écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.
trigger warning : warning : arnaques, tromperie, fausse-couche. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.
statut civil : célibataire et sans attache, elle est bien plus heureuse ainsi.
occupation : masseuse de jour, joueuse de poker de nuit. Sous ses airs zen et ingénus, elle arnaque comme elle respire.
habitation : #437 Vieux Carré, un appartement.
mes trophées :
[ will you be my savior ]
@Julian Nash & @Austyn WaltersIl fait nuit, la température de la ville s’est affaiblie et il n’y a que quelques lampadaires qui éclairent la rue. Tu sais que tu ne devrais pas te trouver là, ta mère se fait sans doute un sang d’encre de ne pas te voir rentrer à la maison et si en plus elle savait où tu te trouvais, elle déciderait sans doute de te rôtir sur place. Mais tu as fait ta fière, tu as voulu jouer avec le feu, encore une fois, et tu ne réalises que bien trop tard que ce n’était pas une bonne idée. Tu insistes souvent sur le fait que tu n’as peur de rien, que tu pourrais combattre n’importe qui en improvisant des prises de karaté sorties tout droit de ton imagination. Et c’est sans doute vrai, dans certaines mesures. En cet instant cependant, tu ne te sens vraiment pas rassurée, bien que tu ne saches pas vraiment pourquoi. Tu ne l’admettrais pas à qui que ce soit, évidemment, mais il y a quelque chose dans l’air qui te fait peur. Sans doute les lumières vacillantes, les odeurs d'égout qui englobent la rue, et ce groupe de jeunes hommes qui fument à quelques mètres de toi. Ils rient, ils parlent fort, ils ne semblent pas totalement sobres. Tu pourrais changer de trottoir, mais tu sais que l’allée devant laquelle ils se tiennent est un raccourci pour récupérer le tramway qui te ramènera chez toi. Tu accélères le pas, essayant de faire comme si tu ne les avais pas remarqué, pour qu’ils ne fassent pas attention à toi non plus. Mais il n’y a personne d’autre aux alentours, tu es la seule personne qui marche dans cette rue et ils n’ont pas pu te louper. Les remarques qu’ils te lancent quand tu arrives à leur hauteur le prouvent bien. Au début tu ignores leurs répliques légèrement salaces, tu prétends ne pas les entendre mais ils s’énervent, t’insultant encore plus. Il t’affuble de titres qui ne te collent pas à la peau, te traitent de noms qui vexerait n’importe qui. Toi tu te vexes en tout cas, parce que tu es loin d’être une fille volage. Est ce que tu essaies réellement de te contrôler ? Tu n’as pas de réponse à cette question Austyn, ton tempérament trop impulsif agit avant même que tu n’en es l’idée. Tu t’arrêtes, te retournes vers eux et avec un regard noir, tu les insultes à ton tour. Tu es fière de ta répartie, fière de ne pas avoir continué ta route sans rien dire, parce qu’il y en a bien assez des remarques sexistes qui ne sont pas punies. Mais en voyant l’expression qui se dessine sur leurs visages, tu te rends vite compte que ce n’était pas une bonne idée. Si tu n’avais rien dit, ils t’auraient laissé partir sans broncher, ils auraient seulement continué à te crier quelques mots sans chercher plus loin. Mais maintenant que tu as réagis, que tu as montré que ça te touchait, tu es entrée dans leur jeu. Ils se mettent soudainement à marcher dans ta direction, demandant de quoi se mêle la ptite bourge que tu es. C’est une bonne question, que tu te poses aussi. Partagée entre l’envie de fuir en courant et celle de leur tenir tête, tu restes immobile quelques secondes, réfléchissant à la meilleure stratégie. Puis tu paniques, et commences à marcher rapidement dans cette allée sombre qui n’a plus rien de rassurante. « Laissez-moi tranquille ! » Des mots que tu cries sans te retourner, mais tu peux les sentir de plus en plus proches dans ton dos. Tu as peur Austyn, sans doute plus que tu n’as jamais eu peur. Une main agrippe ton bras, te stoppe dans ton élan et te plaque contre le mur d’un bâtiment. Tu fermes les yeux, quelques secondes mais dans un nouvel élan de courage, tu les rouvres pour cracher sur cet homme qui te fait face. Peut-être est-ce la pire réaction que tu pouvais avoir, mais tu as besoin de te défendre d’une manière ou d’une autre. Les insultant verbalement, tu perçois à l’autre bout de l’allée une nouvelle silhouette qui se rapproche de vous. Ton coeur bat la chamade, trois abrutis étaient déjà assez, tu n’as pas besoin d’un quatrième pour les énerver encore plus. Tu t’apprêtes à menacer le nouvel arrivant, mais plus il se rapproche, plus tu as la sensation de l’avoir déjà vu.
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(#)Will you be my savior (Julian & Austyn) Mer 15 Jan - 2:46
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still hunting dangerous highs --- @austyn walters & julian nash
La musique flottait dans l'air dehors, cacophonie tardive ; sous le couvert nocturne, beaucoup trompaient la solitude au cœur du quartier bondé. L'attroupement des désespérés, ennemis du sérieux qui avait éteint quelques fenêtres visibles depuis la rue. L'abandon, tentation de tout l'instant, de corps à se quérir les uns les autres, bataille des sens dans l'extatique énergie qui électrisait même l'air hivernal. Il faisait difficilement froid en Louisiane, l'humidité planant en plein dans son royaume de bayous, quel que soit le mois de l'année ; l'oxygène était refuge loin des âmes qui se consumaient sans véritablement se plaire. Il entendait encore la musique tambourinant contre les murs du bar qu'il avait laissé derrière lui, Julian ; les éclats de voix des inconnus saouls- l'envie de fuir avait été grande pour l'amener jusque-là, chaque silhouette nouvelle synonyme d'impressions contradictoires, le paradoxe des nerfs pour mieux l'oppresser. Un isolement bienvenu pour quelques minutes, le temps de fumer sa clope, d'envisager de changer d'établissement ; le doute instillé par chaque gorgée de bière qu'il avalait, avec lui-même. Parfois, il en arrivait à chérir sa propre compagnie- la vague houle de quiétude qui lavait sur lui avec les brises saisonnières qui vibraient sur les chairs. Chaque décision faite en pleine conscience : tous les soirs qu'il consumait dans ces fêtes-là étaient tant d'heures de sérieux perdues. Un pas de plus esquissé dans la direction opposée de tout ce qu'on avait pu vouloir pour lui : fils prodigue, fils indigne, embrassant son exil comme une véritable croyance pulsant dans ses veines avec la force du myocarde. Il n'y avait pas meilleures circonstances pour oublier le reste ; le naguère qui lui collait à la peau, le déchirement du gars qui ne pourrait jamais renier ses origines. Pourquoi il le ferait, hein ? Jamais, il n'avait manqué de rien, gosse baigné dans le luxe et le privilège, un chanceux descendu d'un piédestal de marbre pour marcher parmi le commun des mortels. Et toujours une verve chargée de provocation orgueilleuse ; c'était plus fort que lui, sa façon de séduire tout un pan de destinée qu'il arrachait de ses pleins droits. Brusque apparition, Austyn sembla être mirage sorti des tréfonds de sa tête, une chevelure flamboyante sous les lumières jaunes des lampadaires- la furie qui passa à sa hauteur sans même lever le nez du béton qui lui servait d'échappatoire. Qu'est-ce qu'elle foutait là, hein ? Un miroir à c'qu'il essayait de nier dans l'arrogance avec laquelle il souhaitait tant couper le cordon et plus encore avec les siens. Lui, il se souvenait encore d'elle comme la gamine haute comme trois pommes de laquelle il n's'était jamais intéressé- il aurait parié qu'elle avait encore sept ans à tout casser. Mais c'était bien elle, qu'il retint, les pas de la jeune fille captant son attention. Et pas que la sienne. Le groupe de mecs qu'il entendit jacasser dans le sillage de la gamine commença à faire chier. Et l'ado fut assez brave ou assez conne pour leur répondre, l'altercation lui arrachant un grognement, d'où il demeurait observateur. Pour trop longtemps, qu'il se dit, quand il vit les trois gars s'enfoncer dans une ruelle voisine, à la poursuite de la rousse. Le mégot trouva le sol, dernier signe d'abandon lâché là sur l'asphalte avant qu'il ne leur emboîte le pas. Putain, quelle connerie. Le juron siffla entre les dents serrées quand il entendit un cri, qu'il vit que la bande avait fondu sur la gosse comme une meute de prédateurs en rut. « Hey, et si tu la lâchais, mec, hein ? » la tension sous-couvert dans la voix, comme s'il pouvait encore prétendre être passif alors que d'une main ferme, il était venu empoigner l'épaule de l'inconnu qui retenait encore Austyn. Les deux autres étaient là, tendus comme l'air suspendu aux œillades qu'ils se lancèrent tous. Au con qui ferait mal tourner la situation. Ou plus mal qu'elle ne l'était déjà. Dès que l'autre tourna son attention vers lui, Julian coula entre lui et la gamine, le mouvement assez discret pour passer inaperçu dans la joute de regards, alors qu'on lui demandait déjà 'de quoi il s'mêlait' et s'il voulait s'en prendre une dans la gueule au lieu de l'ouvrir. Ils étaient trois, et s'il avait déjà balancé son poing dans la gueule de certains connards, là, c'était une autre histoire ; il opta donc pour le sarcasme, une guerre bien à lui ; « Tu crois vraiment que ça en vaut l'coup ? Finir dans une situation comme ça parce qu'une gamine a froissé ton ego ? » et malgré l'ivresse générale des trois, y'en eut un avec assez de bon sens pour venir argumenter en sa faveur, captant l'attention de son pote par une tape sur l'épaule. Peut-être qu'il valait mieux qu'ils passent leur chemin. Tous. Les iris s'accrochèrent encore, se dardèrent et se suivirent quand les vautours choisirent de s'éloigner. Putain. Sûrement qu'ils avaient eu d'la chance. « J'peux savoir ce que tu fous là ? » qu'il ne s'fit pas prier d'enchaîner, toute son attention concentrée sur la gamine dès qu'ils furent enfin seuls, tous les deux. Faute de mieux, et au cas où les trois autres cons changeraient d'avis, il n'lui laissa pas le choix, lui prit le poignet pour l'entraîner plus loin, vers une zone plus éclairée, et direction le tramway vers lequel elle avait été en route- il l'espérait en tout cas. Paradoxalement, il aurait été l'premier à dire qu'ici, ce soir, c'n'était pas le genre d'ambiance qu'elle voulait côtoyer, peu importait c'qui avait pu lui passer par la tête.
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(#)Re: Will you be my savior (Julian & Austyn) Mer 15 Jan - 21:06
Pandora Fleming
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statut civil : célibataire et sans attache, elle est bien plus heureuse ainsi.
occupation : masseuse de jour, joueuse de poker de nuit. Sous ses airs zen et ingénus, elle arnaque comme elle respire.
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@Julian Nash & @Austyn WaltersTu ne te souviens pas avoir déjà eu aussi peur Austyn, et cette simple pensée est ce qui te terrifie le plus. Il n’est pas rare que tu te fourres dans des situations périlleuses, que sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi, il faut que tu trouves une solution pour te sortir d’affaire. Tu es donc habituée aux petites frayeurs, à cette sensation que ton estomac tombe au fond de ton corps et que ton coeur tambourine contre ta cage thoracique. La différence est que d’ordinaire, tu arrives toujours à t’en sortir. Il y a toujours une porte de sortie, une ficelle à tirer, aussi mince soit-elle, pour qu’on te laisse tranquille et que tu puisses retrouver le cocon qu’est ta chambre. Ce soir cependant, les choses sont différentes. La situation actuelle est cauchemardesque, tu ne pensais pas te retrouver ainsi un jour. Plaquée contre le mur d’une ruelle sombre, trois hommes plus âgés que toi qui t’entourent. Evidemment, ton esprit s’emballe et sombre dans un vortex toxique. Il ne te faut pas longtemps avant d’imaginer ce qu’ils vont te faire, malheureusement tu comprends bien que tes cris et les insultes que tu leur lances ne vont rien changer. Tu es bien impuissante ce soir Austyn, et pour la première fois depuis longtemps, tu voudrais te retrouver dans les bras de ta mère, sentir ses mains douces dans tes cheveux et son odeur rassurante lorsqu’elle te dit que tout ira bien. Mais ce n’est pas possible. Ta mère n’est pas là, tu ne la retrouveras pas avant un moment, avant d’avoir pu échapper à ces hommes. Soudainement, tu perçois du coin de l’oeil un quatrième qui s’approche. L’illusion qu’il s’agit de quelqu’un que tu connais, un visage familier, mais la pénombre ne te permet pas de vérifier cette théorie. Ce n’est que lorsqu’il parle, que sa voix réveille quelque chose en toi. Julian. Tu ne pensais pas être un jour aussi heureuse de le voir, sa présence dans cette ruelle change absolument tout. Il ne peut être que de ton côté, tu sais qu’il ne pourrait pas lever la main sur toi. Les tensions changent, la dynamique bascule et, silencieuse, tu regardes les jeunes hommes se menacer comme bon leur semble. Ce n’est pas dans tes habitudes de ne rien dire, mais cette fois, tu te contrôles. Julian sait ce qu’il fait, tu lui fais suffisamment confiance pour maîtriser la situation et tu ne veux pas mettre ses efforts en péril. Au fond de toi, un sentiment de fierté naît lorsqu’il suggère que tu étais plus éloquente qu’eux. Si ces malfrats t’ont fait peur physiquement, toi tu as réussi à les toucher sur un plan bien plus profond et douloureux. Tous semblent anxieux, puis finalement les inconnus s’éloignent et tu sens ton corps se détendre contre le mur. A nouveau, il est plus simple de respirer, tes idées se font un peu plus claires. Mais tu n’as pas le temps de profiter longtemps de ce sentiment de bien-être, la question de Julian te renvoie une image de gamine que tu n’es plus. « Ca t’regarde pas. » Ce n’est sans doute pas la réponse que tu devrais donner. Le remercier serait un meilleur commencement, au moins lui sourire pour lui faire part de ta gratitude. Mais non, tu préfères être toute aussi sèche que lui. Sans pouvoir dire le moindre de mot, tu es forcée de le suivre, subissant la pression qu’il exerce sur ton poignet. Il te traîne dans la rue, et bien que tu essaies de résister, il est clair que Julian a plus de force physique que toi. Tu n’as aucun moyen de le faire s’arrêter, mais tu peux te débattre suffisamment longtemps pour te détacher de lui. « Lâche-moi ! » Mouvement sec, brut, tellement que tu en fais quelques pas à reculon sous l’élan. Tu lui jettes un regard mauvais, provocateur, comme s’il s’était soudainement transformé en nouveau ravisseur. « J’ai pas besoin de ton aide. Je suis pas une enfant. » C’est faux, techniquement il faut que tu attendes encore quelques mois avant d’atteindre la majorité tant attendue, mais tu ne t’arrêtes pas sur ce genre de détail. Julian, malgré tout le magnétisme qu’il dégage, n’a que quelques années de plus que toi. Quelque part chez toi se trouvent sans doute des photos de lui en couche-culottes, ou du moins avec des tenues totalement absurdes. Il n’a aucun pouvoir sur toi et tu ne comptes pas lui en donner. « Tu sais, je me serai débarrassée d’eux d’une manière ou d’une autre. J’trouve toujours une solution, j’ai besoin de personne. » La tête haute, le regard flamboyant, c’est un peu difficile de faire autant la fière alors que deux minutes plus tôt, tu frémissais encore de peur. Tes talents d’actrice n’ont rien de grandioses, mais tu ne perds rien à essayer.
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(#)Re: Will you be my savior (Julian & Austyn) Jeu 23 Jan - 5:26
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still hunting dangerous highs --- @austyn walters & julian nash
L'apparition familière dans un monde où elle n'appartenait pas ; une dichotomie presque, où il avait été le seul à naviguer pendant si longtemps. La bête noire de sa famille, rejeton d'un quartier trop poli et précieux pour lui. L'anomalie, dans un monde qui avait tourné rond pour tous les autres : les fanas du carcan doré dans lequel ils avaient évolué. Si chanceux de ces opportunités, une prison d'exigence d'laquelle il ne s'était que trop plainte, avec les années. Y'avait quelque-chose de lui en elle. Tornade rousse, l'emmerdeuse qui faisait tâche – et pourtant, Austyn n'la fermait pas, une âme rebelle si différente de ce qu'il avait pu lui connaître, à une époque. L'adolescent distant, gosse des voisins qui ne se préoccupait pas des masses des gamines qui traînaient toutes ensemble, des braillardes qu'il avait été saoulé d'entendre geindre dès le matin très tôt dans les rues de leur quartier. Une silhouette minuscule devenue lointain souvenir, et avec le temps, il avait arrêté d'y penser tout court. Ç'avait été comme du jour au lendemain qu'elle était devenue l'ado chiante qu'il avait sous les yeux : paumée dans une rue sombre et trop fière pour le reconnaître. Un caprice sous forme humaine, avec la voix énervante en prime, la réplique si facile maintenant qu'ils n'étaient plus que tous les deux. « D'où j'viens on prend au moins le temps d'dire merci quand quelqu'un nous sort de la merde. » habitué à une sœur docile qui s'était si souvent effacée face à lui, ce bras de fer avec la gosse de la voisine avait quelque-chose d'une anomalie. Un jeu dangereux, nerf à nerf alors qu'elle avait la gueule d'une bombe à retardement ; une boule d'agacement qui n'demandait qu'à exploser. Quelle ironie, franchement, les gamins comme eux qui sortaient des beaux quartiers riches dans lesquels ils avaient grandi : privilégiés et riches, et des emmerdeurs jusqu'au bout, pourtant. Les rues, si facilement un terrain de jeu pour ceux qui savaient s'y fondre- et tout un tas de pièges dangereux pour les imprudents. Lui, il avait participé à son lot de bagarres et de rixes impulsives : des face à face où il s'était pris des poings dans la gueule et en avait délivrés certains, lui aussi. Et derrière les épais rideaux de la maison familiale, y'avait déjà eu des occasions où sa mère avait dû aller le chercher au poste de police voisin, parce qu'il avait foutu le bordel. Elle avait quelque-chose de familier, alors, la gamine des Walters, encore frêle et pas très grande, mais une soif de prouver sa valeur qui n'appartenait qu'aux impétueux. Elle le fit presque ricaner, quand elle se dégagea de son emprise, s'effondrant presque au sol d'elle-même. « C'est bon t'as fini ton cirque ? » l'obscurité pour couvert, y'avait quand même des regards qui s'étaient tournés vers eux à l'entendre hurler comme une banshee. Trente secondes plus tôt, elle avait pas fait sa fière comme ça ; une observation silencieuse qui vint avec un haussement de sourcils dédaigneux, particulièrement visible grâce à la flammèche qui sortit de son briquet quand il la porta à la cigarette entre ses lèvres pour l'allumer. « Ah ouais ? » qu'il répondit, faussement intéressé par les arguments qu'elle aurait à avancer. C'était à son tour d'être un emmerdeur, de ces figures d'autorité à la gueule desquelles il aurait craché à l'âge de la rousse. C'n'était que naturel, l'ordre des choses ; cette loi d'la jungle qui existait dans la tête de tous les ados, à un moment ou un autre de leur vie. « Si tu veux t'balader en plein centre-ville à minuit ou plus, c'est pas mon problème, t'es une grande fille. Mais viens pas prétendre que t'étais pas en train de t'faire dessus, là-bas. » ce s'rait la moindre des choses, de reconnaître les emmerdes dans lesquelles elle se mettait, et d'éviter de répéter ces erreurs. Ça valait mieux pour tout le monde – et surtout pour elle qui n'semblait pas encore avoir la carrure d'une fille prête à se prendre des gifles dans la gueule ou pire encore. « Ou tu sais, hein, s'ils étaient d'si bonne compagnie, je parie qu'on peut les retrouver. » pour mieux illustrer ses mots, il pivota sur ses pieds, observant les alentours – les gars étaient encore dans leur champ de vision, repartis vaquer à leurs occupations, mais il suffirait qu'il les siffle presque pour qu'ils fassent demi-tour comme une horde. Il s'en prendrait plein la gueule pour sûr s'ils devaient faire demi-tour, mais au jeu de la provocation, il avait quelques années d'expérience de plus qu'elle. « J'ai mieux à foutre que t'faire la morale sur des trucs comme ça, mais si t'es pas capable d'esquiver une bande de mecs bourrés, peut-être qu'tu devrais retourner dans ta tour d'ivoire. » jugement ponctué d'un faux sourire, rictus chargé de cette amertume, intacte, quand il parlait de la maison ; un tout nouveau genre de poigne de fer dans un gant de velours. Ils n'avaient pas l'droit de se plaindre – juste de faire avec.
désolée pour l'attente!
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(#)Re: Will you be my savior (Julian & Austyn) Lun 3 Fév - 18:13
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@Julian Nash & @Austyn WaltersVoir Julian débarquer n’était finalement qu’un soulagement de courte durée. Tu t’en rends compte bien rapidement que tu as crié victoire un peu trop vite, parce qu’immédiatement il te prend pour une gamine. Il veut te ramener chez toi, en te prenant par la main comme si tu avais cinq ans et ça, c’est une chose que tu ne supportes pas. Tu en as assez que les gens ne te prennent pas au sérieux, qu’ils pensent que dès que tu ouvres la bouche c’est pour un caprice de gamine pourrie gâtée. Certes, tu n’as peut-être que dix-sept ans mais tu as des idées pleins la tête, des opinions sur des sujets plus élaborés que la couleur de tes ongles ou l’haleine de ton prof de maths. Mais Julian ne voit pas ça, il te prend encore pour la gamine que tu étais il y a quelques années, celle à qui il n’a jamais vraiment prêté attention. « D’où tu viens les gens sont trop fiers pour admettre qu’ils sont dans la merde. » En disant cela, tu montres peut-être un de tes défauts, mais tu veux lui prouver qu’il n’est pas le seul à pouvoir jouer ce jeu là. Il est persuadé te connaître par coeur sans t’avoir adressé la parole depuis des années, tu peux faire de même. Lui et toi, vous venez du même quartier, du même endroit et du même monde. La fierté est une arme autant qu’un ornement d’où vous venez, on ne s’en débarrasse pas si facilement. Finalement, tu te détaches de son emprise, reprenant tes droits de bouger comme tu le sens. Tu le vois son rictus sur son visage, l’amusement dans ses yeux alors qu’il voit en toi un divertissement passager. Il trouve sans doute la situation marrante, tu lui changes son quotidien et il pourra sans doute se plaindre de toi à ses potes, quels qu’ils soient. Tu te demandes soudainement avec quel genre de personnes Julian passe son temps. Est ce qu’ils sont tous issus de rues comme la vôtre, ou est ce qu’il a réussi à percer dans le vrai monde, devenir une personne à part entière ? Tu ne lui poses pas la question néanmoins, trop occupée à défendre ton indépendance. « Je suis plus forte que c’que tu crois. » Tu gardes la tête haute, restant dans ton fantasme que tu aurais pu finir par t’en sortir sans lui. C’est faux, vous le savez tous les deux. Tu avais réellement peur dans cette ruelle et lorsqu’il se retourne pour chercher des yeux les gars dont il t’a débarrassé, une boule d’angoisse se replace instantanément dans tes tripes. « Déconne pas, Julian. » Si tu peux être têtue comme une mule et aller au bout de tes conneries, tu ne doutes pas une seule seconde que c’est également le cas du jeune homme. Il serait sans doute capable de rappeler les gars pour prouver son point mais au moment où tu allais revenir sur tes propos, il en rajoute une couche. « Tu ne sais rien de moi ! Tu ne peux pas me juger comme ça. » Des flammes dansent dans tes yeux, tes joues sont rougies par la colère et le léger vent emmêle tes cheveux roux. Une boule colorée, c’est sans doute à ça que tu ressembles. « Okay, j’avais besoin d’aide. J’ai vraiment paniqué et je ne sais pas ce qui serait arrivé si tu ne t’étais pas pointé au bon moment. Donc merci, d’accord ? Merci. Maintenant laisse moi tranquille. » Le contrecoup de toutes ces émotions fait soudainement monter les larmes à tes yeux. Ce n’est pas le fait d’avoir dû le remercier, tu n’es pas fière à ce point là, mais c’est l’addition de tout ce qu’il vient de se passer. La rencontre avec ce groupe de mecs, les propos de Julian, la façon dont il t’a jugé. La réalisation que, peut-être, tu n’es pas si indépendante que tu aimes à le croire. « Mais ça ne change pas ce que j’ai dit. Tu ne peux pas me juger, tu me connais pas. » La voix moins assurée, moins tranchante que précédemment. Honteuse, tu as soudainement bien envie de te retrouver avec ton frère, de tout lui raconter. Mais chez toi, il n’y aura que ta mère trop occupée avec son nouveau mari, personne pour réellement t’écouter.
Spoiler:
Non, c'est moi qui suis désolée. Je vais aller plus vite la prochaine fois
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(#)Re: Will you be my savior (Julian & Austyn) Dim 8 Mar - 16:11