi ça me fait autant chier maintenant que j’y suis ? La réponse est si simple, même pour un mec dont le cerveau a cramé à force de l'intoxiquer à coup de pilules colorées. Parce que ce n’est pas mon choix. Mon frère m’a banni d’Austin, puis il a recommencé à Los Angeles. Il impose sa volonté sur ma vie sans que je puisse rien faire. Mais cette fois, c’est ma chance de sortir mon épingle de son jeu morbide. Il ne sait pas où je suis et je peux devenir qui je veux. Je ne suis plus Styx Hart mais Styx Wilder. Un nouveau nom pour une nouvelle vie.

La bière fraîche se déverse dans ma bouche, pas assez forte pour apaiser les ombres dans ma tête mais c’est toujours ça de pris pour combler les tremblements qui secouent mes doigts. Je resserre ma prise, sur ma canette, sur tes jambes, pour planquer cette faiblesse qui n’a toujours pas sa place dans ma vie.

Et t’as découvert des trucs cool ?

Est-ce qu’on a déjà eu ce genre de conversations ? Je n’arrive plus à me souvenir, ma mémoire me fait souvent défaut. On avait une vie bien remplie tous les deux, du genre à ne jamais s’arrêter pour souffler. Les deal, le club, les combats, les seuls moments où je prenais le temps de vivre c’était quand on s’envoyait en l’air. Je ne nous voit pas tranquillement installé sur le canapé en train de nous raconter nos journées. En même temps, on aurait eu l’air malin à compter le nombre de tocards repartis les poches pleines de poudre, ou le nombre de pommettes brisées par mes poings. J’avale une nouvelle gorgée de bière pour faire descendre la boule de colère qui s’est logée dans ma gorge.

Ça te dit qu’on bouge ?

Je ne peux pas rester là, dans ce salon minuscule, je vais devenir dingue. J’ai besoin de prendre l’air, de penser à autre chose qu’à ce bordel qu’on a laissé derrière nous et dont des bribes se sont accrochées à nos valises.

On peut aller manger quelque part ? Ou boire un verre ?

Aller, dit oui. Je ne sais pas comment tu vis tous ces changements. Depuis qu’on a récupéré les clés de cet endroit, je n’ose plus croiser ton regard de peur d’y lire des regrets. Ni aborder le sujet frontalement, j’ai toujours été un lâche quand il s’agit de sentiments. Je me dis que d’être dans un endroit autre qu’ici nous aidera peut-être à y voir plus clair. Et surtout à m'empêcher de faire une grosse connerie sous le coup de la pression qui règne sous mon crâne.

@Aliénor Wilder
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Lun 22 Mai - 16:40
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Perpétuelle fuite vers l’avant – ou vers l’abattoir –, c’est ce qu’Aliénor avait eu l’impression de vivre depuis son enfance. D’abord il avait fallu fuir Grenoble, le drame de son père, la corde, la monotonie d’une vie trop figée et que sa mère haïssait. Puis il avait fallu fuir le virage trop brusque, l’accident, les éclaboussures de morceaux de souvenirs et l’impossibilité de grandir sans garant. Ensuite il y avait eu ses grands-parents, la violence qui frappait encore et encore. Partir pour trouver une autre violence, plus mortelle et dangereuse, celle de Silva et du Bourreau. L’accalmie était venue quand elle ne s’y attendait plus, quand elle avait dû négocier avec Styx, le manipuler presque – ou se manipuler elle-même pour lui fournir des faits importants sur son précédent patron – pour passer sous sa protection. Là où il aurait pu abuser de sa force sur elle également, il n’en avait rien fait, s’était contenter de faire confiance à la vendeuse d’étoiles et de lui laisser son terrain de jeu habituel. Jusqu’à ce que les sentiments s’en mêlent et qu’elle s’emmêlent dans les racines de son désir. Il était devenu son amant, puis bien plus, cette escapade, ce besoin vital de respirer, ce garrot à ses démons. Il était devenu essentiel et elle avait entrevu une autre vision, quelque part d’où il ne faudrait pas partir, l’université, quelques pilules toujours glissées discrètement en échange des billets verts, mais une vraie formation et une position toute neuve dans la hiérarchie du gang.
Sauf que le bruit foudroyant des balles avait mis fin à ce songe et qu’il avait fallu fuir à nouveau. Prendre la poudre d’escampette, ne pas avoir le temps de faire son deuil pour Liam, ne pas avoir le temps de dire adieu à Griffith, fourrer des affaires dans un sac et fuguer au plein milieu de la nuit sous la couleur brûlante des lampadaires. Encore une fois la fuite.

Observatrice, elle repère les tremblements cependant vite calmés par la prise de Styx sur l’alu. Le manque, sûrement ça qui ébranle le colosse, la violence soudaine de l’accalmie des produits chimiques dans son corps. Alya sait pour l’avoir déjà vu dans de sales états, quelles peuvent en être les conséquences. Elle préfère cependant ne pas interagir face à tout ça, pas encore, consciente du bordel qui doit régner dans la tête de celui qui lui fait face. Les mensonges peuvent encore faire illusion pour peindre les murs de leur nouvel appartement de couleurs chatoyantes.

– Pas vraiment.

Il y avait un parc pour gosses au bout de la rue, une épicerie un peu plus loin où les bouteilles d’alcool étaient rangées dans une vitrine derrière le comptoir et une école dont elle avait pu entendre des cris et des rires d’enfants. C’était terrifiant. Un cauchemar ambulant, les prémices d’un enfer incontrôlable – la prochaine étape serait les lotissements de banlieue bien sous tout rapport où Bree Van De Kamp s’amusait à faire pousser des magnolias et cuire des tartes aux pommes.
Et c’était ça, leur vie, désormais. Des illusions de perfection et de sourire comme un piège tendu dans lequel on tomberait bien trop facilement.

– Oh pitié oui. J’ai acheté des trucs, mais je suis pas sûre qu’on puisse en tirer un repas convenable et je meurs d’envie d’un burger bien gras.

Après tout, ça pouvait faire illusion ça aussi, non ? Un jeune couple mariés qui profite de leur liberté pour sortir au restaurant avant que… une image d’horreur s’impose en elle et lui fait froncer le nez. Non, vraiment non, il ne faudrait pas pousser cette immense mascarade jusqu’à pondre un môme. Il fallait vite qu’elle se trouve un nouveau gynécologue dans cette ville pour renouveler son ordonnance de pilule avant que sa plaquette soit vide.

– Mais avant ça…

Elle l’enlace et plaque ses lèvres une fois de plus contre les siennes, cherche à rentrer en contact avec ce corps chaud contre le sien, comme si elle cherchait à fusionner avec lui – au moins, à oublier tous les travers de leur existence. Baiser qui pourrait durer toujours et évoluer en quelque chose de bien plus intense si son estomac ne l’avait pas rappelée à l’ordre d’un grognement sourd. Il est temps de manger.
Relâchant à regret la bouche tant convoitée, elle finit en quelques gorgées la fin de sa bière avant de se relever pour aller chercher sa veste en jeans – à défaut de celle en faux cuir qu’elle gardait cacher au fond d’un placard comme la relique d’un monde dévasté – et retrouver l’anneau qu’elle enfile à son doigt. Espérons que la Nouvelle Orléans soit prête à voir débarquer les Wilder.
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Lun 22 Mai - 17:57
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It's not hell if you like the way it burns
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Alya
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résumé du personnage
(one) Ancien chef de gang, il a dédié une partie de sa vie aux Sons of Hadès. Mais après plusieurs trahison de son frère, il a raccroché son cuir (two)Il a grandit dans un club de bikers. Il ne connait rien d'autres que cette façon de vivre ce qui peut parfois expliquer certaines de ses réactions (three) Sa tête est pleine de démons dont il n'arrive pas à se débarrasser. Pourtant, il fait tout ce qu'il peut pour lui noyer dans l'alcool et la drogue (four)Il ne sait pas gérer ses émotions. Pour se canaliser, il fait de la boxe depuis tout petit et à même profité de son passage à Los Angeles pour infiltrer le milieu des combats clandestins (five) Ancien collectionneur de femmes, il est aujourd'hui fidèle à une seule âme. Alya l'a rejoins dans les tréfonds de l'enfer et tente de le ramener à la surface. C'est la seule en qui il a une confiance absolue (six)Avec son diplôme d'ingénieur en poche et sa passion pour la mécanique, il est capable de réparer n'importe quelle voiture ou bécane. (seven) Son corps est couvert de tatouages. Outre l'aspect esthétique, ils servent surtout à cacher ses nombreuses cicatrices (eight)On ne peut pas dire que Styx soit un être particulièrement sociable. Il est franc (trop), brut et n'est pas du genre à ménager les autres. Mais il sera un allié en or massif si vous arrivez à gagner sa confiance (nine)Il est légèrement jaloux et a peut-être tendance à vouloir arracher le cœur de tout ceux qui approche Aliénor.(ten) Il fume comme un pompier, écoute de la musique très fort et ne rate jamais une occasion de sa battre. Vraiment, Styx c'est un sucre !

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trigger warning : warning : Gang, violence, usage de drogue, overdose, mort
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statut civil : Il a passé la bague au doigt d'Aliénor quelque part entre Los Angles et la Nouvelle Orléans.
occupation : Ancien chef de gang, maintenant mécano dans son garage. Il tente de se tenir tranquille mais les ennuis semblent lui coller à la peau.
habitation : Un appartement dans le Vieux Carré
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Le soulagement étreint ma poitrine et un poids dont je n’avais pas conscience s’envole de mes épaules. Parmi tous ces changements, il y a une chose qui ne changera jamais et c’est toi. Parfois, les ombres dans ma tête prennent tellement de place que j’en oublie avec qui j’ai décidé de refaire ma nuit. La vendeuse d’étoiles n’est pas n’importe quelle femme et j’ai une fâcheuse tendance à l’oublier depuis que nous sommes arrivés à la Nouvelle Orléans. Nous sommes fait du même bois, noir et sombre. Nous sommes fait pour nous épanouir dans cet entre deux, pas tout à fait sur terre, pas tout à fait en enfer. Mes doigts se resserrent sur tes cuisses et mes lèvres s’étirent dans un sourire discret qui fait écho au tien.

A force de tenter de faire des plats convenables avec tes courses, j’ai eu peur de me transformer en parfaite petite régulière.

Clin d'œil à cette fameuse nuit où par défi, nous nous sommes pliés à un jeu de rôle dévastateur. Le petit couple modèle avait fini en éclats de verre sous l'œil moqueur de Sélène. Espérons que cette fois, avec la réalité comme partie prenante de notre illusion, nous allons tenir plus longtemps que quelques heures. Nos lèvres se retrouvent, fusionnent dans le genre d’échange sauvage dont nous avons l’habitude. La tendresse nous fait bien trop peur pour qu’on se laisse prendre au piège. Alors que ma langue tente un passage en force entre tes lèvres, un grognement soud nous tire de notre brouillard de luxure. Ma tête retombe contre le dossier du canapé alors qu’un de mes sourcils se hausse.

Hum, apparemment nous n’avons pas faim de la même chose.

Ma main claque contre tes fesses, autant pour te donner l’impulsion de te relever que pour te tirer un autre grognement, celui-ci directement relié à une partie très sensible de mon anatomie. J’avale le reste de ma bière en me relevant et remet ma veste en cuir, qui ne porte plus aucune inscription dans le dos ni grade sur la poitrine, avant de t’attendre près de la porte d’entrée.

Allons remplir ton estomac avant que je m’occupe de toi.

Tu passes devant moi, ton parfum aux notes sucrées de vanille fait s’affoler tous mes signaux. Tu as toujours eu le pouvoir de me distraire de toutes mes colères, de toutes mes amertumes et ce depuis notre première rencontre dans ce bar paumé où notre premier deal a été signé. Si on nous avait dit qu’on finirait marié à l’autre bout des Etats-Unis, on aurait bien ri et pourtant… Les Moires sont joueuses et nous mettent constamment au défi de ne pas couper nous-mêmes les fils écarlates qui nous maintiennent en vie. Ma main s’abat contre le bois de la porte, te bloquant le passage vers l’extérieur. Ma poitrine se rapproche de ton dos pour que mes lèvres se retrouvent à seulement quelques centimètres de ton lobe.

Tu me rends dingue à retirer constamment cette bague. Garde là au doigt où je te la fais tatouer.

A Los Angeles, tout le monde savait qui j’étais et ce que tu représentais pour moi. Seul un fou ou un inconscient aurait osé poser son regard sur ton visage ou pire, sur tes courbes. Mais ici, c’était différent. Tu étais accessible pour les autres hommes et rien que de les imaginer te reluquer dans la rue pendant que tu explorais le coin, me rendait complètement dingue.
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Mer 24 Mai - 9:08
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Aliénor Wilder
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Un sourire en coin s’acoquine à son visage à l’image de Styx en régulière. Nul doute que le rôle lui siérait bien mieux qu’au simulacre auquel elle avait prétendu jouer pendant leur échappée belle quelques mois auparavant. Simulacre lamentable qui s’était terminé en éclat de verres et en cartes déchirées ; les cris brisaient un peu trop souvent leur environnement. Heureusement, ils savaient toujours comment régler les engueulades et les meurtrissures, les veines percées et les palpitations trop nombreuses. Elle l’imagine, donc, vêtu d’un tablier à tenter de sauver le repas d’une façon où d’une autre en pestant contre celle qui a mis les pommes de terre au frigo et a confondu l’huile d’olive et de colza. Il serait nu sous le tablier, bien évidemment, l’encre noire sur son torse ressortant dans les lumières dorées de la cuisine. La vendeuse d’étoiles en elle n’est pas certaine de pouvoir résister à une telle image ; elle ne le fait pas, d’ailleurs, s’abandonne plutôt à ses lèvres qu’elle dévore, comme pour s’ouvrir l’appétit. Oui, mais voilà, son ventre semble décidé à lui rappeler que Styx ne fait pas un repas convenable et il émet un long grognement. Agaçant.
Soupir bien vite volé par un gémissement alors qu’une main claque ses fesses, la redressant par la même occasion. Son corps réclame sa pitance, certes, mais son tout nouveau mari ne perd rien pour attendre ; dès qu’ils seront rentré elle compte bien reprendre ces baisers perturbés par sa faim. Elle espère qu’il ne comptait pas dormir avant son premier véritable jour de boulot, parce qu’elle ne compte pas lui en laisser beaucoup l’occasion. Il faut dire que s’il y a un tableau où ils sont tous les deux excellents, c’est bien celui du sexe.

– À moins que ce soir, ce soit moi qui m’occupe de toi.

Il faut bien rentrer dans les rôles qu’ils se sont attribués après tout ; jeunes mariés, la flamme est encore assez passionnelle pour ébranler les murs toute la nuit – et tant pis pour les voisins. Il faut bien célébrer leur Lune de Miel comme ils l’entendent, après cette alliance dans la précipitation. Car si Alya avait été du genre à rêver de mariage – ce qui n’était pas son genre cependant –, elle ne l’aurait certainement pas imaginé ainsi, sans Griffith pour leur tendre les bagues ou Liam pour l’accompagner jusqu’à l’autel. Alors il fallait se rattraper à ce qu’ils avaient à disposition. Et qu’importait, dans le fond, si c’était à refaire, elle referait exactement la même chose. Styx jusqu’au bout du monde.

La veste en jeans pèse bien moins lourd que celle en faux cuir de Los Angeles ; ce n’est cependant ni l’une ni l’autre qui vient interrompre son geste sur la poignée de la porte d’entrée, main qui lui bloque le passage et corps qui se presse contre le sien pour distiller les relents de possessivité qui la condamne. Elle n’est pas dupe, encore moins naïve, et sait pertinemment que le doré à son doigt est là bien plus pour repousser les prétendants que s’invente Styx que pour les rendre incognito.

– Je ne l’enlève que quand je suis ici. Pour me rappeler de celle que j’ai été.

Elle observe l’anneau à son doigt, dans toute sa simplicité et sa brillance, jumeau à celui qu’il porte. Sur l’annulaire gauche, parce que c’est ce doigt qui relie les cœurs habituellement, quand on ne trouve dans leur poitrine sale et imbibée de crasse que des pierres qui palpitent. À se demander comment le sang fait encore pour rejaillir dans leurs vaisseaux et leurs veines sans être complètement absorber par ces monstres d’égoïsme et de narcisse en leur sein ; peut-être parce qu’au fond quelque chose les sauve encore, quelque chose que ni l’un ni l’autre ne s’aventure à nommer et qui les sacralise pourtant, quelque chose qui rime avec toujours.
Relâchant l’attention portée à son doigt, elle se tourne lentement jusqu’à lui faire face, ses yeux éraflant les siens un instant avant qu’elle ne se redresse sur la pointe des pieds pour venir lui glisser quelques mots à l’oreille.

– Et puis Alya est un bien meilleur coup qu’Aliénor.

Libération de la monstruosité qui, sortie de sa prison dorée, rugissait plus fort qu’un félin.
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Mer 24 Mai - 16:17
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Styx Wilder
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Tu persistes à rester dos à moi, mon nez dans tes cheveux pour que ma voix puisse s’infiltrer dans chacune de tes veines. J’ai beau tenter de rester concentrer sur notre nouvelle mission, des détails font trembler les fondations de mes bonnes résolutions. Ta foutue veste en jean d’abord, parce que c’est un cuir qui devrait se trouver sur tes épaules, avec mon nom inscrit dans ton dos et ton statut de régulière du Prez’ sur la poitrine. Tu devrais aller bosser au Club que tu menais d’une main de fer, n’ayant jamais eu peur de rembarrer des bikers armés jusqu’aux dents et pesant pas moins de trois ton poid. A la place, tu te retrouves à errer dans les rues d’une ville inconnue avec comme seule occupation de faire des courses en choisissant des denrées aléatoires dans les rayons d’une épicerie (c’était forcément de l’aléatoire parce que tu ne pouvais décemment pas penser à un plat en particulier en revenant avec un pamplemousse, des épinards et des crackers au curry). Mais si je pouvais encore passer outre la veste, l’anneau manquant à ton doigt faisait vibrer mes nerfs comme toi seul avait le pouvoir de le faire. Trace plus claire sur ta peau, seule preuve que tu étais sortie sous le soleil de Louisiane avec une bague autour de ton annulaire.

Celle que tu étais ? Tu étais déjà à moi à Los Angeles et tu l’es toujours à la Nouvelle Orléans. Je ne vois pas de quoi tu veux te rappeler alors porte cette bague où je te l’imprime de manière indélébile.

Menace à peine cachée pour me libérer d’un poids invisible qui abaisse mes épaules. Tu te retournes, me forçant à reculer d’un pas pour nous permettre de continuer cette discussion même si une vision de toi, criant mon nom contre cette porte d’entrée fait dévier ma colère vers une autre émotion que nous connaissons bien tous les deux. Nous avons toujours été plus douées avec nos corps qu’avec les mots, utilisant le sexe comme outil de communication. A croire que nos esprits se mettent en phase bien plus vite que nos cerveaux, tu me guide sur un terrain où tu règnes en maître. Celui de mon désir, qui a toujours brûlé d’une flamme incandescente depuis notre rencontre. Je n’ai jamais été un gars bien, du genre fidèle, du genre qui rappelle après avoir baisé même. Mais depuis le début tu as été une exception dans ma vie, m'empêchant de coucher avec d’autres femmes depuis notre première fois sur le vieux canapé du garage qui portait la trace carmin de notre pacte de sang.

Ma main glisse sur ta hanche, sous ce t-shirt qui est de trop et sous cette veste que je me promet de brûler prochainement. Tes mots à mon oreille font vibrer tout mon être et je te fais taire d’un baiser, brûlant, sauvage qui emprisonne ta lèvre entre mes dents. Tu es la seule constante de ma vie, la bouée de sauvetage qui me maintient à la surface alors que cette fois, mon frère aurait eu de quoi m’enterrer pour de bon. Tu as choisi de me suivre dans mon nouvel enfer et je me dois de te proposer une vie décente pour ton sacrifice.

C’est pas une bague qui va faire disparaître Alya. Entre mes bras, tu seras toujours la vendeuse d’étoiles, bébé.

Surnom qui te fait grogner et qui étire mes lèvres dans le premier vrai sourire de la journée. Ta peau douce sous la pulpe de mes doigts me donne envie de les faire glisser un peu plus haut, toujours plus haut jusqu’à caresser le soutien-gorge en dentelle qui recouvre ta poitrine. Mes lèvres glissent dans ton cou, faisant lever ton menton vers le plafond pour me laisser la place de marquer de nouveau mon territoire. Tu réveilles mes plus bas-instinct et même si tu ne l’avoueras jamais, je suis sûr que ça te plaît. Mon corps se presse contre le tien, plaquant ton dos contre le bois de la porte.

Tu vas devoir attendre un peu pour manger.

La suite n’est qu’une succession de baisers enflammés, de vêtements qui rejoignent le sol, de grognements et de râles graves. La porte tient le coup malgré nos assauts, faisant sursauter quelques voisins qui passaient devant notre meilleure scène de réconciliation.

@Aliénor Wilder
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Lun 29 Mai - 10:26
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Aliénor Wilder
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Un grognement bourdonne dans le fond de la gorge d'Aliénor, un acquiescement à moitié quand elle sait qu'il aura beau menacer, elle continuera de n'en faire qu'à sa tête, faisant taire les grondements vrombissant de l'agacement face à ce nouvel état qui s'est abattu sur eux comme le prix d'une condamnation - il fallait bien payer après tant de temps passer dans l'illégalité et la prison, bien que dorée à son annulaire, restait une prison à son esprit. Comme si une simple bague pouvait arrêter les démons de rugir, comme si ça pouvait l'empêcher d'enfiler des robes trop courtes pour devenir tentation dans des lieux trop glauques. Non, c'était autre chose qui la retenait de jouer avec un feu destructeur et qui risquait une fois de plus de réduire une ville à ses simples cendres ; c'était ce qui brûlait en son sein, l'innomable sentiment qui la consumait. Une alliance n'y changerait rien, jamais, et Alya avait de la peine à la voir comme autre chose qu'un alibi, un déguisement de pacotille qu'elle pouvait retirer en rentrant chez elle. Chez eux.
L'ancienne vendeuse d'étoiles ne se braque cependant pas, préfère ne rien dire que de lui renvoyer ses vérités à la figure, préfère l'attirer sur un tout autre terrain de jeu qu'elle connaît sur le bout des doigts, des doigts aventureux et provocateurs. Et ça ne manque pas, cette fulgurance qui les fait vibrer, cette évidence qui les fait vivre au-delà de la simple survie, sa bouche qui s'accroche avec force à la sienne, ses bras déjà noués derrière sa nuque pendant qu'il s'amuse à la lisière de ses vêtements. Et si le surnom qu'elle hait la fait grogner pour la forme - elle sera toujours la première à montrer les dents face à Styx -, tout le reste la fait frissonner. Parce qu'il est désormais son seul repère dans toute cette obscurité, son phare dans les illusions perdues. Il est la personne qui la connaît le mieux au milieu de ses mensonges et de ses faux-semblants. Il ne sait pas tout, mais il sait l'essentiel : celle qu'elle est véritablement, celle qu'elle n'a pas besoin de cacher face à lui.

- Et entre tes bras je préfère être entièrement nue.

Sans cet anneau trop complexe pour être saisi. Les seuls bijoux qu'elle souhaite, ce sont ses doigts autour de ses poignets ou de son cou ; pas une bague.
Les lèvres de Styx s'enflamme contre son cou, la poussant à reculer jusqu'à la porte d'entrée qui ne se doute pas encore du genre de support à quoi elle va devoir servir. Tenir les corps pour les empêcher de valser à l'extérieur, de s'exposer aux regards choqués des voisins qui auront déjà bien assez à imaginer simplement avec les bruits s'extirpant par le trou de la serrure. L'estomac d'Alya se cambre, mais ce n'est plus de nourriture qu'il rêve désormais ; c'est une autre faim qui la dévore.
Le flou des vêtements et des chairs qui se mélange les emporte quelque part au septième ciel, dans ce paradis qu'ils ont construit au fil des mois passés ensemble à fuir leurs sentiments autant qu'à les subir. Ils s'envolent dans cet ailleurs qui n'est ni Los Angeles, ni la Nouvelle Orléans et où ils peuvent être qui ils veulent tant qu'ils sont à deux. Là où crament les non-dits.

Essoufflée après cet interlude imprévu, Aliénor réajuste les habits et les mèches de cheveux, lance un dernier coup d'œil dans son dos pour vérifier que son mari n'est pas tout nu dans le hall d'entrée, puis déverrouille enfin la porte dévoilant un couloir derrière le panneau de bois et l'une de leurs voisines.

- Bonjour Mrs Redfield, salue-t-elle la vieille femme qui la dévisage d'un air goguenard, s'attardant un poil trop longtemps sur les joues rouges et la marque violacée qui s'inscrit déjà dans son cou.

Au moins l'illusion du jeune couple reste intact et tout l'immeuble doit s'attendre à ce que, à ce rythme, son ventre s'arrondisse bientôt - malheureusement pour les commères du voisinnage, ce n'est pas au programme. Apercevant soudain un détail qui avait jusqu’alors manqué à son attention, Aliénor repousse du bout du pied la dentelle déchirée au sol alors que sa voisine continue son ascension des escaliers.

- Tu viens mon cœur ? demande-t-elle assez fort pour que la vieille les entende.

Elle attrape la main de Styx et l'attire vers elle pour ajouter, bien plus doucement et uniquement pour lui cette fois-ci :

- La Nouvelle Orléans t'a pas fait perde cette sale habitude de déchirer mes culottes, je constate.
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Lun 29 Mai - 15:24
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Styx Wilder
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Nos corps communiquent mieux de nos langues, nos souffles se trouvent facilement quand nos mots ont souvent du mal à sortir. On a jamais été de grands parleurs tous les deux, on a esquivé autant que possible les discussions sérieuses sauf quand nous n’avions pas d’autre choix que de nous confronter. Les aveux sont souvent sorties à grand renfort de pilules multicolores ou de cris. On s’est fait à l’idée que nous ne serions jamais les héros d’une foutue comédie romantique. Chez nous, tout se fait dans la douleur et la rage. Comme nos corps qui s'entrechoquent contre cette porte jusqu’à ce que nos souffles s’emballent au point de se bloquer durant une seconde. Mon front couvert d’une couche de sueur se pose contre le derrière de ton crâne et le même sourire satisfait étire nos lèvres. Ca on sait gérer, le plaisir physique, les effluves de luxure qui se diffuse dans l’appartement -notre appartement- c’est dans nos cordes.

Un silence s'installe pendant qu’on cherche nos fringues qui ont volé à travers le couleur, t-shirt accroché au bout du meuble à chaussures et boxer coincé derrière un parapluie abandonné contre le mur, mais il n’est pas du genre gênant. Il est reposant et c’est ce qui me plaît chez nous, pas besoin de combler les blancs avec des blabla inutiles. Les derniers tissus récupérés sur le sol couvrent ma peau quand je capte ton regard encore brillant de plaisir. A cet instant, je te trouve tellement canon que je me demande si tu n’es pas une invention de mon cerveau grillé par toutes les merdes que je me suis enfilé depuis quinze ans. Mais une illusion n’aurait pas le pouvoir d’ouvrir la porte pour me pousser à me bouger et à continuer de mettre à pied devant l’autre malgré les embûches. Les Wilder ne laissent personne les abattre. Jamais.

Je salue d’un signe de tête la voisine curieuse qui a dû être attirée par les coups de butoir contre la porte. J’espère que le spectacle te plaît mamie. Pure esprit de provocation, je fais claquer la paume de ma main contre tes fesses en adressant un clin d'œil à la fameuse Mrs Redfield. Elle arbore un air choqué mais on sait tous que notre petit numéro de couple fraîchement marié lui plait. J’attire ton corps encore chaud de notre danse contre moi, accroche le lobe de ton oreille entre mes dents.

On ne perd pas ses bonnes habitudes, bébé. On ira refaire le plein de sous-vêtements.

Doigts entremêlés dans un mélange de tendresse déplacée et de possessivité sauvage, nous dévalons les escaliers jusqu’à retrouver l’air frais de la rue. Mon bras se pose instinctivement sur tes épaules et bordel, on doit vraiment ressembler à un couple follement amoureux pour les passants. Et au fond, n’est-ce pas ce que nous sommes, même si on préférerait tous les deux se faire enterrer vivant plutôt que de nous coller cette étiquette ?

Burger, donc.


Je regarde autour de moi tout en poursuivant notre marche pour trouver un resto qui pourrait combler ton envie de gras et te redonner l’énergie suffisante pour un deuxième round en rentrant. Tu as promis de t’occuper de moi après le dîner et je n’oublie jamais ce genre de promesse. De la musique s’échappe des bars surmontés d’enseignes lumineuses, attirant parfois mon attention quand un homme au blouson de cuir croise mon regard. On doit rester discret, notre couverture tient à ma capacité à ne pas provoquer de baston même si j’ai les poings qui me démangent. Les rues défilent sous nos pas jusqu’à ce qu’un steakhouse apparaisse devant nous. La carte affichée sur le mur me confirme que des options végétariennes sont bien proposées et je me retient de lever les yeux au ciel en constatant que je suis devenu le genre de mec qui pense à ce genre de détail. Mon père doit se retourner dans sa tombe ce qui est plutôt bon signe. Je m’étais juré de ne jamais devenir le même enfoiré que lui.

Ca te va ?


@Aliénor Wilder
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(#) Re: What you choose to call hell, he calls home.    Ven 2 Juin - 10:30
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