ft @Yaël Weisel Pourquoi fallait-il toujours que ça capte mal dans les boites ? "Allo ? Trix ?" pis de toute façon on entendait rien avec la musique "Att deux secondes" je sortais devant le club, y trouvant déjà plus de calme "Si, j'suis rentré mais j'suis juste déjà repartis" j'hochais la tête à sa question avant de me rappeler qu'elle ne risquait pas de me voir à travers le téléphone "Oui je bosse et non je préfère pas que tu viennes" si elle pouvait sortir ailleurs qu'ici ça m'arrangeait. Je ne voulais pas l'avoir sous le nez pendant que j'essayais d’appâter du client. "Ben ça ça dépendra de si je suis efficace ou non mais en effet vaut mieux pas m'attendre" oui parfois on pouvait se faire des soirées mais la grande majorité du temps j'étais pas vraiment dispo en soirée et la nuit. Mais elle avait l'habitude "Yup, Biz" je raccrochais et remettais le portable dans ma poche. Par automatisme je faisais demi-tour dans le but de retourner à l'intérieur mais mon pas se stoppa quand sur un visage mon regard se bloqua. Visage loin d'être inconnu bien qu'il ne fut jamais suffisamment proche. Quand on se refusait à moi je n'étais pas du genre à insister. Pas de temps à perdre pour que ça ne mène à rien. Pas de temps à perdre pour que ça mène à quelque chose non plus d'ailleurs si ça doit durer une éternité. J'en trouverais bien d'autres, des plus impatients, des moins scrupuleux. Bien qu'il fallait l'avouer, les voir céder après avoir essayé de résister avait quelque chose de particulièrement satisfaisant. Ça arrivait presque à équilibrer la balance parfois, à rattraper le reste. Et pourtant, quelques mois déjà, environ quatre, que je lui tournais autour. Ou plutôt qu'on se tournait autour. Parce que clairement, s'il ne m'avait montré aucun intérêt je ne me serais pas lancé dans un p'tit jeu aussi long tout seul. Un jeu ça se joue au moins à deux. Et c'était probablement ça qui avait fait la différence. L'attrait du jeu. De défis. Parce que le flirt il était bien présent. Parce que l'envie je ne me l'inventais pas et que la seule barrière à sa satisfaction était l'argent. Ça avait quelque chose d'amusant de se demander qui pousserait assez fort la barrière pour la faire tomber du côté de l'autre. Qui renoncerait à cet argent pour les plaisirs de la chaires ? Alors du temps j'allais en perdre. De l'argent aussi en délaissant les potentiels clients de cette boite pour en charmer un qui avait peut de chance de m'être rentable cette nuit. Je glissais ma main dans ma poche pour en sortir mon paquet de clope et me coincer l'une d'elle entre les lèvres. Ses dernières s'étiraient légèrement alors que je m'approchais de lui et tendais le bras pour appuyer ma main sur le mur, juste à côté de lui. "Tu m'allumes ?" je parlais de la clope, bien entendu...
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w/ @joakim hargreeves Si le repos était accordé à certain, Yaël en oubliait presque ce plaisir, alors qu’il accompagnait ses meilleurs potes dans un nightclub. Loin d’être un fervent admirateur du trémoussage de corps, il acceptait quand même l’invitation. C’étaient ses meilleurs potes, ils les connaissaient depuis son enfance, mais ce qui faisait pencher la balance c’était que s’il refusait, c’est chaque matin, chaque jour qu’ils lui remettraient sous le nez cette soirée. Ignorant si les filles allaient les rejoindre, il était un peu plus confiant, se disant ainsi qu’il n’aurait pas à surveiller Holly pour qu’elle dérape. C’était lui après qui réparait les pots cassés de la blonde lorsqu’elle finissait un peu trop ivre, se simple souvenir d’elle se glissant sous ses draps il y avait quelques nuits en était la preuve. Les mecs avaient trouvé chaussures à leur pied, laissant le juif sur le banc de touche, ce qui ne déplaisait pas à Yaël qui avait le nez plonger sur son téléphone portable, scrutant les dernières actualités sur les réseaux sociaux. Cependant la lassitude de surveiller les consommations et leur table fini par le faire se lever. Loin d’être le petit toutou docile qu’on pourrait attendre de lui, il vidait cul sec son verre, faisait signe à Marshall qui dansait qu’il allait s’en griller une. Ô oui, il avait besoin de sa dose de clope, de cette douce nicotine qui animerait son être. Il sortait à la fraîcheur de l’air de fin novembre, plissant le nez. Il avait décidément horreur de ce changement de température, ce froid discret qui lui rappelait que l’hiver était arrivé bien qu’ils soient dans le Sud du pays, le temps plus qu’orageux se faisait sentir. Il sortait de la poche de son jeans son porte cigarette, un petit boîtier en argent que lui avait offert son grand-père. Une vieille babiole pour certain, une richesse pour lui. Un souvenir, une histoire, un passé comme un avenir. Les initiales de son grand-père gravé avec l’étoile de David. Il prenait une clope, la glissant entre ses lèvres fines, tombant mollement contre sa lèvre inférieure. Cherchant dans ses poches, il trouvait son paquet d’allumette, jamais de briquet, toujours ces petits bâtonnets de bois. Il ne lui en restait plus qu’une, grattant celle-ci contre le mur où avait pris appuie, il portait la flamme au papier les laissant s’embrasser avec une passion mordante. Sa clope allumée, il retournait à sa plus grande occupation, soit regarder son portable qui le captivait tant. Beaucoup accaparé par l’actualité des réseaux sociaux, le bouclé ne relevait la tête qu’une fois qu’il eut entendu la voix du châtain. Fronçant un sourcil, relevant son regard avec un certain dédain, il le posait sur le nouvel arrivant, très peu enclin à se faire déranger. « Je pensais pas que c’était ce que tu attendais de moi. » disait-il en tirant une latte de sa clope, laissant la fumé quitter ses narines pour graviter autour d’eux. Son regard se posait sur le bâtonnet entre ces lèvres cendrées du châtain. Sans demander ni avancer ses idées, il venait prendre la clope de sa main qui tenait son portable entre les lèvres d’Extasy, pour la coller à la sienne. L’une contre l’autre il ne fallu qu’un instant pour que le papier et le tabac échange un baiser ardent. Allumée, il la tendait à son propriétaire. « Satisfait ? »
ft @Yaël Weisel Ça y est il relevait la tête et je croisais ce regard. Ce regard pas encore corrompu par la malice ce soir. Ce regard que j'espérais donc voir changer. Parce que j'aimais bien trop quand il titillait, qu'il jouait avec les limites. Parce que j'avais été plus d'une fois tenté de les dépasser. Finalement ce petit jeu était à double tranchant mais ça le rendait d'autant plus intéressant. On disait bien qu'il n'y avait pas de plaisir sans risque non ? Et du plaisir j'en trouvais plus dans cette partie d'échec que dans une majorité de mes relations sexuelles. « Je pensais pas que c’était ce que tu attendais de moi. » mon sourire étirait un peu plus le coin de mes lèvres, amusé. Comme s'il était du genre à faire ce que j'attendais de lui. Si c'était le cas il n'aurait été qu'une affaire réglée rapidement comme les autres. Je le laissais faire, me prendre ma clope, même si j'aurais préféré qu'il me l'allume sans avoir à me la retirer du bec. Mon regard se détachait du sien une micro seconde pour regarder le bâtonnet s'embraser. Sans attendre je le récupérais entre mon index et mon majeur pour tirer une longue taffe dessus. Histoire que le feu prenne avant et non qu'il ne disparaisse aussi vite qu'il s'était installé « Satisfait ? » J'emplissais mes poumons puis recrachais lentement la fumée entre mes lèvres "Presque entièrement" ça définissait bien notre relation ça. Presque. Un éternel presque. J'appuyais mon dos contre le mur juste à côté de lui. Mon épaule flirtant avec la sienne. Mes yeux déviaient sur le portable qu'il avait dans la main "Donc tu t'exiles pour tripoter ton écran ?" du gâchis, d'une certaine façon ! "Enfin, j'imagine que tu sais être plus habile de tes doigts" je ne pouvais faire qu'imaginer de toute façon. Je souriais à nouveau et ramenais ma cigarette à mes lèvres pour en tirer une longue latte. L'espace d'un instant je m'autorisais à imaginer ses doigts se perdre sur d'autres zones tactiles bien plus intéressantes.
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w/ @joakim hargreeves Ses doigts effleurant le papier de sa clope, son regard posé sur le châtain, il tirait lui aussi une latte après avoir allumé sa cousine. Dans sa main son portable vibrait, mais il le laissait de côté, gardant plutôt son regard vissé sur le prostitué. Yaël n’était pas de ceux qui juge autrui, après tout un de ses meilleurs amis s’amusait à porter des talons hauts. Non, il ne jugeait pas les genres, ni les activités de chacun. Un emploi restait un emploi, mais il n’était pas de ceux à chercher ce genre de plaisir. Il n’avait aucun mal à trouver un partenaire et son argent – sans doute un peu radin comme sa famille – était empilé pour servir à ses films, payer son loyer et ses factures. Il n’était pas riche et célèbre, sa notoriété dans le domaine du cinéma commençait à être perçu, mais pas assez pour qu’il puisse balancer de l’argent par les fenêtres pour les beaux d’un mec. Sorry not sorry. Néanmoins, il comprenait que ce dernier fasse son boulot, mais ce qu’ils échangeaient n’était plus vraiment qu’une simple relation d’un possible client à « entrepreneur ». Ça avait pris une tournure différente au fils des mois. Les laissant surfer sur une limite qui pouvait conduire au dépassement de certaine conviction. L’une d’être payée et l’autre de garder son pognon. Presque entièrement. Ces mots firent apparaître une étincelle qui illumina le regard verdoyant du juif, brillant à la lumière d’un lampadaire. Yaël n’était pas dupe, il ne l’avait jamais été concernant le jeune homme, vendre sa chair était une chose que le polonais avait compris bien vite. Et pourtant, le mot presque l’amusait, parce qu’il en comprenait le sous-entendu. Il répondait à ces deux petits mots par un sourire, un sourire complice, mais espiègle. Au contact de l’épaule du châtain, Yaël appuyait la sienne aussi, bien loin de chercher à prendre la poudre d’escampette. Il n’était pas venu pour cela ce soir, il accompagnait ses meilleurs amis, mais peut-être qu’il y trouverait plus de plaisir à désormais qu’à jouer le baby-sitter pour des verres d’alcool. « Je sais swiper à droite et à gauche si c’est ça que tu te demandes. » Ça n’avait rien à voir avec le sous-entendu qu’il laissait entrevoir, mais il s’en fichait, ça l’amusait de ne pas lui répondre vraiment. Il ignorait son véritable prénom, il ignorait ce qu’il pouvait faire de ses doigts. Glissant son portable dans la poche arrière de son jeans, il tirait une seconde latte, laissant valser la fumée hors de ses lèvres. « Et toi en manque de client pour venir me tenir compagnie ou tu espère encore que je sorte les billets pour ton joli cul ? »
ft @Yaël Weisel Ah ! Le voilà ce regard ! Il avait changé, s'était transformé quand son sourire avait apparu. Au moins de cette façon j'étais certain de ne pas être le malvenu. Ça aurait pu être le cas. Le fait qu'on flirt depuis des mois ne rendait pas cette configuration impossible pour autant. « Je sais swiper à droite et à gauche si c’est ça que tu te demandes. » le rire au bord des lèvres je passais ma langue sur celle ci en baissant les yeux sur ma clope avant de finalement tourner à nouveau la tête vers lui, légèrement penchée. Amusé par cette réponse à laquelle je ne m'étais pas attendu "T'as raison c'est bien ça que je demandais oui" un souffle d'amusement s'échappait de mon nez "Et par curiosité, faire glisser de haut en bas tu t'en sors comment ?" je ramenais ma clope à mes lèvres, les yeux déviant sur lui à nouveau pour guetter sa réaction. Il renonçait à son portable en le glissant sa sa poche, j'avais donc bel et bien droit à toute son attention, parfait ! « Et toi en manque de client pour venir me tenir compagnie ou tu espère encore que je sorte les billets pour ton joli cul ? » mes dents venaient happer ma lèvre inférieure toujours étirée par ce sourire non feint. "Comment tu sais qu'il est joli ?" j'haussais un sourcil, jouant l'interrogation. Comme si j'avais un doute sur le fait qu'il y ai plus d'une fois jeté un coup d'œil. "Peut-être que t'aurais déjà sortis les billets si t'avais regardé le reste, enfin.. à moins qu'il n'y ai que ça qui t'intéresse" je lui faisais un clin d’œil avant de tirer une nouvelle latte et de laisser la fumer s'échapper par mes narines. Est ce que je pensais vraiment ce que je disais ? Je ne considérais absolument pas avoir un corps de tombeur mais il fallait bien un minimum de contenance pour attirer. Et puis soyons franc, ceux qui avaient juste envie de baiser, pour la plus part, ne chipotaient pas vraiment sur le physique du moment qu'on savait s'en servir. D'autres étaient plus regardants c'est vrai mais c'était une minorité. Je me décollais de son épaule pour venir coller la mienne au mur en me tournant vers lui. Mon regard descendait le long du corps du bouclé et sans aucune pudeur se posait sur le profil de ses fesses "En tout cas moi pour ton ptit cul j'aurais probablement déjà craché mon fric"
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w/ @joakim hargreeves Sa réplique avait été le premier truc lui passant à l’esprit, une réponse sans vraiment de contenue, mais qui pouvait laisser place à beaucoup d’imagination. Clope fumant entre ses doigts, Yaël posait son regard sur le châtain. Il y comprenait le sous-entendu encore une fois, pour ne pas dire chaque fois qu’il lui en balançait un depuis le début de ce jeu. Flirt ce n’était pas mal, il ne créait aucun engagement et n’empêchait d’aucune façon l’autre à faire son boulot si le cœur lui en disait. « Haut, bas, agrandissement, mes doigts sont agiles pour tout. » Techniquement peut-être plus adéquate sur une femme, mais pourquoi faire de la discrimination ? Il portait sa clope à ses lèvres la laissant pendue à celles-ci alors qu’il glissait ses mains dans ses poches avant après avoir serrer son portable. Quelques personnes passèrent devant eux, leur accordant de bref regard ou les ignorants totalement, ce qui convenait au juif, loin d’apprécier les jugements des gens de la campagne. Du coin de l’œil, il regardait celui qui s’était joint à lui. « On peut lorgner la marchandise sans pour autant débourser. » C’était gratuit après tout. C’était comme manger avec les yeux, aucune chance de grossir et aucun risque d’en redemander. Il sortait une main de ses poches pour tirer sur sa clope, saupoudrant les cendres qui avait grugé le papier ainsi que le tabac, puis il tirait une nouvelle fois sur elle, libérant des volutes de fumée entre ses lèvres avant des les humecter d’un coup de langue et d’un pincement de lèvre qui les rendirent d’un rouge prononcé. « Peut-être mais pour l’instant je ne connais pas le reste et je préfère garder le mystère. » Un corps masculin, il savait déjà à quoi ça ressemblait, il préférait l’usage à l’apparence. Ses critères de sélection pour ses partenaires variaient, après tout Yaël pouvait dire oui avec tant de facilité, une chose qu’Exta ne pourrait voir se réaliser vu la barrière qui existait entre eux. Il pouvait s’en approcher, la caresser du bout des doigts, des lèvres, mais le bouclé n’était pas prêt de franchir la ligne pour rejoindre ce tableau de client qui était passé sur le châtain. Ce n’était pas une question de sentiment, loin de là, Yaël n’en avait que peu pour les gens, tout cela ne résidait que dans son objection de débourser un seul dollar pour une chose qui ne restait qu’un investissement à très court terme. Il aurait pu accepter de payer, de tirer un coup sans doute exaltant, mais après ? Autant donner de l’argent à un sdf, non ? Pour lui, ça revenait au même, triste réalité, mais il savait que le châtain trouvait des clients, femme et homme, y’en avaient toujours pour payer les services d’un professionnel. Basculant sa tête sur sa propre épaule, Yaël posait son regard sur Exta, l’observant le regarder comme s’il était un filet de bœuf. « Tu peux toujours me payer. » Bin quoi, il avait besoin de fric le petit ! Il pouvait bien lui voler son job pour une soirée ! Il allait pas s’en vouloir, il s’en fichait même, mais un rictus prenait place sur ses lèvres, se tournant pour faire face au châtain. « Tu pourrais tout avoir pour quelques billets, mais quelque chose me dit que ça t’arrangerait pas. » C’était plus qu’évident, mais ça l’amusait plus qu’autre chose finalement de retourner la situation comme ça.
ft @Yaël Weisel « Haut, bas, agrandissement, mes doigts sont agiles pour tout. » les yeux rieurs je ne pouvais m'empêcher d'imaginer ses fins doigts sur des parties intéressantes de mon anatomie. "J'aimerais te croire sur paroles mais..." les gestes étaient une meilleure preuve que les mots à ce niveau la ! J'attendais de voir donc, ou de sentir. Surtout de le sentir oui. Ça changeait tout les caresses, les titillements, ça éveillait les sens. Certains aimaient voir grimper le désir au creux de leur partenaire, heureusement qu'ils étaient la ceux la. Ça compensait ceux qui ne pensaient qu'à leur plaisir, ne s'encombrant pas de caresses ou autre. Mais après tout c'était mon boulot, donner du plaisir et pas forcément chercher à en prendre. Ça n'était pas le schéma classique d'un échange de plaisir a peu prêt équitable, c'était du plaisir contre de l'argent. Du coup certains estimaient qu'ils n'avaient pas à se casser la tête à me faire du bien. Non ils se vidaient, de la manière dont ils préféraient le faire et c'est tout. « On peut lorgner la marchandise sans pour autant débourser. » de la marchandise, c'était bel et bien ce que j'étais dès que je redevenais Extasy. "C'est vrai" mon sourire s’élargissait "Tu peux toucher avec les yeux" sauf s'il sortait les billets mais ça il n'y était pas décidé. Pas pour l'instant en tout cas. Mon regard fut attiré par sa langue humidifiant ses lèvres comme il était attiré par tous les gestes un tant soit peu tendancieux même involontairement. Radar aiguisé. « Peut-être mais pour l’instant je ne connais pas le reste et je préfère garder le mystère. » d'accord, echec, mais pas encore mat. "Je penserais à mettre un tee-shirt si l'envie me prend de t'envoyer une photo alors" envoyer des photos pour aguicher ? Bien sûr que ça m'arrivait ! Mais rare étaient les clients avec qui j'échangeais mon numéro. Ceci dit, le brun n'était pas encore un client. « Tu peux toujours me payer. » je riais et arquais un sourcil. M'y attendant autant que j'en étais surpris. L'espace d'un instant je me demandais s'il était sérieux. S'il le ferait pour de l'argent. Peut-être juste une fois, peut-être avec moi ? Je le regardais se tourner vers moi pour me faire face et tirait une dernière latte avant de balancer mon mégot plus loin « Tu pourrais tout avoir pour quelques billets, mais quelque chose me dit que ça t’arrangerait pas. » m'arrangerait, non pas vraiment. Si je devais coucher autant que je sois payé. J'allais pas coucher pour en plus perdre l'argent. Je n'avais aucun besoin à assouvir, aucun que je ne puisse pas déjà assouvir. Quoi que... peut-être que ma curiosité avait besoin d'être assouvie elle. L'appel du jeu. Sans détacher mon regard du sien je piquais sa clope entre mes doigts pour la glisser entre mes lèvres et tirer un coup dessus avant de lui repositionner entre les siennes. Je me rapprochais encore un peu plus, baissant à peine la tête "Séduit moi" ça faisait partis du job. Il voulait gagner son argent ? J'étais curieux de voir comment il s'y prenait, peut-être que j'apprendrais des trucs qui sait ? Ça n'engageait à rien non plus, juste un échange des rôles qui pouvait être amusant, même si je ne pouvais nier que j'avançais à l'aveuglette.
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w/ @joakim hargreeves Qu’il le croie ou non, ce n’était pas ce qui gênerait Yaël, lui savait ce qu’il était capable de faire et nul besoin de travailler dans le sexe pour avoir certaine capacité. Il était habile de ses doigts, après tout, il aimait bien donner du plaisir à ses partenaires. Ce désir de contrôler certaine chose se reflétait bien dans l’acte en lui-même. Exta n’était pourtant pas près de le découvrir et c’était aussi ce qui faisait partie du jeu. Pourquoi tout détruire pour s’adonner à la chair, alors que le jeu en lui-même en valait la chandelle. Et toucher avec les yeux s’appliquait à merveille à ce qu’il y avait entre eux. Pour simple réponse, Yaël laissait ses yeux balayer le châtain d’un regard lent, s’attardant à chaque parcelle de ce corps couvert. Il remontait ses orbes jusqu’au visage d’Exta. « Ah parce que tu aimerais m’envoyer des photos de toi ? » demandait-il en haussant un sourcil. « Tu vas me facturer pour chaque photo. » disait-il en laissant un rictus espiègle à la commissure de ses lèvres. Franchement, la petite arnaque, il pouvait s’en passer. Si c’était simplement pour l’aguicher, là peut-être que Yaël se laisserait tenter. Qui sait ? Jouer avec le feu, être tenté par quelque chose d’assez intouchable, quelque chose qu’il ne pouvait avoir aussi aisément qu’en d’autre temps. Mais il lui ouvrait une porte, inattendu, certes, mais elle s’ouvrait. C’était en soi une plaisanterie, qu’il était tout de même prêt à assumer, à tester. Toutes les expériences sont bonnes à vivre ou expérimenter, selon la vision de chacun. Lui ne s’était jamais plains des expériences de vie qu’il avait connues. Toutefois, il était à peu près certain que le châtain ne se plierait pas à un tel manège. Il n’aurait rien à gagner à payer Yaël pour du sexe, bien au contraire. Entrouvrant ses lèvres, il laissait ce dernier lui prendre sa clope, humectant ses lèvres où le papier s’était trouvé un instant plus tôt. Il la reprenait docilement entre ses lèvres humides. Le séduire. Est-ce que Yaël était prêt à jouer à ce jeu ? Peut-être, peut-être pas. Il tirait sur sa clope, gardant le mégot entre ses doigts, alors qu’il approchait son visage d’Exta pour souffler doucement la fumée contre les lèvres, habituellement il l’aurait partagé en un baiser, mais il s’avait très bien faire l’aguicheur alors que ses lèvres se trouvaient qu’à quelques millimètres de « son client ». Il pouvait simplement bouger la tête et leurs lèvres se seraient trouvées, mais Yaël s’éloignait déjà, laissant son doigt descendre sur le torse d’Exta. « Paye-moi un verre. » disait-il en laissant tomber son mégot sur le sol, l’écrasant de la pointe de son bottillon. Être enivré n’était pas sa façon de séduire, loin de là, mais il n’allait pas non plus lui offrir le tout sur un plateau d’argent. Il voulait pimenter et surtout le faire sans que le châtain ne s’y attende, sinon où était le plaisir ? C’était facile de rejeter quelqu’un alors qu’on savait pertinemment être dragué. Son doigt descendant le long du corps de son partenaire de flirt, il l’agrippait, crochetant son doigt au rebord de son pantalon pour le tirer du mur et l’obliger à le suivre alors qu’il prenait la direction du club qu’il avait quitté quelques minutes plus tôt.
ft @Yaël Weisel Bien des regards s'étaient baladés sur mon corps. D'un tas de façon différente. Comme on regardait un morceau de viande qu'on s'apprêtait à choisir chez le boucher. Par dégoût parfois, par jugement souvent. Et puis il y avait ce regard la, celui qui scrutait pour se régaler les pupilles. De toute évidence un de mes favoris. Ce regard qui déshabillait. Mais j'étais bien loin d'être gêné par ma nudité, ça ne me mettait donc pas le moindre du monde mal à l'aise. Pour ma part je n'avais pas lâcher ses yeux du regard jusqu'à ce qu'ils se croisent quand ceux du brun se relevaient. « Ah parce que tu aimerais m’envoyer des photos de toi ? » pas des photos de chatons en tout cas ça c'était certain ! Donc oui, plutôt des photos de moi. Pourquoi pas après tout ? C'était commercial. Comme on afficherait un produit pour une pub et qu'on spammerait les potentiels clients avec ces dites pubs. Et puis c'était une partie plaisante du métier, éveiller l'envie. Allumer. Aguicher. Exciter. Et la réussite venait quand ils cédaient, que le boulot portait ses fruits. Mais ça n'était pas ce qui me demandait les plus gros efforts. « Tu vas me facturer pour chaque photo. » Un rire et un haussement d'épaule. L'idée était marrante il fallait bien l'avouer ! "Non, cette mise en bouche la elle est offerte, cadeau de la maison" après tout, comme je le disais, il faut bien mater la marchandise avant de prendre une décision non ? Mais s'il préférais imaginer je pouvais très bien ne pas tout dévoiler. A cette simple remarque devenue provocation le bouclé s'approchait un peu plus encore et mes yeux se baissaient sur ses lèvres desquelles s'extirpaient cette fumée qui venait s'écraser sur les miennes. Lèvres entre-ouvertes qui laissaient la fumer s’infiltrer dans ma gorge. J'aimais cette proximité, l'effet toujours provoqué pas l'espace personnel envahis. Ce doigt qui glissait sur mon torse, traçant une ligne invisible à travers mon tee-shirt. Le flirt physique était définitivement toujours un bon plan ! « Paye-moi un verre. » j'arquais un sourcil en souriant. Alors maintenant c'était les putes qui ordonnaient ? Ça y est il commençait déjà à me demander de payer avant même de me proposer quoi que ce soit en échange ? Pas de négociation ? Une pression contre ma ceinture. Doigt agrippé qui me décollait du mur pour m’entraîner avec lui presque comme un chien en laisse. Mais pour le coup, se geste dominant, prenant les choses en mains, ce très léger sentiment d'appartenance sur le moment... Ouais peut-être bien qu'il m'en fallait peu et mon cerveau interprétait un peu trop les détails parfois plus insignifiant que ce qu'il imaginait mais restait que ça provoquait toujours un petit quelque chose. A noter, il n'avait jamais eu sa main aussi prêt de mon sexe. Arrivé au bar je récupérais ma liberté et celle de mon futal, pour l'instant. Je glissais une main dans son dos pour venir la caler sur son épaule opposée à moi "Un sex on the bitch pour mon ami" ben quoi c'était moi qui le payais c'était moi qui choisissais ! Et c'était clairement juste pour le nom oui et absolument pas pour ce qu'il y avait dedans. J'étais un gamin parfois. Tant pis s'il n'aimait pas moi je le boirais, mais au moins je jouais le jeu ! J'enfonçais ma main dans ma poche pour en sortir un billet que je glissais sur le bar en direction du barman. Prenant le verre en échange je me tournais dos au comptoir pour m'y appuyer et amenais le verre à mes lèvres pour en boire une gorgée tout en regardant mon flirt. Je me posais la question. Est ce qu'il avait décidé de vraiment rentrer dans ce jeu d'inversion de rôles du coup ? Ou bien est ce que je devais continuer dans ce rôle qu'était Extasy ? Je tendais un peu le bras pour lui caler le verre contre le torse histoire qu'il le prenne. "Si tu veux me faire sortir d'autres billets faudra faire un peu plus qu'exiger" pourquoi est ce que je relançais l'idée ? Bon d'accord j'étais bien trop curieux de voir jusqu'où il irait. Est ce que je serais vraiment prêt à dépenser mon argent durement gagné pour coucher avec le brun sans que lui de dépense rien ? J'avais des doutes mais j'étais aussi a peu prêt certain de ne pas pouvoir prédire toutes mes réactions. Et puis si je lui avais dis que je pourrais payer pour son ptit cul ça n'était pas que dans le but de séduire le client. Non, j'aurais été de l'autre côté de la barrière, un client à nom le produit, j'aurais clairement pu me le payer son cul. "Même si t'es sexy quand tu prends le contrôle" le coin de mes lèvres s'étirait.
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w/ @joakim hargreeves Haussant un sourcil, le bouclé n’était pas certain de la gratuité offerte par le châtain, mais peut-être était-il le seul à qui il offrait ce luxe ? Pouvoir l’admirer en toute intimité, certain en aurait sans doute salivé, mais Yaël se gardait toujours une réserve, d’autant plus qu’il cachait assez bien ce à quoi il pouvait penser dans ce genre de situation. Dévoiler son jeu, ses envies retiraient du plaisir, vendait la mèche, brisait l’illusion. Il avait beaucoup plus de plaisir à voir ladite personne fulminer sous la tension de ne pas savoir ce que désirait réellement le juif. Si Yaël pouvait accepter aisément de se mettre en couple, jouer le flirt, il y mettait beaucoup plus de difficulté, augmentant le level. « Mmh. » soufflait-il en guise de réponse, une façon d’évoquer sa réflexion face au sujet. Il verrait sans doute plus tard si c’était dans les options qu’il offrirait au châtain pour disons continuer cette soirée ! Pour l’heure, il se montrait dominant, il n’allait pas jouer la carte de la pute facile. Ce serait beaucoup plus pratique si Exta désirait arriver à certaine fin. Encore là, il lui pimentait la situation, bien décidé à laisser la tentation les dévorer, jouer avec eux durant cette soirée. Il n’y avait plus vraiment de règle, encore moins d’attente. Tout pouvait être possible, de la soirée terminée ensemble ou chacun de leur côté. Yaël n’avait pas d’attente, il se laisserait simplement glisser sur la vague, ouvert, curieux et bien décidé à en faire voir de toutes les couleurs à son flirt. Il ne le relâchait qu’une fois revenu à l’intérieur. Devant le bar, il sentait bien cette main parcourir son dos, remontant jusqu’à son épaule, tournant la tête, il posait son regard sur celle-ci. Mais ce sont les mots du châtain qui ramenait son attention vers lui. Un bug. Yaël ne pouvait cacher son dégoût pour le cocktail. Il n’était pas très sucré déjà à la base, alors en plus boire un cocktail comme un sex on the beach ou un sex on my bitch, qu’importe c’était trop fruité pour le bouclé. Le sucre et lui c’était souvent deux. Muet, il regardait le châtain, puis le barman qui posait un verre devant eux, laissant son flirt prendre le verre et venant s’appuyer contre le bar. Les orbes du juif ne l’ayant pas quitté un seul instant, l’observant boire une gorgée. Pouvait-il rouspéter ? Pas vraiment. C’était lui qui avait demandé un verre, il n’avait donc pas son mot à dire sur le contenu, bien qu’il fût plutôt content de le voir le boire à sa place. Une chose qui ne durait pas longtemps, verre appuyé contre son torse, Yaël le prenait en main, regardant son contenu, un mélange d’orange et de rouge. Un relent de vodka et de sucre, il se mordait la lèvre inférieure en relevant son regard vers le châtain. Pas le choix. Loin d’être prêt à baisser les bras, il portait le verre à ses lèvres. Deux choix s’offrant à lui, boire le plus rapidement ou y aller avec de petite gorgée pour amadouer son palais. Il prenait une petite gorgée, laissant le cocktail toucher ses lèvres, abaissant aussitôt le verre en passant le bout de sa langue sur le dessus de sa lèvre pour récolter le breuvage qu’il sentait sur sa peau clair, finissant de le récolter en pinçant ses lèvres. Son regard n’avait pas quitté le châtain. Il approchait d’Exta, laissant leur corps se mouler, alors qu’il allait porter ses lèvres près de son oreille. « Qui dit que je drague pour quelques billets ? » Ô oui, Yaël n’avait pas envie de dévoiler ses cartes, bien que les cartes se mettaient sur table une à une. Ses lèvres s’approchant de l’oreille un peu plus, il y passait le bout de sa langue pour en dessiner la queue de l’hélix. « Ou peut-être que oui. » soufflait-il en douceur, avant de déposer ses dents sur la chair du lobe. Un petit avant-goût ? Yaël était peut-être en train de réécrire les rôles ! Il prenait du recule, portant finalement le verre à ses lèvres. Cette fois, il ne se laissait pas le choix, même si c’était impulsif, disgracieux, il avalait le tout en une seule gorgée, laissant une traîner de liquide s’échapper de ses lèvres pour couler le long de son menton. Il finissait celui-ci en passant sa langue sur sa lèvre inférieure.
ft @Yaël Weisel Aucune réponse. Un simple grognement pensif. Rien qui ne me donne le moindre indice sur ce qu'il pensait. Peut-être que j'aurais dû m'y attendre ? Que je me faisais un peu trop de film en me disant que je lui plaisais. Après tout je savais pertinemment qu'il ne payerait pas pour moi mais ça c'était une question d'ego. Pour le reste il continuait à répondre présent à ce petit jeu. Parfois il me mettait le doute. A souffler le chaud et le froid. Yaël c'était un peu cette tentation inaccessible. Celle dont j'étais obligé de me refuser l'accès malgré le désir. Parce que si je cédais alors mon job n'avait plus aucun sens. Pourtant il m'était déjà arrivé d'en rêver, tellement ce flirt durait. Chose qu'il n'était question d'admettre. Mais je n'étais pas juste un mec volage qui cherchait son plaisir. J'étais une pute. C'était le plaisir des autres que je cherchais, et pour l'argent. Parce que les putains on les paie. Et pourtant aujourd'hui ce jeu d'inversion de rôle laissait une possible ouverture dans laquelle j'étais tiraillé entre l'envie de m'y engouffrer que celle de fuir. Parce que si c'était moi qui payait ses services ça changeait tout. C'était plus que juste renoncer à mon job. L'argent je l'avais. J'étais pas une pute de luxe mais je n'étais pas sur la paille, ça rapportait suffisamment tout de même. C'était pas vraiment ça le problème. C'était plus complexe que ça. Et pourtant, je me plaisais à l'envisager. J'étais dans le doute. Est ce que le bouclé était bel et bien entré dans ce jeu ou non. Il avait cette facilité à dominer, à mener la danse. Si, tant qu'il n'y avait rien de convenu je n'avais pas à me montrer docile, il fallait tout de même que j'entretienne ce flirt pour garder cette possibilité ouverte. Sa façon de boire son verre au brun. Au passer sa langue sur ses lèvres. Gestuelle aguicheuse. Simple et efficace. Quand il s'approche je ne bouge pas. De toute façon je ne peux reculer. Mais cette proximité soudaine m'excite quelque peu le palpitant. Je baisse juste à peine les yeux sur lui et il se colle. Se presse. Torse contre torse. Bassin contre bassin. Il s'abaisse sur mon oreille « Qui dit que je drague pour quelques billets ? » pour quoi alors ? Parce qu'il draguait, de toute évidence. Pour m'avoir ? Ou simplement pour jubiler de cet effet qu'il pouvait provoquer ? Chaude, humide, contre mon oreille je sens sa langue se laisser distraire et je retiens difficilement mes paupières de se fermer « Ou peut-être que oui. » sourire qui étire le coin de mes lèvres automatiquement et ses dents choppant tendrement mon lobe me volant un léger frisson. Il recule et d'une traite il vide son verre. Comme un goret. A moins que cette petite échappée soit volontaire ? Si c'était le cas je ne comptais contourner le piège. "Tu sais pas boire correctement, attend" Je me décollais du bar et posais mon verre pour m'approcher à mon tour. Glissant une main dans son cou c'est du pouce que je lui relevais le menton. Je penchais doucement la tête sur le côté et venait lécher cette goûte sucrée qui menaçait de tomber de sa mâchoire, remontant doucement le bout de ma langue sur le sillon qu'elle avait tracé sur sa peau. Je redressais mon visage face au sien, si proche que je pouvais sentir son souffle contre ma peau, puis mes yeux lâchaient ses lèvres roses pour également se relever dans les siens. Je prenais doucement le verre vide qu'il avait dans la main pour tendre le bras en arrière et le poser à l'aveugle sur le bar. Tournant à nouveau le buste bien en face de lui, ne l'ayant pas lâché du regard je prenais ses bras pour, sans grande difficulté, les amener à se poser sur mes épaules. Mes mains redescendaient sur son bassin, passant simplement et distraitement mes index sous son tee-shirt pour caresser doucement sa peau "Tu danses ?"
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w/ @joakim hargreeves Yaël pouvait tant agir de façon aguicheuse de son plein gré, mais par moment, comme ce soir, c’était simplement son naturel. Cette langue passant sur ses lèvres lascivement, tout comme cette goutte qui roulait sur sa peau lisse. Il n’avait rien planifié de tout cela et c’était sans doute le plus dangereux dans ce jeu, il ne faisait pas toujours en sorte d’être aguicheur. On le remarquait, on le détaillait, on s’amourachait sans même comprendre pourquoi. Le bouclé avait ce pouvoir, terrifiant quand on prenait le temps d’y réfléchir. Lui qui avait un caractère que peu de gens pouvaient supporter, il avait tendance à dominer les autres de sa présence, s’imposer, oppresser certain par le simple fait qu’il se trouvait face à eux. On le remarquait, on le critiquait, on pouvait le détester comme l’apprécier, Yaël n’était pas de ceux qu’on oublie. Son regard perdu sur le châtain, il le laissait approcher à son tour, croisant le fer d’un simple échange de regard. Ardant, poignant, le bouclé ne ripostait d’aucune façon aux mots de son flirt et encore moins lorsque ce dernier effleurait sa peau avant d’empoigner son cou. Sous la lumière d’ambiance de l’endroit, Yaël le laissait le traiter comme bon lui semble à cet instant, alors qu’il relevait son menton avec lenteur. Le contact de sa langue sur sa peau lui fit serrer les dents, il n’avait aucune envie qu’on remarque son plaisir face à cette initiative. Leurs orbes se retrouvant, après une danse lascive entre deux envies précaires. Celle de toucher et celle de ressentir. Pinçant ses lèvres, taisant tout ce qui pouvait les entourés, la musique, les conversations, Yaël gardait son regard rivé dans celui du châtain, loin d’être léser de cette histoire, cette tournure que prenait cette soirée. Ils n’avaient jamais été aussi loin depuis que leur chemin c’était un soir croisé. Son verre quittant sa main, il se laissait manipuler, amenant ses bras autour du cou de son partenaire de jeu. Danser… Il aurait tendance à dire qu’il bougeait beaucoup plus que danser, ce n’était en rien gracieux, ni très glamour. Autant qualifier cela de pollution pour les yeux… Il n’allait pourtant pas se quérir de l’opinion d’autrui ce soir alors que bien des regards avaient dû se poser sur ce qu’ils faisaient, cet échange loin d’une simple illusion. « Pas vraiment. » disait-il tout de même, bien conscient que ça valait mieux ainsi, ne cherchant pas à se couvrir de ridicule. Tout ce qu’il savait c’était qu’ainsi, bras autour du cou d’Exta, il n’avait pas autant de liberté et donc de raison de partir en grande offrant un spectacle catastrophique. Il se collait plus tôt à son partenaire, enserrant son cou de ses frêles bras, son nez venant se perdre dans son cou, laissant ses lèvres effleurer sa chair tiède. Sans attendre, des murmurent résonnaient autour d’eux, des dire d’une autre époque, alors qu’on jugeait deux hommes enlacés bougeant simultanément au bruit de la musique. Yaël n’allait pas se faire prier, assumé depuis des années, il en avait affronté des idiots. Relevant la tête, il regardait le petit groupe d’homme accoudé au bar qui les dévisageait. « Votre jalousie est presque adorable. » disait-il dans un sarcasme glacial. L’envie d’instruire cette bande d’homme de Cro-Magnon, il se reculait glissant ses doigts dans la nuque d’Exta, il franchissait un pas jamais atteint. Ses lèvres venaient chercher les siennes, doucereuses, elles caressaient celles-ci avec lenteur, finissant par y ajouter la langue pour briser l’illusion d’un baiser chaste. Il entendait pester, jurer, avant qu’il ne relâche son emprise comme si Exta n’avait plus aucune importance, alors qu’il lui avait presque laver les amygdales. « Désolé. Je te paierai pour ça. » disait-il en posant son regard sur l’endroit où s’était tenu la petite bande. Il passait sa main dans ses boucles pour les lissés grossièrement vers l’arrière. Il venait de considérablement accélérer les choses entre eux et cela sans vraiment le vouloir – ou tout du moins pas de cette manière.
ft @Yaël Weisel Une fois ma langue caressant sa peau il me fallait rassembler mes forces pour me limiter à ce simple contact. Ne pas faire plus que nécessaire malgré l'envie d'aller plus loin. Ça permettrait de m'innocenter derrière l'excuse de la goutte, qu'il y croit ou non. C'était même certain qu'il n'y croyait pas, lui retirer avec la langue était une solution peu banale. Ou en tout cas pas une solution choisis sans chercher à provoquer un certain effet. Et dans ce cas précis, satisfaire une envie aussi. J'aurais voulu glisser mes lèvres un peu plus loin, un peu plus bas, examiner son corps d'un peu plus prêt. Mes papilles étaient tout de même satisfaites du peu que je m'étais accordé. Si mon but était de l'exciter lui dans l'espoir qu'il cède il se trouvait que ce petit jeu était à double tranchent. Yaël me faisait de l'effet, c'était pas nouveau. Si ça n'avait pas été le cas ce petit flirt sans fin m'aurait lassé bien plus rapidement. Mais il avait... un truc, que je ne saurais expliquer. Un comportement qui le rendait légèrement intimidant en contradiction avec son frêle corps. Pas intimidant au point d’appréhender nos rencontres et de bégayer une fois devant lui non, après tout, ça faisait bien longtemps que je n'avais plus ce genre d'attitude. Plutôt quelque chose dans son auras qui m'excitait. « Pas vraiment. » Hmm dommage. Je cachais cette légère déception. Déception qui fut aussitôt oubliée quand il se colla à moi pour venir se perdre dans mon cou. Un frisson me parcourant l'échine je laissais mes paupières recouvrir mes yeux et mes mains, quant à elles, se refermaient un peu plus sur ses flans. Je rouvrais les yeux seulement quand le bouclé relevait la tête « Votre jalousie est presque adorable. » j'arquais un sourcil et tournais les yeux vers le petit groupe auquel je n'avais même pas fait gaffe. Mais je n'eu pas de mal à comprendre de quoi il s'agissait. Des remarques haineuses. Homophobie à l'abris de leur croyances, ou simplement par connerie en fait pour la plus part. J'en avais tellement plus rien à foutre. Un regard blasé posé sur eux je n'avais pas anticipé le moins du monde le geste du jeune homme et fut légèrement surprise de cette prise d'initiative. Surtout qu'on franchissait un cap. Mais rapidement la réaction s'adapta et sans y réfléchir plus longtemps j'embrassais également ses lèvres que je goûtais enfin. Penchais la tête sur le côté en entremêlant ma langue à la sienne. Les insultes que j'arrivais à capter dans cette cacophonie comme s'ils étaient en train d'assister à une catastrophe me fit même légèrement sourire contre ses lèvres. Ouais, peut-être bien que j'aimais provoquer l'indignation, emmerder tout ceux que ça pouvait bien faire chier. Et c'était sans aucun doute ce que Yaël avait voulu faire lui aussi. Le baiser s'arrêta net me donnant clairement l'illusion qu'il n'avait été qu'une chose qui devait être faite et basta. Soit. « Désolé. Je te paierai pour ça. » je ne le lâchais pas du regard alors qu'il tournait à nouveau la tête. Me payer pour ce baiser. J'avais des sentiments partagés. Je me penchais sur son oreille pour lui mordiller le lobe "Tu veux me payer pour quelque chose.. ?" Je descendais doucement ma main le long de son torse jusqu'à venir la caler entre ses jambes, commençant à exercer quelques frictions contre son membre à travers son pantalon. Culotté ? Peut-être bien. Peut-être que pour beaucoup de monde je dépasserais les limites de ce qui était moralement acceptable. C'était même sûr. Mais est ce que ça serait allé trop loin pour le brun ça ça serait à lui de le dire. Il fallait bien tâter pour savoir où étaient les limites après tout. "J'ai plus consistant qu'un simple échange de salive à te proposer" mon sourire s'étendait. Peut-être que j'allais me faire jeter, si c'était le cas je ferais avec, mais après ce baiser j'avais envie de tenter plus. Plus qu'un simple flirt sans plus de contact que ça. Continuant à le caresser de haut en bas, voulant sentir cette bosse se former sous ma main, se sexe s'oppresser sous le tissus, j'effleurais sa joue de mes lèvres. Je voulais sentir son excitation, j'avais très envie qu'il cède. Qu'il cède pour pouvoir céder à mon tour "Je pourrais faire.. tout ce que tu veux..." je me mordais la lèvre. Cherchant un peu à provoquer son côté dominant.
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w/ @joakim hargreeves Impulsivité. C’était ce qui avait guidé Yaël à faire tout cela. Il n’était pas prêt à franchir le pas, surtout pas s’il devait débourser de l’argent. Il avait toujours été clair et net sur ce détail, surtout qu’il n’était pas libertin comme on pourrait le croire. Son statut ne faisait pas de lui un mec couche toi-là. Beaucoup plus complexe qu’une mentalité primaire, il ne voyait aucun motif à franchir le pas. Il n’y avait pas de mal à flirter, posséder l’envie, savouré le désir sans aller trop loin. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il regrettait son geste, non, loin de là. Ses lèvres pressées contre les siennes avaient éveillés ses sens, les laissant se multiplier dans son esprit. La question n’était toutefois pas là. Énonçant clairement son désir de le payer, Yaël n’avait en aucun cas imaginé qu’Exta en aurait profité. Sa main descendant sur son torse, ses propres yeux se posant sur celle-ci, il la sentait couvrir son entre-jambe, sa paume irradiant contre le tissu de son jean. Il s’imposait une demeure, tentant de réveiller la bête, alors que Yaël n’avait pas la tête à cela, tout du moins, pas maintenant, alors qu’il observait cette main plaquée contre lui. Les mots qui résonnaient à son oreille lui fit relever la tête, posant ses prunelles sur son flirt. Quand comprendrait-il ? Une plainte de plaisir cherchait à s’échapper, menaçant de révéler ce qu’il tentait de contenir. Aux dernières paroles du châtain, le bouclé plaquait sa main contre son poignet, le forçant à s’éloigner. « Tu te m’éprends. » disait-il serrant son emprise. « Je ne veux simplement pas de dette envers toi. » C’était cruel, ils avaient longtemps flirté, il en était conscient, mais il devait aussi rester fidèle à lui-même. Chacun savait que l’autre attendait des choses différentes, Yaël ne couchait pas avec l’idée de payer, malgré le fait qu’il pouvait baiser sans réel sentiment. C’était sans doute un sacrilège de mettre fin à tout ce plaisir, mais à quoi bon se lancer dans quelque chose qu’il ne voulait pas. Relâchant l’emprise qu’il avait sur le poignet de l’autre, il poussait un soupir en passant une main dans ses cheveux. Tout ceci était-il inéluctable ? Un jeu sans fin où ils n’obtiendraient rien tous les deux ? Ça pourrait pourtant être grandiose, Yaël en était presque certain. Posant à nouveau son regard sur le châtain, il l’observait. Il devait déjà le payer, non ? Un baiser ne devait pas être un si grand tarif que cela… Devait-il flancher devant l’étendu du magnétisme qui existait entre eux ? Non, Yaël avait beaucoup trop orgueil. Rah. Sans rien dire, il empoignait de nouveau le poignet du châtain, le forçant à le suivre pour se trouver dans un recoin, plus disons tranquille, loin des regards même si en général Yaël ne possédait aucune gêne. « Qu’on soit clair, je ne change pas d’avis. » commençait-il en plaquant le châtain contre le mur, le surplombant de sa prestance. « Je me dis juste que tant qu’à déjà payer, autant que ça vaille le coup. » Il remontait doucement sa main le long de son bras, laissant ses doigts effleurer simplement sa peau, alors qu’il les menait tout droit à son cou, enserrant ceux-ci contre sa peau, il pressait sa jugulaire. « Si ces mecs n’avaient pas été là, ça, ça n’arriverait pas. » précisa-t-il avant de venir écarter l’encolure du t-shirt que portait Exta, ses lèvres se posèrent sur sa fourchette sternale, ce petit creux si alléchant. Tout ceci n’avait été qu’imaginaire pendant des mois et voilà qu’il perdait pied, brisant toute illusion de ses lèvres gourmandes. Ce cou, il le caressait de ses lèvres claires, remontant encore et encore jusqu’à profiter une seconde fois de ses lèvres. Ça n’était pas aussi provocateur que l’instant où il avait cherché cette petite bande. C’était grisant, déclenchant le détonateur de ses pulsions, brisant toute prescription qu’il avait pu se faire durant les derniers mois. Leur corps se moulant l’un à l’autre, Yaël se pressait contre lui pour le faire ressentir ce qu’il avait tant espéré un peu plus tôt. Ses doigts avaient lâché leurs prises pour se perdre dans les cheveux du châtain. S’agrippant. Vibrant. Yaël avait tout de même fini par tout arrêter, prenant du recul pour observer le jeune homme. Il replaçait ses boucles, ralentissait sa respiration maintenant saccadée. « Je te dois combien pour ça ? »
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w/ @joakim hargreeves Si Exta n’avait pas fait ce boulot, est-ce que Yaël aurait cédé ? Peut-être, peut-être pas. Il pouvait être ce simple aguicheur qui donnait juste assez pour allumer un feu, mais loin d’aller jusqu’à un embrasement complet. Ça restait tout de même un jeu dangereux, il en était conscient et il en avait pris conscience avant de se laisser aller à embrasser une seconde fois le châtain. Seulement, cette fois ce n’était pas pour contrarier quelqu’un. Bien sur qu’il avait éprouvé quelque chose à son contact. Il restait un homme dont l’excitation pouvait aisément se faire sentir. Il était humain, là n’était pas la question. Tout résidait dans le fait que Yaël ne souhaitait pas se sentir redevable de quelque chose. Et ce baiser – enfin ces baisers – ils n’étaient pas gratuit, pas pour lui, puisque la personne devant lui n’avait rien de gratuit. Ce n’était pas quelqu’un rencontré comme ça avec qui il pouvait simplement partager un one night, ça allait bien au-delà. Front à front, il relevait son regard pour croiser celui du châtain, indescriptible, il ne laissait rien paraître de ce qu’il pouvait penser. Petit joueur. Le juif haussait ses épaules, se fichant bien de comment l’autre pouvait voir la chose, certain considérait les baisers comme étant bien plus important que le sexe. Yaël, lui, se fichait de l’un et de l’autre, il n’y mettait pas de sentiment – sauf avec Holly – il laissait simplement son corps réagir au plus primaire des sentiments. Ce n’était pas cela qui allait le piquer au vif, le faire redémarrer au quart de tour pour qu’Exta puisse obtenir ce qu’il semblait désirer. « T’en vouloir, tu devrais plutôt en profiter. » disait-il en passant ses mains dans ses boucles pour les porter derrière ses oreilles – n’y restant toutefois pas, retombant follement autour de son visage angélique. Si Extasy faisait tout en ce pouvoir pour parvenir à pousser Yaël dans le vice, le brun ne laissait rien paraître hormis cette bosse qui déformait son pantalon. Une simple réaction qui pouvait s’envoler s’il changeait ses pensées. Mains étant venues se glisser dans ses poches de pantalon, il laissait l’autre usé de charme pour le conquérir. Il haussait un sourcil, il ne mâchait pas ses mots, ça il pouvait l’affirmer. Se tournant pour lui faire face, une étincelle rayonnant dans son regard. Désir. Envie. Sadisme. Il posait une de ses mains sur son torse. « J’espère que tu as pas mal d’imagination. » disait-il un rictus à la commissure de ses lèvres. Il tapotait son torse avant de sourire, loin d’être pris au piège. Se fichant comme tout le reste de ce que pouvait penser le châtain de lui. Il était ainsi, il lui avait donné un avant-goût, mais peut-être que c’est tout ce qu’il aurait. Éludant ses envies, Yaël s’éloignait s’engouffrant dans la foule de personne dansante ou discutant entre elle. Prenant la direction du bar, il venait s’y accouder, faisant au barman pour commander deux bloody caesar, beaucoup moins sucré que le précédent cocktail qu’il avait bu. Sa commande passée, il posait un billet payant les deux verres sur le comptoir avant de se tourner. Ses coudes appuyés, il regardant les gens posant son regard sur le châtain. En vérité, il perdait son temps, voilà ce que pensait le bouclé. S’il cherchant un client, il allait partir bredouille. Il prenait les deux verres que venait de poser le barman, se dirigeant vers le châtain. Lui tendant son verre, il l’observait un instant. « Ton imaginaire te satisfait ? » relançait-il un sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres, alors qu’il approchait ses lèvres pour effleurer les siennes. « Parce que, que ferais-tu d’un petit joueur comme moi. » Arrogant, il jouait son petit jeu aussi, laissant sa langue effleurer sa lèvre inférieure avant de se retirer et porter son verre à ses lèvres.
ft @Yaël Weisel On était plus au stade du simple flirt gentillet. Il y avait allumage. Allumage physique même. Donc frustration bien plus présente. Parce que oui mon corps aussi réagissait. Bien loin d'être insensible au charme du brun et à son contact. Yaël était un adversaire de taille, ne cédant pas à ses envies. Ne réagissant pas non plus à la provocation. « T’en vouloir, tu devrais plutôt en profiter. » c'était lui qui tenait à payer maintenant ? "Pas mon genre voyons" ironie bien entendu. Mais pour quelques dollars... Ça ne valait pas vraiment le coup. Non le challenge était de le pousser plus loin. De le pousser à franchir ses propres limites. Il était prêt à payer pour des baisers donc qui, sait, peut-être bien qu'il finirait par payer pour plus. Je ne savais jamais trop avec lui. Je me tenais au non mais il revenait tout de même à la charge et réagissait. C'était les montagnes russes avec lui. Il se tournait à nouveau face à moi. Le malice dans le regard, joueur, il remonte sa main sur mon torse « J’espère que tu as pas mal d’imagination. » un rire s'échappait d'entre mes lèvres. L'enfoiré. Mais si je lui répondais que non et qu'il fallait me montrer j'étais presque certains de me prendre un gentil nouveau vent. "En tout cas j'ai des idées" je regardais à nouveau ses lèvres puis basculais mon regard sur ses fesses quand il s'éloignait. Echec pour ce soir, comme tout les autres soir. Un soir de plus au final. Mais cette fois ci j'avais la sensation de ne pas être passé si loin. Peut-être une simple illusion, vu la facilité avec laquelle il passait à autre chose. J'appuyais de nouveau mon dos au mur et glissais mes mains dans mes poches. L'observant de loin. Finalement il revenait, deux verres en main. J'avais eu un doute je dois bien l'avouer. Je prenais le verre qu'il me tendais et en observais l'intérieur écarlate. « Ton imaginaire te satisfait ? » je relevais les yeux sur lui alors qu'il s'approchait à nouveau. Venant empiéter sur mon espace personnel encore une fois. Effleurant mes lèvres des siennes. Pas étonnant que ce flirt ne cesse, il avait beau repousser mes avances il me relançait tout de même « Parce que, que ferais-tu d’un petit joueur comme moi. » Amusé par cette question qui n'en était par réellement une je ne bougeais pas d'un sils à ce petit jeu de langue mais ne détachais pas non plus mon regard du sien. Je le lui avais dis, des idées j'en avais "S'ils me laissent faire je leur vide le porte-monnaie autant que le reste" un rapide coup d’œil sous sa ceinture pour appuyer mes dires bien qu'il ait probablement compris "Mais si je te dévoile tout ce que je ferais y'a plus de mystère" lui qui semblait tellement vouloir le garder ce mystère, l'entretenir. Je buvais une gorgée du cocktail. J'étais mitigé à présent. Il me cherchait encore mais sans aucun engagement. Peut-être juste le plaisir de jouer finalement "Tu as renoncé à l'idée de me faire cracher mon fric pour ton p'tit cul ?"
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w/ @joakim hargreeves Jouer c’était facile, ça pouvait n’amener à rien, Yaël en était conscient, mais il avait aussi cette prétention de se foutre des gens. N’en avoir rien à faire, donc se ficher de ce qu’ils attendaient de lui. Il faisait toujours qu’à sa tête et avec Extasy, il ne changeait pas. Son regard clair perdu dans les prunelles chromatiques de son flirt, il ne le lâchait pas. Son verre à ses lèvres, il se délectait de son cocktail tomaté. Il haussait les épaules, devait-il prendre pour lui ce que venait de dire le jeune homme ? Peut-être, mais il n’avait pas l’intention de le laisser prendre le contrôle. Il préférait le laisser dans cette situation abstraite qui s’offrait à eux. Un sourire apparaissant une nouvelle fois sur ses lèvres, il s’amusait bien plus qu’il ne le laissait entrevoir. Peut-être que cette soirée ne mènerait à rien, comme toutes les autres, mais ça n’empêchait pas le boucler de pimenter la chose. La question que le châtain venait d’émettre, étirait son sourire. Il n’avait rien dit encore, aucune réplique cinglante, aucune parole pouvant dire ce qu’il pensait de tout cela. Gardant son verre dans une main, il amenait l’autre à la lisière de la ceinture du châtain. Se collant un peu plus, faisant la lecture de son regard, il laissait glisser sa main sur son pantalon, devant caresser son entre-jambe comme l’avait fait le châtain quelques minutes plus tôt alors qu’ils se trouvaient encore sur la piste de danse. Peut-être avait-il simplement tenté d’apprendre les rouages de l’industrie du trafic de charme. « Je n’ai jamais dit cela. » Main véhicule d’une agréable chaleur, il la pressait contre lui, serrant cette zone. Regard inondé de plaisir, il se demandait si une fois à sa pleine taille il aurait affaire à un obélisque ? Dans tous les cas, il pouvait devenir le bagagiste de cette bourse, parce que rien n’était immuable, mais ça Yaël se réservait bien de le dire ou même de le laisser transparaître dans son regard, alors qu’il approchait ses lèvres de son oreille. « Peut-être que je souhaitais simplement voir ce dont tu étais capable pour réussir à me faire flancher. » Échec. Encore une fois. Il serrait un peu plus sa prise sous ces couches de tissu. Malgré toutes les allusions qu’il avait faites, tout ce qui avait amené à flancher le juif c’était l’idée d’être redevable de quelque chose. Loin d’être une victoire, le jeu n’était pas fini, la nuit pouvait être longue. Gardant ses lèvres près de son oreille, il laissait sa respiration ralentir. Un gémissement filant entre ses lèvres alors qu’il pressait un peu plus son entre-jambe. « Tu pourrais tellement tout faire de mon petit cul, répondre à tes désirs, avoir le contrôle de tout. » disait-il en venant mordre doucement son lobe, tirant cette peau délicate. Provocateur. Il lui laissait le plein contrôle, chose qui n’était pas dans la nature de Yaël, dominant, il lui ouvrait une porte que peu avait pu franchir.
ft @Yaël Weisel Le jeu de la provocation sexuelle. Combat mentale ou combat physique ? Peut-être les deux au final ou peut-être que c'était l'un contre l'autre. J aurait tendance à dire que ça dépend des personnes. C'était généralement un combat avec ce qui dominait le plus chez eux. Le cliché de réfléchir avec sa bite était parfois très parlant. Provoquer une érection dans certain pantalon était l’élément déclencheur. Ce besoin de se soulager. Ceux la étaient les plus facilement manipulables. Et il y avait ceux comme Yaël. Une vraie masturbation mentale de l'autre pour essayer d'éveiller en lui une envie plus que physique. Situation plus intéressante mais moins fructueuse vu que la tâche se compliquait considérablement. S'il appréciait s'adonner à ce petit jeu ça ne durait rarement plus de quelques soirs grand max. Parce qu'il s'en fichait bien de gagner ou non. Tout ce qu'il voulait c'était son fric et si l'autre n'était définitivement pas prêt à le cracher alors il changeait de cible. Homme vénale comme il se confortait à penser bien que ce fut peut-être au fond plus malsain que ça. Mais avec lui ça avait été bien plus loin. Une flemme dansant dans ses iris qui lui insufflait une patience rarement vu. Même si celle si s’effritait par moments. Lui, ce bouclé un chouilla présomptueux, pour une raison qu'il ne s'expliquait il voulait le voir céder. C'était donc parfaitement illogique qu'il parle d'inversion de rôle. Peut-être qu'au final c'était bel et bien parce que lui en avait envie. Peut-être était-ce ça, ce truc. Il l'attirait. Sa mâchoire se crispe une micro seconde quand sa main vient se poser stratégiquement par dessus sa braguette. La place du client il ne s'y était jamais retrouvé et c'était une expérience assez étrange que en ayant lui même l'habitude de se faire un jugement sur ses clients. « Je n’ai jamais dit cela. » Il ne bouge pas. Le laisse faire. La partie d’échec n'est donc pas terminée. C'est à son tour d'avancer ses pions dans le but de faire tomber le Roi. Ou de le dresser en l’occurrence. En tout cas la réaction physique commence à se faire sentir. Provoquée autant par les frottement de sa main que son regard noir de désir. Il doit l'avouer, il eu du mal à ne pas laisser rouler ses yeux sous ses paupières quand le brun eu saisis plus en main l'objet de ses désirs. « Peut-être que je souhaitais simplement voir ce dont tu étais capable pour réussir à me faire flancher. » diversion qu'il lui offre, un sourire étire ses lèvres "Y'a pas grand chose dont je ne suis pas capable" mais pour qu'il s'en rende compte fallait flancher avant, c'était ça toute la difficulté. Parce que soyons clair, il pourrait le sucer au milieu du bar, la pute, si c'était l'idée qui le faisait bander la nuit. Mais tant que les billets n'étaient pas sortis il devait lui même se limiter sinon il ferait tout sans qu'il n'est à dépenser un centime. Malgré la musique et ses basses raisonnant plus fort que son propre cœur dans sa caboche c'était le souffle du brun qui attirait son attention dès qu'il se mettait à ralentir. Profitant du fait qu'il soit trop proche de son oreille pour le voir, en tout cas il lui semblait, le châtain se mord sans grand ménagement la lèvre. Cette main qui pressait un peu plus son membre. Et ce membre qui pressait un peu plus sa main. Il avait envie qu'il passe cette barrière de tissus, le sentir peau contre peau. « Tu pourrais tellement tout faire de mon petit cul, répondre à tes désirs, avoir le contrôle de tout. » La était toute l'ironie de la chose. S'il savait être une bonne pute, prendre le contrôle sur l'autre c'était une chose qu'on lui demandait bien trop rarement, préfèrent le soumettre voir le souiller. Rares étaient les fois où il se retrouvait à dominer. Quelque part sa phrase le déstabilisait. Peut-être l'aurait il fait automatiquement et facilement avec un homme peu sûr de lui à apparence soumise, mais ça n'était pas le cas de Yaël. Ceci dit il ne serait pas le premier à avoir des envies sexuelles bien différentes de celles qu'on pourrait lui prêter. Ses mains à lui franchissent la barrière du pantalon pour venir se loger par dessus son boxer sur ses deux lunes et c'est contre lui qu'il le presse. Il ne sait pas si son camarade de jeu est réellement comme ça au pieu ou s'il rentre simplement dans le jeu de la pute mais il compte bien y jouer et peut-être voir à quel point il serait prêt à assumer ce job qu'il prend pour un soir. Le regard provocateur et le sourire quelque peu espiègle il plante ses yeux dans les siens, le front quasiment collé au sien "Je savais bien que t'étais du genre petite salope au fond" s'il rangeait son ego quand il bossait il était curieux de savoir s'il le ferait aussi. Ses mains se resserraient un peu plus fermement sur ses fesses. Son nez venait doucement frotter le sien de côté "Avoir le contrôle sur tout, faire tout ce que je désire, ça voudrait dire aucune limite" sa langue venait caresser les lèvres du brun. Lentement. Doucement. "Ça voudrait dire que.." à son tour pour la Nième fois ses lèvres migraient vers son oreilles pour pouvoir baisser le son "L'espace d'un instant.. Tu serais entièrement à moi. Rien qu'à moi et juste à moi. Même pas à toi" un objet sexuel, ni plus ni moins que ce que son client voulait qu'il soit.
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
mes trophées :
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w/ @joakim hargreeves Une bataille sans merci faisait rage entre les deux hommes, de long mois à se tourner autour de l’un et de l’autre. Un jeu sans fin, qui s’éternisait, qui ne semblait pouvoir prendre fin. Beaucoup aurait vu cela comme de la drague, un flirt sans limite. Peut-être était-ce cela ou simplement que Yaël ne changeait pas vraiment. Habitué à draguer, offrir des sourires, mais loin de chercher à s’engager, il arrivait à faire miroiter monts et merveilles à ceux qui croisaient son chemin, avide de ressentir plus en sa compagnie. Le juif avait toujours été joueur, parce que ça n’engageait à rien de jouer et si son charme faisait son effet, qu’on le désirait plus encore que simplement pour flirter, il acceptait. Les sentiments loin d’être partagés, il répondait aux attentes qu’on pouvait avoir à son égard. C’était plus simple, moins prise de tête et lui n’en avait que faire. Triste réalité lorsqu’on y pense. Sa main lovée contre son entrejambe, il pressait celui-ci alors que ses lèvres se trouvait toujours pendu à l’oreille du châtain. Vendre son corps, c’était ce qu’il était en train de faire, offrant une possibilité que Yaël n’offrait que peu à vrai dire. Son mec pouvait le dominer, il le laissait faire, puisque ce n’était rien de plus que pour lui faire plaisir. Une façon de montrer qu’il était à lui, même si en réalité ce n’était pas tout à fait cela. Yaël ressemblait bien plus à une pute qu’on pourrait le croire, à la différence, lui n’était pas payé pour ses exploits, sauf peut-être ce soir. Il sentait les mains du châtain se glisser sur son boxer, s’y agripper pour l’attirer vers lui. N’y mettant aucune résistance, il se pressait contre ce dernier, laissant sa main l’agripper un peu plus fermement à travers son pantalon. Ses émeraudes croisaient les prunelles de son vis-à-vis, l’observant, sourire brodé au coin de ses lèvres. « Y’a tellement de chose que tu ignores de moi. » répliquait-il, se fichant bien qu’on le prenne pour une petite salope. Il l’avait toujours été en quelque sorte, dire oui à tous ceux qui voulait de lui, c’était la définition même en quelque sorte. Mais ça Exta ne pouvait le savoir, en réalité, à part se draguer et savoir que le châtain se prostituait, ils ne savaient que peu de chose de l’un et de l’autre. Ils étaient des inconnus, malgré les six mois qu’ils dansaient ensembles. C’était peut-être mieux ainsi, ils n’étaient pas du même monde tous les deux, en savoir trop sur l’un et sur l’autre n’était pas non plus un avantage. Sans broncher, il le regardait, cette proximité les enveloppants, leur créant un monde qui leur était propre, à l’abris des regards qui pouvaient se porter autour d’eux. Un sourire prenait place sur ses lèvres, alors qu’il l’écoutait lui murmurer une vérité que Yaël n’aurait aucun mal à réaliser. Bien que peut-être, il aimait prendre soin de ses partenaires, leur donner plus qu’ils ne leur en donnaient, mais être entièrement au châtain, voulait aussi dire qu’il ne serait pas libre de lui prodiguer du plaisir par choix. Ça pouvait poser problème, mais Yaël était prêt à tenter le diable si ce n’était que cela. « C’est la définition même d’un objet. » disait-il en basculant sur le côté, traînant son aîné avec lui pour qu’il le surplombe, le domine dans leur position alors que le bouclé se retrouvait prisonnier entre lui et le mur. « Ce ne serait pas alléchant ? » commençait-il en retirant sa main de son entrejambe pour passer son bras autour de son cou. « Je répondrais à tous tes désirs sans m’y objecter. Je ne prendrais aucune décision, ne ferait aucune suggestion… » Il approchait ses lèvres de celles d’Exta, les effleurant doucement de sa peau cendrée. « Je ne jouirais même pas sans ta permission. » L’esclave à l’état pur. « Dis-moi ce dont tu as envie. »
Accueil
Si le repos était accordé à certain, Yaël en oubliait presque ce plaisir, alors qu’il accompagnait ses meilleurs potes dans un nightclub. Loin d’être un fervent admirateur du trémoussage de corps, il acceptait quand même l’invitation. C’étaient ses meilleurs potes, ils les connaissaient depuis son enfance, mais ce qui faisait pencher la balance c’était que s’il refusait, c’est chaque matin, chaque jour qu’ils lui remettraient sous le nez cette soirée. Ignorant si les filles allaient les rejoindre, il était un peu plus confiant, se disant ainsi qu’il n’aurait pas à surveiller Holly pour qu’elle dérape. C’était lui après qui réparait les pots cassés de la blonde lorsqu’elle finissait un peu trop ivre, se simple souvenir d’elle se glissant sous ses draps il y avait quelques nuits en était la preuve. Les mecs avaient trouvé chaussures à leur pied, laissant le juif sur le banc de touche, ce qui ne déplaisait pas à Yaël qui avait le nez plonger sur son téléphone portable, scrutant les dernières actualités sur les réseaux sociaux. Cependant la lassitude de surveiller les consommations et leur table fini par le faire se lever. Loin d’être le petit toutou docile qu’on pourrait attendre de lui, il vidait cul sec son verre, faisait signe à Marshall qui dansait qu’il allait s’en griller une. Ô oui, il avait besoin de sa dose de clope, de cette douce nicotine qui animerait son être. Il sortait à la fraîcheur de l’air de fin novembre, plissant le nez. Il avait décidément horreur de ce changement de température, ce froid discret qui lui rappelait que l’hiver était arrivé bien qu’ils soient dans le Sud du pays, le temps plus qu’orageux se faisait sentir. Il sortait de la poche de son jeans son porte cigarette, un petit boîtier en argent que lui avait offert son grand-père. Une vieille babiole pour certain, une richesse pour lui. Un souvenir, une histoire, un passé comme un avenir. Les initiales de son grand-père gravé avec l’étoile de David. Il prenait une clope, la glissant entre ses lèvres fines, tombant mollement contre sa lèvre inférieure. Cherchant dans ses poches, il trouvait son paquet d’allumette, jamais de briquet, toujours ces petits bâtonnets de bois. Il ne lui en restait plus qu’une, grattant celle-ci contre le mur où avait pris appuie, il portait la flamme au papier les laissant s’embrasser avec une passion mordante. Sa clope allumée, il retournait à sa plus grande occupation, soit regarder son portable qui le captivait tant. Beaucoup accaparé par l’actualité des réseaux sociaux, le bouclé ne relevait la tête qu’une fois qu’il eut entendu la voix du châtain. Fronçant un sourcil, relevant son regard avec un certain dédain, il le posait sur le nouvel arrivant, très peu enclin à se faire déranger. «