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[ blackout au cinéma ]

Birds of Prey est désormais à l’affiche depuis quelques jours et malgré ça les gens remplissent encore la salle, n’offrant que peu de place libre. Assis côte à côte, le film commence. Une demi-heure s’écoule, pris dans l’action de ce film DC, personne n’a pris conscience que la tempête Aidan est arrivée au-dessus de la Nouvelle-Orléans, soufflant son vent destructeur sur la ville. Vacant à leur occupations, certains profite simplement de leur soirée plutôt que de penser à se préparer pour la tempête. Vivre au jour le jour, comme on dit ! Puis sans que personne ne s'y attende, blackout. Sans crier gare l’écran devient noir, tout comme la salle. On n'y voit plus rien. Mais on entend des exclamations de surprise, des gens qui râlent, quelques personnes rallument leur téléphone pour créer de la lumière. Quand relanceront-ils le film ? Que se passe-t-il ?

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[ blackout au cinéma ]

@pacôme mondford et @joey williams
"La tempête a déjà fait pas mal de dégât ici à la Nouvelle-Orléans...", "Blabla...bla" elle venait d'éteindre la radio, il y avait de quoi attraper le cafard lorsque les médias s'y mettaient. Oui il y a beaucoup de vent, oui il y a beaucoup de pluie, mais cela fait maintenant quelques jours que la tempête est là, et Joey n'était pas convaincu par tout ce blabla ambiant. Un bol de céréales à la main elle allait se mettre devant la fenêtre pour constater elle même le temps qu'il faisait. Aujourd'hui elle avait rendez-vous avec une vieille amie afin de passer du temps. C'était de celle qui avait construit ça petite vie de famille tranquille et qui avait que peu de temps à consacrer à celles et ceux qui étaient encore célibataires ou sans attaches réelles. Alors le fait qu'elles s'étaient enfin programmé quelque chose rien ni personne ne pouvait la dévier de son objectif, même pas une pseudo tempête. La matinée fut très calme bien que pluvieuse. Lorsqu'elle constata qu'il était temps de se rendre au cinéma pour rejoindre son amie, elle opta pour un bon pull, des bottines en cuir histoire de ne pas prendre l'eau, et un bon vieux parapluie qui ne ferait certainement pas long feu avec tout ce vent, mais elle n'était pas équipée en vêtement de pluie alors... Elle arriva au cinéma et acheta sa place, une fois dans l'enceinte, elle constata le monde à l'intérieur pour le même film qu'elle. Elle prit les devant afin de réserver deux places, la salle était déjà bien pleine, elle trouva néanmoins son bonheur en fin de rangée au milieu de la salle. Elle s'installa à côté d'un homme et réserva la place prêt d'elle. Elle envoya un sms à son amie afin de lui signifier qu'elle était à l'intérieur et que vu le monde elle préféra réserver des places et du coup l'attendre dans la salle de projection. La salle était remplie, mais elle n'avait aucune nouvelle de son amie, silence radio depuis le matin même, elle trouvait cela bizarre et le film allait commencé. Plusieurs fois elle avait expliqué que la place était réservée, jusqu'à ce qu'elle constate que de toute façon elle n'avait pas le choix que de céder la place du fait que la salle était pleine, et qu'elle n'avait toujours pas de nouvelles. Et même si elle en avait eu, elle pensait bien que maintenant l'entrée aurait été refusée. Tant pis, elle profitera de la séance seule. Ce n'est que peu de temps après le début du film que quelque chose se produisit. Le blackout total dans la salle de cinéma. Quelques cris d'exclamation, de plainte se fit entendre, mais pas vraiment d'explication pour le moment. Jusqu'à ce qu'un membre du personnel les informa que la tempête avait coupé l'électricité dans une bonne partie du quartier et qu'il avait bonne espoir pour que tout rentre dans l'ordre d'ici quelques minutes. Joey attrapa son téléphone dans son sac et retira le monde avion qu'elle avait activé avant que le film commence. "Visiblement il n'y a pas que l'électricité que la tempête à toucher, il n'y a plus de réseau. Vous en avez vous ?" demanda t-elle à son voisin.

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[ blackout au cinéma ]

@pacôme mondford et @joey williams
Nous entendons parler en boucle de la tempête, que ce soit à la radio, à la télé, dans les journaux, et surtout sur les réseau sociaux, où les fake news pullulent chaque jour. À croire que l'on faisait face à la fin du monde, et que les extraterrestres allaient nous exterminer. On entendait vraiment tot et n’importe quoi. Mais pour que cela m’empêche de faire ma vie, il m’en fallait beaucoup plus, ce n’est pas un peu de vent qui allait m’empêcher de sortir aujourd’hui. Le ciel était chargé aujourd’hui, mais je ne pense pas que ce soit pour aujourd’hui le plus fort de la tempête. Bien sûr je suis convaincu qu’elle allait certainement continuer pendant quelque temps, mais j’osais espérer que le pire est derrière nous. Je ne bossais pas aujourd’hui, ce qui était assez rare en semaine ainsi, alors je comptais bien en profiter, je n’aime pas rester enfermé chez moi toute une journée. J’avais prévu une séance de cinéma, seul, comme d’habitude. Cela ne me dérangeait pas de sortir seul, ça m’arrivait même souvent. J’aimais bien observer le comportement des gens, je remarquais toujours que beaucoup de monde étaient accompagné. La solitude fait peur, je le comprends même si moi c’est totalement le contraire. La solitude est l’une de mes plus fidèles compagnes depuis un petit moment déjà. Si l’on ne voulait pas subir de regards en coin, voire même certaines personnes qui me dévisage, certainement en se demandant comment je pouvais manger au restaurant seul, ou même simplement boire un verre, il fallait aller au cinéma où l’obscurité efface tous les préjugés. Mais ce n’est pas pour cela que j’y vais. J’étais un fan de cinéma, je sortais au minimum deux fois par mois au cinéma, si ce n’est pas plus, c’est une des dépenses que je m’accordais avec l’abonnement à la salle de sport. J’avais lu beaucoup de critiques sur le film que j’avais décidé de voir, mais, comme toujours, je préférais me faire ma propre opinion. Et au vu du monde dans la salle, je ne doute pas que ce soit un succès, après savoir si c’est un succès commercial ou alors vraiment un bon film, ça reste à voir. Les bandes annonces se lancent pendant une dizaine de minute avant que le film ne commence que pour quelques minutes avant que le noir complet ne se fasse. une clameur de mécontentement ‘élève dans la salle, certains hurlent même à l’escroquerie, mais, alors que je prends mon téléphone, je remarque qu’il n’y a plus de réseau, l’incertitude dure quelques minutes avant que l’on nous informe que la coupure n’est pas seulement dans le cinéma mais dans tout le quartier « Non pas du tout. Je en suis pas certain que ça revienne dans les minutes qui suivent. Je sens que la panique ne va pas tarder à monter en pression. » il n’y a qu’à entendre les murmures qui ne font qu’enfler dans la salle, voire même quelques pas précipités dans la salle. « Je pense même que ça commence. » Je soupire, je ne voyais pas ma voisine, mais j’espère qu’elle ne panique pas, elle non plus.

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@pacôme mondford et @joey williams
C'état le noir total dans la salle. Quelques lampes de téléphones ont fait leur apparition, mais Joey préférait garder sa batterie pour des choses bien plus utiles. Elle resta pour le moment à sa place constatant que d'autres personnes ne pouvaient déjà pas tenir en place. Cela ne servait à rien de céder à la panique, mais c'était bien plus simple à dire qu'à faire. Son voisin aussi n'avait plus de réseau c'était donc général. Il fallait voir la vérité en face il n'était peut être pas judicieux de sortir aujourd'hui. Maintenant fallait assumé. "Effectivement, il y a de quoi paniquer me direz-vous." Mais elle était pas sûre que ce soit la bonne chose à faire. Maintenant il fallait prendre son mal en patience, mais pour combien de temps au juste. Personne ne semblait vouloir sortir de la salle, ce qui était étonnant puisqu'en règle générale dans ce genre cas les personnes avaient tendance à fuir. Les bruits de couloir allaient déjà bon train. La tempête quant à elle commençait à se faire entendre depuis la salle. On les informa qu'il était impossible de sortir car la tempête était au plus fort et qu'ils avaient pour consignes de confiner les personnes aux seins des bâtiments pour les protéger. "En effet, ça va être long." Cette fois la salle était en pleine effervescence, entre ceux qui râlent parce qu'ils ne pouvaient pas sortir, les paniqués, les personnes et leurs enfants paniqués. Il y avait de tout. Prendre son mal en patience allait être une sacré épreuve dans ce genre de cas. Rester enfermé n'était déjà pas très drôle en soi mais en plus dans le noir. "Nous sommes déjà assis, ça aurait pu être pire." Tente t-elle de dire pour essayer de positiver dans ce genre de situation.

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@pacôme mondford et @joey williams
Je sens que d’ici une ou deux heures, voire même moins, on va déjà entendre des plaintes car leur batterie seraient à plat, mais ce n’est pas étonnant vu qu’ils mettent leurs lampe torche en route, ce qui bouffent de la batterie. Et certainement aussi parce qu’ils jouent à Candy Crush. Je n’ai jamais vraiment compris cet engouement pour ces jeux. Certes ils sont fait pour être addictifs, mais c’est totalement chronophage. Je hoche la tête « oui, mais cela ne sert à rien, et puis on est en quelque sorte en sécurité ici pour le moment, même si on manque cruellement de lumière. j’espère vraiment qu’il n’y a personne de claustrophobe » parce que ça serait difficile d’aider ce genre de personnes. Je mets mon portable en mode avion afin d’économiser la batterie, et vu ce que l’on nous annonce on en a pour des heures. Pour le moment ce n’était pas le moment de sortir et donc ded paniquer. On n’a plus qu’à prendre notre mal en patience. Je soupire en haussant les épaules. « Si au moins le courant peut venir entre temps, ce serait bien. » surtout que ça commence à s’agiter sérieusement. Je reste assez calme, ce n’est pas dans mon tempérament de paniquer. Je hoche la tête « Et on n’a pas trop froid également, je pense qu’on n’est pas les plus à plaindre ici. » Je suis quelqu’un d’assez pragmatique. « Mais le plus long sera de savoir quand on pourra ressortir. Sauf si cette fichue tempête a décidé de s’éterniser. » je ne pouvais même pas dire de m’occuper en lisant vu que l’on était dans l’obscurité. « Mais je crois que je préfère être enfermer ici plutôt qu’à mon boulot » Même si au fond je préfère être enfermé chez moi, comme l’ours des cavernes que je suis.

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@pacôme mondford et @joey williams
Joey s'en voulait un peu d'avoir pris cette histoire de tempête un peu à la légère. C'est vrai que si elle n'avait pas tenue absolument à voir cette amie aujourd'hui elle ne serait peut-être pas enfermée ici. D'ailleurs cette amie qui n'avait pas répondu, elle espérait qui ne lui était rien arrivé, et qu'elle n'avait pas pu sortir, qu'elle ne soit pas coincé entre chez elle et le cinéma, ou pire encore. Effectivement la situation pourrait être bien pire, mais quand même elle ne pouvait pas ne pas y penser. Son voisin avait raison, il ne servait à rien de paniquer. Mais avec tout ce monde dans la salle, elle n'était pas sûre que tous soit du même avis. "Pour le moment tout le monde à l'air calme, c'est d'ailleurs étonnant. Ca ne va pas durer." La nature humaine était devenue impatiente, si pour le moment tout le monde semblait relativiser la situation en se disant qu'ils étaient en sécurité, elle ne donnerait pas cher de leur peau une fois la première heure passée, si la situation ne s'améliorerait pas d'ici là. Elle consulta de nouveau son téléphone, le réseau n'était toujours pas rétablit, de même que l'électricité. "Oui un peu de lumière pourrait être appréciable, mais je pense pas que ce soit la priorité pour le moment des secours." Elle n'osait même pas imaginer le boulot dehors pour les secours et même les sociétés de télécommunication et d'électricité. Elle commençait à voir les gens faire les cent pas dans les allées, d'autres debout à tenter de résoudre le problème. "Nous sommes apparemment les seuls à voir les choses de cette manière." Souria t-elle. "Puisqu'on est amené à rester ici pour une durée indéterminée, je m'appelle Joey !" Rien ne servait de lui tendre la main puisqu'il faisait noir.

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@pacôme mondford et @joey williams
Il a fallu que ce soir sur mon jour de repos que la tempête décide de récidiver et nous plonger dans le noir. Je soupire, parfois je réagis vraiment comme un idiot. Franchement j’aurais mieux fait de mater des films à mon appartement, mais non il a fallu que je vienne dans ce cinéma, parce que je ne supportais pas de rester enfermé dans mon appartement. Mais maintenant je n’ai plus qu’à prendre mon mal en patience et attendre dans cette salle l’autorisation de sortir. J’étais plutôt calme, je paniquais rarement, ou alors la situation est très grave. Mais là, le fait que je ne me retrouve pas seul m’aide déjà. Je hoche la tête pour approuver ses propos avant de me rendre compte qu’elle ne peut pas vraiment me voir « Oui, je pense que l’on n’a pu que quelques minutes de calme. » La panique n’allait pas tarder à envahir cette pièce, j’en suis persuadé. Surtout si on n’avait pas des nouvelles d’ici peu. Les gens ne sont pas connus pour leur patience et leur calme dans des situations de crises. « Oui, ça va je supporte assez bien l’obscurité, mais je pense que d’autres vont avoir leurs nerfs mis à rude épreuve. » Et ma patience aussi, je n’étais pas connu pour être patient avec les autres. En tout cas j’espère pour les secours que la panique ne va pas pousser les gens à se précipiter vers la sortie et à se blesser, ce qui compliquerait la tâche des secours qui doivent déjà être bien surchargé. Je secoue la tête avec un long soupir de résignation quand je vois que certains ne tiennent déjà plus en place. Je souris avant de lui répondre « Oui, on est peut-être les plus censé de cette pièce, mais malheureusement ça ne calmera pas la panique générale. » Je ris de bon coeur, pour une fois je ne me sentais ps à la marge de la société ni trop asocial, certainement l’obscurité aidant. « Moi c’est Pacôme. »

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