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[ match de basket ]

new orleans stadium
Éblouie par la grandeur des lieux, le stadium commence doucement à s'animer. Ce soir, toutes les places seront complètes, le silence pour l'heure bien pesante va vite être inondé d'un brouahaha formidable, des cris de joies, d'indignations ou de protestations en tout genre d'un public survolté. Oui, les matchs de basket sont souvent animés, appréciés par les habitants de la ville. Les supporters sont toujours présents pour soutenir l'équipe des Pelicans et ce soir, ils ferrons face au Crimson Tide d'Alabama. Les vendeurs préparent les échoppes de vêtements, de gants de supporter, d'écharpes. Les frites, les hot-dogs, les sandwichs et divers autres snacks sont en train d'être préparés pour accueillir la masse de spectateurs qui, dans quelques heures, viendront acclamer leur équipe favorite. La fameuse kiss cam sera aussi au rendez-vous ! Les agents d'entretien lustrent le sol, les ballons sont vérifiés comme les panneaux électriques pour couvrir l’événement. Les joueurs s'entraînent, faisant quelques beaux paniers pour s'échauffer avant l'heure. Ils sont prêt à faire vibrer le public. Mais aussi remporter la victoire.

date et heure vendredi 20 septembre à 21h00
lieu de l'event new orleans arena (stade)

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[ match de basket ]

topic commun"
Il fallait que tu penses à parier avec Gardner plus souvent. Ce type était vraiment une bonne poire, pas un gramme de jugeotte et tout en muscles. Il suffisait de le titiller un peu et il acceptait tous les paris de la terre, renchérissant plus que de raison et tu n'avais plus qu'à rafler la mise ensuite. C'est ce qu'il s'était passé encore une fois. Il avait mis en jeu des places pour le match des Pelicans et il avait perdu. Tant pis pour lui, tant mieux pour toi. Comme chaque fois, il bougonnait encore quand tu avais quitté le bureau en agitant les tickets de la victoire.
C'est ainsi que tu te retrouvais à grimper dans les tribunes, popcorn et soda dans les bras. Un haussement de sourcils t'échappa: il avait vraiment de bonnes places ! Tant pis pour lui ! Tu te dirigeas vers ta place, aux côtés d'un père et sa fille à qui tu adressas un sourire en t'asseyant. Ce n'est qu'à ce moment-là que tu reconnus ton supérieur, @"Jude McCallister". T'apprêtrais à le saluer quand tu vis une petite main s'aventurer dans ton pot de popcorn. Un sourire fleurit sur tes lèvres

« Salut, Jude. Je savais pas que tu venais. En voilà une sacrée coquine ! »

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Dans la file d'attente pour acheter du pop-corn elle regarde les gens qui l'entourent retrouvant quelques têtes connues. Elle n'est pas une grande fan de sport, elle n'y connaît pas grand chose, mais elle aime ces événements sportifs qui permettent aux habitants de la ville de se retrouver, s'amuser et surtout soutenir les Pelicans, ces joueurs faisant la grande fierté de la ville. Ce soir, elle est venue accompagnée de toute la famille, sa fille, sa soeur, ses parents. C'est le père, grand fan de basket, qui a voulu que les femmes de son coeur l'accompagne ce soir. Lily est heureuse d'être là, de profiter de cette soirée entourée des siens. Elle a ce petit sourire qui n'était pas apparu sur son visage depuis un moment. Elle arrive au comptoir en compagnie de sa mère et commande pour tout le petit monde. C'est donc les bras chargés qu'elles repartent en direction des gradins. Elle fait attention à ne bousculer personne et à ne rien renverser. En grimpant les marches elle aperçoit @Jude McAllister. Elle lui fait un petit signe de tête et relève quelques doigts pour lui dire bonjour. En réalisant ce geste, le pop-corn qu'elle a en main se penche et commence à tomber sur l'un des spectateurs. Je suis désolée. Elle fait une grimace, gênée, alors que la personne venant de se prendre une pluie sucrée se met à rire mangeant l'un des morceaux tomber sur sa manche.

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@Mahaut Lefebvre

« Excuse-moi, ça n'est pas du tout son genre d'habitude ! »

@Lily Jackson

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Tu ne peux pas t'empêcher de pouffer. Après tout, une petite voleuse qui soit la fille d'un policier, c'était assez comique.
« Il n'y a pas de mal, je veux bien partager mon popcorn avec elle sans aucun souci. » Tu tendis ton pot à la petite pendant que son père a le dos tourné et tu lui fais signe de ne rien dire. T'étais ce genre de nanas là, et heureusement que tu n'avais pas de neveu ou de nièce parce que tu serais la source de leurs pires bêtises, à n'en pas douter. Tu n'étais pas prête d'avoir tes propres enfants en revanche. Toi, t'étais la tante cool, point barre. Tu avais déjà du mal à gérer Scar alors qu'elle vivait avec toi, et ce n'était que ta petite soeur.
« Alors, un petit pronostic McAllister ? »
Tu jettes un coup d'oeil à @Lily Jackson, attendant de voir si elle va vous rejoindre ou non.

@Jude McAllister

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Ce Vendredi, soir de match. J'ai toujours été fan de sport, sport de balle ou de ballon généralement : basket, base-ball, football américain. Je l'avoue, je n'étais pas particulièrement difficile. Depuis mon arrivée en Nouvelle Orléans il y a quelques mois, je n'ai pas encore eu l'occasion de mettre un pied au stade et je pense que ce match contre l'Alabama était sans aucun doute la bonne occasion. Je n'avais pas fait énormément de rencontre depuis mon arrivée ici, trop occupé à trouver un logement, faire des travaux et le remplir. Tant pis, mon pot de pop corn me tiendra compagnie pendant le face à face. J'entre dans le stade pas du tout en avance, un sceau de pop corn d'une main et une bouteille de coca de l'autre, essayant de repérer une petite place où je ne raterais aucune miette du spectacle. Je m'avance alors, passant à côté d'un père et sa fille, puis de deux jeunes femmes. Je regarde la petite bande, essayant tant bien que mal de passer et en pointant le siège libre à côté d'eux. « Je peux ? » Je demande quand même, ne voulant absolument pas piquer la place d'une autre personne ou m'incruster. « Je suis prêt à partager mon pop corn, s'il le faut. »

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Ales, il évolue dans ce milieu comme un coq en pâte, à l'aise, fier et sûr de lui. Le stadium, il le connait en long, en large et en travers, dans les moindres recoins. D'une part car il a lui-même pratiqué le basket pendant de longues années lorsqu'il est arrivé dans le coin. Et même s'il a du se rendre à l'évidence sur son niveau de jeu, il s'est proposé comme sponsor des Pelicans, désireux de participer à l'essor de cette équipe. Et comme à chaque match annoncé, il retrouvait deux places dans sa boîte aux lettres, avec un petit mot de remerciements manuscrit. Ayant offert une place à un client businessman désireux de se détendre, et ce même s'il avait du boulot ce soir, il s'y était rendu à son tour. Il était passé par les loges VIP pour dire bonjour et serrer quelques mains, mais c'était près du terrain qu'il se sentait réellement bien. Le champagne et les petits fours ne l'intéressaient que peu. Armé de sa casquette à l’effigie de l'équipe, il attend de s'installer une rangée plus bas tandis qu'une pluie de popcorn s'abat sur lui, soudainement. En levant les yeux il croise le regard effaré d'une jeune femme, ce qui le fait rire et secouer la tête. « Ça tombe bien, j'avais une petite faim, merci. » Il s'assoit à côté d'une jolie jeune femme brune à qui il sourit, en laissant un siège de disponible entre eux. Sûrement la mère de la petite qu'il aperçoit juste à côté. Une voix s'élève, le faisant à nouveau lever les yeux vers un homme qui attend visiblement de passer. « Moyennant du popcorn je suis prêt à tout. » Il laisse échapper un petit rire et se décale d'un siège, lui laissant la place de s'installer à son tour. Le match ne devrait plus tarder à commencer, et le stade n'en finissait pas de se remplir, petit à petit.

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new orleans, the warehouse district, arena.
Briguer deux places pour le match de basket, comme une obsession, ne m'avait guère quitté jusqu'à ce que ma candidature soit retenue dans un insolite concours de motivation organisé par une radio locale. Apologie du chantage ou non, j'étais allée jusqu'à leur proposer d'apporter des cookies vegan aux animateurs, en direct, afin de gagner leurs faveurs. Aussi burlesque que cela fut, cela me permit d'exhiber fièrement ma casquette aux couleurs des Pélicans dans les gradins du stade Arena, ce stade que je ne connaissais que trop bien. Epicurienne, férue de sports et fervente supportrice des équipes de ma ville natale, j'avais étonnamment fini par convaincre ma soeur @Emily Baldwin de m'accompagner. Emy n'était pas vraiment amatrice de ce genre d'évènement, elle qui préférait à l'effervescence d'un stade qui lui donnerait la jaunisse le silence d'une bibliothèque, et je lui étais d'autant plus reconnaissante de prendre sur elle pour que nous passions ce moment ensemble. « Le week-end prochain, tu m'emmènes où tu veux. » lui promis-je en retour, un large sourire aux lèvres, en lui tendant un seau de popcorns encore chauds. « Et je te dois bien ça ! » lançai-je quand la musique d'ouverture couvrit quasiment ma voix. Nos regards se tournèrent vers le terrain sur lequel dansait un hologramme enregistré du capitaine de l'équipe des Pélicans. Le corps disloquant, maladroit, de cet athlète sur une musique entrainante déchaîna le public, plus chaud que jamais. Les équipes entrèrent sur le terrain, se saluèrent de manière fair-play, et le coup de sifflet fut lancé. Les uns se jetèrent sur le ballon, d'autre se ramponnèrent au risque d'être pénalisés par l'arbitre, et autant de facteurs impondérables qui maintenaient l'issue du match incertaine. Je me tournai vers ma cadette, qui semblait discrètement - très discrètement - se prêter au jeu. « Il est pas mal le 15, hm ? » la titillai-je avec amusement, observant avec intérêt ledit meneur.

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@Olivia Baldwin
Peu importe si elle ne connaissait rien à ce sport et qu'elle n'appréciait pas la foule, elle avait eu l'opportunité de passer un peu de temps avec sa grande sœur et ce fût dans la joie qu'elle avait accepté de l'accompagner à cet événement sportif. Pour l'occasion, elle s'était prêtée au jeu en arborant l'écharpe de l'équipe national tandis qu'elle souriait en observant le terrain se remplir doucement des joueurs tout aussi beaux les uns que que les autres. Des lippes amusées en applaudissant l'arrivée des sportifs, quelque peu décontenancée face à l'ambiance survoltée des gradins. Olivia semblait être dans son élement tandis qu'elle lui piquait des pop-corn pour en savourer le parfum caramélisé en se disant qu'elle aurait peut-être dû demander à Louis ou Hugo de l'accompagner, pas sûre de pouvoir commenter toutes les actions de ce match. « L'important c'est de passer un moment ensemble ! T'imagines tu serais tombée sur la Kiss Cam avec Louis ou Hugo ? » La trentenaire laissa entendre son rire franc en croisant ses jambes nues, le regard plissé pour mieux admirer tous ces beaux basketteurs venu faire trembler le terrain. Sa main lui montra le joueur qui portait le numéro quinze, petite moue amusée en penchant la tête pour mieux le reluquer avec une satisfaction pas vraiment dissimulée. « Pas mal ! Mon genre c'est plutôt grand barbu tatoué poète et dépressif ! » Avoua la joliesse dans un rire avant de rajouter sur un ton plus sérieux. « Après je crache pas sur un basketteur hein ! Mais je vais plutôt arrêter mon choix sur le numéro huit ... Ah mais je regarde pas la bonne équipe attends ! On soutient qui nous ? » Elle regarda la casquette de sa sœur puis sa propre écharpe dans un sourire avant de porter son gobelet de bière à ses lèvres. Détendue malgré qu'elle se sentait légèrement oppressée par le bruit et la foule, elle jeta un regard en biais à sa sœur et elle ne pût que sourire à la voir ainsi.

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new orleans, the warehouse district, arena.
Si étonnant que cela puisse paraître, Emily semblait apprécier le moment présent ; loin du quotidien bucolique dans lequel elle aimait se complaire, quiétude que je lui enviais parfois, elle fit l'effort de se fondre dans la masse euphorique des gradins de supporters. Sans parler de favoritisme, je ne pus retenir une certaine fierté pour la seconde fille de la fratrie ; plus encore que d'être aisément gâtée par la nature, Emy faisait preuve d'une gentillesse, d'une ouverture et d'une vivacité d'esprit rares. Des qualités que son voisin de gauche, à en juger par les regards un chouïa pervers qu'il jetait vers ses jambes nues, n'avait clairement pas repérées. Fort heureusement, je n'eus guère besoin de le sermonner puisque son attention fut détournée dès l'instant où les Pélicans firent leur entrée sur le terrain. Sur le rythme endiablé d'une musique sensationnaliste et avec le lancement de la kiss cam, le stade s'enflamma de plus belle. « Ahhh mon dieu, ça aurait été affreux ! » lançai-je lorsque ma soeur émit l'idée que la foule attende, le regard fixé sur la kiss cam, que nous embrassions Louis ou Hugo. « Je crois que je me serai penchée sur la fille de devant ! Qui est plutôt pas mal, ceci dit... » avouai-je avec un large sourire. « Un grand barbu tatoué... Là ! » hurlai-je en pointant du doigt un homme non loin de nous, qui ne remplissait cependant pas tous les critères demandés. Taille, pilosité, tatouage, ok. « Bon, pour le côté poète dépressif, on repassera. » À en juger par la ferveur dont il faisait preuve, nul doute qu'il s'agissait plutôt d'un épicurien au style de vie déjanté. « Le huit, le huit... Ah, de l'autre équipe ?! Emy... » Je ris de bon coeur, constatant avec dépit que ma cadette était encore plus novice que ce que je croyais. « Les Pélicans pardi ! Ceux en bleu, comme le bleu de ton écharpe ! C'est fou hein ces coïncidences ? » Je la charriai avec amusement, passant un bras autour de son épaule pour la frictionner chaleureusement avant de replonger le nez dans le popcorn. « Alors le huit de quelle équipe ? » insistai-je pour pimenter le jeu. « Tu sais qu'il y a moyen de les rencontrer à la fin du match ? Certains d'entre eux signent des autographes, et je mise 100 dollars sur ton succès auprès de ce charmant joueur ! » Enfin, en supposant qu'il ne soit pas marié. Des échanges de feu s'ensuivirent, le coeur des supporters battant à l'unisson, jusqu'à ce que la kiss cam s'arrête sur nous. Je criai de surprise, bouche bée sur des écrans géants devant tout le public, avant d'exploser de rire. « Viens là, ma belle ! » lançai-je soudainement en renversant ma soeur en arrière pour feinter un baiser de cinéma, que je lui déposai donc sur la joue. Nos cheveux s'entremêlant jusqu'à camoufler nos visages, les spectateurs n'y virent que du feu tandis que je m'esclaffai comme une gamine qui venait de réussir le casse du siècle.

@Emily Baldwin :heart2:

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