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 (elwyn), dream a little dream of me.

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Leola Lowery
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Leola Lowery
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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heath & blake marché de noël.
anthony best tinder date ever.
elwyn (2) dream a little dream of me.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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rps : 101
name : still breathing / madalen.
faceclaim : elizabeth olsen / one more paradise (av), ethereal (icons), alcara (sign), constellation-crackships (crackship sign), jessie ware//wildest moments (lyrics sign).
multinicks : ainoa -- darlene -- astra -- georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : drogues, addictions.
trigger : inceste, violence infantile, cruauté animale, trafic d'êtres humains, mutilations.
âge : trente-trois ans.
statut civil : célibataire, enamourée du mauvais.
occupation : pédiatre et néonatologiste.
habitation : central business district, app. 202.
disponibilité : disponible (1/4).
code couleur : #666699
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[ make me into something sweet ]
@elwyn ashworth & @leola lowery
( o u t f i t ) C’est presque un soir comme les autres, tant elle s’est habituée à Tinder depuis quelques temps. Elle ne sait pas si c’est un bien ou un mal, Leola – elle s’amuse, au moins. Elle profite. Chose qu’elle n’a pas faite, la plupart du temps, au cours de sa vie. Elle a passé des années, à tout sacrifier pour la carrière dont elle rêvait, carrière qu’elle ne pouvait pas obtenir sans efforts. Elle n’était pas certaine que ça lui manquait, de ne pas pouvoir en profiter, de ne pas trop sortir, de ne pas pouvoir avoir des histoires – elle n’avait pas trop le temps pour ça, Leo, et puis, elle était passionnée par son boulot, sa formation. Elle est peut-être tout de même passée plus d’une fois pour une asociale auprès de certains de ses amis de longue date, qui ne faisaient pas médecine – mais ça ne la gênait pas plus que ça. Elle a tout de même réussi à avoir quelques histoires, dans tout ça, et notamment une relation l’ayant conduite à se fiancer. Ce n’était pas rien, avec Clay – plus de quatre ans d’histoire, en vérité. C’est peut-être même surprenant, en sachant quelle vie elle menait, Leo. Mais avec si peu de temps libre, et une histoire sérieuse aussi longue, c’est vrai, elle n’a pas beaucoup pris le temps de sortir, de s’amuser, même si elle a toujours estimé que sa notion de l’amusement était différente de celle à laquelle on pense, généralement. Aujourd’hui, elle profite un peu plus. Mais ça ne veut pas dire, qu’elle est heureuse pour autant. Elle s’est laissé aller aux relations sans lendemain, aux histoires d’un soir, alors même que ce n’est pas son genre. Mais en réalité, elle cherche encore – elle essaie juste de l’oublier. Et d’oublier tout le reste, en vérité.

C’est presque toujours pareil. Elle a fini par le comprendre. Elle sait comment les hommes fonctionnent, sur ce genre d’application. Mais elle s’en contente, elle en a besoin – tout est bon à prendre, pour oublier les soucis du quotidien. Ses soucis du quotidien, pour autant, sont bien plus importants que ça. Elle a merdé dans son boulot, elle a dépassé la limite, et quelque part, elle craint d’en subir un jour les retombées. Et puis, il y a ces sentiments qu’elle développe pour Elwyn et qu’elle essaie d’ignorer. Et son addiction, et tout ce que ça entraîne. Trop de choses, qui ne sont pas ses affaires – mais dont elle se soucie, quand même. Alors oui, Leola, elle veut oublier. Tout ce qui ne va pas. Tout ce à quoi elle pense, tout ce pourquoi elle s’inquiète, alors qu’elle ne devrait pas. Elle sort, elle boit, elle s’amuse. Elle plaît, elle séduit, elle prend du bon temps. Craint quand même, au fond, de se faire avoir au bout d’un moment. De souffrir encore. Peut-être parce qu’elle est au fond trop douce, bien trop sage, pour tout ça. Elle a parfois l’impression de jouer à quelqu’un, qu’elle n’est pas. Mais au moins, l’espace de quelques heures, elle peut oublier son quotidien. C’est le cas, ce soir. Soir de liberté, presque comme les autres, c’est vrai. Au moins, elle ne sera pas coincée chez elle, avec sa solitude. Elle s’est faite belle, elle s’est maquillée, a pris le temps de bien s’habiller, a mis son temps à trouver ce qu’elle pourrait porter. Et quand elle arrive, quelques temps après, au bar où elle doit retrouver son date, elle a toujours ce même doute, ce manque de confiance, qui surgit. Elle ne fait pourtant pas demi-retour, Leola. Elle entre, et voit qu’il n’est pas encore là – son rendez-vous du soir. Alors elle décide de s’avancer jusqu’au comptoir, de commander un verre, et c’est là qu’elle voie Elwyn. Elle ne savait pas, à vrai dire, qu’il travaillait dans ce bar-là. Qu’importe, elle va commander son verre après l’avoir salué, sans trop s’étendre pour autant, parce que son date pourrait surgir à n’importe quel instant. Et puis, il travaille, Elwyn, non ? Elle ne saurait pas trop quoi lui raconter, de toute façon. Elle ne le sait jamais, ne sait jamais s’il la déteste, s’il lui en veut, pour ses maladresses. Que ce soit pour les disputes qui se sont déjà produites, ou les sms envoyés pour la nouvelle année. Avec lui, elle ne sait pas sur quel pied danser. Et, en réalité, elle aurait préféré sur n’importe qui d’autre, avant un rendez-vous, que lui – alors qu’elle espère précisément l’oublier. Elle va bien vite se poser à une table, alors. Mille et une pensées dans le crâne, encore. Et le temps passe. Tellement, qu’elle en finit son verre. C’est à ce moment-là, qu’elle regarde l’heure sur son téléphone, et comprend, constate, qu’on vient bel et bien de lui poser un lapin. Comme si elle avait besoin de ça, en plus du reste. Elle en lâche un soupir, la blonde. Elle se sent gagnée par la mélancolie. Et son verre, qui est vide. Peut-être qu’elle devrait rentrer, abandonner. Ou peut-être, qu’elle devrait en profiter. Elle a bien envie d’un autre verre, pas envie de rentrer tout de suite. Pas envie de donner tant d’importance à un autre abruti de Tinder, qui l’a plantée. Elle ne va pas se morfondre – ce n’est pas pour cela qu’elle le fait, en réalité. Alors elle attrape son manteau et son sac, et elle retourne au comptoir du bar. « Hey. » qu’elle fait, à Elwyn. Elle l’a pourtant déjà vu un peu plus tôt. Mais elle a l’impression que c’était il y a des lustres. La preuve, il y a quand même moins de monde dans le bar. « Est-ce que je pourrais avoir un mojito, s’il te plaît ? » Autant se faire plaisir. Et puis, ça va, il y a pire.

/ awards session
(#) (elwyn), dream a little dream of me.    Jeu 7 Jan - 19:20
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Elwyn Ashworth
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Elwyn Ashworth
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I want my life to matter. I am afraid I have no purpose here.
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leola (3) the pain will go away.
callum between the drinks.
ainoa ride or die.
luanna in the red moonlight

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name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : boyd holbrook (eccohspell, avatar ; ethereal, icons).
multinicks : silas, slaine, isaiah et luke
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : toxicomanie, idées suicidaires, violences familiales, mort, deuil, dépression.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : quarante ans, un miracle qu'il soit encore en vie après tout ce temps.
statut civil : veuf, sa femme est morte en mettant leur fille au monde (février 2020).
occupation : barman, comme métier officiel. Il deale aussi un peu de drogue pour arrondir ses fins de mois.
habitation : 189 faubourg marigny.
disponibilité : disponible.
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make me into something sweet.
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La journée suivait son cours, il l’avait passée à travailler au bar, là où il travaillait depuis un moment maintenant. Une journée comme une autre dont il attendait la fin avec impatience. Il avait envie de rentrer chez lui, il avait toujours cette envie dans le fond, avec en prime le besoin de s’empoisonner l’organisme avec une dose d’héroïne. Il tenait en principe assez longtemps pour finir sa journée sans trop se sentir mal, mais indéniablement, plus les heures passaient plus l’envie était présente et si elle n’était pas assouvie suffisamment vite, c’était le manque qui commençait à s’installer et le mal-être devenait de plus en plus difficile à supporter. Il avait besoin de sa drogue le brun, parce qu’il était un putain de toxico. Si ça ne tenait qu’à lui, il n’aurait même pas besoin d’aller travailler et il pourrait passer son temps à se défoncer. Mais pour payer sa drogue, il avait besoin d’argent et en plus de ça, il fallait bien payer le loyer et puis il y avait sa fille, Zoey, dont il fallait bien s’occuper, même s’il n’était pas franchement le type le plus doué pour ça. Il avait beau faire de son mieux, il savait très bien que ce n’était pas suffisant. Il était perdu le blond depuis qu’il avait perdu sa femme et il ne faisait sans doute rien pour arranger les choses. Ce n’était pas en se droguant qu’il allait réussir à s’en sortir, il le savait, il n’avait pas besoin qu’on le lui dise pour en avoir conscience. Mais il était un addict, il avait souffert de problèmes avec la drogue pendant tellement de temps, sevré pendant quelques années pour mieux rechuter. Il avait l’impression que la rechute, elle était bien plus violente que les précédentes, sans doute parce qu’elle s’accompagnait d’un deuil ingérable et qu’elle venait après sa plus longue période à être clean.

Ce soir, il tenait plutôt bien le coup le blond. Il y avait des jours où c’était plus compliqué que d’autres. Peut-être parce qu’il avait pris son service assez tard, ou peut-être qu’il était juste en forme. Il y avait les clopes qui l’aidait à tenir, les pauses qu’il prenait régulièrement pour aller s’en griller une, étaient salvatrices dans le fond. Il revenait de l’une d’entre une quand il avait vu Leola entrer dans le bar. Pas sûr que la journée soit toujours aussi bonne s’il devait être de nouveau confronter à Leola. Elle n’avait pas mauvais fond, bien au contraire. Elle voulait aider, mais elle ne s’y prenait pas bien et lui, il avait clairement du mal à accepter l’aide qu’on pouvait lui proposer. Il n’avait pas forcément envie qu’on l’aide le blond. Trop désespéré pour ça de toute façon. Il était là pour faire son travail Elwyn, alors pas question de se prendre la tête avec elle ce soir. Il avait répondu à sa commande, lui servant ce qu’elle avait demandé et lui souhaitant une bonne soirée avant d’aller s’occuper d’autres clients. Il avait continué son boulot lui, en jetant quelques regards vers la blonde, toute seule à sa table. Etrange quand même, elle n’avait pas l’air d’être le genre de personne venant au bar pour picoler toute seule. Enfin, ce n’était pas ses oignons, alors il la laissa dans son coin, pendant que lui, il poursuivait sa soirée de l’autre côté du bar. Mais finalement au bout d’un moment, elle était revenue au bar et là, il ne pouvait plus rester à distance. Encore une fois, il devait faire son boulot. « Hey. » Il répondit, même si, de toute évidence, ils avaient déjà eu l’occasion de se saluer un peu plus tôt dans la soirée. « Ça doit pouvoir se faire. » Il lui répondit, avant de se lancer dans la préparation dudit cocktail, pour finalement le déposer devant elle, une poignée de minutes plus tard. « T’as pas l’air d’être le genre de fille qui boit des mojitos toute seule. » Il commenta le blond. De toute façon, les personnes buvant seules prenaient rarement des cocktails de ce genre. Un constat qu’il avait fait au fil des années à travailler dans ce bar ou dans les autres dans lesquels il avait pu travailler dans sa vie. Il prit un pot pour le remplir de cacahouètes et le déposer devant la jeune femme. « Dommage, j’ai pas de carottes, c’est pourtant mieux pour les lapins, apparemment. » Il ne put s’empêcher de ricaner le blond, moqueur, mais pas méchant pour autant. C’était quand même mieux de le voir comme ça que complètement défoncé, alors même s’il se moquait d’elle, y avait quand même du mieux par rapport à la dernière fois.
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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Ven 8 Jan - 22:50
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Leola Lowery
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âge : trente-trois ans.
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habitation : central business district, app. 202.
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@elwyn ashworth & @leola lowery
Depuis qu’elle s’est inscrite sur l’appli, elle en a vu de toutes les couleurs, Leo. Elle a connu des rendez-vous, en tous genres. Elle a eu droit au gros lourd, qui était impossible à supporter – et elle a toujours trouvé le moyen de s’en échapper. Elle a eu le droit au romantique, qui les voyait déjà âme-sœurs – c’est tout juste s’il ne s’apprêtait pas à la demander en mariage, persuadé qu’ils étaient faits pour s’entendre, qu’ils s’entendaient déjà merveilleusement bien. Elle a aussi eu droit, plus d’une fois, au mec avec qui le feeling passait plutôt bien, assez pour qu’elle ait envie de le revoir, Leola – au mec qu’elle a effectivement revu, avant que ça s’arrête brusquement, pour une raison ou une autre. En bref, le genre de rendez-vous qui laisse penser que peut-être, ça pouvait marcher, jusqu’au moment où elle se heurte à la déception, à ses faux-espoirs, et se retrouve à nouveau au point de départ. Et puis enfin, évidemment, il y a tous ceux qui ne sont sur Tinder que pour pouvoir alimenter leur tableau de chasse – c’est le cas le plus fréquent, auquel elle est confrontée, Leola. Mais ça, elle a fini par l’accepter, fini aussi par les repérer, et par s’en accommoder – elle se laisse parfois aller, à une histoire d’un soir, parce que ça ne peut pas lui faire de mal. Mais dans tout ça, il y a toujours l’espoir de trouver enfin, un jour, la personne qu’il lui faut. Faut croire que ce n’est pas ce soir, encore, que ça se produira.

C’est une déception de plus, mais Leola, elle commence à avoir l’habitude. Ce n’est pas la première, et sans doute pas la dernière fois. Peut-être devrait-elle abandonner, laisser sa chance au hasard et à l’imprévu – arrêter de chercher, pour que la rencontre vienne la trouver. Mais ça, elle croit qu’elle l’a déjà bien assez fait. Qu’elle a bien assez attendu, Leo. Et puis, ne faut-il pas y mettre un peu du sien, pour faire des rencontres ? Elle n’en sait franchement rien – elle trouve que ce n’est pas si facile que ça, pas si facile que c’en a l’air, pas si facile que certains, ceux en couple, semblent le penser. Avec le travail qu’elle fait, la blonde, elle ne fait pas facilement des rencontres : ce ne sont pas les pères de ses petits patients qui vont être libres, ni franchement d’humeur à chercher l’âme-sœur s’ils devaient être séparés de la mère de leur nouveau-né, quand ceux-ci arrivent précisément dans le service de la Lowery. Même Clay, elle l’a connu par l’intermédiaire d’amis, à l’origine. Alors non, ce n’est pas facile, et malgré tous ses efforts pour se sortir du célibat, trouver sa moitié, ça ne donne jamais rien de bien concluant. Ce soir en est la preuve, encore, parce que, de toute évidence, on lui a posé un lapin. Et elle est dépitée, Leo, déçue aussi, mais surtout, un peu mélancolique, sur le coup. Parce que c’est toujours pareil, parce que ça ne marche jamais. Elle ne se sent pas désespérée, elle est juste dépitée, c’est vrai – elle ne sait pas pourquoi elle s’accroche, alors que ça ne donne strictement rien. Elle a besoin d’un verre, alors, mais pas pour se soûler – elle a besoin d’un verre, c’est tout. Elle décide de ne pas ruiner sa soirée à cause d’un pauvre con qui ne sait pas prévenir qu’il ne vient pas finalement, d’un pauvre imbécile, clairement lâche, et irrespectueux. Mais c’est ici qu’Elwyn travaille, elle l’a vu en arrivant, alors pour avoir son verre, elle doit le lui demander, à lui – elle ne sait pas trop s’il lui en veut toujours, pour ce qu’elle a pu dire, elle ne sait pas trop ce qu’il pense d’elle, de toute façon, de manière générale. Peut-être qu’il a tendance à trouver qu’elle s’incruste un peu trop, qu’elle devrait le laisser se débrouiller avec sa fille, elle n’en sait rien, même si d’un autre côté, il l’appelle quand il a besoin d’aide. Elle ne sait même pas s’ils sont amis, elle ne sait rien du tout, mais franchement, ce n’est vraiment pas le moment de se poser la question. Elle se contente de lui demander un verre, alors. Sans expliquer davantage sa présence, dans ce bar, depuis plus d’une heure, alors qu’elle est seule – elle se fiche de ce dont elle peut avoir l’air, ou elle essaie en tout cas. « Merci. » Elle sourit, quand même. Elle ne va pas jouer les déprimées en plus de ça, si ? Et puis, ça ira peut-être mieux quand elle aura son verre. Elle lâche un léger rire, à la suite, à son commentaire. Elle sait qu’il n’est pas stupide, qu’il a très bien compris pourquoi elle était venue là, et ce qui s’est passé ensuite : on l’a plantée. « Et si j’l’étais ? Pourquoi j’aurais pas le droit de boire des mojitos toute seule ? » Elle rit doucement, parce qu’elle plaisante, parce qu’elle est loin de se vexer. Une autre l’aurait peut-être fait. Peut-être même qu’il pense qu’elle est comme ça, Elwyn, parce qu’elle passe son temps à lui faire la morale – mais au fond, elle n’est pas prise de tête, la blonde. « Si j’voulais me soûler, je le ferais chez moi, pas en public, tu peux m’croire. » Et malgré la situation, elle n’arrête pas de sourire – parce qu’elle est comme ça, Leo, elle sourit tout le temps, ou presque, même dans les pires situations, même quand elle est gênée, même quand elle est dépitée, même quand elle fait preuve d’autodérision comme maintenant. C’est comme un réflexe. Peut-être une protection. Après avoir déposé son cocktail devant elle, Elwyn avance également un pot qu’il remplit de cacahuètes. Avant de lui lancer une petite pique, qui n’a rien de méchant ou de provocateur, pour le coup, elle le sait bien – ça change de l’autre fois. Mais il n’a pas l’air défoncé, là, Elwyn. Il a presque l’air normal. Et ça lui fait bizarre, à Leo. Parce qu’elle ne le voit pas souvent comme ça, et parce qu’elle ne le voit pas beaucoup rire non plus. « Okay, je vois, ça t’amuse. » Elle a un sourire en coin, pourtant. Elle sait prendre du recul, elle sait s’amuser de tout. Si elle était triste, elle l’aurait peut-être mal pris – mais elle ne connaissait pas encore ce mec qui l’a plantée, elle ne s’était pas attachée. Elle est juste un peu blasée – alors finalement, ça fait du bien d’en rire. « J’pourrais prétendre qu’on m’a pas posé de lapin, et dire que j’suis juste le genre de fille qui vient profiter d’un bon mojito toute seule. Mais j’sais pas pourquoi, je sens que tu me croirais pas. » Elle n’aurait pas une once de crédibilité, elle le sait – puis elle n’est pas du genre à s’inventer une vie, Leola. « Merci pour le cocktail. Et les cacahuètes. J’suis touchée d’y avoir droit, j’me sens privilégiée, c’est fou. » plaisante-t-elle, avant d’attraper son verre, puis la paille, pour boire une gorgée de son cocktail. Elle sort quand même un billet pour payer sa consommation, avant d’oublier. Puis attrape une poignée de cacahuètes – après tout, c’est fait pour être mangé.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Sam 9 Jan - 12:20
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Elwyn Ashworth
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Il avait été en couple, puis marié avec Lily pendant des années Elwyn et il avait encore beaucoup de mal à faire son deuil, à accepter le fait d’être veuf à présent. Pourtant, ça ne l’avait pas empêché de se remettre en selle, au moins d’un point de vue purement physique, parce que niveau sentiment, son cœur était encore en morceaux. Avoir le coeur brisé, ça ne voulait pas dire qu’il ne pouvait pas faire de nouvelles rencontres, même si ces dernières étaient souvent très courtes, parfois tellement que ce n’était qu’une poignée de minutes dans les toilettes d’un bar, celui où il travaillait ou un autre, ça n’avait pas d’importance. C’était probablement mieux que rien et clairement, il n’avait rien de mieux à offrir en ce moment, qu’une partie de jambes en l’air. Il ne cherchait pas l’amour Elwyn, il était de toute façon persuadé qu’il ne le retrouverait jamais, alors il se contentait du plaisir charnel, des sensations qui faisaient du bien en se détachant complètement des sentiments qui eux, pouvaient faire beaucoup de mal. Il avait l’habitude de draguer dans les bars le blond, de draguer même les clients à qui il servait des verres, parce que ça pouvait lui permettre de passer du bon temps ou de rapporter quelques pourboires et ce n’était pas une mauvaise chose non plus. Après, il n’y avait pas photo, entre une dose d’héro, ou le sexe, il choisissait l’héroïne, le plaisir qu’il en tirait étant nettement supérieur à n’importe quel organsme. Problème d’addict, sans doute. Quoi qu’il en soit, le bar, c’était le terrain de chasse de nombreuses personnes, lui le premier, et depuis le temps qu’il travaillait là-dedans il savait les reconnaître ceux qui venaient là que pour faire des nouvelles rencontres. Leola, elle ne faisait pas partie de ces gens-là.

Il pouvait deviner de toute façon qu’à sa posture, à son comportement, elle n’était à pas venue siroter son mojito d’un air sexy pour attirer les regards. Elle était venue ici et on devait l’y rejoindre. Il en mettrait sa main à couper le blond. Pour le coup, il aurait pu promettre qu’il suivrait une nouvelle cure s’il se trompait, c’était dire à quel point il était certain que Leola, elle avait un rendez-vous ici et clairement pas un truc professionnel à en juger l’endroit, la tenue qu’elle portait et l’heure qu’il était. Être barman, ça ne lui avait pas juste appris à bien doser ses cocktails et à jongler avec un shaker, ça lui avait appris beaucoup de choses sur l’être humain. Il était vraiment certain alors qu’elle n’était pas là ni pour draguer, ni pour boire toute seule dans son coin. Pas difficile d’en arriver à la conclusion qu’elle venait de se faire poser un lapin. « Si t’es du genre à boire des cocktails toute seule dans ton coin, alors promis, à partir d’aujourd’hui je je deviens du genre healthy food à boire des smoothies épinards, carottes, groseilles tous les matins. » Healthy, ce n’était vraiment pas ce qui le définissait le mieux et ça allait au-delà des clopes, de la drogue et de l’alcool. Il était du genre junk food tous les jours lui. « Je te crois, t’en fais pas. C’est un peu triste mais bon. » Il haussa les épaules. Il se défonçait seul chez lui, mais il buvait rarement seul chez lui. Une bière, un verre, oui, des grosses quantité d’alcool, non. Pour ça, il préférait sortir et là encore de toute façon, il préférait une dose d’héroïne à une bonne cuite. Ça ne l’empêchait pas d’abuser un peu trop souvent de l’alcool, y avait jamais de juste milieu avec lui de toute façon. « Un petit peu, oui. » Elle venait de se prendre un lapin et mieux valait en rire qu’en pleurer non ? Il n’y avait pas mort d’homme, elle s’en remettrait Leola. « Tu ne peux pas mentir là-dessus à un barman, j’ai de l’expérience dans le domaine. » Il en voyait tous les jours des gens comme elle, des gens qui au contraire buvaient seuls et pour le peu qu’il la connaissait, il savait très bien qu’elle genre de cliente de bar elle était Leola. « Y a pas de quoi. » Il faisait son job après tout. Il attrapa le billet qu’elle tendait pour l’encaisser. « Désolé de te décevoir, la politique de la maison veut qu’on offre des cacahuètes à tous les clients. Mon patron dit :  surtout à ceux qui boivent seuls, ça les incite à reprendre un verre. » Toute une stratégie de marketing derrière une poignée de cacahuètes. « Alors, c’était ce qui ce gars ? » Il demanda histoire d’en savoir plus sur le fameux date qu’elle avait eu et qui de toute évidence l’avait laissée tomber. Le psychologie de comptoir aussi, c’était du marketing en principe, mais pour le coup, il était vraiment curieux d’en savoir plus le blond.
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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Sam 9 Jan - 16:39
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Leola Lowery
‹ the light of a real enemy ›
Leola Lowery
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(elwyn), dream a little dream of me. IoYMVbqA_o (elwyn), dream a little dream of me. 6qFtg7mi_o
a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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heath & blake marché de noël.
anthony best tinder date ever.
elwyn (2) dream a little dream of me.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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rps : 101
name : still breathing / madalen.
faceclaim : elizabeth olsen / one more paradise (av), ethereal (icons), alcara (sign), constellation-crackships (crackship sign), jessie ware//wildest moments (lyrics sign).
multinicks : ainoa -- darlene -- astra -- georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : drogues, addictions.
trigger : inceste, violence infantile, cruauté animale, trafic d'êtres humains, mutilations.
âge : trente-trois ans.
statut civil : célibataire, enamourée du mauvais.
occupation : pédiatre et néonatologiste.
habitation : central business district, app. 202.
disponibilité : disponible (1/4).
code couleur : #666699
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[ make me into something sweet ]
@elwyn ashworth & @leola lowery
Elle n’est pas le genre de personne qui va traîner dans les bars pour trouver une histoire, d’un soir. Elle n’est pas de ce genre-là, Leola, d’abord parce qu’elle n’a pas vraiment le temps, et surtout, parce qu’elle manque probablement beaucoup trop de confiance en elle, pour ça. Et puis, elle aurait tendance à se méfier, à craindre les personnes qu’elle pourrait rencontrer, dans le coin – on ne sait jamais. Elle aurait peur de tomber sur des gros lourds, en l’occurrence, qui la dragueraient de façon insistante. Ça la mettrait mal à l’aise, et ça la ferait probablement fuir, en prime. Elle en croise, pourtant, des gros lourds, avec Tinder, aussi. Mais l’avantage de celui-ci, c’est qu’elle peut au moins prévoir des rendez-vous à l’avance, au lieu de se faire accoster par un inconnu, au lieu d’avoir l’impression de n’être qu’un vulgaire morceau de viande. Malgré son manque de confiance avec la gent masculine, elle croit qu’elle vaut quand même mieux que ça – elle rêverait d’être approchée pour sa personnalité, sa carrière ou un truc dans le genre, plutôt que d’être vue comme une fille qu’on va probablement pouvoir mettre dans son lit. Ouais, ce qu’elle veut, simplement, c’est trouver quelqu’un de sérieux, quelqu’un avec qui elle pourrait faire sa vie, quelqu’un qui ait des discussions intéressantes et qui ne cherche pas qu’à tirer un coup. Non pas que ça ne l’intéresse pas, elle n’est pas frigide, loin de là – mais elle recherche une relation sérieuse, c’est tout. Et une relation sérieuse, ça n’inclut pas que ça. Et elle doute de trouver ça, dans un bar, Leo. Quant aux relations d’un soir, elle préfère encore passer par Tinder : elle trouve ça nettement plus simple, la jeune femme.

Elle n’est pas là pour ça, alors. Elle n’est pas là pour flirter, elle n’est pas là pour repérer une cible, trouver sa proie du soir, et rentrer accompagnée. Elle devait retrouver un homme, avec qui ça a matché, mais celui-ci a visiblement changé d’avis – parce qu’il n’est pas là, maintenant. Il aurait dû arriver, il y a plus d’une heure. Ou alors, il est venu, l’a reconnue, et s’est dit qu’il préférait éviter de la rencontrer, qu’est-ce qu’elle en sait ? Elle en a fait des tonnes, des théories, des suppositions. Ça ne sert à rien de se triturer l’esprit, de toute façon : il n’est pas venu, point. Il n’en valait donc pas la peine, et dans le fond, ça lui évite de perdre son temps dans une relation qui n’aboutira à rien – elle ne veut certainement pas d’un connard. En revanche, il lui a fait perdre sa soirée, et ça, ça l’agace vraiment, Leola. Parce qu’elle n’a pas tant de temps libre, que ça. Et elle n’a pas que ça à foutre, d’attendre un con pendant une heure dans un bar. Pour ça, elle peut aisément s’enorgueillir de son emploi de médecin. Mais elle ne veut pas laisser un imbécile lui gâcher sa soirée. Alors voilà, elle va profiter tranquillement de son mojito. Même si ça peut paraître étrange, à Elwyn. « Oh oui, j’te vois tellement boire ça, c’est terrible. Mais en vrai, c’est super bon les smoothies, tu sais. Y’a pas que des mélanges un peu bizarres. » Et elle le pense, évidemment – il parle à une fille qui a fait médecine, et qui a littéralement suivi les conseils pour avoir un mode de vie très sain, telle la fille sage et obéissante qu’elle a toujours été. Elle, elle boit ce genre de choses, elle mange des salades, et même, elle adore ça. C’est probablement encore un truc, qui fait, qu’ils sont véritablement différents, Elwyn et elle. Et il n’y a pas que ça, bien sûr. Il y a tout le reste. Jusqu’au fait, peut-être, de se prendre un lapin. Lui, il est veuf, il a le cœur encore brisé, par la mort de sa femme. Elle, elle est seule, elle essaie désespérément de trouver l’homme de sa vie, celui qui voudra bien, avec elle, fonder une famille. Elle ignore, cependant, qu’ils ont quand même le point commun d’enchaîner, en ce moment du moins, les coups d’un soir – probablement parce qu’elle l’imagine trop éploré pour s’intéresser à d’autres femmes, et de son côté à elle, parce qu’elle ne donne pas forcément l’impression de rechercher ce genre d’histoires. Elle s’est pris un lapin, en tout cas, et Elwyn l’a bien compris. « Fuck, moi qui croyais m’en tirer si bien. J’espère que j’avais au moins pas l’air trop désespérée. » Elle ne se prend pas au sérieux, Leola. Elle plaisante, encore. Lâchant un rire, balançant doucement sa tête, avant de la poser contre sa main, s’accoudant au comptoir, comme une gosse fatiguée. Au moins, en riant, elle peut oublier, relativiser – passer à autre chose. Ce qui n’est pas si difficile, en soi, puisque ce mec, elle ne l’a même pas rencontré. D’une certaine façon, ça lui évite une déception plus tard. « J’me doute. Mais effectivement, tu me déçois, j’croyais être une cliente pas comme les autres. Pas sûr que ça m’incite à reprendre un verre, cela dit. Ça, ça dépend quand même beaucoup du barman. » Ou plutôt, des boissons qu’il sert aux clients – voilà ce qu’elle veut dire, Leola. Mais dans sa bouche, le sens est peut-être un peu plus ambigu, surtout avec cette façon qu’elle a de sourire – sans vraiment le remarquer. Elle n’est pas ivre, pas avec un verre, elle n’est pas éméchée non plus, mais le deuxième verre, en revanche, peut la pousser à se décontracter un peu plus – et bon sang, elle en a terriblement besoin. Elle lâche un léger rire à sa question, concentrant son regard sur sa boisson, passant son doigt sur le bord du verre, un peu distraitement. « Un abruti de Tinder. » Et à nouveau, un léger rire lui échappe, plus nerveux qu’autre chose peut-être – réflexe pour relativiser, ou pour ne pas montrer qu’elle est gênée. Peut-être qu’elle a peur qu’il la juge, pour être sur ce genre d’appli. Pour être à ce point désespérée. « Elias, 33 ans, agent immobilier ou une connerie du genre, j’sais plus. » ajoute-t-elle, faisant un geste vague de la main pour feindre l’indifférence, alors que l’agacement est toujours un peu là. « Ça va, c’était pas l’amour de ma vie, j’l’avais jamais rencontré de toute façon. » Alors elle s’en remettra, Leola. Elle s’est pris un lapin, c’est vrai, mais ç’aurait pu être bien pire que ça. C’est en tout cas son avis.

/ awards session
(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Sam 9 Jan - 18:46
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Elwyn Ashworth
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Elwyn Ashworth
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leola (3) the pain will go away.
callum between the drinks.
ainoa ride or die.
luanna in the red moonlight

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name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : boyd holbrook (eccohspell, avatar ; ethereal, icons).
multinicks : silas, slaine, isaiah et luke
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : toxicomanie, idées suicidaires, violences familiales, mort, deuil, dépression.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : quarante ans, un miracle qu'il soit encore en vie après tout ce temps.
statut civil : veuf, sa femme est morte en mettant leur fille au monde (février 2020).
occupation : barman, comme métier officiel. Il deale aussi un peu de drogue pour arrondir ses fins de mois.
habitation : 189 faubourg marigny.
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Il était le genre de type qui allait dans les bars pour draguer Elwyn, il l’avait fait plus d’une fois dans sa vie et depuis qu’il était de nouveau célibataire, il avait recommencé, parce qu’il fallait bien profiter du peu de plaisir que le monde avait à offrir. Alors il avait l’habitude et il savait à peu près à quel genre de personne s’adresser pour avoir des histoires d’un soir, à force il était capable de les reconnaître. Le fait de travailler dans un bar, ça avait aussi aiguisé ses sens à ce niveau-là. Alors c’était évident à ses yeux que ce n’était pas pour cette raison qu’elle était là ce soir Leola. Il était même certain que ce n’était pas dans ses habitudes. Elle était plus du genre à chercher l’amour avec un grand A, Leola et il n’avait pas besoin de la connaître depuis des années pour en être certain. Il y avait des gens qui étaient plus faciles que d’autres à cerner et Leola, elle était un peu du genre livre ouvert, tellement facile à déchiffrer. Elle était optimiste comme personne, elle était du genre à voir les choses en blanc, un peu rêveuse sur les bords d’après lui et ça donnait le cliché d’une fille romantique qui rêvait d’une belle vie de couple, bien stable, avec un mariage et probablement les enfants allant avec. C’était peut-être facile de savoir quel genre de personne elle était parce qu’elle était diamétralement opposée à tout ce que lui, il était. Il était pessimiste, il voyait tout en noir lui. Il n’était pas romantique et clairement, depuis Lily, il était prêt à jurer qu’il ne voulait plus jamais connaître l’amour, parce que ça pouvait si facilement plonger dans la plus grande des souffrances. Alors au final, pour comprendre la blonde, il suffisait simplement de voir ce qui était le plus éloigné de l’homme qu’il était et ce n’était pas bien compliqué.

Elle était forcément venue ici pour retrouver quelqu’un, un rendez-vous programmé à l’avance avec quelqu’un qui lui plaisait plus ou moins, parce que les rencontres hasardeuses, ce n’était probablement pas son truc. Mais si elle était de retour au comptoir sans personne à ses côtés, c’était que le gars en question ne s’était pas pointé. Une théorie qu’elle avait fini par confirmer Leola. « J’ai une tête à boire des smoothies ? » Il lui répondit, un sourcil arqué, comme si c’était évident qu’il ne buvait pas ce genre de choses. Il était plutôt du genre café bien noir, bière ou alcools forts. Et comme elle était vraiment l’inverse de lui, il n’était pas surpris de la voir défendre les smoothies, évidemment qu’elle, elle était le genre de personne qui prenait le temps de se préparer un smoothie. Il l’imaginait bien en train de se faire des soupes en hiver aussi et de manger une petite salade quand lui il se faisait livrer une pizza qu’il engloutissait devant un film d’action à la télévision. « Ça va, j’ai déjà vu des nanas se mettre à pleurer dans ce genre de situation. » Il avait l’impression d’avoir tout vu de toute façon, depuis son bar le blond. C’était fou, après tout ce qu’il pouvait se passer dans un bar. « Pourquoi tu crois que je te parle ? On va discuter, ton verre va se vider, alors je vais t’en proposer un autre et si la conversation te plait, tu ne pourras pas refuser. En étant souriant, poli et en allant toujours dans ton sens, j’peux peut-être même avoir un pourboire. » Il lâcha un léger rire le blond, elle connaissait le secret d’un bon barman maintenant. Lui, qui pouvait si facilement être désagréable au quotidien, il n’hésitait pas à se montrer beaucoup plus avenant quand il était au boulot, toujours à l’affût de son pourboire. Elle pouvait quand même se rassurer, si elle avait été comme n’importe quelle autre cliente, elle n’aurait pas eu le droit à un résumé de la stratégie, mais seulement au petit stratagème qu’il avait l’habitude de mettre en place avec certains clients. Il ne put s'empêcher de ricaner en l’entendant parler de Tinder. « Tinder, sérieusement ? » Certainement pas son genre de trucs à lui. « Parce que tu penses vraiment rencontrer l’amour de ta vie sur Tinder ? » Il rigola encore, il avait vraiment du mal à comprendre ce que les gens faisaient sur ce genre de site. « Ça marche mieux à l’ancienne, laisse tomber Tinder et ces conneries de réseaux sociaux, c’est bidon. » Techniquement, il avait très peu de conseils à donner sur le sujet, il était célibataire aussi après tout. Mais il avait été marié et Lily, il ne l’avait pas rencontrée sur Tinder. « Je suis sûr que je peux me trouver un rencard dans ce bar, sans Tinder. » Il commenta, pour appuyer ses propos. Il n’était pas le gars le plus fréquentable du monde, mais au moins, il savait que parler aux gens en vrai, c’était plus efficace que par téléphones interposés. Il pouvait le lui prouver si elle en avait besoin, Leola, parce que ça, c’était au moins un domaine dans lequel il était bon.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Dim 10 Jan - 15:36
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Elwyn, elle ne l’a toujours vu que mal en point. Il faut dire que leur rencontre ne s’est pas faite, dans les meilleures circonstances du monde. Il venait juste de perdre sa femme, alors même qu’il devenait père – le genre de drames qu’on croirait impossible aujourd’hui, et pourtant. Par ses études, par sa carrière, Leo, elle sait qu’un accouchement ne se passe pas toujours bien, que ce soit pour la mère ou le nouveau-né. Elle sait qu’il s’agit, après tout, d’un moment assez violent – et on a tendance à le taire, pourtant. A minimiser la douleur des femmes, des contractions, voire à les ignorer. Certaines sont même, malheureusement, culpabilisées – pour souffrir, ou pour ne pas le vouloir, en souhaitant une péridurale. Elle sait que l’accouchement est un traumatisme pour le corps des femmes, de toute façon. Alors ce n’est pas un moment facile, mais un moment délicat, un moment où normalement tout finit bien, malgré tout – mais il y a toujours des exceptions, malheureusement. Et ç’a été le cas de la femme d’Elwyn. C’est Lily qui n’a pas survécu, tandis que Zoey se portait bien, et depuis, il doit porter le poids de son veuvage. N’importe qui, serait accablé, effondré, complètement perdu. N’importe qui souffrirait. Et c’est son cas, à lui – elle l’a vu, Leo. Elle a vu aussi qu’il se raccrochait à son héroïne, pour aller mieux, même un temps. Elle a essayé de se battre contre ça, même si ça ne la regarde pas, même si elle s’y est prise mal, trop affectée, trop maladroite, trop désemparée, ne supportant pas le sentiment d’impuissance qui en découlait. Mais ce soir, il a l’air différent. Il n’a rien pris, elle l’a bien compris. Il n’a rien pris, pour l’instant – peut-être que ça reviendra bientôt. Il travaille, en même temps, Elwyn, et elle se doute bien qu’il trouve un juste milieu dans tout ça. Mais quand même, ça lui fait bizarre de le voir ainsi.

Elle ne croit pas l’avoir vu déjà rire. L’avoir déjà vu se moquer – sans que ce soit ironique ou amer. Elle a comme l’impression d’être face à une autre personne, Leola. Et ça lui fait étrange. Et ça fait battre son cœur encore plus fort, comme si c’était le moment. Ça lui fait oublier les disputes et les mots blessants. Ce n’est peut-être qu’une façade, pour cacher qu’il va mal – évidemment que tout n’est pas oublié, comme par magie. Mais il rit, Elwyn. Il se moque. Et elle n’avait jamais imaginé, qu’elle serait si soulagée qu’il se moque d’elle, comme il le fait. « Non, absolument pas. » répond-elle, sourire en coin. Mais ce n’est pas parce qu’elle ne le voit pas boire des smoothies, qu’elle ne va pas en vanter les mérites. Autant ne pas perdre une occasion – puisque c’est quelque chose qu’elle, elle apprécie. C’est totalement son genre, après tout. Et elle sait bien, Leo, qu’ils sont très différents, Elwyn et elle. « Après, si c’est pour des histoires sérieuses, on peut les comprendre. » répond-elle, haussant les épaules. Cela dit, dans son cas, elle serait probablement plus énervée, qu’en train de pleurer, pour ce genre de choses, si un homme auquel elle s’était attachée, devait la planter. Ça ne veut pas dire qu’elle n’a pas déjà pleuré pour quelqu’un, en revanche – parce qu’elle est, comme elle est. Elle a connu ses peines, ses ruptures. Et récemment, c’est plutôt Elwyn qui lui a donné envie de pleurer, d’ailleurs. Mais pas ce soir. Ce soir, il la fait rire – et ça aussi, c’est étrange. « Mais t’oublie une chose : tu viens de me révéler ton plan, alors j’pourrais décider de faire tout le contraire. En plus, j’te vois pas aller dans le même sens que quelqu’un si tu penses pas la même chose. » Parce qu’elle commence à la connaître, quand même. Il est du genre à dire ce qu’il pense, Elwyn, et sans trop se soucier de ce que ça peut faire à l’autre, d’ailleurs – mais ce n’est pas ce qu’elle cherche à dire à travers ses mots, Leola. Elle n’est pas d’humeur à faire des reproches, elle est même plutôt joviale, peut-être parce que, dans le fond, ça lui fait aussi du bien de le voir comme ça, à parler et à plaisanter. Après tout, quand on tient à quelqu’un, on est affecté par son humeur – c’est son cas, à Leola. Mais là, il rit, peut-être en se moquant un peu, mais il rit. Il se fout d’elle, même, complètement. Elle le laisse rire alors, et réagir, parce que de toute façon, elle se doutait bien qu’il allait se moquer. « Pour être tout à fait juste, je ne cherche pas que l’amour là-dessus. » Il faut dire ce qui est, après tout. Peut-être aussi que ça dépend de l’homme, face à elle, de la conversation, et qu’elle se retrouve après à estimer s’il peut aller dans la case « relation sérieuse » ou plutôt dans celle de « relation d’un soir », voire même dans la case de « plan cul », parce que c’est déjà arrivé. Et pourtant, ce n’était pas franchement son genre au début. Elle reste quand même le genre de femme qui recherche activement la première catégorie d’hommes. « Peut-être que ça marche mieux à l’ancienne, mais j’ai pas franchement le temps de le faire. Tinder me fait gagner pas mal de temps, au moins, pour ça. Et c’est pas si simple de faire des rencontres, de nos jours. » Elle passe beaucoup de temps à l’hôpital, Leo. Et quand elle n’y est pas, elle a tellement à faire, de toute façon, que non, en général, elle ne prend pas le temps de se poser dans un bar pour trouver quelqu’un. Buvant une autre gorgée de son mojito, elle pourrait presque manquer d’avaler de travers aux mots d’Elwyn, tant elle ne s’y attendait pas – croyant probablement un peu naïvement, qu’il était si affecté par la mort de sa femme, qu’il restait seul, dans son coin. « Evidemment que tu peux. Mais définis rencard, ou l’issue attendue. Parce que j’veux bien croire qu’on peut trouver quelqu’un pour la nuit, mais j’pense pas que ce soit là qu’on trouve quelqu’un avec qui aller plus loin. » Sinon, c’est trop facile à ses yeux. « Alors si pour toi, rencard, c’est un coup d’un soir, c’est facile. Moi aussi j’peux m’en trouver ici. » Et elle hausse les épaules, sourire en coin, avant de boire une nouvelle gorgée de son cocktail. Ignorant toujours, son cœur qui bat si fort, et si vite.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Lun 11 Jan - 18:43
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Il était de nature dépressive, Elwyn. Ça faisait des années que c'était le cas, peut-être depuis qu'il n'était qu'un gamin, à se demander s'il n'était pas né comme ça. Il se posait la question parfois le blond, pas certain d'avoir été un jour bien dans sa peau. Il n'y avait que lorsqu'il avait été avec Lily qu'il avait eu l'impression d'être vraiment heureux, d'avoir une vie qui en valait vraiment la peine. Il avait pourtant connu des moments difficiles aussi à cette époque, parce que tout n'était pas toujours rose, même quand on avait une belle vie. Il avait toujours eu ses démons Elwyn, Lily les avait atténués, mais ils n'avaient jamais disparu. Il s'était senti bien avec Lily et maintenant qu'elle était partie, il avait l'impression qu'il n'y avait plus rien pour chasser les démons, c'était comme s'il n'y avait rien pour le rendre heureux autour de lui. Il avait sa fille pourtant et il l'aimait. Zoey, elle était importante à ses yeux, vraiment très importante, mais lui, il était trop mal en point pour réussir à s'accrocher à elle. C'était injuste pour sa fille, il le savait bien et dans ses bons jours, il se disait même qu'il allait se battre, qu'il allait lutter pour sa fille. Une bonne volonté qui tombait à l'eau à la vitesse de la lumière, mais qui était tout de même présente, parce qu'il aimait vraiment sa fille le blond. Il avait juste l'impression qu'il n'irait jamais mieux de toute façon et que le combat était perdu d'avance. Il était défaitiste Elwyn. Il se sentait trop mal pour croire pouvoir s'en sortir un jour. La peine était tellement forte qu'il se sentait incapable de lutter contre cette dernière le blond. Il était malheureux et la plupart du temps, il n'essayait même pas de le cacher et de prétendre que tout allait bien.

Le boulot, c'était peut-être une exception, l'endroit où il fallait bien qu'il se montre sous son meilleur jour pour ne pas se faire virer. Il fallait bien sourire à la clientèle et se montrer plus avenant possible. C’était peut-être l’endroit où c’était le plus probable de le trouver sous son meilleur jour et même si c’était principalement pour sauver les apparences, ça restait mieux que lorsqu’il se laissait complètement sombrer. Ce soir alors, c’était peut-être un nouveau Elwyn à qui elle avait à faire, Leola. Peut-être que ça allait lui donner des raisons de plus de continuer à s’accrocher, quand bien même il lui avait dit que ça n’en valait pas la peine. Il n’était pas responsable de ses choix à Leola et dans le fond, il ne faisait rien pour qu’elle s’accroche à lui comme elle le faisait. « Je suis plus whisky et café. » Les deux en même temps parfois, parce que pourquoi choisir ? Enfin, pour l’heure, le whisky ce n’était pas son principal problème dans la vie. Il lui arrivait de boire trop, souvent à chaque fois qu’il sortait de chez lui il se prenait une bonne cuite, mais bon sur l’échelle de ses addictions l’alcool restait encore gérable, contrairement à l’héroïne. « Le bar, c’est plus l’endroit des premières rencontres que des histoires sérieuses. » D’après lui en tout cas. En tout cas ce n’était pas au fond d’un bar qu’il avait eu envie d’emmener Lily quand les choses étaient devenues sérieuses entre eux, l’amour l’avait poussé à être un peu plus romantique que ça, même si clairement, il n’avait pas pu lui offrir les meilleurs restaurant de la ville ou les hôtels les plus luxueux les fois où ils avaient quitté la ville. Enfin, y avait quand même un juste milieu entre le grand luxe et un bar. « Peut-être que tu es vraiment privilégiée du coup. » Il lâcha en haussa les épaules. « Financièrement, je galère un peu et certaines de mes dépenses sont pas données, alors si faut caresser quelqu’un dans le sens du poil pour avoir un peu plus d’argent, ça ne me dérange pas. » Certaines de ses dépenses, il n’avait pas envie de parler du prix du gramme d’héroïne avec Leola, mais c’était bien de ça dont il parlait. Il était un addict, alors franchement, il était prêt à tout pour se payer sa drogue, y compris dealer ou piquer du fric à sa sœur, alors courir après les pourboires, c’était une option à côté de laquelle il ne passait pas. « Après c’est sûr que si la personne en face de moi me casse les couilles, c’est différent. » Il avait ses limites quand même le blond et si on le saoulait trop, il avait du mal à ne pas le faire comprendre. Leola devait déjà en avoir fait les frais. Au moins ce soir, il était de bonne humeur, ou au moins, pas trop déprimé. « Oh intéressant. J’ai apparemment commis quelques erreurs te concernant. » Finalement, ses capacités d’analyse de barman avaient ses limites. Il n'avait pas pensé qu’elle pourrait être le genre de fille à chercher des histoires courtes, elle lui semblait plus romantique, du genre à la recherche de l’amour avec un grand A. « Apparemment, ça t’en fait perdre aussi, le gars est pas venu ce soir. » Alors est-ce que le bénéfice du gain de temps était vraiment si important que ça ? Il était vraiment sceptique vis-à-vis de tout ça le blond. « J’ai rencontré ma femme dans un bar. » Logique venant de lui, ce n’était pas à un gala de charité qu’il allait rencontré la femme de sa vie. Première rencontre dans un bar, l’histoire sérieuse elle, elle avait eu lieu ailleurs. « Un rencard, ça peut pas être une soirée à boire un verre ou à dîner quelque part avec quelqu’un, et puis tirer un coup, sans vouloir que ce soit sérieux ? » Il voulait bien boire le verre, manger quelque part, mais clairement, pour lui, l’issue c’était le sexe et fin de l’histoire. « Vraiment ? Tu choisirais lequel ? » Il demanda en parlant évidemment des autres types dans le bar, jetant un coup d’oeil aux autres clients, voir lequel serait susceptible de plaire à Leola, loin, très loin d’imaginer qu’il puisse être dans la liste des choix de la blonde.


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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Mer 27 Jan - 12:20
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Leola Lowery
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heath & blake marché de noël.
anthony best tinder date ever.
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résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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name : still breathing / madalen.
faceclaim : elizabeth olsen / one more paradise (av), ethereal (icons), alcara (sign), constellation-crackships (crackship sign), jessie ware//wildest moments (lyrics sign).
multinicks : ainoa -- darlene -- astra -- georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : drogues, addictions.
trigger : inceste, violence infantile, cruauté animale, trafic d'êtres humains, mutilations.
âge : trente-trois ans.
statut civil : célibataire, enamourée du mauvais.
occupation : pédiatre et néonatologiste.
habitation : central business district, app. 202.
disponibilité : disponible (1/4).
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Il faut admettre qu’elle est loin d’être une experte en relations amoureuses, Leola. Et pourtant, elle est sortie pendant des années avec le même homme, elle a même été fiancée, pas très loin de se marier, il y a encore un peu plus d’un an. Mais, justement : il n’y a pratiquement eu que lui, dans sa vie, et quelques autres histoires qui n’ont pas fonctionné, quelques autres histoires qui ont donné lieu à d’autres déceptions. Elle n’est pas une référence, alors, Leo. Elle ne peut pas prétendre s’y connaître. Elle s’y connaît en vie de couple, quand même, mais pour ce qui est des rencontres, des prémices d’une histoire, c’est autre chose. C’était simple, avec Clay – ça s’est fait tout seul, sans qu’elle ne se pose vraiment de questions, parce qu’elle n’avait pas fait attention, elle n’avait pas remarqué, ce qui, dans son cœur, était en train de se passer. Elle avait la tête trop ailleurs, concentrée sur ses études interminables, pour constater que le jeune homme s’était fait une place dans sa vie. Il n’est plus là, aujourd’hui. Il n’est plus là, et c’est bien pour cela, qu’elle est dans ce bar. Elle veut faire des rencontres, elle espère trouver le grand amour, mais en attendant, elle se contente des petites histoires d’un soir qui se présentent à elle parfois. Ce n’est pas désagréable, elle s’amuse, Leola, elle profite – sur l’instant, du moins. Après, elle a tôt fait de retrouver sa vie normale, son quotidien si rempli. Au moins, ses quelques aventures d’une nuit lui permettre, de temps à autre, de rompre avec la routine, et de satisfaire aussi ses propres besoins. Mais elle n’a pas envie de ça, toute sa vie. Elle espère que ce ne sera pas toujours ainsi. Elle a toujours ses rêves, son envie d’être mère. Et elle n’irait certainement pas s’amuser, à faire en sorte de tomber enceinte d’un inconnu. Ni à se lancer dans un projet de maternité, toute seule. Elle le pourrait, peut-être, mais elle ne le veut pas : elle a toujours cet idéal familial, en tête, Leola.

Ce n’est pas ce soir qu’elle trouvera l’homme de sa vie. Ce n’est pas ce soir, que les choses changeront, une fois de plus. Elle l’a très bien compris, en voyant les minutes passer, tandis qu’elle attendait son date de la soirée. Et même s’il s’était pointé, même s’il avait été quelqu’un de bien, un candidat très envisageable, elle aurait été bien trop agacée par son retard pour lui donner une quelconque chance. Il n’est pas là, de toute façon, alors elle n’a plus besoin d’y songer, la blonde. Quelque part, c’est même déjà oublié – le souvenir de l’autre est comme évincé, par la présence d’Elwyn. Elle appréhendait la conversation, Leo, étant donné leur dispute de la dernière fois. Mais, ni lui, ni elle, n’y a fait allusion, et c’est probablement mieux comme ça. Leur conversation, dans le fond, ne ressemble à aucune autre des leurs. Elwyn est comme différent, et c’est agréable, même si elle se doute que c’est temporaire, qu’il aura vite fait de se shooter, encore et encore. Elle préfère ne pas y penser, pour l’instant. Elle préfère rire, plaisanter. Elle préfère rester là, ignorant son cœur qui bat si fort. « Ça m’aurait étonnée. » Elle lâche un léger rire, et pourtant, peut-être que, dans d’autres circonstances, ça ne l’aurait pas amusée. Mais, aux dernières nouvelles, il n’a pas d’addiction de ce côté-là, Elwyn, ce n’est pas comme la drogue, alors elle n’aurait probablement pas fait la moralisatrice, dans d’autres circonstances. « Bah, peut-être qu’elles ont eu un coup de foudre, t’en sais rien. » fait-elle, haussant les épaules, mais esquissant un sourire amusé. Elle ne ferait pas partie de celles-là, malgré son romantisme, sa sensibilité. Elle ne croit pas au coup de foudre, Leola. Elle n’est pas comme ça. Elle fait partie de ceux qui préfèrent, qui ont besoin, d’apprendre à connaître d’abord quelqu’un, de sentir un feeling. « Je suis sûre d’être privilégiée. » Elle est étrange, cette assurance, probablement favorisée par l’alcool – loin d’être ivre, elle est toutefois détendue, et ça ne peut pas lui faire de mal. Peut-être a-t-elle un peu de mal à le faire, d’ordinaire. « Hm, ça peut se comprendre. » Elle ne le juge pas, pour ça. Et puis, sans doute que c’est vrai, ce qu’on dit : les barmans, sont un peu comme des psys de comptoir. Probablement qu’il y en a beaucoup, qui racontent leur vie, ici, et elle ne fait peut-être pas exception à la règle, actuellement, Leo. « C’est normal, notre patience a toujours des limites. » Même la sienne – il en a déjà fait les frais, lui aussi, Elwyn. Elle n’est pas d’humeur à l’emmerder ou à lui faire la morale, pour autant. Elle n’est pas d’humeur à s’énerver, ni à déprimer, étrangement. Elle ne sait pas trop ce que c’est, son humeur, mais elle sait qu’elle est bien, là, à parler avec lui. A ne voir que lui. Peut-être que ça réveille un peu trop ses hormones, mais qu’importe ? Elle sait encore se tenir. Elle ne se dit pas, que la conversation qu’ils ont est peut-être étrange – jamais elle ne s’était imaginée parler de tout ça, avec Elwyn. « Des erreurs ? Pourquoi ? Qu’est-ce que tu pensais ? » fait-elle, intriguée, quoi qu’elle n’ait pas trop de mal à imaginer ce qu’il puisse penser d’elle, ce qui serait probablement la vérité. Elle sait bien que ça se voit trop, qu’elle cherche le grand amour désespérément. Elle croit qu’elle est un peu trop faible de ce côté-là, et si, pour l’instant, elle s’en sort avec les histoires courtes, qui sait combien de temps ça durera ? Elle sait que c’est dangereux, qu’elle pourrait se brûler les ailes, à continuer comme ça. «Mais ça nous permet d’avoir une conversation passionnante, et à moi, de boire un bon mojito, alors j’ai déjà oublié le temps perdu. » Et elle est toujours là, à sourire, la tête contre sa main, tête légèrement penchée, toujours avec ce ton particulier. Dans le fond, elle sait déjà à quoi elle joue, même si elle ne se l’admet pas. « Bah tant mieux pour toi. Mais c’est vraiment pas le cas de tout le monde. » Elle lâche un soupir, de déception. Et malgré tout, Leola, elle passe vite à autre chose, se laissant entraîner dans le défi. « Okay, cette définition de rencard me va. Alors ouais, ça, c’est très simple à trouver. » Pour ça, elle peut être un peu plus confiante, Leola. Juste un peu. Mais quelque part, les aventures d’un soir, c’est plus simple, parce qu’il n’y a – à son sens – pas autant de pression. Dans ces moments-là, elle ne cherche pas l’homme de sa vie qui lui donnera des gosses, un jour. « Hm, laisse-moi réfléchir. » Et, son verre à la main, elle se retourne légèrement vers les autres clients, encore présents, buvant une gorgée son cocktail, tout en réfléchissant. Aucun ne l’attire véritablement, pour autant. « Hm, lui, là-bas, ce devrait être facile, mais… » Mais elle n’est pas non plus emballée. De toute façon, elle sent bien que, s’il fallait s’envoyer en l’air avec quelqu’un de ce bar, ce n’est pas un de ces clients qu’elle choisirait, ce serait Elwyn, tout simplement. Parce que c’est lui qui lui plaît, même si elle ne se l’avoue toujours pas complètement. « Mais y’a mieux. » se contente-t-elle de compléter, se retournant vers le comptoir, haussant les épaules. « Et toi ? C’est toi qui disais être sûr de pouvoir te trouver un rencard, au départ. Cela dit, c’est plus facile, pour toi, t’es le barman, tu dois régulièrement te faire draguer. » Et elle lâche un rire, se reconcentrant sur son verre, qu’elle finit cette fois. Elle rit, mais peut-être qu’elle fait partie de ces clients-là, qui flirtent, même si, de son côté, ça reste plutôt innocent, surtout inconscient, et puis, léger.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Sam 30 Jan - 18:20
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Elwyn Ashworth
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statut civil : veuf, sa femme est morte en mettant leur fille au monde (février 2020).
occupation : barman, comme métier officiel. Il deale aussi un peu de drogue pour arrondir ses fins de mois.
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Les histoires d’amour, ça n’avait jamais été son grand point fort à Elwyn. Il avait toujours été du genre volage, à ne pas beaucoup s’attacher aux autres et à surtout éviter de s’engager dans quoi que ce soit. Il était déjà un type brisé par une vie qu’il n’avait jamais vraiment réussi à supporter, ce n’était pas pour en plus, s’imposer des peines de cœur. Il avait écumé les lits pendant des années, sans se poser de questions, sans chercher à avoir plus que le plaisir charnel, le temps d’une nuit. C’était très bien comme ça, il n’avait pas besoin de plus, il n’avait pas envie de plus. Il ne cherchait que le plaisir éphémère, l’endorphine qui se relâchait dans le système et qui faisait un bien fou, sans jamais être contrebalancée par quoi que ce soit de plus désagréable. Même avec Lily dans le fond, il n’avait pas envisagé qu’il puisse y avoir plus que ce qu’il avait l’habitude de connaitre le blond. Il l’avait repérée dans un bar, il l’avait trouvé mignonne, alors il était allé vers elle et ils avaient passé une bonne soirée et elle n’avait pas cédé, se contentant de lui dire que s’il voulait plus, il n’avait qu’à la rappeler. Il l’avait fait, trop curieux, trop tenté par le challenge qu’elle représentait et de fil en aiguille, il s’était vraiment attaché à elle. Il était tombé amoureux et elle aussi. Tellement amoureuse qu’elle n’avait pas pris la fuite la première fois qu’elle l’avait trouvé avec une seringue dans le bras, vilain petit secret qu’il avait évidemment essayé de lui cacher. Elle était restée, elle ne l’avait pas jugé, elle ne lui avait pas dit qu’il fallait absolument qu’il arrête sinon elle l’abandonnerait à son sort. Elle lui avait juste donné une bonne raison de lutter, une bonne raison de garder l’esprit clean et de ne plus aller chercher le bonheur dans une seringue plantée dans la peau.

Il avait trouvé l’amour dans le plus grand des hasard Elwyn et ça l’avait aidé à s’en sortir. Au bout d’un moment, il avait été assez heureux avec Lily pour se dire qu’il ne pouvait pas risquer de tout gâcher pour la drogue. L’amour lui avait apporté beaucoup, ça lui avait offert une nouvelle chance, une nouvelle vie. Il avait cru que ça durerait toujours Elwyn, si bien qu’il avait fini par lui demander sa main, lui le gars qui avait toujours fuit ce genre d’histoires et trouvé les mariages pathétiques, il avait fini par se réveiller un beau matin et se disait qu’il voulait épouser la femme avec laquelle il partageait sa vie. Et un autre jour, il avait eu envie de fonder une famille. Le bonheur l’avait rendu ambitieux. Mais il avait tout perdu. Lily était morte et la drogue était de nouveau la seule chose qui lui apportait un peu de sérénité dans la vie. Il était de nouveau le même gars qui ne s’attachait pas aux autres et il avait de bonnes raisons à présent, il savait que la perte était trop douloureuse. Alors il ne pouvait que ricaner face à la situation de Leola, elle qui semblait encore attachée aux belles histoires et qui se prenait un lapin dans un bar. Elle perdait au change à finalement se retrouver à discuter avec lui. « Je suis aussi assez prévisible. » Il haussa les épaules. Evidemment, venant d’un gars qui se shootait et qui était constamment au trente-sixième dessous ça n’avait rien de surprenant. Il buvait parfois trop et avait besoin d’une bonne dose de café pour tenir toute la journée sans s’effondrer, entre la drogue et un bébé, il était vite épuisé. « Est-ce que ça existe vraiment ça, le coup de foudre ? » Il en ricana à nouveau le blond, clairement pas convaincu que ça puisse exister, on ne pouvait pas tomber amoureux en un regard après tout. « J’aime cette assurance. » Il répliqua, au moins, les choses étaient claires. Son assurance, il la préférait quand elle n’était pas en train de juger sa vie sans avoir la moindre idée de ce qu’il pouvait vivre au quotidien ou de sa vie passée, quand c’était pour le juger, il aimait un peu moins, évidemment. « Qu’est-ce qu’on ferait pas pour le fric. » Il haussa les épaules, certains étaient prêts à commettre des délits, des braquages, alors ça prouvait bien qu’on pouvait facilement être prêt à tout pour de l’argent. Ecouter les gens, être courtois pour un pourboire, au moins ce n’était pas la mer à boire. « C’est clair. » La sienne de patience, elle était fragile en plus et si en plus il n’avait pas fumé depuis longtemps où que les effets de l’héroïnes commençaient à laisser place à la sensation désagréable de manque, là, la patience n’existait plus du tout. « Je te pensais plus romantique, à la recherche du grand amour, pas d’un mec avec qui passer la nuit. » Elle n’était pas fermée à la première possibilité de toute évidence Leola, mais il fallait croire que la seconde ne la dérangeait pas non plus contrairement à ce qu’il avait pu croire. « Ah ouais, ravi de te faire oublier tes malheurs, ça veut dire que mon plan fonctionne. » Il rigola à nouveau, avec d’autres, il aurait pu le penser vraiment, avec Leola, c’était différent, il appréciait vraiment le moment et ne courrait pas juste après son pourboire ou son envie de reprendre un verre. Pour une fois qu’ils parlaient calmement, c’était agréable. « Si ça m’est arrivé à moi, ça peut arriver à n’importe qui. » Après tout, lui il n’avait jamais foutu les pieds dans un bar pour trouver l’amour et ça lui était tombé dessus par hasard, alors peut-être qu’elle avait ses chances Leola, mais pour le coup, elle semblait avoir oublié l’amour la blonde. Le sourire aux lèvres, il observa l’homme qu’elle désignait. « Ouais, pas mal, mais en effet, y a mieux. » L’homme en question n’avait pas l’air d’être là pour trouver l’amour, en effet, mais on pouvait trouver mieux d’après lui. « Ça dépend du niveau d’attention des personnes en face de moi. » Dans un réflexe son doigt de posa sur l’alliance encore à son doigt. Il n’avait pas envie de la retirer et parfois ça compliquait ses chances de se trouver quelqu’un. Tant pis, dans le fond, il préférait rentrer seul que de se séparer de se bijou. Ce n’était pas le moment de laisser rattraper par ses pensées sombres. « Hm, maintenant que je sais que tu es intéressée par ma définition de rencard, peut-être bien que j’irais pas chercher très loin. » Il répondit, le sourcil arqué, le sourire aux lèvres et le regard plein de provocation. Quand il était question de drague, il n’avait peur de rien Elwyn, au pire, il se prenait un vent et il s’en remettait bien assez vite. Elle l’amusait ce soir Leola et elle était charmante, attirante, alors pourquoi se priver hein ?



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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Dim 31 Jan - 12:18
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Leola Lowery
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Chercher des matches sur son application, c’est devenu une habitude, maintenant. Elle n’y passe pas tout son temps, Leo, mais il n’y a que là qu’elle cherche quelqu’un. Et pourtant, il a peut-être raison, Elwyn : on n’a pas forcément besoin de ça. Mais elle trouve que Tinder lui permet un certain gain de temps. Probablement que ça l’aide aussi, avec sa timidité – elle n’est pas forcément assez courageuse pour aller aborder quelqu’un, quoi qu’elle l’ait déjà fait par le passé. Mais c’est surtout pour le gain de temps, qu’elle l’apprécie, Leo. Parce qu’après ses longues heures de garde, elle n’a pas forcément l’envie ou le temps d’aller se perdre des heures durant, dans un bar, en attendant de trouver quelqu’un. Elle a peut-être aussi certaines exigences, au niveau conversationnel, et Tinder peut s’avérer très pratique pour cela aussi – et ce, même si le date se finit, au bout du compte, dans un lit. Alors oui, finalement, l’app, c’est un petit coup de pouce dont elle a véritablement besoin. Parce qu’elle n’est pas toujours douée, pas toujours assurée. Parce que, pendant un certain nombre d’années – avant Clay –, elle a laissé les rendez-vous et les histoires de côté. Et son histoire avec son ex-fiancé, n’a été que le résultat de quelques amis entremetteurs qui sont passés par-là. Alors elle n’a pas réellement d’expérience dans le domaine, Leo. Voilà la réalité, qu’à Elwyn, elle tait. Elle manque de temps aussi, ça, c’est bien vrai. Elle a un boulot prenant, une carrière qui a tendance à passer avant tout le reste – ou presque. Ou presque, parce que, pour Elwyn, elle l’a mise en danger. Mais c’est vrai qu’elle avait besoin d’aide, et Tinder pouvait lui apporter cela.

Ce soir, elle a peut-être quand même perdu son temps. Elle s’est retrouvée à boire son verre toute seule, à attendre comme une débile un homme qui n’est jamais venu. Peut-être que ça l’amusait, lui, de son côté, ou probablement qu’il l’a déjà oubliée, summum de l’irrespect. Ce n’est plus son problème, à Leo, désormais. Elle aussi, elle a cessé d’y penser – pour cela, Elwyn, il s’est avéré un bon moyen de se changer les idées. Peut-être, pourtant, que c’est lui qu’elle voulait oublier, vraiment. Parce qu’à lui, elle pense un peu trop souvent. Elle s’est attachée à la mauvaise personne, il l’a dit l’autre fois, probablement sans se douter combien c’est vrai, sans imaginer combien attacher est le mot parfait pour désigner la chose. Sans doute qu’il ne remarque pas, qu’il ne remarque rien, et surtout pas elle – pourquoi s’intéresserait-il à la pauvre fille qui se mêle de ses affaires depuis le début, qui vient lui faire la morale et l’aider avec son enfant, même quand il n’a rien demandé. Elle devrait peut-être se méfier, Leola, elle devrait peut-être prendre ses distances pour oublier ce qu’elle ressent. Mais c’est plus facile à dire, qu’à faire. Elle est bien, là. Elle apprécie sa conversation, elle apprécie d’avoir une discussion presque normale, sans qu’ils ne se disputent comme l’autre fois, sans qu’ils ne parlent forcément de Zoey, et surtout, sans qu’il ne soit défoncé. C’est différent, c’est simple, et c’est agréable. Et son cœur est ravi, et Leo aussi. « En effet. » Elle l’a plutôt bien cerné, Elwyn, à présent. Elle ne sait pas tout de lui, cependant. Elle en apprend encore, tous les jours. Après tout, que sont-ils l’un pour l’autre ? Ils ne sont pas amis, ni rien. Leur rencontre résulte du hasard, et s’ils continuent de se croiser, c’est uniquement pour Zoey. « J’y crois pas personnellement, mais certains si. » répond-elle, haussant les épaules, préférant concentrer son regard sur son verre, à propos de ce sujet. Dans son cas, c’est vrai qu’elle n’y croit pas. Elle, elle a besoin de construire les choses doucement, besoin d’un feeling et de conversations intéressantes. Elle ne veut pas s’ennuyer, et elle ne veut pas parler seule non plus. Elle est peut-être exigeante, mais elle est comme elle est, Leo. En tout cas, ils ont l’air de ne pas croire tous les deux à l’amour en un regard, on dirait un peu un mythe, cette histoire. « Ouais, ça m’arrive d’être assure comme ça, parfois. » Probablement qu’il le sait déjà, Elwyn. Elle a son tempérament, Leola. Et s’ils se sont disputés à plusieurs reprises, ce n’est sans doute pas pour rien. Peut-être qu’ils ne se connaissent quand même pas complètement, autant l’un que l’autre. Il la pensait romantique, à chercher le grand amour, et elle l’est vraiment, Leo. Elle le pensait trop éploré – et elle ne l’aurait pas jugé – à cause de la mort de son épouse : il faut croire qu’ils tombent tous deux des nues, finalement. « Je fais les deux, honnêtement. Je cherche une histoire sérieuse, mais personne ne convient, alors j’peux bien me contenter d’un mec avec qui passer la nuit, de temps en temps. C’est pas désagréable, après tout. » Elle hausse les épaules, sourire en coin. Toutes ses nuits ne sont pas géniales, évidemment, ça c’est l’inconvénient – mais il y en a assez pour qu’elle ait un minimum de satisfaction, et ça fait le job, en attendant l’âme-sœur. « C’est qu’il est assez efficace, ce plan, visiblement. J’ai pas encore décidé pour le troisième verre ou le pourboire, cela dit, va falloir te montrer convaincant. » fait-elle, riant doucement. Mais quand il évoque sa rencontre avec sa femme, dans un bar, en disant que ça peut arriver à n’importe qui, elle hausse les épaules, Leo. « Pas à moi, visiblement. » Dans son cas personnel, ce n’est pas très concluant. Ni dans un bar, ni ailleurs. Ce n’est pas non plus à l’hôpital qu’elle va trouver l’homme de sa vie, et pourtant, elle en croise du monde, chaque jour. Elle pourrait peut-être se trouver un collègue, cela dit, dans les séries à la Grey’s Anatomy, mais probablement qu’elle est trop focalisée sur son travail, quand elle est à l’hôpital – on ne va pas le lui reprocher, non plus. Ce n’est pas ce soir non plus, qu’elle trouvera une histoire sérieuse, et elle abandonne définitivement cette idée face au défi d’Elwyn. Et ça l’amuse, Leo. Ça lui change les idées, aussi. Ça réveille un peu ses hormones. Même si l’homme qu’elle désigne discrètement, n’est pas non plus celui qui l’attirerait le plus. « On est d’accord, alors. » Est-ce qu’elle va devoir aller l’aborder, dans ce cas ? Elle préfère reporter son attention sur Elwyn, dont la compagnie est mille fois plus agréable – chose étonnante – pour lui retourner, en quelque sorte, la question. « Hm, je vois. » Elle comprend sans peine, Leo. A le voir comme ça, on pourrait croire qu’il a quelqu’un dans sa vie. Personne ne peut deviner qu’il est veuf, mais elle, elle le sait, la blonde. Aurait-elle dû oser lui demander, qui est-ce qu’il choisirait ? Peut-être qu’au fond, elle rêvait qu’il la choisisse juste elle, sans croire qu’il le ferait vraiment. Heureusement qu’elle n’est plus en train de boire, sans doute, sinon, elle se serait peut-être étouffée. Mais elle reste calme, en apparence du moins – ce n’est pas le moment de paraître débile, ou de laisser transparaître ses sentiments. Sinon, il pensera juste qu’elle est, comme il l’imaginait : une pauvre fille qui court après l’amour, qui court finalement après le même homme, en rêvant qu’il la remarque. Mais elle n’est pas comme ça, là. Ce n’est pas à ça qu’elle pense. Il a ce regard, ce sourire, cette voix, et ça lui fait de l’effet. Beaucoup, même. « Peut-être que tu devrais pas aller plus loin, en effet. » qu’elle répond, alors, à peu près sur le même ton. Différente, d’un peu plus tôt. Moins innocente, moins niaise, et plus assurée – un peu comme un peu plus tôt. « Ce serait dommage de s’embêter à chercher ailleurs, et peut-être en vain. » Elle ne sait pas comment ils en sont arrivés là, Leola. Mais elle n’a plus vraiment envie de reculer, désormais.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Dim 31 Jan - 16:36
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Elwyn Ashworth
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résumé du personnage
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name : sweet poison (anaïs).
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multinicks : silas, slaine, isaiah et luke
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : toxicomanie, idées suicidaires, violences familiales, mort, deuil, dépression.
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âge : quarante ans, un miracle qu'il soit encore en vie après tout ce temps.
statut civil : veuf, sa femme est morte en mettant leur fille au monde (février 2020).
occupation : barman, comme métier officiel. Il deale aussi un peu de drogue pour arrondir ses fins de mois.
habitation : 189 faubourg marigny.
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Il n’y connaissait pas grand-chose en vrai date dans le fond Elwyn. La seule histoire sérieuse de sa vie, ça avait été Lily. Il avait eu quelques copines ou copains avant elle, mais souvent des histoires avec des toxicos comme lui, qui préféraient passer la soirée à se shooter plutôt qu’à dîner au restaurant. Depuis que Lily n’était plus là, c’était pareil, il prenait rarement le temps de prévoir quoi que ce soit avec les personnes avec lesquelles il s’envoyait en l’air. C’était à peine s’il leur demandait leur nom, alors ce n’était certainement pas pour organiser un dîner romantique avec eux. Alors vu son manque d’expérience flagrant, sans doute qu’il ne devrait pas juger si durement les personnes qui pensaient que passer par un site de rencontre était la meilleure chose à faire pour rencontrer quelqu’un. Après tout, ils ne faisaient qu’évoluer avec leur temps et dans tout ça, c’était lui qui passait pour un gars un peu ringard. Tout le monde était constamment connecté à son téléphone, presque comme si leur vie en dépendait. De son point de vue à lui, c’était presque drôle, combien de personne dans ce flot de personne serait prêt à lui reprocher ses addictions alors même qu’il était évident qu’ils avaient la leur au creux de leur main. Chacun sa drogue. Lui, il se passait plus facilement de son téléphone que de l’héroïne qu’il s’injectait dans les veines ou des clopes qu’il fumait. Son téléphone à lui, il était su genre épuré, avec très peu d’application parce que tout ça ne lui servait pas à grand-chose. Il était mal placé pour juger Elwyn, parce qu’il n’était pas vraiment dans l’air du temps. Mais dans le fond, si certains trouvaient vraiment l’amour sur ce genre de site, alors tant mieux pour eux. Une belle rencontre était une belle rencontre, peu importait la façon dont elle était faite.

Il fallait croire que pour ce soir en tout cas, ça n’avait pas marché pour Leola. Le gars qu’elle était censé rencontré n’était pas venu et elle se retrouvait seule au bar à discuter avec lui. Au moins il n’était pas dans le même état que d’habitude, quand ils se croisaient, c’était déjà ça. Il ne pourrissait pas complètement sa soirée Elwyn, pour une fois. Elle était tombée au bon moment sans doute, le manque n’était pas encore présent, il venait de fumer sa clope et globalement, il était dans un bon jour, en plus d’être au boulot où il faisait quand même, naturellement plus d’efforts que d’ordinaire. « Ouais, c’est bizarre quand même. » Il ne comprenait pas qu’on puisse aimer quelqu’un sans le connaître. Même la personne la plus attirante pouvait s’avérer être quelqu’un d’insupportable. C’était un mystère qu’il ne pouvait pas résoudre le blond et il n’avait même pas l’intention d’essayer. « T’as raison, c’est une bonne chose. » Niveau manque d’assurance, il n’était pas en reste le blond. Il y avait des moments où il avait l’impression de n’être qu’un bon à rien, un sale type qui foutait sa vie en l’air autant que celle de sa vie. Son estime de lui-même pouvait parfois – souvent – être très basse, alors l’assurance, ce n’était pas forcément son truc. Au moins, ce soir ce n’était pas le cas, c’était déjà ça. « Ça ouvre les possibilités. » Il commenta suite aux explications de Leola. Il ne fallait être fermé à rien, après tout, il avait trouvé l’amour en cherchant un coup d’un soir lui. « Je suis pas convaincant là ? » Il répliqua d’un air faussement outré, le sourire aux lèvres. Pour le coup, il ne pouvait même pas prétendre faire des efforts, parce que ça venait naturellement avec elle, comme quoi, elle était vraiment privilégiée. « On sait jamais, ça arrive souvent quand on ne s’y attend pas. » Il haussa les épaules, ça avait été son cas à lui en tout cas. Il avait rencontré Lily par hasard et il avait fini par l’épouser et par avoir un enfant avec elle. L’histoire avait été belle, même si elle avait connu une fin tragique. Finalement, mieux valait laisser ce genre de pensées plus loin pour déconner un peu avec Leola. « On a les mêmes goûts en plus. » Il répondit à la blonde, quand bien même ils s’étaient juste arrêtés sur un gars qu’ils trouvaient passable, mais pas top. Probablement trop hétéro pour lui, de toute façon. Il répondit à la question de Leola avec honnêteté, la bague à son doigt pouvait parfois laisser penser aux gens en face de lui qu’il n’était qu’un connard infidèle. Connard, peut-être, infidèle non. Son épouse était morte. Là encore, il n’avait pas envie de trop y penser, préférant largement continuer son petit jeu avec Leola. « C’est clair. » Il répondit en fixant la jeune femme en face de lui. De leurs précédentes rencontres, il n’aurait jamais imaginé qu’entre eux ça puisse prendre une tournure pareille. Il jeta un regard à sa montre histoire de vérifier l’heure. « J’ai fini mon service depuis exactement trois minutes en plus. » C’était rare qu’il fasse ne serait-ce qu’une minute de plus, mais il fallait croire que Leola l’avait divertie suffisamment pour qu’il en oublie le temps. « Alors on peut partir si tu veux, à part si finalement le troisième verre est plus intéressant. » A elle de voir, lui en tout cas, il n’avait qu’à aller récupérer ses affaires et il était complètement libre, prêt à la ramener chez lui, ou aller chez elle, selon ce qu’elle préférait, il n’était pas franchement difficile là-dessus lui.




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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Dim 31 Jan - 22:22
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Leola Lowery
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@elwyn ashworth & @leola lowery
Elle ne sait pas trop comment ils pourraient définir leur relation. Ils ne se connaissent pas beaucoup, au fond, Elwyn et Leola. Ils ne doivent leur rencontre, qu'à un triste hasard - la mort de sa femme, en couches, au moment où naissait Zoey. Elle n'était que le néonatologiste s'occupant de cette dernière, Leo ; mais elle s'est accrochée, malgré elle, à eux deux. Peut-être que c'est vrai, ce qu'il a dit l'autre fois, peut-être qu'elle veut vraiment sauver les autres, Leola, même ceux qu'elle ne peut pas, qui ne le veulent pas. Peut-être qu'Elwyn, c'était un nouveau projet, une nouvelle âme à accompagner, puis à sauver. Mais il n'est pas que ça, aujourd'hui - il a pris plus de place dans sa vie qu'elle ne l'imaginait. Ils ne sont même pas amis, ni rien dans le genre. Elle lui a juste apporté son aide, à plusieurs reprises, avec sa fille. Sans se comporter en nourrice ou en médecin, elle était peut-être pour lui, juste quelqu'un de généreux et sympathique. Ce qui est certain, c'est qu'elle s'est bien trop impliquée dans cette histoire, Leola. Ce n'était pas son problème, elle n'avait pas à s'en mêler, mais elle l'a quand même fait. Elle l'a fait par compassion d'abord, par inquiétude aussi, et c'est toujours pour cela qu'elle le fait, aujourd'hui. Au-delà des sentiments qu'elle peut éprouver, elle s'en fait pour eux, pour Elwyn, pour Zoey. Et elle sait qu'elle est impuissante, face à ses problèmes de drogue - mais au moins, elle peut l'aider un peu avec sa fille, et c'est mieux que rien. Peut-être qu'à sa façon, elle essaie juste de veiller un peu sur eux, même si Elwyn n'a pas besoin d'une bonne étoile.

Est-ce que c'est ça, ce qu'elle est pour lui ? Ou est-ce qu'il ne la prend pour rien de plus, qu'une pauvre fille qui court après les cas désespérés, qu'une pauvre fille qui veut sauver tout le monde ? Il lui avait sorti quelque chose dans ce goût-là, l'autre fois, c'est probablement qu'il le pensait un peu, Elwyn. Peut-être encore que maintenant, elle s'est ridiculisée un peu plus en passant pour une grosse romantique, une fille fleur bleue qui rêve du grand amour, du vrai, en passant tout son temps sur Tinder. Elle ne devrait même pas se demander ce qu'il peut penser d'elle, mais elle ne peut pas s'en empêcher, Leo – probablement à cause, précisément, de tout ce qui s'est logé dans son cœur, sans qu'elle ne puisse vraiment lutter contre ça. Sans doute que la seule chose qu'elle aurait pu faire, c'est prendre ses distances – mais c'est trop tard, maintenant, parce qu'elle aurait dû le faire depuis longtemps. Elle a peut-être été faible, et dans le fond, elle l’est encore, ce soir. Peut-être parce que, jusqu’à présent, malgré les sentiments et l’attachement, il ne la faisait pas vraiment se sentir bien – et elle n’aurait pas pu le lui reprocher, parce qu’après tout, il ne lui doit rien. Il doit probablement être aveugle, Elwyn, ou surtout concentré sur autre chose – ce n’est pas comme si elle avait un jour considéré qu’il était une option, pas vraiment libre, de toute façon. Mieux vaut parler des autres, de toute façon. « Ouais. » Elle hausse les épaules, Leo. Pas sûre de vouloir s’étendre sur le sujet. Elle ne croit pas au coup de foudre, même si, parfois, les choses peuvent probablement aller très vite. Peut-être que c’était allé vite, avec Clay, maintenant qu’elle y pense. Ce n'est pas le moment, pourtant. Ce n’est peut-être pas non plus celui de parler de telles choses, avec Elwyn. C’est vrai, quelle est la nature de leur relation ? Peut-être qu’on dirait presque des amis, à ainsi parler amour et histoires d’une nuit. Mais voilà, elle éprouve bien quelque chose, Leola. Alors elle devrait peut-être se méfier. Mais elle apprécie, cette conversation légère, détendue. « Oui, c’est sûr. » Elle ne croit pas trouver l’homme de sa vie, malgré les aventures d’un soir, cela dit. Ses exigences ne sont pas les mêmes, dans les deux cas. Elle peut bien accepter quelqu’un qui n’a pas de conversation, qui n’est pas intéressant, si ce n’est qu’un truc d’une nuit. Dans le sens inverse, ça ne lui plairait pas – elle ne voudrait pas passer sa vie avec quelqu’un, qui ne lui parle pas. Elle n’est pas près de trouver quelqu’un, de toute façon. Elle essaie, Leo, même si son cœur appartient à quelqu’un, et qu’il est accessoirement juste face à elle – elle est encore dans ce déni, à se dire que ça lui passera, même si les jours s’enchaînent et qu’au bout du compte, c’est toujours là. Et peut-être qu’à parler ainsi avec lui, ce n’est pas près de s’arranger. Mais c’est agréable. C’est ce qu’elle aurait voulu avoir depuis longtemps. « Je sais pas, t’as critiqué une appli que j’utilise pas mal, je pourrais être vexée aussi. » plaisante-t-elle, sans se défaire de son sourire en coin, lâchant un nouveau rire au passage. En réalité, elle ne s’est probablement jamais comportée comme ça, avec Elwyn, avant ce soir. Et elle ne pensait pas, que ça arriverait un jour. « Probablement. » Mais là non plus, elle n’a pas trop envie de s’attarder. Elle n’a plus envie de déprimer pour le moment, elle ne veut pas penser au fait que sa situation amoureuse est tout simplement désastreuse. Elle n’est pas douée avec les relations, mais peut-être aussi qu’elle cherche tellement une belle histoire, qu’elle ne la trouve pas – peut-être qu’il a raison alors, Elwyn, ça arrive souvent quand on ne s’y attend pas. Elle préfère concentrer son attention sur quelqu’un d’autre, s’amuser à réaliser le défi lancé par Elwyn. « En plus. » Et elle sourit de plus belle, amusée. Mais là, elle n’imagine pas encore à quel point les choses vont soudainement changer. Peut-être charmait-elle sans s’en rendre compte, mais elle n’imaginait pas qu’Elwyn pourrait être intéressé par elle, attiré par elle, même pour un truc sans importance, même pour un truc d’une nuit. Elle ne pensait même pas, qu’il faisait là-dedans, lui. Et pourtant, maintenant, elle n’a plus franchement envie de reculer. Le jeu a pris une autre dimension, inattendue, mais pas désagréable – elle a envie d’aller plus loin, maintenant. Dans le fond, n’est-ce pas ce qu’elle espère depuis un moment ? Sans y croire, auparavant, vraiment. Mais maintenant, son cœur bat vite et ses sens sont éveillés. « Faudrait pas faire d'heures supplémentaires. » qu’elle se contente de répondre, sans se défaire de ce sourire, si particulier. Mais en réalité, elle n’en mène pas large, Leo. Pour autant, elle ne changerait pas d’avis. « Non, le troisième verre est définitivement pas le plus intéressant. » Elle pourrait presque en rougir, si elle n’avait pas gagné l’habitude des flirts et des nuits qui se finissent dans le lit d’un inconnu. Au pire, le troisième verre, ils pourront peut-être en boire un ensemble, chez elle ou chez lui, peu importe. Elle est partante, elle ne reculera pas, Leola. Et tant pis, si c’est peut-être une connerie, vu son cœur amoché. Elle se fera du mal, encore, et elle le sait.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Mer 3 Fév - 21:02
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Elwyn Ashworth
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Il était évident que de son côté Elwyn, il ne recherchait pas une relation stable. Il avait même tendance à se dire qu’il ne voulait surtout pas se lancer à nouveau là-dedans. Il n’avait jamais été à la recherche du grand amour Elwyn, ça lui était plutôt tombé dessus sans prévenir et il avait connu de belles choses avec Lily, il avait été ravi que le hasard la mette sur sa route, mais la fin de leur histoire avait été tellement mal terminée qu’il n’avait certainement pas envie de se risquer à revivre quelque chose de similaire. Pourtant, y avait quand même peu de chance pour que l’histoire se répète, même s’il tombait de nouveau amoureux. Il était pessimiste Elwyn du genre à ne voir que le mal partout, alors il préférait rester seul, c’était un bon moyen de se protéger le cœur. De toute façon, même s’il devait vouloir quelque chose de sérieux avec quelqu’un, qui voudrait d’une épave comme lui ? Lily avait été la seule personne assez brave pour vouloir tenter quelque chose avec lui. Ça avait marché entre eux deux et elle avait même réussi à le sauver d’une grande partie de ces démons, mais aujourd’hui, il était pire encore que lorsqu’il l’avait rencontrée. Perdre Lily l’avait vraiment détruit et en prime, il venait avec un lot ajouté, une fille encore bien jeune, une responsabilité qui en ferait fuir plus d’un. Il avait beau être un sale type, il savait au moins qu’il ne voulait pas imposer à Zoey les va et vient incessants de personnes non fréquentables dans sa vie. En principe, elle n’était jamais là quand il revenait accompagné et c’était mieux ainsi. Lui, il avait trop souvent entendu ce qu’il se passait dans la chambre de sa mère et il n’en gardait que des mauvais souvenirs et pas seulement à l’époque où elle avait vendu son corps pour gagner sa vie.

Peut-être bien que sa jeunesse auprès de sa mère, de ses clients ou des types divers et variés qu’elle ramenait à la maison, était à l’origine de son avis sur l’amour. Il avait entendu sa mère se faire insulter, frapper, violentée par des pervers pour lesquels elle ne représentait qu’un corps à baiser et rien de plus, forcément après ça, la vision de l’amour ne pouvait qu’être très largement biaisée. Au moins, il avait toujours su que ce n’était pas normal, que ce n’était pas comme ça qu’on devait traiter les femmes - ou ses partenaires. Mais ça l’avait quand même poussé à choisir un mode de vie dans lequel mieux valait ne pas s’attacher aux autres. Lily avait été l’exception. Elle lui avait montré ce que c’était, l’amour, le vrai. Elle lui avait offert tant de choses et tant de bonheur. Mais Lily n’était plus là, alors il avait juste l’impression que l’amour, c’était un piège à con et lui, il ne retomberait pas là-dedans, c’était certain. Forcément, le coup de foudre pour lui, c’était une belle connerie, certainement pas un truc en quoi il pouvait croire. Il lâcha un rire suite à la remarque de Leola sur ses critiques envers son application de rencontre. Ça aussi, il avait du mal à y croire le blond. « Je critique sûrement beaucoup d’applications que tu utilises beaucoup. » Et pour cause, lui, il n’en utilisait que très peu. Pour appuyer ses propos il sortit son téléphone de sa poche pour le poser devant Leola. L’écran de fond était celui de base et les applications dessus étaient celles qui venaient avec le téléphone, à l’exception d’une qui lui servait pour le sport. « Tu vois, j’y connais rien moi. Je suis old school, mon téléphone me sert à téléphoner, écouter de la musique et pour mon jogging. » Il haussa les épaules avant de ranger son téléphone. Les appels, les sms, la musique et son suivi sportif, rien de plus. Il avait même un vrai réveil chez lui pour avoir l’heure la nuit et pour se réveiller à l’heure. Malgré son pessimisme habituel, il souligna à l’adresse de Leola qu’elle pourrait bien trouver l’amour au fond d’un bar, après tout, ça lui était arrivé à lui. Enfin bon, il n’avait pas envie de parler plus longtemps de tout ça. Ils avaient dérapé Leola et lui. Il n’avait pas envie de faire marche arrière Elwyn, bien au contraire. Au moins, ils étaient sur la même longueur d’onde ce soir - ou il le pensait en tout cas. C’était juste une histoire d’un soir, sans sentiments, sans lendemain. « C’est pas dans mes habitudes. » En principe, il partait rapidement une fois ses heures terminées et ce soir n’allait pas faire exception à la règle. « Parfait, je vais chercher mes affaires et je te rejoins dehors. » Il lui adressa un dernier sourire, avant de disparaître derrière la porte réservée aux employés pour aller chercher sa veste et signaler qu’il partait. Rapidement, il retrouva Leola dehors, où il alluma rapidement une cigarette, réflexe dont il ne se défaisait pas. « Chez toi ou chez moi ? » Il demanda, parce qu’avec toutes ces promesses, il n’avait pas envie de rester sur le parking du bar. « Je dois être chez moi à 8h pour récupérer Zoey. » Seule contrainte qu’il avait et qui au moins ne devrait pas faire fuir Leola parce qu’elle savait qu’il avait une fille et qu’elle devait bien se douter qu’elle devait être chez quelqu’un quand lui il bossait. Il préférait la récupérer le matin le blond, ça évitait de perturber le sommeil de la petite tout autant que celui de la nourrice. En prime, ça lui laissait du temps libre pour profiter de ses soirées, comme c’était le cas ce soir.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Mer 10 Fév - 12:15
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Leola Lowery
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elwyn (2) dream a little dream of me.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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name : still breathing / madalen.
faceclaim : elizabeth olsen / one more paradise (av), ethereal (icons), alcara (sign), constellation-crackships (crackship sign), jessie ware//wildest moments (lyrics sign).
multinicks : ainoa -- darlene -- astra -- georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : drogues, addictions.
trigger : inceste, violence infantile, cruauté animale, trafic d'êtres humains, mutilations.
âge : trente-trois ans.
statut civil : célibataire, enamourée du mauvais.
occupation : pédiatre et néonatologiste.
habitation : central business district, app. 202.
disponibilité : disponible (1/4).
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[ make me into something sweet ]
@elwyn ashworth & @leola lowery
Quelque part, l’appli l’a toujours rassurée, pour faire des rencontres. Peut-être que c’est un nids à abrutis, elle ne sait pas – elle a encore un peu l’espoir, de trouver l’âme-sœur, avec Tinder, Leola. Peut-être que c’est plutôt Elwyn qui a raison, que c’est plus simple de trouver quelqu’un dans un bar, que c’est mieux aussi. Elle, avec Tinder, elle voit le gain de temps, la facilité – la possibilité de connaître, en quelques phrases, les grandes lignes de la vie de quelqu’un. ça ne veut pas dire que c’est suffisant, ça ne veut pas dire qu’elle a un véritable crush rien qu’en regardant une photo. Mais ça lui fait gagner du temps, après le travail – pas besoin de passer des heures dans un bar, à chercher quelqu’un, et à risquer de rentrer bredouille. Pas besoin d’ailleurs, de rencontrer tous ces hommes dans un bar, forcément – il y a tellement d’autres options. Elle est déjà allée boire un café, elle a déjà été au restaurant, et c’est peut-être difficile de faire plus original quand on veut connaître quelqu’un. Mais elle, elle ne serait pas contre un rendez-vous au musée, ou autre chose dans ce goût-là – au jardin botanique, dans une galerie d’art, sur la plage, ou tout endroit où l’on peut discuter, sans forcément que ce soit pour manger un morceau ou boire un verre. Mais tout ça, c’est à cause de son côté romantique. C’est un peu son genre de rendez-vous idéal. Idéal, ça veut dire souvent que c’est bien vain – elle essaie de revoir ses attentes à la baisse, Leo. Elle n’a même pas cessé de le faire, depuis qu’elle utilise Tinder, dans le fond. Elle a l’impression, plus le temps passe, que trouver l’âme-sœur est un mythe. Que c’est impossible. Alors oui, elle a revu ses espoirs à la baisse. Elle ne sait plus trop ce qu’elle cherche, désormais. Ne sait plus trop, même, où elle en est. Elle essaie de ne plus se prendre la tête, de profiter, en attendant. Mais l’espoir, au fond, est toujours un peu présent.

Ce n’est pas ce soir, qu’elle trouvera l’homme de sa vie. Ce n’est pas ce soir, parce que celui qu’elle devait rencontrer, lui a posé un lapin – autant dire qu’il est éliminé d’office, celui-là. Probablement qu’elle l’a été, de son côté, Leola, sinon il aurait pris la peine de la prévenir avant de la planter. Qu’importe – elle en rit, maintenant, un peu moins déprimée, depuis qu’elle s’est mise à discuter avec Elwyn. Elle ne pensait pas que la conversation serait si légère, entre eux, ce soir. Elle ne pensait pas, que ce serait si simple. Ni même, si agréable. Mais ça l’est, pourtant. Ça se fait presque naturellement. Sans doute, parce qu’il n’y a aucune pression. Ils discutent simplement, tandis que lui travaille, tandis qu’elle boit son cocktail – et peut-être que c’est la stratégie du barman, mais elle sait que ce n’est pas pour lui demander un pourboire, ou pour encore la faire boire, qu’il lui parle, lui répond. Ils parlent de choses et d’autres, et ça change de leurs conversations habituelles. D’une certaine façon, ça lui permet de découvrir Elwyn différemment. De parler d’autre chose que de Zoey ou de drogue, ou de trucs de bébés. Ils arrivent même à rire, à plaisanter. Elle éclate de rire, en tout cas, Leola, quand il lui sort son téléphone pour lui prouver qu’il ne connaît pas grand-chose en applications et qu’il n’a que le strict minimum sur son propre smartphone. « Nooon, mais c’est encore possible, les gens comme toi, en 2021 ? » le taquine-t-elle, sourire en coin, avant de rire encore. Peut-être qu’il est old school, mais en vérité, il fait bien ce qu’il veut, il ne devrait pas être jugé. Elle, elle sait qu’elle est bien trop connectée. Elle devrait peut-être essayer de décrocher. Et de chercher à faire des rencontres autrement. Elle n’irait pas jusque se dire que l’amour est peut-être juste sous son nez, parce qu’elle a conscience de ses sentiments et qu’elle essaie justement de les oublier – de trouver quelqu’un d’autre, dont s’amouracher, pour pouvoir un peu avancer. « Au moins, tu dois pas avoir besoin de le recharger trop souvent. » plaisante-t-elle, riant de plus belle. Mais la conversation dérive vers autre chose. Oubliés, les téléphones. Oubliés aussi, les autres. Dans le fond, depuis qu’elle est venue se poser au comptoir – et peut-être depuis qu’elle est entrée dans ce bar –, elle ne voit que lui, Leo. Et tant pis, si c’est pathétique. En cet instant précis, ce qu’elle peut éprouver, ne la rend pas triste. Ne lui fait pas mal au cœur. Ça viendra plus tard, sans doute, mais pas encore maintenant. Pour l’instant, c’est agréable. C’est même plus que ça. Un flirt soudain s’est installé – et la possibilité de finir la nuit à ses côtés, s’est imposée. Elle serait bête, de ne pas saisir la perche. Et tant pis, si ce n’est qu’une nuit. C’est déjà mieux que rien. Elle ne réfléchit pas, de toute façon, Leola. Elle est impulsive, soudainement un peu insouciante. Et c’est agréable. C’est cela qu’elle cherche, depuis quelques temps – être quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne se prend plus la tête, qui ne s’affecte plus d’un rien, quelqu’un qui profite, quelqu’un qui s’amuse. « Raison de plus. » Comme s’ils en avaient besoin d’autres. Comme s’il fallait peser le pour et le contre, avant de s’envoyer en l’air. L’impulsivité n’est pas complète, parce qu’il faudra bouger de là, quitter le bar – mais ça ne change rien au fait, que Leola, elle ne se pose pas trente-six questions, à ce moment-là. « Okay, super. » Elle remet son manteau, sur ses épaules, de son côté, avant d’attraper son sac et de quitter le bar – pour l’attendre, comme convenu, à l’extérieur. Il fait froid, dehors – sa tenue n’est peut-être pas l’idéale, au vu des températures, malgré son long manteau et ses collants, mais elle a l’habitude. Elwyn ne tarde pas à la rejoindre, s’allumant une cigarette, avant de lui demander s’ils vont chez lui ou chez elle. « Chez moi. » Elle ne connaîtra pas l’affront d’être mise dehors, comme ça. Il pourra bien se barrer, quand il l’aura décidé, Elwyn. Quand il ira chercher Zoey. « Okay. Ça le fera. » Largement, même. Chez elle, alors. C’est étrange, c’est inattendu, mais pour autant, elle ne va certainement pas changer d’avis.
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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Sam 13 Fév - 14:45
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Elwyn Ashworth
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I want my life to matter. I am afraid I have no purpose here.
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name : sweet poison (anaïs).
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âge : quarante ans, un miracle qu'il soit encore en vie après tout ce temps.
statut civil : veuf, sa femme est morte en mettant leur fille au monde (février 2020).
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Il ne croyait plus en l’amour Elwyn. Dans le fond, il ne croyait plus en grand-chose de toute façon. Il était juste un pauvre gars complètement paumé qui ne savait plus franchement quoi faire de sa vie. Il avait souvent l’impression qu’il n’y avait plus rien qui l’intéressait vraiment dans son quotidien, comme si plus rien n’était vraiment source de plaisir et de bonheur. Il y avait des moments où ça allait mieux que d’autres, mais de façon générale, il n’y avait rien qui le motivait vraiment à sortir de son lit le matin. C’était un peu comme s’il n’avait goût à rien le blond. Il y avait Zoey. Dans le fond, si elle n’était pas là pour pleurer le matin et demander de l’attention, il y a vraiment des jours où il resterait au lit. Probablement tous les jours même. Quoi que peut-être que son besoin de drogue saurait le motiver à aller bosser, mais ce n’était pas certain vu l’état dans lequel il était depuis la mort de Lily. Ce soir, il était dans un bon moment, peut-être qu’au final, ça lui faisait du bien de sortir un peu de chez lui et de voir du monde. Au moins, ça lui occupait suffisamment l’esprit pour qu’il ne passe pas son temps à penser à la mort de son épouse et à toute la peine qu’il pouvait ressentir maintenant qu’elle n’était plus à ses côtés. Leola avait eu de la chance de le croiser dans ce bar alors, parce que sinon, elle ne l’aurait jamais vu sous un autre jour que celui qu’elle connaissait déjà bien. Il ne s’apitoyait pas sur son sort ce soir, alors aux yeux de Leola, ça devait être une grande première. Cela dit, mieux valait qu’elle ne s’y habitue pas trop, parce que le mal être reviendrait bien assez vite, tant il faisait partie de lui.

Pour l’instant, tout allait bien. Il s’était moqué de Leola avec son application de rencontre, parce qu’il trouvait ça bidon comme truc. Il n’avait pas totalement tort, puisque l’homme qu’elle était censée rencontrer ce soir lui avait posé un lapin. Certes, ça arrivait aussi lors des vraies rencontres, quand on prévoyait un truc pour se revoir, parfois l’autre ne se pointait pas. Mais il restait certain que ça arrivait beaucoup plus souvent avec ce genre de sites. Ce n’était pas son problème dans le fond, parce qu’il ne recherchait pas l’amour, lui. Il prit quand même le temps de sortir son portable de sa poche pour montrer à Leola à quel point il était épuré, parce qu’il ne s’en servait pas pour beaucoup d’autres choses que pour téléphoner. « Apparemment. Peut-être que je suis unique. » Il rigola le blond, comme si ça faisait de lui un homme extraordinaire. Non, ce n’était pas son téléphone qui faisait de lui autre chose qu’une grosse épave et qu’importait ses plaisanteries, il se considérait toujours plus comme une épave que comme un mec extraordinaire. « Nan, ça va. » Il haussa les épaules, il n’était pas ce gars qui cherchait toujours un chargeur de téléphone en tout cas. Enfin, il n’avait plus franchement envie de parler de la durée de vie des batteries de portable avec Leola maintenant. Ils s’étaient aventurés sur un sujet beaucoup plus agréable et plaisant, d’après lui. Maintenant, ils étaient décidés à partir l’un avec l’autre, histoire de passer la nuit ensemble. Juste la nuit, parce qu’ils étaient d'accord sur le fait que ce n’était pas plus que ça. Il avait fini par quitter son poste pour aller récupérer ses affaires et par rejoindre Leola dehors, habituelle clope au bec. C’était toujours mieux qu’une seringue dans le bras, après tout. « Okay. » Chez elle, ça lui allait, au moins, ça évitera le risque qu’elle inspecte le sol en long en large ou en travers pour voir s’il n’avait pas encore laissé traîner une aiguille par terre. « Ma voiture, par contre. » Ou chacun la sienne, à elle de voir, mais stratégiquement, la sienne puait déjà la clope, pas besoin d’en enfumer une autre et il n’avait pas fini sa précieuse cigarette. Mieux valait anticiper en plus, il lui fallait sa voiture pour récupérer Zoey. Au besoin, il la déposera au passage pour qu’elle puisse récupérer la sienne. Ce n’était que des détails, pas besoin de perdre du temps là-dessus. Il grimpa dans sa voiture alors le blond.

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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Jeu 18 Fév - 11:17
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Leola Lowery
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Tout ce qu’elle voit de lui, ce soir, c’est éphémère. C’est peut-être même comme un mirage – sauf que, l’espace de quelques heures, c’est vrai. Elle sait qu’il a vécu des choses difficiles, des drames qu’elle, elle n’a jamais connus. Elle ne peut pas comprendre. Elle ne peut pas imaginer. Leurs vies sont radicalement opposées. Elle n’a jamais manqué de rien, Leo, elle est née dans la bonne famille, entourée par des parents aimants, et par une grande sœur dont elle est toujours, aujourd’hui, terriblement proche. Elle a eu à manger dans son assiette, elle a peut-être même été assez gâtée durant son enfance, et puis, son enfance, justement, avait tout ce qu’il y a de plus normal. Elle est issue d’une bonne famille en plus, Leola, fille d’un chef de petite entreprise – ses parents ont pu lui payer ses études, du moins au début. Elle a toujours son prêt à rembourser, aujourd’hui. Mais elle n’est pas à plaindre. Elle a un bel appartement, un bon train de vie. Mais pas d’homme avec qui vivre, pas de belle histoire d’amour, pas d’enfants à l’horizon. Elle a une jolie vie, Leola, mais elle n’est pas heureuse pour autant – sauf dans son travail, évidemment. Elle n’a pas la même vie qu’Elwyn, alors. Elle n’a pas les mêmes problèmes. Il est tout ce qu’elle n’est pas, et c’est peut-être pour cela, qu’il l’attire à ce point. Les opposés s’attirent, pas vrai ? Pas sûr que ce soit réciproque, pour autant. Peut-être qu’il avait raison, l’autre fois, Elwyn. Peut-être qu’elle a juste le complexe du sauveur, parce qu’elle est médecin, parce qu’elle est gentille, parce qu’elle fait probablement preuve de trop d’empathie. Mais elle ne joue pas ce rôle-là, ce soir. Elle n’est pas le médecin, elle n’est pas la nounou, elle n’est pas non plus la sauveuse – elle est peut-être elle-même, sauf qu’Elwyn, il ne semble jamais la voir comme telle, d’ordinaire.

Peut-être que ça marche aussi dans l’autre sens – qu’elle ne le voit que comme un camé, veuf éploré, qui a besoin d’aide avec sa fille. Mais ce soir, c’est différent. Et même si ça doit durer trop peu de temps, même si c’est éphémère, même si elle ne le reverra pas ainsi avant longtemps, c’est agréable. On dirait presque que tout le reste, est laissé en suspens. Leurs vies, leurs quotidiens. Elle en oublie même son rendez-vous raté, le lapin qu’on lui a posé. Elle oublie comment c’est, d’habitude. Elle n’est pas médecin ni nourrice, parce qu’il n’y a pas Zoey – et même si elle adore la petite, c’est agréable aussi qu’Elwyn ne lui parle pas que pour lui demander de l’aide avec sa fille. Et même s’il a prétendu faire son job de barman, elle n’y croit pas, au fond. Elle n’est pas là à se faire des films, Leola, elle ne se dit pas qu’il éprouve la même chose qu’elle, parce qu’elle sait que ce n’est pas le cas. Mais elle est agréable, cette conversation. Elle lui change les idées, elle lui fait du bien. L’éloigne de la réalité. « Oh oui, unique, c’est le mot. » Même pour les téléphones, ils sont complètement différents. Cela dit, ce n’est peut-être pas difficile, aujourd’hui, d’être tout le contraire d’Elwyn à ce sujet. Peut-être qu’il est unique, du moins aux yeux de Leola – et tant pis, si c’est niais, mais c’est bel et bien le cas. Faut croire que, même quand elle essaie de l’oublier, elle ne fait que revenir à lui – ce n’est pas sa faute, non plus, si on lui a posé un lapin. Il la voit quand même, ce soir, même si c’était inattendu. Il la voit assez, pour que leurs plans de la fin de soirée changent soudainement. Autant en profiter, même si c’est éphémère. Autant profiter, d’instants hors du temps – saisir l’occasion, avant qu’elle ne s’envole peut-être à tout jamais. Voilà à quoi elle en est réduite, Leola, désormais. Et tant pis si c’est stupide, ou complètement désespéré. Pour le coup, elle ne réfléchit pas, elle l’a déjà trop fait par le passé – et c’est ainsi qu’elle se retrouve dehors, à l’attendre, à proposer qu’ils aillent chez elle, mais en prenant la voiture d’Elwyn, par contre. « Okay, très bien. » Peu importe. Elle ne va pas se battre pour une voiture, là, maintenant. C’est le cadet de ses soucis, elle verra plus tard pour récupérer sa propre voiture. Elle suit Elwyn, alors, s’installant sur la place passager, avant de lui indiquer son adresse – puisqu’après tout, lui n’est jamais venu chez elle.
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(#) Re: (elwyn), dream a little dream of me.    Sam 20 Fév - 12:32
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