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 the drug in me is you. ft. Hadès

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the drug in me is you.
Il lui faut sa dose. Camé qu’il est, il s’masse la nuque, Roman. Au coin d’une ruelle, au-dessus de lui, le ciel qui menace. La nuit dort. Mais il a insisté, il a besoin d’le voir, il a besoin qu’il vienne régner sur son chaos. Qu’il chasse ses démons parce qu’il est le maître de leurs royaumes. Il a besoin de sa dose. Il a besoin de sentir sa paume au creux de sa main même si elle jouera encore à lui échapper. Condamné à se frôler sans jamais pouvoir se toucher. Toujours sur les quais opposés de cette même gare. Destiné à de loin s’observer sans jamais embarquer à bord du même train. Il a besoin de sa dose. Il a besoin de sentir ces frissons lui parcourir l’échine alors qu’il s’approche un peu trop près de ce feu sacré qui s’incendie en sa présence. Il a besoin de sa dose. Besoin de sentir son cœur lui échappé à la dérobé. Besoin d’le sentir de nouveau tambouriner le rythme de la vie au creux d’sa poitrine. Il a besoin de sa dose. Pour se sentir vivant. Alors il l’attend, Roman. Au tournant de ce passage qui croise une avenue principale. C’est la première fois qu’il le fait venir aussi près de chez lui. La première fois qu’il l’appelle désespérément à lui. Mais il a besoin de lui. Besoin de le voir. Besoin de sa dose. Dans cet esprit enfumé, il rechercher l’exactitude de ses traits. Le crin de son pinceau le réclame. Et ainsi, il est devenu depuis deux mois, sa source d’inspiration. Et il n’a que ces ondulations brunes qu’il parvient à tracer. Et il pleure. Il dilue ce noir au gris. Mais il n’y voit pas plus clair. Cette crinière n’est pas celle d’Anwar. Mais les siennes. A celui qu’il aperçoit envahir l’auréole d’un lampadaire. Hadès. Figure longiligne qu’il s’est plu à imaginer depuis ses seize ans sous toutes les coutures. Et il le sait au fond d’lui que la réalité est probablement encore plus belle que tout ce qu’il a pu imaginer. Lui, l’gamin créatif doute de l’exactitude de ses compétences. Les coins de ses lèvres s’élèvent à sa vue et le ciel craque. Il se déchire et se déverse à grosse larmes sur eux. Cet ange déchu qu’il attire à lui, vers le fond. Il écarte les bras, les paupières mi-closes quand il regarde vers la nuit étoilée de perles de pluie. Il rigole, le gamin. Il replie les bras pour passer ses mains sur son visage. Il en préserve une en visière pour plonger ses prunelles dans leurs jumelles. « J’habite juste là. », il indique vaguement de sa main libre derrière lui avant de la tendre vers lui. « Tu viens ? », l’idée est mauvaise. Mais il pleut… ?

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(#) the drug in me is you. ft. Hadès    Sam 14 Mar - 2:51
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[  the drug in me is you ]
ft @Roman Walters
Il prépare minutieusement ce petit sachet de beuh qu'il lui a réclamé. Il préfère lui vendre des petites doses à chaque fois, parce qu'il sait que de cette façon il auront bon prétexte pour se revoir rapidement. Bien sûr il ne s'enchante pas vraiment que celui qu'il voit comme un ange se drogue. Mais d'une façon il préfère que ça soit lui que le fournisse plutôt qu'il aille pêcher n'importe quel merde ailleurs. Au premier venu. Rien de sécur' ni au niveau des mecs auprès de qui il pourrait aller ni au niveau de la marchandise. Lui ce qu'il vend c'est ce qu'il fume, il sait ce que ça vaut, et il sait que c'est de la bonne qualité. Quelque chose de plus safe en gros. Les effets sont la et ils te pourrissent moins. Quand il a recroisé Roman ce dernier cherchait quelque chose de plus fort alors Hadès est bien content qu'il soit finalement tombé sur lui. Et pas uniquement pour cette raison. Après de trop longues années sans se revoir, ce fut un peu un electro-choc. Apprendre qu'il n'avait pas jugé bon de le contacter depuis qu'il était revenu de voyage, et même qu'il avait effacé son numéro avait été rude à encaisser. Mais comment lui en vouloir en apprenant que le blond a mis cette distance pour préserver le bonheur d'Hadès avec son copain qu'il pensait avoir mis en péril à cause de ce baiser que le brun lui avait donné juste avant son départ. Mais copain il n'y a plus. Maintenant c'est Roman qui en a un. A croire qu'ils se tournent sans arrêt autour sans jamais avoir le droit de se toucher. Le problème d'Hadès c'est qu'il a toujours eu une fâcheuse tendance à vouloir outrepasser ses droits. Sachet prêt, il cache celui ci dans une petite poche qu'il a cousu dans la manche de sa veste. Veste qu'il enfile non sans une petite grimace. De toute évidence il s'est fait plus mal à l'épaule qu'il ne le pensait en sautant de la fenêtre de cette maison de retraite. Enfin rien de bien grave il n'a pas l'épaule déboîtée ça va passer, ça fait juste quelques jours après tout, c'est normal que ça soit encore douloureux. Les mains dans les poches et un écouteur dans une oreille, gardant l'autre attentive, il marche jusqu'à la rue que le blond lui a indiqué. Un sourire étire instinctivement ses lèvres en le voyant l'attendre. Mais le temps qu'il arrive à son niveau le ciel leur tombe sur la tête. La chaleur qu'il provoque en son cœur est-elle si puissante qu'elle en fait fondre les nuages ? Sans bouger il le regarde apprécier la pluie avec l'innocence d'un enfant et ça le surprendra toujours de constater à quel point ses attitudes aussi simples soient-elles le touchent si fort. Lui admire, lui qui ne sait que subir la pluie. Râler intérieurement des froids frissons qu'elle lui provoque mais également de devoir sortir sa main de sa poche et la mouiller à remettre ses cheveux en arrière quand l'eau les alourdis devant ses yeux. Ils commencent d'ailleurs déjà à lui coller la peau « J’habite juste là. » Vraiment ? Ça ça valait bien la pluie ! Savoir enfin où il vit. Il sait qu'il ne vit pas seul en revanche donc qui sait sur qui il pourrait bien tomber s'il décidait de passer à l'improviste ? « Tu viens ? » son sourire étire à nouveau ses fines lèvres "Bien sûr que je viens !" tu parles, il n'attend que ça. Enfin pouvoir découvrir son espace de vie, son chez lui, son cocon. Et même Molly son hamster roux. Roux comme sa mère il lui a dit. Il le suit jusqu'à l'intérieur et se réjouis d'être au sec à nouveau. Inévitablement ses yeux traînent tout autour de lui, scannant la pièce dans laquelle ils viennent d'entrer. A l'aide de ses pieds il retire en deux deux ses chaussures. Pas simplement pour faire comme chez lui mais pour éviter de saloper l'appart. Et il se tourne vers son blond. Enfin non. Ça n'est pas le sien. C'est celui d'un autre.. "Tu es tout seul ou ton copain est la aussi ?" Ses colocs ça ne le gêne pas, en revanche son copain... Disons qu'il n'est pas forcément impatient de faire sa rencontre. Après tout, à l'époque où ils étaient tout les deux en couple avant que Roman ne parte il n'avait pas non plus rencontré son petit ami malgré leur longue relation. Et c'est mieux comme ça.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Dim 15 Mar - 1:31
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Il franchi la ligne de cette limite qu’il s’était y’a longtemps dessiné. Parce qu’il l’a condamné à être son secret. Condamné à une existence dans l’ombre de ses songes. Lui, l’insaisissable qu’il n’a jamais été à lui de conquérir. Qu’il ne sera jamais à lui d’obtenir. Et pourquoi, cette ligne qu’il dépasse célèbre une victoire. Parce qu’il n’a seulement qu’à lui sourire pour qu’il succombe à la frénésie. Pourquoi lui ? Cette question qui résonne l’espace de ses insomnies. Un petit rire échappe ses lèvres. L’incrédulité, la surprise, le soulagement. Qu’il veuille ainsi, sans aucune hésitation, faire parti de son monde. Lui, son addiction. Il ne lui relâche cette main qu’il lui a pris en otage quand il déverrouille les portes du manoir. Tâche qui aurait été moins aisé s’il n’avait pas été partiellement abrité par le dôme métallique au-dessus du porche. La baraque peut sembler horrifiante ou impressionnante de l’extérieur par cette pénombre. Mais dans le vestibule de l’entrée éblouie une faible lueur chaleureuse. Le rouquin dépose ses clés sur bol en terre prévu à cet effet. Une bricole qu’il s’était offert au Cambodge qui avait sa place sur le petit buffet. Il imite son jeu de jambes quand lui aussi abandonne ses souliers dans l’entrée. Il se dépêche sur sa veste qu’il accroche au porte manteau éloigné des autres vestes, par crainte de les humidifier avec la pluie que son vêtement à épongé. Au même moment, il se retourne pour croiser le regard du brun. Le sourire qu’accouchait ses lèvres, soudain avorté. Anwar. Mais qu’est-ce qu’il fiche ici ? Qu’est-ce qu’il fout chez lui avec Lui ? Si seulement il pouvait avec sincérité et certitude affirmer qu’il ne ressentait rien pour lui. S’il le pouvait, l’évocation de son petit-ami ne serait pas aussi douloureuse. Sa main se pli pour rencontrer l’arrière de sa nuque où il aplati sa gêne, ainsi que ses boucles détrempant actuellement son t-shirt à l’effigie de l’homme araignée. « On se voit samedi. », il n’a jamais besoin d’être aussi précis mais son honnêteté ainsi officie. Il tend le bras pour qu’il lui cède sa veste aussi, trempée. « J’sais pas s’ils sont tous là mais j’suis pretty sure qu’on n’est pas seuls. », il spécifie quand il lui prend des mains son vêtement après qu’il s’est lui-même fait ses poches. Mais son attention n’est pas à ce qu’il a récupéré mais à leurs doigts qui se sont l’espace d’un si bref instant, réchauffés. Il l’accroche près du sien, extirpe son téléphone de sa poche arrière, l’essuie ainsi que ses mains sur son t-shirt avant de pianoter un texto au nom de contact Wifey :purpleheart: . « J’propose qu’on passe se prendre des trucs à grignoter puis qu’on aille se sécher tranquillement dans ma chambre ? », il n’attend pas tellement de réponse quand il ouvre la marche vers la cuisine. Il sort du placard deux tasses. La Slytherin et la Ravenclaw qu’il a offert à Kléa mais qu’il est finalement le plus récurrent utilisateur. Il les rempli à ras bord du lait chocolaté déjà dilué qu’il a trouvé au rayon bio la semaine dernière. « Y’a des cochonneries dans ce placard juste à ta droite, prends ce qui te fais envie. », pour lui, il s'est coincé deux banane sous le bras. Il patiente les mugs en mains qu’il ait fait dans ses bras son tris avant d’entamer l’ascension vers sa chambre. Tout ce temps, son regard rivés vers le lait qu’il veille à ne pas voir déborder. Il déploie toute son adresse quand c’est avec son coude qu’il pousse le bois rustique de sa porte recouvert d’une fresque de tournesol sur un fond de ciel étoilé. Il repousse du pied ce qu’il aurait prit le temps de débarrasser s’il avait su qu’il le ferait pénétrer, Lui, ici. « Désolé, c’est un peu… ok, beaucoup le bordel. » Le sol disparait sous un tapis de vêtement, de papier et d’outils de dessins. Une tornade qui a débordé sur toute surface plane excepté son lit. Du pied, il fait tomber les carnets et bouquins qui prennent la poussière sur sa table de chevet et dépose délicatement les deux tasses. Il ouvre les bras vers ses murs recouverts de couleurs. Des dunes, des forêts, des océans et des prairies sur les quatre murs et au plafond, un ciel égayé d’un soleil sur une moitié et de la lune de l’autre. Son lit se perd en dessous de cette galaxie colorée. Un Chevalet dessine des boucles brunes, le contour d’une figure sans visage. « Bienvenu chez moi. », il a la gaieté d’un gamin qui dévoile sa cabane perchée dans l’arbre.
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bzzbzz:
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Dim 15 Mar - 18:39
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ft @Roman Walters
Sa main tenant la sienne pour l’entraîner avec lui, ça lui change de ce flirt auquel elles s'adonnent habituellement. Plus qu'un effleurement ou un contact de quelques courtes secondes. Même s'il ne s'agit que du temps de le ramener chez lui, de pars ce lien ils ne font plus qu'un ensemble au lieu de deux unités séparées. Il trouve une beauté dans les gestes. C'est son art à lui. Le seul qu'il partage avec le blonde parce que pour le reste il est bien incapable de faire plus que d'admirer de ses yeux ciel d'hiver. Son sourire disparait à son ange. Par sa faute. Il n'aurait jamais cru que lui parler de son copain aurait cet effet. Mais il avait jugé nécessaire de poser la question. Si son copain avait été la, il se serait effacé. Aurait trouvé une pirouette. Aurait simplement fait sa transaction et serait repartis pour de pas s'imposer. Ou peut-être plutôt pour ne pas s'infliger la vue d'une scène qu'il n'était pas certain de pouvoir supporter. Hors il n'aurait d'autre choix que de tolérer. C'était la vie de Roman, il faisait ses choix et Hadès n'avait pas à donner son avis la dessus. Il se contentait de désapprouver en sa tête. D'être un jaloux dans le dénis. Comme à l'époque. Parce qu'il ne peut s'empêcher de penser à lui mais qu'il déteste l'imaginer avec un autre. « On se voit samedi. » Donc il n'est pas la. Hocher la tête et ne pas montrer que ça lui fait plaisir. En le voyant tendre sa main Hadès retire sa veste « J’sais pas s’ils sont tous là mais j’suis pretty sure qu’on n’est pas seuls. » En même temps ils sont combien ? Cinq ? Six ? Ils doivent rarement se retrouver complètement seuls. La main plongée dans la manche de sa veste il choppe le petit sachet calé dans cette poche dissimulée et l'en sort avant de lui filer sa veste. Il le regarde pianoter sur son portable alors qu'il range son sachet de beuh dans la poche de son jean. « J’propose qu’on passe se prendre des trucs à grignoter puis qu’on aille se sécher tranquillement dans ma chambre ? » son sourire s'étire à l'idée qu'il l'emmène dans sa chambre. Non, pas parce qu'il s'y trouve un lit mais parce qu'il pénètre de cette façon pour la première fois dans son intimité. "J'approuve" évidemment. Ça n'est pas lui de fuir ce genre de situation qui à certains peut faire peur. Il n'a pas peur de s'attacher et il le sait, il le sait même parfaitement que ce qu'il découvrira derrière la porte de la chambre du blond ne fera que le séduire encore plus. Mais il n'a que trop envie de l'apprendre encore, à nouveau, un peu plus. Il ne s'en lasse jamais. Il le suit du regard, veille chaque mouvement et se trouve attendris devant ses petites attention. Il a hâte de boire ce qu'il lui prépare. « Y’a des cochonneries dans ce placard juste à ta droite, prends ce qui te fais envie. » il serait bien resté à simplement l'observer mais il est temps de bouger "Bien chef" et il sourit à nouveau avant de passer à côté de lui et d'aller fouiller dans le placard indiqué. Il attrape un grand paquet de céréales. Seule chose qu'il a en main alors que son hôte est encombré comme jamais et met toute son attention à ne pas renverser ses deux tasses. Maladroit comme il est ça n'aurait pas tant surpris le brun que l'une d'elle déborde voir qu'il se la renverse dessus, mais non, il avait géré ça comme un pro. Arrivé devant sa porte il s'arrête face à celle ci pour regarder la fresque "J'aurais pu deviner sans aucun problème où était ta chambre" comme une évidence ! « Désolé, c’est un peu… ok, beaucoup le bordel. » il a tout juste le temps de tourner la tête pour le voir dégager du pied ce qui encombrait sa table de chevet. "Tu sais tu m'aurais demandé j'aurais pu te faire de la place sans que t'ais à foutre tes livres par terre" en plus il n'y a plus de place par terre. C'est à peine si on distingue la couleur du sol. Mais ce bordel ça ne l'effraie pas, ça a plutôt tendance à l'amuser. Il a l'impression que ça reflète bien le bordel qu'il a dans la tête. Cette âme d'artiste qui a l'esprit qui part dans tout les sens. « Bienvenu chez moi. » et alors que tout fier de lui il lui dévoile son monde c'est surtout sur son plafond que les yeux du dealer se perdent. Sa chambre c'est quelque chose qu'il n'a encore jamais eu. Un trop plein d'informations qui se chevauchent, si bien qu'il ne peut capter tout d'un coup et qu'à chaque fois qu'il pose les yeux quelque part il découvre quelque chose qu'il n'a pas encore vu. Il referme la porte pour se retrouvé réellement enfermé avec lui dans ce petit monde pourtant si vaste "Je crois que même dans l'idée que je me faisait du pays imaginaire de Peter Pan c'était plus fade que ta chambre" Un souvenir enfantin, presque magique. Il a l'impression de se retrouver dans ses rêves d'enfants, ceux dans lesquels se trouvaient encore de la couleur. Il le savait il est séduit. Il y a quelque chose, il ne sait pas réellement quoi dans tout ce qui agrippe ses yeux, mais il y a quelque chose dans ce tout qui le touche profondément. "Un p'tit bout de paradis" Il enjambe, essaye de ne rien écraser ou de ne glisser sur rien et parviens à son lit pour s'y asseoir et ramener ses jambes en tailleurs "En fait je fais tâche au milieu de tout ça moi, je suis l'intrus" s'il le dit sur le ton de la plaisanterie ça ne l'empêche pas de le penser. Ça ne le gêne pas pour autant. Mais après tout il était plutôt destiné à se fondre dans le décors de l'enfer que dans celui du paradis. "Je comprend pas pourquoi tu fumes, t'es déjà dans un état psyché ici non ?" il sourit un peu plus, le taquine "Ceci dit je serais curieux de savoir ce que ça donne de prendre des champis hallucinogènes ici" il ne le fera pas, mais l'idée l'amuse. Il ne manque plus qu'une douce musique ou bien un bruit de fond de cascade et d'oiseaux qui chantent. Il aime. Enfermé ici il a plus l'impression d'être dehors que quand il l'est réellement. Il cale le paquet de céréales entre ses jambes pour l'instant et tourne la tête vers le chevalet pour observer la peinture en cours. Il se demande si... Non, nooon probablement pas "C'est qui ?" il n'a pas de visage ce portrait il ne peut donc avoir aucune certitude. Il tourne à nouveau la tête vers l'homme solaire. Eux deux face à face il a l'impression qu'ils sont le reflet parfait de son plafond. Celui pâle comme cette boule de feu blanche qu'est le soleil, son visage encerclé par ses rayons lumineux et bouclés. Et face à lui celui qui est pâle comme la lune, contrastant avec cette touffe si noire sans aucune forme. On dit qu'à trop s'approcher du soleil on se brûle mais ce qu'on sait aussi c'est que c'est le soleil qui éclaire la lune et la rend lumineuse même dans la nuit. Une façon de dire que quelque part il a besoin de lui "Tu veux fumer maintenant ?" lui il en a envie. Envie de partager le moment avec lui.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Dim 15 Mar - 20:34
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Ça l’fait sourire le gamin. Simple étirement de ses lèvres rosés vers le coin. Fossette qui se creuse sur cette joue qui s’échauffe, rougit. Peut-être que son art parle pour lui mais ça lui plaît qu’il ait ainsi appris à les assimiler. Parce qu’il a beau être bavard, il n’y a seulement que son art pour confesser ce qu’il garde au creux d’son cœur. Et ces fleurs du soleil sur ce fond de nuit. C’est son éclat qu’explose et prend vie. Sa chaleur qui s’éparpille aux quatre coins de cette galaxie. Au crin de son pinceau, il s’est découvert. Au creux de cet antre où les murs empreint d’peinture à huile, transpire ses angoisses indélébiles. La peur de voir autour de lui, le monde renfermer. Ainsi, il trouve toujours repli. A travers le bosquet derrière le bois de sa tête de lit. L’océan qui se retire en face, sur les dunes qu’ensevelissent la porte d’entrée. Qui de ce côté dessine le mirage d’un oasis. Et en opposition, cette prairie fleurie qui n’en fini. Découpé par la largeur de ses portes fenêtre qui donnent sur un petit balcon où il avait à peine la place de s’y tenir avant qu’il ne pose les cinq pots de fleurs qu’il a nommé après ses colocataires. Les pots saccagés et vidés à présent que la tempête est passé. Il hausse les épaules, se massant bêtement la nuque. « Ma mère m’a dit qu’il été important de bien traité ses invités. », il échoue clairement à la tâche mais Hadès ne semble s’en formaliser plus que ça, au contraire et ça le rassure le rouquin. Son regard s’attire sur la porte qui se referme pour dévoiler ce coin d’espoir qui s’y cachait encore. Insoupçonné comme ce qu’il ressent à présent au creux de ses côtes cognés quand il reporte son attention sur le brun. Qu’il se régale sur les traits de son visage, contemplatif de son bout de paradis. Peter Pan. Il le sait que l’histoire n’a rien de commun pour lui. Sur ses traits, il a appris à lire ses expressions. Traduire ses émotions. Du moins, il a essayé. La science n’est pas exacte mais là, à cet instant, il la soupçonne sa bonne impression. « La fée Clochette habite ici avec Molly. », il répond bêtement, rougissant alors qu’il termine dans son esprit ‘nous t’accueillons ici chez nous, Peter Pan. Tu es ici chez toi.’ , à la place, il contourne le lit pour s’accroupir auprès de l’autre table au croisement de la forêt et des plaines verdoyantes où repose, endormie, Molly. Il s’attendrie de cette vue avant de se baisser à niveau de son enceinte pour actionner la playlist en cours sur Spotify. Un fond de Stairway To Heaven résonnant en synchronisme avec la conclusion de sa muse. Il s’amuse à le regarder enjamber ses affaires comme s’il l’avait fait toute sa vie et finalement s’installer sur son lit en tailleur. Son lit. Là, où il lui ait arrivé certaine nuit de penser à lui. Son lit, où il avait laissé traîner ses mains sur son propre corps. Son lit où il avait rêvé de lui, fantasmer de lui. Il est dessus. Simplement installé en tailleur avec son jeans détrempé. Sous les étoiles de son ciel, le fond d’aridité où il apparaît comme son oasis à lui. Et son palpitant s’enchante, chante à son acouphène contre ses tympans. Et il se demande pourquoi est-ce qu’il a perdu si longtemps avant de rencontrer leurs deux mondes. Il se demande pourquoi est-ce qu’il ne l’a pas invité sur son quai plus tôt. Et il se souvient que ça leur était interdit autant hier que ça l’est aujourd’hui. Mais c’est trop tard, n’est-ce pas ? Il ne le laissera jamais plus en sortir. Il fronce les sourcils à ses mots. L’incompréhension barrant ses sourcils incolores. Lui qui pensait justement qu’ici, au milieu ses débris, de sa vie. Au milieu de son bordel, de son chaos. Il embellissait son décor. Ce n’est visiblement pas son cas. Il essuie la déception d’un petit rire. « La seule tâche que tu fais, c’est celle de ton jeans sur mes draps. », il ne ment pas, une auréole dégouline à ses pieds. Et il rit un peu plus fort quand il regarde autour de lui. « Quand je fume. Je vois les choses plus grands. », il répond sincèrement. « J’ai l’impression d’être plus, d’avoir un T.A.R.D.I.S à ma disposition et d’avoir tout à porter de main. Et pour les champis, j’serais chaud d’essayer si tu m’laisses pas seul. », parce qu’il se fait confiance avec lui et pourtant, il le sait qu’il ne devrait pas. Qu’avec lui, il n’est pas à l’abris de lui-même. Parce qu’il le désire à en crever. Il pulse dans chacune des veines sous sa peau blême. Il s’aventure vers son placard pour sortir deux pantalons d’toiles. Noir et Blanc. Hasard frappant. Ainsi qu’une serviette quand il revient enfin vers le lit où il étale son butin. Il détache son jeans, se tortillant hors de celui-ci. Ses prunelles océans rejoignent les lignes corbeaux qui semble avoir retenu l’attention du diable. « Personne pour l’instant mais il a tes cheveux, tu ne trouves pas ? », il n'en a pas honte. Sa beauté l'inspire et il ne veut pas le cacher. Il vient s’installer au bord du lit, la serviette en main quand il le tend pour éponger doucement le jais de la chevelure du dealer. Parce que c’est pour ça qu’il est là, non ? Il a prétexté être en rade. Il lui abandonne la serviette autour des épaules quand il se redresse pour se retourner quand il échange son boxer contre la toile de son pantalon. Il se jette ensuite en travers sur lit, sur le ventre. Prenant soin à éviter sa forme plus fine. « J’peux rouler stu veux. », même s’il préfère quand c’est lui qui le fait. Il apprécie l’adresse de génie de ses doigts vernis.
(c) AMIANTE

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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Lun 16 Mar - 3:29
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ft @Roman Walters
« Ma mère m’a dit qu’il été important de bien traité ses invités. » qu'il se rassure il s'en sort bien. De quoi grignoter, de quoi boire, une place dans son paradis si longtemps gardé secret. Que demander de plus ? C'est du commun des mortels d'en vouloir toujours plus, de vouloir le bras quand on leur offre la main. Mais il peut se contenter de sa main, cette main dont il s'est toujours contenté. Ou presque. C'est vrai il a dérapé une fois. Mais la, il se sent bien, seul avec toi, chez lui. Il ne veut pas tout gâcher en prenant plus que ce qu'on lui donne. Ce qui ne l'empêchera pas de flirter à nouveau, ça il le sait. Il n'a même pas besoin d'y réfléchir, ça lui vient naturellement avec le bouclé. « La fée Clochette habite ici avec Molly. » sur son hamster il pose enfin les yeux, mais ça n'est pas ce qui retient son attention. C'est plutôt ce qu'il a dit qui lui trotte dans la tête. Il ne le sait pas mais ses mots raisonnent d'une façon particulière en lui, parce qu'ils trouvent sens dans la métaphore qu'il a toujours habité. Peter Pan avait un peu été la référence à l'orphelinat, tous se comparant aux enfants perdus. Tous grandissant sans parents, tous qui préféreraient rester petits pour avoir une chance d'en intéresser encore. Mais pour garder cet esprit d'enfant il faut trouver son pays imaginaire. Hadès aura mis le temps mais à cet instant il a l'impression d'y être. Quand à sa fée clochette, sa lueur dans sa tête qu'il s'était éteinte quand le garçon était partis. "Moi qui me demandait où elle était passée, j'aurais dû me douter qu'elle était restée avec toi" et il sourit. Parce que ce ne sont que des images, et parce que Roman ne doit pas se douter d'à quel point c'est vrai. Et maintenant qu'il le retrouve cette petite lueur réapparaît. C'était cette part de lui qu'il avait emporté avec lui. La musique qui vient les envahir colle parfaitement bien avec le ressentis qu'il a de cette pièce. Et en plus elle est de bon goût ! « La seule tâche que tu fais, c’est celle de ton jeans sur mes draps. » subitement il baisse la tête pour vérifier ses dires et.. "Oops ?" bon bah.. maintenant c'est trop tard non ? En tout cas il en rit au moins, il ne doit pas lui en vouloir ! « Quand je fume. Je vois les choses plus grands. » veut-il dire par la, encore plus grand que ce qu'il voyait actuellement de sa chambre ? Un sourire attendris cette fois ci étire ses lèvres alors que ses yeux ne savent se détacher de lui "J'aimerais pouvoir être dans ta tête pour voir ça" véridique ! Il serait bien curieux de savoir ce qu'il y trouverait. « J’ai l’impression d’être plus, d’avoir un T.A.R.D.I.S à ma disposition et d’avoir tout à porter de main. Et pour les champis, j’serais chaud d’essayer si tu m’laisses pas seul. » il secoue doucement la tête à sa dernière phrase "Dis pas de bêtises, c'est tripant mais c'est dangereux aussi" l'effet peut être si puissant que ça donne pas toujours des réactions rigolotes "Mais si un jour tu y tiens vraiment je préfère être la aussi" ou qu'il soit avec quelqu'un de sobre en tout cas. Parce que s'il a vraiment envie de tester ça n'est pas Hadès qui va lui faire la morale et lui interdire, il va se contenter de désapprouver mais il ne prendra pas la décision à sa place. "C'est quoi un tardis ? Je peux peut-être voir pour t'en procurer un" enfin tout dépend de quoi il s'agit. S'il avait une télé peut-être qu'il serait au courant. Mais niveau culture cinématographiques ça se limitait aux vieilles cassettes de l'orphelinat. « Personne pour l’instant mais il a tes cheveux, tu ne trouves pas ? » ça le fait sourire. Lui qui pensait avoir eu tord d'imaginer qu'il pourrait s'agir de lui maintenant voilà que le blond comparait son début d'oeuvre à lui. "Dis, tu me montreras si un jour tu me dessines hm ?" il veut voir ça. Pas par narcissisme mais juste pour voir de quelle façon il l'aurait couché sur papier. Et puis le simple fait qu'il l'est fait lui ferait énormément plaisir. En tournant à nouveau la tête vers lui il perd son sourire. Non pas parce qu'il n'est plus content de ce qu'il voit, au contraire même ! Simplement qu'il ne s'y attendait pas, il est quelque peu déstabilisé de le voir sans pantalon oui. Visiblement lui est parfaitement à l'aise en revanche. Il le suit du regard alors qu'il s'approche pour s'asseoir à ses côtés et lève les yeux sur cette main qui s'approche de son crane. Il vient doucement presser la serviette contre les cheveux humides du brun et ça le fait sourire à nouveau. Même pas besoin de le faire lui même il fait tout à sa place avant de lui laisser la serviette autour des épaules. Quand le plus jeune se relève c'est pour retirer son boxer, juste sous son nez. Les rôles se serait-ils échangés ? Était-ce Roman maintenant qui s'amusait à l'allumer ? En tout cas ça fonctionnait à merveille à en déduire de cette sensation de feu qui venait de lui chauffer le creux des reins. Heureusement ses fesses ne restent pas très longtemps à l'air. Ses fesses rebondis et musclées... Et le voilà qui se vautre, comme un gamin, et loin de lui l'idée d'en faire un reproche « J’peux rouler stu veux. » il sourit et ressort le sachet qu'il a un peu plus tot fourré dans sa poche pour le poser sur la couette entre eux "J'ai une idée, tu roules le mien et moi le tien !" il sort de quoi rouler de son autre proche et pose tout sur le lit avant de se lever et de tapoter la serviette la où il a laissé de l'eau couler. Tentant d'éponger un peu tout de même avant d'étaler la serviette et de s'asseoir dessus cette fois ci. Il fait comme si. Comme si il n'était pas encore en train de penser à ces quelques secondes de nudité qu'il lui avait, sans pudeur, offert. Comme si ça n'avait eu aucune incidence, comme si. C'est que ça le perturberait presque autant que la façon dont il le regarde. Lui aussi se perd dans ses yeux, bien trop souvent même. C'est avec difficulté d'ailleurs qu'il s'en détache pour éviter de s'y noyer et il attrape de quoi rouler histoire de s'occuper les mains "J'espère que la pluie va pas s'arrêter trop vite sinon il faudra que je trouve un nouveau prétexte pour rester un peu plus" il le taquine certes mais il n'en pense pas moins ! Une fois le joint prêt rapidement entre ses mains experte il se penche pour attraper la tasse que lui as si gentiment remplis son ange et en bois une gorgée. "Oh mais en fait c'est tout trouvé !" son sourire s'étire "Tu te rappelles de la promesse que tu m'as faite quand on s'est revu ?" une promesse qu'il n'avait pas oublié, certainement pas. C'est entendre la musique qui le lui as fait repenser, après tout, c'est vrai, c'est le moment idéal. Enfin, ça sera, quand ils auront fini de savourer leur joint.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Lun 16 Mar - 5:24
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the drug in me is you.
Il se demande ce qu’il veut dire. S’il y a finalement un sens plus profond à ce qu’il articule. J’aurais dû me douter qu’elle était restée avec toi. Parce qu’il sous-entend l’avoir égaré auprès de lui, sa fée. La Clochette de Peter Pan. Il parcourt dans son esprit tous les sens par lesquels ils pourraient le traduire. La fée clochette est un être qui réclame l’attention. Qui cesse d’exister quand on cesse de croire en elle. L’absence de vie. Le néant qui se détend à l’infini. La fée clochette est une créature magique capable de choses extraordinaires. A son contact, on s’envole vers de meilleurs lieux. La fée clochette permet ce voyage tant qu’on croit en elle. Elle est une métaphore de l’espoir. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il l’aurait laissé, lui, le zinzin toxico l’emporté avec lui ? Et ses lèvres se souviennent des siennes. Sa langue salive de sa saveur qu’il n’a su oublier. Le doux équilibre acidulé d’un mariage entre la fraise et le raisin. Célébré d’un nuage de cannelle. Il a retenu son espoir. Il la détient encore et il aurait dû s’en douter ? Ses pensées s’envolent et il dégringole du haut de ces théories qui ont fait monter son espoir à lui. « J’avoue tout. Elle est dans une cage dans la cave de mon bateau. Va falloir que t’ailles libérer ta Tinker bell des griffes du Captain Hook. », encore une fois, il tourne si aisément les choses à la dérision. C’est ce qu’il se dit alors qu’une partie de lui se rend compte qu’il flirt ainsi assez ouvertement avec lui. Merde. Il s’en fiche de la tâche qu’il fait sur le lit. C’était simplement sa manière à lui de lui faire remarquer que ce qu’il avançait n’était que monstrueuse calomnie. Ici, il n’est pas intru. Il est son invité. Et si ça ne le dérangerait pas d’amener un inconnu chez lui. Ici, on parle d’une immersion dans sa vie. Et il le sait tout aussi bien que lui ! A moins qu’il soit le seul à jouer ? Le seul qui ne devrait pas jouer ? Il ne sait simplement que penser. Sur quel pied danser. Perdu dans les méandres de ses envies. Mais il n’y a qu’ainsi que ces temps-ci, il se sent en vie. Il est sa dose et il n’est qu’un junkie. Être dans sa tête, il ne le souhaiterait à personne. « T’aurais le vertige. », profondeur d’un aveu qu’il maquille d’un petit rire qui viennent secouer ses larges épaules. « C’est pas des bêtises ! Si t’es là ça ira, j’le sais. », parce qu’il essaiera parce qu’il est comme ça. Il aime à se faire son opinion personnelle, apprécie parcourir ses propres expériences. Mais il n’a pas non plus envie d’y laisser sa vie. Sa question le surprend. En réalité, c’est l’explication à cette question qu’il lui fourni qui lui fait lever un sourcil. Touché par ce geste qu’il juge d’affection, au-delà de l’intérêt monétaire qu’il y trouverait. Par la présente, il veut le satisfaire. « Un tardis c’est une sorte de vaisseau spatial qui sert à voyage à travers l’espace et le temps. Un tardis est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un tardis c’est une petite boîte bleue. Une cabine de police londonienne des années cinquante. », ses yeux brillent du feu de sa passion. Renard aux prunelles enflammées. Il n’a la pudeur des corps l’artiste. Chaque parti d’un corps est unique à chacun toutefois, il est tout aussi bien à chacun. Si un jour il venait à le dessiner est-ce qu’il lui montrerait. La réponse est non. Parce qu’il l’a déjà dessiné plus d’une fois et il n’a jamais dévoilé aucun de ses croquis jusqu’ici. Il s’empourpre légèrement quand il croise son regard alors que ses mains s’occupent d’éponger sa crinière. « Tu veux j’peux te montrer. », ainsi il admet qu’il l’a déjà dessiné en secret. S’il n’avait eu dans l’idée de le lui cacher, son omission involontaire insinue une mauvaise intention qu’il n’a pas eu. A aucun instant. « J’pensais pas que tu voudrais voir. Du coup je n’ai jamais proposé. », il s’assure qu’il comprenne ses véritables motivations alors qu’il troque son sous-vêtement contre le pantalon blanc. Allongé sur le ventre, il hoche simplement la tête quand il propose plutôt un entre deux. Ses pupilles égayées à l’idée de le voir exercé son art sous son regard admiratif. Le diable ne se change pas. Se contente simplement d’allonger la serviette en barrière entre son jeans et les draps carmin. Et il réalise seulement qu’il n’a peut-être pas les mêmes rapports avec la nudité que lui. Que peut-être, ainsi, s’afficher nu devant lui, l’avait en quelque sorte offusqué. Horrifiée quand il pousse sur ses mains pour se redresser sur ses genoux qu’il garde sous ses fesses. « Je suis désolé. J’ai pas réfléchi. Je t’ai même pas demandé si ça te dérangeais ou non. Si tu veux te changer, y’a la salle de bain en haut du couloir. », mortifié des aises qu’il prend devant son invité. Chez le commun des mortel, ça ne se fait pas. Ses joues ne dés-empourprent pas quand il s’applique sur le joint. Il manquerait plus qu’il ne fasse pas ça bien. Il tente des regard de temps à autre vers ses doigts. Leurs adresses qu’il assimile. Ce coup de langue habile sur la longueur longiligne du papier à rouler. Il revient à la réalité quand soudain, il reprend la parole. Il tente un regard vers la fenêtre comme s’il n’avait pas passé la minute d’avant à l’observer une fois le pétard maladroitement moulé. La pluie, toujours à torrent. Il ferme les yeux pour tendre l’oreille au-delà de Led Zeppelin pour se bercer sur la violence de pluie sur le bitume. « J’aime ce son. », il répond simplement avant de reporter vers lui son attention. Il n’a pas le temps de lui répondre qu’il ajoute qu’il a trouvé un prétexte pour ne pas s’en aller. Mais pourquoi pense-t-il qu’il lui en faut un pour lui tenir compagnie ? A -t-il un jour laissé croire que sa présence le gênait ? Et même si le rappel de sa promesse, même deux mois plus tard lui fait sourire. Ses sourcils restent froncés.  « Tu n’as pas besoin de prétexte pour rester. Tant que tu en ressens l’envie, tu es le bienvenu dans ici. », il tient à lui dire avant toute chose. « La représentation privée, il est vrai que tu l’as amplement mérité. », la condition avait été qu’il vienne le voir jouer au club et il l’avait fait. Plus de fois qu’il aurait dû compter. Mais il l’a fait. Bien sure qu’il a compté. « Semblerait que tu ais là pas mal de prétextes pour ne pas t’en aller. », il n’est pas prêt à retourner à sa solitude même si en ces lieux, il est rarement seul. Mais ces maux qui lui ronge l’âme parviennent tout de même à l’isoler dans les tons sombres de son esprit. Il dépose le joint entre eux quand cette fois, hors du lit, il bondi. Félin qui va pêcher à travers son bordel organisé le calepin qui renferme le plus d’essaies sur lui. Il ramasse un des carnets qu’il a jeté au sol un peu plus tôt. Il en profite pour attraper un cendrier quand il se redresse pour lui poser ce qu’il a demandé sur les genoux alors qu’il se réinstalle, cette fois en tailleur face à lui. Et entre eux, il place le récipient à l’effigie de Groot qui lui officie de réceptacle pour les cendres. Il prend le joint qu’il lui a roulé pour l’allumer et lui tendre après lui avoir volé une bouffée qu’il laisse échapper de ses narines doucement. Les nues ne sont normalement pas dans celui-ci. Normalement. Il n’en sait rien. Tout s’est mélangé sur le sol. Il espère seulement. « Sois indulgent. J’ai pas encore réussi à capturer l’étendue de ta beauté. J’suis pas tellement satisfait mais tu voulais voir, hein ? », il s’étire et retire son t-shirt qu’il roule en boule pour s’éponger ses boucles vénitiennes. Les gouttes qui ruissellent son dos ont soulevé sa peau de frisson désagréable, faisant pointer ses tétons.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Lun 16 Mar - 23:30
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[  the drug in me is you ]
ft @Roman Walters
« J’avoue tout. Elle est dans une cage dans la cave de mon bateau. Va falloir que t’ailles libérer ta Tinker bell des griffes du Captain Hook. » voilà qu'il se retrouve devant le plus sexy des Capitaine Crochet qu'il a pu voir. Ce pirate qui a déjà depuis longtemps piraté son système. Et il semble si innocent qu'il ne doit même pas s'en être rendu compte. Que même avec un baiser il n'a probablement pas compris tout ce que ça pouvait vouloir dire. Sinon il n'aurait pas gardé cette distance. Pas pour les raisons qu'il avait avance en tout cas. Les yeux plongés dans l'océan qu'abrite les prunelles de celui qui navigue si aisément sur ses émotions il se perd. Durant plusieurs secondes. Sans dire mot. Et son sourire doucement étire le coin de ses lèvres. Il ne sait pas s'il a compris la subtilité de sa phrase vu sa réponse mais il ne savait pas non plus s'il avait réellement l'envie qu'il l'ai compris. "Marché conclu, j'irais chercher ma fée que tu as fait tienne ou ton cœur que je veux faire mien dans ta cage thoracique. Fait gaffe je suis un bon voleur" une réalité malgré tout. Il n'a peur de le dire devant lui, il le sait déjà. Et Hadès sait qu'il n'ira jamais le dénoncer. "Peut-être même que tu viens de conclure un pacte avec le diable" il sourit un peu plus parce qu'il s'en amuse et en use de ce nom qui lui a été donné "T'en fais pas ton âme est bien trop belle pour que j'ai envie de l’abîmer, j'en prendrais soin" en tout cas il essayera, aussi fort qu'il le pourra, mais il le sait qu'il n'est pas parfait et que parfois il peut écorcher sans le vouloir. « T’aurais le vertige. » dans sa tête ? Il ne doute pas une seconde que ça soit autant le bordel que dans sa chambre, ni même aussi vaste qu'il n'y parait, les murs disparus sous les paysages étendus "Jamais, j'ai l'habitude d'escalader, il m'arrive donc assez souvent d'être aussi perché que toi" c'est à son tour de le prendre à la rigolade. Mais oui, il serait curieux de savoir ce qu'il se passe dans sa caboche quand ils sont ensemble comme maintenant. « C’est pas des bêtises ! Si t’es là ça ira, j’le sais. » il a l'air si sûr de lui. Une confiance aveugle. Quelque part ça pouvait paraître flippant mais le brun trouve ça grisant. Il se contente de sourire sans rien rajouter. S'il y tien il sera la. Il espère juste ne pas avoir à le gérer en bad trip. Il en connait des gars qu'on voulu se couper les doigts parce qu'ils pensaient qu'ils s'étaient transformés en serpents. D'accord c'est un exemple extrême mais on ne peut pas savoir comme une personne va réagir à ce genre de drogue. « Un tardis c’est une sorte de vaisseau spatial qui sert à voyage à travers l’espace et le temps. Un tardis est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un tardis c’est une petite boîte bleue. Une cabine de police londonienne des années cinquante. » ses sourcils oscillent entre froncement et haussement. Il finit tout de même par comprendre qu'il doit s'agir d'un truc sortis d'une fiction qu'il ne connait absolument pas "D'accord, en fait je vais avoir du mal à t'en procurer un" un léger rire lui échappe "Mais c'est vrai que ça représente bien ta chambre" cette bulle qui pourrait être définie dans la même façon si on oubliait l'apparence qu'elle était censé avoir de l'extérieur. « Tu veux j’peux te montrer. » ses lèvres se décollent sous la surprise. Quoi ? « J’pensais pas que tu voudrais voir. Du coup je n’ai jamais proposé. » ça lui semble surréaliste "Tu veux dire que..." non clairement il a du mal à réalisé "Non seulement tu m'as dessiné mais en plus tu l'as fait de tête ?" parce qu'à dernière nouvelle il n'a pas de photo de lui. Du moins il lui semble. Son visage est-il à se point grave dans la mémoire de l'ange ? "Mais oui, oui j'ai envie de voir" bien sûr qu'il veut voir ça ! Qui n'en serait pas curieux ? En revanche ce qu'il ne s'attendait pas à voir c'était son beau petit cul blanc. Mais c'est bien loin de lui déplaire. Ce sont simplement tout ses sens qu'il éveille ainsi que de feu du plus beau des pêchés au bas de son ventre. « Je suis désolé. » il capte l'attention du brun qui s'apprêtait à rouler et il relève les yeux sur lui. Comment ça désolé ? Désolé de quoi ? « J’ai pas réfléchi. Je t’ai même pas demandé si ça te dérangeais ou non. Si tu veux te changer, y’a la salle de bain en haut du couloir. » oh c'était donc ça ! Hadès tourne la tête vers le pantalon qu'il a sortis et qu'il ne remarque en fait que maintenant puis reporte son attention sur le plus jeune "Ah non t'en fais pas, je vais pas te salir un pantalon, le mien est pas aussi trempé que ma veste ça devrait pas mettre trop longtemps à sécher" c'est qu'il est devenu tout rouge avec ça la blond. Hadès ne peut s'empêcher de trouver ça si adorable, comme à chaque fois. Qu'est ce qui peut bien le mettre dans cet état ? Est ce le fait d'avoir imaginé qu'il puisse se déshabiller devant lui ? Il aurait pu. En partie en tout cas. Son intimité il ne l'aurait pas déballé aussi aisément qu'il l'avait lui même fait. Non quand il tombe le boxer en présence de quelqu'un d'autre c'est qu'il n'attend plus rien d'innocent. « J’aime ce son. » il relève les yeux et suis les siens pour regarder également la fenêtre une seconde. La pluie "J'aime bien aussi, quand je suis pas dessous" c'est un bruit apaisant quand on peut l'écouter sans s'en soucier. « Tu n’as pas besoin de prétexte pour rester. Tant que tu en ressens l’envie, tu es le bienvenu dans ici. » il ne se rend pas compte de ce qu'il lui dit, ça c'est une certitude "Tant que j'en ressens l'envie hm ?" s'il savait. Si seulement il savait "Pas sûr qu'un squattage régulier plaise à tout le monde" encore moins à son copain qu'à ses colocs en fait. Parce qu'il serait foutu de débarquer chez lui tout les jours, peut-être jusqu'à lui donner à lui même envie de le foutre dehors. Parce qu'il ne se lasse jamais de sa présence et de sa vue. Jamais. Et que pendant trop longtemps ça lui a manqué. « La représentation privée, il est vrai que tu l’as amplement mérité. » un grand sourire cette fois ci affine encore plus ses lèvres. Il l'a déjà à maintes reprises entendu joué mais qu'il ne le fasse que pour lui ça a une valeur bien différente à son esprit. Il a hâte le serpent. « Semblerait que tu ais là pas mal de prétextes pour ne pas t’en aller. » et il en est ravis. Même s'il a parlé de prétexte en sachant pertinemment déjà qu'il n'en avait pas réellement besoin. Son ange est bien trop gentil pour lui dire de dégager dès que la pluie cesse. Alors que le blond se lève il pose son joint prêt du sien sur la couette. Il pose également la tasse en le voyant revenir avec un carnet. Il baisse la tête sur celui ci quand il lui pose sur les genoux. Il le suit du regard. La forme de son cendrier le fait sourire. Il ne perd une miette de ses gestes. Lui qui prend ce joint qu'il a roulé pour le coincer entre ses lèvres et l'allumer avant de tirer une latte et de lui tendre. Entre ses deux doigts il l'attrape et vient à son tour le coincer entre ses lèvres « Sois indulgent. J’ai pas encore réussi à capturer l’étendue de ta beauté. J’suis pas tellement satisfait mais tu voulais voir, hein ? » il petit rire soulève sa poitrine. "L'étendus de ma beauté, t'es vraiment un drôle d'oiseau toi" avec de grandes ailes à plumes blanches. Une âme céleste. Mais avant même d'avoir ouvert le carnet il ne laisse ses yeux se concentrer sur autre chose que son corps qu'il dévoile à nouveau. Son palpitant il loupe un battement. Pas qu'il soit perturbé au premier torse qu'il aperçoit. Mais la il s'agissait de Roman. Celui qui ne l'a jamais rendu indifférent et ça depuis leur première rencontre. Il lutte. Il lutte réellement pour ne pas laisser ses yeux traîner trop longtemps sur cette peau blanche tracée de ses muscles. Ses tétons si contractés. Il prend une grande inspiration et lentement expire. Il reprend finalement ce joint qu'il a roulé et tend le bras pour venir le caler doucement entre les roses lèvres du blond. Il se penche ensuite, appuyant une main sur son lit et venant caler la deuxième derrière sa nuque. Leur bâtonnets de drogue viennent s'embrasser et ses braises viennent enflammer le sien. Un léger sourire aux lèvres il reprend sa position initiale et se décide enfin à ouvrir ce calepin. Il s'arrête sur le premier dessin où il se reconnait. "Wahou.." et il disait ne pas être satisfait de lui ? Il laisse doucement ses doigts traîner sur le papier épais, à côté des traits de son visage. Cette expression qu'il lui a donné, il se reconnait parfaitement "C'est fou, c'est perturbant de voir à quel point tu me connais" mais en tournant d'autres pages il se surprend à découvrir d'autres dessins de lui, dans d'autres angles. Il relève les yeux sur le blond "Je pensais pas que t'en avais fait plusieurs !" en même temps quelques minutes plus tôt il ne savait même pas qu'il en avait fait tout court. Son sourire disparaît quand il tourne une nouvelle page. Il se reconnait encore. Mais cette fois ci ça n'est pas que son visage. Il a dessiné une partie de lui qu'il n'a jamais vu, seulement imaginé. Il ne voit sur le profil de son visage et le dos de son corps. Son corps qui est nu. Son dos, ses fesses, une partie de ses jambes. Il relève les yeux vers lui mais les rabaisse à nouveau sur le dessin. Encore une fois, il ne s'y attendait pas. Et merde, il croit bien que cette fois ses joues s'empourpre. Sa mâchoire se contracte. Pour une fois il ne sait pas du tout quoi dire, comment réagir. Il se peut bien que ça lui plaise bien plus que ça ne devrait. Doucement il referme le carnet pour le lui tendre à nouveau sans savoir s'il a fait gaffe à ce qu'il regardait. S'il a vu ce qu'il avait vu. "T'as vraiment un talent de dingue, t'es plein de surprise" enfin du talent, il le sait depuis longtemps qu'il en a, ce qu'il ne savait pas c'est qu'il avait déjà servis à le dessiner nu, lui. "Ils sont tous beau, mais j'avoue que le dernier m'a épaté" finalement il ne sait jamais se taire. L'envie de le taquiner prend le dessus. Mais après tout c'est lui qui lui a montré le carnet, il doit bien savoir ce qui s'y trouve. Quoi que... "Tu dessines tout le monde comme ça ? Ou bien je suis un privilégier ?" il tien vraiment à avoir cette réponse. Lentement il tire sur son joint et par les narines en expire la fumée.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Mar 17 Mar - 2:49
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the drug in me is you.
Il sent que quelque chose se passe à cet instant. Que ces mots qu’il prononce avec dextérité ont une portée qu’il peine à saisir à l’envolée. Alors il se demande l’artiste en quête de profondeur, pourquoi est-ce qu’il a tant le vertige ? Là, quand il se tient sur le précipice de ces vagues tempétueuses qui ravagent au fond du regard du diable. Il a ces flammes bleutées qui dansent la danse des sept voiles. Grande Prostituée qui s’enchante et l’hypnotise. Envouté, il n’y a rien qu’il ne pourrait lui céder s’il voulait le lui dérober. Et il le sait, il réalise. Il le sait très bien. Comme il sait qu’il ne pourra rien lui céder parce que ce n’est pas à lui qu’il a promis fidélité. Et il s’en fiche bien le démon et ça le fait rire le gamin. « On ne vole pas ses amis ! », et son hilarité s’élève de plus belle. Lui qui peine à rire ces temps-ci. Mais le sérieux lui revient à ses mots, le regard vacillant sous une timidité nouvelle. Ce qu’il lui dit le touche si profondément. Qu’il trouve cette beauté en lui, qu’il lui donne envie d’en préserver son éclat… ses dents viennent pincer l’intérieur de sa lèvre inférieur alors qu’il ravale ce sanglot d’émotion qui se fraie son chemin d’sa cage thoracique. Comment ne pas lui succomber quand il lui promet ainsi monts et merveilles. Mais n’est-ce finalement pas qu’un jeu ? Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qu’il ne l’est pas ? Est-ce qu’il est sérieux ou alors n’est-ce encore une fois que le jeu ? La danse encore une fois change et il peine à retrouver appuie sur ses pieds. « Marché conclu. Je tâcherai de faire la blinde d’anti-vol. », il rigole, parce que dans le doute, c’est ce qui lui semble le plus sécure. Ca ne l’empêche de lui sourire à ces mots. Alléché par l’idée de partager son univers avec lui. Mais ce n’est finalement pas ce qu’il fait déjà ? Et n’est-il pas d’ores et déjà perché sur son lit ? « Un ninja rien que pour moi, tu vois que ça ira pour moi. », sa confiance, il le sait, n’est pas aveugle. A multiples reprises, Hadès avait prouvé que son bien être lui importait. Dès leur première rencontre, à vrai dire. Il espère qu’il ne l’a pas perdu l’espace d’un instant. S’il était doué pour écouter ou même coucher des mots sur un papier, les mots qu’il prononce à haute voix ont souvent plus de sens dans sa tête. L’esquisse d’un sourire sur ses lèvres alors que du regard, il parcourt les paysages de sa chambre. Secouant la tête parce qu’en effet, ce désir-là, il ne pourra jamais le combler. « Même le diable a ses limites. », mais même la simple promesse qu’il aurait été lui quérir si cela avait été possible ça l’fait sourire comme un con. C’est son âme à lui qui est si belle. Il hausse les épaules. « Ouais fais pas genre, t’as dû remarquer que j’te matais souvent. », tout comme lui a remarqué que lui aussi avait remarqué qu’il le détaillait presque aussi fréquemment. S’il se sait talentueux, le gamin est rarement satisfait de ce qu’il fait. Mais Hadès semble toujours s’impressionner sur ses esquisses et si ça le fait parfois rougir, ce n’est seulement que l’idée de faire vibrer son palpitant et d’étirer ainsi ses lèvres. Ca le rend tout simplement heureux. Et il hoche doucement la tête. Si ses joues brûlent à présent, c’est parce qu’il prend conscience qu’il s’est dénudé devant lui. Que ce genre de chose ne se font normalement pas.
Il ne semblait pas avoir remarqué le pantalon et il fronce les sourcils le gamin. A lui de réaliser qu’il lui avait sorti là, un pyjama. Comme s’il avait sans son consentement planifié que ce soir, il dormirait ici. Près de lui. Mais il garde les pied sur terre Hadès et il garde aussi son pantalon et quelque part, il l’en remercie. « J’veux dire que tu peux te mettre à l’aise. J’pense qu’on en a pour un bon moment. », il répond, les yeux toujours fermé et l’oreille toujours tendue vers cette pluie frénétique. « Et un vêtement en plus ou en moins dans le tambour de la machine, c’est quoi ? », rien, absolument rien. Il veut qu’il soit bien. Qu’il se sente aussi bien qu’il peut se sentir chez lui. Qu’il n’ait pas besoin de prétexte pour simplement passer du temps avec lui. Il rigole l’artiste. La perspective qu’il puisse venir tous les jours, l’enchante autant qu’elle le tétanise. Parce qu’alors il devra choisir et il en est bien incapable. Lui, le lâche qu’il est. « Envoie un texto que j’puisse cacher les cadavres dans le placard avant. », toujours la dérision. Elle est cette arme à son arc, au pacifiste.
Si bon public. Il irait chercher le monde pour le voir briller dans ses iris bleutées. Gorgée de nuances qu’il n’est toujours pas parvenu à répliquer. Et des heures et des heures, il en a passé à attenter de les perfectionner. Mais leurs essences lui ont toujours échappé. C’est qu’ils étaient si vastes ces océans dans lesquels il aimait plonger. Malgré sa peur des hauteurs, il l’invite, le tente vers son gouffre depuis leur toute première rencontre. « Toi, un bel oiseau. », majestueux corbeaux. Il l’observe encore maintenant, s’abreuve de ses gestes nonchalants qui prennent pour lui importance. Ce regard qu’il insiste sur sa peau laiteuse. L’inspiration qu’il force entre ses fines mais appétissantes petites lèvres. Et il se demande, les doigts emmêlé entre le tissu et ses cheveux, si le brun songe à les apposer sur sa peau. Non, il vient coincer entre ses lèvres son joint et se penche vers lui pour l’attiser. Grâce à  celui qui goûte le goût de ses lèvres qu’il vient à peine de récupérer. Il ne cesse de respirer à temps et sa fragrance l’envahi, le déboussole. Tornade dans ses pensées alors que lui s’est déjà soigneusement installé pour feuilleté son carnet. Il libère la bouffée qu’il avait retenu au creux de sa gorge. Secoué d’une légère toux. Coup de chaud. Il s’étourdi sur son cône de beuh et ses paupières s’alourdissent sur le visage de son crocodeal. Ça lui échappe qu’il n’ait de lui-même pu deviner que ses doigts s’étaient déjà expérimentés à se le rappeler à sa mémoire bien trop de fois pour qu’il puisse compter cette fois. Ça voudrait dire qu’il devrait soustraire ou additionner ceux qu’il a brûlé à l’aube de sa dix-huitième année et il perd déjà le fil du calcul à partir de là.  « Ça fait longtemps que je te dessine. Ceux là sont récent, ça va. Les premiers étaient une catastrophe ! », il tente d’ignorer la pression qu’il a éveillé entre ses reins mais comment peut-elle s’atténuer quand il le regarder ainsi s’extasier sur son intimité. Ce ne sont pas seulement des traits. Il s’agit là de l’aveu de son admiration pour sa muse. Il se pince le coin de la lèvre inférieur quand la mâchoire du brun, ainsi ciselé se contacte. La beauté de ce muscle, le contraste avec son armature. Il soupire lentement sa fumée, occupé à s’extasier. Et alors se produit l’impensable. La naissance de ce pourpre sur sa porcelaine immaculée. Il tire une nouvelle taff, si profonde, putain de profonde. Et heureusement qu’il prend le temps de la libérer quand il comprend le pourquoi de cette réaction. Il ouvre la bouche pour tenter d’expliquer mais rien, il n’a rien à dire. Ce qu’il a dessiné est une violation de son intimité. Il a pris des libertés qu’il n’avait pas le droit de prendre. Il le sait. Mais en transe, endiablé par sa muse, il n’avait su contrôler la luxure qui dévorait la mine de son crayon. Il récupère son calepin, le regard vissé sur le pansement qu’enlace le tour de son pouce. Merde. Il passe sa main dans ses cheveux, se griffe le cuir chevelu. Dégageant sa nuque par la plante de sa paume pour l’inviter à descendre le couperet. Mais il lève son regard vers lui quant à la place, il le complimente. « Ah ? », plein de surprise, ça, c’est gentil. Avoir un talent de dingue, aussi. « Merci… », et il rougit, lui aussi. Mais a-t-il réellement cessé ? « Le dernier ? », il fait mine de rien quand il force sa main à son carnet pour l’ouvrir à la bonne page, sur le matelas, en barrière entre leurs deux corps alors qu’il couche sa nudité. Il l’a vu. Autant l’assumer. Ce n’est seulement qu’un corps. Un être humain revêtu de son apparat d’origine. Ce qui le rend particulier, c’est le fait qu’il exprime ainsi autant le désir. « Et pourquoi, ça ? Je pensais que t’avais pas le vertige. », il ose, tente. Saisi cette perche qu’il tend vers lui. Parce qu’ils jouent, pas vrais ? Parce que tout ceci n’a aucune conséquence, n’est-ce pas ? Juste une putain de douce torture. Reste qu’il en crèverait bien volontiers. « Je dessine ce que je trouve beau. Ce et ceux que j’aime. », il ne joue pas, là. Ça, c’est vrai. Autant vrai à sa hauteur qu’à plus grande échelle. Son art n’exprime seulement que son cœur. ‘Ou bien je suis privilégié ?‘, il l’est. « Peut-être qu’après ma sœur et ma mère, t’es celui que j’ai l’plus dessiné. Peut-être. », il a beaucoup dessiné ses amis, ses ex-petit-amis et l’actuel. Mais pas autant. « Ca relève de l’obsession, pas vrai ? », il s’amuse mais la crainte est réelle. Il cendre son pétard et s’extasie sur une énième taffe. Il se risque à tourner la page au moment où la musique s’élance sur les langoureuses notes au piano de Crazy In Love. La version érotique. Celle du film pour adulte. Il dégluti. C’est encore lui. Le regard qui invite, la bite entre sa main qui palpite pour lui. « J’comprendrais si jamais, tu trouvais que… j’ai dépassé les bornes. », il se repenti l’artiste. S’excuse de sa passion qui s’est entiché sans qu’il l’ait autorisé. Hadès n’a pas consenti à ce qu’il le déshabille ainsi. Et il consume le feu d’son pétard alors qu’il ne peut à présent plus l’ignorer cet incendie au creux de ses reins. Il choisi cet instant pour sortir à nouveau du lit. Ouvrir d’une main en grand les portes fenêtre. La pluie gicle sur son torse mais la fraîcheur est à cet instant, la bienvenue. « J’aime seulement te dessiner. Je te trouve magnifique.», il admet, le regard perdu vers l’obscurité de la ville alors qu’il fume pour espérer qu’il n’a rien gâché. A la réalité ou à la fiction de leur jeu, devenu à présent si difficile à nuancé.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Mar 17 Mar - 16:50
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ft @Roman Walters
« On ne vole pas ses amis ! » cette phrase le fait sourire. Il voudrait lui répondre qu'ils ne sont pas amis mais ça l'obligerait à répondre à d'autres questions que ça soulèverait et ça, il ne veut pas s'y risquer. Non, ils peuvent compter l'un sur l'autre mais ils ne sont pas amis. Hadès n'a pas envie de coucher avec ses amis. Et de lui il a envie tout entier. Pas seulement de sexe mais ça en fait partis. Il en a envie de plus, de son coeur, de son âme. Mais il ne peut pas lui lâcher de telle chose. A part de façon déguisée comme il vient de le faire. De cette façon ça reste libre d'interprétation pour le blond et il peut s'en dédouaner. Il le regarde rire. Il est si beau quand il rit comme ça, qu'il respire le bonheur. Ça lui rappelle une citation au brun. Quelque chose qu'on lui a lu un jour et qui l'a marqué parce qu'il a compris et s'y est identifier. Quelque chose comme "On m'a dit que pour la séduire il fallait la faire rire, mais à chaque fois qu'elle riait c'est moi qui tombait amoureux" il se rappelle qu'en entendant ça c'est l'image du blond qui s'est imposée à son esprit. Ce sourire si chaleureux. Ce sourire qui réchauffait son coeur glacé et le faisait fondre chaque fois qu'il le voyait. Celui qui lui donnait envie de le protéger de tout le mal du monde. Lui qui était plus grand et plus fort que lui. Lui qui était si pure à ses yeux. Si innocent, si gentil à toujours vouloir bien faire. Ça n'est pas pour rien qu'il s'est mis à le comparer à un ange. C'est vraiment le reflet qu'il en a. « Marché conclu. Je tâcherai de faire la blinde d’anti-vol. » son sourire s'étire encore un peu plus "Fait donc ça" il serait foutu de déverrouiller chaque serrure avec minutie. Mais qu'il protège son âme c'est une bonne chose en soit. « Un ninja rien que pour moi, tu vois que ça ira pour moi. » le souvenir qui lui revient le fait rire "Tu sais que y'a pas longtemps du tout une vieille dame m'a demandé si j'en étais un ?" mais s'il sait escalader il n'est pas forcément très bon combattant pour autant. Ça ne l'empêchera cependant pas de faire son maximum pour qu'il ne lui arrive rien. Quelle idée a-t-il eu de parler de champis aussi ? Voilà qu'il lui a incrusté l'idée dans la tête ! « Même le diable a ses limites. » il hausse un sourcil, une légère fossette creusée par le sourire au coin de ses lèvres "Méfie toi parce qu'il est tenté en permanence de les franchir, ses limites" surtout en sa présence. Et il l'a fait une fois. Une seule et unique fois. Et vu ce que ça a provoqué il se contient encore plus qu'avant à ne pas se laisser aller dans sa folie. A ne pas céder à une pulsion et le voir s'éloigner encore une fois. Il n'est pas sûr de le supporter à nouveau. Déjà que la première fois, il en a perdue sa fée clochette. « Ouais fais pas genre, t’as dû remarquer que j’te matais souvent. » il ne cesse plus de sourire finalement. Les yeux plantés dans les siens sa langue vient doucement humidifier ses lèvres. "C'est vrai, je l'ai remarqué" il lâche ça le lus simplement du monde. Il ne s'attendait pas à ce que Roman l'admette à voix haute. Était-ce pour rendre ça anodin ? Lui faire comprendre que ça n'est que pour mieux pouvoir le dessiner ? Hadès quand il le regarde, parce qu'il le regarde énormément, c'est pas envie, tout simplement. Envie d'admirer chaque trait de son visage, son expression, ses yeux, ses lèvres, tout en fait. « J’veux dire que tu peux te mettre à l’aise. J’pense qu’on en a pour un bon moment. Et un vêtement en plus ou en moins dans le tambour de la machine, c’est quoi ? » A croire qu'il tient absolument à ce qu'il se déshabille. Il perçoit la bienveillance derrière ses paroles, mais il doit bien avoir conscience d'une chose le blonde "Tu sais, si je me met à l'aise je pars plus" enfin façon de parler, et puis s'il lui demandait il partirait. Mais il pourrait bien rester ici jusqu'à en tomber de fatigue en revanche. « Envoie un texto que j’puisse cacher les cadavres dans le placard avant. » il rit doucement à cet humour avec lequel son ange vient alléger ses dires "T'en fais pas, j'ai pas peur des cadavres" mais à croire que même dans la métaphore il ne peut s'empêcher de les alourdir constamment de sous entendus et de sens cachés. « Toi, un bel oiseau. » c'est vrai qu'il sait voler, planer également, mais ses ailes on lui a coupé à la naissance. Il a dû apprendre à voler par ses propres moyens. Avec de la poussière de fée. Lui, l'enfant perdu, l'orphelin des rues. "Si tu l'dis" après tout il ne doute pas que le blond puisse trouver de la beauté même chez un estropié parce que quand il le regardait il avait l'impression que c'était son âme que son regard touchait. Et pourtant. Celle ci est probablement plus abîmée que son corps. Il est bourré de défaut Hadès, si bien que ça en décrocherait le petit Jésus s'il entrait dans une église. Il impose une proximité en venant lui allumer son joint de cette façon et il s'attriste que ça ne dure si peu de temps. Jamais mal à l'aise d'être trop proche de lui. Au contraire, il s'y sent tellement à l'aise qu'il a l'impression d'y être à sa place. « Ça fait longtemps que je te dessine. Ceux là sont récent, ça va. Les premiers étaient une catastrophe ! » il relève les yeux du carnet pour les plonger dans les siens "Si longtemps que ça ?" il sourit un peu plus avant de rabaisser les yeux sur ses œuvres. Si le blond lui avait tapé dans l’œil dès le départ il ne pensait pas la réciproque aussi vraie. Et sous ses doigts se dévoiles des dessins tous plus sensationnels les uns que les autres malgré pourtant un modèle qu'il juge bien fade. C'était fou de se voir de cette façon. De le voir à travers ses yeux à lui, ainsi retranscrit par ses doigts plus magiciens que les siens. Et il tombe sur ce dessin. Ce dessin qui réussis le miracle d'échauffer ses joues d'un rouge qui n'est pas du à l'effort, même pas sexuel. La seule course effrénée qui jouait en ce moment était celle de son cœur. S'il a du mal à savoir ce qu'il devrait en penser, ce qu'il serait normal d'en penser, il sait en revanche que ça lui plait au final qu'il ai ainsi eu envie de le dépeindre. Et en lui rendant le carnet il remarque que les joues du blond le son probablement bien plus que les siennes. Mais c'est quelque chose de courant chez lui. Quelque chose qui attendris beaucoup le brun et qu'il s'amuse parfois à provoquer. « Ah ? Merci… Le dernier ? » il sourit et d'un hochement de tête approuve. Il vérifie, Roman, cherche ce dessin et l'allonge sur le lit quand il l'a trouvé « Et pourquoi, ça ? Je pensais que t’avais pas le vertige. » c'est vrai c'est ce qu'il avait dit "Peut-être bien que tu m'en fais découvrir la sensation" il amène ses doigts devant ses lèvres pour tirer sur le joint qui se trouve coincé entre eux ".. finalement" et doucement il laisse l'assumer s'échapper d'entre ses lèvres alors qu'il rabaisse sa main. « Je dessine ce que je trouve beau. Ce et ceux que j’aime. » ses mots le touche. Ils sont bien plus puissant à son oreille que ce qu'il a probablement voulu dire. Roman ne se rend pas compte. Il ne se rend pas compte d'à quel point il ne cesse de l'inviter à aller plus loin et à s'emparer ce qu'il lui a interdis en se mettant avec un autre. "Et.." son sourire qui avait disparu réapparaît à la commissure de ses lèvres en même temps que cette petite lueur espiègle qui allume son regard "Est ce que du coup, si tu m'as dessiné c'est parce que que mon corps est ce que tu aimes, ou parce que moi je suis de ceux que tu aimes ?" il sait cette question empoisonnée mais le blond la lui a servis sur un plateau d'argent. « Peut-être qu’après ma sœur et ma mère, t’es celui que j’ai l’plus dessiné. Peut-être. » d'abord surpris qu'il évoque sa sœur et sa mère il comprend rapidement qu'il ne parle que de ses dessins de manière générale et non de ceux auxquels il pensait en posant la question. Mais il découvre aussi qu'il lui a fait une place bien plus importante qu'il ne l'aurait imaginé. « Ca relève de l’obsession, pas vrai ? » Le fait qu'il l'ai dessiné autant qu'il le disait et ça même sans aucun vêtement ? Ses prunelles restent accrochées aux siennes "Je t'obsède ?" les dépasse-t-il ? Les limites ? Non, pas encore. Ou peut-être qu'il se contente de les repousser. Mais sa question est sérieuse. Il sait qu'il y a de grande chance pour que ça le mette mal à l'aise, mais le mettre mal à l'aise lui, ça ne l'a jamais dérangé. Alors qu'il n'a toujours pas détaché son regard du sien la musique qui se lance éveille ses sens les plus érotiques. Les images s'imposent à son esprit et le joint lui empêche un peu plus de les garder en contrôle. La danse de leurs deux corps nus qui s'embrasent. Il est tout aussi coupable de lui de par ses pensées. La seule différence c'est qu'il ne l'a pas couché sur papier. Mais s'il en avait le talent il l'aurait probablement fait « J’comprendrais si jamais, tu trouvais que… j’ai dépassé les bornes. » S'il savait. Oui s'il savait il ne se trouverait pas désolé d'avoir peut-être abusé. Il le ne le lâche toujours pas du regard alors qu'il se dirige vers sa fenêtre qu'il ouvre pour laisser le mauvais temps le frapper de plein fouet « J’aime seulement te dessiner. Je te trouve magnifique.» C'est fou comme ses paroles peuvent sembler fausses alors qu'il le sait sincère. C'est juste qu'il a du mal à s'imaginer qu'on puisse le trouver beau au point de le qualifier de magnifique. C'est perturbant. Il se lève à son tour et, après un dernier coup d’œil au calepin, se dirige vers lui. Derrière lui il se cale. Sur ses mains il vient poser les siennes et comme une ombre il colle son dos, lui aussi si bien dessiné. Leurs peaux séparées que par son vêtement. Il approche ses lèvres de son oreille et parle d'une voix basse "Je trouve que t'as dépassé les bornes oui..." il se mord doucement la lèvre "T'as été trop loin. Mais il se trouve que.. j'adore quand tu vas plus loin que ce qu'il t'es permis" son souffle se heurte à sa peau claire. Lentement Hadès relève sa main tenant le joint pour l'apporter à nouveau à ses lèvres, son bras entourant de cette façon le cou de l'ange. Mais il avait beau être un serpent il n'allait pas resserrer son emprise sur sa proie. De cet animal il n'a que le vice. Sa main se rabaisse pour flirter à nouveau avec la sienne et le bout de son nez vient doucement caresser l'arrière de son oreille. "Mais il manque quelque chose sur ton dessin. Mon corps a quelque peu changé depuis ton départ" la plus grande partie cacher par ses fringues et le reste soit par ses cheveux soit par la capuche de sa veste, Roman n'avait pas dû y prêter attention. Il se décolle de son soleil avant de finir totalement consumé et attrape le bas de son tee-shirt afin de le retirer et de le laisser tomber au sol. Non ça n'était pas son torse qu'il voulait montrer. Il se tourne dos au blond et de cette façon il peut enfin voir le tatouage gravé à l'encre sur le haut de sa colonne vertébrale, empiétant sur le bas de sa nuque.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Mer 18 Mar - 1:49
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the drug in me is you.
Les mots qu’il prononcent sont si séduisants pour lui. Parce qu’il a peut-être peur du vide. S’il craint le néant. Finalement, balancer les pieds dans le vide, c’est ce qui le fait se sentir vivant. Ce rien à perte de vue qui s’étend. Ce contrebas qu’inspire ce vertige. Ce besoin de s’envoler, de déployer ses ailes jusqu’aux firmaments. Malgré cette peur de chuter parce qu’il n’y a seulement qu’ainsi qu’il peut la ressentir. La véritable liberté. Ce plongeon vers l’inconnu qui tétanise autant qu’elle séduit. "Peut-être bien que tu m'en fais découvrir la sensation.", si c’est réellement ce qu’il lui inspire, ça lui fait plaisir. Parce qu’il n’y a rien de plus grisant. Et en même temps, il le plaint tellement. Parce qu’il n’y a rien de plus tétanisant. « Je te laisserais pas tomber. », il se jetterait dans le vide pour lui échapper cette dégringolade vers les démons qui se prélasse dans l’ombre. Et il se demande, Roman, si finalement, il n’est pas déjà en bas avec ses démons. Protégé par celui qu’en bas régit. Celui qui a fait le saut avant lui. Ce jour où il l’a embrassé. Et à ce baiser c’est bien tout ce à quoi il pense alors qu’il observe la fumée parfumée s’échapper d’entre ses lèvres. « Tu aimes ? », les sourcils légèrement froncés, il se demande s’il apprécie autant que lui se tenir en hauteur des précipices, les doigts étroitement entremêlés. Un doux songe qu’il se promet de visiter plus tard sur son chevalet.  Ainsi lui donner vie dans cette réalité où ils ont toujours tenue la main d’un autre. Sa question l’étrangle avec sa fumée. Et à la quinte de toux, il n’échappe le gamin qui n’a que ses mots à l’esprit. Et il s’interroge en même temps qu’il recherche son souffle. Il n’y avait pas de bonne réponse à cette question et il n’avait que l’honnêteté aux lèvres. Mais quelle est la vérité ? « J’aurais pas dessiner ainsi ton corps si tu n’étais pas de ceux que j’aime. », et il se surprend lui-même d’ainsi apprendre sans qu’on l’ait concerté qu’il l’aimait sinon il ne le désirerait pas ainsi. Mais ça, ne s’en doutait-il pas déjà ? Et il n’a pas plus le droit à cette option qu’il avait eu le droit de le dessiner ainsi sans son consentement. Il l’avait violé. Putain. Il avait violé son intimité. Il rebondi sur une boutade mais il se le demande réellement. Est-ce qu’Hadès était son obsession ? Est-ce qu’il était taré ? « Peut-être…. ? », il l’obsède. Il l’obsède. Il l’obsède. Est-ce que ça fait partie du jeu, ça ? Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Il n’en sait rien, il ne sait plus. Il l’a perdu et il a abandonné le navire, ouvrir les portes fenêtres. Parce qu’il a dépassé les bornes. Mais comment est-ce qu’il aurait pu retenir ses doigts d’inlassablement caresser de ses instruments, la portée de ses traits. Parce qu’il lui avait suffit d’un plongeon au fond de ses prunelles électriques pour électrocuter son coeur et court-circuité son cerveau. Qu’il lui suffit toujours d’un seul plongeon. Il le trouve magnifique et il n’a pas honte de lui dire. Il veut qu’il le sache à quel point est-ce qu’il apprécie le ton de sa peau. La singularité de ses traits anguleux. Les fossettes qu’il creusaient à chaque fois qu’il tirait sur ses délicates lèvres. Ses orbes à la couleur des océans brillant d’une intensité qui chantait pour tenter son âme. Séparé par le fossé qui cambrait son front de ses émotions. Il est sublime, splendide. Magnifique. Et les mots font défaut à son admiration pour sa muse. Son pétard calciné, il l’échappe dans un des pots de fleur dont la terre a été emporté par le vent. Et s’il sursaute, il ne s’échappe quand il sent ses mains serpent le long des siennes. Quand il sent sa chaleur réchauffé son dos parant à ce torse que la pluie battant terrasse par le froid. Ses yeux se ferment et il n’y a seulement que lui. Qu’eux dans ce vaste monde calciné par le feu. A frémir quand il sent son souffle chaud effleurer sa peau. Et il ferme les yeux en entendant ses mots, les sourcils froncés par cette culpabilité de l’avoir froissé. « Hade… », il l’implore son pardon. Dépasser les limites qu’il avait ériger à ce jeu n’était pas son intention. Était-ce encore un jeu ? Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Cette étreinte en tout cas semble on ne peut plus réel. "T'as été trop loin. Mais il se trouve que.." Ses sourcils cherchent la lisière de sa chevelure quand ses yeux s’ouvrent de nouveau en grand sur ces mots qui viennent caresser son tympan le surprend. " J'adore quand tu vas plus loin que ce qu'il t’est permis", qu’est-ce qu’il peut bien vouloir dire. L’esprit étouffé par son joint, trouver des réponses relèvent d’une quête d’oxygène périlleuse. Tentation aux oreilles du fils d’Adam. Il retient son souffle à le sentir son bras entourer sa gorge, ainsi le forçant à reculer un peu plus contre lui. Il aspire l’air entre ses dents, sifflant à ce serpent qui éprouve encore ce feu au creux d’ses reins. Et il expire longuement quand il retrouve sa main. Et il se demande s’il peut le sentir, son cœur qui s’affriole sur les percussions. Lui toujours si éloquent, ne trouve soudain plus de mot. Il profite de cette proximité qui ne lui ai probablement pas permis. Il s’en fiche, Roman. A cet instant, il lui vendrait son âme pour que jamais cela ne s’arrête. L'Arête de son nez contre sa chaire soulève ces frissons qui érecte sa porcelaine mouchetée d’éclat du soleil. "Mais il manque quelque chose sur ton dessin. Mon corps a quelque peu changé depuis ton départ", Et ainsi, il se détache. Et le froid mord de nouveau sa peau. Un jeu, rien qu’un jeu. Peut-être qu’il serait temps qu’il se le rentre dans le crâne. « Ah ? » Il n’a jamais vu son corps, jamais. Mais il s’est plu tant de fois à l’imaginer. Il l’a prouvé sur ses dessins, il ne peut donc plus le nier. Et il s’inquiète le gamin. Imaginant le pire scénario. La brûlure, le coup de couteau. Loin d’imaginer que quand il aurait fini de clore les fenêtres pour se retourner, il serait face à cette vision. Sa pomme d’Adam chute le long de sa gorge et ce qu’il cache derrière sa feuille tente de s’élever. L’éclipse de son torse délicatement sculptés par ce dos finement esquissé. Il halète, son torse se soulevant brusquement à chaque fois qu’il aspire l’air à ses poumons essoufflés. Sa peau de lait se noirci sur l’encre de ces roses épinés de ce reptile. Protecteur de son trésor encéphalique. Mâchoire décrochée par tout ce qu’il lui inspire. Ses jambes l’ont déjà guidé près de lui, ses doigts tracent déjà les arabesques de la bête. Médusée par cette Gorgone qui n’avait de péché que sa beauté. Et ses doigts se perdent vers son doux pelage corbeau. Sa peau brûle ses doigts gelés, avant-gout des flammes de l’enfer qui lui sont promis. Mais il n’est pas croyant, Roman. Cela veut-il dire qu’il ne fait rien de mal ? Il en doute mais il a l’impression d’avoir attendu cet instant sa vie durant. Sa seconde main s’agrippe à son rein quand il descend, avant même qu’il n’ait le temps d’y songer plus longtemps, ses lèvres sur ce crâne squelettique. Qu’il murmure contre sa peau. « Ça a dû faire mal. », ses lèvres se délectent de la texture de sa peau et la pointe de son nez s’en régale aussi. Et alors qu’il cherche en lui la force de se détacher, il s’efforce à étoffer le plus possible de ce souvenir qu’il allait en garder. Et il sourit le gamin, un petit rire passant la barrière de ses lèvres asséchées. Alors qu’il renonce à s’abreuver à sentir ainsi la toile de son ample pantalon ainsi flirter avec la couronne de sa masculinité. Il se détache pour le dépasser et se laisser tomber sur le ventre sur son lit. Pivoine jusque-là naissance de ses pectoraux, il cherche les carnets qu’il a laissé choir pour en ouvrir un plus large sur une page. On le voit encore lui, drapée d’une toge. La peau découverte noirci par ce serpent qui semble s’entortiller sur la longueur de son corps. Non, il ne bande pas. Il ne bande pas. Il lui tend le dessin en tendant le bras vers lui. Il n’ose bouger le gamin qui lui sourit sans se trahir. « J’le savais. », il le sentait. « J’pourrais le prendre en photo. », il repli son bras pour soutenir son menton alors qu’il force ses yeux à ne soutenir que les siens. Et non… sa poitrine. La réflexion le fait sourire, l’amuse. Alors que son esprit s’est mis en quête de quelque chose, n’importe quoi. Quelque chose pour rebuter cette queue qui ne s’offense de la douleur de la position pour se gonfler de sang. « Te prendre en photo ? », le voilà qui va encore plus loin qu’il lui est permis. C’est le jeu, pas vrai ? Et il se demande quand il a cessé de jouer.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Mar 24 Mar - 13:30
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« Je te laisserais pas tomber. » Il relève sur lui ses pupilles. Ça sonne presque comme une déclaration à son oreille et c'est une promesse qu'il lui fait. Était-ce simplement sous l'euphorie du moment qu'il disait ça ? Et encore une fois il partira voyager sans savoir ce qu'il peut bien lui arriver quand il n'est pas au pays. Ou même quand il est au pays au final. Et pourtant il a l'air d'y croire cet ange qui pense que c'est si facile. Quelque part ça l'attriste un peu parce qu'il n'a pas oublié qu'il peut se détacher si facilement. Il réfléchis trop au lieu de se contenter de prendre ses mots avec toute la positivité qu'ils sont censé transmettre. Il a envie d'y croire. Mais quelque part il a peut-être un peu peur. Peur de retomber à nouveau dans ce gouffre qu'est l'obscurité sans sa luciole blonde. Peut-être que sa fée clochette c'est devenu lui finalement. Ce qui expliquerait pourquoi elle a disparu en même temps que lui. « Tu aimes ? » un souffle amusé s'échappe de ses narines et un léger sourire étire un peu plus ses fines lèvres "De quoi ? La sensation de vertige ?" son regard se perd un peu plus haut, dans le vide alors qu'il y réfléchis "Peut-être bien que j'aime la ressentir de cette façon" autrement dit quand c'est lui qui lui provoque. Et ses yeux à nouveau se rabaissent sur lui. Ce visage d'ange. Il arrive tellement souvent que les gueules d'anges cachent des caractères de merde. Lui c'était authentique. Si pure à ses yeux. Cette innocence, cette volonté de faire le bien, de faire ce qu'il est le mieux pour les autres. Pas toujours un succès mais personne n'est a l’abri d'une erreur et quand elles sont commise de bonne foie peut-on réellement juger ça comme un mauvais acte ? Absolument pas, d'après Hadès. C'est pour ça qu'il ne lui en veut pas d'être resté loin de lui en pensant éviter, par ce fait, de mettre son couple en danger. C'était altruiste, il avait pensé à son bonheur avant le sien. Alors comment peut il lui en vouloir ? Il ne peut pas. Ce qui n'empêche pas cette peur malgré sa promesse. Parce qu'il se doute que si le blond juge qu'il peut mieux vivre sans lui il prendra des distances. Parce que contrairement à lui, il est bon. Hadès en revanche il n'est pas sûr de lui apporter quelque chose de positif. Même cette drogue. Il se cache derrière cette excuse disant qu'au moins il sait ce qu'il consomme et que c'est moins dangereux, mais il lui procure tout de même de la drogue et il lui soutire même de l'argent pour ça. Malgré la remise qu'il a pris l'habitude de lui faire qui lui nique tout bénéfice. Et aujourd'hui il est la, à flirter comme toujours, il découvre même des dessins nus alors que Roman est en couple. Aujourd'hui c'est lui qui, en restant, risque de gâcher leur couple et le bonheur du blond avec. Mais contrairement à lui il n'a pas fait le choix de s'éloigner. Il a fait le choix égoïste. Il l'a toujours été, dans une certaine mesure. Vestige de la famille qui aurait du l'élever et qu'il n'a pas eu ? Ou peut-être était-ce simplement ce qu'il était au plus profond de lui. Reste que même s'il est prêt à énormément pour les personnes qu'il aime il est bien incapable de faire une croix sur eux, même quand c'est pour leur bien. Il ne masque son sourire en le voyant tousser de confusion à la question qu'il lui a posé. Indélicat de sa part c'est certain « J’aurais pas dessiner ainsi ton corps si tu n’étais pas de ceux que j’aime. » C'est une réponse qui lui plait et qui amène une autre question qui, à coup sûr, va le faire rougir un peu plus "Et tu dessines ainsi tout ceux que tu aimes ? Enfin je veux dire.. nu" parce que pour le fait de dessiner simplement il a déjà répondu. Mais il est curieux de savoir le brun. Est ce que son mec aussi il l'a dessiné comme ça ? Son ex également ? Probablement, ça serait même plus logique que les dessins qu'il a fait de lui. Peut-être même avait-il eu le modèle sous les yeux... Ceci dit c'est pourtant lui qui en vient à parler d'obsession « Peut-être…. ? » ego chaleureusement enveloppé d'une agréable sensation il se mord doucement la lèvre. Ça devrait pas mais bon sang ce que ça lui plait. Ce peut-être, malgré lui, il l'entendait un peu comme un oui qu'il se refusait à assumer et un non qu'il se refusait à mentir. Aucune prétention simplement un ressentis. Et il ne pouvait le blâmer d'un sentiment qui peut paraître si tordu, parce qu'il est réciproque. Il s'éloigne de lui son ange mais il s'en rapproche à nouveau Hadès. Réduisant à néant cette distance pour laquelle il n'avait goût. Éveillant chacun de ses sens. Particulièrement le touché, celui qui frôle les barrières de l'indécence. Celui avec lesquels ils jouent depuis longtemps de leurs mains. Ne dit-on pas jeu de mains jeu de vilain ? Il les as plus d'une fois imaginé parcourir chaque centimètre de sa peau, ses mains. Tout comme ses lèvres en fait. Même quand il n'aurait pas dû. Même quand ses pensées et rêves étaient censées être occupée par un autre. Mais il a toujours refusé de chercher à en prendre le contrôle si ça voulait dire l'en expulser. « Hade… » il la sent sa culpabilité et il trouve sa mignon. Mais bien vite il lui fait comprendre qu'il n'y a rien dans ce dépassement de limites qui lui donne envie de fuir. L'invitant peut-être, de ses façons, à les dépasser encore. Mais il ne répond rien. Peut-être l'a-t-il un peu perdu son astre avec ce jeu qui n'en fini pas. Ce jeu qui n'en est jamais à cent pour cent un. Parce que bien qu'il s'amuse et l'allume il n'en est pas moins sincère. « Ah ? » s'il voulait perfectionner ses dessins il fallait bien qu'il connaisse quelques détails qu'il ne pouvait deviner. Et c'est uniquement pour cette raison qu'il se détache de lui. Et même dos à lui il le sent son regard et son corps s'en délecte. Et il attend ainsi, un verdict, une réaction qu'il pourrait entendre à défaut de le voir. Les secondes lui semblent interminables, bercée par cette musique qui n'éveille rien de saint à son esprit. Et finalement il les sent, ses doigts, doucement retracer son tatouage. Frisson qui lui parcours tout le corps et la bouche qui s'entre-ouvre. Les contacts c'est réellement ce qu'il y a de pire... non, de meilleur. Et quand ses doigts remontent doucement se perdre dans sa sombre chevelure sa tête automatiquement se penche un peu en avant. Respiration lente il se concentre. Tente de ne pas écouter les multiples sensations qu'il lui provoque un peu partout pour ne pas céder à la plus grande des tentations. Et en opposition à sa bouche ce sont ses yeux qui se ferment quand tout à coup il reconnait la douceur des lèvres qu'il a une fois profané contre sa nuque. Bloody Hell. « Ça a dû faire mal. » Et cent fois il recommencerait juste pour avoir droit à cette chaude sensation. Ses lèvres, son souffle et même la pointe de son joli petit nez. Sans parler de cette main qui, sur sa hanche s'était glissée. Voilà qu'il ne savait déjà plus où donner de la tête. "Ça valait le coup, chaque coup d'aiguille en valait le coup, tu ne trouves pas ?" oui il en était satisfait de cette oeuvre d'art qui sous sa peau était gravée. Mais est ce qu'il parlait du tatouage ou de cette caresse buccale ça.. Mais la distance s'impose à nouveau quand le blond se détache de lui pour aller s'écraser sur son lit. Il est très doué à ce petit jeu la lui aussi. En tout cas il est sur la bonne voie pour lui faire perdre la tête à l'orphelin. Il n'a pas bougé, quelque peu perdu encore à répéter ce qu'il vient de se passer dans sa tête, quand Roman lui tend un carnet un peu plus grand que celui qu'il a feuilleté « J’le savais. » Il s'avance le brun et prend le carnet pour le tourner face à lui. Il s'agit de lui encore, mais pas simplement, et il sourit en voyant ce serpent. "Tu me connais bien" Hadès. Lucifer. Le serpent de la prophétie. Et s'il finissait par croquer dans cette pomme tentatrice alors Roman serait Eve et son copain Adam. « J’pourrais le prendre en photo. » il relève les yeux sur lui, un sourcil arqué. Il est si chou sa petite bouille ainsi appuyée sur sa main. Un dernier regard sur ce dessin qui lui plait tant et il referme la carnet pour le poser sa la chaise de bureau déjà encombrée à côté. « Te prendre en photo ? » Vraiment ? Il ne veut plus seulement prendre son tatouage en photo mais lui. Hadès fait partit de ses personnes qui, dans une photo, ont l'impression d'y voir l'âme d'une personne. A travers la pose parfois, le regard bien souvent. Mais à travers une photo on voit beaucoup plus. On voit l'état d'esprit du photographe et les sentiments qu'il porte à l'égard de la personne. Comme dans ses dessins. Mais il part une fois de plus trop loin dans ses analyses. "Pour le tatouage oui" grimpant à son tour sur lui il l'enjambe. Roman se retrouvant allongé entre ses deux mains et ses genoux, à quatre pattes au dessus de lui et à nouveau dans son dos "Pour le reste hm.." il se penche un peu plus sur lui, approchant à nouveau son oreille "Je dois avouer que j'aime beaucoup le fait que tu arrives à me dessiner de tête" et l'idée de devoir le garder aussi intact dans ses souvenirs à défaut d'avoir une photo lui plait assez. Et il bascule sur le dos à côté de lui. Il pose son joint presque terminé dans le cendrier puisque celui ci a eu le temps de s'éteindre et il étire son cou avant de perdre ses yeux dans les étoiles de son plafond "Mais.. Je ne t'interdis rien" message assez significatif pour lui. Sa tête roule de son côté et sur son dos et ses bras il laisse son regard voyager. Même s'il a choisi de l'ignorer depuis tout à l'heure il la sent cette pression dans son pantalon encore un peu humide. Début d'érection qu'il ne cherche pas vraiment à cacher. Simple réaction de son corps qui n'est que réponse à ce jeu que sans cesse ils alimentent. Mais il ne l'a jamais caché qu'il lui plaisait. A ce baiser volé il avait même fait plus que ne pas le cacher, il le lui avait montré. Sans détour, plus clair que tout se flirt dont il ne se laissait pourtant pas. Son corps suit finalement sa tête et il se retrouve sur le flan. Tendant le bras pour dégager son front des quelques bouclettes dorée qui y retombent. Bouclettes dans lesquelles il glisse doucement ses doigts. Bouclettes qui contrastent avec ses ongles peints de noir "J'ai jamais été doué en dessin, et je ne le serais jamais ou en tout cas pas autant que toi" il redescend sa main pour le museler d'un doigt devant ses lèvres "Non, ne me contredis pas !" et cette fois ci c'est dans sa nuque que sa main se glisse alors qu'il reprend la parole "Mais j'ai toujours bien aimé faire quelques petits dessins par ci par la, quand j'étais petit surtout. Et je crois que je ne me souviens pas d'un dessin où je n'ai pas dessiné un soleil" même sur ceux parfois plus sombre il y avait ce soleil au coin de la page. Parfois même revêtus de certains accessoire. "Donc au final" son regard, il n'arrive à s'en détacher "Il semblerait que j'ai commencé à te dessiner bien avant de te connaitre" la pulpe de ses doigts effleure son épaule et descend le long de son bras pour venir à nouveau entrer en séduction avec les doigt du blond. Son sourire tend à nouveau à lui creuser une fossette "Serait-ce tes fleurs qui, au côté de mon serpent, ce sont si bien greffées, Perséphone ?" flammes bleues de l'enfer qui s'agitent à nouveau dans ses yeux. C'est comme ça qu'il s'est présenté à lui la première fois avant de se perdre en bafouillages. Déesse du printemps qui adoucis son tatouage comme il a adoucis son cœur. "Peut-être qu'un jour tu auras aussi une part de moi sous la peau, peut-être même que je te tatouerai moi même" l'idée lui plait en tout cas. Il serait foutu de le faire dès maintenant mais ça demande un minimum de matériel.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Mer 25 Mar - 2:27
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the drug in me is you.
Caresses délicates sur cette peau parfaite où il a laissé un autre, dessiné. Gravé par cette sombre plume sur sa chaire de lait. Douceur contre ses lèvres carnaires. Sa carnation cherche son mélange sur sa palette. Parce qu’il devra la reproduire, l’embellir de sa beauté sa toile. Et il inspire sa fragrance corporelle, donnant matière à l’inspiration de ses songes. Ainsi son désir prend forme. Sur sa texture de soie. Sur son parfum de roi et sa chaleur ardente qui le réfugie du froid. Sur ce cuir qu’il a volontairement abîmé. Et son cœur saigne sa douleur. Ses lèvres chasse de caresses la peine qu’il a jadis ressenti. "Ça valait le coup, chaque coup d'aiguille en valait le coup, tu ne trouves pas ?", il se demande s’il peut le sentir ses lèvres qui se dessinent d’un sourire sur la dentition de ce chef espiègle. Il se s’interroge, est-ce qu’il peut sentir à quel point il apprécie. « Putain. », s’il jure ce n’est seulement parce qu’il le remarque enfin à quel point ses désirs ont pris forme. A quel point est-ce qu’il était réellement proche de le sentir. « C’est parfait ! Je veux dire, oui ! », putain, oui. Il se questionne… il ose jusqu’à imaginer à quoi il ressemblerait s’il venait à se tenir à quatre pattes devant lui. Ce qu’il ressentirait s’il venait à le sentir… en lui. Et il a déjà sauté en travers le lit, l’artiste. Sa porcelaine saignant vermeil comme peut-être jamais auparavant. Occupant ses mains désespérément à défaut de pouvoir distraire son esprit. Et il remercie son génie d’avoir ainsi penser à ce croquis. Il pourrait penser à sa mère  ‘mamanmamanmamanmamanmamanmamanmaman’, damn it. Ses lèvres miroitent les siennes sur l’esquisse de ce sourire. S’il le connait bien ? « J’sais pas. Ca me plaisait simplement de l’imaginer. », peut-être qu’il devrait essayer de la limiter, pour une fois ? Mais quelque part, il l’avait senti que s’il choisissait d’orné sa peau ainsi. Le serpent serait un motif apprécié. Et le sien, il veut pouvoir le dessiner. Encore et encore. Le reproduire avec la minutie qu’il mérite. Alors il lui demande une photo à défaut de lui demander de poser pour lui. Les heures que ça prendrait ne serait que l’enfer personnel de sa masculine anatomie. Une photo de lui, juste une. C’est tout ce qu’il lui demande. Et sa figure se fend d’un sourire à la possibilité d’enfin pouvoir lui préserver autre chose que son herbe et ses souvenirs. Il relâche cette main qui maintenait encore sa tête, son corps se pliant à la présence du sien. Mais il ne le touche pas et ses doigts, pendus mollement à la lisière du matelas, agrippe les draps. De lui irradie ce feu qui tente sa chaire. Chaleur qu’il se calcinerait à toucher. Et pourtant, la sentir ainsi l’immole tout autant. Il souffre seulement le châtiment le plus ardent, la frustration. Suspendu à ses lèvres, il espère qu’il flanche. Ses hanche creuse le matelas, il s’excuse d’ajuster l’angle de son membre pour le satisfaire de cette friction qu’il désespère. Il relève le nez des draps quand il le sent rebondir sur le côté. Il force ses doigts à finalement relâcher le tissu et repris ses bras sous sa tête, le cou dévissé vers lui. Ce profil qu’il observe. Ces traits qu’il détaille. Et sa peau qui s’étend comme jamais il ne l’a vu auparavant. La finesse du tracé de sa musculature. Ce duvet qui se berce du peu d’air qui semble soudain circuler dans la pièce. « Parce que tu aimes être dans ma tête. », bien sûr qu’il aime ça. Leur jeu consiste littéralement à ce qu’il lui baise le cerveau. Mais il lui fait l’amour dans le sien, peut-il réellement lui reprocher quoique ce soit ? Lui, n’est pas en couple. Lui, n’a pas son petit-ami probablement penché sur ses bouquins à préparer ses examens. Lui, il n’a pas promis amour et fidélité à qui que ce soit. Il est le seul coupable. Et forcer son regard de nouveau vers son visage semble lui demander un effort physique. Il s’émerveille du reflet des étoiles sur ses perles célestes.  « Je veux vraiment ces photos. », puisqu’il n’interdit pas, est-ce qu’il l’y autorise ? « S’il te plaît, Hade. », oui, il supplie. Si c’est tout ce qu’il peut conserver de lui. Tout ce qui lui ait permis d’espérer. Parce qu’il ne joue pas, pas vrai ? Il n’a jamais joué. Et leurs regards s’accrochent de nouveau, et son cœur, un peu plus s’écorche sur sa culpabilité. Mais il continue de battre, il cogne si fort. Pour lui. A cet instant, rien que pour lui. Il lui arrache ce sourire qui brode ses lèvres à sentir ses doigts repousser ses boucles puis s’y perdre. Et ainsi, il l’apaise. Chasse si simplement cette tension qui sur ses épaules s’accumulait. "J'ai jamais été doué en dessin, et je ne le serais jamais ou en tout cas pas autant que toi", il fronce les sourcils, le gamin. L’art était un alliage de talent et de technique. Il les avait observés ses doigts à chaque fois qu’il avait roulé. Il n’était pas ignorant de ses petits vols à la volé. Depuis le temps, il savait comment est-ce qu’il gagnait sa vie. Les risques qu’il prenait quotidiennement l’avait souvent tourmenté. L’esprit inquiet à chaque fois qu’ils se quittaient. La peur au ventre de peut-être le laisser lui échapper pour ne plus jamais le revoir. La prison, la mort. S’il semblait naïf à s’accrocher ainsi à la positivité, il n’était pas ignorant qu’au fond, ce monde était parfois bien pourri. Et lui, c’est dans l’ombre qu’il s’épanouie. L’envers de ce décor ensoleillé. S’il ne la connait véritablement, il la soupçonne très certainement l’habilités de ses doigts. Et il veut lui dire qu’il doute de ce qu’il dit. Il aimerait lui demander d’être moins dur avec lui. Que s’il en est là aujourd’hui, c’est parce qu’on lui a dit qu’il pouvait le faire. Et lui, il pourrait aussi, s’il le voulait. Mais son doigt presse ses lèvres closes. Il secoue la tête, le gamin. Non, il n’allait pas le contredire. Pas vraiment. Comment il le sait ? Parce que lui aussi, il le connait… Paupières à demi-closes alors profite de ses doigts qui excitent le duvet sur sa nuque. Sa langue cherche sur ses lèvres le goût de sa peau, ses dents comble leur voracité sur les siennes. A défaut des siennes, à lui. Hadès. Oui. Il brûle d’envie de les savourer. De nouveau. Ses oreilles trainent sur ce récit qu’il lui partage. Un peu plus de son histoire qu’il lui conte et il sourit l’artiste. Alors qu’un peu plus, il s’entiche. Le soleil. L’étoile qu’illumine ce monde. Le soleil. Le centre de cet univers. Le soleil. Brillant de mille feux, réchauffant la peau. Le soleil. La fin de l’obscurité. La poésie de son cœur l’enchante. Et il le regarde, le regard empreint de cette tendresse qu’en lui, il invoque. « Me… ? », qu’est-ce qu’il raconte ? Le soleil. Ce n’est pas lui. Il n’est pas le soleil. Et son regard s’écarquille, ses sourcils gagnent le ciel. « Je suis… ton… ? », non, c’est ridicule. Il ne peut pas être son soleil. Il n’illumine pas son monde. Il n’est pas le centre de son univers. Il ne brille pas de mille feux, ne réchauffe pas sa peau. Lui, il s’éclipse vers l’obscurité. Et sa gueule s’entrouvre et il échappe ses prunelles en fermant les siennes. Le souffle court de sentir ainsi ses doigts parcourir la plage de sa peau. Jusqu’à cette main qu’il ne fait qu’effleurer, cette fois. Reprenant ce jeu qu’est le leur. Mais comment peut-il faire ça, lui sourire de cette façon et lui dire ça ? Ne se rend-t-il pas compte de ce que ça peut lui faire ? Non, il le sait et bien sûre qu’il s’en fiche ? Ca n’est jamais qu’un jeu pour lui pas vrai ? Pas vrai ? PAS VRAI ? Pourtant il ne ment pas, il le sent qu’il ne ment pas. Et son putain d’cœur qui explose alors qu’il sous-entend qu’elles sont pour lui ces fleurs. Pour Persephone. Lui. La Persephone d’Hadès. Son soleil dans les ténèbres. Sa fleur, au royaume où rien ne pousse. Il ne peut pas réellement sous-entendre, ça ? Pas vrai ? PAS VRAI ? C’est pas un putain d’jeux pour lui. Ce qu’il lui dit, ça le touche. Son cœur se déhanche, hérétique sur ses propres percussions. Bouche bée, il ne sait simplement penser. Ses fleurs à lui, les siennes, sur sa peau, à lui. Et essoufflé, il n’ose espérer pourtant, il le fait. Il rêve qu’il dit vrai. Parce qu’alors ce serait la chose la plus belle qu’on lui aurait jamais dit. La chose la plus belle qu’on aurait jamais fait pour lui. Par Amour. Parce que c’est de l’amour, pas vrai ? Ou alors n’est-il seulement que son obsession à lui, aussi ? Mais il sous-entend qu’elles sont pour lui, ces roses. Lui, qu’il n’a pas vu depuis trois ans. Trois longues années où il avait tant espéré pouvoir simplement l’oublier. Parce qu’ils n’ont jamais été bons seulement que pour se pousser vers la perdition. Sa main flirtant avec la sienne alors qu’ils prenaient le chemin du péché. Qu’ils s’enlaçaient au creux des flammes de l’Enfer, le sourire aux lèvres. Pour lui, seulement pour lui. Qui trouvait dans sa gentillesse et sa bienveillance, un abri pour son cœur martelé. Ce n’est qu’un jeu. Il le fait marcher. Il n’aurait pas été se dessiner indélébile sur sa propre peau ? Qui était-il ? Il n’était personne. Il n’était rien. Il ne peut pas insinuer qu’il a compté à ce point… Il n’est rien, personne. Et il ne sait pas quoi dire, le rouquin. Le bec finalement cloué alors qu’il presse ses lèvres entre elles. Refusant d’espérer quelque chose auquel, il n’a même pas droit. Mais son âme se trahi sur ses pupilles qu’à présent brillent de la transpiration de ses émotions. Mille et une questions auxquels il répond aussi simplement. "Peut-être qu'un jour tu auras aussi une part de moi sous la peau, peut-être même que je te tatouerai moi-même", un jour tu auras aussi une part de moi sous la peau. Aussi. Et ses doigts perdent simplement patience et s’agrippent aux siens. C’est pas un jeu. C’est pas un putain de jeu. Il en oublie ce qu’il cache quant à son tour il roule sur son flan. « Tu… », les lèvres tremblantes alors qu’il failli à retenir le débordement de ses émotions. Perles salines qui roulent faire scintiller ses joues. S’il relâche sa main c’est seulement pour la remonter le long de son bras, vers la cambrure de son cou. Son front contre le sien alors qu’il brise ses chaînes et risque ce plongeon dans ses abysses océaniques. La pointe de leurs nez se caressant doucement. Leurs souffle se mêlant, s’alléchant. Lèvres tentatrices qu'appellent les siennes. Mais il ne se laissera pas avoir. Même là, il n’ose y croire. Des années à se convaincre du contraire. « Ce n’est pas un jeu, pas vrai ? Ça l’a jamais été ? », il a besoin de savoir, besoin qu’il l’assure que tout ceci n’est pas seulement un autre de ses songes. « Elles sont vraiment pour moi ? Je suis vraiment ton soleil, ton Persephone ? C’est pas un jeu, pas vrai ? Tu peux pas me dire ça si c’est l’cas. Tu peux pas. », parce qu’il y croirait. Il veut y croire. La peur retournant son ventre alors qu’il se rapproche encore de lui, qu’il laisse à leurs chaire la tendresse de, de nouveau se cajoler. « Tu peux pas m’dire que tu m’as sous la peau. », il ne peut pas. Il signerait sa fin, lui vendrait son âme sans concession.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Jeu 26 Mar - 20:06
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[  the drug in me is you ]
ft @Roman Walters
« Putain. » un simple mot. Spontanéité franche qui le fait sourire alors qu'il sent cette pluie de sensation envahir tout son corps par le simple touché de ses lèvres. La caresse de ses lèvres, si douce... Il s'en rappelle, de ce moment où après avoir tant attendu il les a sentis contre les siennes. Parce qu'il est allé les chercher. Et il se frustre parfois lui même de ce jeu qu'il a instauré, s'empêchant par la de lui sauter dessus pour y goûter à nouveau. A vouloir à tout pris que cette fois ci ça soit lui qui cède. Et il le sent qu'ils ont fait sauter une, voir même plusieurs barrières ce soir. Sans il n'aurait pas à cette instant l'impression de se liquéfier à l'intérieur de cette enveloppe charnelle. « C’est parfait ! Je veux dire, oui ! » et ses paupières se ferment à nouveau l'espace d'un instant. Le temps s'est arrêté. Dans cette chambre, cette bulle qui semblait en dehors de tout. Et la chaleur qui s'émanait du corps du blond contre la peau de son dos s'éloigne. Quand il rouvre les yeux c'est pour le voir allongé sur le lit. Rouge comme une pivoine à lui tendre un dessin qu'il n'a pas encore vu. Un où il se trouve encore dénudé mais pas seulement. Et forcément ça le fait sourire de voir qu'il l'a si bien décrypter. Doublement mis à nu sur cette feuille cartonnée au final. « J’sais pas. Ca me plaisait simplement de l’imaginer. » Et s'il repose son dessin l'image n'en reste pas moins gravée dans sa mémoire. Tatouage invisible "Et bien, tu n'aurais pu viser plus juste" lui qui adore les reptiles nul doute que le serpent est celui envers qui bascule son favoritisme. Mais il laisse ça de côté, pour l'instant, par besoin de venir retrouver cette chaleur qui déjà lui manque. Et tout prêt de lui il s'approche, leur deux corps si proches. Encore plus quand il vient à murmurer à son oreille. Ce qu'il aimerait lui aussi laisser aller ses lèvres sur cette peau mouchetée. Mais s'il se laisse aller il n'est pas sûr de pouvoir s'y aisément s'éloigner à nouveau comme il l'a fait lui. Alors c'est avant de céder qu'il remet un peu de distance et s'étalant à ses côtés. « Parce que tu aimes être dans ma tête. » et une fois de plus il a dû mal à retenir ce sourire. Comment le pourrait-il ? C'est tellement vrai ce qu'il lui dit "J'aime bien le bordel organisé qui s'y trouve" comme dans sa chambre. Chambre d'artiste. La pagaille comme ça l'était dans son esprit. Comme ça l'était dans le sien aussi d'ailleurs. Même si lui, il sait où il veut aller. Il a beau prendre des chemins à rallonge il connait sa destination. « Je veux vraiment ces photos. S’il te plaît, Hade. » les yeux du brun se baissent avant de finalement se tourner vers lui en même temps que sa tête. Il en vient même à le supplier. Il le regarde, peut-être même cherche-t-il à percer de ses yeux l'intimité des ses songes pour comprendre pourquoi. Pourquoi, alors qu'il arrive très bien à le dessiner de tête voudrait-il des photos de lui et pas seulement de son tatouage ? Lui qui était censé en aimer un autre mais qui ne faisait que lui prouver la place que lui même occupait dans son esprit. Mais regardez le. Comment refuser quoi que ce soit à cette gueule d'ange ? Alors il hausse simplement les épaules Hadès et armé d'un léger sourire de capitulation il ne peut que lui dire "D'accord" ainsi il aura aussi sa place dans la mémoire de son appareil. Après tout, pourquoi pas. Et parce qu'il n'y résiste finalement pas plus longtemps ses doigts avare de contactes viennent glisser sur sa peau. Ce satisfaire du peu qu'il prenait à l'effleurer et le caresser ainsi. Peu qui semblait déjà beaucoup. Et parce qu'il aime partager avec lui il lui dévoile dans ses souvenirs cette réalité qu'il semble découvrir en même temps que lui. Réalisant une évidence. Se rend il compte Roman, qu'alors qu'il lui parle, il lèche et mord sa propre lèvre ? Si Hadès ne lui fait pas remarquer, lui il a remarqué. Mais il tien à finir ce qu'il met tant de temps à lui dire. Lui faire comprendre à quel point il était bien plus présent dans sa vie que ce qu'il devait imaginer « Me… ? » et si le roi de l'enfer ne bouge pas d'un poil face à sa réaction il s'en amuse « Je suis… ton… ? » il le fait fondre. Lui qui n'ose se risquer à cette prétention alors qu'il lui a lui même affirmé. "Et bien d'autre choses encore" parce qu'il ne pouvait le limiter qu'à ça même si ça ça semblait déjà énorme. Et ses doigts continuent son chemin pour venir s'échouer sur cette main qu'il connait si bien. Il ne sait pas d'où lui vient ce calme mais il est serein. Pour l'instant, il maîtrise encore a peu prêt la situation, même si son cœur déjà tambourine plus fort. Comme à chaque fois qu'il croise son regard en fait. Et depuis la première fois. Putain depuis la toute première fois où il avait vu ce gamin jouer sa mélodie. Depuis cette première fois la sirène l'avait envoûté. Et il se rappelle encore de ses yeux qui on directement été attirés par lui dans ce squatte où il lui avait semblé voir un ange perdu en enfer. Et il se rappelle aussi de cette inquiétude. Parce que déjà il lui importait. Et aujourd'hui il était allongé dans son lit à lui parler du fait qu'il était incrusté sous sa peau. Mais le sait il qu'il s'y est incrusté bien avant qu'il fasse son tatouage ? Bien sûr que non. Il semble déjà avoir du mal à réaliser que les fleurs de son tatouage ont, comme tout le reste, une signification. Elles ne sont pas la que pour décorer. C'est fou mais il a presque l'impression de pouvoir voir à travers ses yeux à quel point il se pose une multitudes de question à ce moment la. Perdu. Il sait, il connait cette sensation. Lui baisse les yeux sur leur doigt Hadès, quand il les sent s'enlacer. Eux qui ont l'habitude de les faire se parcourir sans jamais s'accrocher. Et pourtant il referme ses doigts sur sa main, comme pour le conforter dans son geste. Et quand il bascule sur le côté ses yeux sont immédiatement attiré par ce qui se trouve un peu derrière leurs mains. A savoir ce qui pointe si fièrement dans son pantalon. Un très discret sourire creuse sa joue, plutôt flatté, mais il disparaît aussi tôt quand il relève les yeux sur lui pour se rendre compte que les siens sont embués « Tu… » et ses lèvres trembles. Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qui lui arrive ? Non il sait très bien ce qu'il se passe, il a déjà vu cette expression maintes fois sur les visages de ses frères et sœurs mais la vraie question est, pourquoi ? Et quand une de ses larmes vient rouler sur sa joue c'est sa gorge à lui qui se tord. Qu'a-t-il fait ? Et la main de son ange remonte le long de son bras jusqu'à son cou. Geste qu'il n'a pas vu venir et qui, encore une fois, lui vole un frisson. Un d'un coup il se trouve beaucoup trop proche, front contre le sien. Et il a le cœur qui bat à tout rompre, si bien qu'il a l'impression de l'avoir dans la tête, comme plus bas en fait. « Ce n’est pas un jeu, pas vrai ? Ça l’a jamais été ? » alors c'est ça qui fait pleurer son petit ange ? Qui fait s'abattre la pluie sur les joues de son soleil ? « Elles sont vraiment pour moi ? Je suis vraiment ton soleil, ton Persephone ? C’est pas un jeu, pas vrai ? Tu peux pas me dire ça si c’est l’cas. Tu peux pas. » tout est vrai et pourtant, il se demande s'il n'a pas été trop loin le brun. Si à s'amuser il n'a pas au final fait que le torturer. Parce que la il s'en voudrait. Fardeau de ce nom qui lui reviendrait en pleine gueule « Tu peux pas m’dire que tu m’as sous la peau. » il lis tant d'émotion à travers son visage, ses mots, sa voix... Et le sentir si prêt du gouffre, au bord de la falaise de la désillusion, ça lui brise le cœur. Doucement il avance son visage et ses lèvres déposent doucement un baiser sur cette trace humide que la larme a laissé sur sa joue. Et alors qu'il repose son front contre le sien sa main remonte pour qu'il puisse, de son pouce, caresser sa joue "Ça a toujours été un jeu. Jamais un mensonge" bien sûr que ce flirt c'était un jeu de provocation, mais il avait pour autant toujours été sincère dans sa démarche. "Je t'ai pas sous la peau Roman, je t'ai dans la peau. Et mon baiser d'adieu n'a jamais été qu'un baiser d'adieu" il a essayé de lui faire comprendre déjà. "Et tout ce jeu il n'a toujours eu qu'un seul objectif" il veut qu'il cède, même si la première fois c'est lui qui l'a fait. Et s'il y tien tant ça n'est pas uniquement pour l'inscrire sur un tableau de chasse quasi inexistant "Σας θέλω" Je veux toi. C'est ce qu'il lui a dis. Les yeux plongé dans les siens, de cette langue qui n'est pas la sienne mais qu'il chérie. Et il chuchote, tout doucement, ses lèvres si prêt ses siennes "Cède moi" il en oublis tout le reste, au fond il n'en a que faire. Guidé par son instinct, son envie, il ne voit que lui à cet instant. Et c'est lui qu'il veut. Seulement lui.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Ven 27 Mar - 4:54
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Il n’est rien. Personne. Il n’a pas cette importance. Comment pourrait-il prendre cette dimension dans son cœur ? Cette proportion sur sa peau ? Pour l’éternité. Parce qu’un tatouage n’a rien d’éphémère. Et c’est bien la raison pour laquelle il n’a encore jamais franchi ce pas. Sur toutes les merveilles de ce monde, comment arrêter son choix ? Et il lui fait croire l’impensable. Ce qu’il lui fait miroiter, il se désespère à l’espérer. Parce qu’il lui a dit adieu. Qu’il a laissé ses montagnes russes derrière lui. Il s’est retourné, bien sûre qu’il s’est retourné. Mais comment aurait-il pu lui revenir quand c’était avec un autre qu’il l’apercevait ? Perché sur l’autre quais, les doigts entrelacés avec l’être aimé. Pas lui. Il n’est rien. Personne. Une ombre sur son cœur, insaisissable. C’est ce qu’il était. Ce partenaire de jeu. Celui qui le distrayait de son quotidien. Quand il s’ennuyait. Et il ne se plaint, Roman. Il a aimé, non. Il aime chaque injection d’adrénaline dont il poignarde son cœur à chaque fois qu’ils se rencontrent. Celui qu’il pouvait faire tourner en bourrique. Juste parce qu’il le pouvait. Parce que ses mots, ses sourires et ses fossettes en avaient la capacité. Il avait trébuché dans ce squatte, avait dégringolé en offrande à ses pieds. S’était-il un jour relevé ? Quand il fondait le corps avec Joakim, quand il disait qu’il l’aimait. L’avait-il fait, de ce sol crasseux, jonchés de seringues et de matelas miteux ? Quand il enlaçait le cœur avec Anwar, quand il lui promettait qu’il l’aimerait toute sa vie. L’avait-il fait contre ces murs noircis du passage des âmes damnées ? S’était-il un jour relevé ? Sempiternelles interrogations qu’engorgent son encéphale. Il n’est rien. Personne. Il n’a pas ce prestige. Mais il l’a souhaité. Putain. Même aujourd’hui, il le désire encore. Et il doit savoir. Il a besoin de savoir. Besoin qu’il lui épargne l’asphyxie. Parce qu’il étouffe, Roman. Pris à la gorge par ce sentiment qui a d’abord conquit ses tripes puis asservit son cœur. Il le regarde, Roman. Cherche au fond de ses pupilles océanique un éclat de vérité. Et il n’y voit que ça, sa sincérité. Un hoquet échappe ses lèvres en sentant ses lèvres sur sa joue. Trop vite remplacé par la pulpe de son pouce. Et le couperet tombe et son cœur en deux, se scinde. "Ça a toujours été un jeu. Il le regarde, Roman. Complètement sonné, assourdi par cette vérité qu’il aurait préféré différente. Et il feint à la cacher sa déception. Alors pourquoi, pourquoi est-ce qu’il le touche comme ça, pourquoi est-ce qu’il lui dit tout ça ? Comment peut-il se jouer de lui ainsi ? Comment peut-il le laisser faire ? Parce que la perspective qu’il puisse lui vouer le tiers de l’adoration qu’il lui porte, le rempli d’une joie qu’il ne devrait éprouver. Jamais un mensonge" Ses sourcils se creusent. « s’il te plaît… », et ses larmes débordent encore. De ses énigme, il n’en peut plus. Il a besoin de savoir. Besoin qu’il soit clair. Sinon, il ne cessera jamais de l’espérer.  "Je t'ai pas sous la peau Roman, je t'ai dans la peau. Et mon baiser d'adieu n'a jamais été qu'un baiser d'adieu" , quoi ? Et son cœur ainsi se recolle. Ainsi s’envole sur les ailes de sa félicité. Et il soupire, le gamin. Un sourire peignait ses traits. Cette sensation vertigineuse d’être aimé en retour. Ses doigts migrent de son cou vers son pelage qu’ils envahissent. Et son cœur se détend, se prélasse. Réchauffée par ce culte qu’il lui voue. Gamin habitué à l’admirer en secret. Ce soir, apprenant qu’il n’a jamais été seul à le faire. Que ce jeu n’était que la séduction. Ses sourcils oscillent sur ce qu’il peut bien entendre quand il évoque avoir eu un objectif. Et ils finissent par invoquer ce pli en leurs centre avant de chercher la lisière de ses boucles. Mots roulés sur cette langue si rose traduisant une langue qu’il, gamin, beaucoup étudié. "Σας θέλω"  Je te veux. Je te veux. Je te veux. Il le veut. Lui. Il le veut, lui. Hadès vouloir Roman. Ses babines se replient alors qu’il dégluti, le gamin. Plongé au fond de ses abysses, il se noie dans leurs intensités. Et son souffle s’enraille. Son cœur déraille. Il peut sentir sur ses lèvres le rythme de sa chaude respiration. Leurs torses qui s’épousent pour sentir battre leurs cœurs à l’unisson. Il le veut. Il l’a dans la peau. Littéralement. Il le veut, lui. L’artiste abandonne son support, laisse ses deux mains encerclées ce si beau visage. Proximité inédite qu’il oublie, interdite. Son palpitant s’extasiant, s’excitant. Il le veut, lui aussi. Il l’a, aussi loin qu’il souvienne, toujours voulu. Il l’a désiré depuis que leur fer de leurs regards, se sont pour la première fois croisé. Avant même n’importe quel garçon, il y avait eu, Lui. Celui qu’il s’imaginait la nuit. Sous la pluie de sa salle d’eau. Celui qu’il retrouvait dans ce squatte. Celui qu’il a désiré avant même de l’apprécier. Celui qu’à l’apprécier, l’a entiché.  "Cède moi" Et s’il espace leurs visages, c’est parce qu’il a besoin de le voir. De savourer l’instant, l’assimiler. Qu’il est bien là, qu’il a bien dit ce qu’il lui a dit. Qu’il le pense. Cède moi. C’est réel. C’est putain d’réel. N’est-ce pas ? Cède moi. Sa main gomme une partie de son visage quand il laisse son pouce lisser ce creux entre ses sourcils, qu’il descend tracer la longueur de son nez si fin. Cède moi.  Qu’il traverse la verticale ces lèvres dont il apprend la texture. S’accroche finalement à l’angle de son menton. Cède moi. Il le peut, pas vrai ? Il peut lui céder son monde et son âme. Il le peut. Parce qu’il le veut. Il le peut car il le veut, lui aussi. Si fort, putain. Mais il peut pas. Il peut pas. Pas vrai ? Alors qu’il le regarde, que cette fois ses sanglots n’écho que sa détresse à se retrouver derrière cette barrière qu’il n’a pas le droit de franchir. Ligne d’arrivée à porter de ses doigts, de ses lèvres. Et il secoue la tête le gamin quand il brise entière la distance entre leurs deux corps, qu’il l’attire à lui, sur lui. A défaut de pouvoir fondre en lui. Ses bras autour de son centre, ses doigts parcourant la chaire de son dos. Son visage toujours à quelques centimètres du sien alors qu’il n’a décollé son front du sien. Putain de lâche qu’il est à le regarder avec ces mots qu’il ne semble plus savoir prononcer. Il l’a sur la peau, dans la peau. Il est soleil. Son Persephone. Le poids de son corps creuse le sien au creux du matelas. Et il s’en fiche bien qu’il puisse la ressentir son excitation quand lui aussi peut à présent sentir la sienne. Σας θέλω. Cède moi., à quelques centimètres seulement de ce qu’il a tant désiré. Il n’avait qu’à tendre les lèvres. « …j’peux pas. », ces mots, seulement le chuchotement de sa voix brisée. La plainte de son âme tourmentée. Entre celui qu’il ne veut trahir et celui, qu’il ne veut faillir. Mais il a déjà cédé, n’est-ce pas ? Il ferme les yeux, l’gamin. L’serrant contre lui, près de cœur. Lui, à qui il doit épargner le cœur. Mais c’est trop tard, n’est-ce pas ? Il lui en a fait la promesse éternelle. Noir sur blanc, sur la perfection de sa peau. Anwar, il ouvre les yeux pour le chercher dans cet univers qui s’étend dans le regard d’Hadès. Mais il n’y voit que lui. Seulement lui. Celui qui lui fait envie. Celui qui le tente, celui qui le perd. Et il se rend compte seulement qu’il a cessé de respirer quand ses poumons s’enflamment. Qu’à respirer, il laisse à nouveau à sa fragrance la liberté d’embrumer son esprit. Son Amortentia à lui. Et le temps s’effile au ralenti pourtant, il a l’impression d’agir en accélérer quand il les bascule de nouveau, qu’il roule sur lui. « T’es ma muse, Hadès. », son dieu, son objet de fascination, d’obsession. « tu m’as déjà. », d’une manière qui l’a toujours pris au tripe. « Tu le vois pas ? », Qu’il est fou de lui. « Comment j’peux te le prouver ? », il veut dire, autrement. Autrement… Il secoue la tête quand il roule finalement sur le côté, à plat sur son dos. « T’aurais raison de me trouver lâche. », il soupire, un petit rire sans joie se volant à sa gorge. Et il aurait raison.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Sam 28 Mar - 20:10
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Vérités qu'il n'a jamais cherché à cacher. Simplement pas dévoilées parce que les questions ne lui ont jamais été posées. Et tout ces gestes, tout ses mots, tout ce flirt n'avait toujours été que le reflet de ce qu'il inspirait à son âme. Ce feu qu'il éveillait en lui. Flamme nommée passion. Même à l'époque où il était en couple il n'avait su la museler. Cherchant éternellement à séduire cette âme qui de sa pureté l'avait conquis. Il ne trouvait rien qu'il n'aimait pas en lui. En amour même de ses défauts et maladresses. Flèche qui dans son cœur s'est logé à leur première rencontre et qu'il n'a jamais essayé de retirer. Même quand il aurait dû. Parce qu'il n'a jamais été quelqu'un de droit Hadès. Être tordu qui s'est toujours refusé à suivre les règles, même quand il s'agit de bon sens ou de respect dans le couple. Sinon il ne l'aurait jamais embrassé. Sinon il aurait culpabilisé des pensées qu'il avait constamment à l'égard de ce blondinet alors que celui qui le réchauffait de ses bras en était un autre. Mais jamais un instant il n'avait regretté de ressentir cette douce souffrance qu'il provoquait à son cœur. Qui n'était une souffrance que parce qu'il n'était pas à lui. Mais jamais il n'a voulu que ça cesse d'une autre façon qu'en étant comblé. Qu'il laisse ça disparaître il en était hors de question. Et il a donc fait tout l'inverse, l'a alimenté encore et toujours. Encore aujourd'hui, plus que jamais parce qu'ils avaient pénétré sa bulle d'intimité et que tout allait plus loin qu'un simple effleurement de mains. Si proche, autant de corps que de cœur. Il se dévoile avec ses souvenirs et quand il lui pose réellement la question il se trouve bien obligé d'y répondre. Il a envie d'y répondre. Il refuse que son ange pense qu'il ne s'agit la que de le faire craquer pour ne plus en avoir rien à faire de lui ensuite « s’il te plaît… » sa mâchoire se contracte brièvement alors qu'il ne lâche son regard. Regard qui se floute encore plus sous ses larmes qui s'en échappe et qui lui serrent le cœur. Est ce qu'il refuse de le croire ? Lui a-t-il donné raison de douter de sa sincérité. Envers lui il l'a pourtant toujours été. Comme il lui disait. Jamais ça n'avait été un mensonge. Et il continue à caresser sa joue, tenter de barrer le chemin de quelques une de ses perles salées qui sur ses joues ne cessent de dégringoler. Il le supplie en pleur et à cet instant il se sent bourreau d'un céleste. Alors il lui dit, se dévoile un peu plus, couche ses sentiments comme il ne l'a jamais fait auparavant. Et ces mots il ne les dit pas juste parce qu'ils sonnent bien mais parce qu'ils sont l'interprétation exacte de ce qu'il ressent pour lui. Il l'a dans la peau. Putain oui, et le cœur aussi et sa tête qu'il ne quitte jamais. Soulagé de voir ainsi son sourire remplacer ses larmes de détresse, il sait à cet instant qu'il a bien fait. Peut-être aurait-il dû le faire avant. Mais quand ils s'étaient quitté Hadès était en couple et il n'avait su parler qu'à travers un baiser avant de le voir s'éloigner. Et depuis peu seulement ils se revoyaient, cette fois ci c'était le cœur de Roman qui était déjà pris. Comment lui expliquer qu'il est si peu volage parce qu'au final il n'en désire vraiment qu'un seul. Mais c'est ce qu'il lui dit aujourd'hui. Il le veut. Lui. Il se doute qu'il ne comprendra pas mais au moins il l'a dit. Sa respiration est lente, en attente de sa réaction, suspendu à ses lèvres alors qu'il a l'impression de sentir le cœur du blond battre plus fort de sa poitrine ainsi collée à la sienne. Peau contre peau. Son cœur sans doute lui aussi bat plus fort mais il ne l'entend plus, esprit brouillé, il a l'impression que celui ci a sauté plus d'un battement alors que les mains de son Perséphone vienne encercler son visage. Et c'est à ce moment la qu'Hadès lui demande de céder. De plonger pour lui dans son enfer. Qu'il vienne lui apporter cette lumière qu'il est à son obscurité, lui, le soleil de sa nuit. A cet instant, c'est son seul et unique désir. Et il le regarde éloigner un petit peu son visage. Ce surprend à sentir son doigt tracer l'invisible limite de son asymétrie. Et ses lèvres se décollent l'une de l'autre sous la pulpe de son pouce. Il les voit à nouveau ses larmes. Et pour la première fois depuis longtemps il a peur. Peur que d'un coup tout lui échappe. Peur qu'en donnant la conclusion de ce jeu il lui ai également donné la clé pour s'en échapper. Peur de lui avoir donner une raison de s'éloigner de lui. Parce qu'il était droit, lui. Et pourtant, démon qu'il était, il n'avait qu'une envie et c'était de le voir pêcher avec lui. Croquer dans la pomme qu'il lui tend. Mais il le serre encore plus à lui, contre lui et le prend même sur lui sans que le brun n'y oppose aucune résistance. Et quand ses mains parcours son dos un soupire s'échappe de ses lèvres. Électrisé de la tête au pied d'être ainsi touché par cet homme. Excitation matérialisée dans leur pantalon qui à présent se chevauchent. Ses yeux s'abaissent sur ses lèvres. Il y croit à ce moment la. Il y croit qu'il va céder et qu'il va pouvoir le libérer de ses envies « …j’peux pas. » et ses yeux restent bloqués sur ses lèvres. N'osant les relever pour croiser les siens. Non pas tout de suite. Sa voix brisée ou ses mots, il ne sait pas ce qui, à l'instant, déchire le plus son cœur. Il le savait pourtant. Il savait qu'il n'était pas comme lui. Traître aux promesses silencieuses qu'il avait fait en se mettant en couple. Et il ne pouvait même pas le blâmer, parce qu'il admirait aussi cette part de lui. La gorge nouée il n'arrive à prononcer un mot. Les yeux toujours abaissés, comme éteint l'espace d'un instant face à cette désillusion de ce fantasme qu'il s'est monté en quelques secondes. Et il sent ses bras le serrer un peu plus contre lui sans comprendre pourquoi. C'est la qu'enfin il relève les yeux dans les siens, le cœur endoloris d'une douleur qu'il ne veut toujours pas effacer. Et alors qu'il n'a toujours trouvé ni la force ni les mots pour lui répondre il se retrouve sous lui. Que fait-il ? Il sait qu'il ne joue pas pourtant c'est l'impression qu'il donne. Il vient de l'éconduire, pourquoi ainsi continuer à flirter avec lui s'il se refuse à lui céder ? « T’es ma muse, Hadès. » il déglutit, perdu. L'impression qu'en échangeant leurs positions ils ont également échangés leurs rôles. « tu m’as déjà. » et il fronce les sourcils l'animal blessé. Il ne comprend plus rien. Ses mots le réconforte autant qu'ils le perdent encore plus « Tu le vois pas ? » comment est-il censé le voir alors qu'il choisit l'autre ? « Comment j’peux te le prouver ? » en le quittant. Réalité que cette fois ci il devait taire vu que le blond avait déjà fait son choix. A quoi servirait il d'alourdir encore plus cette décision ? Roman roule hors de sa vue, sur le dos et il tourne la tête vers lui. Si démuni à présent. Il n'a plus les cartes en mains, il les lui a donné et c'est le seul à pouvoir décider ce qu'il en fait. Malgré sa question, ça restera toujours son choix « T’aurais raison de me trouver lâche. » il soupire en passant ses mains sur son visage Hadès. Tente de se reprendre et d'enfin délier sa langue habituellement si bien taillée. "T'es pas lâche Roman." peut-être que sur l'instant il aurait préféré d'ailleurs, mais il ne peut que saluer cette part de lui "Si tu es si attaché à moi que tu me le fait ressentir et que malgré ça t'arrives à suivre tes principes et ne pas trahir l'homme que tu aimes alors t'es bien plus fort que tu n'es lâche" Il pourrait dire qu'il est plus fort que lui mais Hadès ne s'est jamais trouvé dans sa situation pour pouvoir comparer. Il avait des sentiments pour son ex oui, mais n'en était pas amoureux. Non son amour était déjà placé en quelqu'un d'autre, indisponible aussi à cette période. Jusqu'à ce qu'il le soit, et qu'il l'embrasse. Est ce qu'il serait capable de trahir l'homme qu'il aime en cédant à un autre ? Probablement pas, parce qu'il ne s'imagine pas qu'il soit possible d'éprouver la même chose pour une autre personne. Dans ce schéma, c'est lui l'intrus. "Je t'ai pas déjà. Je t'aurais jamais tant que seras à un autre" et jamais, jamais il ne partagerait. Il bascule sur le côté tend sa main sur ce torse musclé qui agrippe son regard "Mais si tu veux faire un truc pour moi..." il ne peut pas lui demander de l'embrasser même s'il en rêve, même s'il en crève, parce qu'il l'a déjà fait en lui demandant de céder, et qu'il a déjà refusé. Il ne peut pas lui demander de le choisir lui parce qu'il ne veut pas le forcer à faire un choix qui ne serait pas le sien. "Me chasse pas de ta vie" il relève les yeux pour les plonger dans les siens à nouveau "Ne te montre pas embarrassé à chaque fois tu me vois parce que t'as pas voulu de moi" et ses mots encore resserre son cœur "Je t'en pris, s'il te plait, ne me fait pas regretter d'avoir été sincère avec toi" il ne le supporterait pas. Non il ne supporterait pas de se dire qu'il préférerait mentir s'il pouvait revenir en arrière parce que ça avait tout changé entre eux. Il ne supporterait pas de devoir se demander à l'avenir s'il doit dire la vérité ou non par peur des conséquences qu'il ne pourrait encaisser. Il le supplie de son regard. Il n'a pas envie de revivre ce sentiment, celui de le voir s'éloigner après qu'il se soit ouvert à lui. Ne plus le revoir, même si c'était peut-être la meilleure décision qu'il pourrait prendre pour préserver son couple, il le vivrait extrêmement mal. Il n'a pas cette force que le blond à lui de pouvoir se passer de lui pour privilégier son bonheur au sien. Alors même s'il doit rester dans l'ombre il veut continuer à exister à ses côtés grâce à la lumière qu'il est pour lui.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Dim 29 Mar - 1:48
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Parce que lâche, il l’est. Ses orbes gorgés des perles de l’océan contemple ce plafond qu’il observe déjà tous les soirs. Alors qu’il se retourne dans son lit et dans son esprit tous ces non-dits qu’il discute avec ses insomnies. Ces questions auxquelles il n’avait de réponse, l’interrogeant sur la torture. Lâche, à se tenir sur le bord de ce précipice, à divaguer sur la vue en contrebas et ne jamais, jamais descendre découvrir ce qu’il y trouvera. Curiosité mis à mal par cette peur qui lui prend le vendre. Tétanisé à l’idée de chuter si fort qu’il s’en fracasserait. Parce que lâche, il l’a été quand il n’a pas eu le courage de parler. Quand il s’est terré dans son silence pour ne pas peiné. Parce que ce n’était pas grâce s’il n’était pas heureux, lui. Qu’avait-il pour se plaindre ? Il avait l’apparence de la petite famille parfaite. La parfaite bande de pote. Le parfait petit-ami. Et la chance de parfaitement pouvoir suivre ses envies sans jamais se soucier du prix. Pourquoi ça n’irait pas ? Ce n’était pas grave. Rien n’était grave. Et plus il s’en persuadait et plus ce vide au creux de son être se diguait. Le néant s’étirant. Le monde perdait sens. S’accrochant au souvenir du temps où il ressentait encore. Ce temps où il était encore lui-même. Le palpitant diminué, il s’est petit à petit éteint éclipser. Il n’est le soleil de qui que ce soit. Pourtant, lui, disait qu’il était le sien. Hadès. Celui qui avait frotté ses mains contre sa poitrine et l’avait simplement réanimé. Il n’avait seulement eu besoin que d’un regard, un seul. Un sourire et il avait bondi hors de sa chaloupe. Il déjà perdu ses rames de toute manière, qu’est-ce qu’il risquait ? Si ce n’est l’opportunité de se sentir de nouveau en vie. Il s’est servi de lui, a joué avec lui. Pas l’inverse. Jamais l’inverse. L’air lui manque et sa main remonte masser sa gorge alors que ses lèvres s’entrouvrent pour chercher ce qui fait défaut à son organe. Parce que lâche, il l’est. De n’avoir le courage de faire ce que lui vient de faire. A lui, il s’est dévoilé. Il lui a tendu son putain d’cœur et lui, lui… il n’a pas eu le courage de l’accepter. Par peur de faire du mal à un autre. C’est à lui qu’il en a fait. Celui qui l’a repêché de l’enfer où il s’oubliait. "T'es pas lâche Roman. Tu es si attaché à moi que tu me le fait ressentir et que malgré ça t'arrives à suivre tes principes et ne pas trahir l'homme que tu aimes alors t'es bien plus fort que tu n'es lâche"  Il ferme les yeux le gamin, ses poings se serrant. L’une de long de son corps, l’autre autour de sa propre gorge. Mais ses paupières, bien que fermement closes, débordent. Imbibe la housse de couette qui foncent son rose bonbon. Et il s’mord l’intérieur de sa lèvre, retenant ce sanglot qui menace. « jtaimetoiaussi… », il articule mais son timbre suffoque dans sa gorge. Parce qu’il l’aime, pas vrai ? A-t-il réellement cessé ? A des lieux de lui, en tailleur sur le sol de ce train qui le menait à Chennaï. Il l’avait dessiné. Les avait dessinés tous les deux. Ce baiser qu’il avait laissé le vent emporté alors que le train s’emportait sur sa vitesse vers sa destination. Mais le vent l’a ramené à lui, pas vrai ? Ou peut-être simplement qu’il a suivi le sens du sens. Jusqu’à lui. "Je t'ai pas déjà. Je t'aurais jamais tant que seras à un autre", sa main quitte sa gorge pour recouvrir son visage. Son abdomen se contractant brusquement sous le coup qu’il prend au cœur. Parce qu’il l’est. N’est-ce pas ? A un autre. Et c’est bien ce qu’il choisi de respecter au détriment des sentiments de celui qui se tient près de lui. Celui qu’il veut garder près de lui. Et il s’mord plus fort cette lèvre, goûte le fer sur sa langue. Il le veut. Lui, celui qu’il a espéré qu’il veuille de lui. Lui, celui qu’il veut. Celui qui l’a gravé sur sa peau sans savoir s’il le reverrait un jour. Putain. Qui fait ça ? Lui, putain. Ce mec qu’il aime et qui l’aime aussi. Le problème étant qu’il en aime aussi un autre. Il le sait, Hadès. Et pour l’épargner, il aurait presque préféré qu’il ne le sache pas. Parce que faire du mal, c’est bien la dernière chose qu’il souhaite faire. Mais il a tout gâcher, il a tout balancé aux flammes. Tout envoyer calciner. Parce qu’il est lâche. Pire. Indécis. Encore pire, égoïste. Et tellement de putain de terrifier à l’idée qu’il puisse s’en aller, se détourner de lui seulement parce qu’il n’a pas le courage de le choisir, lui. Il ne peut pas le perdre. Il peut pas ! Tétanisé à la perspective qu’il ne puisse même pas le retenir si jamais il choisissait de s’en aller. Parce qu’il aurait alors raison de le faire. Il lui a donné son cœur et il lui a craché à la figure. "Mais si tu veux faire un truc pour moi..." Tout ce qu’il veut, absolument tout pour qu’il lui reste. Il pivote sur son flanc, la tête molle sur le matelas alors qu’il le regarde et se brise à le faire. Sa main est remontée recouvrir la sienne, la gardant pressée contre sa chaire. Suspendu à ses lèvres, il patiente, prêt à se plier à n’importe lequel de ses désirs. Pour qu’il lui reste. L’étoile qui scintille au-dessus de ses ténèbres à lui. Bruyamment l’air s’aspire à sa bouche alors qu’il plonge, vaillant, dans la profondeur de la déception qu’il a causé. Mais c’est pire, n’est-ce pas ? De n’y voir seulement que sa tristesse. Il a fait ça. Et la peur. La peur ? De quoi est-ce qu’il peut bien avoir peur ? "Me chasse pas de ta vie" Et la réponse, guillotine sur sa nuque. Parce que c’est ce qu’il a fait la dernière fois qu’il lui a essayé de lui faire comprendre qu’il tenait à lui, pas vrai ? C’est ce qu’il a fait. "Ne te montre pas embarrassé à chaque fois tu me vois parce que t'as pas voulu de moi. Je t'en pris, s'il te plait, ne me fait pas regretter d'avoir été sincère avec toi" , et il brise encore la distance entre leurs deux corps, les traits déformés par la peine. Celle qu’il a causé. Celle qu’il ressent. Et il se brise. « j’suis désolé, j’suis tellement désolé… », sa main retrouve sa joue, et son front, le sien. Et leurs souffles s’emmêlent de nouveau. Pourtant, il manque encore d’air. « j’t’en supplie, pitié… pardonne moi de… je le ferais plus. Jamais. Je te le promets. », comment est-ce qu’il a pu le faire la première fois ? Comment est-ce qu’il peut l’avoir conduit à redouter qu’il le fasse de nouveau ? Comment est-ce qu’il peut croire que ça veut dire qu’il ne veut pas de lui ? « Ca n’a jamais été parce que… », parce qu’il le voulait si ardemment qu’il était prêt à blesser volontairement un autre. Seulement parce que ça signifiait qu’il le désirait, il aurait été capable de laisser ce monde bruler. Pour lui, son Hadès. Son Hadès qui l’a dans la peau. Son Hadès qui lui colle la preuve de son désir. Et ses lèvres cèdent aux siennes. Picore cette passion qui l’obscure. Et il respire. Bordel, il respire, enfin. Cerise. Fraise. Menthe. Il s’enfièvre, le gamin. Le souffle court, essoufflé. Exalté sur son péché, il murmure. « και εγώ», moi aussi, je te veux. Comment peut-il en douté? Comment peut-il le laisser douter alors qu'il peut lui affirmer le contraire?
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Dim 29 Mar - 5:14
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ft @Roman Walters
Il le regarde main autour de la gorge comme s'il s'étranglait. Finalement peut-être est-il, à cet instant, le cœur aussi suffoquant que le sien finalement. Il a l'air de souffrir dans cette position peu naturelle. Paupières closes qui laissent pourtant encore s'échapper des larmes. Il en peut plus Hadès, n'en peut plus de les voir ses larmes qu'il provoque. S'il pouvait supporter celles d'émotion ça lui fait bien trop mal d'être l'objet de ses peines et de ses tourments. Il devrait s'éloigner, pour son bien à son ange, mais il ne peut pas. Il n'arrive pas à le vouloir parce qu'il en a déjà fait l'expérience de force et que ça lui a déjà arraché le cœur. Sa relation de l'époque petit à petit s'est éteinte, comme sa fée clochette et elle a dépérit. Parce qu'avec lui au loin, si loin, tout perdait sens. C'est sa famille qui l'a maintenu debout, en équilibre sur ses jambes. C'est elle qui l'a empêché de chuter plus bas qu'il n'était déjà. Il cache son visage dans sa main, Roman, et sous la sienne il sent les muscles de son torse se contracter. Et lui, est ce qu'il peut le sentir son cœur qui se serre à le voir être si mal ? Et sa main vient finalement se poser sur le sienne alors qu'il se tourne vers lui. Et il regarde cette main un instant. Se demande s'il pourra voir encore leurs deux mains se chercher et s'aimer de cette manière alors qu'il a enfin mis cette barrière en faisant son choix. Une peur ranger dans une autre. Bien plus grande, dont il lui fait part. Peur qu'il veuille l'éviter maintenant, mettre de la distance, peur qu'il se sente gêner en sachant ce qu'il sait, en sachant à quel point il le veut. Lui. Détenteur de cette lumière, ce soleil qui donne jour à son cœur et le réveille au lieu de le laisser dormir dans sa nuit éternelle. « j’suis désolé, j’suis tellement désolé… Gorge serrée, pourquoi s'excuse-t-il ? Est ce parce qu'il compte réellement s'éloigner à nouveau ? Les yeux du bruns se ferment quand son blond instaure à nouveau cette proximité. Main sur sa joue, front contre son front, et timidement il l'enlace finalement. Proximité aussi douce que douloureuse. Encore dans le flou à ne savoir quoi penser « j’t’en supplie, pitié… pardonne moi de… je le ferais plus. Jamais. Je te le promets. » et il rouvre les yeux pour pouvoir lire les siens. De quoi il parle ? De le chasser de sa vie ? C'est ça, c'est bien de ça qu'il parle non ? Poitrine qui se soulève et d'entre ses lèvres s'échappent un long soupire de soulagement. Toujours brisé et pourtant plus serein rien qu'à cette idée. A cette promesse qu'il lui fait et qu'il avait tant besoin d'entendre. Sa main remonte dans ses bouclettes d'or et sa respiration se fait plus lente, tente de se stabiliser "Je te pardonne" petit ange. Il lui en a un peu voulu un temps c'est vrai même s'il n'en avait aucun droit mais il a fini par comprendre et aujourd'hui il ne lui en veut pas. Non il avait simplement peur que ça se reproduise et cette peur était enfin balayée, l'allégeant d'un poids. « Ca n’a jamais été parce que… » sa phrase l'intrigue, éveille sa curiosité plus que jamais. Il veut savoir, il veut savoir ce qu'il allait lui dire la à cet instant précis où il n'avait su finir sa phrase. Où il s'en était empêché peut-être ? Mais il ne la fini pas sa phrase et Hadès n'y comprend plus rien quand il le voit s'approche encore plus. Mais ses yeux se ferment automatiquement quand il sent ses lèvres contre les siennes. Son cerveau explose. Ses lèvres reprennent cette danse qu'ils ont délaissée trois ans plus tôt. Le cœur qui bat à tout rompre, qui veut s'échapper de sa cage et il réalise enfin. Il réalise qu'ils sont en train de s'embrasser. Roman et lui. Il a cédé. Après lui avoir dis non il lui a cédé. Libération qu'il goutte sur ses lèvres. Léger goût de sang que le blond s'est imposé à la morsure trop féroce de sa lèvres un peu plus tôt. Mais rien qui ne lui déplaît. Au contraire, ce baiser est une délivrance, l'aboutissement de tout ce qu'il y a entre eux. A cet instant il n'a plus envie de le lâcher mais s'y force, le souffle court, quand l'ange se remet à parler « και εγώ » la surprise c'est probablement tout d'abord ce qui se lit dans son regard. Parce qu'il lui parle grec, et que ça signifie qu'il a compris ce qu'il lui disait tout à l'heure. Il y répond d'ailleurs. Et c'est cette réponse qui étire enfin les lèvres du bruns qui commençaient à se sentir en manque de son sourire. Des mots qui réchauffent son cœur, qui le cajolent. Doucement de son pouce il caresse sa joue. C'est pas possible, ce mec a vraiment tout pour lui plaire. Pas étonnant qu'il y voit un ange. "C'est fou.." il le regarde, admiratif. Y'a-t-il un don qu'il n'a pas ? Ou se trouve-t-il simplement que chacune de ses capacités sont piles celles qui le font vibrer ? "Roman" il murmure, toujours si prêt de lui "Je crois que.." les yeux au fond des siens il y retrouve son chemin "Το άλλο μισό της ψυχής μου είναι μέσα σου" L'autre moitié de mon âme, elle est en toi. Il oublie l'autre, celui avec qui est Roman. Parce qu'il ne voit que lui, et qu'à cet instant ils sont un nous. "Tu es si beau" ses doigts caressent son front "J'arriverais jamais à me passer de toi" et il n'en a pas envie. Doucement, tendrement, à nouveau il s'empare de ses lèvres. Parce que maintenant qu'il lui a donné l'autorisation il peut à nouveau le faire de lui même. Et sa langue vient par moment chaleureusement caresser la sienne alors qu'il se penche de plus en plus au dessus de lui jusqu'à le faire basculer sur le dos. Et si ça l'excite, les émotions débordent déjà tellement de son cerveau qu'il se décide à rester sage pour l'instant, quitte à dormir sur la béquille. Il ne veut pas essuyer un nouveau refus. Il se contente de caresser son torse chaud et de faire descendre ses lèvres jusqu'à son cou. Laissant un chemin de quelques baisers. Et il lui mordille doucement avant d'y caler sa tête, paupière close. Sur le flan, sa jambe vient au milieu des siennes s'emmêler, et bien que son érection soit de nouveau active il se colle à lui sans pression. Apaisé, il se sent bien. Doucement à son oreille il murmure, serpent qui siffle tel un démon sur son épaule "Enlace moi" il veut les sentir ses bras puissant autour de lui. Il veut avoir cette sensation d'être unique même s'il sait que c'est faux. Ses yeux fermés le bout de son nez caresse doucement la lisière de sa mâchoire sous son oreille "Ce qui émane de toi, c'est tellement poétique et fort que ça séduit chaque particule de mon être" et il se fiche bien de ce qu'on peut penser de ce genre de phrase, il sait que lui il saura l'apprécier et la comprendre "Et depuis le début, depuis le tout début. Avant même notre rencontre au squatte. Quand je t'ai vu jouer de la musique, déjà la, tu m'avais accroché à toi" une vérité, encore une. Mais celle qu'il s'apprêtait à lui révéler était bien plus dérangeante et plus intime mais Roman ne lui poserait jamais la question alors le seul moyen qu'il le sache c'était que lui décide de lui dire. A cet ange il confesse ses pêchers, ceux dont il est à l'origine "Il m'est arrivé, plusieurs fois..." ses doigts remonte sans son cou "Alors que je faisais l'amour avec mon ex, de penser à toi" voilà c'était dit. Tombé et lourd de sens. Non ça n'était pas d'hier que le blond l’obsédait.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Dim 29 Mar - 16:36
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the drug in me is you.
Parce qu’il le veut, oui. Il l’a toujours voulu. Il n’avait eu qu’à plongé au fond de ses azurites une seule fois pour y jeter éternellement son ancre. Les marées les ont éloignés. Les tempêtes, ils les ont bravées. Les braves encore. Mais quoiqu’il arrive, il lui revient, à lui. Il lui sort la tête de l’eau, abreuve ses poumons de l’oxygène que loin de lui, il a tant manqué. Et quoiqu’il arrive, il lui revient, à lui. Pourtant une partie de son cœur est resté au port. Près de celui qui l’attend. Celui qui a la patience et la tolérance. Celui qui lui a fait confiance en lui confiant son cœur. Et pourtant, il est là. A se sentir revivre contre ses lèvres. Il souffle simplement et ce feu qui calcine ses organes, s’éteint. Si douces contre les siennes, si chaude. Si parfaite. Il en perd la tête. Le cœur qui s’allège sur son pardon, s’étourdi sur son affection. Et il le veut. Il l’a toujours voulu. L’idée qu’il pense le contraire, qu’il souffre autant de cette distance qu’il lui impose, fait naître cet incendie au creux de sa cage thoracique. Et son cœur brûle. Brûle de lui dire à quel point est-ce qu’il tient à lui, lui aussi. Et lui, le gamin qui a toujours les mots n’en trouve aucun qui parle plus fort que l’étreinte de leurs lèvres. Et sa langue n’est pas en reste quand il murmure cette langue ancienne. Et la surprise qu’il lit sur son visage le fait sourire, miroir à celui qui retrouve ces lèvres qu’il vient de baiser. Brièvement ses prunelles s’abaissent, le temps d’apprécier sa caresse. Un petit rire hors de ses lèvres à l’entendre s’épater de cette faculté qu’il lui ignorait probablement. Mais il n’est pas le seul, lui aussi s’est étonné à l’entendre l’user. Hadès, dieu grecque, peut-être. Restait qu’il ne s’y était pas attendu à ce qu’il sache le parler. "Το άλλο μισό της ψυχής μου είναι μέσα σου" , ses perles océans rencontrent les siennes et son souffle lui échappe. [u]L’autre moitié de mon âme est en toi.[/i] Ses prunelles inondent de l’émotion dont il le submerge. Lui, son âme-sœur. Liés par le destin. C’est ça ! C’est pour ça qu’il s’est amarré à lui. C’est pour ça qu’il lui revient toujours, à lui. Pour cette raison. « Mon autre moitié, c’est toi ? », une question qui n’appelle de réponse. Une réponse toute de même dans son esprit qui lui rappelle que non. Son autre moitié n’est pas ici mais chez lui probablement en train de réviser pour ses examens ou en train de filer à sa tante un coup de main. Le teint vermeil, il secoue doucement la tête. Non, il n’est pas si beau que ça. Il le sait bien. Lui, il est celui qui peint la beauté. Il ne l’incarne pas. Il n’y a que le reflet de ses traits sur ses iris qu’il peut réellement admirer. "J'arriverais jamais à me passer de toi", et ça lui fait tellement mal de savoir qu’il l’a forcé à essayer. Mais lui aussi a essayé, lui aussi a échoué. « Moi non plus… », il souffle contre ses lèvres. Et il répond à son baiser, lui répond que pour lui aussi, il a cette importance. Dans sa vie, dans son cœur. L’autre moitié de son âme. Il lui partage son être, son existence. Et sur ses lèvres tout prend sens. Plus rien ne semble d’importance. Mis à part ce moment où ils ne sont plus que tous les deux. Ce moment où il comprend enfin qu’il n’a jamais été question d’un jeu. Pour aucun d’eux. Et s’il s’excite un peu plus, quand ses omoplates s’allongent sur le matelas, il panique. S’affriole encore à sentir sa longueur creuser sa hanche. Et il n’a pas le temps de le retenir ce gémissement qui le trahit quand il peut les sentir ses lèvres comme jamais encore il ne les avait sentis auparavant. Ces baisers sur sa peau sensible. Et son torse se soulève plus haut, plus fort et il étouffe. Le corps brûlant contre le sien qui semble brûler de mille feux. Ses doigts creusent sa cuisse en sentant sa céramique tenter sa chaire. Ses jambes s’enroulent avec naturel aux siennes. Leurs corps se trouvent si aisément l’un contre l’autre. Et il l’enlace simplement, laisse son bras l’attirer un peu plus contre lui. Un peu plus, sur lui. Loin d’avoir besoin qu’il l’en prit plus longtemps. Il l’a avait rêvé avant de le vivre cet instant. Et ses rêves n’auraient pu être plus loin de la réalité. Son imagination n’avait pas son odeur, n’avait pas sa chaleur, sa douceur. Et ses doigts apprennent tout doucement les courbes de son corps. Son dos, ses épaules, son pectoral, ses côtes et cette hanche anguleuse où il prend repos.  "Ce qui émane de toi, c'est tellement poétique et fort que ça séduit chaque particule de mon être", Il s’hypnotise au fond de ses iris, s’enchante sur ses mots. Et son cœur dégringole, dégringole, dégringole jusqu’à ses pieds. Il lui parle à son âme, il lui parle à cette autre moitié de lui. Il le ressent, lui aussi. Lui, il n’a su trouver les mots, n’a jamais pu partir en quête de les trouver. Mais il l’a dessiné, il l’a dessiné sa poésie. S’est séduit de chaque particule de ses coups de crayons.  "Et depuis le début, depuis le tout début. Avant même notre rencontre au squatte. Quand je t'ai vu jouer de la musique, déjà là, tu m'avais accroché à toi", Cette révélation écarquille ses pupilles. Parce que tout ce temps s’était écoulé sans que jamais il ne se doute de cette vérité. Parce qu’il ne lui ment pas, il ne lui a jamais menti et ne lui mentira jamais. Et pourtant, il le réalise bien qu’il lui a menti durant toute ces années. A le laisser croire qu’il n’avait d’intérêt seulement que son amitié. Non, il n’avait pas menti. Il n’avait jamais assuré qu’il n’en avait pas après son cœur. Non, il avait toujours laissé entendre qu’il avait de l’importance pour lui. L’avait toujours placé sur un piédestal où il n’avait pas nécessairement sa place. Il l’avait embrassé alors qu’il n’était pas à lui d’embrasser. Pas à lui de l’aimer. Comme lui, à cet instant. A cet instant où il est finalement enfin son autre moitié. « C’est donc pour qu’on vive cet instant que le destin s’est tant acharné ? », il sourit, laisse la pointe de son nez rejoindre la pointe du sien. Et de nouveau leurs souffles s’emmêlent. Menthe. Fraise. Cerise. Il l’enivre. tu m'avais accroché à toi, ce moment où il avait jeté son hameçon. Sans le savoir qu’il lui céderait aussi son ancre. « Je savais pas. Je savais rien de tout ça… », s’il l’avait su, peut-être qu’il y a longtemps qu’ils l’auraient vécu cet instant. Mais il n’aurait pas connu Joakim. Pas connu Anwar. Et il n’est pas certain, le gamin, qu’il pourrait les sacrifier si facilement. Parce qu’il les a aimés, il les aime et les aimera probablement toute sa vie. Même si aucun d’eux n’est lui. Hadès. Son Hadès. L’Hadès de Persephone. Déesse qui dans l’obscurité des enfers trouvent réconfort auprès de l’autre moitié de son âme. Et il le serre un peu plus contre lui. Juste parce qu’il le peut. Enfin.  "Il m'est arrivé, plusieurs fois...", Les paupières closes, il tend l’oreille, continue de respirer à plein poumons son odeur. "Alors que je faisais l'amour avec mon ex, de penser à toi", et son souffle s’enraye dans sa trachée et il se redresse, convulse d’une soudaine quinte de toux. Cramoisi jusqu’au nombril. Il faisait l’amour avec son ex. Lui faisait l’amour. En pensant à lui. A lui, pendant qu’il faisait l’amour. Avec son ex. Cette chose qui ne lui viendrait à l’esprit à lui. Jamais il ne pourrait faire l’amour à quelqu’un en pensant à un autre. Jamais. Et il se sent si mal. Si mal d’être flattée que lui, l’ai fait pour lui. Il se sent si sale, si mal. Parce qu’une part de lui s’en réjouit. De savoir qu’il fait l’amour en pensant à lui. Qu’il voulait lui faire l’amour, à lui. Et il la sent son envie, il la ressent son amour. Avec son ex… Son ex-petit-ami. Son petit-ami. Anwar. La quinte exténuée, il laisse sa paume recouvrir son visage. Alors que ses doigts n’ont pas desserré leurs prises sur sa hanche depuis qu’il a articuler son désir de lui faire l’amour. Parce qu’il en a envie, lui aussi. Terriblement envie. « J’aimerais pouvoir te faire l’amour mais j’peux pas… », il le prononce ce mal qui le ronge. Ce dilemme qui oppresse son cœur. Et il panique, se détache complètement pour se redresser à la recherche de son souffle alors que chaque battement de son cœur l’essouffle. Mais il se recouche pour lui prendre son visage entre ses mains, presser son front de nouveau contre le sien. « J’peux pas le trahir comme ça, tu comprends ? J’peux pas lui faire du mal comme ça. Je l’aime… », il souffle, souffre sur ces mots qu’il presse hors de ses lèvres tant qu’il en a encore la force. « … Mais je t’aime, toi aussi. », ses lèvres doucement frôlent les siennes. « Quand je t’ai vu la première fois, j’ai cru que t’allais me voler… et plus je te regardais, plus je me disais que si t’avais qu’à demander, j’te donnerais tout ce que j’ai. Absolument tout. Parce que plus je te regardais, plus je me sentais vibrer. Et c’est l’effet que tu me fais. Prêt de toi, je me sens vivant. J’ai l’impression d’enfin pouvoir respirer. Que je peux chuter tous les étages librement. C’est pas grave. Tant que t’es là, il m’arriverait jamais rien. Et je t’ai aimé pour ça. Je t’ai désiré pour ça. », il pose doucement un baiser sur ses lèvres. « Je t’aime et te désir encore pour ça… », il murmure dans un souffle.
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(#) Re: the drug in me is you. ft. Hadès    Lun 13 Avr - 22:21
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[  the drug in me is you ]
ft @Roman Walters
Il ne regrette pas d'avoir enfin dévoilé ce qu'il n'a pourtant jamais réellement caché. Il lui a même montré, une fois. Mais le blond n'a pas semblé comprendre. Le reste du temps il s'est contenter de ne pas l'exprimer avec des mots. Jusqu'à aujourd'hui. Parce qu'une fois les mots posés ils donnent sens, exposent une vérité. Alors que les gestes sont souvent sujets à plus d'une interprétation. Mais non, il ne regrette pas parce qu'il découvre une réciproqueté qu'il avait déjà, à plusieurs reprises, soupçonnée. « Mon autre moitié, c’est toi ? » son sourire affine un peu plus ses lèvres. Ça aussi c'était quelque chose d'incroyable. Un hasard fou, heureux, qu'il connaisse ainsi cette langue pour laquelle il a tant d'affection. Il ne répond pas, se contente de ne pas le contredire. « Moi non plus… » ça le conforte de le savoir. De se sentir, quelque part, indispensable à lui. Un sentiment bien plaisant, purement égoïste et pourtant.. Il aimerait l'entendre lui dire encore et encore, le murmurer au creux de son oreille et lui permettre d'exister un peu plus. Ses paupières échouent à rester ouverte quand ses doigts se baladent ainsi sur son corps, comme ils ne l'ont jamais fait. Laissant de traînées de frissons sur sa peau blanche. Il n'en loupe pas une miette. Il profite juste. Bercé par cette musique, enivré par son odeur. Et sous l'euphorie du moment il se confesse. Se révèle à lui un peu plus, sur ses pensées intimes. Et la surprise qu'il lit dans ses yeux le fait sourire à nouveau. Oui leur première rencontre n'était en fait pas réellement la première. Disons qu'ils avaient eu une semi rencontre avant. Hadès l'avait rencontré mais Roman pas encore. « C’est donc pour qu’on vive cet instant que le destin s’est tant acharné ? » même la il l'a retrouve, son innocence. Quelque chose qu'il puise dans cette naïveté enfantine et qui rend plus beau encore tout ce qu'il peut bien lui dire "Il a bien fait de s'acharner" même si ce moment n'a pas les issues qu'il en aurait souhaité, il restera grave, dans sa tête et dans son cœur. Parce que cette fois ci, c'est plus qu'un baiser volé et presque insignifiant pour l'un d'eux. Ses yeux s'abaissent sur ses lèvres alors que leurs nez viennent flirter de la même façon que l'ont tant de fois fait leurs mains. « Je savais pas. Je savais rien de tout ça… » et sa main justement elle remonte. Viens se glisser dans sa nuque alors que son pouce trace la ligne de sa mâchoire "Je sais" comment aurait-il pu le repérer parmi toutes ses têtes aussi inconnue que la sienne à l'époque, alors qu'il était en train de jouer de son instrument ? Et il ne lui en a jamais parlé avant aujourd'hui. Comme de son autre révélation d'ailleurs. A ses yeux bien plus importante et probablement tout aussi gênante. Mais il l'assume malgré la faute. Ça ne se fait pas, il le sait, c'est pas respectueux. Mais y peut-il vraiment quelque chose si à plusieurs reprise son esprit s'est égaré à l'imaginer lui entre ses cuisses sous la montée du plaisir ? Il y a certaines choses qui ne se contrôlent pas. Il ne bouge pas d'un poil, le suis simplement du regard alors qu'il se redresse. Perturbé, il le voit bien. Dérangé par ses propos et gêné comme il pouvait s'y attendre. La couleur de ses joues ne laissait aucun doute possible la dessus. Allait-il le blâmer ? Non, bien sûr que non, même s'il le faisait dans sa tête il n'en dirait rien. Quand le chat dans sa gorge le laisse enfin tranquille il se cache derrière sa main, mais son autre main elle, il l'a sent toujours sur lui, fermement agrippée à lui. « J’aimerais pouvoir te faire l’amour mais j’peux pas… » Sa mâchoire se crispe brièvement. Il le sait qu'il ne peut pas, pourtant il l'a quand même espéré. De toute évidence il s'est emporté. Extasié par les quelques mots qu'ils ont échangés, par ces baisers... Il ne dit rien mais son estomac se noue quand il récupère sa main pour se redresser encore un peu plus et de se fait rompt tout contact entre eux. Peut-être bien qu'il se sent un peu con d'avoir espéré. Et pourtant, en le voyant à nouveau lui revenir et en sentant ses mains autour de son visage il replonge tête la première. Il ne peut s'en empêcher et il espère à nouveau. Pas juste qu'il couche avec lui, non ça n'est pas ça qu'il espère. « J’peux pas le trahir comme ça, tu comprends ? J’peux pas lui faire du mal comme ça. Je l’aime… » Je l'aime... Aoutch. Si peu surprenant et pourtant si douloureux. Il est jaloux le serpent, affreusement jaloux en cet instant. Il voudrait être le seul. Il n'a jamais cru au prince charmant et pourtant il se plait à imaginer qu'on puisse l'aimer de cette manière sans laisser place à aucune rivalité. « … Mais je t’aime, toi aussi. » ses yeux reviennent accrocher les siens et ses lèvres s'entre-ouvre. Souffle coupé. Il l'a dit. Et il l'a dit si facilement, comme une évidence, sans douleur. Comme un je t'aime qu'on dirait à un ami mais ça n'était pas le cas non ? Ça n'était pas celui la de je t'aime ? Pas après ce qu'ils s'étaient dit. Mais il lui a aussi dit aimer l'autre. Est-il possible d'aimer de la même manière deux personnes ? L'ange à le cœur si gros qu'il pourrait bien y croire, mais en aucun cas ça n’apaiserait sa jalousie. Incapable d'accepter avec le sourire que la moitié d'âme qui se trouve en lui soit partagée avec un autre. Il le touche autant qu'il le blesse. Ses lèvres frôlant les siennes ravivent son souffle « Quand je t’ai vu la première fois, j’ai cru que t’allais me voler… » malgré lui un léger rire lui échappe. Il se rappelle oui. Il se souvient l'avoir vu lui tendre ses billets et avoir dû lui demander de ranger ça après avoir compris qu'il pensait être en train de se faire raquetter « et plus je te regardais, plus je me disais que si t’avais qu’à demander, j’te donnerais tout ce que j’ai. Absolument tout. Parce que plus je te regardais, plus je me sentais vibrer. Et c’est l’effet que tu me fais. Prêt de toi, je me sens vivant. J’ai l’impression d’enfin pouvoir respirer. Que je peux chuter tous les étages librement. C’est pas grave. Tant que t’es là, il m’arriverait jamais rien. Et je t’ai aimé pour ça. Je t’ai désiré pour ça. » Bouche-bée, littéralement, par ce qu'il vient d'entendre. Pas le temps de réagir qu'il ferme à nouveau les yeux en sentant ses lèvres contre les siennes et doucement lui rend son baiser « Je t’aime et te désir encore pour ça… » Ooh bordel.. Il aura sa peau. Véritable torture à cet instant dans sa sincérité. Parce qu'il lui cède son cœur alors qu'il se refuse à lui. Et à cet instant il n'a qu'une envie c'est de laisser ses émotions emporter son corps. Mais il ne le peut. Parce qu'il lui a dit non. Il lui a dit non et il lui a dit je t'aime. Il lui a dit qu'il aimait son copain et lui a aussi dit qu'il n'avait quelque part jamais cessé de l'aimer depuis leur première rencontre. La frustration à son comble. Ils ont été si con. Hadès aurait dû lui dire. Il aurait dû lui dire plus tôt. Mais il avait trop attendu et son cœur, quelqu'un d'autre était venu lui apporter l'amour qu'il méritait. "On dirait que quelque part je t'ai bel et bien volé quelque chose, mais j'ai pas su être suffisamment bon pour le garder auprès de moi. Je me suis trompé de chemin, égaré sur des sentiers alors qu'il y avait une route dégagée devant moi. Et aujourd'hui elle ne l'est plus, c'est uniquement ma faute" parce qu'il était celui qui s'était mis avec un autre en premier au lieu de suivre son instinct qui déjà le poussait vers lui. Et après ça a été trop tard, s'en est suivis de nombreux empêchements et encore aujourd'hui ça n'est pas possible. Il se redresse sur son coude et glisse sa main sur sa joue "J'ai pas envie du rôle d'amant de toute façon, c'est pas ce qui m'enchante le plus, mais je vais te dire les choses aussi honnêtement que possible" et il allait sûrement se rendre compte qu'il était loin d'être un ange lui, contrairement à ce qu'il avait déjà pu lui dire "Je sais que pour toi si ça te torture tant c'est parce que tu tiens à ses règles de bienséance qui sont la pour le respect et pour éviter de faire du mal, à ton copain entre autres" la pulpe de ses doigts doucement caresse sa joue "Je me fiche de ces règles" il a bien dû le constater quand il l'a embrassé en étant en couple "Je cherche pas à les briser juste pour les briser, mais ce sont mes règles que je suis avant tout. Celles qui me disent de faire ce qui me rendra heureux, et celles qui me disent de ne pas faire ce qui me fera de la peine. Et c'est pour ça que je m'éloignerais pas de toi." son regard dévie un instant sur ses lèvres "C'est aussi pour ça que, si un jour tu as envie de céder à tes bas instincts, à ce qui te fait envie et si, à ce moment la ce qui te fait envie c'est moi, alors je ferais rien pour te remettre sur le droit chemin" parce qu'il n'est pas cette bonne âme altruiste. Cette part la c'est celle qui se trouve en Roman. Et même s'il y pense parfois et qu'il se dit que s'il est heureux avec son copain alors il devrait le laisser avec, il ne peut s'y résoudre. Pas maintenant qu'il lui a dit qu'il l'aimait. Parce qu'à choisir alors il veut qu'il soit heureux dans ses bras à lui "Si un jour tu cèdes je te ramènerais pas à la raison, je ferais ce qui me rend heureux et je te donnerais autant que je prendrais. C'est à dire tout. Au moins l'espace de ce moment qu'on partagera. Et je regretterais rien parce que j'aurais eu ce que je voudrais et toi aussi. Pour être clair, maintenant que tu m'as avoué tout ça, compte pas sur moi pour faire comme si j'avais pas entendu et continuer à penser que si je me laisse aller j'vais détruire quelque chose pour rien du tout. Je sais maintenant que ça sera pas pour rien. s'il est un ange alors il est bel et bien déchu et aux enfers il est prêt à l'y emmener avec lui. Pas pour y souffrir le martyr, pour y régner à ses côtés. Un sourire creuse à nouveau ses joues "Désolé si j'te fais peur mais au moins si tu fais ce choix la tu le feras en sachant exactement dans quoi tu t’entraînes" il ne pourras pas dire qu'il ne savait pas à quoi s'attendre. Il ne le prendrait pas au dépourvu, il ne le prenait pas en traître. A nouveau il pose ses lèvres contre les siennes "J'suis pas aussi bon que toi, et c'est pour ça que je refuse de laisser s'éteindre il si belle flamme juste pour ne pas mal agir vis à vis d'autres personnes. Je suis pas un homme de raison, je suis un homme de cœur, et c'est la que se dirige mes priorités" peut-être qu'il va le décevoir par ce comportement égoïste. Peut-être bien oui. Mais tant pis, il prend le risque. Après tout il ne fait qu'être lui même et il se doute bien que ça risque d'être très déstabilisant comme réaction "Sur ce, je ferais peut-être mieux d'y aller" le cœur bien plus léger qu'il ne l'aurait cru, parce qu'il décide de retenir qu'il l'aime, il se relève "Je peux te piquer une chemise ?"
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