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| [ Zola Dickens ] 22 ans | mère célibataire | secrétaire | sad reality âge, lieu de naissance › 22 ans, presque 23. Tu en parait 5 de mois et t'as pourtant déjà tant de poids sur les épaules. T'es née à Briston, en Angleterre, tandis que ta mère, en visite chez ses propres parents, ne t'attendait pas avant plusieurs semaines. origines, nationalité › Née sur le sol anglais, tu possèdes la nationalité anglo-américaine même si tu as vécu toute ta vie en Louisiane. Tu es un savant mélange de Nouveau Monde et de rosbeef. statut civil, orientation › mère célibataire qui se démène pour offrir une vie décente à sa vie, mère submergée qui ne contrôle plus rien depuis longtemps, mère célibataire à la sexualité inexistante, mère célibataire qui ne pense plus vraiment à elle et qui n'sait jamais vraiment posé les bonnes questions, en matière de sentiments. Seras-tu prête un jour à construire quelque chose avec quelqu'un ? Avec un homme ? Une femme ? job, statut financier › Fraîchement virée de ton ancien poste de serveuse, tu te retrouves maintenant à la botte de ton premier amant, une situation aussi gênante que désagréable. Ce pauvre salaire n'arrange en rien ta situation précaire.statut familial › Orpheline à l'âge de 9 ans, tu as très vite appris à te débrouiller seule et sans l'aide de personne. Aujourd'hui, ta famille, c'est Olive ta fille de six ans, le centre de ton univers.à la nouvelle orléans depuis › la mort de tes parents, en 2005. Déterminée | Grande gueule | Espiègle | Rebelle | Méfiante | Terre à terre | Honnête | ResponsableEven if I'm not here to stay.(one) Papa est professeur de littérature étrangère à l'université, maman a une âme de poète, ton prénom leur est apparu comme une évidence à l'instant même où elle a appris sa grossesse. à leur grand désespoir, les livres qui s’empilaient dans la maison sans trouver de place dans les bibliothèques surchargées ne t'ont jamais transmis le goût de la lecture.(two) Tu allais avoir un petit frère, maman et papa avait essayé, pendant si longtemps, d'avoir un second enfant et ce n'est que l'année de tes 9 ans que leur rêve s'est concrétisée. Tu allais avoir un petit frère, et l'instant d'après, tu n'avais plus ni père, ni mère. Tout c'est arrêté brutalement. Trop brutalement et tu t'en souviens comme si c'était hier.(three) Après la mort de tes parents, tu t'es retrouvée à la Nouvelle-Orléans, dans une famille avec deux autres enfants placés. en l'espace de trois ans, tu as enchaîné les familles d’accueil sans grand succès. T'es incapable de donner ta confiance à quelqu'un, et même si certaines familles étaient prêtes à t’accueillir, même si tu t'y sentais bien, tu as tout fait capoter, préférant tout arrêter avant d'être déçue.(four) Tu as toujours fait beaucoup plus jeune que ton âge. Avec tes cheveux blonds et tes yeux bleus, on ne te prends pas souvent au sérieux, on te pense trop gentille, sans caractère, et depuis gamine, tu es obligée de crier, pour t'imposer, de jouer des griffes pour que l'on t'écoute. Maman se demandait souvent comment une si jolie petite fille pouvait être si sauvage, papa lui répondait qu'il ne fallait pas juger un livre à sa couverture. Encore aujourd'hui, ton physique te joue tes tours, mais tu as appris à l'utiliser comme une arme pour arriver à tes fins.(five) Tu as passé ta première nuit au poste de police à 13 ans, après avoir fuguée de ton foyer. Durant les mois suivant, tu y es retournée bien trop souvent au goût de ton assistante sociale. Plus personne ne sait quoi faire de toi. Tu te mets à fumer, à boire et à saboter systématiquement tous ce qui t'arrive de bien. Tout, sauf lui. sauf Oscar. Ce n'est pas faut d'avoir essayé mais contre vent et marée, il continuait de te tendre la main. ça n'a jamais été que le seul, Oscar, la seule constante dans cette vie qui dérivait et contre laquelle tu t'acharnais, et pourquoi ? toi-même, tu ne l'sais pas. (six) Tu as atterri chez Ma' l'année de ton quinzième anniversaire et d'emblée, tu as sentie que quelque n'allait pas. elle était trop gentille, trop appréciée, trop comme ces mamies que l'on ne voit qu'à la télé. Tu as vite compris que ce n'était qu'une façade et que les six enfants qui vivaient chez elle étaient loin d'être gâte de cookie. Les sévices corporelles et morales étaient monnaie courante. Toi qui n'avais pas la langue dans ta poche passait régulièrement plusieurs joues sans avoir droit de manger. L'accès à la salle de bain était réglementée et supprimée au moindre problème.(seven) En te rebellant contre Ma', en voulant protéger tes amis, tu es allée trop loin, Zola, et t'as fini au poste de police, une fois encore, une fois de trop. Cette fois-ci, c'était trop grave pour fermer les yeux, trop grave pour tout oublier. alors on t'a envoyé en détention juvénile, t'y as passé de longs mois d'horreur, et t'en es sortie plus farouche encore. (eight) Et durant tous ces mois, il était là. et quand tu es sortie, il était là. Oscar, encore et toujours, comme une évidence. Tu ne l'as toujours considéré que comme un ami, et avec lui, tu testais toujours de nouvelles choses. Et avec lui, tu as perdu ta virginité, et de lui, tu es tombée enceinte.(nine) Tu devais avorté, tu lui as promis, affirmé, et pourtant, pourtant tu n'y aies pas parvenu, pourtant cet enfant à grandi en toi jusqu'à prendre une place immense dans ta vie. Tu avais 16 ans et tu es devenue maman. Et aujourd'hui, 6 ans après, tu es toujours aussi perdue, incapable d'offrir à Olive la vie qu'elle mérite.(ten)Pendant ces six années, tu as enchainé les boulots, les cumulant parfois, quitte à passer moins de temps avec Olive, pour pouvoir lui offrir une vie décente. Il y a un moi maintenant, tu as dû quitté ton dernier emploi en date pour aller chercher Oli qui venait de se casser le bras en tombant d'un arbre, au parc. tu as été licencié sur le champs. C'est grâce à la meilleure amie de ta mère, que tu n'avais pas revu depuis plus de 10 ans, que tu as obtenu un nouveau travail...au service de son fils, Oscar. [ Drame en 3 actes ] >Les tragédies des autres sont toujours d'une banalité désespérante
Acte 1 - KatrinaTu t’en souviens, comme si c’était hier. L’année scolaire venait de commencer, le mois d’aout était chaud et tu entrais en 5th grade, la dernière année le middle school. Tu te souviens avoir choisis ta tenue avec soin, tu te souviens que maman t’avait tressé les cheveux, tu te souviens que papa t’avais conduit à l’école et tu te souviens de son sourire rassurant mais pas vraiment rassuré lorsque tu avais bondi hors de la voiture pour rejoindre tes amis. Tu t’en souviens, comme si c’était hier. Tu bordais un short blanc que tu avais salis, le matin, pendant la récréation. Vous avez fait des mathématiques et de l’anglais. Tu as dessiné ta maison, ta maison, ta maison. Tu t’en souviens, comme si c’était hier, le ciel s’est couvert, le vent s’est levé et brusquement, l’alarme a retenti, dans toute l’école. Alors vous êtes tous allé au gymnase et les professeurs ont barricadé porte et fenêtre. Les plus petits pleurait, mais pas toi, non, mais toi. T’étais une grande, après tout. Tu t’en souviens, comme si c’était hier et pourtant, tu es incapable de savoir combien de temps vous êtes resté enfermé, ici. La directrice est finalement venue vous dire que vos parents allez venir vous cherchez. Toi, ça t’amusait. Tu t’en souviens comme si c’était hier, ouais, au début, c’était drôle, et puis c’est devenu long, et puis tes copines sont parties avec leurs parents, et puis la maîtresse a commencé à regarder sa montre un peu trop longtemps, à tenir son téléphone fermement agrippé. Tu t’en souviens comme si c’était hier, il n’y avait plus que toi, dans ce gymnase.
Tu t’en souviens comme si c’était hier, tu avais 9 ans, et ta maison s’est effondré sous l’ouragan Katrina. Tu avais 9 ans, et tes parents ont disparu, parmi leur livre et les poutres de la maison. T’avais 9 ans, et t’es devenu orpheline, t’avais 9 ans, et tu t’en souviens, comme si c’était hier. Acte 2 - Ma'Ma’ ne t’aime pas, Ma’ ne t’a jamais aimé. Tu es trop blanche pour elle. Tu le sais, même si elle ne dit rien. Les autres enfants ont la peau sombre du soleil. Toi, tu dénotes, et toi, toi tu es trop rebelle pour elle. Tu ne te laissais pas faire, tu ouvrais ta gueule pour crier à l’injustice. Alors elle ne t’aimait pas, Ma, elle te haïssait. Mais t’as jamais voulu qu’elle t’aime, t’as jamais voulu vivre avec elle. Même si elle avait cette réputation de grosse mamita gâteau que tout le monde apprécie, dans le quartier, même si elle te donnait un toit. Ma’, elle était mauvaise, Ma’, elle était sadique. Ma’, elle ne pensait qu’à l’argent. Qu’à l’argent que vous lui rapportiez, qu’à celui qu’elle dépensait, pour vous. Et souvent, t’avais envie d’partir, loin, loin d’ici. Mais t’es restée, parce qu’elle était là, Rosa. Rosa, elle était plus jeune que toi, et elle avait cette douceur, que tu n’as jamais eu, Rosa, elle était gentille et serviable, un peu naïve, aussi, et chez Ma’, elle se faisait bouffée, aussi bien par la vieille dame que par les autres enfants. Et puis les mois sont passés et les enfants sont partis. A la fin, il n’y avait plus que Rosa, toi, et Ma’. Et c’était pire, tellement pire. Parce que Ma’, elle s’acharnait sur toi, et tu disais rien Zola, parce qu’t’aurais tout fait pour protéger ta Rosa. Mais t’as échoué. T’as échoué, Zola, et t’as vrillé. T’as frappé Ma’, aussi fort qu’elle vous frappait, vous, aussi fort qu’elle venait de frapper Rosa. Et peut importe son âge, et peu importe sa position. Tu lui as brisé la hanche et perforé le poumon. Elle n’a survécu parce qu’elle était tenace, et parce que les mauvaises herbes s’accrochent toujours à la vie. Et toi, toi tu t’es retrouvé au poste de police, encore, Zola, encore. Et personne n’a cherché à comprendre pourquoi t’as fait ça, et rosa n’a pas essayé de te défendre non plus. Tout le monde ne voyait en toi qu’une gamine dérangée et dangereuse qu’il fallait enfermée. T’avais 14 ans, t’as fini en détention juvénile. Acte 3 - Olive
Oscar, ça a toujours été la seule constante de ta vie. Gamine, il t’énervait vraiment, à te suivre un peu partout, et puis t’y as pris goût, parce que tu savais que tu pouvais lui demander tout et n’importe quoi. Oscar, c’est l’seul à ne pas t’avoir abandonné quand tu as quitté Bellechasse. Oscar, il faisait des kilomètres à vélo, tous les jours, pour venir te voir à la sortie de l’école. Il avait toujours quelque chose à manger, et toi, ça t’plaisait. Oscar, c’était ton meilleur ami. Oscar, il n’a jamais eu peur de toi, même quand tu t’es mise à vriller, même quand tu as fini en prison. Oscar, il venait, toutes les semaines, le plus longtemps possible, et il te suffisait de voir son sourire pour te faire oublier l’horreur de la détention.
Et quand tu es sortie ? Il était là. Pour toi, avec toi, et vous passiez tout votre temps ensemble. Il devait bientôt partir pour l’université, tu cherchais activement un travail, et vous profitiez de vos dernier instants ensembles.
Oscar, c’était ton meilleur ami. Oscar, ça a été ta première fois. Et ça n’avait rien de romantique, c’était dans sa vieille voiture, près d’une route, entre la Nouvelle-Orléans et Bellechasse. Ça n’avait rien de romantique, non, mais c’était rassurant, et puis existant, aussi, un peu. Ça n’devait rien changer, dans votre relation. Tu le savais, il le savait. Et pourtant, pourtant t’es tombée enceinte, Zola, tout bêtement. On dit toujours de se protéger, même la première fois. Aujourd’hui, tu t’en mords les doigts.
Vous en avez parlé, avec Oscar, pendant longtemps. Il devait entrer à Harvard, tu ne te voyais pas maman, incapable de fonder une famille lorsque la tienne était partie en fumée. Alors vous avez opté pour l’avortement. Et il t’avait promis d’être là. Mais la vie en a décidé autrement, son entretient pour l’université a été avancé, et tu avais si peur, Zola, mais tu étais si fière, aussi ; Alors tu lui as dit de partir, tu lui as promis que tout irait bien, que tu allais y aller seule. C’était à ton tours de rompre ta promesse.
Tu n’as pas réussi, et t’as menti. T’as affirmé que ça c’était bien passé. Et puis il est parti à Cambridge et au début, vous vous parliez tous les jours. Mais plus ta grossesse avançait, plus tu t’en voulais, plus tu flippais. Alors t’as arrêté de répondre, lâchement et simplement. 8 mois après son départ est née Olive, le plus joli bébé qu’il t’ait été donné de voir. Et son prénom s’est inscrit en toi comme une évidence. Ta mère se nommait Livie, et t’as culpabilité envers Oscar ne t’a jamais quitté. Naturellement, votre fille s’est nommé Olive.
one day, maybe we'll meet again.- pseudo, prénom › zozo - âge, pays › 20 ans, fr - avatar, crédits › Josefine Pettersen, @MiyiCoffee - type de personnage › inventé. - comment as-tu connu le forum ? › merci @lily jackson - autres, une dédicace › - Spoiler:
Un lien avec un membre@Oscar Wilson (père de ta fille) C'était ton meilleur ami, c'était ta première fois, et aujourd'hui, ce n'est qu'un souvenir, un souvenir qui vit dans les yeux de votre fille. @lily jackson (deux mères en dérive) Olive a commencé cette année l'école et tes horaires ne te permettent pas d'aller la chercher tous les jours à l'école. C'est ton sa nounou qui s'en charge, la même depuis des années, qui s'occupe également de la fille de Lily Deux recherches de liens(♀/trahison) Rosa, la gamine qui a passé plus d'un an avec toi, la seule gamine pour qui tu as baissé ta garde, et elle t'a abandonné alors que tu ne cherchais qu'à la protéger. (♂ou♀/groupe d'amis) des amis rencontrés en détention juvénile, dans la vie de tout les jours, ou d'autres mamans.
/ awards session | (#) Plus de larmes Mar 17 Sep - 20:17 |
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