ft @Peter König Pathétique. C'était le mot qui le définissait le mieux d'après lui en cet instant. Il se sentait honteux de frapper à cette porte mais c'était la que ses pas l'avaient guidé. En même si l'hésitation était présente, même s'il s'était dit qu'il devait faire demi-tour, il avait finis par sonner. Parce qu'il n'avait plus la force. Et peut-être qu'en réalité il n'avait pas non plus l'envie de chercher refuge ailleurs. L'épuisement creusant ses cernes. Si encore ça n'était que ça. Mais le spectacle était bien plus désastreux. Un vrai déchet qu'essayait tant bien que mal de garder contenance. Parce qu'en ces circonstances il voulait sauver les apparences. Mais ça risquait d'être bien compliqué. Parce que son apparence justement, elle parlait d'elle même et un sourire n'effacerait pas le reste. Lèvres encore à moitié rougis par un rouge à lèvres dépassant les contours, étalé par les baisers. Marques d'étranglement au cou sans parler de celles qui se cachaient sous ses fringues. Un malade de coups de ceinture, aimant voir la peau rougir et la supplication dans les yeux. Peut-être était-ce le seul point où il n'avait obtenu ce qu'il désirait. Ou après toute cette souffrance même Exta, la pute qui d'ordinaire acceptait tout, n'avait pu se retenir de le défier du regard alors que ses mains obstruaient son arrivée d'air. Et ça avait porté ses fruits. Il l'avait défié d'aller encore plus loin et c'était ce qu'il avait fait. Seul ses cheveux étaient toujours autant en bataille. Il n'avait pas pu se résigner à rentrer chez lui. Refusant d'imposer cette vision à sa meilleure amie. Il était plutôt rare que ça aille aussi loin même si beaucoup abusaient. Mais quand c'était le cas il préférait squatter ailleurs, se reposer, se rétablir plus ou moins ou en tout cas se nettoyer. Pourquoi sonner à la porte d'un client ? C'était débile et intrusif. Et si J se fichait bien de se montrer intrusif Exta lui respectait le fait de ne pas chercher à avoir de contact avec ses clients en dehors de leurs magouilles. Quand cette porte s'ouvre enfin il déglutit mais finis tout de même par lever les yeux sur celui à qui il venait demander la charité "Je sais que j'devrais pas être la mais j'ai.. j'ai besoin d'un endroit ou dormir cette nuit" il soupire longuement. Il aurait dû aller voir quelqu'un qui le connaissait pas en tant qu'Extasie "J'te pompe si tu veux, tu peux même me baiser tant que j'peux crécher, s'teupl, j'ai pas l'énergie de marcher encore plusieurs kilomètres..." juste se poser, déjà rien que ça, ça serait un gros plus. S'il refusait le jeune n'insisterait pas. Il se calerait probablement dans un coin de la rue pour dormir en clochard comme il l'avait fait durant un court passage de sa vie.
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
mes trophées :
[ Bad night ]
@Joakim Hargreeves & @Peter König Les heures s’étirent. Lentement, doucement, tu sens le sommeil te gagner mais il ne vient pas suffisamment vite à ton goût. Tu aimerais qu’il t’écrase rapidement, que tu sombres dans un coma sans rêve, sans pensées, mais il ne faut pas trop en demander à Morphée. Il est capricieux ce soir, ne veut pas te rejoindre et donc, pour patienter, tu t’occupes comme tu peux. Tu es revenu du Snug Harbor Jazz Club avec un peu de travail administratif, paperasse soporifique que tu as terminé assez rapidement. Puis tu as cuisiné un peu, t’appliquant pour un repas d’une personne. La maison que tu habites semble t’oppresser ce soir, elle ne fait que te rappeler ton éternelle solitude. Alors tu t’es versé un whisky, puis un deuxième, pour effacer un peu cette amertume qui te brûle la gorge. A un moment, tu as presque hésiter à sortir ton téléphone pour appeler Extasy, lui demander de passer quelques heures, pour te tenir compagnie. Mais tu n’es pas pathétique à ce point Peter, cette solitude, elle est en partie choisie. Au départ imposée par ta femme, par les tragédies que la vie t’a fait subir, mais c’était ton choix de rester dans cette grande maison. Un choix auquel tu n’as pas vraiment réfléchi en vérité. Finalement, c’est dans ton salon que tu as élu domicile pour une partie de la soirée, affalé sur le canapé, regardant d’un oeil absent le quelconque programme sur ta télévision. Ca ne t’intéresse pas énormément, un film d’action sans surprise ni réelle intrigue, mais au moins ça passe le temps. Jusqu’à ce que la sonnette de la porte d’entrée retentisse. Surpris, tu jettes un coup d’oeil à l’heure. Il est trop tard pour une visite de courtoisie, la personne qui se trouve devant ta maison veut quelque chose. Tu éteins ta télévision en te levant et te dirigeant vers l’entrée, réfléchissant en même temps à qui ça pourrait bien être. Leni, qui ne vit pas très loin et qui a l’habitude de venir sans prévenir ; Mallory, qui pour une raison incompréhensible déciderait de revenir cracher son poison. Cette idée te fait grincer des dents, tu hésites presque à ouvrir la porte, redoutant sincèrement l’apparition de ta femme. Pourtant tu le fais, et tu ne peux cacher ta surprise lorsque tu vois Exta sur le pas de ta porte. Le fait d’avoir pensé à lui un peu plus tôt l’a peut-être fait venir. Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit, puisqu’il prend la parole immédiatement. Et il n’a pas besoin d’en dire beaucoup pour que tu comprennes l’urgence de la situation. Il est mal en point, ça ne peut pas se louper. Si la vision du jeune homme éveille toujours en toi une pulsion érotique, sa proposition t’étonne tout de même. Tu n’es pas un animal qui a besoin de tirer son coup trois fois par jour. « Entre juste. » Confus, tu ouvres la porte un peu plus grand pour le laisser passer. Instinctivement, tu regardes derrière lui une fois qu’il est à l’intérieur, vérifiant que personne ne la suivit. A la lumière électrique de l’entrée, tu peux distinctement voir les marques rouges sur son cou, certaines provenant d’un maquillage, d’autres ayant une source bien plus violente. Dans ta poitrine, ton coeur se serre, une certaine pression monte en toi. « Qu’est ce qu’il s’est passé ? » Une question évidente que tu poses en avançant dans la maison. En quelques pas tu rejoins à nouveau le salon, espérant qu’il te suive. Au fond, tu te doutes déjà de la réponse qu’il te donnera. Un client, un autre comme toi, qui a simplement poussé le vice un peu trop loin. Ce que tu ne peux t’empêcher de te demander cependant, c’est si le jeune homme l’a voulu, s’il a apprécié ce qu’il s’est passé. « Hum, fais comme chez toi. Tu veux… boire, manger quelque chose ? » C’est étrange, tu ne sais pas vraiment comment te comporter avec lui. Vous n’avez jamais été dans ce genre de situation, vous n’avez jamais vraiment parlé pour dire autre chose que des provocations ou des obscénités. Il est déjà venu ici, oui, mais il ne t’a sans doute jamais vu ainsi, un simple tee-shirt et un jogging, des lunettes sur ton nez. Ce soir il pénètre dans ton intimité, d’une manière totalement inédite.
ft @Peter König Il faisait pitié à voir il le savait sans qu'on ai besoin de lui dire. Et devoir quémander refuge n'aidait pas non plus. Il devait vraiment avoir l'air d'un sdf. Pas qu'il prenait ça comme une insulte, après tout il l'avait déjà été et était même toujours lié d'amitié avec l'un d'eux, Jax. Juste qu'il n'en était plus un c'est tout, hors le doute pourrait naître dans n'importe quel esprit en le voyant dans cette situation. Manquait plus qu'il tremblote de froid, ce qu'il n'était pas loin de faire, et l'illusion serait complète ! Suppliant. Il le suppliait. Il n'aimait pas faire ça. « Entre juste. » au fond peut-être qu'il préférait qu'il le baise. De cette façon il n'aurait pas à se sentir redevable. De cette façon ça resterait pareil entre eux. Même si vu le déchet qu'il était il ne devait pas vraiment faire envie. Ça il le comprenant, lui même il n'aurait pas envie de se toucher s'il se retrouvait en face de lui. Il passe le pas de sa porte pour pénétrer chez lui. Un chez lui qu'il connait déjà. Il lui a déjà fait visiter les lieux d'une façon bien particulière. « Qu’est ce qu’il s’est passé ? » il soupire légèrement et remonte un peu sa veste sur son cou. Inutile, il avait déjà vu. Sinon il ne poserait pas la question si ? Quoi que, sa gueule et le fait qu'il débarque ici à bout de force suffisait largement à lever la question. "C'est rien" mais il savait qu'il ne se contenterait pas de ça parce que ça puait le mensonge. Il allait falloir qu'il fasse un minimum d'effort s'il ne voulait pas que Peter le foute à la porte. Mais quand ça n'était pas sexuel il était beaucoup moins docile le jeune. "Enfin.. C'est l'boulot quoi" au moins ses pieds l'avaient menés à quelqu'un qui connaissait son job. Ça évitait des questions dessus, les explications et le jugement. Il le suit au salon et ne résiste à l'envie de se vautrer sans retenue sur son canapé. Aussi douillet que dans ses souvenirs. Un soulagement quand son dos s'y enfonce. Agréable et douce sensation pansant celles qui avaient été son parfait contraste à peine une heure plus tôt. « Hum, fais comme chez toi. Tu veux… boire, manger quelque chose ? » il relève ses iris sur l'homme flirtant avec les deux mètres. Le regardant enfin vraiment, le détaillant en peu plus. Probablement aussi peu discret qu'habituellement mais c'est bien la première fois qu'il le voit sapé comme ça. Mais d'un côté ça le rassure, sa tenue décontracte ça lui donne l'impression qu'ils sont dans le même monde même s'il savait bien que ça n'était pas le cas. "J'dis pas non à quelque chose à grignoter ouais.. Ou non, à boire" il hochait la tête pour s'auto confirmer "Ouais, quelque chose de fort voir de très fort en fait si t'as.. s'teup" quelque chose qui anesthésierait les douleurs encore présente dans son corps. Quelqu'un chose qui ferait peut-être flotter son esprit au dessus de sa tête pour éviter qu'il ressente. De sa main il frotte sans délicatesse ses lèvres cherchant à retirer le rouge à lèvre qui lui restait. Celui que le client lui avait demandé de mettre. Celui qu'il avait étalé en dehors de ses lèvres en l'embrassant. Il se sentait sale mais il avait l'habitude. En général une douche lui permettait d'abandonner Extasy et d'en ressortir propre dans la peau de J. Dans sa vraie peau en fait. "Au pire si tu préfères on peut dire que la prochaine fois que tu veux qu'je passe bah j'te fais pas payé, au moins tu m'auras plus en forme" pour sa part il était resté sur le un service contre un service. Dans sa tête entre eux ils n'en étaient pas à un stade où ils faisaient les choses gratuitement l'un pour l'autre. Peter était un client. Certes un client régulier avec qui il avait plutôt une bonne affinité mais un client quand même. La il se permettait de débarquer chez lui et de s'imposer alors c'était normal qu'au vu de leur relation il lui propose une contrepartie. C'était sa façon de voir les choses. Peut-être qu'elle pouvait paraître bancale aux yeux de plein de gens, mais pour lui c'était une question de logique.
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
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mes trophées :
[ Bad night ]
@Joakim Hargreeves & @Peter König Il essaie de t’assurer qu’il n’y a rien, qu’il va bien, mais ce ne sont que des mensonges. Lui-même le sait d’ailleurs, et il se reprend rapidement en comprenant que tu n'accepterais pas cette réponse. Si ce n’était rien, il ne serait pas ici. Vous n’êtes pas à un stade où vous pouvez simplement débarquer l’un chez l’autre quand bon vous semble, ce n’est pas à cela que ressemble votre relation. Non, vos entrevues c’est toi qui les décides, toi qui les commandes, avec une bonne somme d’argent. Quelques fois il s’est imposé à toi en venant te voir au club, et tu as cédé à la tentation qu’il représente, mais c’est bien tout. Alors pour qu’il brise les règles de lui-même, qu’il mette à mal ce contrat tacite passé il y a des mois de cela, c’est que quelque chose de suffisamment important s’est passé. Tu ne poses pas plus de questions cependant, tu n’es pas certain d’en apprécier les réponses. A la place tu le guides à travers ta maison, tu le laisses s’affaler sur le canapé. Un air de soulagement passe sur son visage lorsqu’il y prend place, et toi-même tu te détends un peu. Mais tu ne sais pas exactement comment t’y prendre, tu ne sais pas exactement quoi lui dire. Tu lui proposes de manger quelque chose, vu l’état dans lequel il se trouve il pourrait sans doute avoir besoin d’un remontant. Sa réponse, passant de l’un à l’autre telle celle d’un enfant qui ne sait pas où donner de la tête, te fait sourire. « Ca arrive tout de suite. » En quelques pas, tu rejoins la cuisine, ouverte par un mur sur le salon. Tu te saisis de deux verres, sachant pertinemment ce que tu fais. De l’eau dans l’un, du whisky dans l’autre. Il veut peut-être oublier les événements de la soirée, mais tu sais qu’il te remerciera finalement de ne pas être totalement ivre. Lorsque tu retournes dans le salon et que tu poses les deux verres face à lui, il te reparle de cet arrangement étrange qu’il t’a proposé en arrivant. Avec un soupir, tu prends place à côté de lui sur le canapé. Tu ne sais pas pour qui il te prend, mais certainement un homme peu recommandable. « Je ne veux pas entendre parler d’argent, d’accord ? Si vraiment ça te tient tant que ça à coeur, on verra ça la prochaine fois, mais… clairement je ne vais pas abuser de toi. » Ce n’est pas seulement une question de ce soir. Certes, le jeune homme n’est pas dans son état normal, mais vu votre historique, tu pensais qu’il te connaissait tout de même un peu mieux que ça. Vous n’êtes pas intimes, tu ne lui as rien dit de ta vie privée, il ne t’a rien dit de la sienne. En vérité, tu ne sais même pas comment il s’appelle. Mais il te semble que jamais tu n’as franchis les limites de l’irrespect avec lui, même lorsque les choses sont devenues un peu tendues sexuellement, tu n’as jamais voulu lui faire de mal, pas réellement. « Tu as besoin d’une douche. A l’étage, tu sais déjà où est la salle de bain. Dans le placard du haut, tu trouveras des serviettes propres. Dans celui du bas, tu peux prendre un tee-shirt propre et… des vêtements si tu en as besoin. » Tu ne lui proposes même pas de prendre une douche, tu le lui ordonnes. Tu ne peux pas imaginer ce qu’il a vécu ce soir, et en vérité tu ne le veux pas, mais tu sais qu’une bonne douche chaude ne pourra lui faire que du bien. « Et pendant ce temps-là, je vais te faire à manger. Tu n’as rien contre les omelettes au fromage ? » Cette fois, un sourire se pose sur tes lèvres, alors que tes doigts se posent doucement sur son bras. Ils y tracent quelques dessins, avant que tu ne te lèves et parte une nouvelle fois en direction de la cuisine.
ft @Peter König « Ca arrive tout de suite. » un petit sourire étire ses lèvres malgré tout. Attentionné qu'il est son hôte. Finalement ça ne le surprend pas tant que ça en fait. Ça allait bien avec le personnage. Certes il ne le connaissait pas vraiment en dehors du sexe mais il y a des choses qui se devinent assez facilement. C'est avec deux verres qu'il revient. S'il pense au départ qu'il en a aussi pris un pour lui il arque un sourcil en le voyant poser les deux devant lui. Bon, deux ça ne serait probablement pas de trop. Il se redresse dans le canapé et attrape l'un d'eux en pensant qu'il s'agit d'une grosse dose de vodka ou de tequila et l'amène à ses lèvres. Seulement, à peine eu-t-il sa gorgée en bouche qu'il comprend rapidement de quoi il s'agit et il ne comprend pas. Il avale sa gorgée en regardant le brun "De l'eau ?" on avait vu mieux comme alcool fort. Il repose le verre et attrape l'autre. Il espère que ça ne soit pas du jus de fruit, du coup. Mais non, à l'odeur il se rend bien compte que non. Il se laisse donc aller à nouveau contre le dossier dans lequel il s'enfonce et boit une gorgée de whisky. « Je ne veux pas entendre parler d’argent, d’accord ? Si vraiment ça te tient tant que ça à coeur, on verra ça la prochaine fois, mais… clairement je ne vais pas abuser de toi. » un rire nerveux cette fois ci s'échappe de sa gorge. Il trouve ça ironique dans un sens. "C'est moi qui abuse de toi la, on est pas pote, j'ai pas à débarquer chez toi comme ça mais.. j'ai juste pas réfléchis" c'est le moins qu'on puisse dire. Il a un peu laissé faire son instinct pour le coup. "J'veux pas t'être redevable, j'ai qu'un moyen de te rembourser ton hébergement si on reste en termes professionnels" il veut pas lui imposer quelque chose d'autre que ce pourquoi il a entre parenthèse signé avec lui. "C'est juste une question de donnant donnant, tu abuserais en rien" si c'est ça qui lui fait peur, ça n'a rien à voir. Et puis ça n'est pas un abus quand c'est consentis de toute façon. « Tu as besoin d’une douche. A l’étage, tu sais déjà où est la salle de bain. Dans le placard du haut, tu trouveras des serviettes propres. Dans celui du bas, tu peux prendre un tee-shirt propre et… des vêtements si tu en as besoin. » il n'a pas le choix on dirait ? Son aîné ne lui pose pas la question, il lui dit simplement d'y aller. Il serait bien resté confortablement dans le canapé pourtant. Mais bon, il n'est pas réellement en mesure de protester. Et puis il faut bien reconnaître qu'il a raison, il doit prendre une douche. « Et pendant ce temps-là, je vais te faire à manger. Tu n’as rien contre les omelettes au fromage ? » "Non" il rit légèrement "Elles m'ont rien fait" J baisse ses yeux sur ses doigts qui sont venu caresser son bras. Les sensations que ça lui procure sont agréables, bien plus que la dernière façon dont on l'avait touché. Mais l'affection il ne connaissait pas des masse. Ça lui arrive avec certains client, qui lui donnent la sensation d'être une poupée mais il n'est pas réellement à l'aise avec ça. Dans un nouvel effort il se lève, bois quelques gorgées et repose le verre sur la table basse. Alors que Peter repart vers la cuisine lui il monte, rejoins la salle de bain vu qu'il sait effectivement où elle se trouve. Après avoir fermé la porte il se déshabille et dans le miroir il ne peut que constater les dégâts. Les marques qui rougissent sa peau si pâle. Et pas seulement au niveau du coup. Les étranglements ça ne le dérange pas, il y trouve même quelque chose d'excitant quand c'est bien fait, mais ça ne s'est pas arrêté la. Mais ça n'est pas la première fois. Et ça ne sera pas la dernière. Il refuse de s'en plaindre. C'est son choix ce boulot. S'il le voulait il pourrait trouver autre chose, même s'il n'a aucun diplôme. Alors il assume, parce qu'il n'y a que ça à faire. Il est une pute. Rare sont les personnes qui ont de l'estime pour les putes. Simple trou à foutre pour se vider les couilles pour beaucoup. Il s'y est fait. Ne s'attardant pas plus longtemps sur ce reflet qu'il n'a jamais apprécié il entre sous la douche et laisse le temps à l'eau de chauffer avant de se mettre sous celle ci. Les gestes se font automatique alors que ses pensées divaguent. Il se lave, puis, durant quelques minutes et pose son front contre la paroi et profite juste de cette eaux chaude qui ruisselle sur sa peau. Qui réchauffe sa peau comme son âme. Il fini tout de même par se raisonner et éteindre l'eau. Frappé par l'air plus frais sur sa peau trempée il s'empresse d'ouvrir le placard du haut pour chopper une serviette et se sèche rapidement, ébouriffant ses cheveux au passage. Il renfile son boxer. Il aurait pu rester comme ça, après tout il n'allait pas dormir en jean, ni même dans ce tee-shirt qui puait la mort. Mais il ne veut pas afficher son corps et s'exposer à d'autres questions. Il n'est déjà pas certain d'y échapper même sans le cacher alors... Tant pis, il fouille effectivement dans le tiroir que Peter lui a indiqué. Il ne voit pas trop quel fringue il peut bien enfiler la dedans, ça ne sont pas vraiment des fringues pour dormir. Il trouve un tee-shirt qui d'après lui fera l'affaire et l'enfile. Sans surprise celui ci est trop grand et trop large, il nage dedans mais ça serait la même avec n'importe quel autre vêtement. Il retourne dans la salle de bain pour remettre son jean. Après tout, si les fringues trop grands ça passe pour un haut, ça passera probablement beaucoup moins bien pour un pantalon. Donc tant pis il retirera son jean pour dormir ça n'est pas un problème ça. Il fait l'effort d'étendre la serviette qu'il a utilisé et pieds nus il redescend. Il reprend son verre de whisky pour en boire encore une gorgée puis le repose avant d'avancer vers l'entrée de la cuisine. Bras croisés il appuie son épaule contre l'encadrement de l'entrée de la pièce et regarde le grand brun cuisiner "Je pense que t'es le mec célibataire le plus stable avec lequel j'ai couché" pas le premier riche, ni le premier à avoir une certaine allure et un savoir vivre, mais le premier de cette espèce rare à être célibataire et non déjà marié voir père d'un enfant de son âge. Mais il ne juge pas. Il s'en fiche lui, il se contente d'empocher l'argent Exta. Mais ce soir ce sont les yeux de Joakim qui observe cet homme qu'il découvre dans un tout autre contexte qu'habituellement.
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
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@Joakim Hargreeves & @Peter König Un sourire amusé étire tes lèvres lorsque tu vois sa réaction. Ce n’est pas ce qu’il t’avait demandé, tu en as parfaitement conscience. « Ca ne te fait peut-être pas envie, mais tu en as besoin aussi. » Il peut rechigner autant qu’il veut, tu sais ce que tu dis. Depuis des années tu sers de l’alcool pour gagner ta vie, et bien trop souvent tu as pu voir les dommages que cela cause. Boire de l’eau en même temps que des boissons plus fortes, c’est nécessaire s’il ne veut pas se réveiller avec un mal de crâne phénoménal demain matin. Peut-être encore plus vu l’état dans lequel il se trouve. Il troque le verre d’eau pour celui de whisky et semble bien plus satisfait du contenu. Tu le regardes s’enfoncer dans le canapé, se noyer dans le verre, en te faisant des propositions obscènes. En temps normal tu ne protesterais pas le moins du monde, bien au contraire. Son corps est une tentation à laquelle tu trouves très compliqué de résister mais, ce soir, tu ne peux pas t’imaginer faire quoi que ce soit avec lui. Il est toujours le même, toujours attirant avec cette beauté innocente et pure, bien que lui ne le soit pas pour un sous. Mais il y a quelque chose de brisé dans son regard, quelque chose qui te dit qu’il n’a pas aimé ce qu’il lui est arrivé et que même peut-être ça laissera quelques séquelles. Alors même si t’es un mec qui se paye ses services, tu restes suffisamment décent pour ne pas t’imposer ce soir. Décence qui est risible apparemment, si tu en crois le son qui sort de ses lèvres. « Exta… » Ce nom t’énerve, te donne encore plus envie de lui faire comprendre que tu n’es pas d’accord. « Tu es venu ici, c’est comme ça. Maintenant que tu es là, tu y restes jusqu’à ce que le soleil soit levé, au moins ça. Si ça te met vraiment si mal à l’aise que ça et que tu ne veux pas m’être redevable, alors oui, on verra la prochaine fois. Mais tu n’abuses pas, d’accord ? C’était une surprise de te trouver là, mais si tu es venu… c’est sans doute pour une raison. » Il a raison, votre relation ne se base absolument pas sur ce type de rapport. Vous vous voyez quand tu as envie de son corps, un point c’est tout. Pourtant tu n’es pas en colère qu’il ait franchi cette nouvelle limite, tu n’es pas énervé qu’il se soit pointé chez toi en fin de soirée pour trouver un endroit où dormir. Les limites semblent changer entre vous, mais c’est étonnement naturel. Comme tu le ferais avec un enfant, tu lui dit ce qu’il doit faire, tu lui donnes toutes les instructions pour qu’il se débrouille. Tu lui dit que tu vas lui faire à manger, sa réponse te fait rire et tu hoches la tête. Un geste doux que tu as vers lui, sans même y réfléchir, puis tu te lèves et fait ton chemin jusqu’à la cuisine. Tu lui fais confiance, tu sais qu’il fera ce que tu lui as dit. C’est loin d’être la première fois qu’il vient chez toi et il connaît le chemin. Il a sans doute vu toutes les pièces de cette maison, toutes sauf une. Mais il ne poussera pas la porte au fond du couloir, tu ne penses même pas à cette probabilité avant de le laisser partir.
Tu ne fais pas attention aux bruits se produisant à l’étage, tu t’appliques sur l’omelette au fromage que tu as promis. Ce n’est pas bien compliqué, ça ne prend pas beaucoup de temps non plus, mais tu n’aurais pas eu la conscience tranquille en laissant Exta le ventre vide. Tandis que tu regardes le mélange cuire dans la poêle, tu sens une présence dans ton dos. Tu ne te retournes pas lorsqu’il prend la parole, tu te concentres sur les oeufs, souriant tout de même à ses mots. Il ne sait pas ce qu’il dit, tu caches bien des secrets et des mensonges, il en est la preuve concrète. Le Peter que tu étais il y a quelques années n’aurait jamais eu recours à Exta, et pourtant vous voilà. « Et qui te dit que je n’ai pas des cadavres dans le grenier, hein ? Peut-être que je tue des poules à mains nues et je les entasse une fois qu’elles ne me font plus d’oeufs pour mes omelettes. » En disant cela, tu coupes le gaz et fait glisser l’omelette cuite dans une assiette. Tu te retournes avec un sourire aux lèvres, qui s’agrandit encore un peu en voyant le jeune homme dans un de tee-shirt. Allez savoir pourquoi, il y a toujours quelque chose de terriblement séduisant à voir une personne avec qui vous couchez dans vos vêtements. Ses cheveux gouttent encore un peu, mais il semble bien plus frais à présent, ce qui fait plaisir à voir. « Comment tu te sens ? » Tu poses l’assiette sur la table de la cuisine, lui faisant un signe pour qu’il s'assoit sur une des chaises. Il préférerait sans doute retourner sur le canapé, mais mieux vaut être bien installé pour manger. Il pourra s’affaler autant qu’il le souhaite ensuite, sur le sofa ou dans ton lit. « Tu veux en parler ? » Tu te doutes de la réponse. Vous n’êtes pas amis, tu n’es qu’un client. Alors pourquoi irait-il se plaindre d’autres hommes comme toi ? Peut-être que tu n’as d’ailleurs pas envie de l’entendre ça, qu’il y en a d’autres comme toi, prenant du plaisir avec lui. Donnant du plaisir à cet homme.
ft @Peter König « Ca ne te fait peut-être pas envie, mais tu en as besoin aussi. » il lève les yeux au ciel avec tout de même un léger sourire "Bien Daddy" il le taquine un peu oui et encore il aurait été foutu de dire maman mais bon il est déjà bien gentil de s'occuper de lui alors le jeune allait éviter de lui donner des raisons de le refoutre dehors. Mais en attendant c'est quand même l'autre verre qu'il attaque. « Exta… » sans bouger la tête ses yeux tournent vers lui. Ça lui fait bizarre d'entendre ce nom quand il n'est ni en train de baiser ni dans un processus de séduction. Et à son ton il sait qu'il va le contredire « Tu es venu ici, c’est comme ça. Maintenant que tu es là, tu y restes jusqu’à ce que le soleil soit levé, au moins ça. Si ça te met vraiment si mal à l’aise que ça et que tu ne veux pas m’être redevable, alors oui, on verra la prochaine fois. Mais tu n’abuses pas, d’accord ? C’était une surprise de te trouver là, mais si tu es venu… c’est sans doute pour une raison. » cette dernière phrase. Elle se répète en boucle dans sa tête. Il déglutit lentement, parce qu'il ne se l'explique pas. C'est vrai, si c'est ici qu'il a débarqué c'est forcément pour une raison, mais laquelle ? Peut-être qu'il savait qu'il ne poserait pas de questions ? Parce que Trix elle elle en aurait posé en le voyant dans cet état c'est sûr. Mais il aurait pu aller voir Kam, il l'a déjà fait. C'est peut-être parce qu'il l'a déjà fait qu'il n'a pas envie de recommencer. Et puis ils se connaissent un peu mieux maintenant, il n'a pas envie de l'inquiéter alors que la dernière fois qu'il l'a vu il semblait déjà plus que dans le mal, complètement ravagé. Mais pourquoi lui ? Pourquoi Peter qui était un client ? Régulier certes mais client quand même. Débarquer comme ça chez lui ça faisait de lui autre chose qu'un simple client. A moins qu'il instaure cet échange. Mais Peter semble s'en foutre qu'il compense cette intrusion et ce squatte avec une transaction sexuelle. Et ça ça rend les choses plus étranges encore. "D'accord on verra tout ça plus tard.." il n'a plus d'argument autre que celui qu'il a déjà fournis. Et sous la douche il en fait que penser à cette raison qui a bien pu le pousser à venir ici. Peut-être savait il qu'il y trouverait du confort. Et du réconfort aussi ? Il essaye de chasser ces pensées en coupant l'eau. Cette douche lui a fait le plus grand bien comme souvent après des rapports sexuels pas forcément des plus agréables. Il se sent propre. Bien souvent ça marque sa transition entre la pute et l'homme. Entre Extasy et Joakim. Ce soir il va être lui même devant quelqu'un qui ne connait que la pute et qui l’appellera comme tel, c'est quelque chose qui le déconcerte, il ne sait pas encore comment réagir et gérer ça. Mais en redescendant dans la cuisine il décide d'arrêter de se prendre la tête et de simplement faire comme ça vient. « Et qui te dit que je n’ai pas des cadavres dans le grenier, hein ? Peut-être que je tue des poules à mains nues et je les entasse une fois qu’elles ne me font plus d’oeufs pour mes omelettes. » son sourire étire ses traits et il ne retient un rire à ses dires "Tant que t'applique ce procédé qu'avec des poules, sinon je vais flipper du jour où j'arriverai pas à te donner des orgasmes ! J'ai le cou solide mais quand même" Une réalité peu glorieuse. A force, ses fragilités physique ont fini par s'effacer, son corps par se renforcer. Et pourtant il n'est toujours pas vacciné contre tout. Immunisé il ne le sera jamais vraiment même s'il s'en rapproche un peu plus à chaque fois qu'il doit encaisser quelque chose qui dépasse son seuil de douleur. Heureusement ça n'est pas quelque chose qui arrive avec chaque clients. Certains sont plus brutes oui mais ça il peut supporter. Ce qui est arrivé ce soir c'était un peu plus que ça. Mais il s'en remettrait comme à chaque fois. Après tout, ça faisait partis du job. « Comment tu te sens ? » il regarde l'omelette et dans son ventre il sent ses que ça gargouille. D'accord il a peut-être plus la dalle qu'il ne le pensait. Mais il ne se précipite pas, il relève les yeux sur lui. Il lui a posé une question et il hausse les épaules l'air de rien "Je me sens bien" il sourit même, histoire qu'il se rassure "Ça va" J ne se fait pas prier pour s'asseoir et sans attendre plus cette fois ci il entame l'omelette. Bordel de merde. Ce que ça fait du bien de bouffer. Il en avait besoin. « Tu veux en parler ? » mais il s'arrête de s’empiffrer, prend tout de même le temps de mâcher et d'avaler sa bouchée. "Peter..." il le savait pourtant qu'il n'aurait pas du débarquer ici. "Je suis une pute, tu le sais et tu sais ce que ça veut dire aussi. Et je pense d'ailleurs que tu sais très bien ce qui a pu se passer ce soir." il soupire et se met contre son dossier "C'est comme ça, c'est le boulot et c'est moi qui l'ai choisi, les clients se font plaisir et tant qu'ils payent ils font ce qu'il veut, mon plaisir à moi c'est juste en option mais c'est bien loin d'être une priorité ou quelque chose d'indispensable" peu en ont réellement quelque chose à foutre. Lui même il s'en fout. Pour la grande majorité c'était le client qui doit prendre son pied et si la pute aime ça comme la bonne salope qu'elle est tant mieux, si c'est pas le cas elle n'a pas à l'ouvrir vu que ça n'est qu'une pute. Voilà, c'est comme ça que ça fonctionne. C'est dans ce monde la qu'il vie, c'est dans ce monde la que chaque jour il choisit de rester "Si tu te poses la question t'en fais pas, je kiff coucher avec toi, ça a jamais été une corvée" non il ne lui passe pas de la pommade pour lui éviter de culpabiliser avec ce qu'il vient de lui balancer, c'est simplement la vérité, ça ne va pas chercher plus loin.
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
mes trophées :
[ Bad night ]
@Joakim Hargreeves & @Peter König Tu agis avec lui presque comme s’il était un enfant, et il te répond avec un surnom qui ne peut donner que cette impression là également. Votre relation, cependant, est bien différente. Jamais tu n’as agis comme son père et jamais tu ne le feras. Ce soir tu l’héberges, le reccueilles et t’occupe de lui, mais c’est bien les seules choses qui te rapprochent d’une figure paternelle. Entre vous, les choses n’étaient que sexuelles avant ce soir et maintenant… Maintenant tu ne sais pas, mais elles sont clairement ambigües. Il accepte de mettre fin à la conversation, d’arrêter de chercher de nouveaux arguments. Ce soir n’est de toute façon pas la dernière fois que vous vous voyez, vous aurez le loisir de reparler de tout ça à un autre moment. Quand il n’aura pas l’odeur d’un autre homme sur sa peau en tout cas. Alors que le jeune homme monte à l’étage pour accéder à la salle de bain, tu vas vers la cuisine afin de lui préparer une omelette.
Il ne faut pas longtemps avant qu’il revienne et que tu sentes une présence dans la pièce. Il garde ses distances, commente seulement tes actions. Et toi tu rentres dans son jeu. Il est bien plus simple de répliquer avec des âneries que de parler de choses sérieuses. Vous ne vous connaissez pas assez pour cela. La réponse d’Exta te fait sourire et après avoir transvasé son omelette dans une assiette, tu t’approches de lui avec un air joueur sur le visage. « T’inquiète, c’est pas encore près d’arriver ça. » Il t’arrive de temps en temps de ramener chez toi des inconnus, mais cet homme là, debout dans ta cuisine est certainement ton partenaire sexuel le plus régulier depuis un certain temps. Et il y a une bonne raison à cela. Certes, il ne l’a pas vraiment choisi, tu le payes dès que tu as envie de lui et tu n’es peut-être pas extrêmement fier de l’affaire. Mais si tu ne cesses de revenir vers lui, c’est sans doute parce qu’il est capable de te faire plus de bien que d’autres personnes. L’assiette à la main, tu vas jusqu’à la table de la salle à manger ouverte sur la cuisine, et tu lui indiques de prendre place. Tu ne peux pas t’empêcher de lui demander comment il se sent. La douche a l’air de lui avoir fait beaucoup de bien, mais tu peux toujours voir des marques sur sa peau. Il sourit pour te rassurer, ce qui fonctionne un peu et tu acquiesces silencieusement. Pourtant, la prochaine question quitte déjà tes lèvres. Tu sais que c’est déplacé, qu’il ne va sans doute pas vouloir te répondre mais tu dois demander, au cas où. Comme tu t’y attendais, le ton qu’il emploie prouve qu’il ne veut pas parler de ce qu’il s’est passé ce soir. Mais il ne fait pas que ça, il te rappelle quel est son métier, dans quel contexte vous vous êtes rencontré et tu n’aimes pas ses explications. Malgré ce qu’il vient de te dire, tu ne peux lutter contre le sourire qui se pose sur ton visage quand il ajoute une autre phrase. L’orgueil fait partie de tout homme et comme tout le monde, tu aimes à savoir que tes capacités sexuelles satisfassent certaines personnes. Étonnement, le fait que ce soit lui qui le dises te touches encore un peu plus, parce que des corps il en voit passer. Il sait ce qu’est le plaisir, il sait comment le prodiguer et tu apprends ce soir qu’il sait comment le recevoir aussi. Et ça te plaît de savoir que tu lui en donnes. « Bien, j’arrête de poser des questions alors. Je suis juste désolé que tu aies eu enduré ça. » Tu as beau avoir une enveloppe froide et sévère, en dessous tu as un coeur, une conscience et une morale. Certes, ce n’était pas un viol, Extasy savait parfaitement dans quoi il s’embarquait mais tu n’apprécies vraiment pas qu’il soit traité de la sorte. Tu te relèves, allant en direction de la cuisine à nouveau. Le jeune homme continue de manger et toi tu te sers un nouveau verre de whisky. Lorsque tu reviens vers lui quelques secondes plus tard, tu te penches dans son dos, pour que tes lèvres soient à son oreille. « Mais bon, tout le monde ne peut pas être aussi bon que moi, hein ? » Tu te rassois sur la chaise à côté de lui que tu avais quitté, regardant l’omelette qui a bien diminué. Sirotant ton verre, tu réfléchis tout de même à ce qu’il t’a dit précédemment. « Je dirai juste ça, et ensuite je me tais sur le sujet. Je comprends ce que tu me dis, le client paye et il fait ce qu’il veut. Mais il y a des règles et maltraiter un être humain n’est jamais admissible. On paye pour entrer dans un parc d’attraction, mais si on se met à détruire les décors et les machines, alors on nous met dehors. Prends soin de toi quand même. » Si tu insistes là-dessus, c’est parce que tu te fais du soucis pour lui. Tu détestes l’idée que quelqu’un puisse lui faire du mal. Comme un enfant qui regarderait une brute maltraiter son jouet. Et puis peut-être, aussi, qu’il est plus simple de parler de ça que d’autre chose. D’habitude vous ne parlez pas, tu ne sais pas exactement quoi dire à cet homme dont tu ne connais même pas le prénom.
ft @Peter König « T’inquiète, c’est pas encore près d’arriver ça. » un petit sourire étire ses lèvres. Ben oui il le sait qu'il s'en sort bien c'est quand même son job, les gens viennent pas le voir pour repartir sans avoir eu d'orgasme. Et puis l'avantage de Peter c'est que c'est un client régulier, il sait ce qui lui plait, il connait ses points de sensibilité et ses préférences. En tout cas celles qu'il a bien voulu lui dévoiler. Mais en général on ne cherche pas à les lui cacher à lui. Il n'est pas la demoiselle ou le beau jeune homme devant qui on a honte d'admettre certains fantasme, il est celui qu'on va voir en cachette pour les assouvir sans peur d'être jugé. Et Peter le sait très bien tout ça alors il se demande, le gamin, pourquoi il pose la question. S'attendait-il à ce qu'il le surprenne en lui donnant une réponse à laquelle il ne s'attendait pas du tout ?Pas d'histoire magique derrière ça hélas, simplement une triste vérité. Une vérité qu'il a choisis et accepter mais il sait que c'est difficile pour les autres de voir les choses de la même façon que lui. Mais quand il voit ce sourire de fierté peindre son visage il se dit qu'il a bien fait de lui dire, qu'ainsi ça semble balayer le reste, au moins un instant. « Bien, j’arrête de poser des questions alors. Je suis juste désolé que tu aies eu enduré ça. » Il a envie de répondre, de rebondir sur ce mot, endurer. Mais il n'a pour autant pas envie de partir sur un débat. Ça serait bizarre non de parler de ça avec un client ? Parce qu'il est un client n'est ce pas ? « Mais bon, tout le monde ne peut pas être aussi bon que moi, hein ? » un frisson lui parcours le dos à ainsi l'entendre murmurer prêt de son oreille. Oui s'en est un de client. Un de plus qui se vente du plaisir qu'il a pu lui donner. Au moins, à juste titre cette fois ci. C'est sûr que si tout le monde était comme Peter son job serait plus facile, moins douloureux. Mais c'était loin d'être le cas, et même si la confrontation a été rude au tout début il ne s'était jamais attendu à ce que ça soit le cas. Peter se rassoie et J continue à manger pour ne pas avoir à parler parce qu'à présent il se retrouve un peu con. Ne sait plus vraiment comment se placer. Lui qui, pour cet homme, n'est qu'Exta et qui pourtant se glisse ainsi dans son intimité d'une manière bien différente qu'à son habitude. Sur le coup il ne sait pas vraiment comment il doit se comporter avec lui. C'est en tant que J qu'il lui parle mais il ne connait pas cette personne. C'est étrange. « Je dirai juste ça, et ensuite je me tais sur le sujet. » Et merde. Il arrête de manger, relève la tête de son assiette pour l'écouter « Je comprends ce que tu me dis, le client paye et il fait ce qu’il veut. Mais il y a des règles et maltraiter un être humain n’est jamais admissible. On paye pour entrer dans un parc d’attraction, mais si on se met à détruire les décors et les machines, alors on nous met dehors. Prends soin de toi quand même. » d'accord il allait être obligé de répondre la "Tu comprends pas..." il voit où il veut en venir dans sa comparaison mais elle n'est pas tout à fait juste. Il lui manque des éléments. Il soupire en passant ses mains sur son visage, masse ses paupières puis rouvre les yeux "Ils payent plus cher, ils payent plus pour avoir droit à des extras" autrement dit il leur donnait la permission et c'était pas gratuit. Il aurait voulu ne pas avoir à détailler, il aurait voulu qu'il comprenne tout seul. Ses gars ne sont pas dans leur tord, ils ont payés pour pouvoir saccager le parc d'attraction et y relâcher toute leur pression. C'était brutal, trop brutal même cette fois ci, mais ça restait du sexe. Et s'il l'accepte c'est parce qu'il peut en tirer profit. Pas seulement soumis mais opportuniste. Tout ça, il en est le seul responsable. C'est vrai parfois il y a des débordement ça arrive mais les vrais débordement sont ceux qui sont accordés. Il soupire à nouveau en tournant cette fois ci la tête vers le brun "Pourquoi tu t'en soucis ? Je veux dire, tu t'en préoccupes mais si je venais à en être vraiment à bout t'aurais aucun mal à trouver une autre pute aussi compétente que moi pour me remplacer. Ça changerait rien pour toi" allez le seul truc c'est que la personne devrait à son tour apprendre à connaitre ses désirs mais ça se faisait. Ceci dit le fait qu'il ai débarqué ainsi chez lui l'oblige peut-être à se préoccuper un minimum. C'est peut-être pour ça.