unleash a storm. /w peter

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@Peter König & @Mónica Caleruega
Le fameux bal masqué. Un événement dont elle avait entendu parler à tous les coins de rue et sur toutes les lèvres de son entourage. Une soirée qui avait le mérite de rassembler une grande partie de la Nouvelle-Orléans. Une voix dans sa tête l'avait pourtant dissuadé à de nombreuses reprises de se rendre à cette soirée au Masquerade Club, le territoire de son patron. La terreur de lui faire face à nouveau, de plonger son regard dans le sien et d'éprouver un certain plaisir à s'y perdre. Si elle se retenait parfois de le gifler, tout chez lui ne faisait que l'exaspérer : son nom lui écorchait la gorge, sa vue lui faisait saigner les yeux, sa voix lui éclatait les tympans, et pourtant... Comme jouer avec le feu, la tentation subtile de se brûler les ailes était bien trop grande. Un jeu trop dangereux. Cachée par son masque, ses yeux serait le seul reflet de sa beauté. Âme nocturne qui s’immisce parmi les invités, ses jambes dévoilées jusqu'à mi-cuisse par sa jupe noire attisaient la curiosité de quelques uns. Femme fatale parfois un peu volage, Mónica savait user de ses charmes pour séduire si bien que pendant son ascension jusqu'à un canapé libre dans un coin de la pièce, son corps se mouvait au rythme de la musique. Son coeur battant à l'unisson avec les basses, ce n'était qu'une inconnue parmi tous les autres, perdue et protégée de son chasseur dans toute cette foule. Un hôte dissimulé qui ne ferait que l'ignorer, comme un prince dans son royaume ne s'attacherait pas à une vulgaire paysanne. Un air extatique s'emparait de son visage alors que ses bras bougeait pour se détendre.

Quelques heures plus tard, les lumières vacillantes, les chocs de couleurs étouffant les visages embrumées, la musique empoignait son coeur tandis que l'alcool remontait tel un poison dans ses veines, alimentant ce qui lui restait d'ardeur. Ses boucles allaient et retombaient parfaitement sur ses épaules, épousant sa courbe. Avec ses amis, ils se perdaient tous, se diffusant parmi les centaines de masques présents et l'obscurité qui les camouflait. Les stroboscopes qui leur balançaient des lumières blanches, éclairant leur visage au grand jour avant de les cacher de nouveau dans la nuit. Les flashs s'intensifièrent, les basses grondèrent davantage à lui rompre le coeur, et cela finit inévitablement par l'oppresser. Se stoppant un instant, histoire de souffler, la demoiselle entreprit de se frayer un chemin jusqu'au comptoir tant bien que mal. Sa tête tournait comme si l'alcool commençait à devenir un véritable maux, accentué par les lumières multicolores qui l'embarquaient dans un autre monde. "S'il vous plait, je peux avoir un verre d'eau et un Jägerbomb ?" Commandait-elle au barman. Oui, autant combattre le mal par le mal, c’était l'une de ses devises. Une parmi toutes celles qui l'arrangeaient. Du haut de ses un mètre cinquante sept, l'espagnole se hissait sur une chaise haute en attendant sa commande.

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@Mónica Caleruega & @Peter König
C’est l’une des plus grosses soirées de l’année pour le Masquerade Club, une petite merveille qu’il faut des mois pour préparer, puisque l’ambiance du club change du tout au tout. Le bal masqué. C’est un événement auquel tu aimes participer Peter, tu n’y danses pas forcément toute la soirée, tu ne cherches pas à séduire toutes les personnes que tu croises, mais tu aimes voir ce qu’il s’y passe. Ce club, c’est ton territoire, ce qui veut dire que tu es maître des lieux et des événements. Tu aimes voir les clients extatiques, prêts à tout pour profiter de la soirée un maximum. Cachés derrière un masque, ils se sentent invincibles, capables de tout. Ils pensent que rien ne peut les arrêter, qu’ils peuvent plaire, draguer tout ce qui bouge mais également chahuter, voire même se battre et qu’ils ne risquent rien. On serait forcé de les innocenter simplement parce qu’ils ne dévoilent pas leur vraie identité. Les fous. Tu ne laisseras jamais la situation t’échapper de la sorte, c’est bien pour cela que ce soir les videurs sont un peu plus nombreux. Il n’y a pas de quoi pâlir cependant, tu n’as pas peur. Tu connais ton équipe, tu connais les lieux et tu sais que cette soirée est suffisamment réputée pour que les gens se tiennent un minimum.

Si pendant un temps tu as profité des hauteurs pour observer la foule, tu préfères à présent te mêler aux danseurs. La fête sera bien plus plaisante en bas, et l’avantage c’est que toi aussi, ce soir, tu peux passer inaperçu. Un costume qui pue le luxe, un masque élégant sur ton visage, on ne peut voir de toi que tes yeux sombres et le sourire en coin qui ne te lâche pas. Tu traverses la foule, puis te rapproche du bar pour repérer quelques personnes en quête de compagnie. Un groupe de jeunes femmes tentent de jacasser tant bien que mal, intérieurement ça te fait rire. Ce n’est pas dans une boîte de nuit qu’il faut s’attendre à de longues et profondes conversations. Tes yeux se posent alors sur une créature alléchante, une tignasse de boucles brunes surmontant de laiteuses jambes fines. Elle semble seule, elle vient de commander une boisson si tu en juges par sa position. Assise devant le comptoir, le regard tourné vers le barman qui lui prépare un verre. « Je peux me joindre à vous ? » Tu as beau être chez toi, tu ne vas pas t’imposer à qui que ce soit. Boire un verre en charmante compagnie te semble une bonne idée, mais la réputation de ton club passe avant tout, et tu ne fais pas ta publicité sur les lourdeaux qui draguent à longueur de journée. « Qu’est ce que vous buvez ? » Gentleman tu sais l’être, et lui payer un verre est sans doute un bon début.

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@Peter König & @Mónica Caleruega
La fumée s'étalant sur la scène enveloppait les invités d'une doux voile, rendant encore plus difficile toute identification. Ce nuage de pollution les rendait invisibles tout autant qu’invincibles. Les danseuses, telles des déesses sur leur piédestal, hypnotisaient de part leurs mouvements sensuels, si bien qu'ils étaient tous prêts à les prier sur le champs, reniant leur croyance ne serait-ce que pour avoir le droit de les dévisager. La chaleur les étouffait mais ils dansèrent tous, encore et encore, jusqu'à perdre pieds. Sur sa monture d'acier, bien que confortable, Mónica passait sa main contre sa nuque raide. La température grimpait au fur et à mesure de la soirée, si bien que des perles de sueurs s'installèrent sur sa peau. Elle avait bien fait de garder ses bras dénudés. Sa légère tenue, sans pour autant être vulgaire, lui permettait d'appréhender les flammes de cet enfer envoûtant. Torturée par ces abysses infernales, ils y prenait finalement tous un certain plaisir à suffoquer et sentir leur corps brûler.

C'est la voix d'un homme, obligé d'élever le ton ou de parler à son oreille étant donné le son assourdissant des hauts parleurs, qui l'extirpait de ses pensées, lui demandant la permission de s'installer à ses côtés. Basculant légèrement sa tête sur le côté pour contempler ce qu'il avait daigné laisser entrevoir, ses yeux s'attardèrent sur les parcelles visibles de son visage. La carrure de son visage camouflé par une barbe bien taillé même courte. Son masque renforçait les ténèbres dans ses yeux, les rendant encore plus profonds. "Ca dépend, vous m'offrez un verre ?" S'enquit-elle de répondre, un sourire des plus charmeurs sur ses lèvres pulpeuses et colorés de rouge. Femme plutôt directe qui sait se faire comprendre, encore plus sous l'effet de l'alcool qui se dissimule dans ses veines comme une adrénaline qui la tient éveiller ou de ce masque vénitien noir effet dentelle qui la libère de toutes répercutions. Deux inconnus dans un espace temps qui sont destinés à le rester. Aucune conséquence, aucune promesse. Si l'espagnole s'apprêtait à lui informer de sa commande, cette derrière arrivait promptement devant elle. "Et bien, ceci." Présentait-elle d'une main, telle une présentatrice météo. "Et pour vous, laissez-moi deviner..." Plissait-elle légèrement les yeux pour entrevoir derrière son reflet les habitudes de cet homme masqué, avant de le dévisager de haut en bas un court instant, examinant ses chaussures et sa tenue luxueuse. "Un whisky irlandais, peut être même un single mat légèrement tourbé ? Sans glaçons bien évidemment." Supposait-elle alors, une habitude de la barmaid ou plutôt un jeu dans lequel elle s’entraînait avec ses propres clients.

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@Mónica Caleruega & @Peter König
Si cette soirée est faite pour s’amuser, alors tu comptes bien en profiter également. Après tout, est ce qu’un hôte n’est pas le premier à devoir se faire plaisir ? En t’approchant du bar, ton but n’était pas nécessairement de trouver une femme à ramener chez toi ce soir, mais lorsque tu en vois une particulièrement belle, seule, attendant son verre, tu ne peux qu’aller vers elle. Encore une fois, c’est ton devoir d’aller t’assurer qu’elle passe un bon moment entre tes murs. Tu ne comptes pas lui dire qui tu es évidemment, c’est ce qui la rend si intéressante. Pas besoin d’échange de prénoms, nulle promesse prononcée. Un sourire charmeur, quelques mots presque criés pour introduire la conversation et le tour est joué. Sa tenue laisse voire de nombreuses parcelles de son corps et l’on peut dire que tu aimes ce que tu as sous les yeux. Ton club est rempli de femmes à moitié nues, mais celle-ci reste élégante dans sa provocation, ce qui la différencie indéniablement des autres. La réponse qu’elle te donne t’incite à t’installer à ses côtés tout en l’interrogeant sur le contenu du verre que tu vas lui payer. En vérité, payer est un bien grand mot, tu es ici chez toi, ça ne sert à rien de dépenser une somme qui retombera inévitablement dans ta poche. Tu inspectes le liquide qu’elle s’apprête à boire, souriant en reconnaissant sans mal les deux verres posés l’un dans l’autre. Sans rien dire, tu te prêtes à son jeu, la laissant essayer de deviner le poison qui te fait tourner. Et elle le trouve sans grande difficulté. « Impressionnant. Une femme qui connaît ses alcools, c’est terriblement séduisant. » Sexiste ? Peut-être un peu, mais ces mots ne reflètent pas tes vraies pensées. Que ce soit ici ou au Snug Harbor, tu as autant de femmes que d’hommes derrière le comptoir. A l’exception d’une ou deux, tu n’as absolument pas à te plaindre, tes employées féminines vendent d’ailleurs parfois plus que leurs collègues masculins. D’un geste de la main, tu attires l’attention du barman, qui ne manquera sans doute pas de te reconnaître. Tu as pris soin de leur montrer ton masque avant que qui que ce soit n’arrive ce soir, pour qu’ils sachent te reconnaître. Tu aurais pu saisir cette occasion pour les épier sans qu’ils le sachent, mais cet événement est bien trop important pour que tu disparaisses dans la foule. « Un deuxième Jägerbomb pour la demoiselle. » Tu ne demandes pas ton propre verre, tu sais qu’il viendra. Boire pendant le service n’est peut-être pas très recommandé, mais ce n’est pas comme si autrui pouvait te dire quoi que ce soit. Plus rapide que pour les autres clients, le barman s’occupe immédiatement de vos verres, les déposant devant vous sur le comptoir. Avec un sourire, tu saisis le tien, le levant légèrement pour trinquer avec ta nouvelle amie. « Alors qu’est ce que vous pensez de cette soirée ? » Une manière pour toi d’avoir un retour direct d’une de tes clients, mais également de savoir si elle est venue ici accompagnée.

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@Peter König & @Mónica Caleruega
Pentagramme gravé sur sa peau, le rythme l'envoûtait et s’empreignait de son âme jusqu'à la consumer. L'alcool parcourrait un chemin brûlant le long de ses veines, son pouls s'accélérait jusqu'à se faire ressentir dans sa jugulaire. Les voix autour se mélangèrent à la musique, si bien qu'ils semblaient discuter dans tout autre dialecte, inventée spécialement pour l'occasion. Mais l'attention de la brune s'était complètement détournée vers cet homme qui vint l'aborder, soit-disant impressionné par ses connaissances atypiques caractérisées de séduisantes. Un détonateur qui réveillait instantanément des intentions de séduire, un véritable tourbillon inéluctable et enivrant de diverses sensations qui l'embarquèrent dans un jeu sensuel. Ses yeux malicieux se perdaient dans les profondeurs de ses pupilles dilatées, recherchant les pensées interdites qui s'y cachaient. Les yeux sont le reflet de l'âme et aujourd'hui, le reflet de toute une beauté mystérieuse, curieuse de l'imaginer et de s'en délecter. "J'ai au moins le mérite de vous avoir percé à jour. En terme d'alcool, tout du moins." Ajoutait-elle subtilement. Observatrice surtout, Mónica a vu défiler à son comptoir de nombreux spécimens, ponctuant ses soirées monotones par ce jeu d'énigmes. Chacun d'entre nous n'est qu'un livre attendant d'être ouvert, ils laissent entrevoir quelques lignes de leur âme, prêt à tenir en haleine l'intrigue de leur personnalité. Ecrire à l'encre noire de leur épreuve, d'un passé qu'on ne peut échapper. Comme ces masques qui ne camouflent qu'une partie du visage, incitant à être dévoilé davantage et suscitant une curiosité séduisante. "Un habitué à ce que je vois ?" Remarquait-elle qu'il n'avait passé commande que pour sa boisson, celle-là qui ne tarda pas à arriver d'ailleurs plus promptement que d'habitude et accompagnée de la sienne. Si d'ordinaire, elle aurait pu émettre des doutes quant à l'identité de cet homme masqué, son taux d'alcoolémie l'empêchait d'en déduire quelque chose. Ce visage pourtant si familier était déformée par les lumières multicolores, accentuant les ombres de ses traits. Sa voix déformée par les bruits environnants employait un ton légèrement plus fort. Une mascarade dans lequel elle s'enfonçait et qui finirait par être cauchemardesque. "Ceci sera surement mon dernier !" Proclamait-elle après l'avoir remercier, comme pour se convaincre elle-même qu'il était temps de mettre de mettre à frein à sa consommation. Un rire s'échappait d'entre ses lèvres, à peine audible parmi cette cacophonie, peu convaincue de ces propres dires. Sacrilège de refuser un quelconque verre offert, cette soirée s'annonçait encore longue, non sans lui déplaire. Une nuit qui est vouée à s'éterniser, espérant ralentir le temps pour rester dans cette confusion. Celle où tout semble plus simple, où toutes les barrières sont baissés, où ils se dévoilent l'un à l'autre. Une attraction réelle et sincère. Cassant légèrement ça lui arrachait la gorge de promouvoir les talents d'organisateurs de son patron égocentrique. Pivotant sur sa chaise haute en prenant soin de croiser les jambes pour dévoiler de plus amples parcelles de son corps, la jeune femme observait un instant la fête qui battait son plein. "Et bien, je dois avouer que c'est plutôt grandiose." Elle devait l'admettre, cette soirée était une véritable réussite, soulignant la notoriété de l'endroit. "C'était une brillante idée. Avec ces masques, on se sent... Dans un autre monde. Comme si on nous accordait un instant pour être réellement nous-même, sans avoir peur des représailles, des regards inquisiteurs et perturbateurs. On sait que demain, nous serons les seuls à connaître la vérité..." Un moment libéré des préjugés et de tous les éléments nocifs de la société. Se mordant la lèvre, Mónica aspirait au fond à un peu plus que cette vie qu'elle menait depuis des années. Une vie sans attache de peur de s'attacher. Sa tête basculait un instant en arrière, fermant les yeux pour s’imprégner de ces sensations éphémères. Un léger rictus s'échappait à nouveau de ses lèvres, tandis qu'elle secoue la tête pour reprendre ses esprits. "Enfin, je divague un peu." Sans plus attendre, elle s'emparait de son verre pour le vider de quelques gorgées.

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@Mónica Caleruega & @Peter König
Les lumières aveuglantes continuent de danser au rythme de la musique qui étourdit les esprits, les clients boivent, se déhanchent, se perdent dans la fête que tu as organisé. C’est une vision que tu apprécies, un sentiment d’accomplissement dont tu ne te lasses jamais. Il y a bien des choses que tu pourrais être en train de faire pour célébrer ce succès ou continuer à contrôler les opérations, mais tu ne regrettes pas de t’être approché du bar. Certains diraient peut-être que c’est une perte de temps, mais après tout toi aussi tu as le droit de t’amuser un peu. Et cette femme, elle dégage une aura qui te prouve que tu ne perds pas ton temps. Tu ne sais pas exactement ce que c’est, son sourire séducteur ou sa jupe qui dévoile ses longues jambes, sa manière de parler ou sa cascade de cheveux bruns. Qu’importe. Elle t’envoûte, remue en toi une sensation que tu n’as pas souvent et qui, pourtant, semble familière. « Croyez-moi, j’ai bien plus de couches que je ne peux laisser paraître. » Un sourire en coin lorsque tu prononces cela, et pourtant dans ton cas c’est une triste vérité. Cette jeune femme n’a aucune envie d’apprendre à te connaître, elle ne veut pas savoir ce qui se cache sous l’air mystérieux que tu te donnes. Trop de noirceurs, trop de complications, trop de blessures. Heureusement, tu te dis que si elle est au bar d’un nightclub, seule ce soir, ce n’est pas pour apprendre à connaître qui que ce soit. Elle veut s’amuser, prendre du bon temps et oublier d’ici demain matin les détails de la soirée. Au moins une chose que vous avez en commun. « Ca, ou une prestance telle que je n’ai pas besoin de dire ce que je veux pour qu’on me l’apporte. » Avec ces mots, elle pourrait croire que tu es quelqu’un d’important, quelqu’un qui a réellement du pouvoir au bout des doigts. Il est vrai que tes businesses marchent bien, tu n’as pas à te poser de questions sur tes budgets, encore moins depuis que tu vis seul. Ca ne fait pas de toi quelqu’un d’important néanmoins. Tu sais ce que travailler veut dire, les heures supplémentaires ne se comptent plus dans ta semaine, et ce depuis des années. Mais il est plus amusant de lui faire croire que tu es un client lambda, lui dire que ce club t’appartient serait donner trop d’informations. Les verres arrivent et elle te dit que celui-ci sera son dernier de la soirée, ce à quoi tu hausses un sourcil. « Ne jamais dire jamais, la nuit est encore jeune. » Pas besoin de boire pour s’amuser, tu en es conscient, mais tu espères tout de même qu’elle ne compte pas quitter le club tout de suite. A force d’être aussi proche de la piste, tu commences à avoir envie de danser et tu espères bien pouvoir le faire avec elle. Mais pour le moment, tu fais la conversation. Tu veux savoir ce qu’elle pense de la soirée, du Masquerade Club en général. Peut-être est-ce un moyen pour toi de gonfler ton égo, tu veux entendre des compliments et ils ne tardent pas. Tu la laisses s’exprimer, te confier ses pensées, tout en gardant un sourire sur ton visage. En l’écoutant, tu bois le breuvage que l’on t’a préparé et tu analyses la jeune femme lorsqu’elle ferme les yeux, rejette sa tête en arrière. Elle a réellement un charme unique, qui soulève en toi des émotions que tu n’arrives pas à nommer. Lorsqu’elle semble revenir sur terre, ton sourire s’élargit un peu plus. « Du tout, vous ne faites que prouver que vous êtes une femme des plus intéressantes. » Que les choses soient claires, tu te fiches bien de sa personnalité. Le club est sans aucun doute rempli de personnes extrêmement intéressantes, venant toutes de milieux différents, ayant des passions plus variées les unes que les autres. Mais tu n’en as rien à faire. En tant qu’être humain, tu ressens ce besoin de proximité avec d’autres corps, cette pulsion sauvage pour une étreinte charnelle, mais tu ne cherches rien de plus. L’amour est un conte enfantin auquel tu as arrêté de croire il y a bien longtemps, tu ne te feras plus avoir. Cette femme, aussi belle et séduisante soit-elle, tu ne la reverras pas après ce soir, alors qu’importe si elle a des choses intéressantes à dire. « A vous entendre, on dirait que ces masques peuvent nous aider à nous laisser aller, à faire des choses interdites. » Et ce n’est peut-être pas bien loin de ce que tu voulais. « Vous dansez ? » Elle a terminé son verre, tu engloutis ce qu’il reste du tien, puis lui propose ta main.

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@Peter König & @Mónica Caleruega
Les lumières vacillaient tout comme son esprit. Alcool ou simple euphorie, elle n'espérait encore que quelques instants ans cet état de transe où elle se laissait aller à ses envies. Inconnue parmi tous ses masques, elle était méconnaissable. Aucun jugement, aucun souvenir si ce n'est ceux qui resteront dans son jardin secret tel un trésor qu'elle dissimule. Ses vibrations, elle les ressentait jusque dans son coeur qui battait au rythme de la musique, manquant de se rompre à chaque instant. Tous ces gens inconnus, elle parcourait sans crainte d'être réprimander par son patron, celui-là même de ces lieux. Mais ses pensées chassèrent rapidement le visage de cet homme au profit de celui qui lui tenait compagnie. Un énième sourire se glissait sur le coin de ses lèvres, dévorant du regard ce qu'il laissait apercevoir. Terrible mystère que de pouvoir contempler davantage de sa beauté. Curiosité attrayante de découvrir de nouvelles parcelles qu'il accepterait de dévoiler en contrepartie. L'éphémère avait quelque chose de terriblement séduisant. Un compte à rebours au dessus de leur tête s'était déjà déclenchée, il n'y avait qu'à profiter et se laisser aller. La vie n'est qu'un sablier qui annonce inévitablement la fin, autant savoir saisir l'instant et le vivre pleinement. "Il n'y a que les bébés qui ont des couches, Monsieur. Il est donc temps de vous en débarrasser." Lâchait-elle dans une plaisanterie qui probablement ne ferait rire qu'elle, énième reproche de Peter à son égare d'ailleurs, et c'est bien pour ça qu'elle lâchait un rictus en y repensant. Chacun porte ses bagages, certains plus lourds que d'autres. Les siens lui effleurèrent l'esprit un instant avant de le balayer d'un revers de tête. Il n'était pas l'heure aux lamentations. C'était bien pour oublier tout ceci qu'elle se retrouvait à cet événement. Il faut savoir avancer coûte que coûte, qu'importe les épreuves. Voici la dure réalité de la vie. Elle n'est jamais tendre mais faut faire avec, et trouver ce qui nous anime. Mais Monica n'est pas vraiment bien placée pour l'affirmer. Préférant fuir ses sentiments plutôt que les affronter, voire même les offrir à quelqu'un. Tout lui mettait la puce à l'oreille face à l'identité de ce gentleman, mais les esprits embrouillés ne sont pas de bons penseurs. Monica se contentait d'attraper son verre, proclamant celui-ci être le dernier. Piètre menteuse, bien évidemment. Elle s'empressait donc de s'en délecter de quelques gorgées avant de mordiller machinalement la paille de son cocktail, tout en s'abreuvant de ses belles paroles. Oui, ne jamais dire jamais. Elle finit par saisir cette ouverture qu'il lui tendait. "Encore jeune et particulièrement attrayante..." Glissait-elle, les yeux dans les yeux, happant son regard comme si elle cherchait à l'emprisonner. Sa main se rapprochait de la sienne sur le comptoir, parfois dissimulée par les ombres et les lumières détournées. Elle y glissait ses doigts pour les remonter jusqu'à son avant bras, y laissant une infime caresse pour dévoiler ses intentions. Être qui ils veulent et faire ce qu'ils veulent. Un fantasme inassouvi. Il lui plaisait, affreusement. Peut être sa prestance imposante, son sourire ravageur ou ses yeux transperçant son être. Sa prochaine question l'en détachait de lui, reprenant son verre à deux mains. Il en résultait qu'elle était "intéressante". Un rire s'échappait inévitablement de sa gorge. "Intéressante, mais bien sûr. Ce n'est pas vraiment ce qui vous a attiré en premier lieu." Ajoutait-elle dans un sourire provocateur, avant de reprendre une gorgée de son verre qui s'avérait être la dernière. L'espagnole savait pertinemment que lui, comme elle, n'accorderait que guère d'importance ce soir aux capacités intellectuelles de leur flirt. C'est une toute autre capacité à laquelle elle s'intéressait. Et elle était cash, pas besoin d'envelopper le tout dans un magnifique papier cadeau. Intrépide et impulsive, deux traits qui la caractérisent le mieux. "Et quelle serait ces choses interdites pour vous ce soir ?" Le questionnait-elle, pleine de curiosité. Pour sa part, de nombreuses idées et images lui traversèrent l'esprit. A peine eut-elle posé son verre qu'il lui tendait la main, lui proposant ainsi de rejoindre la foule. Se mêler à ses corps et leurs corps dans une danse qui s'annonçait particulièrement alléchante. "Avec vous, oui." Acceptait-elle l'invitation en lui donnant sa main vigoureusement.

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@Mónica Caleruega & @Peter König
La blague qui sort des lèvres de la jeune n’est pas drôle, et dans un contexte différent elle ne t’aurait même pas fait sourire. Te faire comparer à un bébé t’aurait plus vexé qu’autre chose et, pire que tout, cette réplique aurait ravivé en toi des souvenirs douloureux. Mais ce soir est différent, ce soir tu ne réfléchis pas, tu te contentes de rire et de passer un bon moment. Cette jeune femme, elle a le potentiel de te faire passer une très bonne soirée, tu le sens déjà. Elle semble d’ailleurs sur la même longueur d’onde, elle veut s’amuser, ne pas penser à tous les petits tracas de la vie. Ce soir, il n’y a que la musique, l’alcool, et vous. Rien n’est encore totalement joué, mais les mots qu’elle prononce, sa manière de te regarder, elle en dit plus long qu’elle ne le croit. Lentement, elle décale sa main pour venir toucher ton bras et un sourire séducteur s’étend sur tes lèvres. Elle n’aurait pas fait ce premier pas si elle n’avait pas une idée exacte de la manière dont elle veut terminer la soirée. Et pourtant, elle te lâche lorsqu’elle rit de tes paroles. Toi tu ne perds pas ton sourire, joueur tu sais l’être jusqu’au bout. « Ce n’est certes peut-être pas ce qui m’a fait venir jusqu’ici, mais je vous assure qu’une femme intéressante est bien plus séduisante. » Tu ne cherches pas à avoir une discussion philosophique avec elle. En aucun cas, tu ne recherches une attache sentimentale ou émotionnelle. Mais tes paroles sont tout de même vraies. Si elle s’était révélée être une parfaite idiote, elle aurait été moins attirante. Son corps serait toujours séduisant, évidemment, mais tu prendrais moins de plaisir dans ce jeu qui s’est installé. La jeune femme n’essaie même pas de passer par quatre chemins, elle va droit au but, posant une question qui ne laisse aucune place au doute. Les interdits peuvent être nombreux pour tout clients lambda mais, pour votre plus grand plaisir, tu n’as aucune limite entre ces murs. Tu te rapproches d’elle, suffisamment pour murmurer quelques mots à son oreilles. « Répondre à vos désirs les plus fous, pour commencer. Trouver un coin sombre, isolé. Se laisser aller plusieurs fois dans la soirée, sans tenir compte des règles. Qui sait, peut-être même aller boire un verre ailleurs et tester d’autres coins sombres. Dans tous les cas, vous faire crier. » Et sans attendre de réponse, tu vides ton verre puis lui tends ta main. Tu l’invites à danser, invitation qu’elle ne tarde pas à accepter.

Les corps se rapprochent, les corps s’éloignent, mais ils ne se détachent jamais complètement. Tes yeux scrutant les siens, tu gardes ta main toujours sur elle, tantôt sur sa hanche, tantôt descendant encore un peu plus bas. Tu aimes cette sensation. Sa chaleur corporelle se diffuse en toi, tu sens sa peau sous la fine fabrique de sa robe et tu as hâte de la sentir plus. La soirée ne s’arrêtera pas là pour vous, tu en es bien persuadé. Bougeant au rythme effréné de la musique, tu finis par la tirer vers toi encore un peu plus, sentant sa frêle figure contre la tienne. Ton autre main vient chercher son cou, tu écartes délicatement la cascade brune qui lui tombe sur les épaules, dégageant son visage dans un mouvement subtil. Puis un sourire fin passe furtivement sur ton visage, avant que tu ne rapproches tes lèvres des siennes pour les capturer. D’abord doucement, tu attends une certaine approbation puis, lorsque le silence te montre qu’elle n’est pas brusquée par ce geste, tu approfondis le baiser. Après tout, elle savait parfaitement que cela allait arriver, elle-même l’a sous-entendu, ce n’était qu’une question de temps. Lentement, ta main glisse vers ses fesses, tu la colles à ton corps, sans grande difficulté. Autour de vous les gens continuent à danser, à sauter, toi tu as plus ou moins stopper vos mouvements pour profiter pleinement du goût de ses lippes. Il y a quelque chose de familier dans la douceur de ses lèvres, le parfum qui se dégage de son cou, mais tu n’y prêtes pas fortement attention. « Viens. » Une nouvelle fois, tu lui prends la main, lui faisant traverser la foule. Pas que tu n’apprécies pas te faire bousculer lorsque tu embrasses quelqu’un, mais tu te dis que trouver un coin plus calme ne sera pas une mauvaise chose. Et les coins calmes, tu sais où les trouver. Un angle où la lumière des néons n’éblouissent plus, un angle caché, dans lequel tu l’embrasses à nouveau à pleine bouche lorsque vous vous trouvez à l’abri des regards. Puis tu t’éloignes, gardant sa main dans la tienne, tu l’observes. Tu as envie de la ramener chez toi, de lui faire visiter ton lit. Serait-elle capable de partir demain matin sans aucune promesse, ou cache-t-elle derrière ce masque une personnalité romantique qui s’imagine déjà que tu es le prince charmant ? C’est à cela que tu réfléchis, lorsque tu amènes doucement sa main à tes lèvres. « Est ce que tu veux sortir d’ici ? » En prononçant ces mots, tes yeux se baissent sur sa main que tu vois par flash, lorsque les couleurs lumineuses vous atteignent. Un détail, cependant, réveille ton cerveau. Une cicatrice, fine mais récente, déchire sa peau laiteuse. Un mauvais pressentiment s’empare soudainement de toi, une envie de t’éloigner le plus vite possible. « Fais-moi voir ton visage. » L’envie de l’embrasser à nouveau est forte, mais tu y résistes. Ce serait le moment ou jamais pourtant, l’embrasser une dernière fois, avant de savoir réellement qui elle est.

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@Peter König & @Megan Deckard
Un coude sur le bar, le menton dans sa main, Megan observait de ses yeux bruns les lèvres du jeune homme qui l'attiraient au plus au point. Se mordant les siennes un instant, elle ne pouvait s'empêcher de se laisser aller à quelques fantasmes sur le déroulement de la soirée. Il lui plaisait atrocement, par sa façon de parler, son charisme, sa gestuelle, et son sourire ravageur qui devait en faire tomber plus d'une sous sa coupe. Et son rire, une douce mélodie à ses oreilles qui réussissait à se frayer un chemin parmi le bruit assourdissant de la musique électro. "Et bien, sachez que vous êtes aussi fort séduisant, Monsieur X." Se confessait-elle, terriblement impatience de franchir les étapes. Car même si elle avait une chose en tête, c'est-à-dire de profiter de l'instant présent sans se soucier des conséquences potentielles, il n'était pas déplaisant de converser avec cet inconnu qui se sera envolé le lendemain. Croisant les jambes, sa main libre se posait sur sa cuisse à ses dires, ses propositions dangereuses d'intimité, de briser les règles et les tabous, de se découvrir et s'enlacer, de se détacher et se retrouver. "Comment dire non à de telles idées alléchantes ?" Lâchait-elle enfin. Prenant appui sur la cuisse de cet homme où se trouvait sa main, elle glissait ses lèvres à son oreille. "Mais il ne sera pas aisé de me faire crier." Soufflait-elle chaudement contre sa peau avant de reprendre place. Jeu dangereux du serpent qui se mord la queue. Chacun retombe dans ses vices sans se rendre compte que l'autre est venimeux.

Danse entraînante qui l’ensorcelait, si ce n'est plutôt lui et ses tendres caresses. Leurs corps s'éloignaient puis se retrouvaient sans jamais se détacher vraiment, garder ce contact auquel ils aspiraient tout deux. Son corps s'enflammait à ses doigts expérimentés et si curieux d'appréhender sa peau. Parcourant alors son cou, les frissons s'emparaient de son être tandis que ses mains rencontrèrent ses hanches jusqu'à remonter à son torse. Sa carrure, elle aimerait la découvrir et la chevaucher. Les mains habiles du jeune homme dégagent ses boucles brunes de ses épaules. Les yeux clos dans ce tourbillon de lumières et de sensations, c'est un sourire qui illumine les lèvres de la demoiselle. Ces lèvres qui l’appelaient, cherchant finalement les siennes jusqu'à une rencontre tant attendue. Explosions. Déferlantes d'une excitation jusqu'alors maîtriser. Elle se saisissait alors de sa nuque dans sa main pour maintenir son visage et ses lèvres affectueuses. Mélange délicieux de deux langues savoureuses et joueuses. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Si le monde semblait s'arrêter autour de ces deux corps, cela n'empêchait pas une main aventureuse de se glisser sur ses fesses. Une action qui ne faisait qu'accroître son désir de proximité, collant ainsi sa poitrine à son torse si pressement. Une tension qui éclatait. Les lèvres du brun se détachèrent au plus grand regret de la demoiselle, si bien qu'elle tentait de les retenir entre les siennes un instant, avant qu'il ne lui murmure de la suivre dans un recoin. Ce qui lui avait finalement promis un peu plus tôt, juste avant qu'ils ne se mêlent à la foule. Pour une raison qui lui était inconnu, elle avait l'impression d'avoir lâché tout une tension accumulée depuis des lustres. Une envie si prenante, un odeur qui l'enivrait, une gestuelle qu'elle reconnaîtrait pourtant, si elle n'avait pas l'esprit si embrumé. Sa main dans la sienne, elle laissait ses doigts s'emmêler aux siens pour resserrer cette étreinte, un contact qu'ils ne perdaient jamais. A sa proposition de sortir des lieux et à son baiser tendre dans le creux de sa main, un sourire s’agrandit sur ses lèvres, désireuse de poursuivre la soirée comme ils l'avaient tout deux espéré. Il s'arrêtait néanmoins d'un seul coup sur sa cicatrice, comme perturbée par celle-ci. "C'est rien, ça. Je me suis blessée au travail." Megan n'y prêta guère plus d'attention que ça, et préféra la glisser à nouveau sur sa nuque, rapprochant son corps du sien jusqu'à le bloquer contre le mur derrière eux. "Pourquoi ? Ca a un côté excitant de pas savoir..." Lui susurrait-elle chaudement. Son corps collé au sien, elle glissait une de ses jambes entre ses siennes, rentrant en contact sur différentes parcelles de sa peau. Son autre main s'aventurait sous sa veste de costume, cherchant à déboutonner quelques uns de ses boutons sans pour autant dévoiler à des yeux curieux ce qui lui était réservé ce soir. Elle n'avait pas l'attention de s'arrêter, ce désir prenait le contrôle. Elle cherchait une nouvelle fois de plus ses lèvres, les effleurant pour faire grimper la température entre eux. Elles dévièrent à leur tour contre sa mâchoire, remontant jusqu'à son oreille. "Alors, tu veux m'emmener où ?" Chuchotait-elle.

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[ unleash a storm ]

@Megan Deckard & @Peter König
Il n’y a plus aucun filtre entre vous, plus aucune subtilité. Vos intentions sont claires et elles le deviennent encore un peu plus à chaque instant. Elle, toi, vos désirs inavoués, tout au long de la nuit. Les gestes de la jeune femme sont sans équivoque, elle a les mêmes idées, elle te veut autant que tu la désires. Vous chuchotez des mots à l’oreille de l’autre, tu lui décris le programme de la soirée et elle n’y voit aucune objection, bien au contraire. Elle te lance un ultime défi, qui ne peut que te faire sourire. Elle ne sait pas encore à quoi s’attendre. Alors tu l’invites à danser, et vous voilà bientôt sur la piste.

Vos corps fiévreux ne se quittent jamais totalement. Toujours au bout de tes doigts, tu ne la quittes pas des yeux. Ce soir, il n’y a qu’elle, l’aura qu’elle dégage. Ses boucles brunes qui entourent son visage dont tu ne vois presque rien t’envoûtent par leur danse électrique. Son corps qui bouge, en rythme avec le tien. Il ne faut pas longtemps avant que tu ne puisses plus résister. La tentation de goûter à ses lèvres est bien trop grande et, en te rapprochant d’elle, tu mets finalement fin à cette distance inutile entre vous. Elle répond immédiatement à ce baiser, ses lippes fondant sur les tiennes comme si elles avaient toujours été faites pour se rencontrer. Tu n’es pas un sentimental Peter, mais ce baiser fait du bien. Il y a quelque chose, dans le goût de ses pulpeuses, que tu connais, que tu voulais depuis longtemps. Comme un enfant qui doit attendre sagement avant de pouvoir s’emparer de la friandise qui lui faisait tant envie, tu peux finalement te régaler de son goût à elle. Tes mains descendent jusqu’à ses fesses, elle se presse un peu plus contre toi. Tu peux sans mal sentir sa poitrine contre ton torse, séparés seulement par des tissus qui sont déjà bien en trop. Votre localisation ne te plaît plus. C’est toi qui a voulu danser, maintenant tu ne supportes plus d’être entouré de cette foule. Seul avec elle, c’est ce que tu veux. Seul pour profiter pleinement de ses caresses, pour commencer à lui faire du bien. Tu l’attires vers toi, la fait traverser la foule pour l’amener dans un recoin sombre, inoccupé. L’avantage d’être le maître des lieux, tu connais les meilleurs spots. Alors que tu embrasses sa main, un détail réveille ta conscience, fait surgir des doutes dans ton esprit. La réponse qu’elle apporte à ta question ne t’aide d’ailleurs pas à te rassurer. Cette cicatrice qu’elle a sur la main, elle lui vient du travail. Comme Megan. Tu veux voir son visage, t’assurer que ce n’est pas de ton employée que tu as désespérément envie ce soir, mais elle n’est pas du même avis. « Excitant oui, mais… » Tu ne termines pas ta phrase. Sans que tu réalises comment, elle t’a fait reculé contre le mur, te voilà prisonnier d’une geôlière bien trop affriolante. C’est difficile de résister, de ne pas succomber à ses caresses et ses mots tentateurs. Sa jambe entre les tiennes, elle est affreusement bien placée, touchant juste ce qu’il faut de toi pour faire monter ton excitation, littéralement. Elle joue avec toi, de ses mains sur ton torse, de ses lèvres effleurant les tiennes sans jamais leur donner cette délivrance ultime. Elle te rend folle et cette simple idée met tous tes sens en éveil. Tu ne devrais pas réagir de la sorte avec elle, pas si elle est vraiment celle que tu crois. Les lèvres de la jeune femme dérivent vers ton oreille, susurrant quelques mots auxquels tu ne voudrais que répondre. L'emmener loin d’ici, chez toi, chez elle, peu importe. Lui faire voir les étoiles, toute la nuit. Tu aimerais que ce soit encore possible, mais il y a une chose que tu dois vérifier avant. Un sourire joueur sur le visage, tu l’embrasses à nouveau, oubliant tes doutes quelques secondes encore pour inverser votre position. Soudainement c’est elle contre le mur, c’est toi qui a des doigts explorant son corps. Puis tu écartes ton visage du sien, seulement quelques centimètres, pour observer ses yeux une dernière fois. Tu ne veux pas que ce soit elle, et pourtant, ne seras-tu pas déçu si ce n’est pas Megan qui se cache sous ce masque ? Lentement, ta main remonte sur son visage, caressant doucement sa joue, ses cheveux, avant que tes doigts ne dénouent les liens du déguisement. Le masque tombe, ton coeur se serre. Tu aimerais faire comme si de rien n’était, continuer à l’embrasser comme si vos vies en dépendaient, peut-être même en profiter encore un peu plus pour la faire crier le plus possible. Et en même temps c’est elle, c’est toi, comment pourrais-tu la regarder au boulot demain en sachant que vous avez passé la nuit à assouvir vos désirs ? Elle n’est malheureusement pas une simple inconnue. Tu te recules, le corps bien plus rigide et froid qu’auparavant. Le désir que tu ressentais - ressens - pour elle est toujours légèrement visible dans ton pantalon, mais les choses ont changé à présent. Tu retires ton masque, lui exposant la situation que tu connais déjà. « Je crois que je ne t’emmènerai nulle part ce soir, Megan. » Etrangement, ta voix n’est pas aussi sèche qu’elle peut parfois l’être quand tu t’adresses à elle. Ce soir, tu ne comprends simplement pas comment vous avez fait pour vous emporter autant. Ce n’est pas première fois que vous êtes proches de ce point, il t’est arrivé de loucher trop longtemps sur ses lèvres, de t’attarder sur les formes que ses jupes laissaient deviner. Et pourtant, tu ne peux nier que c’était bon de l’embrasser, que tu aimerais sentir à nouveau son corps près du tien. Découvrir le sien, ses courbes, ses formes, ses points faibles qui la font gémir. Des images se dessinent dans ton esprit mais tu tentes de les stopper. « Merci pour l’intérêt que tu portes à mon club j’imagine. C’est de la loyauté, tu es abonnée à mes établissements. » Revenir sur un plan professionnel, faire comme si vous n’aviez pas partagé un long moment, comme si tu n’avais pas prévu de la ramener chez toi. C’était ce que tu voulais faire, passer la nuit à ses côtés, et tu n’aimes pas cette frustration qui monte en toi, à l’idée que ce n’est plus possible.

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[ unleash a storm ]

@Peter König & @Megan Deckard
Si tout semblait limpide et clair comme de l'eau de roche dans sa tête, si le dessein de cette soirée semblait déjà évident, comme si les dés étaient jetés, si ses courbes se voyaient déjà épousé parfaitement les siennes dans une danse fiévreuse et endiablée jusqu'aux premières lueurs de l'aube où elle se réveillerait à côté de ce corps nu, juste avant de s'éclipser dans un court en d'air. Tout semblait déjà si entraînant, si alléchant, si excitant. Son corps en émoi, elle était prête à se libérer de toutes les conventions sociales, de toutes les normes du paraître et des règles de bienséance pour se retrouver dans ses bras cette nuit. Le temps d'une seule nuit, afin de découvrir des délices inespérés.

You're gonna be mine.

Leurs corps s'éloignaient de la piste de danse pour trouver refuge dans un coin isolé, à l'abri des regards indiscrets comme s'il connaissait bien les avantages de ce lieu. Il l'attirait aussi bien qu'il attisait sa curiosité et son désir poignant. Tant de choses l'émoustillaient, aussi bien son regard de braise que ses caresses tendres et ses lèvres tumultueuses. Une envie de s'y accrocher, de s'y pendre jusqu'à en perdre le souffle. Sa tête tambourinait, tout comme son coeur prêt à rompre dans sa poitrine au moindre de ses baisers ou de ses caresses subtiles. Il avait des mains expertes et jouait en tout confiance à ce jeu dangereux dans lequel elle était aussi passée maître. Ses doigts découvraient avec parcimonie mais tout en étant aventureuses des certaines recoins de sa peau jusqu'alors inexplorés. La brune savait être patiente tout en jaugeant ses gestes. Prendre son temps pour accentuer le plaisir. Ce jeu l'embrasait. Tout deux n'avait qu'un seul objectif : les jouissances d'une nuit. Cet homme lui demandait à voir son visage. Une requête qui fût rejetée, se délectant de l'inconnu. Elle renversait la situation, basculant leurs corps dans une nouvelle danse qui leur sied à merveilles, commençant à tuer la distance. Une véritable fleur qui s'éveille et se dévoile, Megan s'exposait dans son intimité. Leurs lèvres se rencontraient à nouveau, goûtant à l'autre dans une excitation qui semblait, pendant un instant, déchaînée. Elle s'y accrochait ardemment, tout comme à son cou pour le retenir un peu plus. Désirs inassouvis qui demandaient toujours plus, elle resserrait sa poigne pour le conserver. Ce baiser ardent la consumait, si bien qu'elle aurait pu le dévorer mais elle se contentait simplement d'attraper ses lèvres délicieuses entre ses dents. C'est quand il la retourna à nouveau qu'elle lâchait finalement son emprise. Son envie paraissait être désormais freiné d'un seul coup, comme si une chose le retenait de commettre l'irréparable. S'écartant de son corps, il finissait par approcher lentement sa main à son visage. Immobile, ses yeux ancrés dans les siens, elle espérait ne pas y voir de la déception. Alors le masque tombait dans ses mains, dévoilant ainsi plus que ses prunelles et ses lèvres tentatrices. Un visage se recomposait dans son intégralité, dévoilant plus qu'il ne fallait. Ainsi, il la suivait en dévoilant lui même son identité.

Ce fût le choc, et la proximité qu'ils s'évertuaient à conserver jusqu’alors laissa place à une distance des plus sécuritaires. Voilà que Megan était face à son patron et elle prit d'un seul coup l'ampleur de toute la situation et de leurs actes jusqu'à présent. Cette tentation si prenante, cette fougue dans leur baiser, elle ne pouvait néanmoins y défaire de son esprit. Quant à lui, il reprit le même comportement que d'habitude, celui la même qui l'exaspérait perpétuellement. "C'est tout ce que tu trouves à dire après ça ?" S'empressait-elle de lui rétorquer. Le jeu était désormais tout autre. L'excitation, bien qu'une part était toujours présente dans son corps brûlant de désirs, semblait prendre une direction. "C'est plus facile, c'est sur, que d'avouer que je t'attire." Assurait-elle, un sourire en coin. S'adossant alors contre le mur derrière, elle s'y appuyait également par un pied et croisait les bras. Un sourire emprisonnait ses lèvres, un regard malicieux. Ils avaient tout deux franchis un cap mais aucun n'avait forcé l'autre à dépasser la limite. L'alcool dédramatisait la situation dans sa tête, si bien que malgré la révélation de son identité, elle était toujours aussi joueuse, se rendant compte de son avantage. "Qu'en est-il de la femme intéressante et séduisante à qui tu as offert un verre ? Je suis toujours là, tu sais." Ecartait-elle les bras à ses dires, se repositionnant sur ses deux pieds. Un rictus s'échappait de sa gorge, tandis qu'elle passait ses mains dans ses cheveux. Quel changement brutal de situation. Deux corps fougueux prêts à entamer une danse endiablée avec la personne qu'ils détestaient le plus. Mais après tout, est-ce vraiment de la haine, ce sentiment ? Un instant, elle le regardait, penchant sa tête sur le côté. "En fait, je crois savoir..." S'approchait-elle de son patron, sa main glissant sur son torse. Son souffle n'avait pas encore repris son rythme, et son irrégularité s'accentuait à sa proximité. Ses doigts jouaient sur la surface de sa chemise, tandis qu'elle rapprochait son visage, suffisamment proches pour effleurer ses lèvres une toute dernière fois, se retenant même pour ne pas les capturer à nouveau. Ses yeux entreprenaient une ascension de sa bouche jusqu'à ses yeux. "Tu es un lâche." Lui soufflait-elle chaudement contre ses lèvres avant de s'en détacher, le bousculant de sa main pour l'éloigner. Elle le narguait, cherchant à le pousser à bout.

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