i'm back in your lives [Filipa]

Grand retour au bercail. Il ne sait pas comment il se sent. Cosme est partagé entre la joie de revenir ici, à la nouvelle orléans qui est son foyer, d’un autre coté il a beaucoup de choses à régler en revenant et les prises de tête qui risquent d’en découler le gave déjà. Il les cherche souvent, ces prises de tête en question, en revenant comme une fleur dans la maison où ils vivent encore. Ses anciens coéquipiers, alors qu’ils avaient un groupe qui cartonnait. Groupe qui pourrait de nouveau cartonné avec son retour non ? Cosme devrait avoir d’autres choses en tête en arrivant mais il ne peut s’empêcher de se faire cette réflexion-là. Sans doute le manque d’argent depuis qu’il a lapidé tout l’argent qu’il avait de côté. Avant d’arriver, alors qu’il était encore à New York, il avait fouillé encore et encore ses sacs contenant ses anciennes affaires et par chance il avait mis la main sur la clé de la maison en question. Il ne se voit pas arriver et toquer, pour entrer dans sa propre maison. Question de fierté. Tout comme il ne compte pas les prévenir via les réseaux sociaux ou par messages s’ils ont toujours le même numéro. Il n’a pas à demander une autorisation pour retourner dans sa propre maison, si ? Cosme ne se rend même pas compte que ça pourrait être mal vu, qu’il est parti sans un mot et qu’il revient de la même manière. Ce qu’on peut penser de lui en tant que personne il s’en fiche, ce n’est que ce qu’on pense de lui au niveau musical qui pourrait avoir une importance capitale. Alors que Filipa, ou un ancien du groupe lui fasse une réflexion, et bien, ça lui passe au-dessus de la tête. Il n’a rien à prouver à personne. A peine est-il arrivé dans cette ville qu’il connait bien, qu’il a pris un taxi pour se rendre chez lui, chez eux. Il a besoin de se poser après ce long vol, et puis de poser ses affaires avant d’aller voir ses parents. Les seuls au courant de ce retour aussi inattendu que son départ pour ses proches ou les fans qu’il avait autrefois. La plupart qu’il a perdu en abandonnant ce groupe qui l’avait fait connaitre et qui lui avait tant apporté. Bien sûr, cette dernière caractéristique il ne l’avouera pas. Encore une fois, question d’égo. Heureusement, ils n’ont pas changé la serrure et en pénétrant à l’intérieur, alors qu’il n’y a l’air d’avoir personne –et il ne va pas s’en plaindre – il reconnait la décoration. C’est bon, ils n’ont pas revendu la maison sans qu’il ne soit informé. Alors, il va directement dans la chambre qui était la sienne autrefois. Il y a pleins d’affaire, qui ne sont évidemment pas les siennes. Il va falloir régler quelques trucs, lui qui vient en s’imposant. Alors en attendant, il va sur le canapé, zappe les chaines pour trouver un truc sur lequel se poser et se reposer. Après une demie heure peut-être, il entend des clés dans la serrure, puis la porte s’ouvrir. Il ne bouge pas son cul, fait comme chez lui et lance juste un « Yo » pour faire remarquer sa présence. Puis il la voit elle, Filipa, arriver dans le salon « Salut ! » Se contente-t-il de dire avec un hochement de tête, comme s’il l’avait vu la veille, alors que lui c’est comporté comme le pire des abrutis avec elle lors de son départ.

T’es usée par la vie que tu mènes actuellement. Tu ne parviens à rien éprouver depuis quelques temps en dehors de quand ta voix s’évade hors de ta gorge. Le rossignol que tu es est en manque de procréer de bel chose avec avi, il ne reste plus que vous. Les survivants, ceux qui n’abandonne pas le navire en cours de route. T’as jamais été de ceux capable d’abandonner. Sauvage et pourtant docile. Une dualité qui règne en maitre chez toi. depuis ton plus jeune âge. Sous la douche tu ne chantes pas, tu penses, tu laisses tes pensées dévorer tes rêves, laissant ton diable intérieur exterminer les petites lueurs d’espoir que tu as encore. Les mots de ta mère, ayant laisser des maux à ton âme, ne plus la voir et si ce n’était pas le bon choix, puis tu as l’image de ta personne sur scène, ce sourire béat. Ça efface les doutes que tu n’aurais jamais du avoir, mais t’es pas de celle qui se cache pour chanter, tu n’as jamais chanté enfermé dans ta douche, sans doute un peu étrange, vu que la plupart des personnes y chante. Sortant de la douche, tu te sèches, allant sécher tes cheveux à l’aide du sèche-cheveux. Entourée de ton peignoir qui te réchauffe de ta sortie de douche. Tu ne sais pas trop comment vous allez vous en sortir, mais tu sais que tu vas tout faire pour réussir à nouveau, peut être dans l’ombre, mais tu ne lâcheras rien. Tu entends un bruit émanant du salon et tu commences à te demander pourquoi avi n’était pas directement venu te rejoindre comme d’habitude. Alors tu y vas et tu ne t’attendais clairement pas à voir Cosme.. éprise de sentiment complexe, tu restes muette un instant. Moment de silence qui apaise ton âme un instant, avant de l’entendre te saluer. Un sourire mesquin qui naît sur tes lèvres, pourtant tu le remballes rapidement. « tu fais quoi ici ? » T’es pas le bienvenu. T’aurais pu ajouter des choses à cette question, mais t’as jamais su être vraiment tranchante, sauf dans tes paroles, quand c’est ta voix musicale qui se donne.